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Va donc faire un tour de machine!

J’ai beau faire du ménage, de la popote, des appels vidéo avec m

J’ai beau faire du ménage, de la popote, des appels vidéo avec mon entourage, écouter de la musique ou des films légers, dessiner des arcs‑en‑ciel et marcher, rien à faire! Je suis dévorée par cette nouvelle bête que j’ai du mal à apprivoiser : l’anxiété. Le ciel est pourtant clair et bleu comme jamais, les oiseaux sont revenus, le printemps s’installe, mais pas dans ma tête. J’en peux plus de voir mes murs et mon quartier.

— Va donc faire un tour de machine! me susurre mon subconscient.

Ou peut-être mon grand-père qui, comme la plupart de nos aïeuls, nommait ainsi les voitures.

— Si la nature ne vient pas à toi, va vers elle… En plus, le gaz n’est pas cher! m’encourage ma petite voix intérieure.

Je me prépare un lunch, question de ne pas débarquer mes possibles microbes dans un commerce d’alimentation. Et puisque cette pause humanitaire impose un retour aux sources, je pars en « road trip de la quarantaine » avec des CD et sans GPS.

— De toute façon, ces bidules finissent toujours par m’énerver, me dis‑je à moi‑même.

Instinctivement, je me retrouve sur la route qui coule à côté de la rivière et qui contourne les rares montagnes de la Montérégie. Même si la nature est encore rouillée par l’hiver, elle me fait déjà du bien. Je me remémore les randonnées de vélo qui m’avaient menée dans ce décor deux ans auparavant. Ma bicyclette avait été ma meilleure amie tout au long du retrait obligé.

— Pourquoi tu paniques tant avec ton anxiété, d’abord? C’est rien de nouveau!, me dispute ma conscience.

— Parce que je savais au fond de moi que j’en guérirais, que c’était passager. Là, personne ne sait! me suis-je répondu en levant le volume de la musique.

Au virage de ce petit rang bordé de champs et d’arbres gigantesques, des enfants jouent dehors. Mes pensées se dirigent vers mes « ti cocos » de l’école et mon cœur se serre. Certains d’entre eux sont mieux à l’école et ne doivent absolument pas comprendre ce qui se passe…

Un autre tournant me force à revenir dans le moment présent. Je suis heureuse d’apercevoir le 25 kilomètres-heure exigé par la courbe. Ça me permet de ralentir et d’admirer la rivière qui coule à flots en cette période de dégel. Je dépasse un cycliste avec précaution.

— Faudrait que tu t’entraînes, m’ordonne presque ma morale.

— J’ai pas l’goût.

— Mais t’as le temps et ça te ferait du bien!

— J’ai pas l’goût, répète ma bienveillance. Qu’est‑ce que j’ai à être vide d’intérêt?

— Ça s’appelle l’anxiété, coupe mon arbitre intérieur.

Le soleil s’étire entre les nuages, me forçant à remettre mes verres fumés. Une maison centenaire entourée d’arbres tout aussi vieux se révèle au bout du chemin. Yé! Un stop me permet de contempler. Je dois trouver ce petit rang qui offre une vue sur les montagnes de l’Estrie. Là où mes parents sont en quarantaine. J’espère qu’ils iront bien. La route étroite et abîmée par la saison des nids de poule transporte mes songes vers les voyages familiaux de mon enfance. Mon père adorait contourner les autoroutes pour emprunter de telles routes, rendant le trajet tout aussi agréable que la destination.

J’effectue une courte pause dans le stationnement de cette cidrerie que j’aime tant pour perdre mon regard dans le paysage semi-montagneux. En temps normal, j’aurais mangé ici…

— Tout ça devrait t’inspirer à écrire, murmure mon sens du devoir. T’as des fourmis dans les doigts tellement ça te manque!

— Oui, mais c’est tout décousu quand j’essaie et ça reste pris dans mon foutu jugement! lance la peur en moi.

Mon juge interne intervient encore en m’expliquant que je dois être patiente avec l’anxiété.

Après quelques arrêts ici et là pour consulter ma carte routière, je tombe enfin sur ce grand rang qui mène au petit. C’est si beau que je fais la route une seconde fois avant de m’arrêter dans le stationnement de cette autre cidrerie. Je me laisse apaiser par le paysage de ces montagnes qui se couvriront d’un vert tendre et de fleurs dans peu de temps.

