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Notre rentrée – Texte : Eva Staire

Cette année j’avais ma grande ainsi que mon milieu qui entraient au secondaire. Quelle magnifi

Cette année j’avais ma grande ainsi que mon milieu qui entraient au secondaire.

Quelle magnifique entrée au secondaire pour mon 12 ans !

Ma grande, ç’a été plus rough, une crise d’anxiété qui l’a fait hospitaliser en salle de réanimation vu son cœur qui battait trop vite.

Une rentrée spéciale, avec mon plus jeune de 8 ans : nous avons dû aller voir le changement, la classe, la prof et la case la journée avant la rentrée.

Une rentrée spéciale en soi…

Parce que ce n’est pas facile pour toutes les familles.

La rentrée cette année a été spéciale. Maman qui a perdu son travail, mais une chance que cette aventure est arrivée. Parce que jamais je n’aurais pu prendre soin de ma grande fille.

 

M’arrêter, réaliser, écouter… cela ne faisait pas partie de ma vie de maman monoparentale. Car mon besoin principal était de subvenir à leurs besoins fondamentaux.

Mais ces besoins, nous croyons que c’est un toit, de la nourriture sur la table, les bons effets scolaires…

Malheureusement ce n’est pas que ça… C’est l’amour, la compréhension.

J’adore voir toutes ces photos sur mon fil d’actualité de la rentrée. C’est un beau moment dans la vie de plusieurs.

 

Mais pourtant, pour moi, c’est le pire moment de l’année.

Ce moment où mon enfant a décidé de s’automutiler (j’ai encore beaucoup de misère à écrire ce mot).

Sans que moi la maman ni papa ne nous en rendions compte. C’est difficile, difficile à un tel point…

Une rentrée en couleurs… mais la rentrée pour nous maintenant, c’est :

Anxiété

Courage

Panique

Bon temps.

 

Svp écoutez les cris du cœur de vos enfants.

Ce n’est pas si beau ni si facile… Prenez le temps d’écouter les signes de détresse qu’ils vous adressent !

 

Bonne rentrée !

Eva Staire

Pourquoi j’aime tant la rentrée scolaire

Je sais bien que pour plusieurs (petits et grands), rentrée rime av

Je sais bien que pour plusieurs (petits et grands), rentrée rime avec anxiété. Mais moi, quand je pense à la rentrée scolaire, aux miennes et à celles de mes enfants, je triiiiiipppppppe! Solide! (Non, non, ne m’enfermez pas!)

  1. J’ai de si beaux souvenirs de mes années d’école, et j’espère accompagner mes enfants dans la construction d’aussi beaux souvenirs.
  2. Rentrée = amis et apprentissages. C’est bien beau les vacances, mais la routine scolaire a quelque chose de rassurant.
  3. Une rentrée, c’est comme une nouvelle maison : beaucoup de travail à venir, mais surtout, une belle promesse remplie de possibilités.
  4. Quand j’amène mes enfants à l’autobus ou dans la cour d’école le premier jour, j’ai aussi hâte qu’eux de savoir qui seront leurs enseignants, quels amis ils retrouveront, quels nouveaux seront arrivés dans l’école.
  5. Nouveaux enseignants = nouveaux défis, nouvelles façons de voir la vie, nouvelle maturité.
  6. Avec l’école recommencent les activités régulières, les cours, le sport (et même l’heure des devoirs… mais ça…). J’aime voir la fierté de mes enfants qui ont appris une nouvelle routine d’entraînement ou une nouvelle technique artistique.
  7. Le retour des mots-étiquettes et des calculs mentaux… ce n’est pas ma tasse de thé (ou de chocolat chaud). Par contre, les temps de lecture collés, collés et les présentations orales à imaginer, ça, j’adore!
  8. Que dire de la température automnale? Avouez qu’à un moment donné, vous vous êtes tannés des 42 degrés à l’ombre!
  9. Et vous savez ce que j’aime aussi de cette première journée d’école? Je la prends en congé! J’amène mes poussins à l’école, je prends mon temps avec eux pour qu’ils se sentent prêts à me faire bye bye de la main, puis je me sauve pour ma journée à moi! Une pause qui permet une transition tout en douceur vers l’automne (toujours bien occupé, n’est-ce pas?).
  10. Et ce que je ne vous dis pas, c’est que quand la rentrée scolaire arrive, je peux enfin commencer mon décompte de 17 semaines jusqu’au congé de Noël! ;o)

