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Souvenirs d’orpheline

Je cherchais une photo de lui,

Je cherchais une photo de lui, une photo de nous. Impossible à trouver. L’album hommage que j’ai fait il y a dix ans pour faire passer le motton ? Disparu ! Mystère… Alors je dois me contenter de vous parler de lui, disparu il y a 35 ans, aux griffes d’un long cancer du cerveau. Devenu introuvable comme ses photos, sauf dans nos mémoires.

Lui, c’est mon papa. C’est le mari de ma mère, le père de mes frères. C’est le petit frère de ses frères et sœurs, le grand frère de sa petite sœur qu’il a vue naître. Le fils de ses parents, aussi partis. C’est le grand-père de mes enfants. Ils ne l’ont pas connu, n’ont jamais entendu sa voix, mais l’appellent quand même Grand-Papa André. Et ils l’aiment. Ce qu’il aurait donné pour entendre leurs rires…

Lui, c’est l’ami de plusieurs, l’ennemi de personne. C’est un gars de bois et de pêche. Je soupçonne qu’il partait plus à la chasse au ressourcement et aux bons moments entre chums qu’à la pêche aux poissons. C’est l’entraîneur et l’arbitre de hockey qui m’amenait dans la chambre des joueurs, comme si j’avais été one of the boys. C’est l’instructeur de l’Institut de police et le policier qui se donnait un air sérieux avec sa moustache parfaitement taillée, mais qui était un blagueur doux comme une écharpe en mohair. C’est d’ailleurs lui qui m’a ramenée de l’hôpital il y a presque 43 ans, dans son auto de patrouille pour me garder en sécurité. La légende dit qu’il avait même allumé ses gyrophares pour annoncer mon arrivée sur terre. Un papa fier…

Lui, c’est le gars qui prenait sa marche dans le village chaque jour où sa santé et son niveau d’énergie le lui permettaient. Tout le monde reconnaissait sa tuque noire qui protégeait les traces laissées par les scalpels et son crâne chauve. Tout le monde le saluait, s’arrêtait pour lui jaser, pour prendre de ses nouvelles. Lui, c’est l’humain-ange qui apaisait ceux qui le voyaient passer.

Lui, c’est un grand amoureux de la nature et des papillons. Un croyant qui priait sans essayer de convaincre et qui prenait sa petite 50 en famille le samedi soir en riant. Bref, un être équilibré.

Lui, c’est celui qui m’a fait assez confiance pour me permettre d’utiliser ses outils avant que j’entre en maternelle. Celui qui m’a enseigné à prendre mon bain, à reconnaître les rouge-gorge et à cueillir le thé des bois. C’est aussi celui qui nous servait nos repas dans les casseroles quand c’était son tour de nous faire manger.

Lui, c’est un auteur qui a écrit un livre malgré la douleur, mais qui est décédé avant de pouvoir le publier. C’est sa mort qui m’a convaincue d’écrire plus tôt que trop tard.

Imaginez ce qu’il aurait pu nous transmettre s’il avait vécu aussi longtemps que les parents devraient vivre !

Mais je suis chanceuse, parce que ma maman a choisi de revêtir le double rôle de papa-maman. Depuis 35 ans.

Nathalie Courcy

Papi

Papi pensait que le Bon Dieu l’avait oublié.

Papi pensait que le Bon Dieu l’avait oublié.

Ma mère m’a dit qu’il y a tout juste quelques semaines, il Lui avait demandé de se rendre jusqu’à son anniversaire et qu’après, Il pouvait venir le chercher. Il faut dire qu’à 102 ans le temps semblait sûrement s’étirer indéfiniment.

1224 mois et 20 jours exactement entre le samedi où il est arrivé et celui où il est parti.

