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À tous ceux qui me souhaitent d’avoir enfin un garçon

J’ai déjà eu la chance et le bonheur de mettre trois enfants au

J’ai déjà eu la chance et le bonheur de mettre trois enfants au monde. Trois êtres humains exceptionnels que j’aime de tout mon cœur. Et ces petits humains se sont avérés être des filles. Trois filles. Et maintenant que je suis à nouveau (et pour la toute dernière fois) enceinte, je ne peux que réagir à une phrase que j’entends déjà tous les jours de ma grossesse : « Je te souhaite tellement d’avoir un petit garçon! ».

Évidemment, si vous avez deux, trois, quatre garçons, ce texte s’applique tout autant à votre situation. LA situation où tu te trouves quand tu n’as mis au monde que des enfants du même sexe.

Je ressens une terrible envie aujourd’hui de crier ma frustration face à ce souhait. Oui, j’ai eu trois filles. J’ai surtout eu trois enfants. Trois enfants que j’élève de façon identique, parce que je les élève selon mes valeurs et non pas selon leur sexe.

Mes enfants font beaucoup de tâches à la maison. Elles ont entre quatre et neuf ans. Elles lavent les toilettes, passent la balayeuse, rangent leur chambre tous les jours, etc. Et on me dit souvent que je suis chanceuse d’avoir eu des filles pour m’aider! Ça me fâche… parce que ce n’est pas leur appareil sexuel féminin qui fait le ménage, ce sont leurs bras. Et à ce que je sache, les garçons aussi, ils en ont, des bras. Donc, tous les deux peuvent faire le ménage. Et si j’avais eu trois garçons, ils auraient accompli tout autant de tâches dans la maison, pour la simple et bonne raison qu’ils y vivent et que je dois les éduquer, et non pas ramasser derrière eux. Je suis un modèle éducatif, pas une femme de ménage.

On me dit que je suis chanceuse d’avoir des filles, de les coiffer, de leur mettre des petites robes et de peindre des chambres en rose… Ho quels beaux clichés! En passant, ma deuxième fille a tout un caractère et elle en déplace de l’air! Sa chambre est toute bleue, parce qu’elle l’a décidé. Elle déteste le rose et ne veut pas porter de robe, parce qu’elle l’a décidé. Elle se coiffe seule le matin depuis qu’elle a quatre ans, parce qu’elle l’a décidé. J’ai mis au monde des humains qui font leurs propres choix et prennent leurs propres décisions. Garçons ou filles, je n’ai pas à décider pour eux ni à influencer les humains qu’ils deviendront.

On me dit souvent que ma famille serait complète avec un garçon. Cette phrase me fait frissonner… Comme si ma famille avait moins de valeur puisque je n’ai eu que des filles… Comme si j’avais besoin de changer la couche d’un petit garçon pour pouvoir devenir une mère complète et épanouie… Je sais bien que tous ces commentaires, qu’ils viennent de gens près de nous ou des madames-de-l’épicerie, ne sont jamais formulés avec de mauvaises intentions… mais honnêtement, on pourrait s’en passer.

Une partie de moi a même peur d’avoir un garçon… parce que, jusqu’à ma mort, je devrais entendre la phrase : « Booon! Enfin la famille est finie! Tu l’as eu ton garçon! ». Les mères de famille nombreuse me comprennent sûrement ici… Je rectifie déjà la situation : ma famille est finie parce que mon mari est vasectomisé. Ma famille est finie parce qu’on est comblés de bonheur. Ma famille est finie parce qu’on en a plein les bras aussi. Ma famille est finie parce qu’on en a toujours voulu quatre… et ce, peu importe le sexe de mon bébé à naître.

Cette semaine, c’est le jour J. Lors de l’échographie, dès qu’on fera la rencontre de ce petit être sur l’écran, on sera déjà sous le charme. On demandera si son cœur bat bien, s’il a tous ses membres, s’il est en santé, si tout va bien… parce ça, c’est vraiment le plus important de cette échographie. Pour avoir vécu un deuil terrible, je vous confirme que la santé est tout ce qui compte au fond. Et finalement, on demandera à savoir le sexe. Parce qu’on a envie de se préparer à son arrivée. Parce que l’accouchement est déjà la chose la plus surprenante et imprévisible dans la vie. Je n’ai pas besoin d’une surprise de sexe en plus…

Et si on m’annonce que j’ai une fille, je serai la plus heureuse des mamans.

