Tag parents

Calendrier de l’Avent pour parents – Texte: Krystal Cameron

1- Écouter un film de Noël pour

1- Écouter un film de Noël pour se mettre dedans +  trouver le lutin dans le stock de Noël (oui il peut faire ses coquineries le soir)

2- Prendre des vitamines et lire des citations encourageantes…et les écrire partout…partout.

3- Se faire 3 compliments et en dire 3 à quelqu’un d’autre.

4- Rire, faire rire quelqu’un et chatouiller ses enfants.

5- Se faire un dessert dans une tasse.

6- Une journée juste « oui tout est permis »….ou presque.

7- Choisir NOTRE musique dans l’auto…et monter le son proportionnellement aux protestations.

8- Manger un déjeuner pour souper (on dit que c’est pour les enfants, mais entre nous, c’est vraiment moins compliqué un bol de céréales qu’une lasagne).

9- Se mettre sur son 36…juste pour le fun!

10- Le lutin a pris une journée de vacances (excuse gratuite pour avoir oublié de le déplacer) + rester en mou toute la journée… surtout après s’être mis sur son 36 la veille.

11- Faire des recettes qui se congèlent (bouchées/desserts) pour prendre un peu d’avance… et on mange nos repas dans des assiettes en carton pour se sauver un peu de vaisselle!

12- On regarde des photos souvenirs et on se souvient que dans le fond ils sont tellement des anges nos petits cocos d’amour!

13- Congé de bains…juste une débarbouillette aux places stratégiques! Mais nous on s’en coule un gros… chaud… et avec plein de mousse.

14- On aide un parent qu’on connaît ou non et de façon anonyme ou non.

15- Recevoir au moins 10 câlins et bisous de nos enfants. Et le lutin s’est promené cette nuit; on l’a entendu, mais il s’est replacé au même endroit parce qu’il est vraiment très futé!

16- Soirée d’amoureux… au cours de laquelle on rêvera de fuir les Fêtes aux îles Moukmouk!

17- On se donne le droit d’appeler un(e) ami(e) pour vider le trop-plein de… (mot qui convient selon notre humeur) et lui donner le droit d’utiliser son ricochet pour faire la même chose.

18- Faire un petit bilan des apprentissages de nos enfants dans la dernière année et se donner une grosse tape dans le dos!

19- On joue dehors toute la famille ensemble… avec un breuvage chaud pour les enfants et pour les parents.

20- Respirer…juste respirer au cas où on l’aurait pas fait aujourd’hui.

21- Coucher les enfants plus tôt avec un livre ou un jouet en échange de leur silence.

22- Congé de bouffe! On commande du resto… et on peut attendre que les enfants soient couchés.    (Répéter le 21 décembre au besoin)

23- Aller chez des amis et relaxer parce qu’on a fait le #11 et qu’on a un cadeau d’hôtesse de dernière minute.

24- On essaie de vivre le moment présent et de focusser sur tout le positif au lieu de sur ce qui ne fonctionne pas en ce moment… Oui oui, il va y avoir plein d’imprévus même si on a tout prévu. On refait le truc du #20.

25 Cest finiiiii! On jette le lutin aux vidanges… pis on retourne le chercher parce qu’il reste 364 jours avant Noël prochain quand même!

Les premières fois : Bébé et le beurre d’arachide

La fois où tu te décides ENFIN à essayer les maudites arachides.

La fois où tu te décides ENFIN à essayer les maudites arachides. On a tous eu quelqu’un dans notre entourage qui nous a raconté LA fois où son enfant a fait une crise d’allergie en plein restaurant et que s’il  n’avait pas réagi aussi vite, ça aurait pu être fatal…

 

Ben moi, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde, ça fait que j’angoissais et faisais des boutons juste à l’idée d’essayer les noix!!! Alors là, ça fait au moins trois semaines que je me dis « OK fille, c’est aujourd’hui que ça se passe! ». Et bien, trois semaines plus tard… toujours rien! Comment appelle-t-on ça déjà ? Ah oui, la procrastination… Je suis excellente là-dedans!

Puis un bon matin, t’sais le genre de matin que tu te sens d’attaque, que ton gars s’est pas réveillé en hurlant, que tu sens l’odeur du café gentiment préparé par ton chum et que tu sens rugir en toi une énergie redoutable comme si tu étais invincible ?!? Il te manque juste en background la chanson Eye of the tiger pour te sentir comme Rocky Balboa! Ben c’était ce genre de matin, c’était  LA bonne journée pour tester!

J’étais tellement nerveuse qu’il n’était pas question qu’on reste habillé en pyjama :

-Let’s go mon amour, habille-toi! Pas question que je reste avec mes seins nus qui flottent dans mon pyjama. Nenon! Parce qu’un bonnet D… ça tient pas tout seul quand même! D’un coup qu’il faut partir rapido presto en ambulance!