Ceux et celles qui ont eu le privilège de le connaître savent que c’était un homme bon, généreux et qui ne demandait jamais rien pour lui. Toujours en tenue impeccable, sa plus grande joie était de passer du temps en famille. De voir grandir ses petits-enfants (Véronique, Étienne, Marianne, Julie, Mathilde et moi) et ensuite ses arrière-petits-enfants (Jean-Olivier, François-Étienne, Hayden, Luca, Anna, Livia, Nathan et Finley).

Je ne suis pas religieuse, mais je crois aux anges. Ces êtres nous rendent visite et nous inspirent par leur bonté. Parfois on a la chance d’en connaître un. En leur présence, l’humanité s’anoblit.

Moi j’en ai connu un.

Papi a gagné ses ailes hier.

Il est donc parti accompagné d’une pluie d’étoiles filantes, les Eta Aquarides, et la dernière Super Lune de l’année parce que, évidemment, il méritait un étincelant cortège de départ.Mais il était modeste, Papi, et il voudrait que j’arrête ça là. Il voudrait aussi que nous nous remémorions des bons moments.

Grand-papa, j’espère que tu te trouves maintenant dans les bras de ta belle Judith. Sur une plage d’Espagne à l’image des nombreuses belles vacances que vous y avez passées. Transmet mon amour à Mamie, François, Françoise, Jacques et tous ceux et celles qui t’ont accueilli là-haut.

Ce n’est pas un adieu, Papi. Nous nous reverrons dans les étoiles.

À la mémoire de Philéas Boulay (1918-2020)

Geneviève Brown

Mon papa, confiné

Dans quelques jours, ce sera la fête de mon papa. Il aura 73 ans. Mon

Dans quelques jours, ce sera la fête de mon papa. Il aura 73 ans. Mon papa est atteint d’une maladie grave des poumons, une maladie dégénérative et malheureusement, elle ne se guérit pas.

Mon papa, comme beaucoup de papas, est confiné. S’il sort, il met sa vie en danger. Comme la plupart d’entre nous, vous me direz. Oui. Mais lui, ses poumons fonctionnent à moins de 30 %. Mon papa a des poumons malades.

Je lui ai donc formellement interdit de sortir. J’ai mal en dedans. J’ai mal de devoir lui dire quoi faire. J’ai mal aussi de voir que beaucoup de papas, de mamans et de grands‑parents sont prisonniers. J’ai mal de savoir qu’il y a des gens malades qui ne peuvent voir leur famille et qu’ils sont confinés, seuls.

Mon papa est dans une maison remplie d’amour. Une maison où les gens font attention, où les gens ne sortent pas vraiment sauf pour l’essentiel. Une maison où le lavage de mains devient presque une manie et où une crise d’hystérie surgit si la personne entre sans le faire. Mon papa est, je crois, bien entouré. Oh, ce n’est pas toujours facile, comme dans toutes les maisons, mais mon papa n’est pas seul. C’est ce qui compte.

Je lis de plus en plus des témoignages de préposé. e. s ou d’infirmiers. ères qui racontent comment les personnes âgées sont isolées et comment ces humains sont maltraités, mal nourris, mal aimés. J’ai mal en dedans.

J’ai souvent mal en voyant mon papa ne plus travailler et ne plus avoir de souffle. Sa santé va bien, mais son souffle ne va pas, lui. Ses poumons malades ne vont pas bien, eux, mais il me dit qu’il est heureux parce qu’il n’est pas seul. J’ai toujours peine à le croire. Je sors toujours de sa chambre avec le cœur en miettes. Et lui, il sourit, tout le temps!

Depuis le confinement, je réalise peu à peu ce que mon papa a toujours voulu me dire. Je réalise que j’ai fait le bon choix. Avoir les gens qu’on aime loin de soi en sachant qu’ils sont malades, il n’y a rien de pire. J’ai une pensée pour celles et ceux qui le vivent. Vraiment.  

  • Papa, tu peux descendre, le souper est prêt!

Tranquillement, je vois une petite tête blanche descendre l’escalier, à son rythme bien sûr, le sourire aux lèvres pour déguster un bon repas, en famille.

