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Joyeuses fêtes… petite réflexion sur la joie et le bonheur — Texte : Roxane Larocque

C’est ce que je vous souhaite cette année, la joie ! Et toutes

C’est ce que je vous souhaite cette année, la joie ! Et toutes ses déclinaisons : bonheur, plaisir, légèreté, etc. !

Le bonheur, ça peut paraître un peu simpliste. En s’attardant à sa définition, par contre, on constate que cela implique un travail personnel assez significatif. Sa définition implique la notion de plénitude, de satisfaction, l’équilibre entre le corps et l’esprit. Cela englobe également notre perception de nous-mêmes face au monde dans lequel nous vivons. Vous souhaitez le bonheur, c’est vous souhaiter une quête intérieure riche et vaste.

Même si tout ce qui se passe dans le monde à petite, moyenne et grande échelle vient assurément influencer notre humeur, c’est à travers ce chaos qu’il devient primordial de cultiver notre joie intérieure. Comment ? En étant authentique, en respectant nos limites et en faisant preuve d’autocompassion. Je vous souhaite de vous aimer suffisamment pour vous faire des fêtes à l’image de vos besoins. Envie de faire le party en famille, GO ! Envie de vous reposer, ainsi soit-il ! Une des clés du bonheur est de comprendre nos besoins, de les exprimer et de les arrimer avec ceux qui comptent pour nous. 

J’espère qu’il y aura des moments de fous rires, des joues rougies par les plaisirs de l’hiver et beaucoup d’amour. Je vous souhaite du vrai plaisir ! Celui qui habite nos enfants qui glissent en traîneau, qui savourent un chocolat chaud ou encore qui ont les yeux pétillants de joie à l’idée de sortir de la routine habituelle pour écouter un bon film en famille et veiller un peu plus tard.

Je vous souhaite du plaisir plein la maison !

Je sais que ce n’est pas facile pour tout le monde. Je suis de tout cœur avec ceux pour qui les fêtes ne sont pas synonymes de bonheur. Je vous souhaite la joie, mais je ne vous l’impose tout de même pas. Toutes vos émotions sont évidemment valides.

 

Joyeuses fêtes !

Roxane Larocque

Je ne suis plus la même – Texte: Nathalie Courcy

Mon plus jeune aura dix ans dans deux semaines.  <span st

Mon plus jeune aura dix ans dans deux semaines. 

Si je calcule: 

4 ans de processus en fertilité + mes 4 grossesses + mes 4 accouchements + mes 4 allaitements + ma fausse-couche + les presque 19 ans depuis la naissance de ma fille aînée… on approche du quart de siècle!

Plus de la moitié de ma vie consacrée à mon rêve de famille et à ma famille. 

C’est une pas pire moyenne au bâton!

Une décennie depuis mon dernier accouchement. Que s’est-il passé depuis? 

D’abord, j’ai cessé de rêver d’avoir un autre enfant. Depuis le début de ma vingtaine, mon esprit et mon corps étaient remplis par les mots ovulation, test de grossesse, rendez-vous, bébé, grossesse, enfant, lait, couche, dodo, pleurer, colique, premiers pas, sieste, rot, siège d’auto, vaccins, développement de l’enfant, garderie… Limite obsession. 

Mais mon dernier, je savais que ce serait le dernier. Mon corps avait maintenant peur d’accoucher. Mon sac à désir de grossesse était vidé, j’avais vécu ce que j’avais à vivre. J’étais la mère que je voulais être en termes de nombre d’enfants. Mais en termes de qualité de maman? Hum…

On le sait, les bébés, ça ne vient pas avec un mode d’emploi. En plus de dix-huit ans, j’en ai lu, des livres! J’en ai rencontré, des spécialistes? Pour moi et pour eux. J’en ai compris, des choses! Et je sais encore plus qu’avant que c’est impossible de tout savoir. 

Si la maman que j’étais à l’époque (oui… c’est si loin que ça semble une autre époque… et si vous demandez à mes enfants, ils vous diront en riant que c’était même une autre ère…) avait su tout ce que je sais maintenant, elle aurait été une mère autrement. Et peut-être pas. 

Chose certaine, j’ai agi avec les meilleures intentions du monde. J’ai réagi du mieux que je pouvais avec mon bagage, avec ma fatigue de maman, avec ce que la science nous disait, aussi! On ne parlait pas encore de neuroplasticité, on s’obstinait encore sur l’introduction des céréales… bref, comme à chaque époque, on faisait notre gros possible avec ce qu’on avait. C’est aussi ce que j’ai fait. J’ai agi au feeling, avec mon cœur. Avec tout l’amour que je contiens.  

Je ne suis plus la même dix ans plus tard. J’ai ralenti. Même si beaucoup me trouvent encore speedy. J’ai changé d’emploi deux fois. J’ai réinventé mon modèle familial. Je ne me lève plus dès que les enfants gazouillent dans leur lit. Bon, ils ne gazouillent plus dans leur lit. Et ils n’ont plus besoin de G.O. dès leur réveil. Je cuisine moins, eux cuisinent plus. Je marche moins (j’en ai pris, des marches avec un bébé dans la poussette et un autre dans le porte-bébé!) mais j’aime encore ça. Je ne parle plus à tous les voisins (eux non plus…). C’est vrai qu’un bébé, c’est un sujet de conversation assez passe-partout. Je pleure encore quand je vois des petits pyjamas de bébé. Je ne sens plus le régurgit de bébé (yé!). Je prends mon bain seule. Je fais encore des massages à mes enfants, mais juste quand ils le demandent. 