Imaginez la tête de mon chum quand il m’a entendu dire ça. C’est comme si je venais d’actionner son bouton panique, lui qui est tellement calme normalement. Il m’a répondu :

– Ben là, Namour…  On serait peut-être mieux de se rendre directement en face de l’hôpital et l’essayer là-bas pour être plus safe!

-Inquiète-toi pas mon amour, la super MAMA a le contrôle de la situation.

Faque là, par précaution, je lui ai lu bien attentivement les effets secondaires possibles en cas d’une crise d’allergie, question que nous soyons bien préparés. Le Bénadryl sur le comptoir; le p’tit dans sa chaise haute :

-Aweille papa, c’est là que ça se passe!

Notre petit Lohan a adoré le goût du beurre de peanut. Heureusement pour nous, il n’a pas eu de réaction cette fois-là ni les suivantes! Je sympathise tellement avec les parents d’enfants allergiques. Je vous lève mon chapeau! Si j’étais dans votre situation, je serais sur les nerfs et ça me prendrait le dalaï-lama en personne, chaque soir, pour décompresser!

 

J’ai pris conscience que je m’inquiétais un peu trop. Maudit que c’est quelque chose pour nous, les parents, les PREMIÈRES fois de nos enfants. Il faut croire que c’est ça être parent!

 

Le meilleur du pire

À notre naissance, on est l

À notre naissance, on est la fille de nos parents. Ensuite, on est leur ado et on leur en fait vivre des vertes et des pas mûres… Et puis, quelque part au travers des hormones qui dérapent, des pétages de coche qui ne font pas de sens, des succès ET des échecs qu’on arrose… se forge une femme.

Puis un jour, on devient aussi une amoureuse. On se crée une bulle d’amour, on y met un toit et quatre murs (et l’on s’obstine sur le choix des couleurs…). Un bon matin, on fait pipi sur un petit bâton et notre union atteint son apogée : on sera finalement trois! Un petit nouveau fera son entrée dans notre maison, notre vie et dans notre lit…

Tout à coup, un petit bout de vie prend toute la place; on oublie la fille, la femme et inévitablement l’amoureuse. On est une maman. Les cheveux en bataille, en pantalon de jogging et la brassière prend le bord en même temps que notre estime! Et quand on croise un miroir, on hésite deux secondes :

 

« Qui c’est celle-là ? Eh merde… c’est moi ! »

 

Quand mon fils est venu au monde, la partie de moi qui a décampé en premier, c’est l’amoureuse. J’avais pourtant déjà exploré mon rôle de maman avec ma fille et je connaissais le bon chemin. Mais non, l’amoureuse a décidé de quitter le bateau, pas mes sentiments, bien au contraire, je l’aimais mon homme, mais j’avais perdu la twist de lui montrer. Lui plaire était le dernier de mes soucis, comme si j’avais le temps anyway !

Les mois ont défilé dans notre vie à la même vitesse que les heures entre deux boires au beau milieu de la nuit. Je savais qu’il se tannerait, à sa place je me serais tannée bien avant, mais heureusement… il est beaucoup plus patient que moi. Au bout de quatre mois, on s’est retrouvé l’un en face de l’autre en ayant l’impression de ne plus se connaître.

 

Mais qu’est-ce qu’on était devenus ?

 

On a vécu un chaos total : trahison, chicane, peine, douleur… Name it! On se regardait sans se voir depuis des mois, mais on s’aimait depuis si longtemps. Est-ce qu’on allait vraiment laisser notre négligence tout gâcher ? Je n’avais jamais imaginé vivre ma vie familiale ainsi et élever mes enfants avec un coloc… Aussi beau soit-il!

C’est à grands coups d’efforts qu’on s’est retrouvés et qu’on a triomphé de notre « nous » à l’abandon. De minuscules moments, juste à nous, entre le souper et la vaisselle : des « je t’aime » sincères entre ses grands yeux et les miens fatigués et des douches en duo, pour économiser l’eau chaude…

C’est aussi en prenant soin de moi que j’ai pris soin de nous. Des jambes pas épilées, ça ne garde pas aussi bien au chaud l’hiver qu’un câlin enflammé sous les drapsLa Senza a fait un retour triomphal dans ma vie en même temps que le mascara allongeant. J’ai sacré à la poubelle mes vieux joggings… Faites-vous pas d’illusions, j’en ai acheté des flambants neufs! J’suis pas folle, on est si bien là-dedans… Mais maintenant, je ne les porte plus tous les jours!

Quatre ans plus tard, on est plus forts que jamais. Comme si tout le mal qu’on s’était fait nous avait propulsés dans une autre dimension de notre relation. On se tape encore sur les nerfs par moment, rien n’est parfait, mais aujourd’hui, on est capable d’en rire. On affronte la vie, avec tout ce qu’elle a de plus beau et de plus sombre, un à côté de l’autre, avec nos enfants dans les pattes!

 

Couple : Idées pour pimenter notre intimité

Notre journée débute vers 5h30. Mon Chéri part travailler et moi,

Notre journée débute vers 5h30. Mon Chéri part travailler et moi, je pars de mon côté . Suite à notre journée de fou, nous rentrons à la maison pour notre charmant 5 à 7 familial. Une fois les enfants couchés, nous allons sous la douche de peine et de misère puisque nous sommes épuisés. Nous nous écrasons finalement dans notre lit et c’est là que….

