Tag avion

Le jour où j’ai envoyé mes enfants seuls dans un avion

Vivre loin de sa famille, c’est accepter qu’à un moment donné,

Vivre loin de sa famille, c’est accepter qu’à un moment donné, tes enfants vont partir loin sans toi… Je redoutais cet instant, je refusais d’y penser et, beaucoup trop vite, ce moment est arrivé… J’ai mis mes trois enfants, seuls, dans un avion, direction l’autre côté de l’océan…

Ce jour‑là, en arrivant à l’aéroport, tout mon corps tremblait, mais je m’efforçais de sourire… car pour les enfants, c’était la fête : ils s’en allaient rejoindre leurs grands‑parents pour des vacances de rêve !

C’est à l’autre bout du monde… Et si l’avion s’écrase? Et s’ils se perdent? Si quelqu’un les enlève? Ils seront si loin…

L’euphorie grandissait au fur et à mesure que l’heure du décollage approchait. C’est quand nous avons commencé à nous diriger vers la douane que mon plus jeune s’est mis à avoir mal au ventre… – Maman, je ne veux pas partir sans toi… – On en a beaucoup parlé et tu étais prêt, non ? Ton frère et ta sœur vont être là avec toi. Tout ira bien. Ne t’en fais pas. Il n’y a aucun danger.

Il s’est collé contre moi, ne se doutant pas que ces mots, je les ai prononcés sans y croire. Car tout mon être paniquait… Ce sentiment d’insécurité me rongeait par en dedans…

– Allez, allez, un dernier câlin…

Puis, ils sont partis, main dans la main, avec leur petit sac sur le dos et leur passeport autour du cou. Je les ai regardés s’éloigner avec effroi… Ils se sont retournés souriants et joyeux, envoyant la main pour un dernier salut…

Je me suis efforcée de sourire…

Juste après, mes enfants ont passé le portique de sécurité, puis ils ont disparu derrière le mur…

Le sol s’est alors dérobé sous mes pieds… et j’ai fondu en larmes dans l’aérogare…

Les reverrai-je un jour? Je n’ai pas de mots pour décrire la panique et l’angoisse qui m’ont submergée.

Nous sommes rentrés à la maison le cœur lourd…

– Nous n’aurions peut-être pas dû les envoyer tous les trois dans le même avion ? – Euh, pourquoi tu dis ça, chéri ? – Si l’avion s’écrase, nous n’aurons plus d’enfants.

NE JAMAIS DIRE ÇA À UNE MÈRE ! Je ne me souviens plus quand j’ai arrêté de pleurer…

Bien sûr, dans ma maison trop vide, je n’ai pas fermé l’œil cette nuit‑là. Je crois que j’ai recommencé à respirer quand ma maman m’a envoyé un message qui disait « petits colis récupérés, tout va bien ».

Quand j’ai pu entendre leurs voix enjouées, j’ai enfin arrêté de trembler…

Est-ce que mes enfants se sont amusés et ont eu de merveilleuses vacances ? Oui.

Est-ce que tout s’est bien passé ? Oui.

Est-ce que nous avons recommencé ? Oui, chaque année.

Est-ce que je me suis habituée ? Non.

Je déteste envoyer mes enfants seuls à l’autre bout du monde, et dans ces moments‑là, je déteste ma vie d’expatriée…

Gwendoline Duchaine

 

La tolérance chez les humains ou « Et si on apprenait à cohabiter ensemble? »

Récemment, sur les réseaux sociaux, j’ai pris part à un débat concernant l’idée de créer u

Récemment, sur les réseaux sociaux, j’ai pris part à un débat concernant l’idée de créer une zone « sans enfants » dans les avions.

 

En fait, la simple idée de poser cette question m’a semblée irréelle. Est-ce que passer quelques heures auprès d’un enfant qui pleure, qui crie ou qui pousse dans un banc justifie le fait de créer une zone sans enfants? Où sont passées la patience, l’empathie, l’entraide?

 

Certains diront que des enfants ne sont pas éduqués. Qui sommes-nous pour juger la compétence d’un parent en quelques heures de vol?

 

Sans connaître le contexte.

 

Sans savoir ce qui a pu se produire avant le vol.

 

Sans penser que c’est peut-être la première expérience de l’enfant en avion.

 

Sans être au fait que l’enfant vit peut-être des difficultés particulières. Avez-vous  déjà rencontré un enfant atteint d’un TSA (trouble du spectre de l’autisme)? Une simple sortie au dépanneur peut constituer un grand défi pour lui. Imaginez un vol… Doit-on le priver de cette expérience pour autant?

 

Vraiment, je lisais les commentaires en me questionnant sur les humains. Nous sommes rendus là. Si notre enfant est turbulent en avion, du coup, nous ne savons pas l’élever?

 

Créons une zone pour adultes qui ronflent.

 

Une autre pour ceux qui pètent.

 

Une zone pour les passagers irrespectueux envers les agents de bord (t’sais, ceux qui ont toujours les pieds dans les allées).

 

Une zone pour ceux qui parlent trop fort.

 

Bref, ça me désole de constater qu’on n’arrive plus à tolérer la présence d’un enfant, sauf s’il s’assoit sans parler avec sa tablette.

 

Un enfant, c’est curieux. Il est possible qu’il grimpe sur son banc, qu’il vous regarde, qu’il vous sourie même (oui, un enfant, ça ne fait pas que des crises 😉).

 

Un enfant, c’est rempli d’énergie. Il est normal qu’il ressente le besoin de bouger dans cet espace restreint. Comme toi, sauf que lui, il est petit et il a du mal à le tolérer.

 

Un enfant, tu en as déjà été un 😉!

 

Ne serait-ce que pour cette raison, s’il vous plaît, tolérons les enfants, surtout lorsque ce n’est que pour quelques heures! Un vol d’avion, c’est une infime partie de notre vie✈!