Je joue moins que quand mes enfants étaient bébés, mais plus que quand ils étaient enfants. Je plante des graines de ludique dans ma vie pour retrouver cette joie de vivre et cette légèreté qu’ils m’ont enseignée. J’ai remplacé certaines responsabilités de parents par des projets de grands. Je lis des livres pour moi, et non pour mes enfants, mais je suis toujours heureuse de lire en famille, tous entassés sur le divan.

Je gère mes émotions autrement, moins intensément, peut-être même que je les gère trop, au lieu de les vivre. C’est ce qui est beau quand on vieillit: on continue d’apprendre. Je suis moins dans l’appréhension de la prochaine crise de terrible two, et quand même pas dans la gestion des crises d’adolescence. J’ai moins d’énergie, mais je dors mieux. Mon niveau d’anxiété fait le chemin inverse, tranquillement pas vite. Mes articulations sont rouillées, je me verrais mal me promener à quatre pattes pour faire le cheval avec un bébé sur le dos. J’ai appris à respirer, mais c’est un work in progress. J’ai moins d’amis. Ceux que j’ai sont là depuis longtemps. Je voyage moins, et je prévois recommencer bientôt puisque ma présence physique n’est plus aussi intensément requise à la maison. Je deviens indépendante au même rythme qu’eux.

Je me connais plus. Je connais moins mes enfants sous toutes leurs coutures même si je les ai tricotés; ils ne sont plus scotchés à moi en tout temps, ils se développent de leur côté tout en revenant s’abreuver de câlins à la source tous les jours. Je les aime autant qu’avant, pour des raisons différentes. 

Avant, je les aimais parce que c’étaient mes enfants. Maintenant, je les aime parce que ce sont des humains magnifiques. Et aussi parce que ce sont mes enfants. 

Je ne suis plus la même qu’il y a dix ans. Je crois que je suis une version améliorée qui continue de cheminer. Watch out dans un autre dix ans!

Nathalie Courcy

Marier Sexualité et Parentalité

Les enfants sont debout. Il est tôt, je veux dormir. J’ai mal à

Les enfants sont debout. Il est tôt, je veux dormir. J’ai mal à la tête. J’ai mal au cœur. Je suis fatiguée. Il a pris un peu de gras de mou cette dernière année. Oh ! La petite m’appelle !

Toutes des raisons qui font en sorte que la routine s’installe et que tu te colles de moins en moins souvent avec ton amoureux, qu’il n’y a plus autant de sexe qui se passe dans ta chaumière. Puis quand t’as le goût, ben, c’est ben plus vite et ben moins fatigant de te toucher toi-même, tu connais la bonne façon pour que ça fasse du bien, mais au plus sacrant, parce que… ben parce que t’es fatiguée, bon.

Pis, si au contraire, tu te forçais un brin ? Pas te forcer dans le sens que tu fais quelque chose qui te tente plus ou moins. Non, non, te forcer dans le sens de te donner le droit d’en parler avec ton partenaire de vie. Te forcer dans le sens de mettre toutes les chances de ton côté pour vivre une vie sexuelle épanouie.

Quand tu as le goût, quand tu as une bonne libido et que ton homme t’attire, les enfants qui font du bruit, c’est juste une musique de fond à tes oreilles. Ce n’est pas une raison pour pas jouir ce soir ! Parce qu’on s’entend-tu pour dire que si tu as eu un orgasme ce soir‑là, tu viens d’avaler de la patience en même temps ?!

Quand tu as le goût, même si tu es stressée par la rencontre de demain au travail ou par le premier cours de danse de ton plus jeune, le soulagement qu’un orgasme te procure en vaut cr**ment le cri qui vient avec !

Le manque d’hygiène, le « pot » qui s’accumule autour de la belle taille de Brad Pitt, ça se discute avec ton partenaire de vie. C’est délicat, mais il n’y a rien qui ne se discute pas.

Y a un bout de cela, j’ai rencontré un mec qui me faisait triper, mais vraiment beaucoup. Je le regardais et je lubrifiais. La chimie sexuelle était vraiment au rendez-vous ! Mais… il était un brin beaucoup plus confiant que moi tout nu. Eh bien, avec ses conseils, ses trucs, en le regardant aller, j’ai acquis de la confiance. Parce que j’ai réalisé que c’est ma responsabilité de lui dire ce que j’aime et comment j’aime ça.

Il n’y a personne qui peut te faire jouir aussi vite que toi-même, on s’entend !

Je suis une maman. Le sexe, ça me soulage, ça me déstresse, ça me console, ça me change les idées et ça me rend bien plus patiente avec ma marmaille. Allez ! Quelle maman ne s’est jamais enfermée dans la salle de bain pendant un Passe-Partout ou un pat Patrouille pour se toucher et se soulager avant de faire un petit roupillon de vingt minutes pour, ensuite, commencer le souper, bien tranquille avec un petit verre de vin ?! Orgasme + Sieste + Petit Verre de Vin = WOW !

