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Déploie tes ailes, mon grand!

Mathis aura droit à un très beau cadeau de Noël cette année. Il

Mathis aura droit à un très beau cadeau de Noël cette année. Il pourra enfin se départir d’une partie de son corps dont il n’a jamais voulu. Il va pouvoir continuer sa transition. Mon enfant est transgenre.

Cela fait maintenant deux ans que Mathis a commencé sa transition physique. Deux ans qu’il prend de la testostérone. Deux ans à le regarder se transformer physiquement. Deux ans à chercher le moindre signe qui me permettrait de croire qu’il changerait d’idée, qu’il garderait ses tout petits seins. Mais non! Il est prêt! Il le désire depuis si lonnnnngtemmmmmps!

Bientôt, la chirurgie pour faire disparaître ses petits tetons aura lieu. Pour lui, la période d’attente a été une éternité. Pour moi, c’est beaucoup trop rapide. Une autre étape à vivre dans la transition de ma doudoune. Une autre étape à vivre dans mon deuil.

Nous avons rencontré la chirurgienne en septembre dernier. Elle est spécialisée dans ce type de chirurgie. Dans la salle d’attente, quelques parents accompagnent leurs enfants. Par curiosité, je les observe. Je voulais voir leurs yeux. Je voulais essayer de voir leurs émotions, je voulais voir si l’on ressentait la même chose. Mais chacun semblait dans sa bulle. Un peu malaisé. La peur du jugement? L’inconnu? Je ne sais pas!

J’ai peur! Peur de m’effondrer devant lui. J’ai peur pour lui. J’ai peur des autres. J’ai peur de sa réaction après la chirurgie. J’ai peur de MA réaction. Est-il vraiment prêt à subir une mastectomie? Est-il conscient de tout ce que ça implique? Qui va faire un suivi avec lui par la suite? Sera-t-il plus heureux? Plus libre? Plus ancré dans la vie? Dans sa vie? Aura-t-il besoin d’un soutien psychologique?

Il était tout heureux de m’appeler au travail pour m’annoncer la grande nouvelle. Pour me dire qu’il avait reçu un appel pour son premier rendez-vous. Moi je lui ai dit que j’étais très occupée et que je ne pouvais pas lui parler… j’en étais incapable! J’avais trop le motton… je me suis trouvée vraiment poche!

À qui puis-je parler de cette situation? Qui peut me comprendre? Qui peut consoler ma peine? Il y a très peu de ressources pour les parents d’enfants transgenres. Cette étape est la plus difficile à vivre pour moi. C’est certain qu’il y a la famille, les amis. Mais personne n’a vécu cette situation.

Mathis attend impatiemment de pouvoir se promener le torse nu en sortant de la douche, de ne plus porter son chest binder, de pouvoir se baigner sans porter de chandail. Il veut être fier de porter ses poils sur son chest et de les montrer.

Depuis qu’il sait que l’opération est proche, il y a quelque chose de nouveau qui se dégage de lui. Il semble avoir déployé ses ailes, il semble plus léger. C’est drôle, car dans le bureau du médecin, il y avait une toile d’un beau papillon…

Vas-y mon grand! Déploie enfin tes ailes! Je serai toujours là pour t’accompagner et te soutenir, même si parfois mon cœur chavire encore et toujours. Je t’aime mon grand!

Line Ferraro

 

Deux petits tubes qui changent une vie…

Le jour de la chirurgie arrive. Notre fille, du haut de ses trois an

Le jour de la chirurgie arrive. Notre fille, du haut de ses trois ans, entre au bloc, souriante. Aujourd’hui, on lui pose des tubes et on retire les adénoïdes. C’est une chirurgie anodine, fréquente, voire banale. Tellement d’enfants se font poser des tubes ! Mais ça reste une anesthésie générale, et ce n’est pas une mince affaire. Après la chirurgie, les infirmières la transportent, encore inconsciente, jusque dans la salle de réveil.

Assise dans le corridor, j’ai regardé mon si petit bébé passer sur sa civière. Sans aucun signe de vie. Mon cœur n’a fait qu’un bond pour tenter de la rejoindre. Il a cessé de battre en la voyant inconsciente. Je ne pensais pas que cette image allait me hanter à ce point. Ma tête savait qu’elle n’était qu’endormie, mais j’avais l’impression qu’on m’arrachait le cœur.

