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L’héritage de la petite baleine

C’est l’histoire d’une petite baleine qui vivait avec sa famille dans

C’est l’histoire d’une petite baleine qui vivait avec sa famille dans les eaux du fleuve Saint-Laurent dans la région de la Basse-Côte-Nord. Depuis quelques années, la petite baleine voyait son environnement changer : les poissons se faire plus rare, l’eau se réchauffer, les bateaux se multiplier.

Un matin de printemps, elle décida que c’était assez. Elle voulait faire un changement. Elle en parla avec sa famille et ses amis, mais tous lui répondirent qu’il n’y avait rien à faire, que les humains savaient déjà ce qui se passait, mais ne faisaient rien pour aider. Mais la petite baleine n’y croyait pas. Ça ne se pouvait pas que les gentils humains qui viennent leur dire bonjour l’été ne fassent rien pour les aider. Elle décida donc de partir pour un long voyage vers Montréal. Là-bas, il y avait beaucoup de gens et elle pourrait chercher de l’aide.

Elle partit donc un matin de mai et entreprit un long voyage vers la métropole. Une fois sur place, elle se mit à sauter, sauter et encore sauter. Au fil des jours, elle voyait de plus en plus de gens s’attrouper autour du fleuve pour la regarder. Ah ! ce qu’elle était contente. Enfin les gens réaliseraient qu’il n’y a pas juste des poissons dans le fleuve et que la vie marine est fantastique. Ils finiraient bien par comprendre que quelque chose ne va pas en voyant une baleine en plein Montréal. « Les humains sont intelligents, ils vont comprendre mes appels à l’aide », se disait-elle. « Ils vont cesser de jeter n’importe quoi dans leurs égouts et ils vont arrêter de faire venir de plus en plus de bateaux cargo dans le fleuve. »

La baleine sauta ainsi pendant quelques jours afin de s’assurer que le plus d’humains possible voient son message et le comprennent. Mais la vie en eau douce n’est pas faite pour une baleine. Elle sentait ses forces la quitter et décida de retourner à la maison.

Cependant, ce n’est pas si facile après avoir fait tant d’exercices. Après une journée de tentatives, elle n’en pouvait plus. C’est pendant une nuit de juin que la petite baleine se laissa mourir. Elle voulait se reposer. C’est en imaginant les sons de bonheur et les années de surplus qu’aurait sa famille grâce à son aide qu’elle ferma doucement ses yeux pour la dernière fois, le cœur plein d’espoir… Elle imaginait déjà les humains se remettre en question et poser des actions concrètes pour aider la vie marine. Elle était fière d’elle.

Le lendemain, tout Montréal pleurait la mort de la petite baleine.

Faites en sorte que cette baleine ne soit pas morte en vain. C’est à nous d’écrire la fin de cette histoire et de rendre honneur à cette sauveuse.

Ne jetez pas de produits polluants dans les égouts. Ne jetez pas de médicaments, d’huile ou de lingettes dans vos toilettes ou vos lavabos. Il en est de même pour les restes de peinture et les insecticides. Utilisez des produits de nettoyage biodégradables et achetez local le plus possible.

Ceci n’est que le minimum que nous pouvons faire pour aider la vie marine du Québec et je vous suggère de vous renseigner pour savoir ce que vous pouvez faire de plus élaboré.

Merci petite baleine pour ce rappel important.

Je tiens à préciser que ce texte est une fiction, mais le problème écologique entourant la vie aquatique est bien réel.

Image : Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins

Anouk Carmel-Pelosse

Les vacances par chez nous

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Avec cette canicule, j’ai des envies d’ailleurs, d’escapades exotiques et surtout d’étendues d’eau.

 

Que voulez-vous, je suis Poisson… C’est peut-être pour ça que l’eau est un élément essentiel à mon équilibre ! Sauf que cette année, je n’ai pas la liberté de partir à l’étranger avec mes enfants ni les moyens de m’éloigner de Montréal.

Alors depuis le début de l’été, nous profitons de la piscine municipale extérieure sans modération. Tous les jours. Et parfois plusieurs fois par jour. Nous sommes chanceux, quand même, d’avoir ces infrastructures en ville, et autant de verdure à deux pas de chez nous.