 

Nos regards se croisent !!!

 

Mon bas-ventre m’envoie un signal, mais le reste de mon corps ne le reçoit pas du tout. En fait, il le reçoit très bien, mais ne répond tout simplement pas! Je suis exténuée, brûlée… Et vous savez quoi? Mon Chéri aussi!

Qui aurait cru en être là un jour ? Un simple regard complice et tout est dit. Nous rêvons tout simplement de ne RIEN faire. Regarder une série télé ou bien se montrer des absurdités sur internet. Bref, mettre nos cerveaux à off et ne pas lever le petit doigt, ne serait-ce que vingt PETITES minutes, avant de tomber dans les bras de Morphée. C’est correct! Oui c’est normal! Il ne faut juste pas devenir paresseux! 

Lorsque nous devenons parents, la plupart du temps, le couple passe bien dernier sur la liste des priorités.  Mais pour qu’un couple reste fort, il faut y mettre des efforts

 

Voici quelques idées pour pimenter notre intimité

 

Savoir prendre les choses en mains si notre chéri est fatigué (oh! le jeu de mots!)            

Occupez vous de lui, et s’il répond qu’il est fatigué, alors dites-lui que c’est à SON tour de relaxer. Embrassez-le dans le cou et descendez TRÈS lentement tout en continuant de le lécher, l’embrasser… Surtout, prenez votre temps avant de vous rendre plus bas. Plus vous le ferez languir, plus il deviendra impatient. Idem pour vous. Chéri en sera reconnaissant et comblé. Le jour où NOUS serons fatigués, nous dirons à notre conjoint que c’est à son tour de s’occuper de nous!

 

Avoir confiance en nous

Chéri ne remarquera pas nos vergetures ni nos 5 livres en trop si on a pleinement confiance en nos moyens. Y a-t-il quelque chose de plus sexy que quelqu’un en plein contrôle de ses pouvoirs ? Nous avions le contrôle avant d’avoir nos enfants, alors reprenons-le!

OK, le prochain n’est pas pour tout le monde. Mais encore une fois, pourquoi ne pas sortir de notre zone de confort? Qui sait, peut-être nous apprécierons!

 

Mettre un film porno

Tout d’abord, assurons-nous que notre marmaille soit bien assoupie pour éviter les phrases embarrassantes du genre : « c’était quoi les drôles de bruits maman? »

De nos jours il y en a vraiment pour tout les goûts. Je ne dis pas que ce sera facile de trouver le bon. Peut-être même finirons-nous par critiquer le film en entier avec notre tendre moitié ? Peut-être réveillera-t-il l’Angelina Jolie des années 2000 qui sommeille en nous ? Mais à coup sûr, nous aurons changé notre routine de Walking Dead!

 

Mettre un morceau de lingerie dans notre armoire à cosmétique

Ainsi, lorsque nous sortirons de la douche, nous n’aurons qu’à l’enfiler. Parce que disons-le, une fois en pyjama, les probabilités qu’on se lève pour aller enfiler de la lingerie sont très faible… Je dirais même nul!

 

Bander les yeux de notre chéri

Un gros 30 secondes bien investi! Le fait de ne pas voir stimule les autres sens et peut changer votre rapport sexuel au grand complet. Pas besoin d’avoir le masque érotique à 50$, prenez une cravate ou un foulard. Qui sait, peut-être notre foulard sera assez long pour se rendre jusqu’à ses mains?!! La prochaine fois, ce sera à notre tour!

 

Bien sûr, il y a des possibilités à l’infini. S’il y a intérêt, je partagerai avec plaisir d’autres idées avec vous. Il suffit parfois d’en entendre parler pour nous donner le goût. Une simple lecture peut nous donner envie de prendre soin de notre couple.

 

Surtout, prenons du temps pour nous! Réapprenons à nous connaître sexuellement. Notre corps change, nos goûts aussi! Mais par-dessus tout…


Lorsque nous sommes avec notre chéri, mettons notre cerveau à off  !!!

Les devoirs : Une enseignante vous en parle

Oui je le sais, quand un enfant commence ou recommence l’école, l

Oui je le sais, quand un enfant commence ou recommence l’école, les premières inquiétudes des parents sont les devoirs. Quand, où, quoi, comment et surtout pourquoi! Et c’est la même chose du côté des enseignants. On doit s’adapter à notre milieu, à notre clientèle, au groupe. Certaines années, les cohortes d’élèves sont très fortes et on peut se permettre beaucoup, alors que d’autres années, les élèves sont très faibles et nous devons en faire moins, pour ne pas nuire à leurs apprentissages. Trop c’est comme pas assez, comme le dit le dicton.

Tout d’abord, il faut comprendre que votre enfant « travaille » cinq jours par semaine, plus ou moins huit heures par jour. Il ne faut surtout pas le surcharger.