Et si on m’annonce que j’ai un garçon, je serai la plus heureuse des mamans.

Ce bébé, on l’aime tous déjà. Ses sœurs ont tellement hâte de le rencontrer. Et elles aussi, tout ce qu’elles veulent, c’est un bébé en santé. Un bébé de plus à aimer. Parce que jamais le sexe de mon bébé ne changera ma façon de l’élever.

Joanie Fournier

 

L’écho qui fait peur

Sur l’image bicolore, un être à l’identité indéfinie. Un pet

Sur l’image bicolore, un être à l’identité indéfinie. Un petit cœur en formation qui clignote. Je t’ai tellement rêvé, et te voici qui grandit en moi! Mon bébé, mon fœtus! Deux bras, deux jambes, une belle tête ronde, un cerveau qui a déjà commencé à apprendre la vie intra-utérine. Tout y est! La joie intense de mes premiers pas dans la maternité dessinée en noir et blanc sur un écran.

Mais j’ai peur de ce que cette échographie pourrait révéler. Certaines mamans et certains papas ont peur d’un chromosome ou du nombre d’embryons. Moi, mon bébé, j’ai peur que tu sois un garçon. Oser le dire m’horrifie et me soulage. J’adorerais que tu sois un petit bonhomme, te bercer, jouer avec toi, te bécoter et te chatouiller, t’amener à ta première journée d’école… comme je le ferais avec une petite fille!

Mais j’ai peur, parce que tu es mon premier bébé. J’ai peur que le premier enfant que je mettrai au monde soit un garçon. J’ai peur parce que moi, j’ai grandi avec un garçon plus vieux. Un frère qui n’a pas pris soin de moi de la bonne façon. Qui m’a aimée (ouin…) comme il n’aurait pas dû. Donc aujourd’hui, je suis étendue sur une table d’échographie et mon immense joie est teintée par ma peur de voir un petit bout qui dépasse entre tes jambes.

Je n’ai pas peur de ne pas t’aimer, je sais que je saurai, sans aucune retenue. J’ai peur d’avoir peur. Si tu es un petit garçon qui deviendra grand, j’ai peur de ne pas être capable de prendre le risque de redevenir enceinte et que ce soit une fille. J’aurais peur de te faire une petite sœur. J’aurais peur que cette petite fille devienne la petite sœur que j’ai été. J’aurais peur que tu deviennes le grand frère que j’ai subi.

Ma peur n’a rien à voir avec toi. Ça n’a même rien à voir avec le fait que tu aurais un pénis et des testicules : plein de garçons et d’hommes en ont et sont tout à fait gentils avec toutes les filles et les femmes qui les entourent. Ton sexe ne définira pas ce que tu feras avec. Mais s’il était masculin, il réveillerait en moi de mauvais souvenirs et des craintes de ne pas pouvoir protéger mes autres enfants, si j’en avais.

Mon bébé, mon fœtus, je te fais une promesse : peu importe ce que l’échographie montrera, je t’aimerai de tout mon cœur. Toi, ton papa et moi, on prendra les décisions une à la fois, et jamais je ne te ferai sentir que tu dois porter le poids de nos choix concernant des petits frères ou des petites sœurs à venir. Mais d’abord, je prendrai le temps de t’aimer et de te connaître pour tout ce que tu es. Et ma petite voix de maman me dit que tu me donneras la force de croire que ton histoire ne sera pas un écho de la mienne.

 

Eva Staire

Le choix du chef : cuisse ou poitrine?

Tu veux un garç

Tu veux un garçon ou une fille?

À cette question, je ne réponds pas comme la majorité des gens : un bébé en santé. Parce que c’est évident que je veux un bébé en santé! J’ai jamais entendu personne dire « Ah! Non, pour moi la santé, c’est secondaire, tant que c’est une fille, j’me fous du reste… »

 

Alors, je réponds avec humour que faire un bébé, c’est comme commander du poulet. Pour ma part, c’est un choix du chef et non à la carte. Peu importe qui est votre chef, ça reste que ce n’est pas le client qui décide quand on passe cette précieuse commande. On recevra soit une cuisse, soit une poitrine de poulet. Et quand on commande un choix du chef, on ne peut pas se plaindre de ce qu’il y a dans notre assiette après. Par contre, j’avoue que j’aurais été perplexe un certain temps de recevoir un duo cuisse et poitrine (ou deux cuisses ou deux poitrines) pour une seule commande. Je me serais dit sur le coup que ce n’était pas ce que j’avais commandé et qu’il y en a trop pour une seule femme. 

