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Des albums pour chasser la déprime de janvier

<img class="alignnone wp-image-18611" src="https://maikadesnoyers.com/wp-content/uploads/2020/12/ann

Le mois de janvier est souvent associé à une période de déprime. D’ailleurs, le troisième lundi de ce mois est surnommé le Blue Monday (lundi bleu), expression décrivant cette journée qui serait, selon certains experts, la plus déprimante de l’année. Évidemment, la situation actuelle risque d’exacerber ce sentiment.

Je vous propose donc quelques albums pour enfants qui feront sourire tout le monde (même les plus grands). Tous ces livres ont été testés et approuvés par fiston. 

La grève des câlins
Simon Boulerice — Francis-William
Éditions de la Bagnole

En ces temps de pandémie, notre vie entière est bouleversée, nos repères ne sont plus les mêmes. Les cinq enfants de la famille Riendeau-Regato, comme toutes les familles, doivent aussi composer avec cette nouvelle réalité qui amène son lot de désagréments. Ce qui leur manque le plus ? Les câlins de leurs grands-parents.

On aime : Le sujet très actuel, les illustrations naïves et colorées

 

Toi et moi —Ce que nous construirons ensemble
Oliver Jeffers, Kris Di Giacomo
Kaléidoscope

Qu’allons-nous construire, toi et moi ? D’abord, regroupons tous nos outils pour assembler petit à petit. Fabriquons une montre car le temps est précieux. Notre avenir ensemble, nous le créons à deux.

On aime : La relation entre le papa et sa fillette, le message qui saura résonner chez les parents

Bob le bobo
Mélina Schoenborn, Sandra Dumais
La courte échelle

Bob est un bobo. Un adorable petit bobo. Mais il est seul et il s’ennuie. Ce n’est pas toujours facile de se faire un ami quand on est un bobo. Peut-être que le petit garçon qui vient de tomber de son vélo acceptera de l’adopter ? Ainsi débute une grande histoire d’amitié appelée à sans cesse se renouveler !

On aime : Les personnages attachants, l’originalité de l’histoire

Bonne nuit, Anne
Kallie George, Geneviève Godbout
Scholastic

C’est l’heure pour Anne d’aller se coucher, mais pas avant d’avoir souhaité bonne nuit à tout le monde et à toutes les choses qu’elle aime…

On aime : La douceur d’Anne, les illustrations magnifiques

Le tricot
Jacques Goldstyn
La Pastèque

Depuis qu’elle est petite, la grand-maman de Madeleine tricote. Elle a fabriqué des foulards pour son frère parti à la guerre, des bas pour conserver au chaud les orteils de ceux qu’elle aime et aussi des mitaines, des tuques et des bonnets. Mais l’ouvrage dont elle est le plus fière est son tout premier foulard, qu’elle offre à Madeleine. Ravie, la fillette l’enroule autour de son cou avant de partir pour l’école sans remarquer qu’un brin de laine s’est accroché à la porte de la maison…

On aime : Le fait que l’auteur se soit inspiré de sa propre grand-maman, les détails des illustrations qui feront sourire les parents

La Forêt
Rob Hodgson
La courte échelle

Dans une forêt vivent trois renards. Trois renards qui partent à la chasse aux lapins. Aux succulents lapins. Ils sont sûrs d’eux, convaincus de réussir. En plus, ils ont de la chance : des écriteaux leur indiquent le chemin ! Les trois compères n’ont juste pas encore compris qu’ils pourraient bien être suivis…

On aime : L’histoire rigolote, la contradiction entre le texte et les illustrations

Le grand secret de Clarence
Christine MacGregor Cation, Roy MacGregor, Mathilde Cinq-Mars
Scholastic

Clarence Brazier garde précieusement un lourd secret depuis presque cent ans : il ne sait pas lire. Lorsque la seule qui connaisse son secret — son épouse — décède, il décide d’apprendre la lecture. Va-t-il y arriver malgré son âge avancé ?

