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Joyeuses fêtes… petite réflexion sur la joie et le bonheur — Texte : Roxane Larocque

C’est ce que je vous souhaite cette année, la joie ! Et toutes

C’est ce que je vous souhaite cette année, la joie ! Et toutes ses déclinaisons : bonheur, plaisir, légèreté, etc. !

Le bonheur, ça peut paraître un peu simpliste. En s’attardant à sa définition, par contre, on constate que cela implique un travail personnel assez significatif. Sa définition implique la notion de plénitude, de satisfaction, l’équilibre entre le corps et l’esprit. Cela englobe également notre perception de nous-mêmes face au monde dans lequel nous vivons. Vous souhaitez le bonheur, c’est vous souhaiter une quête intérieure riche et vaste.

Même si tout ce qui se passe dans le monde à petite, moyenne et grande échelle vient assurément influencer notre humeur, c’est à travers ce chaos qu’il devient primordial de cultiver notre joie intérieure. Comment ? En étant authentique, en respectant nos limites et en faisant preuve d’autocompassion. Je vous souhaite de vous aimer suffisamment pour vous faire des fêtes à l’image de vos besoins. Envie de faire le party en famille, GO ! Envie de vous reposer, ainsi soit-il ! Une des clés du bonheur est de comprendre nos besoins, de les exprimer et de les arrimer avec ceux qui comptent pour nous. 

J’espère qu’il y aura des moments de fous rires, des joues rougies par les plaisirs de l’hiver et beaucoup d’amour. Je vous souhaite du vrai plaisir ! Celui qui habite nos enfants qui glissent en traîneau, qui savourent un chocolat chaud ou encore qui ont les yeux pétillants de joie à l’idée de sortir de la routine habituelle pour écouter un bon film en famille et veiller un peu plus tard.

Je vous souhaite du plaisir plein la maison !

Je sais que ce n’est pas facile pour tout le monde. Je suis de tout cœur avec ceux pour qui les fêtes ne sont pas synonymes de bonheur. Je vous souhaite la joie, mais je ne vous l’impose tout de même pas. Toutes vos émotions sont évidemment valides.

 

Joyeuses fêtes !

Roxane Larocque

Une autre étape – Texte : Jessica Archambault

Ce matin, je suis allée reconduire mon aîné à l’école pour la dernière fois avant les vacanc

Ce matin, je suis allée reconduire mon aîné à l’école pour la dernière fois avant les vacances. Mon six ans a voulu marcher jusqu’à la porte seul, que je le regarde près de la voiture plutôt que je l’accompagne jusqu’à l’entrée. Parce que « je suis grand maintenant maman, je suis presque en première année ».

Je l’ai regardé s’avancer, fier, et j’étais émue.

Son entrée à la maternelle me terrorisait. Pourtant je suis prof, je sais. Notre grand intense et sensible, à tendance anxieuse, avec qui nous avions déjà tellement travaillé la gestion des émotions, la communication, qui avait fait de si grands pas du haut de ses cinq ans était encore bouillant, émotif, parfois impulsif ou maladroit avec les autres enfants. Comme il est costaud, on croit qu’il est plus vieux, on s’attend donc à ce qu’il soit plus sage. Ses mouvements brusques ont aussi plus d’impact sur les autres que les mêmes comportements venant d’un enfant de son âge avec une tête de moins. Il adore apprendre, est curieux, pose mille questions, s’intéresse à tout. Je craignais qu’il tombe sur une prof un peu vieux jeu, qu’on étouffe sa soif d’apprendre, qu’on brise son amour de l’école, qu’il ne soit « qu’un tannant ». J’étais terrorisée à l’idée que l’école gâche mon fils. Eh oui, c’est dit.

Je le regardais, disais-je, marcher vers l’école ce matin, la tête haute et j’étais si fière !

