Tag malaise

Le malaise

Au départ, j’ai une histoire triste. Dès mon plus jeune âge, je me sui

Au départ, j’ai une histoire triste. Dès mon plus jeune âge, je me suis fait agresser sexuellement par mon père. Je devrais plutôt dire selon le CAVAC, mon père m’a agressée sexuellement. Mais ici n’est pas le sujet que je souhaite emmener.

Il y a eu ça, puis toutes les autres choses. Les inconduites sexuelles, que l’on dit. Ça fait presque beau : inconduites. Ça ne traduit en rien la détresse de celles et ceux qui en sont victimes. Les attouchements sexuels, les seins qu’on m’effleure dans le métro, les fesses qu’on me prend à pleines mains dans un bar, les baisers forcés dans une voiture ou contre un mur, les remarques à teneur sexuelle souvent lancées à la blague. Enfin, toutes ces choses que vous et moi avons déjà vécues une multitude de fois.

Je me suis parfois défendue. Et parfois pas. Parce que des fois, c’était plus facile de laisser passer, de vivre avec ou de faire comme si rien n’avait existé. Des fois, j’ai confronté l’autre et des fois non. Parce que je me disais que c’était de ma faute, parce que je l’avais cherché, parce que j’avais honte et que je me sentais sale. Et toute seule.

II y a à nouveau cette vague de dénonciations. Je ne connais pas toutes ces personnes publiques personnellement. Je n’étais pas présente lors des situations qui ont été évoquées. Et l’un de mes malaises est là : comment des personnes peuvent-elles se prononcer sur la culpabilité de l’un est coupable et l’innocence de l’autre?

Les hommes qui m’ont agressée sexuellement ou qui ont posé des gestes à caractère sexuel à mon égard étaient de bons gars. Ceux que tout le monde aime, de beaux gars qui faisaient rire ma mère. Il y en a eu aussi des pas gentils et des moins beaux. Enfin, qu’importe de quoi ils avaient l’air, ça n’avait pas d’importance. L’essentiel n’était pas ce qu’ils dégageaient, c’était ce qu’ils m’ont fait vivre à moi.

Depuis la vague qu’on appelle MeToo, je trouve cela difficile par moment. Cela me ramène à ce que j’ai voulu oublier. Cela me ramène au jugement parfois gratuit des gens. Les gestes à caractère sexuel sans consentement, peu importe lesquels laissent des traces. Même si je veux oublier, je me rappelle toujours. L’empreinte du corps reste longtemps.

Eva Staire

La comparaison malaisante

Malgré qu’on sache qu’il ne faut pas comparer les enfants, nous

Malgré qu’on sache qu’il ne faut pas comparer les enfants, nous le faisons tous plus ou moins. Certaines comparaisons peuvent être saines ou, du moins, inoffensives. Par exemple, je trouve intéressant de voir des enfants un peu plus vieux que les miens. Ça me donne un aperçu de ce qui s’en vient, de ce qu’ils feront bientôt. Ça peut aussi me donner des idées d’activités ou de jeux à faire avec eux, des pistes d’éléments à stimuler.

La comparaison peut aussi être rassurante. Notamment quand on traverse une phase plus difficile. Je ne me réjouirai jamais d’une crise de bacon d’un mini à l’épicerie. Je suis remplie de compassion pour ses parents. Par contre, quand j’étais en plein dedans avec mon grand, ça me rassurait de voir qu’on n’était pas seuls. Discuter avec une maman qui traverse des défis, petits ou grands, semblables aux nôtres, peut faire beaucoup de bien.

Par contre, j’ai beaucoup de difficulté lorsque la comparaison dénigre ou rabaisse. « Mon gars n’est pas rendu là, il doit être retardé! » Hein?! Ça me laisse sans voix. Peut-être n’aurais-je pas dû raconter le bon moment qu’on a passé à jouer à un jeu de société calme avec notre presque trois ans super énergique. Peut-être que ça parle des angoisses de cette maman. Je ne sais pas trop. Je trouve cependant sa façon de le dire inadéquate. Il est fort probable que son fils n’aime simplement pas ce genre de jeux. Je suis de plus convaincue que cet enfant fait des choses que le mien ne fait pas. C’est tout à fait normal, les enfants ne se développent pas de manière identique. Il n’est aussi peut être simplement pas encore rendu-là, effectivement. « Il doit être retardé » était-il vraiment nécessaire? Ça me met mal à l’aise. Je n’ai pas envie de continuer cette conversation, car je sens que cette maman se sert de ce que je raconte pour dénigrer son enfant.