— Ce sont elles qui sortiront grandes gagnantes de cette crise, me chuchotent mes pensées.

Et en plus, il n’y a pas de « oui, mais » qui résonne en moi. Sur le chemin du retour (parce que ma vessie le commande!), le soleil réfléchit sur un panneau et bien vite, cette lumière se transforme en arc‑en‑ciel. Je l’interprète comme un signe et je me dis que désormais, ÇA VA BIEN ALLER. Dame Nature mérite cette pause humanitaire et pour elle, j’accueillerai cette crise avec tous ses inconvénients et ses avantages…

Isabelle Lord

Mon premier vrai sapin!

Depuis toujours, depuis toute petite en fait, je rêve d’aller mar

Depuis toujours, depuis toute petite en fait, je rêve d’aller marcher dans le bois parmi ses majestueux conifères. Les admirer, les tâter, les humer, bref en choisir UN. Un qui ornerait mon salon fièrement, avec ses apparats et couronné fièrement d’un ange festif.

Durant toute ma vie d’adulte, j’ai émis maintes et maintes fois le souhait d’aller choisir, couper et rapporter un superbe sapin, un VRAI sapin!

Oh, je sais bien que d’aucuns diraient que je ne suis pas dans mon ère de « il ne faut pas couper les arbres », mais que voulez‑vous, je ne suis clairement pas de mon temps pour la nostalgie du « bon vieux temps ».

Bref, dimanche dernier, forte de mon envie de toujours, j’ai amené mes trois enfants sur une ferme de sapins de Noël! Vous auriez dû voir leurs yeux s’illuminer encore plus que les guirlandes multicolores du temps des fêtes. Dix mille étoiles resplendissaient dans leurs regards d’enfants et assurément autant d’étoiles dans les miens!

Nous avons rejoint la plantation avec les fesses humides, bien installés sur des bottes de foin mouillées, dans une longue carriole tirée par un tracteur de ferme. Mon plus jeune étant un amoureux de tout ce qui contient un moteur était au paradis du haut de ses six ans!

Nous avons marché calmement, non pas du tout! Nous étions aussi excités que le matin de Noël!

Bref, nous avons couru parmi les arbres, attendant patiemment le choix de leur futur acquéreur.

— Celui‑ci, maman?

— Celui‑là?

Jusqu’au moment où, de façon unanime, de nos quatre voix, nous nous sommes arrêtés devant LE sapin!

— Le voilà!

Avec mon aîné, nous avons scié et en équipe, nous avons rapporté à la charrette le résultat de notre labeur. Il a été attaché et c’est de peine et de misère que néophyte que je suis (j’avais oublié d’apporter de la corde…), j’ai réussi à caser notre arbre à l’intérieur de ma Mazda 5!

Depuis, il trône fièrement, de bleu et de blanc vêtu dans notre salon. Je suis heureuse de cette expérience. Malgré les épines, l’odeur qui circule dans la maison est simplement sublime!

Je ne sais pas si nous renouvellerons l’expérience l’an prochain (reste à voir comment se passeront les prochaines semaines!), mais une chose est certaine, sur ma checklist, le VRAI sapin est barré!

Avez-vous de ces histoires de coupe de sapin à me partager?

Simplement, Ghislaine

Les Baby-boomers sont expirés.

Je cherchais une façon polie d’exprimer mon opinion sur ces chers

Je cherchais une façon polie d’exprimer mon opinion sur ces chers Baby-boomers… mais finalement, je vais vous dire exactement ce que j’en pense, sans aucune censure. Cette génération‑là a condamné l’humanité. Ils étaient trop nombreux à ne penser qu’à eux et à leur instant présent. Ils ont fait des choix faciles et inconsciemment, ils ont condamné nos descendants à voir la fin de ce monde. Mes mots sont durs? Oui. Mais ils sont vrais.

Les plus récentes études prouvent que le tort causé à notre planète est maintenant irréversible. Au mieux, si tout le monde changeait ses habitudes, on gagnerait quelques années de plus… Et là, tout le monde panique. Et moi, je ne comprends pas cette surprise. Les scientifiques ont simplement confirmé ce qu’ils prévoyaient depuis des décennies. Al Gore en a fait des conférences depuis plus de dix ans. Les Cowboys fringants le chantent aussi depuis plus de dix ans. Dan Brown l’a écrit aussi il y a longtemps. Nos chanteurs, nos écrivains, nos philosophes et nos scientifiques le crient à grands poumons depuis des années : la Terre se meurt.