Bien, garde cette idée en tête et transpose‑la dans ta vie de couple. Si tu enseignes à ton conjoint comment te faire plaisir au plus vite, la vie va être bien plus simple, bien plus drôle et bien moins stressante. Parce que des petites vites sur le bord du comptoir de la salle de bain, c’est bon. Parce que des petites séances de masturbation individuelle l’un à côté de l’autre, le soir, après une grosse journée de travail, c’est bien plus plaisant que de se cacher avec la douche-téléphone. Il y a moyen d’aimer le sexe, d’en profiter et de vivre avec des enfants… tout ça dans la même Vie! 😊

Roxy Ka, une maman à l’esprit sexuel bien éveillé.

Pour Noël, ressortons nos classiques

Encore un texte sur Noël en temps de COVID. Ouais… c’est lourd,

Encore un texte sur Noël en temps de COVID. Ouais… c’est lourd, comme diraient mes ados. C’est vrai. C’est lourd. Pour cette année exceptionnelle, on s’y attendait. Alors, réfléchissons. Comment rendre ce temps des fêtes positif ? Même si on travaille pendant les fêtes, on peut quand même se rendre la vie plus agréable.

D’abord, fermons la télé. Être informé de l’actualité, c’est important. Mais connaître le nombre de cas de contamination à la COVID, chaque jour, chaque heure, ce n’est pas nécessaire. Alors étape 1, on déconnecte. Pourquoi ne pas en profiter pour déconnecter des médias sociaux pour quelques jours ?

Réfléchissons à toutes les activités qui nous plaisent et qui nous font plaisir. Ce n’est pas nécessaire d’être coûteux ni d’être très organisé. Donc, étape 2, on se fait une liste de plaisirs.

Voici une liste de petits bonheurs qui me font sourire, vous serez peut-être inspirés :

– Marcher tard le soir quand il neige à plein ciel.

– Apporter des chocolats chauds et partir en voiture pour visiter les décorations de Noël des plus beaux quartiers de notre ville (avec la musique de Noël à tue-tête, évidemment).

– Faire un feu à l’extérieur et y faire cuire des saucisses ou des rôties. Pourquoi ne pas se faire des guimauves grillées que l’on glisse dans un verre de liqueur de café (Bailey’s, ou des produits québécois comme Barista ou Hywilde) ?

– Aller glisser comme des enfants, même sans enfants.

– Préparer un pique-nique d’hiver : une soupe poulet et nouilles dans un Thermos, des biscottes et du fromage, et aller manger à un endroit où la vue est magnifique.

– Ramasser des branchages pour créer des décorations de Noël.

– Faire le plus beau bonhomme de neige, même si on n’a pas d’enfants, et l’entretenir pour qu’il reste beau pendant tout le temps des fêtes.

Maintenant, pensons un peu aux autres. On ne peut pas se voir, mais cela ne nous empêche pas de penser à ceux qu’on aime. Notre étape 3 est de fêter avec notre famille, mais à distance. Il est temps de ressortir les vieux classiques. Allons frapper à la fenêtre des êtres aimés et chantons des cantiques de Noël. Fabriquons nous-mêmes des cartes de Noël comme le faisaient nos grands-mères et allons les poster. Même si on n’est pas la meilleure bricoleuse, un simple mot peut faire un bien immense. Appelons la famille que l’on voit normalement dans le temps des fêtes et prenons quelques minutes pour jaser. Parlons de tout et de rien, mais essayons de rester positifs.

Finalement, cette année, le temps des fêtes sera différent. Il faut se rendre à l’évidence. Si nous avons la santé, il ne tient qu’à nous de rendre ce moment le plus agréable possible. Je me permets donc de vous souhaiter de joyeuses fêtes !

Nancy Pedneault

Assumer sa sexualité feminine

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J’aime le sexe.

Malheureusement, ce mot si doux à mes oreilles, si soyeux à mon corps, est encore très tabou dans notre société.

C’est malheureusement encore tabou de clamer haut et fort que je suis un être sexuel féminin.

Je dois et je veux l’assumer, car mon corps m’appartient, mon plaisir m’appartient… Non seulement il m’appartient, mais c’est ma responsabilité d’y parvenir et d’en prendre soin. Si, à la fin d’un ébat sexuel, je n’ai pas atteint d’orgasme, de jouissance, je dois et je veux pouvoir le dire, l’exprimer. Si la position ne me convient pas, si je n’arrive pas à atteindre le niveau de jouissance que je veux, auquel je m’attends, je veux arriver à le reconnaître, l’exprimer et identifier ce qui me fera plaisir.

Je suis partante pour essayer beaucoup de choses différentes quand ça vient au sexe. Pourquoi pas! Après tout, si je n’aime pas ça, je m’exprime et on change, on arrête, on essaie autre chose. Le sexe c’est bon… non, excuse-moi… Le sexe c’est vrrrrraiement bon ! Le sexe me fait vibrer… Ça choque venant d’une femme ??!! Eh bien, je l’assume pleinement ! Je suis une femme. J’aime ce qu’un orgasme peut me procurer comme bien-être et je trouve super important d’en parler !

Ceci étant dit… On remet souvent, trop souvent, les clés du plaisir féminin aux hommes. (Petite parenthèse… jusqu’à maintenant, je n’ai pas rencontré une femme qui ne se souciait pas de mon plaisir.) Tu sais… l’image d’un homme de l’âge des Cro-Magnon qui dit : « Couche-toi sur le dos ma belle, je vais te f*** ! »… C’est très cru, mais très représentatif de la pornographie ET de l’éducation que l’on donne à nos enfants.

