Tag terrible two

Le tiroir de la colère

Quand les enfants sont tous petits, les crises de colère peuvent fa

Quand les enfants sont tous petits, les crises de colère peuvent faire partie du quotidien familial. On a tous déjà vécu la passe du Terrible Two et on sait à quel point elle est éprouvante pour l’enfant comme pour le parent. Mais à cet âge, quand l’enfant se jette sur le sol et s’époumone de colère, on se dit que c’est normal. Il a presque deux ans… Puis il a deux ans… Puis il a presque trois ans… On trouve ça tough par bouts, mais on sait que c’est un passage obligé. On arrive même à voir le positif dans les colères en se disant que l’enfant apprend à s’affirmer, à faire des choix, à découvrir ses émotions, etc. On nomme qu’il est en colère, on discute et puis, doucement, avec le temps, la paix revient à la maison.

Puis, l’enfant vieillit. Il entre bientôt à l’école ou il y a déjà fait ses premières classes. Il vit du stress, de la pression… et les crises de colère reviennent au galop. Cette fois, c’est différent. Parce que personne n’en parle. Personne ne trouve ça normal qu’un enfant s’époumone à cet âge‑là. Pourtant, ses grosses colères, il les ressent encore. Qui plus est, il est assez vieux pour mettre des mots dessus. Des mots blessants, des mots incendiaires, des mots meurtriers. Et personne n’en parle. Parce que les parents se sentent impuissants, démunis et coupables.

Quand nous avons vécu ces grandes crises chez nous, j’ai décidé de mettre de côté cette culpabilité et d’essayer de trouver des solutions. Je me suis répété que sa colère lui appartenait. Je me suis répété que tout le monde avait le droit d’être en colère. Mais j’ai mis un stop aux paroles blessantes et on a décidé de trouver des façons acceptables de gérer cette colère.

Alors aujourd’hui, je veux vous parler de la méthode du « tiroir de la colère ». C’est en fait très simple. L’enfant est plus vieux, il doit donc apprendre à s’autoréguler dans ses émotions. Les bonnes comme les mauvaises. Le parent a un grand rôle à jouer, parce qu’il doit créer les outils, les présenter à l’enfant et le rediriger vers ces outils au besoin. Mais l’enfant a aussi son rôle à jouer. Il doit apprendre à reconnaître son émotion, à la nommer et à utiliser les bons outils aux bons moments.

On a donc créé un « tiroir de la colère ». Il s’agit d’un espace qui permet de regrouper plusieurs outils à la disposition de l’enfant pour qu’il puisse en choisir un et l’utiliser au bon moment. Ça aurait pu être une boîte, un sac à dos, un endroit spécifique, etc. Chez nous, c’est un tiroir. Avec les années, plusieurs outils se sont ajoutés et la collection devient bien étoffée. Plusieurs parents nous demandent ce qu’on y a mis, alors je vais partager nos petits trucs avec vous.

Voici donc ce que contient notre tiroir magique : – De la pâte à modeler – Des livres (histoires simples et gros romans) – Une affiche de gestion des émotions – Des mandalas et des crayons – Un MP3 avec de la musique douce – Une boîte à musique – Une bande élastique d’entraînement – Une balle antistress – Un Slinky® – Un Tangle® – Une forme à manipuler sans fin (trouvée dans un magasin du dollar) – Un toutou lourd – Des papiers à gratter – Une balle de laine à tricoter – Des cartes avec des images de positions de yoga – Une lampe de poche – Une photo de famille – Des cartes à jouer – Un livre de blagues

Évidemment, nul besoin d’acheter tous ces outils pour commencer. C’est à vous de voir ce qui fonctionne avec votre enfant. Chaque enfant est différent. Pour l’un, le dessin sera apaisant. Pour l’autre, ce sera la musique. Un autre enfant pourrait avoir besoin de bouger, de se défouler, de frapper un oreiller, de crier dans une boîte, etc. Il faut trouver ce qui fonctionne et pour cela, il n’y a pas de recette miracle. Je vous conseille de remplir les outils « avec » l’enfant et non pas « pour » l’enfant. L’impliquer dans le processus rendra l’utilisation des outils plus évidente pour lui. Pour le reste, ce sont des essais et des erreurs.

