Tag enseignants

Ces grands humains – Texte : Marilou Savard

10 ans. Il y a 10 ans, je finissais le secondaire. Une étape formidable se clôturait. Une

10 ans.

Il y a 10 ans, je finissais le secondaire. Une étape formidable se clôturait.

Une étape que je n’oublierai jamais.

J’ai toujours voulu souligner le travail extraordinaire des enseignants, mais avec ces derniers mois extrêmement difficiles, c’est le parfait alignement dans le temps pour laisser aller les mots, l’affection et la reconnaissance que j’éprouve pour eux.

 

Il est évident qu’ils m’ont enrichie de connaissances dans leur matière, mais ils m’ont également enrichie en tant que personne.

On ne voit que la pointe de l’iceberg de tout ce qu’ils font.

Toute l’imagination, la préparation, la dévotion qu’ils mettent pour chacun de leur cours.

L’investissement, le cœur qu’ils donnent dans toute leur générosité pour le bien-être global pour chacun de leurs élèves.

C’est de l’or en barre.

N’oublions pas, ce sont les gens de demain qu’ils aident à créer.

 

Pour vous convaincre, je vais profiter de l’occasion pour partager quelques témoignages :

 

M. J.-P, celui qui ne s’empêchait pas de lire un de mes textes devant toute la classe quand j’avais bien travaillé.

Celui qui me comprenait et que je faisais rire.

Celui qui me conseillait avec mon histoire de cœur qui a abouti à un mariage de neuf années. Je suis maintenant même maman d’une fille de deux ans.

 

M. Guy, je ne sais sincèrement pas par où commencer. S’il y en a un autre qui croyait réellement en moi, c’était bien lui. Il m’a même laissée donner un cours à la classe.

Il m’a beaucoup aidée également dans mon estime personnelle. Il me disait : Marilou, chaque jour écrit deux choses qui te rendent fière de toi.

Depuis, je partage ce conseil de sagesse à tous ceux qui en ont besoin.

 

M. Robichaud, celui qui me laissait le corriger sur les questions de religion dans le christianisme et qui me demandait même ce que je savais. Comme cet enseignant de qualité me faisait sentir importante et intelligente !

 

M. Dufresne, celui avec qui on s’agaçait sur les games de hockey. J’avais si hâte de voir son visage quand les Canadiens avaient battu les Pingouins. Et je n’ai pas parlé des games de cartes…

 

Mme Villemure = Turn around…

Tellement drôle. Elle ne faisait que nous mettre le sourire au visage et c’est elle qui m’a fait commencer à aimer les séries en anglais : PRISON BREAK. 🙌🏼

 

Il y a encore plus de professeurs qui m’ont également inspirée, mais sachez que chacun d’eux a modifié le cours de ma vie. Comme je les aimais ! Je me souviens que je n’hésitais pas à aller aux récupérations ou à manquer le bus jaune, à marcher pour pouvoir rester après la fin de la journée.

 

Ces cinq années font sincèrement partie de mes plus belles. Je pense que je serais restée au secondaire toute ma vie… façon de parler ! Ce sont des souvenirs trésors.

 

Mille mercis ! J’espère que vos étudiants présents et futurs comprendront l’énorme privilège qu’ils ont de vous avoir.

Il n’y a pas une seconde à négliger.

À mes yeux, vous êtes des héros, de grands humains.

 

M. Potvin, M. Labelle, M. Paquette Mme Olmstead, Mme Thibeault, M. Gauthier, Mme Ouellet et tous les autres, encore une fois, merci.

 

Marilou Savard

 

La rentrée de mai

Il y a deux mois, les écoles ont fermé. Deux mois, comme des vacances d

Il y a deux mois, les écoles ont fermé. Deux mois, comme des vacances d’été. Mais sans été.

Les élèves sont partis. Sans savoir.

Les concierges ont tout désinfecté.

Les enseignants ont déplacé leur bureau de travail dans leur cuisine ou leur sous-sol.

Ils ont tout fait pour se réinventer. Pour apprendre de nouvelles façons de communiquer avec leurs élèves, avec les parents, avec l’équipe-école, avec les collègues. Team work encore plus que d’habitude.

Ils ont appris le fonctionnement de toutes les plateformes de partage de fichiers et de vidéoconférences. Ils sont devenus leurs propres techniciens informatiques, leurs propres cameramen ou camerawomen. Ils ont adapté leur matériel d’enseignement et d’évaluation à une modernité qu’on avait plus ou moins vue venir : l’enseignement à distance, à grande échelle, au secondaire comme au primaire. Je ne peux même pas imaginer de quoi ça a l’air avec les petits de maternelle…

***

Et maintenant que l’école rouvre ses portes, on fera le chemin inverse, comme à toutes les rentrées scolaires.