On enseigne à nos enfants comment ne pas tomber enceinte, comment mettre un condom, comment se protéger des ITSS et MTS. Mais on oublie de leur enseigner que le plaisir est le plus important. On oublie de leur enseigner qu’il faut écouter son partenaire, écouter ses besoins, ses demandes, son corps, ses yeux. C’est tabou pour une mère de dire à son fils que le désir, c’est crissement important dans une vie, dans une relation. C’est tabou pour un père d’expliquer à sa fille que pour être heureux en relation avec un/une partenaire, il faut savoir reconnaître pas juste l’amour, mais le désir de l’autre corps également. On emploie plutôt les mots comme enfants, maison, famille quand on parle à nos enfants de leur avenir.

Et si le fait de s’assumer en tant que femme passait par l’éducation sexuelle de nos enfants, garçons ET filles ? Nos enfants sauraient reconnaître le bonheur sexuel, le désir de l’autre, le désir à travers les yeux de l’autre. Moi… en tant que femme, j’ai acquis beaucoup de confiance à travers les yeux de mon partenaire. Le voir me regarder avec envie, avec désir, voir dans ses yeux qu’il aime ce que je lui fais, m’a donné énormément de confiance. Et acquérir de la confiance au lit m’a permis d’acquérir de la confiance tout court.

Ce qui se passe dans mon lit se reflète dans ma vie hors du lit !

Moi, j’ai le goût de faire plaisir à mon homme et à mes partenaires, j’ai le goût de leur montrer que je suis belle, que j’ai du plaisir et que je mouille en leur faisant plaisir. J’ai le goût de m’assumer et de contribuer à mon propre plaisir à l’aide de leurs doigts, leur membre, leur bouche, leur corps et j’ai le goût de le leur dire. Je n’ai pas le goût de me coucher sur le dos, de leur prêter mon corps et d’attendre que ça finisse.

Je suis Roxy, une belle femme, une femme complexe et sexuelle et je M’assume! 😊

Se masturber, point.

Se masturber. Se toucher, s’aimer, se savourer, se connaître, app

Se masturber. Se toucher, s’aimer, se savourer, se connaître, apprendre à se connaître.

Se masturber. C’est un besoin.

Se masturber. Le mot choque, surprend, c’est un mot qu’on chuchote avec un sourire gêné en coin.

Mais… se masturber… c’est un besoin.

Une discussion fort intéressante m’a marquée pendant que je prenais un café avec une amie l’autre jour. On parlait de la façon d’aborder la masturbation avec les jeunes. Elle me dit : « Tu te grattes quand ça te pique ? Ben, c’est tout à fait normal de se masturber quand tu en ressens le besoin ! »

Crime ! Je n’aurais jamais pensé à résumer ma pensée ainsi. Mais c’est donc ben vrai !

Ressentir le besoin pressant de se toucher, de se frôler, de se frotter, c’est primal, c’est inné. Certains disent à leurs enfants : « Fais pas ça ! ». D’autres disent : « Si tu veux faire ça, fais‑le tout seul dans ta chambre. »

Me masturber me console, me calme, me fait bien dormir. J’aime entendre monter ma respiration pendant un orgasme et se calmer après celui‑ci. Notre cerveau sécrète des endorphines et notre stress est moindre. On se sent mieux après un orgasme !

Quand mon garçon d’une dizaine d’années tout juste s’est mis à démontrer un avancement et un vouloir assez prononcé et insistant de charmer, explorer et expérimenter, j’ai senti que l’heure de la conversation avait sonné ! Eh bien, on s’est assis avec un bon chocolat chaud et des biscuits et on a parlé. Tout d’abord, il faut se rappeler, à nous aussi chers adultes, que nos organes génitaux servent à trois choses : procréer, évacuer nos besoins et avoir du plaisir ! « Franchement maman ! » Outré qu’il fût en me regardant de ses grands yeux brun foncé comme la terre noire.

À mon enfant j’ai dit qu’être curieux, c’est normal. Se toucher, c’est normal. Désirer, c’est normal. Encore une fois, une amie m’a instruite et m’a dit ces mots que j’ai joui à entendre : « Ma mère m’a dit : Tu ne peux faire l’amour avant ta majorité. C’est interdit ! D’ici là, masturbe-toi autant que tu peux, comme ça, tu sauras ce qui te fait plaisir et tu sauras comment faire plaisir à ton partenaire. » Bien sais‑tu que ça non plus, ce n’est pas fou du tout !

Assise par terre en buvant mon chocolat chaud et en grignotant mes biscuits au beurre, j’ai répété essentiellement les mêmes mots à mon fils. Si tu es curieux, lis, instruis-toi, pose des questions, explore ton propre corps. Se toucher, c’est normal, c’est un besoin humain. Fais-le seul, tranquille et ne te sens surtout pas coupable.

Parce que… se masturber… ça fait du bien !

Signé Roxy Ka, une femme pleine de désir… pour elle-même d’abord et avant tout.