 

J’ai des amis qui attendent leur commande depuis plusieurs années et qui restent sur leur faim. Certains décident de commander à la carte. D’autres se retrouvent avec une livraison surprise. Pour avoir commandé quatre fois au restaurant de poulet et avoir eu deux boîtes sur quatre qui étaient finalement vides, j’ai compris qu’il y’a des gens chanceux qui ne le savent pas, et surtout que je suis chanceuse de ce que j’ai. J’ai eu la chance d’avoir deux repas, qui se sont avérés être deux belles cuisses de poulet. 

 

Donc, la prochaine fois que quelqu’un vous souhaite un sexe de bébé en particulier ou qu’il vous demande votre préférence, répondez que vous commandez un choix du chef et non à la carte!

 

Bon appétit! 😉

Krystal Cameron 

Un garçon aussi

Un garçon aussi peut avoir une faible estime de soi. Un garçon aussi peut être très anxieux. Un

Un garçon aussi peut avoir une faible estime de soi. Un garçon aussi peut être très anxieux. Un garçon aussi peut être dépressif. Un garçon a le droit de pleurer. Un garçon a le droit de consulter. Un garçon aussi peut avoir des troubles alimentaires. Un garçon aussi peut avoir des complexes. Mon fils est un de ceux‑là. Un de ceux que l’on peut ignorer en prétextant que ce ne sont que des enfants. Que ça va passer. Au contraire, on ne doit pas sous-estimer ces enfants.

 

Ce soir, mon fils de neuf ans m’a dit : « Maman, ça ne me donne rien d’être là, ici avec vous, je ne sers à rien dans la vie. Personne ne me fait me sentir aimé. J’ai deux bons amis, c’est tout. Je ne m’en fais pas, des amis, moi. Je ne suis pas bon à l’école, je suis bon dans rien. »

 

La gorge nouée, j’ai pris de grandes respirations et je lui ai expliqué que ces paroles me faisaient très mal à entendre, mais que j’étais reconnaissante qu’il partage ses pensées avec moi. Il m’a lancé ces paroles dans le chaos de la routine du dodo. J’ai essayé de discuter avec lui immédiatement, mais je n’y arrivais tout simplement pas. « Maman a besoin de ton iPod, je vais aller réfléchir en prenant une marche dehors et on discutera à mon retour. »

 

J’ai quitté d’un pas ferme en ne sachant pas où j’allais exactement, écouteurs aux oreilles à écouter sa playlist. Des chansons tristes et des chansons joyeuses. Des chansons qui font mal à mon cœur de mère. Des chansons qu’on a choisies ensemble, lui et moi, il y a moins d’un mois. Ces chansons qui, lorsque je les écoute dans le contexte de son état présent, me donnent le vertige.

 

Je me pose et repose sans cesse les mêmes questions. Pourquoi ? À neuf ans, comment peut-on déjà penser qu’on ne vaut rien pour personne, même pas pour ses propres parents ? Comment se peut-il qu’avoir des moyennes générales de 90 % à l’école sans lever un petit doigt soit encore signe de découragement ? Jamais assez bon. Jamais fier de lui.

 

Mon cœur a mal, mais je n’arrive pas à pleurer. J’ai plutôt une certaine colère qui m’envahit. Et ça aussi, je ne le comprends pas. Je repasse en boucle une panoplie d’images de nos sorties, de nos fous rires, et la réalité me rattrape. Je devrai consulter, il est ma priorité numéro un. J’ai mal. Je me résigne à retourner à la maison, il se fait tard.

 

Il s’est endormi. Je le regarde et je ne comprends toujours pas tous ses complexes, toute sa souffrance. Mon fils n’a jamais manqué de rien. Jamais. Il est aimé, il est bon à l’école, il est sportif, il a une qualité d’adaptation exceptionnelle. Il est beau comme un cœur, c’est un bon humain, tout le monde l’aime. Nous sommes très proches de lui, autant son père que moi. Nous sommes des livres ouverts.