Je répète constamment à mes enfants : « Dans la vie, soit tu réussis, soit tu apprends. » Gérer ses émotions, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Et n’allez pas croire que cette méthode est miraculeuse et que l’enfant ne se fâchera plus jamais. Au contraire. Il se fâchera, peut-être autant qu’avant, mais il aura appris à s’autogérer. Il aura maintenant des méthodes acceptables de gérer sa colère. Parce que crier et lancer des trucs, ce n’est pas acceptable. C’est tout un apprentissage! Et bien honnêtement, je connais aussi des adultes qui devraient apprendre à gérer leurs émotions fortes…

Le parent aussi doit travailler sur lui-même là-dedans. Il doit apprendre à lâcher prise sur la culpabilité qu’il ressent. Il doit accepter les émotions de son enfant. Toutes ses émotions. Il doit comprendre que cela ne le concerne pas et, surtout, que ce n’est pas de sa faute.

On aimerait tous que nos enfants soient heureux et épanouis. Mais cela ne signifie pas qu’il faut sourire toute la journée. Cela signifie qu’on donne à nos enfants les outils nécessaires pour s’épanouir. Le reste du cheminement leur appartient.

Joanie Fournier

Tripante, la période des deux ans?

Deux ans, le fameux « terrible two » : on en entend

Deux ans, le fameux « terrible two » : on en entend pas mal parler, surtout de ses côtés négatifs. J’ai donc envie de vous partager tout ce que je trouve cool de cette période.

On ne vit pas dans un monde de licornes et d’arcs‑en‑ciel. Notre grand en a fait des crises de bacon et on en a géré des émotions si envahissantes qu’il en perdait le contrôle.

Mais le Deuzans, qui débute vers dix-huit mois pour plusieurs, correspond aussi au développement fulgurant du langage. C’est vraiment impressionnant d’observer cette évolution! De quelques mots, ils en arrivent à faire des phrases et commencent même à faire des blagues. Viennent avec ça les mots d’enfants et les formulations si drôles qui peuvent sortir de leur bouche. Ça facilite tellement le quotidien et c’est si fascinant de voir leur personnalité se dessiner plus clairement.

Les enfants deviennent aussi plus habiles. Ils découvrent les modules du parc en ne se limitant plus à la glissade et aux balançoires et ils sont fiers de leurs nouvelles capacités. On peut commencer à cuisiner avec eux, à les faire contribuer à de petites tâches. Ils apprennent l’entraide et développent leur sentiment de compétence. Voir la fierté dans le regard de notre fils quand il arrive à faire quelque chose de nouveau ou lorsqu’il nous aide, c’est touchant!

Leur capacité de réflexion n’échappe pas à cette évolution ; ils comprennent des éléments de plus en plus complexes. On peut commencer à jouer à des jeux de société simples, ils réagissent de plus en plus quand on leur lit des histoires. Ils répondent à nos questions, nous racontent leur journée. Ils saisissent doucement de plus en plus de mots abstraits (avant, après, plus tard, loin, en dessous, etc.). Leur mémoire évolue également et ils nous parlent d’événements vécus il y a quelques semaines ou de personnes qu’ils aiment même si ça fait quelque temps qu’ils ne les ont pas vues.

Les petits de cet âge commencent aussi à jouer avec leurs amis et plus seulement en parallèle. Ils créent des liens, se font doucement des amis qu’ils sont contents de retrouver. Ils partagent de mieux en mieux, apprennent à collaborer, découvrent l’empathie. Ils veulent aller jouer chez des personnes qu’ils aiment ou les inviter à la maison. Ils énoncent plus clairement leurs préférences et leurs envies.

C’est aussi l’apparition des « je t’aime » spontanés, sans qu’on ne les ait initiés, et des petits compliments maladroits, mais si mignons, des histoires sans queue ni tête un peu dures à suivre, du désir de prendre soin de l’autre… Le « terrible two », c’est aussi tout ça et, surtout, c’est si beau!