Le quand : Je vous conseille donc, pour une conciliation travail/famille efficace de choisir convenablement les moments où les devoirs seront faits, selon votre rythme de vie, qui diffère d’un ménage à l’autre. Vous avez le choix entre faire les devoirs (et les leçons) les soirs de semaine OU la fin de semaine. Les enfants ont aussi droit à des périodes de repos, ils en ont autant besoin que nous, les adultes. Il y a aussi le fameux débat : tout de suite après l’école, ou après le souper? Choisissez avec votre enfant. Il sait mieux ce qui est bon pour lui. Il faut lui faire confiance, le responsabiliser. Faites un horaire qui sera affiché à la vue de tous les membres de la famille et RESPECTEZ-LE.

Le où : Les devoirs doivent être fait dans un endroit calme, où il y a peu de circulation des autres membres de la famille et peu de sources de distraction (télévision, animaux, téléphone cellulaire, etc.)

Le quoi : On doit alterner les devoirs (travaux écrits) et les leçons (études) dans une même séance. Faites un choix avec votre enfant. Aime-t-il mieux faire que des mathématiques ou veut-il toucher à plusieurs matières? On essaie aussi de terminer avec quelque chose qu’il aime : une matière en particulier, un projet spécial, etc.

Le comment : On travaille 15 minutes, puis on prend une petite pause, que j’appelle « les pauses santé mentale »; on prend une petite collation et on fait 2-3 exercices de yoga. Bref, on s’inspire de ce qu’il aime. Il faut comprendre que de l’écouter est la meilleure manière de le motiver et de lui faire aimer la période de devoirs et leçons. Et surtout, s’il ne veut pas collaborer lors d’une séance, ne le forcez pas, ça sera pire. Si cela persiste, parlez-en à son enseignante, après en avoir parlé avec lui, évidemment. Il est le premier à pouvoir vous aider à comprendre.

Ne corrigez pas les devoirs de vos enfants. Questionnez-les, donnez-leur des pistes, mais jamais la bonne réponse. Les devoirs, ce sont des pratiques. Les erreurs doivent se faire à ce moment, car ce n’est pas évalué!

Vers la 4e année, certains élèves veulent voler de leurs propres ailes. C’est parfait! Mais on ne doit pas tenir le tout pour acquis. Vous devez continuer à regarder ce qu’il fait, le superviser (au pire en cachette si nécessaire 😉 ).

Le pourquoi : Bon, ça, c’est la question à cent piasses. Certains enseignants choisissent de ne pas faire de devoirs. D’autres veulent en faire. C’est un choix pédagogique et surtout personnel de notre part. Les devoirs sont d’abord une façon pour nous de s’assurer que les parents voient ce qui est fait à l’école. Et on va se le dire, la plupart du temps, c’est pour faire des pages qui n’ont pas été faites en classe. Oui, ça peut paraitre plate, mais ce n’est pas facile de passer toute la matière avec les 26 élèves de la classe, très hétérogène (TDAH, TED, TC, DGA etc.), tout en essayant de maintenir une gestion de classe adéquate, croyez-moi.

Bref, soyez collaboratif, questionnez votre enfant, et son enseignant au besoin. Nous savons que certains parents ne sont pas « équipés » pour expliquer l’addition de fraction ou encore, l’accord du participe passé avec avoir, parce qu’on va se le dire, ça fait un petit bout qu’on a vu cela, donc ne vous gênez pas. Et surtout, je dis bien surtout, ne dénigrez JAMAIS les devoirs devant vos progénitures. N’oubliez pas que vous êtes leur modèle numéro un : si vous commencez à douter des devoirs devant eux, ils feront la même chose et perdront toutes sources de motivation.

Voici le nombre de minutes à consacrer, à votre enfant, lors des séances de devoirs et de leçons, considérant son âge, sa maturité et sa capacité d’attention. Il faut comprendre que ce n’est qu’un modèle et que certains doivent en faire moins ou peuvent en faire plus. C’est à vous de voir, vous connaissez bien votre enfant!

Première année : 15 minutes
Deuxième année: 20 minutes
Troisième année : 25 minutes
Quatrième année : 30 minutes
Cinquième année : 45 minutes
Sixième année : 60 minutes

 

 

 

Profites-en parce que…

Dès l'annonce de la première grossesse, certaines personnes de no

Dès l’annonce de la première grossesse, certaines personnes de notre entourage semblent se faire un plaisir de nous souligner à quel point c’est important d’en profiter.

 

Quand nous étions en début de grossesse, on nous disait d’en profiter parce qu’à la fin… on ne se supporterait plus!

Quand nous étions en fin de grossesse, on nous disait d’en profiter pour dormir parce que bientôt, nous ne pourrions plus vraiment.

On nous disait de profiter de notre bedaine parce qu’elle allait nous manquer.

 

Dans les premiers jours de notre bulle familiale, on nous disait d’en profiter parce que bientôt la vie redeviendrait folle.