Dans la salle de réveil, le chirurgien vient nous voir. Tout s’est bien passé. Elle va bientôt se réveiller. Il veut quand même nous expliquer que le liquide derrière son tympan était exceptionnellement épais. Il s’étonne que ça ne se soit jamais infecté. Il nous dit : « Cette intervention‑là va changer sa vie. » Je ne mesurais pas l’ampleur de ces mots sur le coup… J’avais trop hâte de serrer ma fille dans mes bras…

Quelques heures plus tard, elle obtenait son congé de l’hôpital… et sa vie avait changé. Je l’ai compris dès que je l’ai posée sur le sol, dehors. Elle regardait ses pieds, en tapotant le sol avec. Elle marchait solidement, d’un aplomb qu’elle n’avait jamais eu. Elle ne titubait pas et ne trébuchait plus sur ses propres pieds. « Cette intervention‑là va changer sa vie. » Maintenant, je comprenais ce que le chirurgien tentait de m’expliquer, alors que je ne pensais qu’au réveil de ma fille. Notre petite fille, depuis trois ans, n’entendait pas. Elle percevait certains sons, surtout les plus forts. Elle n’avait aucun équilibre non plus. Aucun spécialiste ne comprenait d’où ça venait.

Et là, tout bonnement, les mots du médecin prennent un tout nouveau sens. « Cette intervention‑là va changer sa vie. » La voix du chirurgien résonne encore dans ma tête. Ma fille me regarde, debout dans le stationnement. Elle fige sur place, les yeux grands ouverts, et me dit : « Maman ? C’est quoi ça ? » Je m’arrête sec. Tout d’abord parce qu’elle ne m’avait jamais posé une question, même aussi simple soit ‑elle. Mais surtout, je m’arrête parce que je veux prendre le temps de redécouvrir ce nouveau monde avec elle. Je m’agenouille à sa hauteur et tends l’oreille. Au loin, on entendait un seul son : le croassement d’un corbeau. Et je lui dis : « C’est un corbeau, Mélina. » Et tout naturellement, elle répète en prenant ma main : « Un corbeau, maman. » « Cette intervention‑là va changer sa vie… »

Ce jour‑là, on a roulé en silence jusqu’à la maison. Pas de radio dans l’auto. Juste les fenêtres baissées. Le vrombissement du moteur. Un chien qui aboie au loin. Une sirène de police. Un bébé qui pleure. Une nouvelle vie, remplie de sons qu’elle n’avait jamais entendus… Cette intervention‑là a changé sa vie.

Dans sa nouvelle vie, elle entend ses sœurs rire. Elle entend sa chanson préférée. Elle chante et danse sans arrêt. Et surtout, elle m’entend lui dire que je l’aime quand je la couche dans son lit le soir…

« Bonne nuit mon cœur, je t’aime. »

Joanie Fournier

Nathaniel le superhéros

Levez la main, ceux qui n’ont jamais eu le goût de déposer leur

Levez la main, ceux qui n’ont jamais eu le goût de déposer leur cape de super parent pour se reposer un peu ? Pas beaucoup de mains dans les airs… Mais attendez un peu que je vous raconte l’histoire de Nathaniel le superhéros et de sa famille d’incroyables. Ça remet certaines choses en perspective.

Il était une fois un couple. Ben oui, les histoires de famille, ça commence entre un homme et une femme qui s’aiment ! Et eux, ils s’aiment à la folie. Ils s’aiment tellement qu’ils ont pondu cinq filles (maintenant âgées de quatre à vingt-six ans) et un petit bonhomme. Ce petit bonhomme sera le personnage principal de notre histoire. Mais je vous avertis tout de suite, il ne s’agit pas de fiction, mais bien d’une réalité. Qui dépasse la fiction, je vous l’accorde.

Nathaniel a été catapulté dans cette famille de Gatineau par une journée de février, il y a trois ans. Jusque-là, rien d’exceptionnel, n’est-ce pas ? Mais ce beau Nathaniel est né à vingt-sept semaines, en partie à cause d’erreurs médicales répétées. Et c’est là que ça se met à déraper. Hémorragies cérébrales, infections, soins hospitaliers inadéquats, opérations ratées, paralysie, trachéotomie… on navigue en plein film d’horreur. Heureusement qu’il y a l’amour…

Avant longtemps, le débranchement de Nathaniel a été amené sur la table, comme une proposition sensée : il ne marcherait pas, ne mangerait pas, ne parlerait pas. Son cerveau était rempli de liquide, son cœur pouvait lâcher à tout moment. Il se rendrait peut-être en vie jusqu’à l’adolescence, mais sans aucune qualité de vie, alité à l’hôpital. Mais ça, c’était sans connaître les parents.

Au conseil de famille, le choix a été unanime : Nathaniel fait partie de la famille et il déjouera les pronostics. Mais surtout, Nathaniel vivra dans sa maison, entouré de ses sœurs et de ses parents, dans un gros cocon d’amour et de soins. Le miracle est arrivé… 434 jours après sa naissance. Vous imaginez ? Plus d’une année avant de pouvoir cajoler votre bébé ou votre frère dans votre nid familial ! Même le papa a dû attendre six mois avant d’avoir le droit de prendre son petit mec dans ses bras. Priorité santé, bien évidemment. Mais le cœur des parents, dans tout ça ?

