Noël sans toi, Noël avec toi… Texte : Valérie Marcoux

Cher Zach, cette année, à Noël, autant ton absence est palpable, autant ta présence est puissante. C’est juste fou… À cette période de l’année, tu es littéralement partout ! D’abord dans le sapin :

– L’ornement qui porte ton nom, acheté l’an dernier, an de ton premier Noël au ciel, avec une tonne d’émotions. Toi et tes frères avez 3 ornements semblables.

– Les boules personnalisées que j’ai fait faire. Ceci est désormais une tradition juste pour toi !

– La boule de Parents d’Anges, organisme qui m’aide tellement.

– Les bricos des garçons, qui viennent maintenant tout naturellement en trio.

– La couleur accent du sapin, qui depuis que j’en fais un, a toujours été le turquoise. Ben oui, la couleur que j’associe à toi, qui me fait penser à toi, est présente dans mon sapin depuis au moins 15 ans. Et je réalise cela maintenant seulement.

Mis à part le sapin, je prends aussi le temps de décorer ton petit coin. Les garçons décorent leur chambre, alors c’est un peu comme si je décorais la tienne aussi. Ton petit coin est magique, douillet et lumineux à la fois. Ton petit coin sent bon, il est apaisant.

Tu es aussi dans nos cartes de Noël. Lors de la prise de photos, au moins une photo est réservée pour mon trio. C’est non négociable. C’est naturel pour moi. Je dois avoir une photo de mes 3 enfants réunis.

 

Mes cartes de Noël (et toutes mes cartes d’ailleurs) sont signées de 5 bisous, parce que nous sommes 5 membres dans notre famille. J’ai tellement pleuré l’an dernier à chercher comment j’allais t’inclure sans t’imposer. Comme tous ceux qui me respectent, je respecte tout le monde. Certains sont moins à l’aise de se faire rappeler que tu n’es pas là. C’est correct. Mais moi, j’ai besoin de montrer que tu fais partie de nous. Je ne veux tellement pas t’exclure. Tellement pas.

Donc, tu es partout.

Bien sûr, ton absence aussi se fait sentir. Depuis que les lutins sont arrivés, je me demande comment tu aurais réagi, à presque 2 ans, à leurs coups pendables. J’emballe les cadeaux et je t’imagine déballer les tiens, ou encore, aller déballer ceux de tes frères. Je t’imagine jouer davantage avec le papier de soie qu’avec le cadeau. Je vous imagine les 3, dans des pyjamas identiques, à rire ensemble.

Malgré tout, je sens que Noël sera doux cette année. Tu es partout. Ça nous fait du bien, ça me fait du bien.

Joyeux Noël mon Zach !

Valérie Marcoux



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