 

 

D’un autre côté, j’ajouterais que rien ne nous empêche d’éduquer nos enfants à être de bons voyageurs!

 

En les préparant à cette expérience.

 

En planifiant des surprises et des occupations pour le vol.

 

En leur apprenant la tolérance à eux aussi : la longueur du trajet, l’espace restreint, la patience…

 

Je vous laisse sur cet extrait de chanson qui, pour moi, dit tout :

 

« Si tu m’vois un jour fermer les fenêtres, parce que le bruit des enfants me monte à la tête, tue-moi. »

–Dan Bigras

 

 

Karine Lamarche

Lettre à toi, l’agent de bord

<span style="margin: 0px; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 12pt;"

Dès mon tout premier voyage, je t’ai remarqué. Tu portes un uniforme aux couleurs de ta compagnie aérienne; on pourrait facilement penser que tu finirais par te fondre parmi tous ceux qui ont choisi le même métier que toi.

 

Pourtant, chacun d’entre vous apporte une touche unique à votre service, faisant de notre vol une expérience agréable, une extension de notre voyage.

 

J’ai toujours été fascinée par la diversité des gens prenant place à bord d’un avion.

 

Leur nationalité : différentes mœurs, différentes valeurs.

 

La raison du voyage : affaires, tourisme, visite familiale, études.

 

Leur âge : des besoins différents, une santé précaire, des enfants.

 

Contrairement à un restaurant où l’on revoit souvent les mêmes clients, où on finit par connaître leurs habitudes, un vol amène chaque fois son lot de nouveaux passagers. Des passagers transportant avec eux, outre leurs bagages, leur histoire.

 

En soi, le défi est que tu dois toujours t’adapter, comprendre, aller au-devant des besoins, parfois.

 

Cher agent de bord, tu m’épates par ta bonne humeur constante et par ta bienveillance infinie.

 

Rassurer un passager anxieux.

 

Prêter main-forte à un parent épuisé.

 

Répéter les consignes à un voyageur récalcitrant (avec le sourire😁).

 

Travailler dans un espace restreint.

 

Vraiment, agent de bord, je voulais te dire MERCI!

 

Merci de me dorloter, de me faire sentir unique et importante.

 

Merci de contribuer à adoucir les heures de vol qui, parfois, me semblent interminables…

 

Agent de bord, je t’apprécie, peu importe d’où tu viens ou le pays que tu survoles.🌍🌎🌏

 

Karine Lamarche

Enseignante

 

Voyage solo en avion avec des enfants

À toi, la maman (ou le papa) qui prévoit voyager avec tes enfants.

À toi, la maman (ou le papa) qui prévoit voyager avec tes enfants. Prendre l’avion pour un voyage de cinq ou six heures ou même plus est déjà une épreuve en soi : être confinée dans un espace restreint et mal assise, avec en plus la promiscuité, l’altitude, l’attente, les jambes lourdes, le mal d’oreille… Alors imaginez voyager avec des enfants en bas âge et seule en plus! Il faut être très bien préparée pour que votre voyage ne se transforme pas en cauchemar. Voici une check-list pour éviter les turbulences et mauvaises surprises en vol!

La première chose à faire avant de partir en solo est d’avoir en sa possession une lettre du parent absent vous autorisant à sortir et entrer vos enfants du territoire. Que vous soyez toujours ou non en couple, le parent qui ne voyage pas doit donner son autorisation signée en stipulant dans la lettre vos dates de départ et ses coordonnées. Il est aussi conseillé d’avoir une copie de la preuve d’identité du parent en question. Pour les familles divorcées, assurez-vous aussi d’avoir l’ordonnance de la cour concernant la garde des enfants, ainsi que la lettre d’autorisation. Pour les familles, qui malheureusement, ont perdu un parent, il est recommandé de voyager avec l’avis de décès.

Une fois ces papiers administratifs en main, voici quelques trucs et astuces pour préparer votre valise et la meilleure attitude à adopter une fois dans l’avion.

Voyagez léger et pratique, un seul sac si possible, à l’intérieur ranger ensuite vos choses dans des pochettes thématiques (rechanges, vêtements, nourriture, personnelle) pour tout trouver rapidement. Pensez à avoir les mains libres le plus souvent possible. Privilégiez, si l’âge de vos enfants le permet, un porte-bébé ou une écharpe de portage. Vous pourrez avoir une poussette jusqu’à la porte d’embarquement; prenez un modèle compact que vous pourrez facilement manipuler (vous serez responsable de la plier et de la ranger). Pour votre sac, le sac à dos est très utile et facile à transporter. Si vos enfants sont assez grands, ils peuvent aussi en avoir un. Mettez-y leurs crayons de couleur, tablettes, jeux, toutous, petite couverture…

Quoi mettre dans votre sac : couches et lingettes, mouchoirs, prévoyez des vêtements de rechange pour tous les membres de la famille, pour vous-même également. On n’est jamais à l’abri d’un accident… Vous ne voudriez pas voyager pendant cinq heures en sentant le vomi, car vous avez une belle auréole sur l’épaule!?

Prévoyez des grignotines : noix, barres fruitées, compote, biscuits… Si un repas est fourni durant le vol, il vous faudra faire patienter vos enfants et ce n’est pas garanti qu’ils aimeront le choix offert. Pour les boissons, vous pourrez demander aux agents de bord, ils peuvent même vous laisser une bouteille. Si vous avez un bébé, pensez au biberon pour l’eau puisque l’altitude et l’air sec à l’intérieur des avions déshydrate énormément.

Pour occuper vos enfants, apportez-leur des cahiers de dessins, des cartes de jeux, des autocollants, des livres… Personnellement, j’ai pris l’habitude de leur offrir un magazine en librairie quand nous attendons l’embarquement. Souvent, ils ont une jolie surprise à l’intérieur!