 

Marina Desrosiers

Que le temps passe vite…

Je ne m’habitue pas… Les rentrées scolaires de ma fille et les

Je ne m’habitue pas… Les rentrées scolaires de ma fille et les différentes étapes qu’elles impliquent me bouleversent tout autant que son entrée à la maternelle.

Pour sa toute première journée dans cette grande école du village où nous habitions, ma grande fille était accompagnée. Ensuite, elle devait marcher tout au plus dix minutes pour se rendre à l’école. Pour moi, un p’tit bout chou de cinq ans seul sur le trottoir, ça a toujours été un non-sens, même si nous étions à quelques pas de l’école. J’avais beaucoup de difficulté à accepter cette situation. D’autant plus qu’elle était timide et qu’elle manquait de confiance en elle. Je la regardais s’éloigner jusqu’à ce que je ne la voie plus. Pour ajouter à mon angoisse, Maude avait mal au ventre chaque matin. Ce petit manège a duré jusqu’en décembre. À l’époque, je ne voyais que la fillette timide avec une faible confiance en elle, mais aujourd’hui, je sais que j’ai ma part de responsabilité dans ce comportement.

J’ai appris, il y a quelques années, que notre attitude non verbale (posture, ton de la voix, expression du visage et des yeux, etc.) est ce qui se dégage de nous et ce qui est perçu par les gens bien avant notre langage verbal. À ce moment, j’ai compris que c’est moi qui lui avais transmis mon inquiétude et mon angoisse. Ses maux de ventre étaient la cause de mon attitude. Ma responsabilité était d’avoir une attitude confiante et rassurante. Je n’ai pas donné le meilleur exemple, mais il n’y a pas de parent parfait. 😉

À son entrée au secondaire, un déménagement de ville impliquant un changement d’école et d’amies a ajouté un stress. Le même scénario s’est répété : les maux de ventre, l’angoisse de ne connaître personne, la peur de se tromper de classe… Mais cette fois, elle a affronté sa première journée avec brio. Nous étions deux à être fières et mon cœur de mère a été soulagé.

Après le secondaire, ma grande fille était impatiente d’entrer dans le monde collégial. Le stress habituel s’exprimant par le mal de ventre s’est bien sûr manifesté. Cependant, après quelques jours, tout s’est effacé pour laisser place à la confiance, l’indépendance et l’autonomie. Vive la vie collégiale!

Le 2 septembre dernier, elle partait pour l’Université de Trois-Rivières. Cette rentrée dans ce nouveau monde scolaire a demandé de la préparation. Depuis quelques semaines déjà, elle planifiait ce déménagement. Je suis allée avec elle pour faire un peu de ménage dans sa résidence, apporter des bagages, l’aider à se trouver un emploi, faire prendre sa photo pour sa carte étudiante et payer la vignette pour le stationnement.

Je vis chaque changement avec des émotions mélangées. Heureuse et excité de la voir épanouie dans son cheminement et fière de la voir constater qu’elle grandit de façon responsable. De l’autre côté, il y a la tristesse de devoir me détacher et m’éloigner. Un pas de plus vers son autonomie et son indépendance. Bien sûr, c’est dans de tels moments que l’on fait la réflexion suivante : « … que le temps passe vite! »

C’est accompagnée d’un gros câlin et d’un « je t’aime » que je l’ai laissé partir vers sa nouvelle vie.