Sauf que je suis une addict du voyage ! J’ai un besoin vital de bouger, de prendre le large, d’explorer de nouveaux horizons, de casser la routine, de varier les décors… Je suis une nomade. Une vraie. J’ai tout le temps besoin de perdre mes repères et de me laisser guider par les étoiles dans le ciel. De sortir de ma zone de confort pour mieux m’épanouir et grandir. Car c’est dans l’improvisation et la spontanéité que je me sens bien. Et mes enfants aussi. Tant qu’ils sont avec moi. Notre Home Sweet Home, c’est d’être ensemble tous les trois. Peu importe l’endroit.

Il va donc sans dire que de rester assignée à Montréal pour l’été est pour moi source de frustrations et de mal‑être. Déjà que le cancer m’a contrainte de freiner mes élans de globe-trotteuse dans les deux dernières années…

Mais un autre trait de caractère qui me définit est que j’ai une capacité d’adaptation à toute épreuve et une force créative au service de ma résilience. Autrement dit, si tu me coupes les ailes, j’irai à pied. Si tu me casses les pieds, je rebondirai sur les fesses. Et si tu me pousses dans le derrière, je ferai face à la vie devant moi.

Bref, il n’y a rien ni PERSONNE qui puisse m’amarrer à quai bien longtemps. Je trouve toujours une façon de m’échapper et de composer avec la situation. Si savoir s’adapter à son environnement est le propre de l’homme, avoir évolué dans un environnement hostile est celui de la femme que je suis.

Donc pour cet été, ne pouvant pas amener mes enfants outre Atlantique, ou dans quelconque destination exotique, ou même juste rejoindre la côte pour voir la mer, j’ai fait ce que je fais de mieux : me retourner sur un 10 sous et faire preuve d’imagination.

C’est ainsi que j’ai découvert un petit coin de paradis à moins d’une heure de Montréal, qui nous a donné l’illusion parfaite d’être loin de chez nous.

Le domaine Pourki offre plusieurs options d’hébergement dépaysant, comme les tipieaux et les huttes Bora, Bora. Mon fils ayant encore plus besoin de bouger que moi et se levant souvent la nuit, j’ai remis à une prochaine fois, l’expérience des tipieaux, puisqu’ils sont accessibles uniquement par canot (fourni gratuitement) et qu’étant maman monoparentale avec deux enfants, j’avais le désavantage du nombre. Nous avons donc opté pour les huttes Bora, Bora. Et nous avons été enchantés par ce choix. Les huttes sont accessibles par un quai flottant en bois. La nuit tombée, nous nous sommes donc fait bercer par la rivière Richelieu, confortablement allongés dans de vrais lits ! Il ne nous en fallait pas plus pour se sentir choyé…

Comble du luxe, il y avait même un mini réfrigérateur dans la hutte et le nécessaire pour cuisiner, ce qui m’a permis de voyager plus léger et de faciliter la préparation des bagages avant notre départ. Nous n’avions qu’à apporter notre linge de rechange, notre nécessaire de toilette, notre nourriture pour la durée du séjour, sans oublier nos maillots de bain ! Car il y a une piscine sur le domaine… Avec beaucoup moins de monde (pour ne pas dire personne) qu’à la piscine municipale de notre quartier. Le bonheur, tout simplement !

Et puis, ce ne sont pas les activités pour occuper les enfants qui manquaient. Entre la mini ferme avec chevaux, lamas, poules, dindons et lapins, le mini terrain de soccer, l’immense structure gonflable de type bootcamp, le tir à l’arc, la table de ping-pong et les canots fournis gratuitement pour ceux qui veulent pêcher sur la rivière, même pas besoin de sortir du domaine pour varier les plaisirs. De vraies vacances pour les enfants, mais aussi pour les parents ! Que demander de plus ?

Finalement, les voyages, ce n’est pas tant la distance parcourue mais les souvenirs que l’on en retire en famille…

Vanessa Boisset

 

Bel océan

Avez-vous un attachement à un lieu quelconque quelque part?

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Avez-vous un attachement à un lieu quelconque quelque part?

Moi, je n’en ai jamais eu jusqu’à l’été 2016. Cet été-là avec le père de mes enfants, nous sommes allés pour la première fois de ma vie à l’Île-du-Prince-Édouard. Les vacances, le camping, le tout en famille. Malgré les petits hauts et les nombreux bas de la relation de couple que nous vivions tous les deux, ce fut pour moi une révélation :

J’appartiens à un lieu. Un lieu marin. Je suis addicted à l’océan. Son air salin, son écume, ses vagues, son immensité… sa beauté inégalée. Je vous entends rire dans ma tête sur l’affirmation que je m’apprête à vous écrire : c’est âgée de trente-six ans que j’ai réalisé que j’étais à demi acadienne!

