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Prêts, pas prêts : à vos listes scolaires !

Avouez que juste par mon titre, vous venez de ressentir des sueurs d

Avouez que juste par mon titre, vous venez de ressentir des sueurs dans le dos et un sentiment de légèreté dans votre porte-monnaie ! La rentrée scolaire !

STOP ! me direz-vous. Pour plusieurs, les vacances ont commencé il y a quelques jours seulement… Je sais, pardon, je suis aussi choquée !

Je suis allée au populaire Walmart la fin de semaine passée et quel choc ! Les effets scolaires y sont déjà ! Comme chaque année en juillet, me direz-vous. Oui, mais comme chaque année, ça me donne quand même un choc. On ne s’habitue donc jamais aux sorties d’articles de saison en magasins ?

En même temps, je ne dis pas qu’il est trop tôt, je dis que ça passe trop vite ! Je suis de ceux qui rêvent tout l’hiver à l’arrivée de l’été et aujourd’hui, j’ai réalisé qu’il y a exactement un mois, j’arrivais au Nouveau-Brunswick, en vacances… ENFIN !

IL Y A UN MOIS ! DÉJÀ !

Quelques jours après notre retour de notre périple dans la belle Acadie, trois belles enveloppes brunes se sont pointées. JOIE, les grands passent aux niveaux suivants, fièrement, et le petit dernier va commencer sa maternelle. (AIE !)

L’habituelle lettre de bienvenue, le calendrier, la liste des frais scolaires et la liste de fournitures à se procurer. (Double-AIE !)

Malgré tout, nous sommes chanceux, car nous avons une école qui n’exagère pas. Bien au contraire. Les frais de surveillance des dîners sont nettement inférieurs à ceux de bien d’autres écoles. L’équipe scolaire s’efforce chaque année de trouver les meilleures alternatives pour alléger les frais imposés aux parents.

Ce qui me perturbe, hormis le nom obscur de certains articles parfois, c’est leur quantité. Que ce soit les bâtons de colle, la multitude de feuilles protectrices avec trous, les gommes à effacer et les éternels (mais jamais suffisamment nombreux) crayons HB, on s’entend qu’après plusieurs années de « maman-école », j’ai constaté comme plusieurs que les nombres demandés ne sont pas toujours la réelle nécessité.

Ceci dit, je comprends qu’il vaut mieux demander plus que pas assez en début d’année pour être certain que ça durera jusqu’en juin prochain. Là où j’ai un problème, c’est lorsque mon enfant n’utilise PAS certains articles et que ceux-ci ne reviennent jamais à la maison.

Encore une fois, en général, nous avons été chanceux, car nous n’avons pas eu à faire face à l’exagération que je décris. Mais je connais d’autres établissements où cela a été le cas.

Bref, je n’ai pas fait mes achats la fin de semaine passée. Je ne voulais PAS voir les effets scolaires. Égoïstement, je voulais comme l’autruche me mettre la tête dans le sable encore quelques semaines, en oubliant les heures que je passerai bientôt la tête dans les étiquettes pour l’identification obligatoire du matériel pour mes trois têtes blondes. (En fait, un seul est blond, mais c’était pour l’expression !)

Puis, il y aura les lunchs. Toutes les interdictions dont j’entends parler dans plusieurs établissements me donnent le tournis ! MAIS COMMENT FAITES-VOUS ? Ici, coup de chance, encore : seules les arachides et les sucreries sont proscrites. Ceci dit, il me semble que dans le grand Montréal, les interdits seront amoindris cette année ?

Qu’en pensez-vous ? Pour ma part, je trouve positif le fait que le retrait de certaines restrictions forcera plusieurs familles à être mieux sensibilisés aux allergies. Je pense qu’il est mieux de sensibiliser les jeunes (et moins jeunes) aux allergies et intolérances en les côtoyant, plutôt qu’en les retirant de la circulation. Je sais que cela est un débat en soi. Mais c’est mon humble avis.

Mieux vaut connaître l’importance que ça prend dans la vie des gens touchés, plutôt que de croire que cela n’existe pas. Savoir quoi faire, quoi ne pas faire. Mais surtout comment gérer en public les précautions à prendre.

Enfin, la rentrée approche bien trop vite à mon goût ! La moitié des vacances d’été est passée. Essayons de profiter des semaines à venir.