Ah! Et je suis en mesure de détecter l’humour et l’ironie. Si c’était le cas avec ces propos, je ne les soulèverais pas.

Ces comparaisons malaisantes, je suis en mesure de les recevoir et, souvent, de les éviter. Mon inconfort est néanmoins encore plus grand lorsque l’enfant en est témoin. « Ton petit parle vraiment bien! On comprend rien quand le mien parle, ç’a pas de bon sens! Écoute… C’est ce que je disais, j’ai rien compris! » Oh! Mon cœur se serre. L’apprentissage du langage est déjà tellement intense pour les tout petits. C’est déjà tellement difficile pour eux de gérer les frustrations associées au fait qu’ils ne se font pas bien comprendre durant cette période. Si en plus, ton mini se fait dire plusieurs fois par jour qu’il est incompréhensible et qu’il ressent ton exaspération, ce n’est rien pour l’encourager à persévérer.

J’aimerais réussir à répondre à ces mamans respectueusement et sans jugement que leurs enfants ont surtout besoin d’encouragements, de sentir qu’ils sont capables, que leurs parents sont patients et qu’ils les accompagnent dans leur développement. J’aimerais aussi les rassurer, elles ont le droit de s’inquiéter, c’est tout naturel, et il est sain qu’elles en parlent, mais les enfants entendent tout. Il faut donc faire preuve de délicatesse lorsqu’ils sont à proximité. Mais je ne sais pas comment faire. Je sais qu’un jugement serait perçu dans mes propos malgré mes efforts et mes gants blancs.

Ça me désole. Alors je l’écris.

Jessica Archambault

Ma montée de lait, mais en douceur, sur les accolades…

C’est dans l’temps du jour de l’An...

<p style="text-alig

C’est dans l’temps du jour de l’An…

… on se donne la main (jusque-là, ça va),

… on s’embrasse (ok, c’est ici que ça se gâte).

J’ai toujours éprouvé un malaise avec les accolades, les câlins d’arrivée, de départ, de souhaits divers…

J’embrasse mon chum et mes filles et honnêtement, ça me suffit ! J’aime les câlins échangés avec mes amis proches. Ceux qui viennent naturellement.

Lorsque le fameux moment des accolades se présente, je le fais, malgré tout. Parce que c’est poli, parce que c’est attendu, parce que c’est culturel.

Sauf que je suis mal à l’aise à tout coup. Je me trompe toujours de côté, évitant de justesse la catastrophe.

Et puis, ce n’est jamais pareil : certains embrassent les deux joues, d’autres une seule, mais laquelle ?

Au jour de l’An, c’est le malaise « over the top ». On s’échange des vœux !

Si je me retrouve avec des amis proches, ça va. Avec des connaissances, c’est une autre histoire…

Le défilé des phrases vides commence !

« De l’amour et de la santé. »

« Quand on a la santé, on a tout. »

« Du succès dans tes études. »

Tellement prévisible…

Depuis quelques années, lorsque j’ignore quoi souhaiter à une personne, je lui demande ce qu’il veut, tout simplement ! C’est surprenant ! En bonus, on gagne souvent une belle conversation et on découvre davantage la personne devant nous.

Cette année, au moment d’échanger les vœux, essayez-le !

Et vous, aimez-vous les accolades ? Suis-je un brin sauvage ? Y en a-t-il parmi vous qui comprennent mon malaise ?

(Peut-être suis-je vraiment sauvage après tout… 😳)

Ah oui, bonne année !

Karine Lamarche

Tirer sur la plug

Mon corps a tiré sur la plug. Tout seul. Sans prévenir. J

Mon corps a tiré sur la plug. Tout seul. Sans prévenir. J’enchaînais les patients, les appels, les requêtes, les messages, les enfants, les activités, les concerts, les sorties, les corvées, les chiens, la maison, les kilomètres, les entraînements… Il a dit STOP, d’un coup. Mon corps a tiré sur la plug. Et je me suis effondrée…

J’aurais pu m’en douter. J’aurais dû écouter les signes… Mais la fatigue, à force de la cumuler, on ne la sent même plus… Tu dis « oui » à tout parce que ton cœur est trop grand et tu t’uses… Mon trop-plein d’énergie est anéanti. Mon corps a tiré sur la plug.

Ce matin-là, ma salle d’attente était pleine. J’ai voulu me lever. Je ne voyais que des éclairs lumineux. J’ai frotté mes yeux, avalé une gorgée d’eau, passé un appel… ma vue empirait. Je ne voyais plus rien, tout scintillait. Je sentais mon esprit s’en aller. J’ai pris ma pression. Rien n’allait bien.