Soyez zen, vos enfants ne sont pas plus turbulents que les autres. Ils bougent, c’est normal. Faites des allers-retours pour vous dégourdir, allez gentiment visiter les agents de bord et n’hésitez pas à leur demander de l’aide. Pour ceux qui ne supportent pas les voyages, il existe des granules homéopathiques et des produits naturels pour l’anxiété, le mal des transports, etc. Parlez-en à votre pharmacien.

Lors du décollage et de l’atterrissage, faites boire vos enfants ou mâcher de la gomme. S’ils ont vraiment mal aux oreilles, vous pouvez demander deux verres en styromousse avec un coton imbibé d’eau chaude. Vous les collez sur les oreilles de votre enfant. La vapeur aide à dilater les tympans, nous appelons ça « les oreilles de Mickey! »

Une fois arrivée, il faut encore gérer les douanes, les valises… Encore une fois, respirez un bon coup, relaxez, vous y êtes presque! Pour récupérer vos valises en gardant un œil sur vos marmots, demandez à un gentil monsieur de vous aider. Il récupéra sans problèmes vos valises sur le tapis roulant, ça vous évitera de tenir d’une main votre plus grand, de vous pencher et t’attraper les sacs avec votre plus petit dans le porte-bébé.

Anticipez au maximum, voilà le secret, et surtout, profitez bien de vos vacances!

Cordialement,

Gabie Demers-Morand

Quand la maladie frappe à l’autre bout du monde

C’est un samedi de printemps, il y a quatre ans. Le

C’est un samedi de printemps, il y a quatre ans. Le ciel gris nous envoie des flocons de neige, comme pour nous rappeler que ce jour est différent. C’est le jour où j’ai pris la décision la plus folle et la plus impulsive de ma vie, la décision la plus sage, la plus humaine, la meilleure des décisions.

Ce jour-là, mon amoureux me laisse devant l’aéroport de Montréal, seule, face à… l’enfer, la peur, la maladie. Mes mains tremblent, les larmes coulent, le cœur me débat. Je viens de laisser mes trois enfants, je viens de planter ma vie là. Je vole au secours de ma maman. Le reste ne compte pas. Comme une automate, je passe la douane, l’embarquement, on contrôle mes papiers. Les passagers me regardent bizarrement : qui est cette jeune femme, seule avec un petit sac, les yeux rouges, complètement déconnectée? Quand l’avion quitte le tarmac et que je vois mon chez-moi s’éloigner, le déchirement entre quitter les miens et rejoindre les miens, quand l’avion monte au-dessus de la neige et des nuages : le soleil éclaire mon âme. Il avait raison mon chéri, je suis capable, je vais affronter ça… Parce que c’est là… C’est maintenant… Je n’ai pas le choix.

Deux jours plus tôt, tel un cataclysme, le diagnostic de leucémie aiguë myéloblastique a tout anéanti autour de moi. Mes repères s’effondraient. La nouvelle m’a été apportée par mon frère. Il m’a dit : « LAM ». Il savait qu’il n’avait pas besoin de me donner plus de détails, il savait que je savais. Pendant deux jours, j’ai pleuré, tout ce qu’il était possible de pleurer. Je ne voulais ni voir ni parler à personne, j’étais pendue au téléphone, avec maman, avec papa. Je leur disais que j’étais là, mais… Je n’étais pas là… J’étais loin… Je les voyais s’effondrer et je ne pouvais rien faire… Je n’avais même pas envie de hurler, rien ne sortait de moi à part des larmes.
Je voyais la maladie, je voyais la souffrance, je voyais la mort, je cherchais l’espoir, je le cherchais dans les mots de ma maman, mais… tout était trop grand, trop fort, trop difficile.

La leucémie venait de me foutre par terre.

Je regardais mes enfants… Que leur dire?

Deux jours d’errance, pas de sommeil, une espèce de survie, l’impression de ne pas être à ma place. C’est mon mari qui m’a donné le feu vert, c’est lui qui m’a poussée à sauter dans un avion. Nous savons que tout est si fragile, nous savons qu’il faut savourer chaque seconde. J’avais l’impression que jamais je n’aurais la force de vivre cela. Mais je savais que je devais y aller, je le savais.

J’ai donc pris un vol le plus rapidement possible vers la France, mon pays, là où sont les miens. Une heure plus tard, je suis en route vers l’aéroport… À peine le temps d’essayer de rassurer ma fille effondrée, à peine le temps de faire un câlin à mes deux gars, j’ai l’impression d’abandonner mes enfants, je laisse tout en plan. Je pars rejoindre mes parents.

Ce jour-là, en traversant l’océan au secours de ma maman, je lui ai donné la force de se battre. Quand la maladie frappe de l’autre côté de l’océan, tout est si terrifiant. Mais ensemble, on est plus fort. L’amour est une arme puissante.

Après des mois de combat, ma maman est maintenant en rémission. Il faut s’accrocher à l’espoir et se dire que dans la vie, rien n’est impossible. Il faut y croire…

Gwendoline Duchaine

Mes vacances avec les grands-parents… un vrai désastre !

Il y a trois ans de cela, nous voulions partir dans un tout inclus p

Il y a trois ans de cela, nous voulions partir dans un tout inclus pour la semaine de relâche. Encore mieux, ma belle-mère s’est proposée pour venir à titre de « gardienne ». Pour ne pas laisser grand-papa seul, avec plaisir, nous sommes partis tous ensemble. C’était la première et la dernière fois !