Depuis ce temps, Nathaniel vit chez lui, mais doit retourner à l’hôpital chaque semaine, sans compter les hospitalisations d’urgence, les appels au 911 parce qu’il ne respire plus et les 81 opérations. Vous avez bien lu : 81 ! Dont plusieurs au cerveau. Et chaque fois, le risque est immense. Chaque fois, il risque de perdre tout ce qu’il a acquis comme habiletés : boire, manger, s’exprimer, comprendre certains mots de son entourage. Chaque fois, il risque de mourir.

Le mot est dit : il risque de mourir. Comment vit-on quand on côtoie la possibilité de la mort au quotidien ? Quand il faut aspirer les sécrétions dans la trachéotomie d’un être cher et sans défense plusieurs fois par jour pour lui éviter de se noyer dans son propre corps ? Quand on doit réagir au quart de tour parce qu’il fait, encore, une convulsion, ou parce que la canule est sortie de sa gorge ? Chacun réagit comme il peut, avec larmes, philosophie, peur ou frustration. Nathaniel mourra (nous mourrons tous, right ?), un jour. Mais il aura été aimé, il se sera développé bien plus loin que n’importe quel médecin l’avait prédit.

Mais ce qui fait peur, quand on a un enfant comme Nathaniel (identifié comme l’un des enfants les plus lourdement handicapés de la région de la capitale nationale, ça donne une idée du défi !), c’est la suite. On a beau vivre le moment présent, s’émouvoir de sa façon de se balancer dans sa « soucoupe volante » ou de manger sa purée d’ananas, le futur peut avoir des allures de gros monstre. Les parents savent qu’eux aussi, un jour, ils mourront. Les grandes sœurs, l’oncle qui se présente à l’heure du dodo pour donner un coup de main et bercer son neveu, des amis touchés par l’histoire de Nathaniel, seront là. Mais tout de même, les parents craignent ce qui attend leur fils.

Portrait du magnifique Nathaniel fait par Alexane Bellemare, collaboratrice MFMC

 

Pour l’instant, ils s’acharnent à créer pour leur garçon un quotidien doux et avec le moins de douleurs possible. Les travaux (titanesques !) pour adapter la maison sont commencés, mais nécessiteront des investissements financiers à la hauteur des handicaps de Nathaniel. Avec un seul salaire (levez la main, ceux qui s’étonnent que papa ait dû s’absenter de son travail pendant plus d’un an et que maman ait fermé sa garderie pour se consacrer entièrement à sa famille ? Personne n’est surpris ?), ce n’est pas chose facile. Mais les parents ne se contentent pas de construire un endroit où leur garçon pourra grandir, s’épanouir et être en sécurité. Ils visent la création d’un centre de répit qui accueillera d’autres personnes qui ont des besoins aussi particuliers et pressants. Je vous le dis, cette famille-là est incroyable !

Et ils vont plus loin. Ils pourraient se rouler en boule dans leur coin et se plaindre du (mauvais) sort que la vie leur a réservé. Mais non. Ils sont réalistes : ils dénoncent l’absurdité des erreurs médicales qui ont conduit leur bébé à son état délicat. Ils dénoncent aussi la loi qui interdit aux ambulanciers de réinstaller la canule qui permet à leur enfant de respirer. Ils informent et défoncent des portes pour que l’usage médical de l’huile de cannabis soit légalisé ; après tout, cette huile a fait passer le nombre de convulsions de Nathaniel de plusieurs dizaines par jour à quelques-unes seulement. Quand on sait que chaque convulsion attaque le cerveau de son enfant, on a toutes les raisons de se battre pour qu’un traitement efficace puisse lui être administré…

Je vous l’avais dit, cette histoire en est une de superhéros ! Des superhéros qui aimeraient bien pouvoir déposer leur cape de défonceurs de portes et de porte-parole de la santé pour les personnes qui ont une condition médicale complexe comme leur petit bonhomme. Ça leur laisserait plus de temps et d’énergie pour « les vraies affaires » : continuer de prendre soin de leur Nathaniel chéri, de leurs cinq filles et de leurs deux petits-enfants, continuer de s’occuper de leur couple (à la question : « Dans tous les bouleversements qui ont suivi l’arrivée de Nathaniel, qu’est-ce qui n’a pas changé ? », ils m’ont répondu avec sourire et conviction : « Notre sexualité ! »), continuer de vivre et de grandir dans toute cette histoire.

Avec ses belles joues croquables et ses yeux curieux, Nathaniel a tout du superhéros : il se bat pour vivre, chaque seconde et chaque jour. Il se bat pour apprendre et pour se développer. Clairement, ça l’amuse de déjouer toutes les prévisions des équipes médicales ! Il prend les convulsions et les souffrances une par une, les dépasse, et continue son chemin. Si on avait le centième de sa résilience et de sa force, le Monde tournerait plus rond. Et comme tous les superhéros, Nathaniel fait du bien autour de lui, il change le monde pour le mieux.