Et puis, il y a les Baby-boomers qui continuent de pousser, égoïstement. Ils prônent le pouvoir et l’importance de l’argent. Imprimer plus d’argent et en posséder plus aussi. Ils se foutent en fait des changements climatiques. Eux, ils ont eu une maudite belle vie! Ils ont profité des avancées technologiques, sans égard à leurs conséquences. Ils ont exploité chaque parcelle de ce que cette terre avait à leur offrir.

Et nous? Et bien nous, on va devoir se battre contre des politiciens qui s’en foutent et contre une société pourrie jusqu’à l’os. Tellement de jeunes rêvent simplement. Une terre, un grand jardin, quelques bêtes, le retour aux sources. Mais ils nous laissent des terres contaminées, des ruisseaux pollués et un air irrespirable. Nos enfants mettront au monde, dans quelques années, leurs propres enfants. Et ceux‑ci verront la fin. La fin de l’humanité. La fin dans la famine, la sécheresse et la misère.

Et encore là, les grosses personnes importantes, derrière leur cravate et leurs liasses de billets, elles s’en foutent. Parce qu’elles, elles auront profité de la vie. Mais elles auront aussi profité de la terre, de nos ressources et de notre avenir. Les Baby-boomers accusent aussi les plus jeunes de ne pas s’occuper d’eux et de les abandonner dans leurs vieux jours. Mais la vérité, c’est que ce sont eux qui nous ont abandonnés il y a longtemps déjà. Je vais être cruelle dans mes mots… mais les Baby-boomers sont expirés. Leur date de péremption a sonné et on doit s’organiser avec les restes pourris qu’ils nous laissent.

Si chaque humain s’arrête aujourd’hui, change ses habitudes et revoit son petit monde, peut‑être qu’il serait encore temps… Réduire ses déchets, boycotter le plastique, réparer au lieu d’acheter, composter, faire pousser, marcher plus et conduire moins… Peut‑être qu’en changeant nos petites vies, on pourra redonner encore quelques années à nos petits‑enfants… Peut‑être. Peut‑être aussi qu’on devrait se remettre la tête bien au chaud dans le sable. Voyager, acheter de nouveaux vêtements, conduire une grosse voiture, avoir plein d’argent et ne pas penser aux conséquences… Après tout, c’est le modèle que nos aînés nous laissent, non?

Alors, comment on fait pour réveiller la population qui s’est fait endormir à grands coups de rêves et de crédit? Comment on fait pour sortir la tête d’une autruche du sable? La planète, elle, elle a compris. Elle va chauffer le sable à un point tel que plus personne ne pourra s’y cacher… Le wake-up call sonne. Maintenant, qui l’entend?

Joanie Fournier

 

Ode aux mouches et aux ouaouarons

Je déteste les mouches mortes écrapoues par terre. Ça m’écœur

Je déteste les mouches mortes écrapoues par terre. Ça m’écœure tout autant que les vers de terre imbéciles qui sortent sous la pluie et qui crament sur l’asphalte. Ça pue la mort, ça me fait friser les orteils.

Mais, mais. Le zzzzz des mouches dans une maison, bien que fondamentalement gossant, me rappelle mes nuits en colonie de vacances (et la fois où j’étais entrée par accident dans le dortoir des gars pour demander mon chemin… alerte générale !), mes soirées sous la tente, mes marches sur les sentiers d’hébertisme. Bref, ça me replonge dans mes souvenirs danielboonesques (oui, c’est un mot) où seuls la nature et le bonheur importaient.

J’ai grandi en campagne. Derrière la maison centenaire de mes parents, un immense champ dont la seule fonction était de faire pousser des cadeaux pour les mères (c’est-à-dire des fleurs sauvages). On observait les oiseaux (rien de plus beau qu’un rouge-gorge qui cueille son ver de terre pour nourrir ses petits !) On courait après les papillons juste pour voir jusqu’où ils nous amèneraient. On se servait de la sève des plantes pour coller nos bricolages. On passait nos soirées à décoller les pic-pic des chardons sur nos vêtements.