J’aurais dû me douter, lorsque j’ai vu le regard vide, complètement perdu, de ma chère belle-maman à l’aéroport, que rien n’irait selon nos espérances. Elle qui voyage plus de deux fois par année souffre d’anxiété lorsqu’elle prend l’avion. Résultat : elle prend plusieurs produits naturels (beaucoup même !) afin de rester bien calme. TROP CALME ! Nous avions donc une grand-maman déjà dans les nuages parmi nous.

Une fois dans l’avion, mes fils voulaient absolument s’asseoir avec maman. C’est bien correct, ils étaient excités et heureux et j’étais plus qu’heureuse de partager leurs joies. Avec des rangées de trois sièges, je me retrouve donc seule avec mes cocos, mon conjoint et ses parents se trouvant à l’arrière. Au bout d’un moment, lorsque je me suis retournée pour demander de l’aide parce que mon fils de deux ans voulait faire caca (ben oui ! En avion aussi ça fait caca ces bibittes-là !), les trois dormaient et ronflaient intensément. Suite à leur charmante petite sieste, j’ai eu droit à un : « Vous avez pas dormi, vous autres ? »

Nous sommes arrivés en fin d’après-midi, donc après le souper, les garçons étaient exténués vu le voyagement. Nous étions installés pour regarder un spectacle, mais il n’y avait plus rien à faire : il fallait absolument coucher les enfants. Mon chum et moi nous échangions plusieurs regards complices, attendant le moindre signal de grand-maman aka, notre nounou de vacances. Rien ne vint. Nous nous sommes levés en expliquant qu’il fallait aller coucher notre chère progéniture. Grand-maman nous a souri tout bonnement, en nous souhaitant la bonne nuit.

À l’arrivée, nous voulions avoir notre chambre bien éloignée de celle de nos beaux-parents. Une fois dans l’intimité, nous voulions faire du bruit. Jour après jour, au courant de l’année, on se retient de faire du bruit lors de nos ébats sexuels pour ne pas réveiller, voire perturber nos enfants. Est-ce trop demandé de pouvoir se lâcher lousse en vacances ? Apparemment, oui ! Afin de nous simplifier la vie pour le matériel des enfants, belle-maman s’était assurée de prendre les chambres voisines. (Je roule des yeux !)

Deuxième journée, nous sommes restés à la piscine pour l’avant-midi. Notre plus jeune était donc tout heureux dans la pataugeoire. Ma belle-mère a dit à son fils qu’elle surveille notre petit. Parfait ! Je suis allée m’asseoir un peu plus loin. Vous savez, lorsque vous voyez une scène presque au ralenti ? J’ai vu mon fils tomber face première dans l’eau. Ma belle-mère avait les yeux fermés, visage vers le soleil. En une fraction de seconde, mon conjoint s’est levé et a attrapé notre fils par le fond de culotte. Apparemment, grand-maman était plus préoccupée par son bronzage que par ses petits-enfants.

Sans même avoir à nous parler, mon chum et moi venions de dire « Bye Bye » à nos vacances reposantes. Nous venions de voir notre confiance couler au fond de l’eau.

La veille de notre départ, je me suis fâchée et j’ai réservé un souper pour DEUX ! Parce que même aux soupers à la carte, nous y allions tous ensemble ! Je n’étais plus capable. J’ai donc imposé mes enfants aux grands-parents pour la nuit. Ben oui, mère indigne que je suis parce que mes enfants ne voulaient même pas y aller. J’ai eu un bon repas en charmante compagnie. Enfin, je nous retrouvais l’espace d’un repas et c’était merveilleux ! On s’est dit : Let’s go, on fait le party ! Après tout, nous étions en vacances ! En s’assoyant près du bar, qui ne voit-on pas arriver… mon beau-père ! Il s’ennuyait, le pauvre. En le voyant arriver, mon chum me dit : on le saoule, il partira plus vite ! (Veuillez noter que nous ne sommes pas toujours ainsi, mais là, on avait notre semaine dans l’corps !) Je peux vous dire que nous voulions qu’il parte et vite, parce que les verres coulaient à flots !

La semaine s’est terminée et nous étions encore plus fatigués qu’à notre arrivée. Je me suis dirigée vers la salle de bain avant que l’autobus arrive afin de nous ramener à l’aéroport. J’étais dans une cabine lorsque j’ai entendu des pas arriver en trombe. Une femme ne feelait pas du tout. Elle chiait sa vie si je peux me permettre ! Une main sur la bouche, je voulais taire mon ricanement. Je me suis penchée pour regarder ses souliers, c’était ma belle-mère ! J’ai vécu un moment d’intimité avec elle que je n’ai même pas encore vécu à ce jour avec son fils ! Vous m’auriez dit que mon voyage se terminerait avec ma belle-mère qui se vide les entrailles à mes côtés que je ne vous aurais pas crus !

Dans l’autobus, ma belle-mère s’est retournée face à nous et a dit : « Il aurait fallu une semaine de plus, hein ?! »

Eva Staire

 

Dix bonnes raisons de NE PAS aller dans le Sud!

Je dois dire que je fais une écœurantite aiguë! Il me semble que

Je dois dire que je fais une écœurantite aiguë! Il me semble que TOUT LE MONDE va dans le Sud, revient tout bronzé avec plein de belles choses à raconter! Et moi… je regarde défiler les gens, aller, revenir… mon teint reste pâle et le seul sud que je vois : la rive sud du fleuve…

Alors je me suis trouvé dix bonnes raisons de NE PAS aller dans le Sud.