Moi, il a changé mon monde et ma vision de celui-ci. Savez-vous comment ? Au début de ma rencontre avec la famille de Nathaniel, j’ai demandé s’il reconnaissait les membres de son entourage, s’il communiquait. « Ah oui ! C’est sûr ! Avec les personnes très proches de lui, celles qui s’occupent de lui au quotidien… » Plus tard en soirée, quand le temps est venu pour lui de déposer sa cape pour aller dormir dans son lit (surveillé par caméra en tout temps : le repos du guerrier n’est pas tout à fait reposant quand on aime autant !), son papa ému l’a pris dans ses bras. Et ce beau bonhomme de trois ans, qui ne devait avoir ni tonus, ni capacité de communication, ni qualité de vie, a levé sa petite menotte et m’a fait le plus mignon « au revoir » en bougeant ses doigts potelés. Ses parents se sont exclamés : « Oh ! Ça fait un bout qu’on essaie de lui montrer à faire des bye bye, c’est la première fois qu’il le fait ! »

Non seulement il m’a fait « au revoir » en me regardant dans les yeux, mais il m’a souri. Deux fois. L’air de dire : « Je l’aime, ma vie. Pas toujours facile d’être un superhéros, mais je l’aime, ma vie. »

Si vous voulez suivre l’histoire de Nathaniel, rendez-vous sur Facebook Nathanielnotresuperherosnational

Je vous mets au défi de ne pas être ému en regardant la vidéo de sa première année de vie…
https://www.facebook.com/Nathanielnotresuperherosnational/

Pour voir le projet de maison adaptée pour Nathaniel, rendez-vous à https://www.facebook.com/unemaisonadapteepournathaniel/

Vous trouverez aussi sur la page Facebook le lien pour faire un don à la fiducie gérée en son nom. Cet argent sert à construire une maison adaptée pour les besoins de Nathaniel et un centre de répit pour les autres familles qui vivent des chaos semblables.

Nathalie Courcy

WonderWoman est vulnérable

En tant que parent, vous le savez, nous avons souvent le rôle de su

En tant que parent, vous le savez, nous avons souvent le rôle de superhéros auprès de nos enfants. Depuis quelques mois, je joue cartes sur table avec mes enfants : WonderMôman est fatiguée et elle a peur. Je vis avec deux maladies chroniques depuis neuf ans et je suis en attente de résultats de biopsies.

Ma résolution pour 2017 était d’être heureuse. Pour le moment, je dirais que j’avais plutôt bien réussi, mais il y a eu une ombre au tableau. À la fin janvier, j’ai dû passer un examen routinier pour ma condition de santé et, pour la première fois, le test m’a fait peur. Mes enfants ont bien vu que maman était nerveuse. Je me suis donc assise avec eux et je leur ai expliqué mes maladies (maladie de Crohn et colite ulcéreuse, le jackpot intestinal) et les tests que j’allais passer sous peu. Je trouvais important de les mettre au courant parce que j’avais un mauvais feeling.

Mon plus vieux est autiste et n’a aucun filtre, donc le lendemain à l’école, sa classe et le service de garde ont eu une conférence de presse sur le fait que sa maman allait se faire entrer une caméra dans les fesses, mais qu’avant, elle devrait prendre des médicaments qui lui donnerait la diarrhée! Allo le malaise! Mon ego en a pris pour son rhume! Ma fille, quant à elle, s’est considérée comme informée et a pris soin de moi, alors que j’étais dans ma journée « d’intimité » avec le bol de toilette.

Le matin de l’examen, j’étais littéralement terrorisée. Pourtant, j’ai passé ce même examen au moins une vingtaine de fois sinon plus depuis mon diagnostic. Cette fois-ci, j’avais un mauvais feeling. Cette fois-ci, je réalisais qu’il ne restait plus beaucoup de traitements possibles avant une chirurgie qui me laisserait avec une stomie. Je réalisais que le traitement qu’il me restait à essayer avant la chirurgie impliquait des traitements par injections ou intraveineuses. Habituellement, lors de l’examen, je dors dès qu’on m’injecte l’anesthésiant, mais pas cette fois-ci; je suis restée éveillée durant tout l’examen. J’ai vu un bout de mon corps que je n’avais jamais vu avant! Entre vous et moi, je me serais passé de faire la rencontre de l’intérieur de mon intestin : ça ne faisait pas partie du bucket list des choses à voir dans ma vie!

Je suis ressortie de l’examen, rapport médical en main, mais en attente des résultats des huit biopsies faites. Pas juste une, mais huit! Pourquoi autant cette fois-ci? Rien pour rassurer l’anxiété qui sommeille en moi depuis cet examen. Si vous trouvez que les délais pour passer un examen en milieu hospitalier sont longs, les délais pour l’obtention des résultats le sont tout autant. Je suis toujours à ce jour en attente des fichus résultats!