Les cousins

Quand j’étais enfant, le plus grand bonheur que mes parents puissent nou

Quand j’étais enfant, le plus grand bonheur que mes parents puissent nous faire, c’était de nous amener visiter nos cousins… Ils ne vivaient pas proche de chez nous, alors on n’avait pas ce privilège très souvent. Mais quand enfin, après plusieurs mois, on avait la chance de se réunir, c’était la fête chaque fois.

Les adultes restaient dans la cuisine à popoter et à jaser de leurs anecdotes d’adultes autour de leurs coupes de vin. Et nous, les enfants, on partait s’isoler dans les chambres, souvent regroupés par âges rapprochés, pour aller jouer ensemble.

Mes cousines, elles étaient carrément les sœurs que j’aurais toujours voulu avoir. Et comme on se voyait seulement à l’occasion, je ne voyais que les beaux côtés. Que du plaisir. Et tellement de bons souvenirs…

Je me souviens de nos collections de Polly Pocket et des heures qu’on prenait à placer nos familles de petits chiens et de petits chats. Je me souviens des plus vieux qui venaient nous espionner avec leurs walkies-talkies d’espions. Au chalet, on passait nos journées à chercher de « l’or des fous » dans le petit chemin qui menait au lac. On partait dans le bois pour chasser l’ours et on revenait en courant à la moindre ombre qui bougeait.

Maintenant, on a tous vieilli. Et on a fait des enfants. Et nos enfants, à leur tour, prennent plaisir à se réunir. Et quand je les vois jouer ensemble, mon cœur fond. Quand on leur dit que leurs cousins s’en viennent à la maison, c’est la fête ici. Les enfants courent préparer leurs jouets préférés, parce qu’ils ont tellement hâte de les leur montrer. Et quand les cousins arrivent, les enfants disparaissent dans les chambres… et à part pour soigner quelques bobos ou pour une millième collation, on ne les revoit que le soir venu.

Et nous, devenus adultes, on profite à notre tour de la cuisine. On popote, on rit, on jase et on en profite. L’alcool coule à flots, il y a toujours un sac de chips ouvert et on entend un fond sonore de rires d’enfants à longueur de journée. Le bonheur, le vrai.

On passe notre temps à se répéter que c’est tellement beau de voir nos enfants jouer ensemble. Parce qu’on se souvient. On sait tellement qu’ils sont en train de se créer leurs plus beaux souvenirs d’enfance. Et on se demande si nos parents avaient le même sentiment de bonheur de nous voir jouer ensemble. Sûrement…

Les cousins, ce sont des frères et des sœurs de cœur. Avec eux, les enfants ne vivent que les bons côtés de fratrie. Parce qu’ils ne vivent pas ensemble en tout temps, donc ils n’ont pas le temps de se taper sur les nerfs, de voler les jouets de l’autre ou de picosser le plus jeune… Ils ne vivent que les rires, les petits bonheurs, les partages et les bons moments…

Alors on profite de chaque fin de semaine où on peut les voir. On planifie nos vacances ensemble. On parle de campings, de parcs d’attractions, de zoos… On planifie des listes d’épicerie qui ne finissent jamais, parce t’sais, ça mange en maudit des enfants !

Pis le jour venu, on en lave des becs collés, on en mouille des débarbouillettes, on en coupe du melon d’eau, pis on en lave des serviettes de piscine. Mais mausus qu’on est fiers. On a le cœur léger, on entend nos enfants rire de bon cœur ensemble. Pis y’a rien de plus beau que les souvenirs qu’on est en train de créer…

Bon été !

Joanie Fournier

Je fais l’école à la maison… à mon enfant intérieur – Texte: Karine Jetté

Je fais l’école à la maison. En me lançant dans cette grande av

Je fais l’école à la maison. En me lançant dans cette grande aventure, je savais d’ores et déjà que c’était la meilleure décision possible pour mes enfants à moi. Mais je n’avais pas réalisé sur le coup que ce n’était pas seulement pour mes deux garçons (et ma fille dans quelques années) que je faisais ce choix. Je n’avais pas réalisé qu’il y avait un quatrième enfant dans l’équation. Mon enfant intérieur…

Quand on devient parent, on dit souvent à quel point c’est merveilleux de redécouvrir le monde à travers les yeux de nos enfants. Être parent-éducateur (surtout en mode plutôt unschooling dans mon cas), c’est pareil. C’est redécouvrir le véritable plaisir d’apprendre. C’est reprendre le contrôle de notre éducation et réaliser que ça ne s’est jamais terminé, même après avoir quitté l’école. C’est comprendre enfin ce que nos profs voulaient dire quand ils disaient qu’on utilisait les mathématiques dans la vie de tous les jours. Spoiler alert : ils avaient raison!