  1. Mon compte en banque est heureux! Un voyage dans le Sud, c’est si cher! Les passeports, les billets d’avion, la bouffe, etc. Comme je n’y vais pas, je ne creuse pas mon crédit plus qu’il ne l’est déjà! Et si je veux aller manger au resto ou sortir voir un show: je peux me le permettre!
  2. Je ne vais pas mourir dans un crash d’avion! J’ai tellement peur en avion… l’angoisse! Je déteste cet engin! Si on y pense bien : c’est bien trop pesant pour voler un avion, non?
  3. Je n’aurai pas le flu! J’entends toutes sortes d’histoires qui ne me donnent vraiment pas envie de manger dans le Sud! Pis me bourrer de probiotiques pour partir en vacances : non merci!
  4. Je ne brûlerai pas! Notre peau, pas du tout habituée au soleil en hiver, se retrouve confrontée à des UV très agressants et dangereux. Le monde se fait cramer sur les plages en plein mois de mars! Venez pas chialer si vous avez un mélanome!
  5. Je ne perdrai pas ma valise! Il me semble qu’arriver en vacances en bottes de neige, tuque et mitaines, sans son bikini qui s’est perdu avec ta valise à l’autre bout de la planète, c’est… plate!
  6. Je ne dormirai pas dans un hôtel miteux! Je serai bien au chaud dans mon lit, sans les traces des ébats sexuels du locataire précédent, sans cheveux étrangers coincés dans l’oreiller et sans bibittes qui me grimpent le long des jambes!
  7. Je ne pleurerai pas parce que mon avion est en retard ou que je l’ai manqué car il est parti plus tôt que prévu! Non, mais… il en arrive des mésaventures quand tu es tributaire du système de transport aérien!
  8. Je ne ramènerai pas Zika! Ainsi, toutes les femmes enceintes de mon entourage et leurs conjoints ne vont pas stresser ni me mettre en quarantaine. D’ailleurs, si vous êtes enceintes, les voyages dans le Sud : ce n’est vraiment pas une bonne idée!
  9. Je n’aurai pas de piqûres! Hey! Vous avez vu la liste de vaccins pour partir dans le Sud! J’ai une phobie des aiguilles! Je n’en veux pas!
  10. Je n’aurai pas le cafard de rentrer au Québec à la fin de mon séjour… parce que je ne serai pas partie!

Franchement! Quelle idée d’aller dans le Sud!

 

Gwendoline Duchaine

 

Section “sans enfant” : j’ai mon voyage !

Surpris. Déçu. Choqué.

C’e

Surpris. Déçu. Choqué.

C’est la suite des émotions qui m’ont traversé quand j’ai entendu qu’une compagnie aérienne indienne allait bientôt proposer une section « sans enfant » …

Pourquoi avons-nous besoin de séparer les familles des autres? En fait, je pense que le problème n’est pas là. Il est plus grand et plus grave que ça. De nos jours, on ne tolère plus rien. On critique, on chiale, on cri, on marche dans la rue, on frappe des casseroles… mon Dieu que la vie est dure avec nous! On ne veut plus voir de croix nulle part, on n’accepte pas les turbans, on boude les voiles… on joue à l’autruche. Plutôt que d’assumer nos différences, on les glisse sous le tapis en se cachant lâchement derrière des lois et des règlements.

Personnellement, j’ai appris (merci à mes parents) à assumer mes intolérances plutôt qu’à vouloir cacher ce qui me rend intolérant. Pourquoi serais-je plus important que le gars qui ronfle dans un avion? Pourquoi c’est lui qui devrait se faire réveiller par l’agent de bord et non pas moi qui devrait prévoir le coup et m’apporter des bouchons? Pourtant, celui qui dort trop fort me dérange autant qu’un flot qui frappe dans mon banc. Je réclame donc une section « ronfleurs compulsifs » dans chaque avion! Une section « enfants », une section « ronfleurs », une section « gens sur le party », une section « épais », une section « alcool », une section « tranquille » et une section « gens qui puent le vieux parfum cheap ». Comme ça, personne ne dérangera personne. Bon voyage!

Faut faire attention à ça. On devient de plus en plus fermés aux autres et l’on pense que la solution est très simple : on propose une section « famille » et tout le monde est content. FAUX! Moi, si mes héritiers sont calmes en avion, pourquoi devrais-je m’asseoir obligatoirement avec les morveux des autres? J’ai pas le droit, moi aussi, à un vol tranquille… AVEC mes enfants? Le problème, c’est le principe erroné voulant que si un bébé pleure en avion, TOUS les bébés pleurent en avion. Y’a rien de plus faux. On croise aussi des parents qui pensent que parce que leurs enfants sont des enfants, ils ont tous les droits. Y’a rien de plus faux également. Si mon gars frappe dans le banc du voisin, c’est sûr que je vais tout faire pour que ça arrête. C’est ma job de parent et je ne me permets jamais de répit. Je suis là pour lui apprendre les bonnes manières, peu importe où nous sommes, peu importe avec qui nous sommes. C’est pas toujours facile, c’est pas toujours élégant, mais on doit le faire.

Ce qui me fait peur également dans ça, c’est l’effet d’entrainement que ça pourrait avoir. Là, on parle d’avion, mais Dieu sait qu’y’a ben des chialeux au restaurant aussi; plusieurs clients soupirent à la vue d’enfants dans les environs. Si l’aviation trouve un filon, la restauration emboîtera le pas dans un avenir plus ou moins rapproché. Regardez bien… d’ici quelques années, quelques bonnes tables s’annonceront comme des lieux où l’on garantit la tranquillité aux gens qui veulent relaxer autour d’un délicieux repas. Les enfants ne seront acceptés que sur leur terrasse… et quelques années après, ils seront complètement exclus de ces restaurants. Oh, je sais que j’ai l’air démagogue, mais partagez ce texte et surtout mettez-le dans vos favoris. Un jour, vous le relirez et vous direz que le papa madelinot avait bien raison.

La vie, ce n’est pas que son petit nombril. Y’a des gens autour de nous; des gens qui respirent mal, qui puent, qui mangent bruyamment, qui se rongent les ongles, qui parlent trop fort, qui sacrent… et ce n’est pas en les regroupant ensemble et en les séparant des autres qu’on règle le problème. On connait les racistes, les sexistes… eh bien on devient de plus en plus « autristes ». Et ça, ça me fait peur parce qu’à trop vouloir accommoder tout le monde, on finit par s’en mettre à dos.