Depuis l’examen, je lis sur les traitements possibles et sur la chirurgie. J’essaie de mesurer les impacts sur mon quotidien, sur ma vie de famille, sur ma vie de couple et sur ma vie sexuelle. Est-ce que les traitements me mettront à terre et me videront de mon énergie, comme c’est le cas actuellement avec ma médication? Quels seront les impacts sur ma santé? Si j’opte pour la chirurgie plutôt que pour les traitements et que j’ai un sac, de manière temporaire ou permanente, est-ce que je serai à l’aise de me déshabiller avec les lumières allumées? Est-ce que je me sentirai encore désirable avec ce nouvel accessoire obligatoire? Le serai-je toujours aux yeux de mon amoureux? Est-ce que la gestion d’un sac au quotidien sera compliquée lorsque je serai au travail? Est-ce que je vais encore monopoliser la salle de bain de la maison à gérer ledit sac? Vais-je être mentalement capable de gérer ça tout court?

J’ai toujours voulu me montrer forte, ne pas montrer ce qui m’affecte et être capable de tout gérer de front, mais je dois avouer que cette fois-ci, j’ai frappé un mur! La WonderWoman que je peux être parfois semble avoir foutu le camp et me laisse avec beaucoup trop d’incertitudes et de questions pour que je puisse faire comme si de rien était. Mes enfants me voient nerveuse, me voient pleurer et me voient m’inquiéter. Ça me rend mal à l’aise de ne plus être invincible à leurs yeux, mais je me dis qu’au moins, ils savent que tous les êtres humains ont leurs limites et que maman est humaine.

Annie St-Onge

On coupe dans le gras !

Quand j’étais petite, je chantais innocemment « Mon corps, c’

Quand j’étais petite, je chantais innocemment « Mon corps, c’est mon corps, ce n’est pas le tien ! » Parce que c’est MON corps, il ne regarde que moi. Si JE décide que tu n’y touches pas, tu dois me respecter. Si JE décide que mon corps est parfait comme il est, tu n’as pas à dire le contraire, sauf si tu es médecin et que tu veux mon bien (et que tu le dis bien). Et quand JE décide que mon corps me donne des complexes et que j’ai tout fait pour l’améliorer sans y parvenir, J’ai le droit de choisir la méthode forte : la chirurgie.

C’est ce que j’ai fait il y a deux ans. Jusqu’à mes trente-cinq ans, j’avais un métabolisme hyperactif qui brûlait plus que ce que je consommais. Pendant chaque grossesse, j’ai pris entre quarante et soixante livres. Pis pas en muscles, je vous le dis ! J’ai perdu tout ce poids comme une grande, sans régimes, juste (ne voyez pas en ce « juste » que c’était facile ! Ça m’a demandé des efforts et de la volonté) en mangeant sainement et en bougeant, et en accouchant ! Fierté. Jusque-là, la chirurgie esthétique n’était pas dans mes plans. Mais la bedaine et les seins y ont goûté. J’avais déjà des vergetures depuis l’adolescence, mais là, en plus, j’avais la peau molle, attirée avec beaucoup de conviction vers le centre de la Terre.

Je me suis informée : sites Internet des cliniques, personnes qui étaient passées par là, forums de discussion où je pouvais trouver des opinions honnêtes sur la chirurgienne que j’avais en mire. J’ai économisé. Ce n’est pas donné, une abdominoplastie et un redrapage des seins ! Mais bon. Je ne bois pas, même pas du café. Ma voiture date de 2009. Je ne mets pas la moitié de mon budget dans des cigarettes ou des restaurants. Donc, si on fait le calcul et qu’on s’y prend d’avance, avec un emploi stable et un peu de serrage de ceinture, on peut y arriver. 20 000 beaux dollars.

J’étais nerveuse de rencontrer la chirurgienne, mais je n’ai eu aucune surprise. Les interventions, les prix, la période de convalescence, les accessoires à acheter pour soutenir la peau découpée et recousue : tout était fidèle à ce que j’avais appris en faisant mes devoirs de recherche. Deux mois après, j’étais couchée sur la table de chirurgie. « Madame, vous semblez vraiment, vraiment calme ! Avez-vous des inquiétudes, des questions ? » Non. Je savais ce que je faisais. J’étais en santé. J’avais presque un mois de congé devant moi pour m’en remettre. J’avais attendu ce moment de retrouvailles avec mon corps si longtemps, j’étais prête. À moins de complications difficiles à prévoir, je me réveillerais avec un ventre et une poitrine très enflés, bleu-noir-mauve, des cicatrices à protéger, des sous-vêtements pas sexy pantoute à porter non-stop pendant au moins quatre à six semaines. Et contente de l’avoir fait.