Oui, il est tombé sur des profs super qui ont su l’accompagner avec les bonnes doses de fermeté et d’amour, stimuler sa curiosité, sa créativité et canaliser son énergie. Oui, nous l’avons bien guidé. Cependant, la réalité est que c’est lui qui a fait le plus à travers les derniers mois. C’est lui qui est persévérant et humble, ouvert et réceptif, honnête et bon. Je suis capable de relever nos bons coups de parents, mais c’est lui qui fournit des efforts au quotidien et qui désire sincèrement s’améliorer. Il en a fait du chemin. Il est plus posé. Ses champs d’intérêt se sont diversifiés. Il aime encore autant l’école, il adore ça, même ! C’est tellement ce qu’il y a de plus important en maternelle. La base des années qui suivront : le rendre disponible et réceptif aux apprentissages. On discute de plein de choses avec lui, il nous en apprend beaucoup ! Il est plus habile avec les autres, a de super amis et sait les choisir judicieusement.

La veille, nous avions une amie à la maison et il a insisté pour lui présenter son portfolio rapporté le jour même. Tous ses travaux, activités et bricolages commentés de septembre à juin (oui, mon amie est patiente) avec, encore, beaucoup de fierté. Je trouvais ce moment beau et précieux.

Mon premier bébé est officiellement sorti de la petite enfance et c’est merveilleux. Merveilleux et émouvant.

Sa personnalité et ses goûts se définissent. Il choisit ses amis volontairement et consciemment. Il devient un enfant différent tout en étant le même. Nous sommes choyés de le côtoyer et de l’accompagner.

J’observe ses frères de quatre ans et de dix mois et j’ai hâte de les voir grandir ainsi, tout en voulant savourer d’autant plus leur petite enfance, période magique, intense et volatile.

Mon pincement au cœur de voir mon grand entrer à l’école en septembre s’est transformé en fierté et en joie. J’ai confiance qu’il fera son bout de chemin et j’ai hâte de revivre cette étape de grande transformation avec mes deux plus jeunes.

Jessica Archambault

 

Complicité du soir

Ce soir, j’ai couché mes enfants trop tard. J’étais bien inten

Ce soir, j’ai couché mes enfants trop tard. J’étais bien intentionnée, pourtant ! Mais l’heure a filé sous mon nez. Pourquoi, me direz-vous, ai-je donc négligé l’heure du coucher ? En plein milieu de semaine… crime de lèse-majesté, OMG ! Jetez-moi en prison, ça presse.

Ce soir, j’ai couché mes enfants plus tard que d’habitude. Même les petits, remplis de leur besoin de dormir pour bien grandir et bien apprendre. J’ai osé défier la loi inébranlable de la routine du dodo. Tic tac tic tac… pendant combien de jours leur humeur sera-t-elle hypothéquée, ma foi !

Ce soir, j’ai couché mes enfants plus tard, parce que. Oui, oui, parce que. Parce qu’on avait le goût de se coller, bien empilés au milieu des doudous. Parce qu’on a pris le temps de lire un chapitre, puis un autre, et encore un autre. Et même un autre livre. Au complet celui-là. Sens dessus dessous. En plus d’avoir regardé le film en fin de semaine. Un peu accroc, me direz-vous ! C’était à la demande des enfants. Et au bonheur de maman.

Une chose en entraînant une autre, on a jasé d’émotions. De cerveau. Du fait que les mamans et les papas aussi ont des émotions. Qu’une maman fâchée, ça se peut, et que ça n’a pas nécessairement l’air du personnage de Colère enflammé et prêt à tout détruire. Une colère, c’est comme le reste, ça peut s’exprimer sainement.

On s’est dit que le dégoût et la peur peuvent sauver des vies. Sans eux, vous mangeriez de la viande restée sur le comptoir pendant des jours et vous traverseriez les boulevards sans regarder des deux côtés. Elles sont utiles, les émotions !