 

Tout ce dont j’ai besoin ce soir est de le coller et de m’endormir en petite boule d’amour contre lui, car je sais que même s’il dort, il entendra mes murmures à son oreille. Ceux lui disant que je l’aime plus que tout et qu’il est la plus belle chose qui me soit arrivée. Il sentira mes larmes couler sur ses petites joues trop parfaites. Il sentira que sa maman est là pour lui, qu’elle ne le juge pas. J’espère qu’il acceptera les démarches que nous entamerons afin de l’aider à cheminer dans la joie, le bonheur et l’amour.

 

Mon fils, tu peux pleurer. Merci de me faire confiance, de discuter avec moi, de me partager tes émotions. Je te promets que je m’investirai dans chaque démarche afin de te redonner ton petit sourire qui me faisait tant craquer. Je t’aime, et ensemble, on y arrivera. Aime-toi. Aime qui tu es et qui tu deviens. Tu es un garçon et toi aussi, tu as le droit d’être heureux.

 

Eva Staire

Ma fille n’est pas une princesse

Moi qui a toujours été « one of the boys », comment allais-je faire pour élever une fille? À

Moi qui a toujours été « one of the boys », comment allais-je faire pour élever une fille? À chacune de mes grossesses, j’ai souhaité un garçon. Lorsqu’à ma troisième grossesse on m’a annoncé que c’était une fille, j’étais sous le choc. J’ai éclaté en sanglots. J’étais inconsolable.

Qu’est-ce que j’allais faire avec une fille? Moi qui joue au hockey avec mes garçons, boit à même la pinte de lait (ben quoi, c’est rapide et je sauve de la vaisselle!), pas question que je m’assois pour prendre le thé avec le petit doigt en l’air! J’allais lui apprendre qu’elle peut faire les mêmes activités que ses frères.

Ma plus grande peur est que ma fille (qui est maintenant née) puisse souffrir autant que j’ai souffert dans le passé. Je suis maintenant une femme épanouie, mais l’adolescence à été mon chemin de croix. Y-a-il un manuel pour instruire le bon jugement ainsi que le choix de l’entourage? Surtout en jeune âge, les amis sont toute leur vie.

Pourrai-je mettre un GPS sous ses espadrilles? Pourrai-je écouter ses conversations téléphoniques? Pourrai-je lire ses emails? Surement pas autant que je le voudrai parce que malheur à nous, parents, apparemment nous devons leur faire confiance!

J’ai toujours en arrière pensé la crainte que l’on puisse profiter d’elle, la crainte que l’on abuse d’elle. La vie n’est pas toujours rose, loin de là. Elle sera blessée, rejetée et remplie d’une profonde tristesse à plusieurs reprises au courant de sa vie. Mais tous ces mauvais côtés font justement parti de la vie pour que l’on apprécie encore plus les bons côtés.

Je serai là le jour où elle aura le cœur brisé. Je l’écouterai, tenterai d’alléger sa blessure, tenterai de la guider de la manière la plus réaliste qui soit. Parce que sa vieille mère sera passée par là. Je serai là lorsqu’elle sautera de joie, le cœur rempli de bonheur. Je sauterai avec elle, partagerai son bonheur contagieux. Parce que sa veille mère sera passée par là.

Ma fille a deux grands frères qui veilleront sur elle. À moins que ce ne soit elle qui veillera sur eux? Avec le caractère qu’elle semble développer, sans même le savoir, elle me rassure. Maintenant âgée de 15 mois, elle veut jouer avec ses frères au hockey. Fuck les poupées, elle ne veut rien savoir! Telle mère, telle fille! Juste le mot « princesse » me donne la nausée! Nous ne vivons ni dans un château et les princes charmants n’existent pas. Désolé pour le manque de délicatesse mais je préfère la réalité à ce que ma fille vive un rêve désabusé.

Les mariages, les showers et tous ces tralalas me puent au nez. Je payerais une organisatrice quelconque avant même de me mêler de quoi que ce soit! Je plaint ma fille si jamais elle rêve d’un gros mariage car je n’aurais AUCUNE idée comment dealer avec ça! (Ah oui c’est vrai, le vin…) Pauvre fille, j’imagine déjà l’histoire : la mère de la mariée en fuite! Je ne crois pas en cette dépense démesurée qui se finit bien souvent en séparation.