L’opération a été un succès. J’ai récupéré rapidement. Mon mari a beaucoup aimé la version FFF de mes seins accrochés en dessous du menton (le temps que ça désenfle… parce que oui, messieurs, ça finit par dessouffler pour retrouver la taille voulue). Si ça avait été sa décision, il n’aurait pas fait l’opération. Il me répétait souvent qu’il me trouvait belle, peu importait la taille de mon ventre ou de mes seins et les vêtements que ceux-ci me permettaient de porter. Mais ce qui m’a surtout touchée, c’est qu’il a respecté ma décision. Il a vu que j’avais prévu les finances et mes congés pour que mon opération ne nuise pas à la famille.

Quand il est venu me chercher à la clinique le soir, il était très amoureux. Il était content de me retrouver. Il était aux petits soins avec moi, tout comme les enfants, sans me traiter en handicapée. J’ai dormi quelques nuits sur le divan inclinable du salon, puis j’ai pu retrouver mon homme dans notre lit, dans notre chaleur. Aujourd’hui, j’ai du gras de bedon et sur les hanches et je regrette de ne pas avoir insisté pour diminuer mes seins d’une taille pendant que c’était le temps. Mais le résultat est là. Mes mamelons n’embrassent plus mon nombril quand je me débrassière (vous savez, ce moment libérateur ?!). Le muffin top est beaucoup moins proéminent quand je porte des pantalons à taille basse (il paraît que cette merveilleuse mode [grrr…] est en train de faner). Je ne porte pas plus de bikini qu’avant parce que ce n’était pas mon but. Mais je suis plus à l’aise avec mon corps. Mon corps ressemble plus à celle que je suis en dedans. Et quand je m’entraîne et que je mange sainement, je sens qu’il y a un espoir réel d’avoir l’air d’avoir des abdos !

Et si un jour, je doute que ça a valu la peine, je vais rouvrir les photos du CD avant-après que la clinique m’a remis. Ça devrait faire disparaître les doutes assez vite. La chirurgie n’a pas fait disparaître tous les complexes et j’utilise encore une culotte rafermissante quand je porte une robe ceintrée. Mais pour moi, ça a fait comme l’épilation au laser: ça m’a enlevé l’obsession quotidienne de mon corps.

Eva Staire

Césarienne : On m’a volé mon bébé.

Tu bougeais dans mon ventre, nous étions ensemble, tu étais en moi

Tu bougeais dans mon ventre, nous étions ensemble, tu étais en moi. Lorsque je mettais ma main sur ma bedaine, tu venais te blottir… Et d’un coup, sans prévenir, la douleur a commencé. Si fort. J’avais si mal. Tu allais arriver! Je ressentais un mélange de joie et de terreur. Ta naissance était imminente!

Lorsque j’ai compris que ça n’allait pas… quand j’ai vu les médecins et les infirmières courir… Quand j’ai croisé leur regard grave… l’angoisse c’est installée en moi. Que se passait-il?
Tout est allé vite, si vite, trop vite.
Je me suis retrouvée seule au bloc opératoire, sans mon chéri à mes côtés. Seule avec cette idée que nous allions mourir toi et moi. Seule avec ce chirurgien qui m’annonçait qu’il me couperait en deux et te sortirait de mes entrailles.

On m’a volé mon bébé. On l’a arraché de moi. On m’a volé ta naissance. Je ne t’ai pas mis au monde : j’ai été opérée d’un enfant. On m’a volé mon estime de moi. On m’a volé ma maternité. On t’a sorti violemment de mon corps.

Puis il y a eu la douleur. La douleur lancinante qui me prenait la joie de ta venue au monde. Chaque respiration faisait mal. Clouée dans mon lit d’hôpital, accrochée aux tubulures, me tordant de douleur. C’était ça, être maman?
Je ne pouvais pas me lever, alors… j’ai manqué ton premier bain, j’ai manqué tes premières couches, j’ai manqué tes soins. Il a fallu que tu aies trois jours avant que je te vois tout nu. À chaque pas, j’avais mal. Mal à mon ventre et mal à mon âme. On m’avait volé mon bébé.

Je me suis sentie devenir mère en bataillant comme une folle contre les professionnels de santé, pour te donner exclusivement mon lait. Mon corps fabriquait ça pour toi. On m’avait volé ta naissance, alors je me suis vengée. Mon corps n’avait pas été capable de te mettre au monde, mais il t’a nourri pendant deux ans.

La césarienne est une chirurgie. Ce n’est pas anodin. La cicatrice fait mal longtemps. Chaque fois que tu tétais, mon ventre se tordait douloureusement. Je ne pouvais pas manger normalement, j’avais si faim! Pour moi, la césarienne était un échec, une défaite.