Les enseignants sont déjà de retour dans leur classe. Ils ont placé les pupitres (mais en ont sorti la moitié dans le corridor). Ils ont refait leur liste d’élèves (enthousiastes de retrouver ceux qui reviennent, tristes que la moitié du groupe reste à la maison ou soit envoyée dans une autre classe). Ils referont cette liste chaque semaine, en fonction des nouvelles inscriptions et des changements d’idée.

Ils planifient l’horaire des premières journées :

  • Beaucoup de temps consacré aux nouvelles règles à respecter (deux mètres de bulle, des collants aux planchers pour indiquer la direction des déplacements, des lavages de mains encore plus fréquents, et l’obligation d’attendre son tour deux par deux au lieu d’attendre en rang).
  • Le casse-tête des arrivées et des départs d’élèves, des récréations et des dîners.
  • Les matières (en nombre réduit) à réviser ou à enseigner en groupe live et à distance, sans autre matériel scolaire que ce qui se trouve dans les pupitres des élèves et dans l’imagination du prof.

Viendront les journées de canicule, la fatigue de fin d’année et la période des évaluations. Coronavirus, on n’y échappe pas ! Normalement, c’est balancé avec les voyages de fin d’année, les BBQ de juin, les célébrations de finissants, les activités extérieures dans les jeux d’eau et les parcs… mais pas cette année. Juin 2020 sera drabe. Mais mémorable.

Puis, le concierge refera sa tournée, encore et encore. Et encore. Chaque classe, chaque racoin, chaque lieu partagé. Matin, midi, soir. Tout sera nettoyé, organisé, désinfecté. Ça sentira l’eau de Javel dans les corridors ! Chaque jour. Je vous jure, les élèves ne s’enfargeront pas dans les boîtes à lunch qui traînent. Ce sera (en bon québécois) spik’n span.

Puis sonnera l’heure du retour des élèves. Comme à chaque mois de septembre, ce sera progressif, pour ne pas étourdir les enfants et les intervenants. C’est juste que là, la rentrée est en mai. C’est juste que là, la plupart des élèves connaissent leur école, leur classe, leurs amis, leur prof. Mais ils devront les regarder avec des yeux nouveaux. Des yeux prêts à découvrir un nouveau monde stérile en microbes, mais tout aussi fertile en apprentissages et en amitiés. C’est juste que là, les parents ne tiendront pas les mains de leur enfant jusqu’à la porte de la classe. Ils devront plutôt les badigeonner de Purel avant de leur dire au revoir de loin.

Si je me fie à ce que j’ai vu sur l’écran de mon ordinateur cette semaine, quand l’enseignante de mon fils de première année lui a fait visiter sa classe virtuellement, élèves et enseignants attendent ce moment avec impatience, même s’il sera rempli d’inconnu. Tout le monde (incluant les spécialistes du gouvernement, Horacio en tête) aura ses réticences et ses inquiétudes, et une hâte peut-être faite de maux de ventre et d’attentes trop élevées. Et tout le monde apprendra de tout ça.

Les profs et les enfants ont déjà compris que leur plus grand défi, ce sera de résister à l’appel des câlins. Et mon garçon, lui, sait que sa prof a déjà collé dans son pupitre la photo de son toutou préféré parce qu’il devra le laisser à la maison. Bien qu’il ait très hâte de retourner à l’école, il s’ennuiera aussi de son cocon familial. Au moins cette fois-ci, les vacances arriveront à peine un mois après la rentrée !

Nathalie Courcy

Et si on pensait aux enfants ?

Ma profession est malade. En cette semaine des enseignants, la pénu

Ma profession est malade. En cette semaine des enseignants, la pénurie n’a jamais été si intense. On se retrousse les manches, on se remplace entre nous, mais voilà, ça ne suffit plus…

Des collègues d’éducation physique se retrouvent titulaires de classe, des éducateurs enseignent l’anglais ; le manque de suppléants est criant. Je ne dénigre en rien mes collègues. J’ignore comment j’enseignerais les techniques de basket ou les stratégies de volleyball ! 😉 Je prendrais encore moins la place des éducateurs qui, chaque jour, prennent le relai et déploient des efforts inimaginables pour réaliser de grandes activités avec peu de moyens. Seulement, ces gens n’ont pas reçu la formation nécessaire pour assurer le suivi des enfants dans une classe. Ils font ce qu’ils peuvent et surtout, soyez assurés qu’ils font de leur mieux. Vraiment.