 

Quand bébé s’est mis à gazouiller et qu’on disait adorer l’entendre,  on nous disait d’en profiter parce que vers trois ans, il parlerait tellement qu’on ne saurait plus comment le faire taire!

Quand bébé s’est mis à ramper et à se promener partout, on nous a dit d’en profiter parce que bientôt on allait devoir courir derrière lui et qu’un bébé qui marche, « c’est donc ben pas facile »!

Quand on dit qu’on adore que notre bébé soit colleux, qu’il nous fasse des câlins et des bisous bien baveux, on nous dit d’en profiter parce qu’il ne voudra plus se coller sur ses parents quand il sera grand.

Quand on tripe de voir que notre bébé est curieux et aventureux, on nous dit « Profitez-en parce que ce sera bientôt dur à gérer ».

 

Est-ce qu’on peut juste en profiter s.v.p ?

Est-ce qu’on peut tout simplement savourer la vie qui se crée,  qui grandit, qui arrive, qui évolue, qui sourit, qui joue, qui danse, qui s’éveille, qui explore, et trouver ça fabuleux ?

C’est possible, il me semble…

 

S’il y a bien une chose qu’on sait quand on fonde une famille, c’est que ce ne sera pas facile. Doucement, on commence à faire face aux défis et on s’en sort pas pire. Les moments plus difficiles sont inévitables, alors pouvons-nous apprécier les beaux s.v.p ? Juste s’en émerveiller, sans penser aux « si » et aux « quand » ce sera donc ben tough  ?



Je sais bien que personne ne nous dit ça pour mal faire, mais ça ne me tente pas, MOI, de penser aux moments difficiles. Je les gérerai en temps et lieu. En attendant, je fais des réserves de moments magiques pour être forte et prête à affronter le chaos quand il sera de passage.

 

 

Et si j’arrêtais de crier ?

Ça m’est arrivé tout d’un coup. J’étais enfermée dans le g

Ça m’est arrivé tout d’un coup. J’étais enfermée dans le garage pendant que mes deux enfants étaient à la table pour le souper. Presque tous les jours, le repas était une catastrophe.

Ils ne mangeaient pas, pas assez vite, pas assez bien. Ils parlaient et chialaient qu’ils ne voulaient pas manger.

Moi, j’étais à bout… Non, j’étais À BOUTTE!

J’ai senti mon cœur battre plus fort, la veine apparaître dans mon front et mes doigts devenir engourdis. J’allais crier… C’était inévitable! Je me suis alors enfermée dans le garage et après quelques minutes, j’ai lancé un cri bestial. Il n’y avait pas de paroles, simplement un son rempli de détresse.

Non, je n’avais pas signé pour cela! Lorsque j’ai voulu être parent, ce n’était pas ce que je recherchais. En tendant l’oreille, j’ai entendu une petite voix féminine, derrière la porte, dire à son frère « OK là, faut qu’on arrête, maman est vraiment trop tannée ». C’est à ce moment que je me suis dit : « Et si j’arrêtais de crier ? »

Je n’ai jamais voulu élever mes enfants dans les cris et la rage. Je me disais que j’allais être capable de faire autrement. Chez nous, ça criait beaucoup. Ce n’était tout simplement pas la partie d’héritage que je voulais transmettre à mes enfants.

Tout cela est très simple à dire, mais comment fait-on pour arrêter de crier, comme cela du jour au lendemain ? J’ai décidé de suivre un peu les conseils qu’on voit à la télévision et dans les magazines. J’ai essayé de garder mon calme, de parler sur un ton neutre, tout en imposant mon respect.

Les premières journées, le cœur continuait à me débattre et la veine restait présente dans mon front, mais tranquillement, je me suis rendu compte des bienfaits que cela avait sur moi. J’ai bien sûr vu une différence sur mes enfants, mais principalement, je l’ai vu une sur moi. Je me sens moins colérique, moins à boutte, moins prise dans un tourbillon de négatif. Je me sens plus patiente, plus douce et plus stricte… Oui oui, plus stricte. Je sens que je représente une autorité en dehors de la peur; je remarque que mes enfants m’écoutent plus rapidement. Ils n’attendent plus que je CRIE pour réagir, ils réagissent.

Je ne vais pas mentir en vous disant que tous les soupers sont maintenant parfaits, mais je vais renchérir en disant que je ne me couche plus avec cette grande culpabilité d’avoir encore crié aujourd’hui. Est-ce que mon ton restera neutre à jamais? Je ne crois pas, non! Je l’échapperai parfois, perdrai sûrement encore le contrôle, mais je me pardonnerai de l’avoir fait et recommencerai à parler… sans crier.

Lettre à toi, maman qui se tape seule la routine du matin

Chère maman qui se tape seule la routine du matin,

Sache que j

Chère maman qui se tape seule la routine du matin,

Sache que je te comprends.