Jeune, j’adorais la natation. J’en ai fait une obsession, nageant encore et encore. Participant à des compétitions, je réussissais des exploits sous-marins. Un accident dont j’ai fait mention dans un autre de mes textes a hypothéqué pour toujours mes rêves de nageuse.

Mais mon amour de l’eau n’est pas disparu avec mes aptitudes de compétitrice.

Dans cet océan se bercent ou s’entrechoquent tellement d’artéfacts marins. La vie qui y grouille est une nouvelle découverte à chaque visite. Là-bas, sur l’île, les plages revêtent différentes couleurs selon son littoral. D’un côté le sable est blanc, de l’autre rouge profond. Les galets sont solides comme le roc ou s’émiettent pour s’en servir comme craie corporelle.

Les levers et couchers de soleil, oh si vous saviez! Quelles merveilles!

Le soir, lorsque le soleil touche l’horizon aquatique, j’ai l’impression que l’eau vibre quasiment d’une façon érotique. (Ne craigniez rien je n’irai pas plus loin dans cette comparaison lubrique!)

Le matin lorsque le soleil se détachait de l’horizon, je ne pouvais rien faire de plus que de retenir mon souffle quelques instants, respirant ensuite grandement, comme si de cette séparation faisait voguer jusqu’à moi un nouvel air.

Les couleurs!

Vous pouvez, autant du ciel que de la mer, y admirer une palette de couleurs si surprenante, si enlevante, à en faire rougir les meilleurs peintres de ce monde!

Pour ne parler que de l’Île-du-Prince-Édouard, je comprends si bien l’amour de l’auteure de la petite Anne aux pignons verts d’y avoir grandi avec cette panoplie d’amour profond envers sa patrie d’adoption.

Le 8 juin est la journée mondiale de l’océan.

Je ne pourrai y tremper les pieds cette année, car cela m’est impossible.

Mais durant cette journée, vous tous et toutes qui aimez un tant soit peu l’immensité de l’océan, sa beauté, sa grandeur… allez aussi au-delà de l’esthétique et pensez à préserver l’océan!

Il circule ici et là des images, des articles et des vidéos de toutes les pollutions que nous avons créées dans nos eaux. C’est aussi banal que le déplacement des sols marins, la prise de sable au large pour l’étaler en plage touristique. Cette action détruit la flore et la faune marines. Renseignez-vous! Protégez nos eaux!

Aussi, je vous invite à regarder des images et des vidéos sur les rencontres entre les différents océans. Allez-y! Regardez! Vous serez surpris de voir que la densité des océans Atlantique et Pacifique diffère, ce qui a comme résultat qu’ils ne se mélangent pas!

Quelle magie qu’est la nature! Ses eaux qui ne sortent pas de leurs limites respectives créent l’équilibre planétaire que l’on connaît.

Prenons-en soin!

Ce 8 juin, ayons une pensée pour la préservation. Mais ne nous contentons pas d’une seule journée! Puis, lorsque vous aurez la chance, comme moi de retourner voir l’océan, vous pourrez pleinement en profiter!

Simplement Ghislaine

Je suis la lifeguard de ma rue…

J’ai la chance incroyable de pouvoir faire mes horaires. Mes fille

J’ai la chance incroyable de pouvoir faire mes horaires. Mes filles ne fréquentent donc pas le camp de jour l’été. Quand midi sonne, elles savent que je viens de mettre mon maillot rouge à la Baywatch et que je viens de puncher in!

Crème solaire en gallon, smoothie pop à profusion, serviettes à la tonne, bouteilles d’eau, lunettes d’eau en plus grande quantité qu’il y a d’enfants qui vivent chez moi, voilà quelques-uns de mes outils d’après-midi.