Sincèrement, jamais je n’aurais cru me sentir à ce point embarrassée d’être malade. Culpabiliser avec la gastro ou l’influenza, c’est assez plate merci. Ressentir un profond malaise lorsque notre enfant est malade, c’est désormais coutume. On passe notre journée à se confondre en excuses auprès de nos collègues qui nous ont gentiment dépannée.

Nous sommes face à un mur.

De béton.

Armé.

On fait quoi ? On continue de pleurer sur notre sort ? Serait‑ce bien utile ? Des solutions, il y en a très peu, mis à part s’entraider et se soutenir.

Pensons aux enfants. Ce sont eux les victimes de cette instabilité. La plupart des élèves traverseront cette tempête aisément. D’autres devront ramer un peu plus fort, perdant quelques plumes au passage. Certains, malheureusement, seront plus échaudés, n’ayant plus leur repère, leur point d’ancrage.

Pensons à ces enfants la prochaine fois que nous devrons prêter main-forte à un collègue. Unissons-nous en nous rappelant que notre correction peut bien nous attendre un peu et surtout, qu’on apprécierait que quelqu’un fasse de même pour nous.

Pensons à ces enfants qui n’ont pas demandé à être victimes de cette pénurie. Rendons le moment passé auprès d’eux constructif et agréable.❤️

Je crois encore un peu au père Noël et je suis convaincue que Mary Poppins existe quelque part… Si quelqu’un veut proposer une solution miracle, je vous écoute.😉

Eva Staire

Le deuil de fin d’année

À l’heure où les chapeaux des finissants valsent dans le ciel de

À l’heure où les chapeaux des finissants valsent dans le ciel de juin, regardez bien au fond du terrain de récréation ou dans le coin des classes. Vous pourriez être surpris d’y voir un enfant pleurer.

Cet enfant est endeuillé. Endeuillé de son année d’écolier. Endeuillé des personnes rencontrées, profs, directrices et copains. Endeuillé de la routine qui le sécurisait. Peut‑être même endeuillé de la fierté et des défis que les matières scolaires lui apportaient. Probablement inquiet devant l’inconnu d’une nouvelle année qui l’attend au détour des vacances d’été. Il venait à peine de s’habituer…

Mes filles sont souvent parties et déménagées, ont souvent changé de garderie, d’école et de quartier. Peut-être est-ce pour ça que leur moral se fait ramasser par une grosse vague de fond émotive dès que le décompte de fin d’année commence? 20 jours d’école… 19… 18… Chaque matin, l’enthousiasme du reste de la classe leur rappelle qu’elles sont différentes. Elles, elles ont de la peine que ça se termine. Elles, elles ont juste hâte que maman annonce le lancement officiel de la saison du magasinage d’effets scolaires. Si je ne les retenais pas, elles feraient le pied de grue tout l’été à l’arrêt d’autobus, pour ne pas le manquer.

Mes garçons ont vécu plus de stabilité géographique, ils sont déménagés moins souvent, n’ont jamais changé d’école. Pourtant, l’école est un repaire sécurisant, un lieu rempli des plaisirs d’apprendre et de jouer. Donc quand la page du mois de juin apparaît sur le mur, leur caractère change. Ils deviennent plus irritables, la fatigue embarque, l’écœurantite aigüe des mille et une répétitions les attaque, la chaleur suffocante (ah non, ça, c’était l’année dernière)… Si je pouvais leur faire finir l’année plus tôt, leur éviter cette torture du dernier mois, je le ferais! Mais leur deuil commencerait seulement plus tôt, et durerait trois mois au lieu de deux.

Cet enfant qui pleure dans le coin de la classe ou dans le fond du terrain, c’est le mien, c’est la mienne. Je les écoute, je les comprends, je les rassure (la plupart des amis seront encore là en septembre, on les reverra pendant l’été ; le prof de l’an prochain sera aussi cool que celui de cette année ; l’été sera palpitant!). Nous célébrons ce qui mérite d’être célébré (la fin des évaluations, le dernier lundi d’école, le dernier réveil à 6 h 45, le dernier lunch à faire). Nous soulignons tous les efforts faits pendant l’année, et nous rappelons que ces efforts doivent encore toffer la run quelques jours pour finir l’année sur une bonne note. Nous passons plus de temps dehors pour faire passer le motton et rappeler que l’été, c’est comme dans Passe-Partout : l’été, c’est fait pour jouer! Mais au bout du compte, le 21 juin, des larmes couleront sur leurs joues et dans leur cœur.

À tous les parents dont les enfants vivent un deuil à chaque fin d’année scolaire, je compatis. Ça tord le cœur de voir nos poussins si désespérés et incompris alors que tous les autres jubilent.