Oui, ce sont nos enfants qui pleurent parfois, mais entre eux et les adultes qui chialent parce qu’ils ne jouissent pas de leur petite tranquillité, je me demande bien qui est le plus bébé des deux…

Les vacances (Partie 2)

L’avion s’envole enfin et nous commençons à réaliser que les vacances approchent, pour vrai.

L’avion s’envole enfin et nous commençons à réaliser que les vacances approchent, pour vrai. Comme plusieurs, on travaille comme des fous et on s’oublie. Quand je parle de s’oublier, c’est qu’entre mon rôle de  courtier immobilier et celui de maman, j’oublie que je suis aussi une femme et une amoureuse. Ce voyage-là, on en avait VRAIMENT besoin. Mais avant de pouvoir souffler un peu, il nous restait 4 heures de vol.

avionBon, pour être franche, le vol s’est quand même bien passé.

On était juste ‘’ Les Lavigueur ‘’ de l’avion. Anna a hurlé comme une bonne, elle voulait courir, elle voulait regarder les voisins par-dessus leur siège. Hayden s’amusait à faire frustrer sa soeur, les films ne lui plaisaient pas et il avait faim.

Bien oui, parlez-moi de ça manger en avion! Voyez-vous, de peur de se faire voler, nous avions acheté une carte de crédit prépayée. Bien la « mozus » de carte ne fonctionnait pas dans l’avion. Et le seul moyen de commander à manger, c’est avec une carte de crédit. Donc je récapitule, deux enfants levés à 3 heures qui veulent manger et qui ne peuvent pas à midi … ATTACHEZ-MOI QUELQU’UN AVANT QUE JE FASSE UNE CRISE DE COEUR!

Heureusement, une amie à nous était dans l’avion et nous a aidé dans cet enfer. **Anik on t’en doit plus qu’une haha!!! MERCI!**

4 heures plus tard, une tonne de crises et des voisins dans l’avion qui ne rêvaient que de nous voir disparaitre, et bien nous sommes arrivés!!! Allô bonheur total!!! Il faisait chaud, beau et on approchait du but.

Nous nous sommes dirigés vers les douanes en courant ( et ce n’est même pas une façon de parler haha). Une fois les douanes passées, direction les valises.

Alors qu’on attendait, on a réalisé qu’il y avait deux sections pour notre avion. C’est là qu’Hayden a voulu bien faire et m’a dit en deux secondes:  « M’man je vais aller voir l’autre côté ». J’ai à peine eu le temps d’agripper la main d’Anna que je l’ai perdu de vue. Alors là, j’ai paniqué. Et par là, je veux dire paniqué solide! J’avais beau le chercher, je ne le trouvais pas. Encore une fois, heureusement que notre amie Anik était là. On lui a donné Anna et Étienne et moi avons couru dans tous les sens à la recherche d’Hayden. TSE quand on dit qu’il suffit de quelques secondes pour qu’il arrive un malheur à nos enfants. Et bien là, pendant le 5 minutes à le chercher, tous les scénarios me sont passés par la tête. Juste à y penser, j’en ai encore des frissons.

Et c’est à ce moment que tout bonnement on le voit ressurgir tout heureux, parce que LUI, il a réussi à trouver les valises.

Laissez-moi vous dire, qu’on a eu une conversation assez intense sur ce qui aurait pu se passer. Je pense que le message a bien été entendu (par lui et aussi plusieurs autres personnes présentes…oups) et que dorénavant il ne s’éloignera plus de moi.

Petit conseil, avant de partir, expliquez à vos enfants les dangers de s’éloigner de vous. Souvent ils le savent, mais ce sont des enfants, et ils oublient!

Une fois la peur et le stress passés,  nous sommes partis en direction de l’hôtel.

Celui-ci se situait à La Romana, donc à 1h de l’aéroport. TSE le 1h qui te donne des hauts le coeur parce que tes enfants ne se peuvent plus et que par le fait même, tu ne te peux plus.

Comme Anna n’avait qu’une envie, péter une crise parce qu’elle avait une écoeurantite aiguë de l’attente, j’ai finalement trouvé un jeu qui lui a changé les idées pendant le voyagement: déchirer en millions de petits morceaux des feuilles de papier.

Je sais, c’était du gaspillage, mais on fait ce qu’on peut.

Alors vous pouvez me croire lorsque je vous dis qu’en voyant ENFIN l’hôtel, j’ai poussé un cri de joie et j’ai sorti une phrase à la Anna, du genre ” HÔTEL D’AMOOOOOUR!!!

hotel

 

Les vacances (Partie 1)

Je suis certaine que vous serez d’accord avec moi, dans la vie, il y a des moments où l’on doit

Je suis certaine que vous serez d’accord avec moi, dans la vie, il y a des moments où l’on doit apprendre à lâcher prise et mettre la « switch à OFF ». C’est exactement ce qu’on s’est permis de faire, il y a deux semaines. On a pris nos enfants, nos passeports et nos valises et nous sommes partis relaxer en République dominicaine. Est-ce que j’ai écrit le mot «relaxer »? Oh, excusez-moi! Je voulais dire que nous sommes partis changer d’air et nous centrer sur nous et notre famille. Parce que partir en vacances avec des enfants, c’est officiellement génial. Ça crée des souvenirs et ça resserre les liens, mais on ne revient pas reposé à 100%. Et ça, on ne l’a réalisé qu’après avoir mis la clé dans la  serrure de la porte et dit « beubye » au Québec pour 1 semaine. 🙂

Partir en vacances avec deux enfants, ça demande de l’organisation. BEAUCOUP d’organisation ! En fait, comme je suis travailleur autonome (je suis courtier immobilier), j’ai des horaires de fous totalement atypiques. La semaine avant le départ a été épuisante. Je suis revenue plusieurs fois à la maison vers 1h du matin puisque je devais terminer une pile de dossiers avant le départ. Ajouter à ça qu’il faut faire les valises et surtout ne rien oublier. Et j’aime mon chum à la folie, mais ce n’est certainement pas lui qui aurait fait les valises des enfants (Vous, est-ce que votre conjoint fait la valise des enfants?). Mais bon, c’est un détail! J’ai donc fait les valises, les emplettes, finis des dossiers longs et importants, fais plusieurs visites de maisons et des offres et… nous étions finalement prêts pour partir en voyage.