Dans les dernières années, la petite fille qui est en moi a tellement trippé. Ensemble, on s’est émerveillées de la transformation d’une chenille de monarque en une fascinante chrysalide vert et or, puis en papillon magnifique qui a finalement pris son envol sous nos yeux ébahis. On a fait des expériences sur la glace, joué avec les couleurs et la lumière. On a exploré des forêts remplies des trésors de la nature et épluché des encyclopédies pour apprendre à reconnaître les différentes espèces de champignons. On a étudié le système solaire, le corps humain et le règne animal, pas avec des manuels fades, mais avec des projets interactifs et des livres superbes qui m’ont fait comprendre à quel point la vie est un miracle. On a collectionné des roches et découvert un fossile de coquillage. On a trouvé une mante religieuse, une chenille mauve qui aimait les fleurs de menthe, observé de près une chauve-souris qui s’était perdue dans notre maison… On a arpenté des villes à l’architecture magnifique et des sentiers recouverts de feuilles mortes, escaladé des montagnes, flotté en kayak sur des rivières. On a trouvé des grenouilles dans une mare, observé des couleuvres dans leur environnement naturel, nourri des oiseaux au creux de notre main. On a fait pousser de l’asclépiade pour nos monarques, des tournesols pour nos abeilles. On a pris soin de nos pissenlits et mangé des hémérocalles. On a pourchassé des montgolfières en vol et aidé l’équipage lors de son retour sur la terre ferme. On a dessiné des arcs-en-ciel. Beaucoup d’arcs-en-ciel!

Au contact de mes enfants, j’ai redécouvert mon amour de la langue française, au point de réaliser mon rêve de jeunesse et de devenir écrivaine. J’ai appris plus sur la géographie mondiale dans la dernière année que dans mon parcours scolaire en entier. Je me suis enfin octroyé le droit d’approfondir mon intérêt pour les plantes médicinales et leurs propriétés. J’ai appris à cultiver mon propre jardin potager et à manger le fruit de mon travail (ok, on en a encore beaucoup à apprendre de ce côté!). J’ai appris que j’aime apprendre, que j’aime me passionner pour un sujet et me laisser emporter par la frénésie qu’il suscite en moi. J’ai probablement emprunté plus de livres à la bibliothèque dans les dernières années que dans toute ma vie avant ça. J’ai joué à des tonnes de jeux plus stimulants les uns que les autres et j’ai réalisé à quel point on apprend à travers le jeu, et pas juste ceux qu’on dit « éducatifs ». J’ai réappris à me battre pour défendre mes droits.

Je me sens vivante, en évolution constante. Je me sens en paix. Parce que je nourris quotidiennement mon enfant intérieur, cette petite fille curieuse qui est toujours au fond de moi et qui a grandement souffert de mon passage obligé dans le monde adulte. Cette petite fille avide de liberté et d’aventures, que j’ai trop longtemps mise de côté pour jouer aux grands.

Que vos enfants soient à l’école ou à la maison, je vous souhaite de connecter avec vos enfants et de jouer. Jouer véritablement. Apprendre. Explorer.

Et croyez‑moi… Votre enfant intérieur vous en remerciera.

Karine Jetté

Pour lui, pour elle ou pour les deux?

Vous êtes en couple, ou pas. Mais de toute façon, vous avez un min

Vous êtes en couple, ou pas. Mais de toute façon, vous avez un minimum de sexualité. Avez-vous déjà exploré le monde des jouets pour adultes? Il est plus que facile de se laisser impressionner par la panoplie de possibilités suggérées dans les publicités. De quoi en perdre… la tête! Sans mauvais jeu de mots (ou peut-être que si!).

Si certains d’entre eux restent banals, d’autres ont de quoi surprendre! De par leur forme, leur texture et parfois même par leur allure! Les imitations sont toutes plus imaginatives les unes que les autres, alors que d’autres objets nébuleux font froncer les sourcils (ou relever les orteils!).

Beaucoup de femmes ont expérimenté le simple vibrateur de base. D’autres, plus exploratrices, pourraient vous décrire les bons et les mauvais achats. Mais le marché des jouets pour adultes ne se limite plus aux femmes seulement, ne-non. Ces messieurs ont de nos jours plusieurs options de jouets de plaisirs. Encore là, il y a de tout pour tous.

Il existe maintenant des imitations, quasi traumatisantes de par leur ressemblance fidèle au corps humain, de poupées robotisées. Comme je vous le disais plus haut, de tout pour tous les goûts!

Par contre, d’après mes recherches personnelles, peu de gens font étalage de leurs achats et peu partagent l’inavouable : posséder des objets sexuels pour leur plaisir. Alors que nous savons pertinemment que le marché du sexe est le plus lucratif en ce monde, la gêne d’avouer qu’on en consomme demeure. Aller en boutique reste pour certains impensable. Heureusement, les achats en ligne sont disponibles simplement, mais gare aux mauvaises surprises de ne pas recevoir exactement ce que vous aviez imaginé!

Pour finir, il y a de ces jouets que l’on partage à deux (ou plus si le cœur vous en dit!). Parfois en simples préliminaires, parfois en complément ou tout simplement pour ajouter du piquant. Sans tabous, les couples qui s’y prêtent sont, à mon avis, ceux qui en profitent le plus. Le tout est de ne rien imposer. (Sauf si vous êtes de ceux qui aiment la soumission bien entendu!). Mais à la base, le respect doit toujours demeurer. Essayer et adopter ou pas est personnel à chacun. Il faut respecter les limites de son ou de sa partenaire et se respecter soi-même. C’est la base de tous les jeux en général, encore plus dans les jeux de l’amour ou de la sexualité.

Alors, seriez-vous prêts à partager vos opinions sur l’utilisation ou pas de certains jouets?

« L’avouer » vous gêne-t-il? Partageriez-vous vos envies avec votre partenaire, dans l’optique d’essayer à deux?

Ceci dit, soyez bien à l’aise de répondre à mes questions. Ou pas!