À tous les enseignants qui voient, dans le coin de leur classe ou au fond du terrain de récréation, un jeune qui pleure ou qui retient ses larmes, n’hésitez pas à prendre un moment spécial avec lui pour le réconforter et pour donner une place à sa peine. Il mérite de savoir qu’il n’est pas un extraterrestre. Et prenez cette expérience comme un compliment : s’il s’endeuille de sa classe et de vous, c’est qu’il s’est beaucoup attaché, c’est que vous avez réussi à créer un lien puissant. C’est qu’il vous aime, tout simplement.

Nathalie Courcy

 

Les élèves, ces humains…

Rencontres parents-profs… pour vous, c’est l’angoisse assurée

Rencontres parents-profs… pour vous, c’est l’angoisse assurée? La broue dans le toupet? Ou, comme ce l’est pour moi, une immense partie de plaisir?

Quatre enfants, trois écoles, dans trois secteurs de la ville. Ça trace le portrait d’une fin d’étape digne de Forrest Gump.

Je dois manquer du temps de travail, délaisser mes enfants en soirée, courir d’un endroit à l’autre et chronométrer chaque rencontre pour avoir le temps de faire le tour de tous les enseignants. Sans compter les spécialistes, les directions, les intervenants impliqués dans les plans d’intervention. Appelons ça un défi. Ou un entraînement olympique, c’est selon.

Mais j’aime ça. Et j’y tiens.

Quand j’étais ado, ma mère m’a déjà dit : « Nathalie, je sais déjà ce que tes profs vont me dire. Avec tes résultats, je sais bien qu’ils n’auront pas grand-chose à dire, ça va bien. Mais je vais quand même aux rencontres de profs, parce que je valorise le fait que tu réussisses bien et que tout se passe bien à l’école. Ce n’est pas juste quand il y a des difficultés qu’il faut se déplacer! »

Bien des années plus tard, j’adhère encore à cette idée. Valoriser, au lieu de dénigrer. Agir, au lieu de seulement réagir. Prévenir, pour l’avenir. Se permettre, comme parent, d’entendre le bon à propos de nos enfants. Et aussi, quand c’est nécessaire, le moins bon, pour pouvoir corriger le tir.

Je disais donc, quatre enfants, tous avec leurs particularités, leur personnalité intense, leur façon de penser et de cheminer autrement. Qui se font parfois (souvent) regarder comme des extraterrestres. Qui dérangent par leurs comportements ou par leur vision du monde qui détonne.

Ils n’ont pas tout le temps les notes qu’ils pourraient avoir ni l’attitude qu’on voudrait qu’ils aient. Les enseignants le voient bien, peu importe qu’ils aient deux ou trente ans d’expérience. En classe, ils participent parfois un peu trop, parfois pas du tout, selon l’humeur du jour ou l’intérêt du roman qu’ils cachent sur leurs genoux. Ils font leurs devoirs au gré de leurs envies malgré les stratégies mises en place, la surveillance accrue. Non, ils ne sont pas des élèves modèles. Ils ne rentrent pas dans le moule dessiné par le système scolaire. Ils sont les élèves qu’ils sont.

Et les enseignants? Ils voient l’humain derrière l’élève en dents de scie. Ils perçoivent la bonne volonté, la passion, la culture, les petits et les grands pas qui avancent et qui reculent parfois. Ils voient l’élève qui ira loin, qui laisse entendre les cordes vocales de son cœur immense, qui navigue au gré de son hypersensibilité, de son intelligence et des circonstances de la vie.

Ils voient aussi les besoins humains qui doivent être comblés pour que l’apprentissage règne en maître. Ils voient le petit cœur qui a été blessé par le passé, l’ado hyper mature qui replonge à l’occasion dans sa petite enfance sous le coup d’une insécurité ou d’une solitude. Ils voient l’élève qui n’est pas son diagnostic, qui n’est pas son pourcentage au bulletin, qui n’est pas son air endormi du lundi matin. Ils voient au‑delà.

Les enseignants que j’ai rencontrés, dans le fond, ils voient la même chose que moi : des humains qui ont besoin d’être aimés pour pouvoir apprendre. Et je vous le jure, ces enseignants, ils aiment nos enfants, les protègent, les poussent plus haut et plus loin. Ces enseignants, ils sont de magnifiques humains.