Lorsque les gens disent à ma fille « comme tu es belle! » C’est plus fort que moi, je me dois de rajouter « et tellement intelligente! » Je sais, c’est pathétique. Mais l’intelligence est tellement plus importante que la beauté. Et ça, ma fille DOIT le savoir! Elle ne pourra pas toujours plaire à tout le monde. Je veux qu’elle s’aime telle qu’elle est, qu’elle se foute du jugement des autres!

Si elle se sert de sa tête, elle ira où elle voudra dans la vie, ne dépendra de personne et ne devra rien à personne. Je lui souhaite de devenir une femme forte, indépendante, accomplie et heureuse.

Je fais l’éducation de ma fille au jour le jour, identique à celle de mes garçons. Je déteste toujours le rose, les froufrous et je ne mets pas de films de princesses. Je suis dure et réaliste avec une tendresse inégalée. J’enseignerai à ma fille que l’amour n’a pas de sexe, pas de couleur, pas de nationalité. Je lui enseignerai l’ouverture d’esprit, le non jugement. Simplement pour qu’elle puisse s’épanouir complètement.

J’aime mes enfants de façon égalitaire. Jamais je ne demanderai plus ou moins à un de mes enfants. Si je deviens trop vieille et sénile, je paierai quelqu’un pour qu’il prenne soin de moi. Ce n’est pas parce que ma fille est une fille qu’elle héritera du fait de devoir torcher sa mère! Je refuse catégoriquement. Qu’elle torche mes futurs petits enfants à la place! (Si elle en veut, bien sur!)

Je suis cru, peut-être déplacée pour certains mais ceci est ma vision des choses.

Pour l’instant, tout va super bien. Ma fille est la cerise sur notre gâteau à deux étages. Élever une fille est finalement la même chose qu’élever un garçon. Et une seule chose me vient alors à l’esprit :  « quand elle me prend dans ses bras, elle me parle tout bas, je vois la vie en rose… »

Té tu fif ?

Je suis une fille coquette et je l’avoue, j’aime ça les ti-

Je suis une fille coquette et je l’avoue, j’aime ça les ti-kits. À la maison, mes enfants ont l’habitude de me voir porter du vernis à ongles ou du maquillage. Bien sûr, il fallait m’attendre à ce que ma fille m’en demande un jour. J’ai résisté un moment; j’avais un bogue avec l’idée de mettre du vernis à une petite fille. Finalement, un moment bien plus embêtant est arrivé…

C’était le genre de matin qu’on passe ne ligne mou. Le genre où papa est à la pêche depuis plusieurs jours et nous, on prend ça relax devant des films. J’en profite pour faire mon vernis. Ma fille choisit ses couleurs et, surprise, mon fils aussi. Huuuummmm ok. Ma fille lui répond en riant que le vernis « c’est pour les filles! ». Voilà, ça y est; je dois m’en mêler, moi, grande défenderesse de la liberté, de la justice et de légalité. Pas question que je laisse passer cette phrase-là. Parce que dans le fond, qui a décidé que le cutex c’est juste pour les filles? Ça doit être encore le fameux Y, tsé celui de « y disent… »

Je suis sortie à l’épicerie pleins de fois avec mon fils déguisé en Hulk ou encore avec ma fille vêtue de manière douteuse (tsé l’usage abusif de motifs…) Mais là, mon fils avec du cutex rouge et mauve, je ne l’assumais pas tant… J’avoue qu’au départ, j’ai accepté de lui en mettre pour acheter la paix (oui, ce genre de matin-là). Au fond de moi, j’espérais qu’il change d’idée. Mais loin de là! La fierté sur son visage et la joie d’avoir lui aussi du vernis ont chassé tout espoir. Dans le fond, il demande juste à faire comme sa sœur… Pis, il aime ça la couleur, lui! À ses yeux, le vernis est un privilège de grand et l’argument « c’est pour les filles », n’a aucune valeur.

J’anticipais quand même les commentaires des autres et craignais qu’il fasse rire de lui. Les enfants ont rarement de filtre. Oh boy, si je m’étais attendue à ça… Des commentaires moches nous en avons eu, des répliques douteuses aussi. Le pire est que ça sortait de la bouche des adultes et même parfois de la part de purs inconnus! J’ai même entendu quelqu’un dire à mon fils de 3 ans « Hein, t’as-tu du cutex?? Té tu fif? » SÉRIEUX? Est-ce que j’ai vraiment entendu ÇA, DIRE ÇA à un enfant de cet âge-là. On est en 2016 et c’est toi, l’adulte?