On aime : Le détermination de Clarence, les illustrations empreintes de douceur, le fait que ce soit inspiré d’une histoire vraie

COUP DE CŒUR DE FISTON

Mon chien-banane
Roxane Brouillard, Giulia Sagramola
Les 400 coups

Dans un parc, un enfant promène une banane au bout d’une laisse. Cette chose pour le moins inusitée attire l’attention des passants qui s’attroupent autour du jeune garçon. Une longue discussion s’en suit où les gens essaient de comprendre pourquoi l’enfant promène une banane, pendant que, de son côté, le garçon essaie de leur faire comprendre que sa banane est un chien. Plus précisément, son chien Banane.

On aime : L’absurdité de l’histoire, la diversité des personnages

Tous ces livres sont disponibles en librairie et la plupart des bibliothèques publiques offrent actuellement un service de prêt sans contact. Informez-vous auprès de votre municipalité pour obtenir plus de détails. Bonne lecture !

 

Jacinthe Crête

Ode à l’ado extraordinaire

Je vous entends d’ici chialer contre les ados qui mettent leur mus

Je vous entends d’ici chialer contre les ados qui mettent leur musique trop forte dans l’autobus! Contre ceux qui laissent traîner leurs assiettes sales dans leur chambre comme un appel désespéré à la coquerelle! Contre ceux qui rentrent à pas d’heure et qui vous laissent vous morfondre dans le noir, un huitième café à la main. Contre ceux qui s’étirent tellement les yeux vers le ciel quand on leur parle qu’on craint qu’ils restent pris ainsi…

Tut tut tut.

Il y en a, des ados à l’odeur d’aisselles pas frottées, aux bras trop longs, au discours trop court, aux nuits de sommeil de quatorze heures et aux hormones dans le plafond… mais je veux vous parler d’un autre genre d’ados.

Je veux vous parler des ados qui font des efforts pour ranger leur chambre et qui se laissent même parfois aller à un extra vaisselle, même s’ils aimeraient mieux gosser sur Instagram ou ronfler jusqu’à la fin de leur secondaire.

Des ados qui acceptent sans protester de garder la petite sœur tannante ou le voisin fatigant, juste pour vous laisser une soirée en couple ou pour vous donner une heure de OH-MY-GOD! LIBERTÉ à l’épicerie ou chez le dentiste.

Des ados qui vous accueillent le soir avec un repas tout prêt et presque équilibré ou avec une assiette de biscuits chauds sortis du paradis de la pâtisserie (lire : votre four). De ceux, aussi, qui ratent des recettes ou qui salissent beaucoup trop de vaisselle, mais qui au moins, essaient d’apprendre le B-A-BA de la cuisine.

Des ados qui osent s’aventurer sur le marché du travail ou dans l’aventure de la conduite automobile même s’ils savent que le défi a les proportions everestiennes.

Des ados qui animent les camps de jour, qui mettent tout leur cœur et toutes leurs heures estivales à préparer des jeux et des comptines pour amuser vos cocos (et vous laisser travailler…). Ces mêmes ados qui ont aussi chaud que tout le monde, mais qui continuent à avoir l’air de faire la job la plus palpitante et la plus payante de la planète. Des ados qui gèrent des crises de vedettes, des fatigues de ti-pet et des « je veux ma mamaaaaaaaaannnnnn » d’enfant qui ne se peut plus.

Des ados qui vous prennent dans leurs bras en disant : « Merci tellement, maman, de m’aimer comme tu le fais. Je le sais que tu n’es pas obligée ; je le sais que je te fais parfois la vie dure ; mais je ne te remercierai jamais assez de m’avoir donné la vie et de la rendre belle. ». Des ados qui osent dire « Je suis en colère » ou « J’ai peur ».