Nathalie Courcy

Les cadeaux de fin d’année pour les profs

Faque, c’est presque la fin de l’année. Quelques petites journé

Faque, c’est presque la fin de l’année. Quelques petites journées, pis HOP! Les vacances! Ben… pour les enfants du moins, parce qu’en tant que travailleuse autonome, ça va être funny de jongler enfants et boulot pendant deux mois. Mais ça, c’est une autre histoire. Ceux et celles qui ont grandement mérité ces quelques précieuses semaines de répit sont nos profs dévoué(e)s!

Ben oui toi! Ma presque-six-ans termine sa maternelle avec la cool Madame Isabelle, et ce, dans quelques jours à peine. Elles sont passées où, les 180 journées en classe? J’ai accompagné Madame Isabelle et ma fille a plusieurs sorties de classe et laissez-moi vous dire qu’elle te drive ça, elle, 20 kids qui se peuvent pu de vivre! Cette année, ils ont appris les pays du monde, les dinosaures, le système solaire pis j’en passe. Dude, quand moi j’étais en maternelle, je faisais des collages avec des macaronis. #jsuisvieille

J’ai beau ne pas avoir les qualités requises pour exercer ce métier, je sais tout de même reconnaître la passion. Pis ça, tu dois en avoir beaucoup pour éduquer les enfants qui ne sont pas les tiens. J’ai lu quelque part que « La transmission du savoir est le fondement de la société. » Derrière toute la matière enseignée, il y a les heures de préparation et d’investissement, qui se veulent parfois exigeantes, parfois complexes et qui passent souvent inaperçues aux yeux du parent. Bien que la profession vienne avec ses multiples défis, plusieurs profs vous diront qu’ils ont le privilège d’avoir le plus beau métier du monde.

Je le sais qu’à la base, le cadeau à l’enseignant(e) de votre kid n’est pas nécessaire. Nous avons tous une histoire différente, des croyances différentes, des idées différentes et vraiment, personne ne vous jugera si vous décidez de ne rien offrir. Parfois, un simple merci quotidien et sincère fait du bien à l’âme de ces gens qui partagent la vie de notre enfant. Conséquemment, on peut aussi se demander où est-ce qu’on arrête ça, les cadeaux à l’école : faut-il en offrir à la responsable du service de garde, à la dame qui surveille les repas et les récréations, au chauffeur d’autobus, à la secrétaire, à la directrice…?! Aussi, on arrête quand d’offrir des cadeaux aux profs? Me semble qu’au secondaire, ça fait weird

Qu’à cela ne tienne, je vous présente mes coups de cœur pour des cadeaux de fin d’année. Sortez la fanfare!

Je suis tombée follement amoureuse du protège-pomme de la compagnie Lotus Pamplemousse. Oui, oui – un protège pomme. Vraiment là, c’est un ti-cadeau parfait pour éviter les pommes toutes pockées à l’école ! Pomme + professeur = t’as pognes-tu?! Pis c’est cuuuuuuuuuuute!

Plusieurs écoles prônent l’absence de toutes matières jetables dans les lunchs. C’est pourquoi je crois fortement que les sacs à sandwich et à collation réutilisables de La Fabrik Eco sont juste trop appropriés pour la boîte à lunch de votre enseignant(e) préféré(e) (pis heu – ils sont juste trop freaking beaux en plus, donc vous pouvez être certain que le-la prof sera le-la plus cool de la café!!)

Le cadeau de fin d’année que ma famille offrira à Madame Isabelle?! Une petite carte qui permet à cette dernière de se choisir une magnifique aquarelle de l’artiste Leolia. J’ai eu un MÉGA coup de cœur pour l’idée, car en plus d’avoir une belle citation qui rend hommage à votre prof chouchou, la carte est personnalisable au nom de votre enfant! #3for1

P.S.: À Noël, nous lui avons offert une tasse drôle de Les Zacôtés d’Émilie. Madame Isabelle m’a confirmé qu’en quinze ans de carrière, elle n’avait reçu que trois tasses (incluant la nôtre). Comme quoi la tasse demeure un incontournable. Ou bedon Madame Isabelle est l’exception à la règle… Ha! Ha!

(Puisque le carnet de commandes de la créatrice est fermé pour pallier la forte demande de la fin des cours, je vous invite à vous préparer tout de suite pour Noël prochain. BAM!)

Maintenant, allez en paix, chers profs! Vos vacances sont pleinement méritées. On se revoit en septembre pis merci pour tout x 1 000.

Liens des boutiques en ligne. Faites vite!
https://www.etsy.com/ca-fr/listing/515082262/protege-pomme-en-coton-rouge-cadeau
https://www.lafabrikeco.com/produits
https://www.etsy.com/ca-fr/listing/518957968/certificat-cadeau-enseignants-tes
https://www.etsy.com/ca-fr/shop/LesZacotesdEmilie