Je suis tellement fière de ma grande fille! Enfin, tu as atteint ton objectif. Tu as travaillé très fort. Il te reste seulement trois ans pour réaliser ton rêve de devenir kinésiologue. Bon succès ma grande!

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                                           Linda Cusson Coach, auteure et conférencière

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Septembre: pas de pitié pour les parents!

Comment vas-tu, parent? Es-tu comme moi : épuisée, dépassée, <e

Comment vas-tu, parent? Es-tu comme moi : épuisée, dépassée, surbookée, agressée par les requêtes infinies et ruinée par les frais de scolarité et autres dépenses hallucinantes de ce mois si intense?

Septembre. Il fait beau, il fait chaud, l’été s’étire sauf que… ce n’est pas du tout le même rythme!

Le matin, alors que tu as encore les yeux tous collés, ton réveil t’arrache de ton lit douillet. Tu as l’impression de peser une tonne. Tu mets un pied devant l’autre; chancelant, trébuchant dans le camion de ton gars, tu migres vers la douche.

TOO BAD!

Mademoiselle ton ado a déjà pris la place! Comme chaque fois que tu as envie de te soulager ou de brosser tes dents. L’ado passe des heures dans cette pièce-là.

Toi tu veux juste un café, un café ben relax, traîner en pyjama, regarder le chat jouer avec les reflets de soleil mais…

Tu dois t’assurer que les lunchs sont faits, que les enfants sont réveillés, que les chiens sont sortis, que les sacs sont prêts. Tu avales trop vite tes toasts et ton café trop chaud, tu sautes dans la douche entre deux portes qui s’ouvrent, tu cours déjà… Pourtant, la journée ne fait que commencer…

Tu te jettes le plus vite possible dans le trafic… Tu termines de boutonner ta chemise dans ton char, tu n’as pas eu le temps de te réveiller vraiment. Les centaines de véhicules autour de toi avancent au compte-goutte… tranquillement tu te rends vers le travail…

C’est là que le téléphone commence à sonner. Parce que ta progéniture ne trouve pas ses souliers de sport. Tu donnes les consignes habituelles… que tu répètes chaque fichue journée. Tu es tanné de courir. Tu es tanné de rabâcher. Ça sonne encore… la chicane est pognée dans ta demeure, tu entends les enfants hurler… tu gères à distance, tu négocies, tu punis, tu oublies de redémarrer quand la lumière passe au vert…

Tu penses : que va-t-on manger pour souper? Comment le grand va-t-il rentrer sans sa clé? La réunion est à quelle heure ce soir? Quel jour on est?

QUEL JOUR ON EST?

Y’a-tu du karaté, de la course, de la musique, du trampoline ou du soccer ce soir?

Quel mois? Septembre… C’est là que tu réalises que… ça ne fait que commencer. Chaque jour, il va falloir tenir ce rythme jusqu’en décembre!

Tu arrives au travail épuisé… découragé…

Comment fais-tu, cher parent, pour ne pas virer fou dans ce tourbillon?

Gwendoline Duchaine

 

Quand la cancer s’invite dans le chaos : la rentrée…à reculons

Pour la plupart des parents, septembre est synonyme de rentrée scolaire, d’inscr

Pour la plupart des parents, septembre est synonyme de rentrée scolaire, d’inscriptions aux activités sportives, de réorganisation de la garde-robe des enfants, de planification des boites à lunchs, de coordination des agendas des différents membres de la famille, de reprise de la routine bien rodée du matin, de supervision des devoirs le soir, et enfin, d’exécution des tâches ménagères que tout parent doit boucler avant de terminer son shift de la journée. Puis, recommencer le tout le lendemain, cinq jours semaine, jusqu’à la fin de l’année.

Bref, le manège de la rentrée donne le tournis ! Et en tant que maman célibataire, je n’y échappe pas.