Des ados qui n’ont pas honte de leurs parents, au contraire. Des ados qui disent : « Sais-tu quoi? Mes amis ont officiellement décrété que tu es la mère la plus cool de l’univers. Pas parce que tu essaies d’être notre amie, juste parce que tu es toi. ». Et si en plus ils te trouvent drôle et te laissent faire des jokes plates, gros bonus. Des ados qui ont appris avec le temps comment choisir de bons amis et comment dire non aux pas fins.

Des ados qui acceptent de plus en plus souvent les conseils des parents parce qu’ils se rendent bien compte que ça a bien du bon sens. Des ados qui demandent « À quoi ça goûte l’alcool? » au lieu de se saouler en cachette. Des ados qui jasent d’avortement, de cannabis et de jeans troués parce qu’ils veulent protester juste assez (mais qui se serviront de vos arguments sagement mémorisés dans leur essai de fin d’année).

Des ados qui vous apportent le déjeuner au lit le jour de votre fête, et deux-trois autres jours dans l’année. Parfois même avec un poème gribouillé sur une serviette en papier. Des ados qui boudent parfois comme des ados, mais qui viennent s’excuser sans que vous ayez à le leur demander.

Des ados qui téléphonent à leurs grands-parents « juste parce que ». Qui rêvent de leur premier appartement, de leurs premiers partys pas de parents… mais qui déposent leur tête sur votre épaule pendant le film du vendredi.

Ai-je l’air de me vanter si je vous dis que ces ados dont je parle sont très fortement inspirés de mes deux grandes chouettes? Elles ne sont pas parfaites et je les trouverais plates si elles l’étaient (ça me ferait faire des complexes!), mais mausus que je ne les remplacerais pour rien au monde!

 Nathalie Courcy

 

Suggestions BD québécoises pour les plus jeunes (6-12 ans)

J’ai eu le bonheur de travailler en librairie comme spécialiste d

J’ai eu le bonheur de travailler en librairie comme spécialiste de la bande dessinée pendant 15 ans, tout d’abord chez Renaud-Bray et ensuite, à la boutique Imaginaire à Québec. Qui dit librairie, dit plusieurs périodes du temps des fêtes à donner des suggestions de lecture, souvent pour les plus jeunes.

 

Au fil du temps, il est étonnant de voir combien les choix populaires ont évolué, passant des classiques tels Tintin, Astérix, Lucky Luke et Spirou et Fantasio, aux super héros, puis aux nouvelles séries contemporaines à la mode comme Les Légendaires et Le Donjon de Naheulbeuk. Plus près de nous, Alex A. connait un immense succès depuis quelques années avec sa série humoristique, L’Agent Jean.

Cette chronique a justement pour but de vous offrir des alternatives d’auteurs et d’illustrateurs d’ici, une fois que vos jeunes possèdent déjà tous les volumes de L’Agent Jean. Quoi leur faire lire en attendant le prochain tome et qu’est-ce qui se place bien sous le sapin ?

 

Biodôme (Éditions Boomerang)

Scénarisé par Frédéric Antoine et illustré par Yohann Morin. Suivez les histoires humoristiques de Baxter le lynx et Marco la loutre au fameux Biodôme de Montréal. Nos deux héros poilus en feront voir de toutes les couleurs à leurs collègues et au chef animalier. Le tout nouveau tome, le quatrième de la série, délaisse les gags traditionnels d’une page pour une aventure complète alors que le due remonte le temps à celui des dinosaures. Une série drôle bien servie d’un dessin vif et coloré.

 

Victor et Igor (Éditions Michel Quintin)

Maxim Cyr est surtout connu pour être l’illustrateur et coauteur de la grande série à succès Les dragouilles. Depuis l’an dernier, il pilote seul cette merveilleuse série BD de science-fiction humoristique alors que l’on suit les aventures de deux robots (un à la forme d’un gamin espiègle et l’autre d’une sympathique créature). La série humoristique hommage à Calvin et Hobbes nous fait voyager au cœur de la science robotique. Victor et Igor est une série qui se lit facilement et le dessin et les couleurs très dynamiques de Maxim Cyr sauront intéresser les jeunes.