Je nous souhaite donc bien du beau temps, du soleil et de la chaleur. Un plein de joie et de liberté bien mérité. La fin arrivera bien assez (trop) vite. Profitons-en.

Mais, par curiosité, qui parmi vous a déjà acheté les fournitures scolaires ?

P.S. Ah oui, j’oubliais… il paraît que dans certains endroits, les décorations d’Halloween sont déjà disponibles…

Simplement, Ghislaine

 

Moi, j’aime ça, acheter les fournitures scolaires, bon !

La mi-juillet arrive, je me retiens à deux mains pour ne pas clench

La mi-juillet arrive, je me retiens à deux mains pour ne pas clencher le magasinage de matériel scolaire là-maintenant-tout-de-suite-carpe-diem-solide. En réalité, c’est juste parce que je suis à l’autre bout du pays et que rapporter 150 crayons HB et douze paquets de feuilles lignées dans ma valise, ça ne me tente pas. Normalement, à ce temps-ci de l’été, tout est déjà empaqueté dans les sacs d’école. Au moins, ce n’est pas encore dans l’entrée !

Le courriel du secrétariat scolaire annonçant la mise en ligne de la liste interminable d’articles scolaires, c’est mon nanane. Ma carte du Pôle Nord. Ma bible que j’imprime en plusieurs exemplaires et que je scrute, analyse, surligne, rature. J’en plante des copies dans tous mes sacs à main, dans chaque voiture, dans mes poches de manteaux. Toujours prête, comme un scout ! Un rabais sur la colle en bâton est si vite arrivé…

Oui, oui, je vous entends, ça coûte cher, la rentrée ! C’est déjà moins pire si on ne se laisse pas convaincre par nos enfants/les circulaires des magasins/la compétition pour le petit kit de photo d’école le plus swell : nos enfants s’habillent 365 jours par année (par chez nous en tout cas), pourquoi renouveler toute la garde-robe en moins de deux semaines ? Ils ne grandissent pas tout d’un coup à minuit le 31 août !

Mais oui, même si on étale les achats de vêtements et de chaussures tout au long de l’année, en fonction des besoins, des poussées de croissance et des jeans déchirés, ça finit par coûter cher. Rappelons-nous des 3 R  de l’environnement : Réduction, Récupération, Réutilisation. Les listes scolaires sont en partie des suggestions. Peut-être qu’il n’est pas absolument nécessaire de commencer l’année avec les 300 crayons de plomb aiguisés qui sont sur la liste. Surtout que ça fait des ampoules quand on se tape l’aiguisage d’un seul coup (non non, je n’ai jamais vécu ça!;o) On n’est surtout pas obligés de tout acheter en neuf ni de jeter ce qui est inutilisé à la fin de l’année. Il y a de bonnes chances que les crayons de bois rouges et bleus soient usés jusqu’au moignon, mais le brun et l’oranger ont habituellement la couenne plus dure. Dans ce cas, l’achat à l’unité peut être avantageux. Dans d’autres cas, l’achat en grandes quantités et en fonction des rabais peut vous faire épargner. Avec quatre enfants, on s’entend qu’on entrepose les caisses de feuilles lignées. Ça tombe bien, ça ne fane pas !

Mais oui, même si on achète de façon responsable, ça revient cher. On s’entend qu’en tant que diplômée en littérature, éditrice à temps partiel et auteure à mes heures, des livres, j’en mange. Les crayons, je les vénère. Et l’odeur du papier et du carton, c’est mon encens apaisant. Les calculatrices, ça m’inspire un peu moins, alors ça fait mon affaire d’en acheter une par enfant et de dire : « Toffe-la longtemps ! » Dans mon livre de budget à moi, il y a une colonne spécialement dédiée aux livres et à la papeterie. Et sérieusement, je pète tout le temps le budget. Alors si l’école me somme d’acheter du matériel scolaire, j’obéis allègrement ! Dépenses excusées.

Dans le rayon papier des grands magasins, je fais une Doris de moi-même : « Non Nathalie, n’achète rien, tu as assez de feuilles de cartable pour bâtir un château en origami ! Ah ! Des feuilles de cartable ! Justement, c’est sur la liste scolaire ! » Et maintenant, les produits sont tellement originaux, colorés, personnalisés ! Comment pourrais-je résister à un (millionième) cahier de croquis ? Non mais vous avez vu ? La couverture est ornée d’un hibou à gros yeux ! Ça va tellement faire plaisir à ma grande Peanut ! Et là, les licornes reviennent à la mode. Un crayon qui sent le pet de licorne et qui écrit avec des sparkles… ma belle Cocotte va capoter ! Je passe ça sur leur dos, mais c’est moi la plus gaga dans l’histoire.