Mon corps a tiré sur la plug. Il m’a lâchée. Il m’avait prévenue, pourtant…

Je ne voyais plus, j’entendais mal, tout tournait et tanguait. J’avais de la difficulté à respirer, mes signes vitaux partaient dans tous les sens, rien n’était logique. Le médecin essayait de me rassurer. J’ai cru que j’allais mourir là. Que c’était fini. Mon corps a tiré sur la plug.

J’ai pensé à mes enfants, j’ai appelé mon amoureux, j’ai eu peur. On a eu peur. Je continue de trembler… parce que nous n’avons pas encore trouvé ce qui s’est réellement passé…

Je me suis relevée tout doucement, les jours ont passé, mais je n’arrive pas à me retrouver complètement. Chaque fois, mon organisme trouve un moyen de me ralentir encore. Je l’ai trop poussé. Je lui ai demandé l’impossible pendant presque quarante ans et il n’en peut plus. C’est ça, vieillir ? Je me sens abandonnée par moi-même… et depuis je suis… lente. J’ai peur que ça recommence. J’ai peur que ma santé me lâche. Je ne peux plus faire de sport. Je suis au ralenti. Tout le monde se demande où est passée la femme dynamique et hyperactive.

Son corps a tiré sur la plug.

C’est quand tu perds un morceau de ta forme que tu réalises à quel point c’est un luxe d’être en santé, que c’est si précieux et si beau.

Comme mon corps m’a débranchée, j’ai décidé de lever le pied. C’est un signal que je ne peux me permettre d’ignorer. Ce corps qui a porté trois enfants, qui les a nourris et élevés, n’est même plus capable de les accompagner. Ce corps qui n’arrive plus à aimer son amoureux comme je le souhaiterais… Ce corps qui n’a plus la productivité attendue au travail et dans la société… Il a tiré sur la plug.

Alors, il se peut que j’écrive un peu moins et que je lise plus. Il se peut que je coure moins et que je marche plus. Il se peut que je m’entraîne moins et que je me repose plus. Il se peut que je sorte moins et que je dorme plus. Il se peut que je donne moins et que je prenne plus. Il se peut que je travaille moins et que je relaxe plus. Il se peut que je réponde moins et que j’ignore plus. Chers enfants, amis, collègues, lecteurs, voisins, soyez indulgents… Soyez patients…

Mon corps a tiré sur la plug. Et moi, j’essaie de le rebrancher sans faire sauter les plombs…

Gwendoline Duchaine

 

Attention au coup de chaleur!

L'été, le soleil, la chaleur... ça nous avait tant manqué! Certa

L’été, le soleil, la chaleur… ça nous avait tant manqué! Certaines personnes sont très sensibles aux températures élevées, notamment les enfants en bas âge. Le coup de chaleur tue chaque année! C’est un état de choc par déshydratation qui peut entraîner de graves séquelles. Comment réagir ? Comment le prévenir?

En premier lieu, il faut essayer de faire la différence entre un enfant qui a chaud (il transpire) et un enfant qui fait un coup de chaleur (il ne transpire pas). En coup de chaleur, la personne peut se sentir étourdie, confuse, sa peau est chaude et sèche, elle souffre de maux de tête, de maux de ventre, de nausées et même de vomissements ou de convulsions.
Si elle est confuse ou perd connaissance, c’est une urgence vitale, vous devez appeler le 911.

Il faut absolument faire baisser la température du corps et hydrater la victime.
Appliquer des serviettes d’eau froide sur la nuque et sur le front de l’enfant et mettre de la glace sous ses aisselles va aider à faire baisser rapidement la température de son corps. Essayez de déplacer la victime vers un endroit frais. Vous pouvez également l’immerger dans l’eau fraiche. Vous devez l’hydrater avec de petites quantités d’eau. Allez-y gorgée par gorgée.

Pour prévenir le coup de chaleur il est important de s’hydrater suffisamment (un verre d’eau toutes les 10 minutes en cas de canicule, surtout lors de la pratique d’une activité physique) et de se refroidir souvent (air climatisé, jeux d’eau, piscine, endroits aérés et ombragés). Et couvrez-vous la tête!

La consommation d’alcool et de caféine accélère le processus de deshydratation.
Les enfants n’ont pas la sensation de soif, il faut penser pour eux et leur donner de l’eau souvent!

Si l’enfant fait du sport pendant la canicule (sur un terrain de soccer, par exemple), vous pouvez ajouter un peu de sel dans son eau.