Tu as beau programmer l’alarme de plus en plus tôt, l’appétissant café que tu vois ici-bas ne sera jamais le tien. PAS LA SEMAINE…cafe-matinal

Tu as beau marcher sur la pointe des pieds, longer les murs, séquestrer le chien dans ta chambre; c’est écrit dans le ciel, tes enfants se lèvent. Si tu as de la chance, juste un. Pour trois minutes. Oublie le café au lait. « Salut Bonjour »? Penses-y même pas; tu es condamnée à regarder Yoopa jusqu’à ta délivrance : ton départ au boulot.

Certains matins, ta plus vieille est envoûtée; elle prépare les céréales et le jus de ta plus jeune. Charmant! C’est quand tu mets le pied dans la cuisine (en même temps que sur des céréales collantes) que tu constates qu’elle était probablement sur le radar en les versant dans le bol. Ah! oui, elle a ouvert une boîte neuve parce qu’aucune des neuf autres sortes ne lui plaisait… C’est beau un enfant autonome!

Tu poursuis ta routine et remercies les auteurs de « Pat Patrouille » pour ton moment de détente : les cinq minutes que tu consacres à te préparer, question d’être présentable!!! C’est à la sixième minute que, généralement, survient la première chicane. Une fois celle-ci réglée, tu retournes à la salle de bain maquiller ton deuxième oeil.

On approche de la fin, encore un petit effort!

 

Brossage de dents et coiffure. C’est immanquable, une des deux finit avec du dentifrice partout et cette étape est INTERMINABLE. Pendant qu’elles se brossent les dents avec ce qui leur reste de dentifrice, tu tentes de les coiffer. Les TORTURER,  à les entendre.

 

Tu as tenu ton bout! Continue, tu es presque en fin de parcours!

 

C’est l’heure de mettre la veste, les les bottes, la casquette. En fait, peu importe ce que tu vas leur demander, tes enfants refuseront de le porter!

Le hall d’entrée est le point culminant de ta routine du matin, chère maman que je comprends! Si tu es chanceuse, il y aura des matins où tes enfants ne s’obstineront pas pour trimbaler un toutou ou autre gugusse de la maison jusque dans l’auto.

Tu démarres la voiture. C’est un départ!

On se donne des bisous, des câlins et on se dit à ce soir 😊.

C’est plus fort que toi. Tu te sens soulagée, mais ce sentiment fait vite place à la culpabilité… Tu as peut-être parlé un peu fort. Des framboises, tu en as tout le temps d’habitude. Les tresses françaises, c’est vrai que tu les as fait serrées.

C’est pas facile de se taper les routines du matin, je te comprends. Je sais que tu fais tout cela, souvent. Par contre, peut-être que comme moi, tu ne passes pas la souffleuse, tu ne tonds pas la pelouse et tu ne répares pas TOUT ce qui brise chez toi.

Mon homme, le matin, il est dans sa voiture. Moi, j’ai la chance d’être avec mes poulettes. Il y a des matins plus difficiles, mais ils tendent à s’adoucir.

Ça s’en vient, maman que je comprends.

 

 

L’intense 3 : Entre le terrible two et le fucking four

Texte de Eve Collard

On parle s

Texte de Eve Collard

On parle souvent du terrible two ou du fucking four (l’adolescence à 4 ans et demi…). Mais qu’en est-il de l’intense 3 ? Vous savez, cette étape qui vient tout juste après les 365 jours pendant lesquels votre enfant a eu 2 ans… Hé oui ! il y a un « après » au terrible two (du moins, chez nous…)!

En date d’aujourd’hui, mon fils Xavier a vécu 234 jours de sa phase intense 3. Deux cent trente-quatre jours de montagnes russes, dignes du plus gros manège de La Ronde! L’expression « ange ou démon ?» prend tout son sens quand je constate à quel point les émotions vécues par mon petit bonhomme se retrouvent parfois aux antipodes, et ce, en l’espace de quelques minutes!

De mes trois garçons, mon Xavier (le troisième en plus!) est celui pour qui la période intense 3 est la plus fracassante. Tenace, éveillé, allumé, enjoué, drôle, loquace… des traits de caractère qui, multipliés par le facteur intense 3, font de Xavier un petit homme épatant et surprenant. Un enfant curieux qui évolue à la vitesse grand V, guidé par ses grands frères qui sont, sans le réaliser, des modèles si importants pour lui.

Mais, comme toute bonne chose à sa part d’ombre, la période intense 3 se reflète aussi dans la force de caractère de ce petit bout d’humain. Juste à penser aux négociations interminables vécues lors de l’habillement du matin ou encore lors de la collation (la collation proposée n’est pas du tout celle désirée…), ouf !!!  Tous les irritants normaux de la vie, multipliés par le facteur intense 3, donnent un résultat qui est quelques fois un peu déstabilisant! Heureusement, l’effet montagnes russes nous ramène rapidement vers une phrase tellement cute et inattendue ou encore vers une démonstration d’amour puissance 1000, qu’il est possible pour nous, les parents, de passer à travers cette période (un peu) plus facilement.