Oui, car voyez-vous, dès que le dîner est terminé, il y a quelques jeunes à la porte. Je suis la lifeguard attitrée de ma rue. La piscine devient mon antre, pas du tout silencieux par contre, mais remplie de ces petites bêtes merveilleuses qui adorent la baignade. La musique est souvent inaudible, cachée sous les rires, les cris, les « Marco Polo », et les chicanes… Oh! oui, il y en a! Les esprits s’échauffent et la passion prend le dessus sur l’environnement des autres. Petites interventions puis « sploush! » la fête continue.

Il y a les moments où moi, lifeguard en pause, je réquisitionne mon matelas personnel et où je les oblige à me payer en me promenant doucement dans la piscine pour que quelques fois par après-midi, je puisse me croire en vacances!

Malgré l’âge de mes enfants qui avance, je suis toujours sur mon patio lorsque vient le temps pour un enfant de mettre l’orteil à l’eau. Les parents savent leurs enfants en sécurité, je suis la plus folle finie, stressée, sécuritaire au monde. Ils savent que je guette.

Si vous vous demandez ce que j’arrive à faire pendant ce temps-là, bien rien! Le ménage, la bouffe, le lavage, rien ne se fait. Mais je lis, j’écris, j’écris beaucoup. Je profite de la chance incroyable que j’ai et que j’offre à mes filles.

Vers dix-sept heures, la piscine ferme. Je mets tout ce beau monde dehors! Je peux finalement faire mon souper, mon ménage et mon lavage (il y a des tonnes de serviettes à laver).

Si vous vous inquiétez des pauvres enfants qui doivent mourir de chaleur après leur expulsion de ma piscine, détrompez-vous, il y a une lifeguard à trois maisons de la mienne qui vient d’ouvrir la sienne!

Martine Wilky

Glaçons monstres d’eau douce

Avec la chaleur accablante des derniers jours, boire de l’eau pour s’hydrater est primordial. Ma

Avec la chaleur accablante des derniers jours, boire de l’eau pour s’hydrater est primordial. Mais l’eau plate, c’est plate! Je fais partie de ceux qui aime une eau infusée de citron ou d’un mélange de lime et de fraises. C’est aussi le cas de mon enfant qui s’excite rarement devant un verre d’eau. Pour cette raison, je lui fait des glaçons en forme de monstre et l’eau devient miraculeusement la meilleure chose au monde!

Ingrédients

1 melon d’eau

Quelques feuilles de menthe

Quelques gouttes de colorant alimentaire bleu

Préparation

Avec la cuillère à melon, ou votre cuillère à mesurer de 1c. à thé, faites des boules dans le melon d’eau.

Avec un cure-dent, faites des trous dans les boules pour insérer les feuilles de menthe.

Ajouter deux gouttes de colorant aux boules de melon pour que vos monstres aient des yeux.

Déposer vos petits monstres sur une plaque et les congeler pendant au moins quatre heures.

Mettre dans l’eau au moment de servir.

Cette plongeuse nous dévoile les clichés de son shooting photo grossesse

[gallery ids="484,485,486,487"] Annie Pelletier a toujours été une athlète près de ses fans.

Annie Pelletier a toujours été une athlète près de ses fans. Encore aujourd’hui, on est pas surpris d’apprendre qu’elle a dévoilée sur son Facebook, plusieurs clichés provenant de sa séance photo de grossesse. Voici le texte qui accompagnait les superbes photos prisent par la photographe Lucie Giguère d Studio 8 photographie.

Encore une fois Annie, Félicitations… tu seras une maman incroyable!

” Bon vendredi tout le monde!! Je vous partage quelques photos si chères à mon cœur, car elles sont le symbole d’un rêve que je réalise depuis le 11 avril dernier, date où j’ai appris que je portais mon premier petit bébé.

Le décompte est commencé déjà, d’ici 15 jours maximum, nous ferons sa connaissance. Depuis des années, je me disais que si un jour j’étais enceinte, je ferais des photos de maternité originales, qui me représentent, dans MON élément, L’EAU!!! En voici donc quelques-unes!!

Merci à la super photographe, mon amie Lucie Giguere de Studio 8 Photographie, à Gaël Betts pour sa GEEwig™ qui me donna des airs de sirène, au Club Camo Plongeon et Isabelle Cloutier pour leur chaleureux accueil et au Centre Claude-Robillard pour la permission de descendre sous la piscine et immortaliser ces dernières semaines de grossesse à travers les hublots du bassin de plongeon!!! MERCIII!!!!! ☺ “

 

Source : Facebook Annie Pelletier