La prévention est le meilleur moyen de lutter contre le coup de chaleur et de profiter en sécurité de ce bel été qui s’installe!

Gwendoline Duchaine

Un, c’est comme six

<span style="margin: 0px; line-height: 115%; font-family: 'Times New

Il y a quelques jours, j’ai dit à la blague à une amie qui a un enfant et qui n’en veut pas d’autres : « Voilà, tu vas devoir en faire un autre! »

Je demande pardon à cette amie.

Je l’ai fait à la blague, pour rire simplement. Sur le coup, c’était simplement un petit clin d’œil. Plus tard la même journée, alors que je peinturais le bureau de ma fille, j’ai repensé à ma « blague » et j’ai ressenti un premier malaise.

Vous, les parents qui avez décidé d’avoir UN enfant (remarquez je n’ai pas écrit « qu’un seul enfant », ce qui me semblait péjoratif), vous avez dû l’entendre souvent, cette blague! Elle est usée n’est-ce pas? Que votre décision repose sur un choix, la santé ou une incapacité, c’est VOTRE choix et personne ne devrait trouver à y redire!

« Un enfant, c’est de l’amour pur; deux, c’est deux fois plus d’amour… »

FAUX!

L’amour, ça ne se quantifie pas! 

Le contraire est aussi vrai : les familles comptant trois enfants et plus se font aussi stigmatiser. « Wow! Vous êtes courageux! » ; « Vous allez peupler la province à vous seuls! » L’annonce d’une nouvelle grossesse, moment qui devrait être plus que joyeux, enthousiasmant et surtout un pur bonheur, devient une banalité aux yeux de certains si on s’arrête à leurs commentaires : « Encore?! » 

Le « encore?! » n’est pas plus acceptable que le « juste un?! »

Une famille, ce n’est pas défini par le nombre d’enfants qu’elle comprend. Une famille, ce sont des gens qui se sont assemblés pour partager leur vie, leurs joies, leurs peines et surtout leur amour. Que ce soit avec enfant(s) ou pas; qu’il y en ait un ou trois, qu’importe?

Puisque nous affirmons haut et fort que nous aimons également tous nos enfants, ne serait-ce pas un peu hypocrite de dire qu’un enfant ne donne pas autant à ses parents que les enfants plus nombreux de la famille d’à côté?

J’avais oublié cette journée-là que nos blagues qui se veulent bien innocentes peuvent parfois cacher un sens qui pourrait atteindre les personnes qui les reçoivent. Il n’y a pas sujet plus « sensible » que les enfants. Nous y allons tous de nos pensées, nos commentaires, nos expériences, mais nous devrions réfléchir aux blagues « faciles » qui se répètent inlassablement.

Pardonne-moi, mon amie. Peut-être que ma blague ne t’a pas atteinte, car je sais que ta décision, votre décision, vous convient. Mais à tous ceux et celles qui reçoivent de ces commentaires qui se veulent drôles et légers, ne soyez pas trop prompts à en être blessés. Nous avons parfois de cette mauvaise habitude de blaguer quand nous ne devrions pas.

Un enfant, c’est comme six : l’amour d’une famille n’a aucune limite. Ni au départ ni par la suite.

 

Simplement, Ghislaine

Ah! Ce que les enfants peuvent dire!

<span lang="FR" style="margin: 0px; color: #333333; font-family: 'Ge

Qui n’a pas déjà entendu des citations d’enfants tordants et mignons? Ils ont toujours le don de nous sortir de drôles de phrases dans des moments où on s’y en attend le moins. T’sais, le genre de moments quand on est entourés de plein d’inconnus et où ton enfant crie :

«Maman, Alicia m’a rentré un doigt dans le derrière…

Maman : « Ah! Oui? Alicia, pourquoi fais-tu ça à ta sœur? On ne fait pas ça, sinon il y aura une conséquence. »

Alicia « Ben quoi, j’ai juste rentré mon doigt UN TI-PEU! »

Comme si le UN TI-PEU ne comptait pas… Ha! Ha! J’ai donc décidé de faire un recueil des meilleures citations de mon entourage.

Attention! Sourire en coin et fou rire garantis!

Et vous, quelles ont été les meilleures citations de vos enfants?