Bon. Je ne suis pas si pire que ça. Mais disons que je suis bien heureuse de partager mon trip avec mes filles et bientôt avec mes gars. Ça nous permet d’aller nous extasier dans les allées de cossins d’école bien tranquillement, avant la folie du mois d’août. Parce que ça, c’est ce que je déteste tout autant que le magasinage du 24 décembre : la cohue de la rentrée. Comme si les parents ne savaient pas que leurs enfants allaient commencer l’école et qu’encore une fois, ils ne retrouveraient plus leur cartable à anneaux de deux pouces avec pochette intégrée et couvert en plastique transparent.

Les crayons-feutres sont en spécial ces temps-ci ? Go ! Faites des réserves ! Et profitez-en pour renouveler le stock de bricolage de la maison. Après tout, la motricité fine, la créativité et la décoration des murs aux feutres lavables, ce n’est pas juste à l’école que ça se passe ! Et aimer l’école, ça s’apprend aussi dès les vacances, quand on s’ennuie (juste assez) de l’école et qu’on est heureux d’être content de magasiner son matériel scolaire.

Note à ceux qui refusent d’admettre que la rentrée scolaire s’en vient et qui vivent intensément le moment présent : il est interdit de me lancer des roches à la lecture de ce texte ! J’y parle aussi de plaisir et de moment présent ! C’est juste que ma façon de les vivre est un peu weird

Nathalie Courcy

Je n’ai plus de bébés!

Dix années. Voilà bientôt dix années que je suis maman. Durant c

Dix années. Voilà bientôt dix années que je suis maman. Durant ces années, j’ai eu la chance, le bonheur, l’apothéose de la joie de créer, avec mon époux et tellement d’amour, trois bébés.

Mais voilà, je n’en ai plus!

Mon plus jeune quittera la jupe de maman du haut de ses cinq ans pour prendre la route de la maternelle! Précédé par ses aînés, il est fort impatient d’être considéré « comme un grand ». Il est prêt, pleinement! Il a une imagination vive, une curiosité débordante et une énergie qu’on devra quelque peu encadrer, je m’y attends. Mais il est plus que prêt. Son école en est de celles qui excellent. Sa future enseignante et lui se connaissent déjà et s’apprécient pleinement. Bref, tout est P‑A‑R‑F‑A‑I‑T.

MAIS MOI?

Égoïstement, maman, elle… n’est pas prête! Ne l’a jamais été et ne le sera jamais. Je n’ai pas été prête lorsque mon aîné a pris l’autobus scolaire pour la première fois. Je me suis précipitée au sous-sol en pleurant, allez savoir pourquoi. Lui aussi était prêt, même bien au-delà! Il faisait l’école « à la maison » depuis déjà bien des mois! Pour ma fille, ma puce à moi, j’ai pleuré tout autant. Elle était « bien préparée », mais plus réservée.

Cela fait quatre années que bébé regarde les « grands » partir, sac au dos, et il en rêve! À trois ans, il disait à qui lui demandait :

          Vas-tu à l’école?

          Oui.

          Mais tu as quel âge?

          J’ai cinq ans! Torse bombé, épaules bien droites, empli de l’espoir de se faire croire.

Mais cette fois, c’est VRAI. Il aura dans moins d’un mois ce cinq ans si attendu de sa part.

La maison me paraîtra bien vide en septembre. Je sais, il sera temps pour moi de passer à une toute nouvelle routine, celle d’avoir du temps. Le temps de faire le ménage calmement, le temps pour le lavage sans devoir plier trois fois les mêmes morceaux. Le temps de lire, d’écrire et de peindre. Le temps de m’entraîner, de prendre « soin » de moi.

Mais surtout, le temps de m’ennuyer.

Je suis de ces mères accros à sa marmaille, celle qui planifie tout son emploi de temps selon ses enfants. Qui se plie à LEURS activités. En septembre, je vais avoir du temps pour avoir MES activités!