Au fond, je crois que ce que je retiendrai de ces 365 jours lorsqu’ils seront passés, c’est que toutes ces réactions et émotions qui sont vécues par mon fils de façon si intense ne sont pas là que pour nous ébranler ou nous faire sourire. En fait, ce sont elles qui le constituent, qui le rendent vivant et qui font de lui un si « bel amour », comme l’appelle sa grand-mère Suzanne. Voulez-vous connaître mon analyse « psycho-maman »? La période intense 3, comme toutes les phases de la vie d’un enfant, sert en fait à outiller les parents pour toutes les prochaines phases à venir. Pour s’encourager, on peut au moins se dire que, contrairement à l’adolescence, l’intense 3 a son lot de moments mignons et rigolos!

Objectif : Parents heureux ? Ayez au moins quatre enfants!

Non non, ne vous étouffez pas avec votre gorgée de café. Vous ave

Non non, ne vous étouffez pas avec votre gorgée de café. Vous avez bien lu. Pendant que vous vous demandez comment survivre avec votre héritier ou vos cohéritiers, je vous dis que vous devriez continuer de peupler le Québec.

Est-ce un retour des prêtres catholiques des années 50? Non plus! Ce sont plutôt les conclusions d’une équipe de chercheurs de l’Edith Cowan University en Australie. D’après l’étude, les familles comptant quatre enfants et plus apparaissaient comme étant les plus satisfaites et celles qui profitaient davantage de leur famille.


La question est : MAIS COMMENT ÇA?!?!

 

Nous pourrions croire qu’au contraire, ce sont les familles qui se sentent le plus dépassées par le chaos familial. En questionnant des centaines de familles sur une période de cinq ans, l’équipe de Bronwyn Harman a mesuré différents éléments contribuant au bonheur parental. Il a été demandé à chaque famille d’évaluer le soutien social qu’ils ont reçu et s’ils étaient satisfaits de leur vie. Aussi, ils devaient partager leur perception de leur résilience, de leur confiance et de leur estime personnelle.

En comparant les résultats entre les différentes structures familiales, il semblerait que les familles nombreuses profitent d’un plus grand soutien. Non seulement de l’aide extérieure, mais aussi, car les membres de la famille entre eux collaborent beaucoup. Les jeunes enfants, par exemple, semblent intégrer rapidement le sens des responsabilités. En revanche, les plus vieux aident également les plus jeunes.

Ensuite, les familles ayant beaucoup d’enfants semblent également s’amuser beaucoup. Il n’y a jamais d’ennui! Les périodes de fous rires sont nombreuses ce qui semble contrebalancer le stress financier et le manque de temps en général. Ces parents semblent accepter leur «folie» familiale, car ils perçoivent qu’ils retirent beaucoup plus de positif.

 

Pas si vite…

 

Il faut préciser que les parents des familles nombreuses rapportent l’avoir désiré dès les débuts. C’est donc dans certains cas un rêve devenu réalité, ce qui vient également expliquer une partie de leur satisfaction.

Il est toutefois important de souligner, avant que vous ne vous lanciez dans un “projet-bébé”, que les résultats complets de l’étude n’ont pas été publiés, uniquement une partie. Il est donc impossible de valider avec certitudes les conclusions de l’équipe.

Aussi, les trois sphères mesurées par l’équipe de chercheurs (la résilience, le soutien social, l’estime de soi) ne définissent pas à eux seuls le bonheur parental. En laissant de côté d’autres facteurs, par exemple la satisfaction conjugale, les résultats sont à interpréter avec nuance.

 

De toute façon…

 

Que vous ayez un, quatre ou dix enfants, l’important ce n’est pas le nombre. L’étude ne rapporte pas que les enfants sont plus ou moins heureux. Au final, l’important c’est aussi ça : le bonheur des enfants! Donc, peu importe la structure de vos familles, tant qu’il y a beaucoup d’amour, tous y seront gagnants!

Nos enfants sont-ils en sécurité sur le web ?

Le Ministère de la Sécurité publique du Québec a récemment publ

Le Ministère de la Sécurité publique du Québec a récemment publié des statistiques, datant de 2014, concernant les infractions en matière d’agressions sexuelles. Bien qu’une diminution de 2% des infractions à caractère sexuel a été enregistrée par les différents corps de police présents sur le territoire québécois, et ce, comparativement à 2013, il n’en reste pas moins que les infractions liées au leurre d’un enfant au moyen d’un ordinateur ont atteint un sommet inégalé en 2014 et que la moitié (50,1 %) des victimes d’agressions sexuelles graves (16) sont mineures et un peu moins des deux tiers ont moins de 12 ans (Ministère de la Sécurité publique, Gouvernement du Québec, 2016)!

Dans une société à l’avant-garde de la technologie, où les médias de tous genres occupent une place de choix dans le quotidien d’une grande majorité de citoyens, il est primordial de se questionner à savoir si nos enfants sont suffisamment outillés pour naviguer sur le web en toute sécurité.  Bien sûr, il ne s’agit pas ici de créer un état de terreur ni de lancer une image défavorable des médias sociaux, il s’agit plutôt de conscientiser, d’informer les enfants et les adolescents face aux dangers potentiels auxquels ils sont exposés lorsqu’ils utilisent leur ordinateur.