 

Guiby (Éditions Michel Quintin)

Rares sont les séries d’aventures fantastiques dans le monde de la BD québécoise, mais Sampar réussit à créer un monde mystérieux dans lequel Guiby, un jeune enfant de trois ans développe de supers pouvoirs et qui, au fil des albums, rencontre de merveilleuses créatures et monstres dans les bas-fonds de la ville. Guiby est une intrigante série qui nous rappelle l’excellent Bone de Jeff Smith. Elle marie bien l’humour, l’aventure et le fantastique. À découvrir.

 

Amos Daragon (Perro Éditeur)

La série Amos Daragon n’a plus besoin de présentation. Bryan Perro, le créateur, se lance maintenant dans l’adaptation de ce classique contemporain qui a fait aimer la lecture à une génération de garçons. Porteur de masques, le premier de la série bénéficie du trait épique de Jeik Dion qui sert bien le découpage de l’album. Les cases laissent toutes la place à la magnifique ambiance et couleur de Dion. Une autre façon de faire découvrir aux jeunes cet univers axé sur la mythologie et la guerre des dieux.

 

S.T. L’apprenti seigneur des ténèbres (Éditions Sarbacane)

L’illustrateur d’ici, Jean-Philippe Morin, fait partie d’une petite poignée d’auteurs à être publié par un éditeur européen. Cette merveilleuse série humoristique sert bien son trait coloré et nerveux. On suit un jeune apprenti des ténèbres prêt à tout pour faire régner le mal sur les peuples de son monde. Un pastiche réussi des univers comme Le seigneur des anneaux et Donjons et Dragons. On s’amuse devant les ratés de ce seigneur du mal et de ces deux larbins, Slurp une limace et Gonzague, un bête gobelin.

 

La bande à Smikee (Éditions Petit Homme)

La bande à Smikee est la création d’un drôle de duo, celui d’une sœur et d’un frère, Makina et Freg. Si les deux collaborent à l’écriture, c’est le frérot qui s’occupe des illustrations. La bande à Smikee nous plonge dans un univers peuplé de fantômes et créatures qui hantent un cimetière. Le hic : ils ne font peur à personne! Quand Dracula achète les lieux, le climat change et le célèbre vampire tente d’instaurer sa loi! La bande à Smikee offre un univers original servi d’un humour parfois absurde qui plaira aux jeunes.

 

Radisson (Éditions Glénat Québec)

Une excellente série qui raconte l’odyssée de Radisson, de sa capture par les Amérindiens, de sa fuite en Europe et de son retour en tant qu’explorateur de la Baie-James. L’auteur, Jean-Sébastien Bérubé, livre un récit rythmé qui ne se trouve pas alourdi par des notions historiques. À offrir aux plus vieux entre 11 et 13 ans.

Ma vision du TDAH : Travail, Détermination, Amour, Humilité 

Je ne vous apprendrai rien en vous disant que nous

Je ne vous apprendrai rien en vous disant que nous sommes confrontés, en 2016, à vivre une vie en accéléré. Non seulement nous devons tout faire rapidement, nous devons en plus viser un niveau de performance très élevé. La pression est forte sur nous, alors imaginez sur nos enfants. Nous leur demandons de performer à l’école,  dans les sports et dans toutes sortes de sphères de leur vie. Ils sont vite jetés dans un cercle de performance.

Cette année,  mon cadet à fait son entrée en première année. Vous savez, ce petit garçon que l’on soupçonne incapable de suivre les règles à la lettre. Mon fils adore bouger, faire du sport, apprendre à son rythme ce qui lui plaît. Il a de la difficulté à se tenir sur les quatre pattes de sa chaise, pour lui l’option est plutôt d’une ou deux pattes, tout au plus. Ce n’est pas qu’il n’aime pas l’école, au contraire, mais tout ne va pas assez vite pour lui. Les neuropsychologues et pédopsychiatres appellent ça un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité. Vous savez, ce fameux terme qui semble nous envahir depuis quelques années : TDAH.