Simplement Ghislaine

 

12 suggestions de jeux pour les 0-5 ans

Notre fils de 3 ans a un grand intérêt pour les jeux de société

Notre fils de 3 ans a un grand intérêt pour les jeux de société, ce qui nous a amenés à en découvrir plusieurs. Je me suis donc dit que je partagerais nos trouvailles avec vous. Bien qu’il soit toujours pertinent de se fier à l’âge recommandé sur le jeu, je me permets de préciser à quels moments ils étaient agréables dans notre famille. Ça peut évidemment différer d’un enfant à l’autre selon ses goûts et son développement. Je décris rapidement les jeux pour vous donner une idée et je vous laisse consulter les livrets d’instructions pour les détails et subtilités de chacun ainsi que pour les variantes qu’ils offrent.

Lapin & magicien — Smart games (2 ans et +)

Ce premier jeu n’en est pas un de société parce qu’il se joue seul. Cependant, comme il est accessible aux petits de 2 ans, il peut être une porte d’entrée intéressante. L’enfant doit placer les 4 pièces de bois de manière à reproduire l’image sur la carte. 60 défis de différents niveaux permettent d’apprécier longtemps ce jeu. Il travaille la logique et le repérage dans l’espace, car le petit doit comprendre la vision 3D en déterminant si le lapin est placé derrière ou devant selon les images, ou quelle face du cube est à l’avant, par exemple.

Little cooperation — Djeco (2 ½ – 5 ans)

Gros coup de cœur pour notre famille! Nous avons commencé à y jouer avec notre grand un peu avant ses 2 ½ ans. Comme son nom l’indique, c’est un jeu coopératif, c’est-à-dire qu’on réussit ou qu’on échoue la partie tous ensemble. On doit quand même jouer à tour de rôle, mais à l’âge où les enfants sont souvent mauvais perdants, bien qu’on les éduque pour améliorer ce comportement, un jeu coopératif peut faire beaucoup de bien à la dynamique familiale. Les parties sont également rapides, point très positif pour les petits qui ont encore de la difficulté à rester concentrés longtemps.

Little collect — Djeco (2 ½ – 5 ans)

Ce jeu est parfait pour apprivoiser les consignes plus complexes. Le premier à avoir 3 lapins remporte la partie. Pour ce faire, on pioche des cartes à tour de rôle. Si on tombe sur un petit pois ou une carotte, on peut ajouter cet aliment à notre plateau de jeu. Lorsqu’on pioche un lapin, on peut le prendre seulement si on a déjà le légume qu’il grignote sur l’image. On attend notre tour, on est de bons gagnants et de bons perdants, les parties s’allongent doucement (mais pas trop!) et les consignes sont légèrement plus élaborées.

Minimatch — Djeco (3-6 ans)

Il s’agit d’un jeu d’observation et de rapidité. D’après le principe des Cherche et Trouve, le premier qui trouve dans sa main une image se trouvant sur la carte au centre de la table remporte ce tour. C’est certain que les adultes doivent ajuster leur vitesse pour permettre aux enfants d’avoir du plaisir! On attend notre tour, on se réjouit pour ceux qui l’emportent, on travaille notre acuité visuelle et notre rapidité. Autres points positifs, les parties sont courtes et comme le jeu est petit, il s’apporte facilement partout.

Kidiquiz Animals — Bioviva! (3 ans et +)

Pour notre part, c’était un jeu stimulant et agréable autour de 2 ½ ans. Grâce à 3 indices visuels, les enfants doivent deviner quel animal est au verso de la carte. Points forts : ça développe la capacité à résoudre des énigmes. Il est très efficace, on peut y jouer durant de brefs moments et on peut l’apporter facilement. Point faible : l’enfant connaît rapidement les cartes par cœur.

Batasaurus — Djeco (5-99 ans)

Ce jeu-ci est plus complexe, car il réunit bataille et jeu de mémoire. Il permet, comme de nombreux autres, de travailler les tours de jeu, mais travaille aussi la mémoire et la stratégie. On doit respecter plus d’une consigne à la fois, ce qui donne un niveau de difficulté supplémentaire.

Bata-waf — Djeco (3-6 ans)

Ici, ce jeu a fonctionné à un peu plus de 2 ½ ans. avec accompagnement de notre part. C’est le même principe que la bataille, mais c’est le chien le plus grand qui l’emporte. Comme c’est visuel, c’est accessible pour les tout-petits. C’est avec ce jeu que nous avons le plus travaillé avec notre grand le fait d’attendre son tour et l’esprit de jeu (autrement dit, ne pas faire de crise quand ce n’est pas lui qui a le plus grand chien). À ne pas négliger, ce jeu se traîne facilement au resto et dans les différentes salles d’attente.

Croque-carotte — Ravensburger (4-99 ans)

Chaque joueur a 4 lapins et le premier à en mener un sur la carotte au centre de la colline gagne la partie. Lorsqu’on pioche une carte avec un lapin, on avance du nombre indiqué, mais lorsqu’on a une carotte, on doit tourner celle qui est au centre du jeu. À chaque tour, des pièges différents apparaissent ; les lapins peuvent chuter en bas de la colline, poussés par une taupe, et devoir recommencer, ils peuvent tomber dans un trou et être perdus jusqu’à la fin de la partie ou être bloqués par un pont-levis. On peut y jouer avec notre fils depuis qu’il a 3 ans en l’aidant un peu et il adore ce jeu! Les pièges le font beaucoup rire. À noter qu’une partie peut durer jusqu’à 30 minutes.