Sauf que, cette année, mon carrousel refuse de se conformer à la cadence « métro, boulot, dodo. »

Cela fait trois semaines que j’essaie d’écrire ce texte pour partager des conseils sur « Comment bien préparer la rentrée malgré la maladie » . Et oui, des conseils, j’en ai toute une liste ! Un sac d’écolier plein à craquer !

Mais ils ne sont pas bien différents de ceux que l’on donne, chaque année, aux parents en santé. Ils se résument en cinq mots : organisation, planification, responsabilisation, adaptation  et grandes respirations !

Car même si la maladie bouleverse le quotidien de toute la famille, il est important de mener la vie la plus normale possible afin de répondre aux besoins de sécurité et de routine des enfants.

Les enfants ressentent avec beaucoup d’acuité les émotions et les changements de rythme de vie. Rien ne leur échappe quel que soit leur âge ! Et en tant que parent, nous devons donc leur offrir un cadre rassurant, encore plus lorsque Maman est malade.

Et c’est ce que je fais. Tous les jours. Du mieux que je peux. Malgré mon cancer.

Je suis une bonne élève à l’école des Mamans.

Mais en essayant d’écrire un texte sur un ton de fête foraine, j’ai l’impression de jouer une mascarade dans un cirque où derrière son maquillage, le clown est triste.

Alors je vais rester dans le vrai et faire tomber le masque des conventions. Après tout, on m’a toujours appris à penser par moi-même. Et tant pis, si je dois porter le bonnet d’âne le temps de cet exercice.  Je retournerai bien gaiement dans les rangs dès que j’aurai écrit le point final de cet article. Alors voilà :

Cette rentrée, j’y vais à reculons !

Sans honte, je vous l’avoue, aujourd’hui, j’aimerais faire l’école buissonnière pour profiter encore de chaque instant avec mes enfants. J’aimerais continuer à leur enseigner le ludique, le plaisir et le rire. Leur apprendre à conjuguer l’instant présent. Leur apprendre à compter les uns sur les autres. Leur apprendre à lire la magie du naturel. Leur apprendre à dire le vrai, même s’il n’est pas beau. Leur apprendre à dessiner leurs rêves. Leur apprendre à multiplier l’amour. Leur apprendre à mesurer la profondeur de l’âme humaine. Leur apprendre à peser le poids de leurs actions. Leur apprendre l’être et le voir. Leur apprendre à expérimenter leur sens de l’humour. Leur apprendre à écrire l’histoire de leurs vies. Leur apprendre la théorie du chaos.

J’aimerais continuer à sonner la cloche le matin à leur réveil pour leur annoncer que, aujourd’hui encore, toute la journée sera une grande récréation. Que la seule page blanche qu’ils doivent colorier est celle des souvenirs. Et que leur seul devoir est d’être heureux. Puis, le soir venu, je leur distribuerai des étoiles dans les yeux.

Cette rentrée, j’y vais en marchant sur les mains !

Sans honte, je vous l’avoue, le manège de ma routine me donne le fou rire.

Que ce soit de jongler avec les dates et les heures de mon calendrier de traitements. Que ce soit la discipline exigée pour dompter mes restrictions médicales. Que ce soit les tours en boucle sur les montagnes russes de mes émotions. Que ce soit les acrobaties périlleuses imposées à mon corps pour rester en vie. Que ce soit les numéros d’équilibriste que je fais pour garder mon budget sur la ligne. Que ce soit les mimes et les clowneries que mon visage affiche devant mon meilleur public (mes enfants)…  Mon carrousel tourne en musique. Et mes petits chevaux de bois fougueux continuent à avoir le mord aux dents. 

Parce que, au fond, je suis une artiste. Et que je fais, moi aussi, partie de la troupe de tout ce cirque. 

Parce que la représentation n’est pas encore finie. Et que je ne veux pas décevoir mon public. Alors comme on nous enseigne sur les bancs de l’école de la vie : Que le spectacle continue !

À chacun de choisir sa rentrée en la matière.

Pour en lire plus sur mon quotidien avec le cancer, visitez mon site La vie continue, malgré tout.