Malgré tout ça, mon petit bonhomme continuait de montrer fièrement son vernis à tous ceux qu’il croisait. Tandis que moi, maman loup, je restais derrière lui à observer, prête à bondir en cas de besoin. Heureusement, il ne comprenait pas vraiment ce que les gens voulaient dire.

Cet épisode m’a fait réaliser à quel point il restait beaucoup de travail à faire, collectivement. On parle ici d’un enfant et de vernis à ongle. Point. Est-ce qu’une fille de 2 ans vêtue en spiderman susciterait autant de réactions? J’pense pas, non. Ne perdons pas de vue que l’époque des femmes à la cuisine et des hommes dans leur garage est révolue. Il n’est donc plus possible de tout faire entrer dans de petites cases. Et c’est pourquoi, oui, mon homme, je vais t’en remettre du vernis si t’en veux.

On se calme dans les estrades !

Samedi matin, 5h20. Je me prépare en vingt minutes, temps alloué p

Samedi matin, 5h20. Je me prépare en vingt minutes, temps alloué pour une maman de trois enfants. Ensuite, vite à la cuisine pour faire cuire des œufs. Têtue que je suis, lorsque mes garçons jouent au hockey, ils doivent absolument manger des œufs! À croire qu’ils ne pourraient jouer aussi bien s’ils mangeaient une toast

Chez nous, c’est le hockey. Mais j’imagine que c’est assez semblable dans les autres disciplines. Mes garçons ont respectivement 4 et 7 ans et nous avons déjà rencontré de merveilleux parents crinqués comme si The Rock allait sauter dans le ring! Nous nous impliquons tous dans les sports que pratiquent nos enfants, mais à différents niveaux d’intensité.

Lors d’un tournoi, un père faisait faire des push up à son fils de 5 ans sur la glace. Résultat : un coach est venu le sortir de la glace et les autres parents présents en étaient complètement bouche bées…

Je ne suis pas là pour juger l’éducation que vous donnez à vos enfants, loin de là. Mais…WOH!! On respire par le nez s’il vous plait!! Laissons les enfants être des enfants! Il pense quoi ce monsieur? Que son fils va marquer 30 buts parce qu’il a fait des push up avant le match? Qu’un recruteur va venir le chercher?

Et si ce cher monsieur me voyait à 5h00 du matin cuisiner des œufs parce que je tiens à ce que mes fils mangent des protéines? Il dirait surement à son tour : WOH! On respire par le nez s’il vous plait!

Il faut décrocher, relaxer et s’amuser ! Mais c’est plus facile à dire qu’à faire! Nous vivons dans une société de performance. Il faut être plus productif, plus intelligent, plus fashion, plus TOUTE!

Est-ce que je pousse mes enfants à donner leur 110%? Oui! Est-ce que j’oblige mes enfants les matins où ils ne veulent pas y aller? Oui! Je crois personnellement que de mettre des obligations à nos enfants en bas âge, leur enseigne la persévérance.

Mon aîné n’a plus besoin d’être poussé. Il a tissé des liens et un sentiment d’appartenance s’est créé avec les autres joueurs. Pourtant, notre fils était loin d’être sportif. Plus jeune, c’était très pénible; il n’avait aucun intérêt. Nous avions choisi de l’inscrire une dernière année et si les choses ne changeaient pas, c’était fini. Et voilà qu’âgé de 7 ans, il voit le hockey dans sa soupe!

Mon plus jeune, lui, il a ça dans le sang! Sans aucun effort, du haut de ses 4 ans, il fait naturellement ce que son frère a mis des années à accomplir. Je me dois par contre d’être rigide envers lui. La facilité peut se transformer en paresse. Suis-je trop exigeante? Je ne crois pas, je veux simplement soutirer le plein potentiel de mes enfants et ceci dans toutes les sphères de leur vie. Une main de fer dans un gant de velours!

J’ai appris à me contrôler par contre! La maman hystérique dans l’estrade qui crie à pleins poumons… c’était bien moi! Lorsque mon fils a fait le premier but de sa vie, oui, j’ai pleuré! (Bon, j’étais enceinte comme pas deux! Les hormones dans le tapis!) Mais maintenant, j’ai appris à doser. Ce n’est pas parce que je crie comme une folle avec mes grosses mains en styromousse que mon fils va marquer plus de buts!