Oui, mon papa habite avec moi et en cette période de confinement, nous sommes bien heureux de nous avoir! Bonne fête papa!

Tania Di Sei

Ta petite face rouillée

Récemment, j’ai appris ton décès, cher grand-papa. Oui j’étais tris

Récemment, j’ai appris ton décès, cher grand-papa. Oui j’étais triste. Triste de te perdre, cher grand-père. Et encore plus triste de ne pas pouvoir aller te voir à tes funérailles à cause de cette pandémie, et aussi parce que moi, je suis éloigné. Éloigné dans une région avec beaucoup de cas malheureusement. Mais je me dois de respecter les directives de notre gouvernement afin de protéger tout le monde. Vraiment bizarre de vivre tes funérailles dans une telle situation. Je sais que je ne suis pas le seul à vivre cette situation ces temps‑ci. Mais nous devons nous adapter malgré notre tristesse.

Les 29 dernières années, on ne s’est pas vus très souvent à cause de ma carrière militaire… Aussi parce que je demeurais dans une région éloignée. Mais quand je faisais une visite en Beauce, j’en profitais pour te visiter à chaque fois.

Par contre, j’ai tellement de beaux souvenirs de mes 20 premières années.

Quand j’étais petit et que tu me voyais, tu disais : « Tiens ! Voilà ma petite face rouillée ! » (parce que j’avais des taches de rousseur plein le visage). Et tu partais à rire et tu me faisais rire, car j’étais heureux de voir mon grand-papa rire.

Je me souviens également de toi qui réparais tes autobus scolaires dehors en plein l’hiver, couché sur un morceau de carton sous l’autobus, sans aucun chauffage. Parfois, tu rentrais à l’intérieur pour te réchauffer quelques minutes. Tu effectuais aussi toutes les réparations dans le restaurant de grand-maman.

Plus tard pendant mon adolescence, tu me racontais tes histoires lorsque tu travaillais dans les camps de bûcherons. Tu me parlais des moulins à scie portables que tu avais. Sans oublier le moulin à scie que tu avais construit toi‑même et dont tu avais fait les plans pour que tout fonctionne. Un essieu était sous le plancher à la pleine longueur du plancher du moulin alimenté par un moteur à vapeur. Il servait à faire tourner toutes les courroies pour les scies, etc. Mais tout cela venait de ta tête. Incroyable, non ?

Je pourrais en dire plus, mais la liste est trop longue pour tout ce que tu as réalisé dans ta vie.

Si j’ai été débrouillard et créatif dans la vie, c’est grâce à toi et à mon père. La pomme ne tombe jamais loin de l’arbre comme on dit !

Toute ta vie, tu as travaillé très dur, à la sueur de ton front et dans des conditions extrêmement difficiles. Considérant que tu as travaillé dans le froid et couché sur le sol à maintes reprises pendant des années. Vraiment impressionnant que tu aies vécu jusqu’à l’âge de 98 ans !

Tu m’as toujours impressionné cher grand-papa et je m’en souviens encore. Je n’ai pas travaillé aussi dur que toi, mais j’ai été brave et courageux à ma façon.

Cet article pour moi est une façon de te rendre hommage. Je suis honoré de t’avoir eu comme grand-père et tu resteras toujours dans mon cœur et dans celui de ma famille. Mes enfants n’ayant pas eu la chance de connaître un grand-papa dans leur vie, ils ont eu celle d’avoir un arrière-grand-père. À chaque fois qu’on allait te visiter, les enfants étaient contents d’aller voir grand-papou, comme ils disaient.

Maintenant grand-papa, le temps est venu de te reposer après cette vie bien comblée. Tu as tellement travaillé fort que tu le mérites, ce repos. Mais sache que tu seras toujours dans mon cœur et que je ne t’oublierai jamais.

Ta petite face rouillée qui t’aime.