Et il y a les gens…

– Tu es chanceuse, tu es comme neuve en bas.
– Au moins, tu n’as pas ressenti la douleur des poussées.
– J’aurais tellement aimé avoir une césarienne…

Oh! non, tu n’aimerais pas ça… ça hypothèque ta santé pour le reste de ta vie. Il faut des mois pour s’en remettre et une année pour ne plus avoir mal à chaque cycle qui revient. Il y a tout ce sang que tu perds, il y a les adhérences, il y a le risque d’infection, la crainte de faire une phlébite et les injections d’anticoagulants que tu dois t’administrer chaque jour pendant des semaines.
Crois-moi… ça ne te tente pas…

Une semaine après la naissance, en poussant la porte de la maison, j’ai fondu en larmes. Ça ne devait pas se passer comme ça. Dans mon livre à moi, notre histoire ne s’écrivait pas ainsi. On m’a volé mon bébé…

La contraception n’est pas seulement une affaire de femmes!

On est deux pour faire l'amour. Deux.

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On est deux pour faire l’amour. Deux.

Pourtant, ce sont trop souvent les femmes qui sont responsables de la contraception. Si cette dernière est un échec : ce sont elles qui sont prises avec de quoi qui pousse dans leur bedaine et se retrouvent confrontées à la plus grande décision de leur vie.

On peut bien me dire que les hommes sont présents pour nous accompagner, nous encourager, nous tenir la main, nous rappeler de prendre notre pilule, nous flatter le dos quand on a mal, mais… c’est notre corps à nous, femmes, qui doit subir la contraception…

Prise d’hormones, installation d’un corps étranger dans notre utérus, injection de spermicide dans notre vagin, etc… Toutes ces méthodes ont des effets secondaires que seuls notre corps de femmes doit encaisser… Sans parler des risques cardio-vasculaires et des fortes probabilités de développer un cancer du sein…

Je suis heureuse, fière et terriblement reconnaissante envers nos hommes qui décident de subir une vasectomie définitive, nous permettant d’avoir une vie sexuelle épanouie, sans avoir à gérer ce risque d’avoir un autre bébé. Ils font ainsi de la contraception une affaire de couple! MERCI!

Mon corps a subi trois césariennes en moins de quatre ans. Les médecins ont été unanimes : avoir un autre enfant serait impossible, extrêmement dangereux… J’ai donc pris la décision de me faire ligaturer les trompes. En France, à l’époque on ne connaissait pas la vasectomie. Quand le gynécologue nous en a parlé, mon chéri a dit :

– Tu as beaucoup donné. On t’a ouvert trois fois le ventre. Je ne veux pas que tu subisses une autre chirurgie. C’est mon tour. La vasectomie est une chirurgie mineure. Je vais faire ça. Pour toi. Pour moi. Pour nous.

À vingt-neuf ans, il a donc décidé de nous offrir cette sérénité-là. De nombreuses questions se sont posées :

– Et si je meurs avec les enfants, tu n’auras jamais la chance de fonder une autre famille?

– Vous êtes ma famille, je ne veux pas d’autres enfants.

– Et si on se sépare, que tu tombes amoureux et que tu souhaites des enfants à nouveau?

– Me lever à nouveau la nuit aux deux heures, non merci, j’achète MA paix!

– Et si on change d’idée?

– Tu ne peux plus avoir d’enfants, je refuse de te mettre en danger.

– Oui mais si on veut un autre enfant?

– On adoptera un enfant qui est si seul, on l’aimera aussi fort.

Il a eu réponse à TOUTES les questions. Il n’a jamais hésité une seconde. Et malgré les moqueries de ses amis, malgré l’incompréhension de notre entourage, malgré ce sujet un peu tabou : il a eu cette chirurgie appelée vasectomie!

Pour tous les gars qui s’inquiètent : non, ça ne goûte pas le décaféiné, non, ça ne donne pas de troubles de libido ni de problèmes d’érection et non, ça ne fait pas de vous des « castrés » ou des faux hommes! Au contraire! Quelle liberté de pouvoir faire l’amour sans stresser, sans se soucier de la contraception, et ce, à vie! Quel honneur de savoir que mon homme est assez viril pour prendre ça en main et nous donner ce merveilleux cadeau!

Alors non, la contraception n’est pas seulement une affaire de femmes! Bravo messieurs!

 

Cet instinct…

On l'appelle "l'instinct maternel". Plus jeune je le trouvais vide d

On l’appelle “l’instinct maternel”. Plus jeune je le trouvais vide de sens. Puis, j’ai eu des enfants…  J’ai alors réalisé que l’instinct maternel est fondamental : l’inquiétude d’une mère fait qu’elle est centrée sur son bébé. C’est, à mon sens, indispensable pour la survie de l’espèce.  Car, un jour, cet instinct là… t’as sauvé la vie.

Guillaume avait fait une entrée dans la vie fracassante : une césarienne en urgence un dimanche de Pâques… Le chirurgien m’a bien fait comprendre qu’on avait failli y rester tous les deux et que je ne pourrais plus avoir d’enfants.

Nous expliquions les pleurs incessants de bébé par cette venue au monde tumultueuse. Je me disais que lui et moi avions besoin de réconfort. Mon petit n’était apaisé que lorsqu’il était collé sur notre poitrine. Comme beaucoup de bébés non?

