Si on relâchait… la relâche? Texte: Ghislaine Bernard
Plus que quatre dodos et voilà, la relâche sera arrivée!
YÉ!
Sérieusement, j’aime ce moment où j’ai mes enfants avec moi. De plus, cette année, chéri s’est libéré et sera avec nous en vacances! N’est-ce pas juste fantastique?!
Mais, j’ai à vous jaser les amis. Eh! Oui, au fil des mois à vous partager mes textes, j’en suis à vous considérer comme des amis, en quelque sorte. Donc, que faites-vous durant la relâche?
Ski, glissade, pêche, raquette, visiter des musées? Des centres d’amusement intérieurs ou extérieurs? Cinéma! Ou pas…
Mais entre nous, le mot « relâche », ça vous sonne pas une cloche? Pourquoi serions-nous obligés de courir les activités? Pourquoi ne profiterions-nous pas tout simplement des moments simples? Jouer à des jeux de société, glisser sur les buttes que l’on repère à même notre quartier, faire des bricolages, de la peinture, chanter, danser ou même cuisiner. En famille, bien calmement, sans stress?
En quoi nous créer l’obligation des grandes sorties est-il si primordial? Bien entendu, nous voulons que nos chères têtes blondes s’amusent, ne s’ennuient pas et surtout, qu’elles emmagasinent des souvenirs impérissables des joies des congés d’hiver. Mais est-ce vraiment nécessaire de créer nous-mêmes leurs activités? Ne peuvent-ils pas se réinventer comme nous le faisions dans notre jeunesse?
Ces moments où un rien devenait un vrai trésor, où le chien de la famille était un chien de traîneau. Ces journées où on se construisait des châteaux de doudous que nous imaginions être des igloos. Les planchers de lave, ces rouleaux de papier de toilette devenus des sabres laser. La pâte à sel que l’on peint avant la cuisson. Les abris de neige nous protégeant des attaques de boules de neige de nos ennemis d’un instant.
Bref, la simplicité. La joie de se réinventer.
Je n’oublie pas les familles dont les parents n’ont pas cette semaine de congé, gardienne et famille prenant la relève. Pour certains, cette semaine est un surplus de stress et les changements de routine qui débalancent toute la famille ne sont pas de tout repos. Ne vous sentez pas coupables de ne pas avoir de congé à ce moment. Profitez des instants que vous gagnez, parce que même si vous travaillez, vos enfants n’ont pas de leçons, pas de devoirs… du coup, vous gagnez du temps avec eux!
Bref, je vois les publicités des promesses de sorties plus sensationnelles les unes des autres, mais n’oubliez pas la base. La semaine de relâche, c’est au départ pour se « lâcher ». Ne vous mettez pas de pression, la vie nous en crée bien assez!
Bon congé à tous et toutes!
Simplement Ghislaine