Carl xx

Carl Audet

Déception saisonnière

Depuis de nombreuses années, j’ai ce sentiment au printemps…</p

Depuis de nombreuses années, j’ai ce sentiment au printemps…

En fait, ça fait bientôt quinze ans. Le temps, le boulot, la famille, les amis et toutes mes responsabilités actuelles n’y font rien. Si je ferme les yeux, je m’y replonge complètement. Cet hier, celui qu’on ne désire ni aujourd’hui ni demain. Pourtant, tout semblait si parfait.

J’avais passé l’été à bien m’y préparer. Une espèce de maturité naissante. Mon père m’avait inscrit à un camp de perfectionnement. Pour celui‑là, je m’y étais donné à fond. J’ai aussi mieux assumé le stress de la période de sélection. Ce court moment, où d’autres vous remettent à votre place.

Enfin, je faisais le double lettre. U13 Pee-Wee BB.

Nous avions une saison formidable. Quatorze jeunes qui formaient une équipe. Un ensemble, fort de chacun de nous. Chacun de nous, fort de l’ensemble. Solidaires. William et Thomas sont restés mes amis. Nous jouons toujours le jeudi soir, le souffle court et moins de rapidité qu’autrefois.

J’aimais beaucoup notre entraîneur. Patrick était motivé, mais juste. Surtout, il nous a communiqué la responsabilité. Le jeu, c’est le nôtre. Du banc, il ne peut ni arrêter les rondelles ni compter de buts. Encore moins fournir les efforts nécessaires.

À la mi‑saison, nous étions déjà qualifiés pour faire les séries régionales. Les Seigneurs avaient le vent dans les voiles depuis une dizaine de matchs. J’étais le deuxième marqueur de la ligue. Avec espoir encore d’être le meilleur. Ma plus belle saison « à vie », comme je le disais alors.

Tout était prévu. Grand-papa Gaston y serait comme chaque année. Il avait ajusté son séjour pour y être. Lui, moi et le hockey, c’était lié. Il était celui qui m’avait accompagné si souvent aux activités, parce que mes parents ne pouvaient pas. Enfin, pas tout le temps. Cette année‑là, c’était le premier hiver qu’il passait en Floride. Au chaud, comme il disait à tous. Avec son clin d’œil espiègle.

Tout semblait possible, même le championnat…

Puis, la décision a été prise. Évidemment, sans nous. Nous prenant complètement par surprise. C’est terminé! Plus de matchs, plus de séries, plus de saison. La pandémie et le virus avaient gagné. J’ai tellement pleuré. Seul, dans ma chambre. Effondré par le choc. Mon premier, de ceux qui nous marquent à jamais.

Je ne vous parle pas de ma déception sportive. Je pense à mon grand-papa Gaston, mort en Floride. En mars 2020, l’année de la COVID-19.

Tu me manques tellement, grand-papa…

michel

 

Grand-papa te manque…

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Mon bébé, mon petit amour, la vie est difficile pour toi, ces derniers temps. Tu t’endors presque tous les soirs en pleurant. Ton grand-papa te manque. Du haut de tes huit ans, tu comprends que la mort est permanente. Qu’on t’a enlevé ton grand-papa à tout jamais… 

 

Tu pleures parce que tu t’ennuies, tu ressens le manque. Tu m’en veux peut-être un peu, car pour une fois, je ne peux rien faire pour te soulager. Il n’y a pas de bandage ni de crème magique pour ce genre de blessure. Les blessures du cœur sont les plus longues à guérir. Est-ce qu’on en guérit vraiment? Ou bien on apprend à vivre avec le manque? Je ne le sais pas, mon amour. Je sais seulement que le temps fera son œuvre. Qu’un jour, ce ne sont pas les pleurs qui viendront en premier, mais un sourire en souvenir des bons moments passés avec lui. Mais tu es beaucoup trop petite pour comprendre tout ça. Toi, tu veux seulement le revoir.