Quand Guillaume eut trois semaines il se mit à vomir. Chaque jour il vomissait en grande quantité. Tout le monde me disait:
– C’est normal, il fait du reflux.
– Il faut épaissir ton lait.
– C’est pas le premier bébé qui vomit, tu es trop stressée.

Le médecin me conseilla de tirer mon lait et de l’épaissir. Il me dit aussi de relaxer car il me trouvait trop angoissée et que ça pouvait entrainer des symptômes chez mon bébé!!!!

Tirer mon lait et l’épaissir?? VOYONS DONC! Le lait que mon corps fabrique est forcément adapté à mon enfant! Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas! Je le sens! Je le sais! Et je ne suis pas responsable des vomissement de mon fils! Qu’est-ce que c’est que cette phrase culpabilisante?!?!

J’ai appelé ma consultante en lactation et j’ai suivi ses conseils : donner des petites tétées, fréquentes, et garder Guillaume en position verticale après ses boires.
Les jours ont passé et la situation empirait. Guillaume vomissait en jet plusieurs fois par heure. Il ne dormait plus. Il gémissait tout le temps. Mon bébé souffrait…

J’étais incapable de m’occuper de mes deux autres enfants. Je dormais assise afin que mon bébé garde un peu de lait. Son estomac se vidait sans cesse. Mon mari était absent pour le travail. J’étais seule. Avec un sentiment de panique immense. J’avais peur.

J’ai recontacté ma consultante en lactation qui était aussi inquiète que moi. J’ai donc décidé de retourner voir mon médecin et son incompréhension. Ce jour-là, le docteur m’a disputé car je n’avais pas suivis ses conseils. Il m’a dit que Guillaume allait bien : pas de perte de poids, pas de signes de déshydratation. Je lui ai expliqué que je ne dormais plus pour garder mon bébé vertical tout le temps, que je l’allaitais chaque 15 minutes, que j’étais épuisée et inquiète.

Quelque chose ne tourne pas rond! Je le sais! Je le sens!

– Ok bon, pour rassurer la maman : voici une prescription pour aller faire une échographie, pas d’urgence hein! Vous allez en faire un enfant gâté de ce petit là! Détendez-vous un peu!

Je suis rentrée à la maison. J’ai pris un rendez-vous pour aller en écho le jour-même. J’ai déposé mes deux ainés chez la voisine. Guillaume a vomit deux fois dans l’auto. Arrivés dans la salle d’attente, Guillaume s’est vidé trois autres fois.

– Madame, vous devez rester calme. Je vais vous annoncer une nouvelle. Votre bébé à une malformation au niveau de son estomac. Il risque une occlusion dans les heures qui viennent. C’est une urgence. Vous allez à l’hôpital pédiatrique maintenant. Je les ai appelés, ils vous attendent. Guillaume va être opéré en urgence. C’est une sténose du Pylore. Ne vous inquiétez pas, mais ne traînez pas, ok? Madame? Vous m’entendez??? Avez-vous compris?

Je le savais! Je le sentais! Mon bébé n’allait pas bien!!!

Si j’avais écouté mon médecin, Guillaume serait décédé dans les heures suivantes, parce que, comme on me l’a expliqué à l’hôpital, il était un cas “atypique”. Mon bébé était en douleurs depuis sa naissance.  Son médecin n’avait rien vu, mais sa maman l’avait senti.

Je ne suis jamais retournée voir ce docteur.

Cette fusion, cet instinct… lui ont sauvé la vie.

Merci dame nature de faire les choses aussi bien!
Et vous les mamans, n’oubliez jamais ceci : écoutez votre cœur! Vous êtes la personne la mieux placée sur cette terre pour savoir de quoi votre bébé a besoin. Car vous êtes… sa maman!

​Elles se sont trouvées!

La petite Scarlette Tipton s’est fait amputer un bras lorsqu’elle avait seulement 10 mois. L’a

La petite Scarlette Tipton s’est fait amputer un bras lorsqu’elle avait seulement 10 mois. L’amputation était le seul moyen de contrer un cancer très agressif qui l’assaillait. Malgré cette chirurgie, Scarlette maintenant âgée de 2 ans est en rémission et en bonne santé. Ces parents, Simone et Matt Tipton voulaient adopter un animal de compagnie pour compléter leur petite famille. Lorsqu’ils ont entendu parler d’un chaton blessé, ils ont su qu’ils devaient l’adopter. En effet, le vétérinaire de leur quartier a recueilli une petite chatte mal en point. Nommée « Doc », cette chatonne fut frappée par une voiture. Suite à cette collision, le vétérinaire a du lui amputé une de ses pattes avant.

La petite fille et « Doc » sont devenues les meilleures amies du monde! Elles étaient faites pour être réunies! C’est une histoire touchante qui finit bien!