3h du matin, le cadran sonne…Il est temps de se lever et de tout préparer! Jusque là, tout va bien. Les enfants ont tellement hâte de partir qu’ils sont super heureux de se réveiller, même en plein milieu de la nuit 🙂 Yeah!!! Dans ma tête de maman positive, le voyage s’annonce TELLEMENT parfait. Bien quoi? Hey pas de crises au réveil, pour moi c’était un signe!

On arrive à l’aéroport à l’heure, la file pour les familles est minuscule, donc peu d’attente. Tout continue de bien aller! Encore un gros YEAH!

Et là, on arrive et on s’assoit. Selon l’horaire, nous devrions embarquer dans 30 minutes… mais une voix se fait entendre: « un message pour les passagers du vol TS 976 à destination de Punta Cana. Le vol sera retardé de 1h30’’. » Oh well… 1h30, ce n’est pas la fin du monde hein? Peut-être pas pour vous, mais pour Étienne et moi, OUI!!! Anna décide à ce moment de se changer en monstre: “Non maman! Pas ça papa! Anna faim! Anna ne veut pas! Anna jouer… ANNA ANNA ANNA!” Tout ça en se débattant dans nos bras et en faisant le bacon par terre.  Oh et Hayden… bel amour de Hayden qui a 7 ans, mais qui en parait 10. Lui décide qu’il a besoin de bouger. TSE comme dans je grimpe partout, je parle fort et j’ai envie de partir!!!

Et vient le temps de la pilule contre la malaria. On a toujours entendu parler des vaccins contre la malaria, mais le médecin a décidé de nous prescrire des tites pilules. À prendre 1 fois par jour à la même heure, et ce  à tous les jours:  2 jours avant le voyage, pendant le voyage et 1 semaine après le voyage. SÉRIEUX LÀ??? Quand je prenais la pilule, j’avais de la difficulté à me rappeler que je devais la prendre tous les jours et à la même heure.

Et chers parents, avez-vous déjà essayé de faire avaler une pilule à un enfant de 22 mois? OMG!!! Anna hurlait, crachait et se débattait dans l’aéroport ( et ça été comme ça à chaque prise de pilule). Sans compter que la tite BIP de pilule tache les vêtements (un beau jaune fluo).

On est donc partie de Montréal avec un grand garçon qui ne se pouvait plus de rester en place et une fillette de 22 mois tachée jaune fluo avec les cheveux en bataille à force de s’être débattue.

Heureusement, l’avion arrive et on peut embarquer! Une fois assis on se dit qu’enfin on peut relaxer et respirer. Soudain, une nouvelle voix se fait entendre: « Bonjour, ici le commandant bla-bla-bla… compte tenu de la température, nous devrons attendre de faire déglacer l’avion. Cette procédure devrait durer 30 minutes. Nous sommes les 5e en attente. Merci de votre compréhension. »

Étienne et moi nous sommes regardés et avons pouffé amoureusement de rire.  Ben non! Ça, c’est seulement dans les films que ça arrive haha!!  On s’est regardé, on a lâché un sacre en roulant des yeux et l’on s’est dit qu’il ne restait que 4h de vol avant de pouvoir VRAIMENT RELAXER!

Dodo

Si vous voyagez en avion avec des enfants, voici quelques petits conseils:

ecouteurs

  • Imprimez votre carte d’embarquement 24h à l’avance sur internet. Ça vous sauvera du temps.
  • Si vous avez un enfant de moins de 2 ans, prenez l’option plus afin de ne pas payer de surcharge de bagages. Les bagages de votre bébé comptent parmi les vôtres.
  • Si le vol est long, emportez des Gravols pour enfant.
  • Apportez un sac de secours pour l’avion. Dans chatnotre cas le sac comportait: des crayons de cire, des livres à colorier, deux paires d’écouteurs, un iPad, un Nintendo 3d, des couches, des lingettes, des collations pour les enfants, les doudous et bébé chat (le toutou préféré d’Anna), des gouttes pour les yeux (l’air de l’avion est très sec) et…. des suçons afin d’acheter la paix en cas de crise haha!!

Astuces pour voyager en avion avec nos tout-petits

Astuces pour voyager en avion avec nos tout-petits

<p style="te

Astuces pour voyager en avion avec nos tout-petits

Je suis allée deux fois en avion en famille. Une fois avec Évan qui avait deux ans et demi, et il y a quelques semaines avec Évan qui a quatre ans et Justin qui a un an et demi. Je ne peux pas dire que j’étais très zen avec l’idée… OK, j’étais vraiment stressée par les millions de moments d’attente qui sont inclus dans le tout inclus et j’avais autant de « T’imagines si…? » Les deux fois, je me suis passé la réflexion suivante : est-ce que j’apporte du chloroforme juste au cas où? Ne vous inquiétez pas, j’ai trouvé d’autres solutions. Voici ma liste de tout ce qu’il vous faut dans l’avion.