Je me suis imaginée mon fils, à 15 ans, avec sa vieille mère pompée comme un cheval de course dans les estrades… et j’ai eu honte pour lui! Je me suis mise à la place des entraineurs : entendre une maman crier à son fils les moindres mouvements qu’il doit faire durant la partie… et j’ai eu honte! Pourquoi faisais-je cela? Simplement parce que je voulais qu’il donne le meilleur de lui-même. Mais à la place, je lui montrais que sa mère n’était pas satisfaite. Ce qu’il faisait, ce n’était jamais assez.

J’ai appris. À chaque pratique, je me retiens pour le bien de mes enfants. Je suis leur fan numéro un et le serai à jamais. Je les encourage et leur dit combien je suis fière d’eux. Le rêve presque inacessible de devenir un athlète professionnel n’est pas le leur, du moins, pas pour le moment. Si cela le devient un jour, alors je serai à leurs côtés pour les guider, les aider.

En attendant, j’ai serré ma trompette et mes grosses mains de styromousse dans le placard. Je récite mes chansons de cheerleaders en silence, avec un léger pincement au cœur. Et comme tout parent de sportif je me dit secrètement : peut-être un jour…

Un jeune australien perd 75% de sa vue après avoir joué avec un pointeur laser!

Populaire pour jouer avec les chats ou pour viser des objets à distance, les pointeurs laser se ret

Populaire pour jouer avec les chats ou pour viser des objets à distance, les pointeurs laser se retrouvent dans plusieurs maisons. Vous ne le savez peut-être pas, mais ils peuvent être très dangereux pour vous, mais surtout pour vos enfants.

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Un couple de parents l’a appris d’une très mauvaise façon lorsque leur fils a perdu 75% de sa vue. Le pire, c’est que ce sont les parents qui avaient acheté le jouet à leur fils. Inconscient du danger, le petit garçon a pointé le laser directement dans ses yeux. À la fin de la journée, il s’est plaint à ses parents qu’il voyait embrouillé. Ses parents inquiets, l’ont amené consulter un spécialiste de la vue. Le médecin qui l’a examiné et a constaté que sa rétine était brulée. Malgré le fait que le garçon n’a éprouvé aucune douleur, il a perdu 75% de sa vision.

La perte de sa vision ne pourra probablement jamais être retrouvée. Aucune lunette ou verre de contact ne pourront améliorer sa vision. Le cabinet d’optométristes « Ben Armitage » qui a fait les examens sur le jeune garçon affirme que peut-être avec une chirurgie pourrait aider à récupérer un certain pourcentage de vision, mais c’est très incertain.

En espérant que la dramatique histoire de ce jeune garçon servira à empêcher que ça se produise !

Votre vie familiale en photos

La photographe Danielle Guenther a décidé de réaliser une série de clichés sur le quotidien des

La photographe Danielle Guenther a décidé de réaliser une série de clichés sur le quotidien des familles. En y mettant une touche d’humour, elle arrive à dédramatiser les petits moments, qui peuvent parfois être plutôt exaspérants. On sait tous qu’être parent peut parfois sembler ardu, mais c’est tellement gratifiant!

La différence entre les mamans et les papas

Voici un montage photo expliquant la différence entre un papa et une maman. Il faut évidement pren

Voici un montage photo expliquant la différence entre un papa et une maman. Il faut évidement prendre le tout au deuxième degré 🙂

Vous le savez, les papas sont souvent des grands garçons qui ont gardé leur coeur d’enfant! Vous savez, sans ce petit côté drôle et amusant, nos tout-petits trouveraient le temps long!!!

 

Sur ce, n’oubliez jamais, chers papas et chères mamans… qu’on vous aime tels que vous êtes !!!!

 

Avant et après bébé

Tout le monde le sait, avoir un enfant... ça change bien des choses! Voici un petit montage de p

Tout le monde le sait, avoir un enfant… ça change bien des choses!

Voici un petit montage de photos trouvées sur le web qui démontre bien les changements occasionnés par la venue de bébé.

Malgré tous ces changements, avouons que JAMAIS nous ne changerions quoi que ce soit dans notre bonheur chaotique. Notre vie, on l’aime comme ça! Mais il faut quand même savoir en rire un peu 🙂