 

Voici quelques stratégies d’intervention toutes simples qui permettront à nos enfants et adolescents d’être plus alertes et avertis lorsqu’ils s’aventurent dans le monde des multimédias 

 

1- Discutons ouvertement avec nos enfants et ados

La communication est essentielle pour établir un climat de confiance avec nos enfants. La communication est considérée comme étant un besoin physiologique chez l’être humain : « les informations recueillies à travers les échanges construisent la connaissance de soi et forgent l’identité.» (DeVito, Chassé, Vezeau, 2008)

N’hésitons pas à discuter ouvertement et «sans tabou» avec nos enfants, et ce, malgré le fait que certains sujets, dont celui des agressions à caractère sexuel, peuvent parfois créer un inconfort, voire un petit malaise.  Si tel est le cas, je vous conseille de verbaliser les faits de manière claire et simple, sans trop d’extravagances ou bien de détails, en gardant en tête que l’important est d’informer, tout simplement!  Si vous ressentez tout de même un malaise à entamer la discussion à ce sujet, vous pouvez toujours faire appel à des intervenants formés ou bien à des policiers communautaires de votre quartier.

Qui plus est, n’ayons pas peur de demander à nos enfants ce qu’ils ont appris d’intéressant aujourd’hui sur le net, demandons-leur ce qui a piqué leur curiosité, s’il y a des sujets auxquels ils aimeraient obtenir plus d’informations. Bref, entrons en communication avec nos jeunes, permettons-leur de dialoguer et d’échanger. Surtout, faisons-leur comprendre qu’ils peuvent compter sur nous s’ils ressentent le besoin d’être écoutés ou informés.


2- Établissons des consignes et des règles claires

Assoyons-nous en famille et établissons ensemble des consignes et des règles claires en ce qui a trait à l’utilisation du matériel informatique (ordinateur, tablette, etc.) à la maison.  Par exemple, nous pouvons décider d’installer l’ordinateur familial à un endroit visible de tous, ou encore allouer des périodes fixes réservées à l’usage des réseaux sociaux.  Le but n’étant pas ici de restreindre entièrement l’accès au web et à son contenu, mais bien de réussir à établir des règles qui permettront une meilleure gestion de l’information recueillie et assimilée par nos enfants, puisque c’est de cette façon que nous serons en mesure de valider ladite information ou, au contraire, d’apporter les correctifs nécessaires, afin d’éviter que nos enfants soient leurrés et ainsi exposés à des dangers potentiels.  Enfin, gardons toujours en tête qu’une approche favorisant l’échange et la communication nous sera davantage favorable qu’une approche restrictive et moralisatrice.


3- Sensibilisons nos enfants et ados à l’image qu’ils projettent sur le web

C’est maintenant connu de tous, la tendance est aux selfies. Pour les parents qui ne seraient pas encore au courant de ce mouvement planétaire, il s’agit en fait de se prendre soi-même en photo et de la publier instantanément sur les réseaux sociaux. Bien que cette activité puisse paraître totalement banale au premier regard, elle peut également les exposer aux dangers potentiels du web.  En fait, une stratégie d’intervention efficace pour contrer cette exposition serait de tout simplement sensibiliser nos enfants et nos adolescents à l’image qu’ils projettent d’eux-mêmes sur le web.

Tout d’abord, soyons  des modèles! Les enfants apprennent par imitation. Ils sont instinctivement tentés de reproduire nos gestes et nos actions.  Donc, en affichant nous aussi une image respectueuse à travers les photos que nous publions sur les réseaux sociaux, nous favoriserons, de ce fait, l’apparition du même comportement chez nos enfants et nos adolescents!  Qui plus est, enseignons-leur à apprécier la personne qu’ils sont, travaillons avec eux à développer une estime personnelle basée avant tout sur le respect de soi et l’autorégulation, c’est-à-dire un contrôle interne de ses comportements en fonction des attentes sociales (Papalia, Olds, Feldman, 2010).

De cette façon, notre enfant ou notre adolescent sera en mesure d’intérioriser une image de soi selon ses propres valeurs et convictions, au lieu de constamment chercher l’approbation et la valorisation de son image par ses pairs.

 

Sources :
Ministère de la Sécurité publique du Québec, Gouvernement du Québec (2016). Statistiques 2014 sur les infractions sexuelles au Québec. Repéré à http://www.securitepublique.gouv.qc.ca/police/publications-et-statistiques/infractions-sexuelles/2014.htm
DeVito, J.A., Chassé, G., Vezeau, C. (2008). La communication interpersonnelle (2e éd.). Québec, Canada: Les Éditions du Renouveau Pédagogique Inc.
Papalia, D.E., Olds, S.W., Feldman, R.D. (2010). Psychologie du développement humain (7e éd.). Montréal, Canada: Chenelière McGraw-Hill.

 

www.cynthiacusson.com