À apporter

  • Des valises sur roulettes : Les enfants adorent nous imiter et comme bagage de cabine, c’est merveilleux. Pour mon plus jeune, c’était finalement le contenu du sac à couches. Ça leur permet aussi de dépenser de l’énergie à l’aéroport et d’être submergés de : « Aaaw! Regarde-le donc s’il est cute avec sa valise presque aussi grosse que lui! »
  • Écouteurs : Des écouteurs coussinés pour écouter de la musique lorsqu’il y a du bruit ou encore pour jouer sur une tablette silencieusement.
  • Nouveaux jouets : Voici un truc de pros! Ne placez pas tous les jouets au même endroit. Sinon, votre enfant va tout sortir, jouer cinq minutes et se désintéresser. Cachez-en un peu partout et pensez au retour. Aussi, attendez le plus possible des signes d’impatience avant de donner un jouet et donnez le plus intéressant en dernier (oui, je parle ici de la tablette ou de votre téléphone… essayez de les lui troquer contre un dessin une fois qu’il l’a dans les mains pour voir! Ou de lui donner une voiture quand les appareils électroniques seront déchargés!) N’oubliez pas de rester encadrant : « Je te donne la voiture quand on aura attaché ta ceinture. Regarde, la lumière l’indique. »
  • Crayons : À l’encre, à mine, de bois, de cire, etc. Si vos enfants sont comme les miens, ils vont tôt ou tard fouiller partout et tout perdre. Et un stylo pour remplir les papiers-sans-se-tromper-sinon-on-paye-20 $ — de-frais-même-si-on-a-moins-quatre-heures-de-sommeil, est plus rare que…… dans l’avion.
  • Bonbons : C’est le temps d’écouler vos restants d’Halloween! Bon, ce n’est pas la collation la plus santé, mais c’est festif et on est en vacances! Les jujubes sont parfaits pour déboucher les petites oreilles au décollage et à l’atterrissage. Truc de pros! Faites plusieurs petits sachets de bonbons, vous aurez donc des munitions cachées pour plus tard et vous vous sentirez moins coupable en rationnant leurs portions de sucre.
  • Vêtements de rechange : Pour les enfants (pas besoin d’explication) et pour vous aussi idéalement. Dans mes « T’imagines si… », il y a avait celui‑ci : « T’imagines si Justin est assis sur moi et que sa couche déborde?! » ou encore « T’imagines si Évan vomit sur toi?! » Truc de pros! Deux mots (fait vécu…) : Tourista fraternelle. N’oubliez pas le retour!
  • Petits sacs de plastique : Vendus en petits rouleaux au magasin du dollar dans la section des animaux, ils sont non parfumés et vendus en paquets de cinq. Ils ne prennent pas de place et vous en placez dans votre bagage à main, dans le sac à couches, dans la poussette, etc. Que ce soit pour jeter les couches sans odeur, placer les déchets dans l’avion, mettre des vêtements souillés ou encore quand fiston a mal au cœur alors que vous êtes les prochains à passer aux douanes cubaines, c’est ultra pratique!
  • Collations : Quand les enfants pleurent dans l’avion, c’est presque toujours à cause de la faim ou de la fatigue. Les collations vous sauveront la vie lors d’attentes interminables pour le repas qu’ils n’aimeront finalement pas. Vous pouvez vérifier avec votre compagnie aérienne, mais habituellement, vous pouvez apporter plusieurs aliments dans l’avion. Évidemment, les compotes et les liquides ne sont pas acceptés. Encore là, j’ai apporté dans plusieurs petits sacs des noix et des fruits séchés, beaucoup de céréales, deux pommes, des petits poissons au cheddar, et rendue à destination, j’ai pris des céréales en sachets du buffet pour le retour.
  • Lingettes humides : Comment faisait-on pour vivre sans lingettes avant d’avoir des enfants? Comme pour les sacs, apportez‑en à l’infini. Pour laver les mains, la bouche, la tablette de repas et bien sûr pour changer les couches.
  • Un piqué : Si vous devez changer des couches, le piqué est essentiel. On n’a pas la même notion d’hygiène partout…
  • Accessoires pour bébés : Apportez-en plusieurs exemplaires de chaque type. C’est comme une loi non écrite, bébé trouvera la pire place pour y lancer sa suce… et non, la lingette ne suffira pas!
  • Médicaments : Benadryl, Gravol et Tylenol, pour ne pas nommer de marques… Ce sera votre trio de prédilection en cas de besoin. N’oubliez pas de vérifier les quantités de liquide s’il y a lieu.
  • Doudous : Il fait quand même frais dans un avion et votre enfant va probablement vouloir ou plutôt avoir besoin de faire une sieste. Apportez une doudou légère de préférence afin de pouvoir la réutiliser une fois rendus à destination. J’aime prendre un paréo, c’est grand, léger et ça ne prend pas beaucoup d’espace.
  • Verres anti-dégâts et pailles : Dans l’avion, les breuvages sont servis dans des verres de plastique remplis à ras bord. Turbulences, votre voisin d’en face qui redresse ou baisse son siège et voilà : vous avez déjà besoin de lingettes, de vêtements de rechange et de sacs de plastique!
  • Bavoir : Un bavoir en plastique souple, ça se lave et ça sèche facilement, c’est le top!
  • Chloroforme : Finalement, apportez-en pour endormir les gens qui se plaignent de vos enfants! 😉

À faire

  • Réserver des sièges d’avions qui se suivent : Un petit extra qui vous sauvera bien des tracas.
  • Vérifier les horaires des trajets : Pour nos enfants, décoller tôt le matin a vraiment bien fonctionné. Les enfants regardaient le paysage autant dans l’avion que dans l’autobus et ils ont réussi à dormir quand même.

Je vous invite à visiter les tableaux Pinterest de Parents confiants, pour encore plus de suggestions de jeux et d’activités pour combler les moments d’attentes.

Bon voyage!