Aux yeux des autres, nous (les parents de ses enfants souffrant du TDAH) sommes souvent blâmés de ne pas exercer LA bonne discipline envers nos enfants. Pourtant, rien ici n’est question de discipline inadéquate. Le TDAH est un désordre neurologique. Malheureusement, malgré tout l’amour que nous avons donné à nos enfants lors de leur confection, nous n’avons eu aucun contrôle sur comment leur petit cerveau s’est développé. D’ailleurs, plusieurs facteurs peuvent être en cause.

Le jour où j’ai demandé une consultation en clinique privée, j’étais complètement exténuée. Je voulais simplement aider mon enfant dans sa détresse et obtenir des réponses à mes questionnements. Lorsque le diagnostic est tombé, j’ai eu l’impression de recommencer à respirer. C’est étrange à dire, car je ne souhaitais pas qu’ils décèlent un problème, mais je me sentais enfin appuyée et je savais que je n’exagérais pas la situation.

Aujourd’hui, soit un peu plus d’un an après le diagnostic, j’apprends de jour en jour à vivre avec un enfant un peu différent. Un enfant qui est surtout heureux, bon vivant. C’est surtout ce que je retiens de la personnalité de mon garçon. C’est ma petite bombe d’amour. Il peut exploser à tout moment, mais je l’aime ainsi et ça fait de lui un petit être unique.

Malgré ma grande période de découragement, seul le diagnostic m’a aidé à avoir une approche différente envers lui. J’ai discuté longuement avec des familles dans la même situation que nous. L’histoire de la médication revient souvent. Pour notre part, notre fils n’est pas médicamenté. Il le sera peut-être un jour, seul le temps nous le dira. Il est important de prendre une décision éclairée selon la gravité du trouble de votre enfant, selon ses résultats académiques notamment. Plusieurs enfants se retrouvent en échec scolaire alors qu’ils ont les capacités pour réussir. Pour l’instant, dans notre foyer, nous nous sommes créé une approche différente. Nous avons donné une autre signification à ces quatre lettres :

Travail
Détermination
Amour
Humilité

On trouve ça plus beau, plus chic. Ce sont les quatre principales qualités à adopter avec des enfants souffrant d’un TDA avec ou sans H.

Ce n’est pas facile tous les jours,  je vous l’accorde. Prenez l’habitude de soulever les bons coups de votre enfant et créer votre propre livre d’histoire. Comme le temps des devoirs et des leçons est recommencé, plusieurs ont déjà mal à la tête. Moi y compris. C’est une période où nous devons trouver des solutions qui conviennent à notre enfant. Pourquoi ne pas répéter ses additions, ses verbes ou même sa présentation orale, en lui faisant faire du patin à roues alignées autour de l’îlot de la cuisine? Faire un dix minutes de leçons ou devoirs pour ensuite lui laisser le temps de bouger un peu. Ensuite, on reprend. On peut également,  selon l’âge de l’enfant, y aller avec la méthode de la récompense. Nul besoin qu’elle soit monétaire!

 

Ayez confiance en vous et en votre enfant. Voyez la vie objectivement et répétez-vous :
 « Travail, Détermination,  Amour, Humilité ».

Références/ressources :
TDAH, mon amour
TDAH Québec 
Vivre le TDA-H/Québec

Soin de la peau: les choix de Maïka

Je ne sais pas pour vous, mais moi je suis une adepte des soins de peau! Si je ne le fais pas, j'ai

Je ne sais pas pour vous, mais moi je suis une adepte des soins de peau! Si je ne le fais pas, j’ai l’impression que ma peau est grasse et je n’aime pas la sensation. Voici donc ma routine beauté et les produits que j’utilise. Si jamais vous êtes intéressés à visionner la vidéo dans lequel j’en parle, voici le lien.