Derrière le champ, qu’y avait-il ? Une forêt. Qui, je crois, n’appartenait à personne. Maintenant, les bouts de terre qui n’appartiennent à personne et sur lesquels on a le droit de s’aventurer sans permission se font rares. J’ai grandi en allant me promener dans ce champ et dans cette forêt, raquettes aux pieds ou motoneige aux fesses. Bizarre que j’étais, j’allais passer des heures dans le bois pour y écrire mon journal. Oui oui, en plein hiver.

Ado, j’ai eu l’idée tout aussi bizarre de fuguer. Pas longtemps. À quel endroit me suis-je réfugiée ? Dans le bois. Même chose quand j’ai fui un hôtel miteux à Chypre parce que j’avais un mauvais pressentiment : j’ai dormi à la belle étoile au milieu de la forêt, seule. C’est là que je me sentais le plus en sécurité.

Alors voulez-vous bien me dire ce que je fais en ville ? Ben vous savez, les bureaux du gouvernement sont… en ville. Et ça adonne que c’est là que je travaille. Alors, go pour la ville. Heureusement, j’habite Gatineau, dans laquelle les rivières, les forêts, les lacs, les pit‑pit ailés et la nature sont bien présents. En dix minutes de voiture, je suis rendue dans le Parc de la Gatineau ou à la plage. Quarante minutes et je n’entends plus les klaxons urbains. Je n’entends que le coassement (intense, ma foi !) des ouaouarons.

La semaine dernière, c’est ce que j’ai fait revivre à mes enfants. C’est ce que je me suis permis de revivre, comme un ressourcement. La nature, les parfums d’arbres, les multiples teintes de vert et de bleu, la simplicité d’une vie en forêt. J’étais si heureuse de pouvoir présenter à mes enfants la couleuvre dont il ne faut pas avoir peur. Le splash d’un poisson qui sautille à la surface du lac. La sérénité d’une journée de pluie sans jeux vidéo (que j’ai baptisée une journée « relaxe-patate »). L’horaire « pas d’horaire » qui fait qu’on se lève à la fin des rêves et qu’on se couche quand le feu est éteint et les Smores digérés.

Un jour, je retournerai vivre loin de la civilisation (que dis-je ! Dans une civilisation naturelle !) et des bruits urbains. En attendant, je veux continuer de faire des saucettes en nature, seule et avec mes enfants, pour leur faire connaître autre chose que le quotidien qui est le nôtre présentement, pour leur faire aimer et respecter la nature, pour prendre ce temps précieux avec eux, avec moi.

Nathalie Courcy

 

Bel océan

Avez-vous un attachement à un lieu quelconque quelque part?

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Avez-vous un attachement à un lieu quelconque quelque part?

Moi, je n’en ai jamais eu jusqu’à l’été 2016. Cet été-là avec le père de mes enfants, nous sommes allés pour la première fois de ma vie à l’Île-du-Prince-Édouard. Les vacances, le camping, le tout en famille. Malgré les petits hauts et les nombreux bas de la relation de couple que nous vivions tous les deux, ce fut pour moi une révélation :

J’appartiens à un lieu. Un lieu marin. Je suis addicted à l’océan. Son air salin, son écume, ses vagues, son immensité… sa beauté inégalée. Je vous entends rire dans ma tête sur l’affirmation que je m’apprête à vous écrire : c’est âgée de trente-six ans que j’ai réalisé que j’étais à demi acadienne!

Jeune, j’adorais la natation. J’en ai fait une obsession, nageant encore et encore. Participant à des compétitions, je réussissais des exploits sous-marins. Un accident dont j’ai fait mention dans un autre de mes textes a hypothéqué pour toujours mes rêves de nageuse.

Mais mon amour de l’eau n’est pas disparu avec mes aptitudes de compétitrice.

Dans cet océan se bercent ou s’entrechoquent tellement d’artéfacts marins. La vie qui y grouille est une nouvelle découverte à chaque visite. Là-bas, sur l’île, les plages revêtent différentes couleurs selon son littoral. D’un côté le sable est blanc, de l’autre rouge profond. Les galets sont solides comme le roc ou s’émiettent pour s’en servir comme craie corporelle.