On s’est rappelé une de mes idées fétiches : une émotion qu’on n’exprime pas, ça pourrit en dedans et ça finit par puer le vieux fromage pourri. Aussi bien la laisser sortir avant que ça empeste !

On s’est aussi rappelé que même la joie, ça peut casser des fenêtres et briser des cœurs. « T’sais maman, la fois où j’étais trop excité et que j’ai cassé mon jouet en le lançant… ». Oui, je sais. Tu t’étais laissé emporter par un débordement d’émotion. Et tu as été bien triste juste après.

« Et toi, quelle émotion ressens-tu le plus souvent ces temps-ci ? »

« De la joie, beaucoup de joie ! Mais à l’école, un peu de tristesse aussi, parfois. Mais je n’ai pas le goût d’en parler. »

« C’est bien correct, tu sais. Je suis là si tu veux en parler à un autre moment. Ton professeur et ta sœur aussi. »

Et la tristesse ? Elle a sa place dans l’histoire ? C’est désagréable, la tristesse. C’est moche. Mais c’est temporaire.

« Tu te souviens quand tu as été triste l’autre jour ? Qu’est-ce qui t’a aidé à passer par-dessus ta peine ? »

« Ben… je suis allée te voir pour en parler, et tu m’as aidé à réparer mon jouet. »

Voilà. Tout est dit. Une émotion, on la ressent, on l’observe, et on agit. Ou pas.

Ce soir, au milieu des doudous, il y avait mes petits minous chéris qui avaient peut-être plus besoin de se coller et de jaser d’émotions que de dormir 30 minutes de plus.

Ils ont à peine eu le temps de se rendre à leur oreiller qu’ils dormaient déjà, apaisés par une conversation toute simple, cœur à cœur, accompagnée de plein de colleux réconfortants.

Ce soir, la tristesse, la colère, la peur, la joie et le dégoût avaient droit de cité dans nos mots. Mais je peux vous jurer que mes cocos se sont endormis avec la joie au cœur. Et moi aussi, je m’endormirai avec l’impression de bercer mes chatons en leur disant des mots doux.

Nathalie Courcy

Mes beaux sapins

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La première année d’un deuil, ce n’est pas jojo. Chaque fête, chaque anniversaire, chaque occasion de célébrer, en est une de se rappeler. Se rappeler ce qu’on a perdu, pleurer ce qu’on regrette. Imaginer la liste des « si » : et si ce n’était pas arrivé? Si je n’étais pas partie? Si la vie avait été différente?

La deuxième année d’un deuil, ce n’est pas tout le temps jojo non plus : une plaie qui se referme, ça gratte, ça pique, ça pétille, ça démange. Mais tout ça, c’est bon signe : ça guérit. Chaque fête, chaque anniversaire, chaque occasion de célébrer devient, petit train va loin, une occasion de célébrer nos progrès. Une larme en moins, un rire en plus, un souvenir plus serein, une étincelle dans le regard.

Novembre 2017 : moi, fraîchement déménagée après une séparation. Quatre enfants éplorés, déchirés entre deux maisons. Le chat un peu perdu au milieu des boîtes éventrées et de l’odeur du félin de l’ancienne propriétaire. Et Noël qui s’annonce… comment dire… pas très festif.

« Je suis vraiment désolée, les enfants. Cette année, je ne me sens pas la force de monter le sapin, de décorer pour Noël. On sera chez grand-maman le 24 de toute façon… »

Leur tristesse même pas dissimulée, mais exprimée doucement, sans reproches. Être si petits, et exprimer autant de compassion. L’écrire m’émeut autant que le vivre.

« Mais l’année prochaine, je vous le promets, ce sera différent. J’ai besoin de temps. Je suis tellement désolée… »

***

« Les enfants, je dois sortir ce soir, réunion de parents. Soyez sages! »

Ce soir-là, quand je suis revenue, ils avaient été très sages. Et très complices. Et très aimants.