 

Tu voudrais lui dire à quel point tu l’aimes. Tu voudrais pouvoir le serrer dans tes bras et qu’il te serre dans les siens en retour. Tout ce que je peux t’offrir pour apaiser ton chagrin, ce sont mes bras et mes « je t’aime ».

 

Tu demandes ce qu’il y a après la vie. Tu veux des réponses, tu veux des certitudes. Tu veux que je te promette que vous serez réunis un jour. Moi, je peux seulement te partager mes croyances, mais sans certitude. Je peux seulement te dire que moi, je crois que nous serons tous réunis un jour. Je crois que de là-haut, bien assis sur son étoile, il veille sur ceux qu’il aime. Et je crois que tu lui manques aussi. Il a probablement les mêmes souhaits que toi, mais il y a cette barrière invisible qui vous sépare.

 

Ce soir, tu t’es endormie dans le creux de mon épaule. Je n’ose pas trop bouger, de peur de te réveiller. Ce soir, je t’ai répété les mêmes paroles, en espérant t’apaiser. Tu t’es endormie en pleurant, alors je suppose que je n’ai pas réussi à soulager ton chagrin.

 

Je te regarde dormir et des larmes roulent sur mes joues, car il me manque à moi aussi, mais aussi parce que je n’ai pas réussi à trouver le pansement qui mettrait un baume sur ton petit cœur écorché.

 

J’espère silencieusement qu’il viendra te visiter dans tes rêves… et que vous pourrez vous dire à quel point vous vous aimez.

 

Parce que je sais que tu aurais voulu le faire une dernière fois…

 

Mélanie Paradis  

Grand-papa a choisi son étoile…

C’est hier, ou

C’est hier, oui hier, beaucoup trop tôt, beaucoup trop vite, que j’ai dû annoncer à mes filles que leur grand-papa avait choisi son étoile. Je l’ai probablement fait maladroitement, en pleurant. Elles ont pleuré, beaucoup, sans trop comprendre pourquoi grand-papa avait choisi de leur dire adieu.

 

Elles ont compris qu’elles venaient de perdre ce grand-papa qui les aimait tellement fort, qu’il était impossible de les voir autrement que parfaites.

 

Ce grand-papa qui riait de tout ce qu’elles faisaient. Même des coups pendables que papa et maman déploraient. Lui, il les expliquait par un fou rire, il leur trouvait toujours la parfaite excuse.

 

Ce grand-papa qui malgré la maladie, jouait avec elles. Il se prenait à leurs jeux, prenant tous les faux médicaments qu’elles lui apportaient à tour de rôle. Les faisant rire en simulant des étourdissements causés par trop de médicaments.

 

Ce grand-papa qui renchérissait leurs histoires en leur racontant ses propres anecdotes. Faisant germer dans leurs têtes les prochaines aventures qui seraient accompagnées de l’excuse parfaite : « Grand-papa l’a fait, lui! »

 

Ce grand-papa qui malgré la fatigue et la maladie, prenait le temps de faire les p’tits ronds (mots cachés) avec ma plus vieille. Partageant avec elle des moments privilégiés et des discussions si précieuses qu’elle les gardera dans son cœur. 

 

Ce grand-papa qui jusqu’à la fin s’informait, s’inquiétait de ses petites filles. Les serrant dans ses bras à chaque visite, leur donnant une dose d’amour.

 

Il aura joué tous les rôles de sa vie (père, conjoint, grand-père, etc.) à la perfection. Il laissera à chacun le souvenir d’un homme d’une extrême gentillesse. Un homme doté d’un sens de l’humour hors du commun. Il nous aura appris à tous que malgré les épreuves de la vie, il y a toujours moyen de se battre pour ceux que l’on aime. 

 

Oui, grand-papa a choisi son étoile. Il brillera pour nous. Il veillera sur nous.

 

Et nous, nous l’aimerons toujours; il aura sa place dans chacun de nos cœurs.

 

Comme le dit si bien ma grande :

 

« Brille grand-papa, tu l’as bien mérité! »

 

Mélanie Paradis