Les levers et couchers de soleil, oh si vous saviez! Quelles merveilles!

Le soir, lorsque le soleil touche l’horizon aquatique, j’ai l’impression que l’eau vibre quasiment d’une façon érotique. (Ne craigniez rien je n’irai pas plus loin dans cette comparaison lubrique!)

Le matin lorsque le soleil se détachait de l’horizon, je ne pouvais rien faire de plus que de retenir mon souffle quelques instants, respirant ensuite grandement, comme si de cette séparation faisait voguer jusqu’à moi un nouvel air.

Les couleurs!

Vous pouvez, autant du ciel que de la mer, y admirer une palette de couleurs si surprenante, si enlevante, à en faire rougir les meilleurs peintres de ce monde!

Pour ne parler que de l’Île-du-Prince-Édouard, je comprends si bien l’amour de l’auteure de la petite Anne aux pignons verts d’y avoir grandi avec cette panoplie d’amour profond envers sa patrie d’adoption.

Le 8 juin est la journée mondiale de l’océan.

Je ne pourrai y tremper les pieds cette année, car cela m’est impossible.

Mais durant cette journée, vous tous et toutes qui aimez un tant soit peu l’immensité de l’océan, sa beauté, sa grandeur… allez aussi au-delà de l’esthétique et pensez à préserver l’océan!

Il circule ici et là des images, des articles et des vidéos de toutes les pollutions que nous avons créées dans nos eaux. C’est aussi banal que le déplacement des sols marins, la prise de sable au large pour l’étaler en plage touristique. Cette action détruit la flore et la faune marines. Renseignez-vous! Protégez nos eaux!

Aussi, je vous invite à regarder des images et des vidéos sur les rencontres entre les différents océans. Allez-y! Regardez! Vous serez surpris de voir que la densité des océans Atlantique et Pacifique diffère, ce qui a comme résultat qu’ils ne se mélangent pas!

Quelle magie qu’est la nature! Ses eaux qui ne sortent pas de leurs limites respectives créent l’équilibre planétaire que l’on connaît.

Prenons-en soin!

Ce 8 juin, ayons une pensée pour la préservation. Mais ne nous contentons pas d’une seule journée! Puis, lorsque vous aurez la chance, comme moi de retourner voir l’océan, vous pourrez pleinement en profiter!

Simplement Ghislaine

Jardiner avec les enfants

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J’ai toujours eu, comme je l’appelle, le pouce noir. À l’inverse du pouce vert, le pouce noir fait mourir tout ce qu’il essaie de faire pousser. Tellement que mes parents étaient réticents à m’acheter un poisson rouge. Remarque que quand tu fais mourir des cactus, ça se comprend. En plus, j’ai horreur des insectes… et je n’aime pas avoir les mains sales. Bref, j’ai cru jusqu’à tout récemment que le jardinage n’était pas fait pour moi. C’est ma paresse et ma gourmandise qui m’ont sauvée. Enceinte de mon deuxième fils, j’ai commencé à planter des fines herbes pour éviter d’en acheter constamment. Puis, mes enfants adoraient aller les manger directement dans le jardin… Ils sont plus voraces que les lièvres. Alors, j’ai commencé à planter quelques fleurs, fruits et légumes… et surprise! Mon pouce noir devient vert tranquillement! Je vous donne ici, très humblement, mes trucs.

 

Pourquoi jardiner avec les enfants?

– Pour prendre conscience d’où vient ce que l’on mange.

– Pour passer du temps de qualité ensemble à se salir… Oui, les deux peuvent aller ensemble.

– Pour comprendre le processus de faire pousser des aliments.

– Juste pour la sensation de créer, de faire pousser quelque chose.

– Pour prendre soin de la nature. Saviez-vous que nos abeilles sont très précieuses? Nous devons les préserver pour continuer la pollinisation des fleurs, donc des fruits et légumes. Le jardinage est une bonne façon de discuter avec nos enfants de l’équilibre de la nature.

Trucs :

1-      Planifiez : Pour mes enfants, j’ai fait exprès de planter des fruits et légumes qu’ils aiment. Je ne planterai pas d’aubergines pour rien! Aussi, question de préserver mes fines herbes, j’ai choisi des aliments qu’ils pourront cueillir eux-mêmes et manger tout de suite. Nous aurons cette année entre autres : des framboises, des pois, des tomates cerises et des haricots (je ne comprends pas trop pourquoi, mais mes enfants préfèrent les manger crus!) Planifiez aussi les étiquettes, les outils, la terre et les tuteurs.

