Très cher terrible 2, tu vas me rendre folle!
À toi, chère maman, qui vit dans le déni du “ Terrible 2 ”. Crois-moi, il te guette et il n’attend qu’une chose: te surprendre à un moment que tu n’auras pas vu venir et surtout, mais surtout… TE RENDRE FOLLE !!
Ce matin, j’ai dû me résigner à l’admettre: ma belle Anna était en plein dans son “ Terrible 2 ” .
Tsé, j’étais de ces mamans tellement fières de dire aux autres, en souriant: “Ah non, Anna a un gros caractère, mais je touche du bois, elle n’a pas eu de “Terrible 2”! Et oui, j’étais de ces mamans chiantes ! Et à l’aube de ses deux ans et six mois, je réalise que, lorsque tu craches en l’air, tu risques de recevoir un océan en pleine face. BANG !
J’admets ne pas être la maman parfaite qui contrôle ses émotions et son vocabulaire en tout temps. Malheureusement, la fin de semaine dernière, j’ai appris à mes enfants l’ensemble des termes employés par l’église. Si vous en croisez un qui lance un “ Hey Ca%^*%% de tabar^%^* “, ne cherchez pas de coupable, je me rends avec le sourire aux autorités, et ce, sans rouspéter 🙋( comparativement au plus vieux de huit ans qui semble n’avoir que deux mots dans son vocabulaire “Oui, mais! 😡”.
Sérieusement, je pensais que le “ Terrible 2 ” était un mythe. Une histoire racontée par les mamans qui se trouvaient des excuses pour péter les plombs. Ben non. Ça existe vraiment.
En deux jours, j’ai eu droit à:
* Une crise de 30 min sur l’autoroute 10 parce qu’elle avait échappé son jouet.
* Une crise avant d’arriver à la garderie parce qu’elle avait enlevé, ELLE-MÊME, ses “ BIP ” de mitaines
* Des coups de pieds parce qu’elle ne voulait pas mettre ses chaussettes
* Des grimaces et des bouderies pour des idioties.
P.S. Si vous avez des astuces pour survivre au “ Terrible 2 ”, je suis certaine qu’on est plusieurs à être plus qu’ouvertes à les lire.