 

ALOETTE COSMÉTIQUE

Lotion tonique alouette cosmétique et crème anti-âge rajeunissante Jouviance

Lotion tonique et correction code AM de alouette cosmétique et crème anti-âge rajeunissante Jouviance

Depuis que j’ai 14 ans, je suis adepte des produits ALOETTES COSMÉTIQUE.  J’ai connu cette gamme de soin pour la peau grâce à ma mère qui était représentante. Ça fait des années qu’elle n’en vend plus, mais nous sommes toujours restés fidèles à leur soin de peau. J’ai eu beau essayer des tonnes d’autres compagnies, ma peau n’a jamais été aussi belle qu’avec ces produits. En fait, lors de shooting photo, j’ai souvent eu des compliments par rapport à la texture de ma peau et je suis certaine que c’est à cause de ces produits! À la maison, j’ai la gamme complète, mais j’affectionne surtout la lotion tonique et la crème correction code AM avec FPS 15 (J’utilise aussi leur crème de nuit, mais elle n’est pas sur la photo)

** Sur la photo, il y a aussi la crème anti-âge rajeunissante 3 en 1 de Jouviance que j’utilise matin et soir… un must à avoir!!! **

 

GÉNÉRATION G

Crème pour les yeux, eau de rose naturelle, sérum et nettoyant

GÉNÉRATION G Crème pour les yeux, eau de rose naturelle, sérum et soin nettoyant visage

J’ai récemment fait l’essai des produits GÉNÉRATION G. Cette compagnie s’engage à utiliser des matières premières de qualité supérieure, biologique et/ou Écocert et à s’approvisionner autant que possible du commerce équitable. La règle que GENERATION G s’impose est de respecter sa clientèle dans son mode de vie saine en fabriquant des produits le plus naturels possible. Des produits très riches en actifs, grâce à l’utilisation exclusive d’ingrédients d’origine naturelle représentant plus de 95 % du produit. Des produits sûrs, faits de manière artisanale, avec une formulation naturelle sans silicone, sans huiles minérales, sans colorants sans parfums de synthèse, sans parabens, sans OGM. Alors pour celles qui préfèrent tout ce qui est naturel, je vous jure que vous aurez un énorme coup de coeur pour leurs produits. Personnellement, je ne peux plus me passer de leur soin nettoyant visage. C’est la première fois que j’en trouve un qui enlève complètement l’excès de sébum et qui laisse ma peau lisse. De plus, leur sérum et la crème contour des yeux font maintenant partie de ma routine quotidienne. J’ai vu une grosse différence au niveau de la texture de ma peau, de mes ridules et de mes taches pigmentaires ( merci salon de bronzage… ahhh les erreurs de jeunesse).

 

Petit budget

Lait hydratant aloette, eau de rose LOTUS, gel aloès pur

Lait hydratant Aloette, eau de rose LOTUS, gel aloès pur

Peu de budget? Pas de motivation pour mettre autant de produits? Aucun problème! Vous pouvez faire comme Étienne et utilisez du gel d’aloès pur, de l’eau de rose et un savon doux. Pour sa part, Étienne utilise le lait hydratant de chez Aloette cosmétique afin de bien hydrater sa peau. Ces produits sont faciles à trouver dans toutes les pharmacies.

 

 

 

Et pour terminer, voici l’ordre dans lequel vous devez mettre vos produits pour bien faire votre soin de peau (Pour ma part, je fais cette routine matin et soir)

1- On nettoie bien la peau
2- On applique une lotion tonique
3- Sérum
4- Crème hydratante ou lait hydratant
5- Crème pour les yeux

Il est possible que vous trouviez que deux fois par jour, c’est trop exigeant pour vous. Alors, faites au moins votre soin de peau le soir avant de vous coucher. Et SURTOUT, démaquillez-vous avant le dodo. Il n’y a rien de pire pour votre peau!

Et vous, qu’est-ce que vous utilisez?