Charles, 5 ans : « Maman, les films de tuants, j’aime pas ça! »

Charles 4 ans : Lors d’un voyage à Walt Disney World, Charles sort du manège de Star Wars : « Maman, c’était vraiment pas un manège pour les enfants. J’ai failli vomir dans mes culottes. »

Florence 4 ans : Elle a son air tristounet depuis le matin. Papa lui demande alors pourquoi elle est triste. « Parce que tu as dit que tu allais DONNER mon nom à la garderie. Quel nom je vais avoir, MOI? »

Nancy, 4 ans : « Maman, regarde la belle puante » (bête puante)

Maverick, 4 ans : Au restaurant pour déjeuner, Maverick s’en va aux toilettes avec sa maman. Il lui passe la remarque suivante : « Maman, ton pénis est drôle, il est comme un W. »

Sa maman lui explique qu’elle n’a pas de pénis. Une fois à table, à un moment où personne ne parle, Maverick dit haut et fort : « Ma maman à moi n’a pas de pénis! »

Livia, 4 ans : En revenant d’un souper chez un couple d’amies lesbiennes qui ont eu un enfant, Livia demande : « Maman, comment elles ont fait pour trouver leurs graines? »

Maman avait expliqué à Livia que les papas détiennent les graines pour faire pousser les bébés.

Zoé, 3 ans : « Maman, comment on appelle ça, des p’tits pauvres? Des touts nus? »

Léa, 3 ans : En pointant une femme avec un surplus de poids : « Papa, est-ce que ça veut dire que la madame fait des gros cacas? »

Julia, 5 ans : « Maman, j’ai un coulis! »

– Ah oui? Un coulis?

– C’est dans mon cou… j’ai mal… j’ai un coulis.

– Ah! Un torticolis!

– Oui, c’est ça maman, j’ai un coulis!

Jacob, 7 ans : « Les personnes âgées sont des personnes usagées. »

Amélia, 4 ans : « J’ai hâte d’aller voir le père en miel. » (Père-Noël)

Mathis, 8 ans : En serrant son éducatrice dans ses bras, il lui dit : « Je t’aime tant! »

L’éducatrice lui demande : « C’est quoi, l’amour? »

« C’est quand deux cœurs dansent ensemble. »

Alexandra, 6 ans : « Maman, le film est en français, j’ai compris, il a dit “hamburger”. »

Marie-Ève, 3 ans : En entrant aux toilettes publiques, Maman demande à Marie-Ève de tenir la porte des toilettes, car elle ne barre pas. Marie-Ève répond : « Parce que tu veux pas que personne y voie tes ti-singes, maman? » Toutes les femmes dans les toilettes se sont mises à rire aux éclats.

Antoine, 4 ans : « Maman, je n’ai pas hâte de conduire une auto. »

– Pourquoi?

– Parce que je vais avoir une barbe.

– Hein?

– Ben oui maman, quand je vais être un monsieur, je vais avoir du poil partout.

Mikaël, 4 ans : Sa grande cousine lui demande de lui nommer les parties du corps qu’elle lui pointe. « Le nez, les dents, le rack à dents. » (les gencives)

Xavier, 3 ans : « C’est laquelle, ta planète préférée? La planète ceinture (Saturne)

Alexis, 3 ans : « Maman, on s’en va à St-Moustache » (St-Eustache)

Élliot, 4 ans : En discutant avec son père,  Papa demande à Élliot : « C’est quoi, le bébé du chat? »

– Un chaton.

– C’est quoi, le bébé du chien?

– Un chiot.

– C’est quoi, le bébé d’une vache?

– Un vachier.

Pénélope, 2 ans : « Maman, je veux un bisou de Ski-mous. » (Esquimaux)

Xavier 4 ans : « Maman, y’a plein d’étoiles d’araignées » (toiles)

Lucas, 5 ans : « Maman, est-ce que la lune est pleine?

– Non Lucas, elle sera pleine dans deux dodos.

– Elle n’est pas encore pleine parce qu’elle n’a pas encore mangé assez d’étoiles? »

Mélissa, 4 ans : « Maman, y’a de la pluie verglissante. » (verglaçante)

Élliot 4 ans : Maman lui demande de mettre sa belle chemise. Élliot : « Avec ma belle crevette! » (cravate)

Pierre, 4 ans : Lors de l’enterrement de son arrière-grand-mère : « Maman, pourquoi ils plantent grand-mamie? »

Lily-Jade, 2 ans ½ : Elle adore Céline Dion. Sa grand-maman lui demande quelle chanson elle préfère. Lily-Jade répond : « Pas de tes affaires »

Camille, 3 ans : Dans la douche, Camille prend le savon et fait semblant de se mettre du déodorant. « Regarde papa, je suis capable de me mettre de l’anti-haleine de d’sous de bras!»