J’ai ouvert la porte, doucement. La fée du sommeil était passée. Soulagement : je n’osais jamais les quitter depuis le déménagement. Je me trouvais déjà tellement dépouillée de mon temps avec eux…

J’ai ouvert la porte, doucement. J’ai entendu le silence. Et j’ai vu.

J’ai vu, au milieu du salon et des boîtes éventrées, un sapin. Tout monté, tout décoré. Magnifique. Rempli d’amour et de joie. La joie pure d’enfants et d’adolescents qui tenaient à vivre un Noël joyeux et « presque » comme d’habitude.

Le lendemain, ils m’ont raconté : à la seconde où ma voiture avait tourné le coin, ils s’étaient dépêchés de trouver les gigantesques boîtes contenant le sapin et les décorations. Ils avaient tout monté au rez-de-chaussée (ah! le travail d’équipe et la débrouillardise!). Ils avaient tout démêlé. Tout installé, en ordre de grandeur de branches et de couleurs de guirlandes. Ils avaient tout créé. Et ils avaient rangé tout le reste, « pour que maman n’en ait pas plus à faire ». Et ils s’étaient couchés en paix, heureux d’avoir respecté ma fatigue et leur désir d’être des enfants.

***

Alors cette année, j’ai attendu que le jour du Souvenir soit passé (par respect pour ceux qui se sacrifient pour préserver notre paix) et j’ai proposé :

« Gang! Ça vous tente? On met de la musique de Noël dans le piton et on décore le sapin! »

Ce à quoi ma plus vieille, qui avait tout orchestré l’an dernier, a répondu : « Ok, mais est-ce qu’on va pouvoir mettre la chanson ˝Noël, j’ai mal au cœur˝? » Et voilà, c’était parti : cinq enfants (je m’inclus là-dedans!) qui chantent à tue-tête en riant et en décorant le sapin.

Mon beau sapin, cette année, a une beauté tout aussi grande que celui de 2017, mais différente. Ces deux sapins trôneront dans mes souvenirs pour toujours, symboles du chemin parcouru et de l’amour partagé.

 

Nathalie Courcy

Le rire

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Universel, le rire rassemble! Tout être humain expérimente le rire très tôt dans sa vie et son propre sourire contamine ceux qui en sont témoins…

On peut rire aux éclats, rire très fort, s’étouffer en riant (celui-là est parfois risqué pour les gens autour😁).

On peut réprimer un fou rire; quand cela survient, les crampes ne sont jamais bien loin… Souvent, un fou rire s’accompagne de larmes et devient vite incontrôlable. La plupart du temps, le fou rire est vécu en duo et les gens autour n’y comprennent rien. À vrai dire, après un bon fou rire, il n’est pas rare d’oublier ce qui l’a déclenché…

On peut rire de soi, rire des autres (tout le monde le fait😜). Qui ne visionne pas de vidéos de moments loufoques?

À l’occasion, on peut rire jaune, mais il est préférable d’être rouge après avoir trop ri.

Il y a les rires nerveux, les rires gênés, les rires partagés avec de parfaits inconnus, lors d’une situation cocasse.

Ils se font rares, mais il y eut une époque où les rires « en canne » avaient une place de choix à la télé. Autre époque.

Qu’est-ce qui vous fait rire à tout coup?

Moi, ce sont les fausses moustaches 😂

Karine Lamarche
Enseignante

Aidons la recherche pour les maladies infantiles

Impossible de rester de glace face à cette vidéo. On ne devrait jamais avoir à dire au revoir à

Impossible de rester de glace face à cette vidéo. On ne devrait jamais avoir à dire au revoir à nos enfants. C’est la perte la plus tragique qui soit. Ce qui est bien, c’est que avons tous le pouvoir d’aider à changer les choses. 5

N’oubliez jamais, cet enfant malade pourrait être celui de votre sœur, votre frère, vos amis… ou encore votre propre enfant!

 

Crédit photo www.blog.parent-employeur-zen.com