Jessica Archambault

 

Ça existe, un mode d’emploi pour les parents!

Au Québec, le Mieux vivre est une bible pour tous les nouveaux pare

Au Québec, le Mieux vivre est une bible pour tous les nouveaux parents. De la crème pour les fesses aux recommandations pour l’alimentation du nourrisson, tout y est. Ou presque. Ça s’arrête quand bébé atteint ses deux ans. Vous vous imaginez déjà en train de trembler de tout votre corps de parent juste à l’idée des cornes de yâble qui pousseront sur l’auréole de votre petit ange la nuit de son deuxième anniversaire. L’ombre du terrible two hante plusieurs d’entre nous… non seulement une intervention précoce, bienveillante et ferme peut adoucir cette période transitoire, mais elle peut aussi préparer les autres passages.

C’est beau de se dire qu’on appliquera une discipline constante et positive, qu’on travaillera en partenariat avec notre conjoint, qu’on demandera de l’aide au besoin… quand on devient parent, on prend un abonnement plus ou moins régulier aux périodes creuses. Il y aura des crises, des quêtes d’autonomie, des « NON! » répétés à l’infini, des refus de coopérer, bref, des défis.

Levez la main, ceux et celles qui ont fantasmé de trouver un mode d’emploi dans le sac à couches? Que dis-je? Une encyclopédie expliquant sans équivoque comment éduquer nos petits et grands enfants, comment les nourrir, les ramener sur le droit chemin quand ils perdent les pédales et vous grimpent sur la tête. Des centaines de livres existent. Entre Isabelle Filliozat et SOS Nancy, comment garder la tête hors de la boue quand les crises se multiplient?

Coachs familiaux, travailleurs sociaux, psychologues, art-thérapeutes, groupes de soutien… plusieurs options existent. Un peu partout au Québec et même en ligne, des formations CommeUnique existent. J’ai suivi les huit ateliers de groupe de Parent-Guide, Parent-Complice il y a quelques années avec une formatrice extraordinaire, dynamique, rassembleuse et rayonnante. Exactement comme le parent que j’aspire à être. Maintenant, ces formations se donnent aussi en ligne. On y perd l’appui et les anecdotes du groupe, mais on y gagne en flexibilité.

Parmi les outils qui me restent et que la formatrice me rappelle à l’occasion, voici ceux qui, selon moi, devraient figurer dans une bible sur l’éducation ferme et bienveillante que tous les parents recevraient en plus du Mieux-Vivre :

Le test des besoins : On associe les comportements dérangeants de chaque enfant à des besoins à combler et à des actions nourrissantes. Un petit coco jaloux a probablement tendance à se juger durement et bénéficierait de plus d’acceptation… la cocotte qui traîne les pieds aurait-elle pour sa part besoin d’être admirée pour trouver sa motivation?

L’échelle des petits pas : Une façon concrète d’établir un plan de match personnalisé et réaliste pour améliorer des situations sans se décourager. S’il est important pour nous que notre enfant arrête de mentir, il faudra probablement découper le « grand projet » en petites étapes qui permettront de vivre des petites victoires fréquentes. Mon truc personnel à ce sujet : plus on commence tôt à mettre des solutions en place, moins il y a de pelures de problèmes à enlever avant de pouvoir régler la cause centrale.

La notion de miroir direct ou indirect : Ce qui nous dérange chez nos enfants n’est pas neutre et reflète souvent une partie de nous-même. Je suis beaucoup plus consciente de mes propres boutons-pression, de ce qui les active et de ce qui les calme. J’ai appris que ce qui me fait le plus réagir chez chacun de mes enfants révèle beaucoup sur ma propre personnalité et sur mes valeurs.

Les formations comme celles offertes par CommeUnique ne règlent pas tout et ne sont certes pas les seules ressources pour faciliter l’éducation et l’accompagnement de nos enfants. Toutefois, c’est un moyen efficace et concret d’aider à construire une famille plus solide, des relations de couple et des partenariats familiaux plus forts et plus axés sur le positif.