Happy bunny — Blue orange, Hot games, Cool planet (3 ans et +)

Un autre jeu coopératif qui inclut aussi un côté jeu de mémoire. À tour de rôle, on fait avancer le lapin. Selon le chiffre indiqué sur la case, on cueille des carottes sur le terrain. Si les carottes choisies sont croquées, on les met de côté, sinon on les replace. On doit donc se rappeler d’un tour à l’autre lesquelles ont déjà été cueillies. Le but est de recueillir assez de carottes croquées avant d’atteindre le vilain fermier. En plus d’attendre leur tour et de se rappeler leurs choix tout au long de la partie, les enfants apprivoisent les chiffres.

Tous au dodo — Paille éditions (3 ans et +)

Nous avons trouvé ce jeu vraiment intéressant et différent des autres. À tour de rôle, nous devons piocher dans le sac, donc à l’aveugle. Le but est d’être le premier à avoir les 5 pièces formant le personnage endormi. Les autres sont déposées l’une à la suite de l’autre au centre de la table. Une fois le personnage complété, le gagnant doit inventer une histoire avec toutes les pièces posées au centre au cours de la partie. À 3 ans, créer une histoire à partir d’images données, ça nourrit la créativité, ça aide à structurer les idées et à maintenir une ligne directrice.

Hungry hungry hippos — Hasbro gaming (4 ans et +)

C’est simple : en appuyant rapidement sur son hippopotame, le joueur dont l’animal mange le plus de billes l’emporte. Bien que l’âge suggéré soit 4 ans, notre plus jeune l’adore depuis qu’il a 2 ½ ans. Ce jeu n’est pas du tout éducatif, mais oh combien divertissant! Petit bémol ; les billes doivent être surveillées de près pour la fratrie plus jeune ou les animaux de compagnie.

Kerplunk — Mattel games (5 ans et +)

Dans la même lignée que le précédent, ce jeu est 100 % plaisir et nécessite peu de stratégie. Avec notre aide, notre grand y joue depuis qu’il a presque 3 ans et l’adore. Il travaille la motricité fine, car le but est de retirer des bâtons sans faire tomber de billes. Encore une fois, on doit apporter une attention particulière aux billes.

Voilà les plus populaires chez nous. N’hésitez pas à nous faire aussi vos suggestions!

Jessica Archambault

 

Quand « remise en forme » rime avec bonheur…

Janvier : période de prise de résolutions qu’on tient rarement.

Janvier : période de prise de résolutions qu’on tient rarement…

Ma résolution, je l’ai prise bien avant : dès le début décembre. Il y a longtemps que j’y pensais et qu’on en parlait, mon conjoint et moi. Depuis la naissance des filles, on s’oublie, on prend moins soin de nous.

Lorsqu’on devient parent, la course folle commence ! Dans notre cas, dès six mois, nos filles commençaient la natation. C’est fou, la pression que nous nous mettons ! Les moments en famille déboulent à une vitesse folle…

Jusqu’à l’an dernier, j’arrivais à trouver un temps pour moi : une soirée au yoga par semaine. Puis, le sport de compétition est arrivé… et mon p’tit moment s’est effacé.

En fait, je ne m’en plains pas, au contraire ! Je n’y vois que des bienfaits sur ma grande malgré la gymnastique organisationnelle que cela exige.

Un soir de novembre, dans les gradins, j’observais ma fille nager et j’ai soudainement eu une révélation ; je l’enviais de pratiquer un sport, de développer sa forme physique… Assise dans les gradins, j’admets avoir ressenti de la frustration ! Et moi dans tout ça ?

Curieux hasard, une grande amie m’a sollicitée peu de temps après pour que j’adhère à son groupe de remise en forme.

J’ÉTAIS PRÊTE.

Il est là, le secret pour tenir une résolution ! Le « timing ».

Le plus beau, c’est que mon conjoint a suivi ! On s’entraîne à la maison quotidiennement. Notre alimentation, qui était déjà assez saine, a été revue et améliorée ; le p’tit bol de croustilles a disparu les soirs de semaine et surtout, on mange des portions plus raisonnables.

Les résultats sont au‑delà de mes attentes ! La remise en forme en famille, c’est du bonheur ! Elle apporte bien plus qu’une perte de poids ou le raffermissement de certains muscles.

D’abord, on rit comme des fous ! On s’encourage. Nos filles nous observent, embarquent à l’occasion ; elles sont fières de nous !

Une remise en forme, c’est la bonne humeur qui revient puisque le sommeil est meilleur. C’est devenir un parent plus équilibré. C’est développer encore plus le désir de cuisiner, d’essayer de nouvelles recettes avec nos enfants.

Dans mon cas, ma remise en forme me donne confiance en moi. Je ne pensais jamais devenir accro à ce moment dans ma journée !

Par-dessus tout, faire le choix de se remettre en forme en couple ou en famille resserre les liens. C’est avoir envie de partager du bon temps ensemble le plus longtemps possible, c’est mettre sa santé en priorité.❤️

Marie-Christine, merci d’avoir allumé ce feu !

Karine Lamarche