 

2-      Bien lire les étiquettes pour les débutants comme moi. Cela vous dira la profondeur ainsi que la distance qu’il faut garder entre chaque plant. Informez-vous pour savoir si votre plan préfère le plein soleil ou non.

 

3-      En terre ou en pot : Selon votre espace et la durée d’ensoleillement dans votre cour, vous pourrez choisir ce qui vous convient le mieux. C’est surprenant tout ce qui peut pousser en pot. Mais attention! Il est primordial que vos pots aient un ou des trous en dessous ainsi que du gravier dans le fond pour favoriser le drainage. Aussi, la terre s’assèche beaucoup plus vite en pots qu’en terre. Donc, si vous prévoyez partir en vacances, allez lire le truc numéro 4.

 

4-      Si vous avez décidé de planter en pots et que vous devez partir quelques jours, arrosez bien la terre juste avant de quitter. Puis, remplissez d’eau une bouteille en verre (une bouteille de vin, par exemple), puis plantez le goulot dans la terre. La terre pourra rester humide plus longtemps de cette façon.

 

5-      Des gants : Si vous retracez l’inventeur des gants de jardinage, amenez-le-moi, que je lui fasse un gros câlin! Pour moi, il n’y a rien de pire que de jardiner sans gants et d’effleurer un ver de terre ou tout autre​ insecte. J’ai mal au cœur juste à y penser. Avec les gants, je me sens mieux. Alors pour vos petits cocos qui ont des difficultés sensorielles, ça va vraiment être gagnant!

 

6-      Faites repousser des légumes au lieu de les jeter : Juste à regarder sur Pinterest ou Google et vous saurez rapidement comment faire repousser : laitue, oignons verts, fines herbes, avocats, ananas, etc. Il n’est plus nécessaire de les jeter à la poubelle.

 

7-      Gardez vos coquilles d’œufs : faites-les sécher, broyez-les et disposez-les sur la terre. Cela éloignera les limaces et les escargots.

 

8-      Responsabilisez vos enfants : Ils seront ravis de vous aider à désherber votre potager ou vos platebandes. Ils seront très fiers d’arroser les plants et de récolter les fruits de leur labeur.

 

9-       Super fafa bébé à planter ou à entretenir : ciboulette, origan, framboises, radis, menthe, courgette… et les pissenlits! Hi! Hi!

 

Aussi, sans avoir de potager, il est possible de récolter plusieurs variétés de fruits pendant la belle saison : pommes, poires, fraises, framboises, bleuets, citrouilles. Informez-vous! Ça reste une activité plaisante à faire en famille.

 

Amusez-vous!

Krystal Cameron

Une maman aventurière !

Pour plusieurs, avoir un enfant signifie mettre fin aux voyages, aux activités extrêmes et aux gra

Pour plusieurs, avoir un enfant signifie mettre fin aux voyages, aux activités extrêmes et aux grandes aventures. Pour Morgan Brechler, 25 ans, c’est tout le contraire. Cette maman américaine n’a pas froid aux yeux et prend part à plusieurs sorties en plein air avec sa fille Hadlie âgée de trois ans. On ne parle pas de simple petite randonnée, mais plutôt d’escalade et de camping sauvage. Elle désire offrir à sa fille le cadeau d’être en harmonie avec la nature. C’est un mode de vie qui sort de l’ordinaire, mais très intéressant.

Morgan n’a pas peur de partir en voyage avec sa fille. Jusqu’à maintenant elles ont visité le Mexique, le Grand Canyon, Joshua Tree et Hawaï.

Voici quelques magnifiques clichés de ce duo d’exploratrices mère-fille :

Vous pouvez suivre leurs aventures en suivant le compte Instagram de Morgan @morganbrechler

Ça fait rêver, non ?!