Je ne mentirai pas, j’ai parfois hâte. Lorsque mon bébé-qui-n’en-n’est-plus-un me fait la vie dure à la maison, je soupire en lui disant : « Tu es dû pour l’école, toi! Vivement l’automne! » Mais sincèrement, après avoir passé près de dix années à ne vivre qu’à travers eux nuit et jour, me retrouver avec autant de « temps » m’effraie un peu.

Je SAIS que je vais bien m’occuper après un peu d’adaptation. Mais j’anticipe et parfois, je ressens une certaine, minuscule, mais bien présente, panique.

Au-delà de ma personne, j’ai confiance. Je suis fière de mes trois amours. Je suis envahie d’euphorie à les voir si bien évoluer, s’épanouir et devenir les « grands » de demain. J’aurai tout au moins participé à cette élévation humaine. Maman est comblée, mais malgré mes dires en ce moment, maman reste déchirée.

Je n’ai plus de bébés, ne me dites pas d’en faire un autre : ce temps est passé!

Mais je n’ai plus de bébés : je me le répète, car ce matin, alors que j’ouvrais mon traitement de texte, fiston avec ses quatre ans et trois quarts (selon ses propres dires!) m’a regardée et m’a dit : « Maman, tu sais, quand je vais aller à l’école, tu vas pouvoir faire ton travail d’écrire et je ne vais pas pouvoir te déranger. Alors aujourd’hui, on va pratiquer ça: je vais aller dans la salle de jeux et tu vas écrire comme si j’étais pas là! Allez, maman, t’es capable! »

Définitivement… bébé est devenu grand. **émue**

Simplement Ghislaine

 

La rentrée, l’étape des grands changements

Déjà la fin du mois de septembre arrive.  La rentrée parait si loin et à la fois si proche. Cet

Déjà la fin du mois de septembre arrive.  La rentrée parait si loin et à la fois si proche. Cette année, ma fille passait de la maternelle à la première année. Comme maman, j’ai toujours été fière de chacune des étapes de sa vie et j’ai toujours regardé vers l’avant pour elle et avec elle, mais là, je dois avouer, j’ai eu une faiblesse.

En six ans d’expériences, j’ai eu un choc. J’ai trouvé cette étape beaucoup plus émotive et prenante que beaucoup d’autres. La première année pour moi c’est l’entrée officielle dans l’enfance. La maternelle sert de tremplin pour quitter la petite enfance, mais là c’est sérieux. Ton enfant veut entrer seul à l’école, la directrice t’avise que tu n’es plus autorisée à aller à son casier le soir avec elle afin de ramasser le sac à dos. Aussi, ton enfant habille du 7-8 à l’Aubainerie donc fini les petits mauves et la Reine des Neiges. C’est maintenant beaucoup plus adulte. Étrangement, ces vêtements commencent à ressembler aux tiens.

Tout ça, tu le vis en l’espace de deux-trois semaines, tout juste après avoir terminé les sept semaines de camps de jour. Ce camp de gymnastique l’a fait vieillir en l’espace de si peu de temps.

Il y a aussi la notion d’inclure les devoirs dans la routine du soir… Oui, c’est important et je crois au fait qu’il doit y en avoir. Cependant, dans la tête de ma fille de six ans, comme je suis déjà allée en première année, j’ai déjà eu des devoirs et j’ai déjà eu SES devoirs… En termes clairs, pour elle j’avais déjà fait ces mêmes devoirs alors, go maman, opère…

Oui, c’est tout ça la rentrée. J’ai lu, l’an dernier, qu’au fond ce moment de l’année c’est un peu comme le passage vers la nouvelle année à la fin décembre. Je ne comprenais pas nécessairement pourquoi ce parallèle, mais là, cette année, oui, je comprends et c’est vrai. La rentrée, c’est maintenant une étape importante dans l’année chez moi. Ce moment va au-delà de la lecture du « spécial boite à lunch » de la meilleure revue en kiosque. Cette étape te fait réfléchir sur ton enfant et te fait constater à quel point il vieillit.

Je vous écris ce mot en l’entendant ronfler gaiment sur toutes les nouvelles connaissances que son cerveau est en train d’assimiler. Je suis fière et je suis aussi très excitée car d’ici quelques heures je serai une grande tante. Le neveu de mon conjoint est à l’hôpital pour la venue de sa première fille…. Je n’ai qu’un air en tête, que c’est beau, c’est beau la vie.