La bonne nouvelle, c’est que ce type de formation relationnelle existe aussi pour les éducateurs en garderie, pour les couples, pour les groupes-classes ainsi que pour les duos parents-ados. L’autre bonne nouvelle, c’est qu’il n’est jamais trop tôt ni trop tard pour se faire le cadeau de suivre une telle formation, ou pour l’offrir à quelqu’un.

www.commeunique.com

Bouquet de pissenlits

Déjà dans mon ventre, tu avais décidé que pour toi, la vie, se

Déjà dans mon ventre, tu avais décidé que pour toi, la vie, se passerait autrement. Des contractions à vingt semaines à peine, des saignements. Je ne compte même plus le nombre d’hospitalisations. À trente-quatre semaines, tu as décidé que tu ne sortirais pas naturellement. J’ai eu un tourbillon dans la bedaine. Tu t’es assise en indien sur mon col, l’air de dire « Sortez-moi donc de là pour voir ». Même le pauvre gynécologue pratiquement à genou sur ma bedaine pour tenter une version n’a réussi qu’à te faire bouger de quelques centimètres.

Je crois que c’est à ce moment que j’ai compris que tu serais une petite rebelle. Bébé, tu étais si différente de ta grande sœur. Tu nous faisais rapidement comprendre la façon dont tu voulais être bercée, la façon dont tu voulais boire, dormir, manger.

Le terrible two est arrivé. Nous nous sommes dit que tu l’avais plus fort qu’un autre enfant, que ça finirait par passer.

Tu as maintenant cinq ans… presque six. L’opposition est toujours là, je dirais même plus que jamais. Faire partie de ta vie, c’est une montagne russe d’émotions. On ne sait pas quelle couleur aura notre journée. Chaque matin, on te regarde lorsque tu viens nous rejoindre après ton lever. Dans les premières secondes, on sait.

Il y a les journées noires, où rien ne va. Tu t’opposes sur tout. Tu n’en manques pas une. Ces journées-là sont difficiles. Tu as su cerner nos failles et tu les utilises contre nous. Dans ce genre de journée, lorsqu’enfin, tu t’endors, j’éprouve du soulagement. Parfois, ce soulagement se transforme en larmes, des larmes d’épuisement, de découragement. Des larmes d’impuissance, parce que j’ai l’impression que rien ne fonctionnera avec toi.

Il y a les journées blanches, celles où tu passes la journée dans la lumière. Des journées remplies de rires, de jeux. Tu files le parfait bonheur, avec nous et avec tes sœurs. C’est dans ces journées-là que, parfois, on se met à douter. Tout va tellement bien, ce n’était peut-être qu’une mauvaise passe. On s’accroche à ce petit fil si fragile. C’est une période de lune de miel.

Et c’est le retour des journées grises. Celles où tu passes d’un extrême à l’autre. Celles où notre matin sera coloré de noir, mais s’éclaircira au cours de la journée. Celles qui se terminent avec toi qui entres dans la maison, le visage illuminé de bonheur et la main dans le dos. Celle où tu me tends un bouquet de pissenlits en me disant :

« Je t’aime maman! Tu es la plus merveilleuse maman du monde, même de tous les mondes réunis ».

Et où je te réponds : « Et moi, je t’aime plus que tous les univers réunis. »

Mélanie Paradis

 

L’intense 3 : Entre le terrible two et le fucking four

Texte de Eve Collard

On parle s

Texte de Eve Collard

On parle souvent du terrible two ou du fucking four (l’adolescence à 4 ans et demi…). Mais qu’en est-il de l’intense 3 ? Vous savez, cette étape qui vient tout juste après les 365 jours pendant lesquels votre enfant a eu 2 ans… Hé oui ! il y a un « après » au terrible two (du moins, chez nous…)!

En date d’aujourd’hui, mon fils Xavier a vécu 234 jours de sa phase intense 3. Deux cent trente-quatre jours de montagnes russes, dignes du plus gros manège de La Ronde! L’expression « ange ou démon ?» prend tout son sens quand je constate à quel point les émotions vécues par mon petit bonhomme se retrouvent parfois aux antipodes, et ce, en l’espace de quelques minutes!