Ma recherche de produits écologiques pour enfants

En tant que parent, on recherche to<span c

En tant que parent, on recherche toujours ce qu’il y a de meilleurpour nos enfants. On fait des essais… et malheureusement des erreurs. On se fie au bouche à oreille, à facebook, à google et j’en passe. Je suis la première à acheter des produits ridiculement trop chers afin d’avoir une paix de l’esprit et de pouvoir me dire que j’aidonné ce qu’il y a de meilleur à mes deux amours . Aujourd’hui, j’ai décidé de faire un billet sur des produits que je ne connaissais pas, les produits The Honest company. Pourquoi? Parce que ma plus jeune a fait une réaction la semaine dernière. Étienne et moi ne savions pas si la réaction était due aux couches, au savon ou auxlingettes. J’ai donc fait quelques recherches sur le net et j’ai découvert les produits pour bébé Honest. Pour être franche, j’avais déjà entendu parler de ceux-ci sur le net (Merci au blog TVTM de Virginie Roy), ainsi que dans les médias. La propriétaire étant l’actrice Jessica Alba, sa compagnie et ses produits ont fait souvent les manchettes. Je dois avouer que je n’étais pas portée à les acheter pour deux raisons:

1- Je devais les commander sur le net (des États-Unis)

2- Une belle starlette d’Hollywood avec une compagnie ne m’inspirait pas du tout confiance… Trop de sous pour de la publicité souvent fausse (Mea culpa! Je sais que ce sont des jugements totalement gratuits).

 

Bref, pour en revenir à la peau fragile de ma fille, j’ai fait les recherches et toutes semblaient dire que ces produitsétaient le summum pour nos tout-petits : biologiques, respectueux de l’environnement, sans produits chimiques nocifs etc. Je commençais sérieusement à me dire que je devais mettre mes jugements de côté et les essayer, ne serait-ce que pour voir s’ils allaient aider Anna. J’ai donc continué mes recherches et.. tadam… j’ai appris que la boutique “ Le Petit Cocon, située à St-Jean sur Richelieu, en avait!!! En quelques minutes Anna était habillée et prête à accompagner son impulsive de mère. Oh oui, produit Honest, nous allions vous tester!

Je connaissais déjà la boutique, qui est, selon moi, une des plus belles et qui offre une très grande variété de produitspour enfants. Je suis donc arrivée là-bas avec ma puce et ma liste de questions. Voici ce que j’ai appris concernant les produits.

La compagnie vise vraiment à éliminer les elements toxiques et nocifs de ses produits. C’est donc meilleur pour vos enfants ET pour l’environnement. Leurs produits sont à base de plantes et de produits vivants. L’emploi de pétrole est utilisé au minimum autant au niveau des produits pour bébés que dans les contenants et les emballages.

J’ai finalement testé les fameux produits… et je suis conquise!! Les réactions d’Anna ont disparu en 48h, sa peau et ses cheveux étaient doux (merci crème pour le corps et démêlant à cheveux), ses fesses n’avaient aucune rougeurs… Étienne et moi étions VRAIMENT contents. En plus, on ne se cachera pas que les motifs de couches sont tout simplement craquants (même Hayden a noté le fait que les motifs étaient très “COOL”) . C’est certain que la couche est un peu moins douce que les marques populaires, mais Anna ne semble pas en faire de cas. Je n’ai noté aucune fuite, elles sont donc bien absorbantes. Au niveau du corps, notre fille fait parfois des plaques d’eczéma, et je n’ai rien vu empirer avec le pain de savon (alleluia)!

Ah et avant de terminer, je voulais spécifier un point, ce billet n’est pas publié à cause d’une commandite, d’un rabais du magasin ou quoi que ce soit. Nous avons décidé de le faire pour aider les parents qui, comme nous, recherchent des produits bio et bons pour leurs enfants. Comme la boutique fait aussi la livraison à domicile, il est facile de pouvoir enfin encourager l’économie locale tout en essayant des produits bons pour la santé et l’environnement.

Pour plus d’infos : www.honest.com

NB Une poursuite à été intentée le 3 Septembre 2015 contre l’actrice et sa compagnie. Jonathan D. Ruban, un homme ayant acheté les produits, poursuit Jessica Alba en disant que ses produits ne sont finalement pas SI naturels que ça. C’est un dossier à suivre.. Est-ce vrai ou l’homme en question tente-t-il simplement de se faire des sous? Voyez plus de détails ici : http://www.thewrap.com/jessica-albas-honest-compan…