 

Souvenirs d’Halloween

Je me souviens

Je me souviens avoir déjà aimé l’Halloween. En fait, c’est flou, mais mes parents vous diraient que cette fête me plaisait comme tout enfant avide de ramasser un maximum de bonbons en sonnant au plus grand nombre de portes possibles.

Je me souviens de mon père qui nous amenait passer de porte en porte avec un sac supplémentaire à la main pour ramasser le trop plein. Je me souviens des taies d’oreiller qui débordaient. Je me souviens aussi de la maison avec un gros gorille et des lumières rouges qui me faisaient peur. Je me souviens aussi de ma mère qui nous attendait au retour pour trier méticuleusement le fruit de notre récolte.

Mais il y a eu une coupure à un certain moment dans ma vie. Je ne saurais vous dire quand exactement. Probablement à l’époque ou j’étais juste assez jeune et à la fois trop vieille pour passer. À ce moment précis, l’Halloween est devenu pénible. Je voulais les bonbons (qui aurait dit non?), mais j’en avais assez du costume trop chaud, du maquillage qui pique et de la pluie qui doublait les sensations déplaisantes des deux premiers points.

Je me souviens avoir décidé de tout arrêter. Ça devait être au début de l’adolescence. J’ai toutefois continué de me costumer pour le concours de l’école. J’adorais me transformer le temps d’une journée.

Puis les années ont passé, les Halloweens se sont succédés sans que j‘en profite réellement. En fait, je me demande même si j’ai des souvenirs de cette fête à cette époque. Je crois que le jour où j’ai eu assez d’argent pour m’acheter moi-même mes bonbons est le même qui m’a plongé dans cette période sombre où même une citrouille joyeusement illuminée n’arrivait plus à m’émouvoir.

C’est alors que sont arrivés les enfants. Je me souviens de mes fistons déguisés en citrouille et hurlant leur vie pour qu’on leur enlève leur costume. Charmant et nullement motivant. Je me souviens la première fois que j’ai passé en tant que parent: les costumes trop chauds, le maquillage qui pique et la pluie qui doublait les sensations déplaisantes des deux premiers points. Sans parler du chialage à tout propos: mal aux pieds, aux jambes, sac trop pesant, fait chaud, fait froid et toutes leurs variantes. Un pur plaisir! Comme quoi la pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre.

C’est à ce moment précis que je me suis mis à détester l’Halloween. Pas ne pas aimer, tout simplement détester. Un passage obligé pour faire patienter les enfants entre la rentrée scolaire et Noël. J’en étais désagréable, une version orange et noire du Grincheux. Mais j’avais des enfants alors je me suis mis à imaginer des variantes pour rendre cette fête somme toute agréable: On en a fait des chasses aux bonbons dans le sous-sol décoré. On a même invités des amis. On a aussi mangé des momies sous forme de saucisses enroulées de pâtes, bref, on s’est organisé pour avoir du plaisir.

Puis il y a eu une seconde coupure dans ma vie. Je me souviens exactement à quel moment. J’étais enceinte de ma fille et il y avait cette robe qui traînait dans ma garde-robe. Je ne sais trop si c’était la trentaine ou les hormones de grossesse, mais quelques coups de ciseaux plus tard, j’avais une robe de sorcière à enfiler pour ma séance photos de maternité. En regardant les clichés, je me suis souvenue que j’adorais me transformer le temps d’une journée.

C’est à ce moment que tout a changé. Un 180 degrés dans mon attitude. Oh, je déteste toujours l’Halloween dans son essence traditionnel, mais j’ai réalisé que ce que je déteste, je ne suis pas obligée de le faire et je ne suis surtout pas en droit de brimer le plaisir de ceux à qui ça plait. Chez nous, on aime se déguiser, on s’amuse à jouer un rôle, on prend des photos. On se fait un souper thématique et on regarde des films de circonstance.J’ai réalisé qu’on pouvait très bien fêter l’Halloween à notre façon en créant nos traditions autour d’un élément capital: Le plaisir de passer du temps ensemble.

 

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