De mes trois garçons, mon Xavier (le troisième en plus!) est celui pour qui la période intense 3 est la plus fracassante. Tenace, éveillé, allumé, enjoué, drôle, loquace… des traits de caractère qui, multipliés par le facteur intense 3, font de Xavier un petit homme épatant et surprenant. Un enfant curieux qui évolue à la vitesse grand V, guidé par ses grands frères qui sont, sans le réaliser, des modèles si importants pour lui.

Mais, comme toute bonne chose à sa part d’ombre, la période intense 3 se reflète aussi dans la force de caractère de ce petit bout d’humain. Juste à penser aux négociations interminables vécues lors de l’habillement du matin ou encore lors de la collation (la collation proposée n’est pas du tout celle désirée…), ouf !!!  Tous les irritants normaux de la vie, multipliés par le facteur intense 3, donnent un résultat qui est quelques fois un peu déstabilisant! Heureusement, l’effet montagnes russes nous ramène rapidement vers une phrase tellement cute et inattendue ou encore vers une démonstration d’amour puissance 1000, qu’il est possible pour nous, les parents, de passer à travers cette période (un peu) plus facilement.

Au fond, je crois que ce que je retiendrai de ces 365 jours lorsqu’ils seront passés, c’est que toutes ces réactions et émotions qui sont vécues par mon fils de façon si intense ne sont pas là que pour nous ébranler ou nous faire sourire. En fait, ce sont elles qui le constituent, qui le rendent vivant et qui font de lui un si « bel amour », comme l’appelle sa grand-mère Suzanne. Voulez-vous connaître mon analyse « psycho-maman »? La période intense 3, comme toutes les phases de la vie d’un enfant, sert en fait à outiller les parents pour toutes les prochaines phases à venir. Pour s’encourager, on peut au moins se dire que, contrairement à l’adolescence, l’intense 3 a son lot de moments mignons et rigolos!

Très cher terrible 2, tu vas me rendre folle!

  À toi, chère maman, qui vit dans le déni du “ Terrible 2 ”. Crois-moi, il te guette

 

À toi, chère maman, qui vit dans le déni du “ Terrible 2 ”. Crois-moi, il te guette et il n’attend qu’une chose: te surprendre à un moment que tu n’auras pas vu venir et surtout, mais surtout… TE RENDRE FOLLE !!

Ce matin, j’ai dû me résigner à l’admettre: ma belle Anna était en plein dans son “ Terrible 2 ” .

Tsé, j’étais de ces mamans tellement fières de dire aux autres, en souriant: “Ah non, Anna a un gros caractère, mais je touche du bois, elle n’a pas eu de “Terrible 2”! Et oui, j’étais de ces mamans chiantes ! Et à l’aube de ses deux ans et six mois, je réalise que, lorsque tu craches en l’air, tu risques de recevoir un océan en pleine face. BANG !

J’admets ne pas être la maman parfaite qui contrôle ses émotions et son vocabulaire en tout temps. Malheureusement, la fin de semaine dernière, j’ai appris à mes enfants l’ensemble des termes employés par l’église. Si vous en croisez un qui lance un “ Hey Ca%^*%% de tabar^%^* “, ne cherchez pas de coupable, je me rends avec le sourire aux autorités, et ce, sans rouspéter 🙋( comparativement au plus vieux de huit ans qui semble n’avoir que deux mots dans son vocabulaire “Oui, mais! 😡”.

Sérieusement, je pensais que le “ Terrible 2 ” était un mythe. Une histoire racontée par les mamans qui se trouvaient des excuses pour péter les plombs. Ben non. Ça existe vraiment.

En deux jours, j’ai eu droit à:

* Une crise de 30 min sur l’autoroute 10 parce qu’elle avait échappé son jouet.

* Une crise avant d’arriver à la garderie parce qu’elle avait enlevé, ELLE-MÊME, ses “ BIP ” de mitaines

* Des coups de pieds parce qu’elle ne voulait pas mettre ses chaussettes

* Des grimaces et des bouderies pour des idioties.

P.S. Si vous avez des astuces pour survivre au “ Terrible 2 ”, je suis certaine qu’on est plusieurs à être plus qu’ouvertes à les lire.