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La fille du gym, elle ne te jugera JAMAIS ! Texte : Audrey Léger

Peu importe ton poids, ta force, ton cardio, elle sera toujours là derrière toi pour t’encourage

Peu importe ton poids, ta force, ton cardio, elle sera toujours là derrière toi pour t’encourager, te supporter, te motiver. Arrête de la juger autant. C’est ta première LIMITE. Et c’est toi qui la crées. Parce que tu la juges ouvertement depuis si longtemps, tu ne peux pas te mettre en action. Parce que tu as peur qu’on te juge inévitablement. Tu te mets toi-même des bâtons dans les roues.

La fille du gym, elle t’admire, parce qu’elle aussi, elle a trouvé ça difficile au début. Elle aussi elle jugeait… avant.

Ces filles qui s’entraînent, apprends à les connaître. Arrête de juger ce qui est différent de toi et de ton mode de vie. Arrête de les trouver « trop ci » ou « pas assez ça ». Arrête de dire « Ce n’est pas MON GENRE ! » avec autant de mépris.

La fille du gym, tu as besoin d’elle autant qu’elle a besoin de toi. Parce que dans une TEAM de filles, il n’y a plus rien d’impossible. Parce que les progrès arrivent tellement vite que tu ne pourras plus t’en passer. Parce que la fille du gym, c’est ta première SUPPORTER. Parce que plus c’est difficile, plus elle va t’aider et plus tu seras fière. N’oublie pas que ta première limite, c’est uniquement TOI ! Tu peux la franchir !

Audrey Léger

Audrey. sans. artifice IG

#gym #motivation #peptalk #strongerthanyouthink

 

Je te sens encore bouger

Je te sens encore bouger.

Ça f

Je te sens encore bouger.

Ça fait longtemps que tu n’es plus dans mon ventre, que tu respires l’air frais et que tu trottines partout dans la maison. Pourtant souvent, je te sens encore bouger.

Ça grouille dans mon bedon et la nuit, je rêve que tu es encore là. Je te sens encore bouger! Cette sensation universelle et inexplicable : quand un être vit en toi!

C’est le plus beau sentiment du monde. Je ne trouve pas les mots pour vous dire la magie qui opère quand ton bébé bouge à l’intérieur de toi. J’ai eu l’immense privilège de porter trois enfants et chaque fois, ce fut un émerveillement.

C’est incroyable à quel point mon corps se souvient. À quel point mon cerveau est capable de revivre ça alors que mon utérus ne porte plus la vie.

Je te sens encore bouger, parfois…

Te sentir bouger… Je sais bien qu’il n’y a rien de plus naturel. Et pourtant, c’est l’expérience la plus intense qu’il me soit arrivée dans la vie.

Tu étais en moi. Tu étais un peu moi.

Il suffit d’un petit gaz qui se promène dans mon bedon… et la magie opère… je te sens à nouveau bouger…

Est-ce que vous arrive à vous aussi, mamans, de sentir vos petits tout en dedans?

Gwendoline Duchaine 

Jamais tu ne t’arrêtes

Avec toi, ça bouge.

Avec toi, ça bouge.

Ça bouge tout le temps.

Jamais tu ne t’arrêtes!

Tu ne tiens pas en place. Tu montes, tu descends, tu grimpes, tu sautilles, tu cours, tu virevoltes, tu repars, tu reviens, tu gosses avec crayon, tu tapotes avec tes doigts sur la table, tu te penches sur ta chaise, tu tombes, tu te relèves, tu grouilles… tout le temps.

Jamais tu ne t’arrêtes!

Quand le soir s’installe, j’espère un peu de calme… Quand tu dors, tout est si paisible. Un peu de sérénité. Juste entendre ton souffle régulier, rassurant…

Sauf que chaque soir, je sais que la trêve sera courte… Je pense alors fort, fort fort : «Je t’en supplie, dors… s’il te plaît, qu’il dorme toute la nuit…»

Mais ça ne marche jamais… Je t’entends dès le premier gémissement… Tu te réveilles… souvent… tout le temps…

Jamais tu ne t’arrêtes!

Et moi? Je ne dors plus depuis que tu es dans ma vie…

Avec toi, ça brasse!

Je manque de patience, mon bébé! Je manque de sommeil, j’ai de la misère à encaisser les journées… Tu te colles, tu me fais ce joli sourire avec tes petites boucles blondes qui font fondre mon cœur… et tu repars de plus belle…

Quand tu n’es pas là… c’est vide, trop vide. Tu remplis tellement l’espace, tu engloutis mon temps… Mon cœur est froid quand tu es loin de moi.

Oh non, jamais tu ne t’arrêtes… alors, continue de bouger, mon enfant… Explore, teste, marche, cours, saute, avance! Bouge! Tu es la vie… parfois trop plein de vie… pour un corps fatigué de maman…

Mais ne t’arrête jamais, mon enfant…

 

Gwendoline Duchaine

 

Les cubes d’énergie ici, c’est oui!

Je serais plus que malhonnête si je te disais que j’ai sauté de

Je serais plus que malhonnête si je te disais que j’ai sauté de joie lorsque j’ai vu arriver le livret des cubes d’énergie. Je mets ça dans quelle case horaire, dans notre agenda déjà booké au max. Quinze minutes dans notre vie, c’est presque la fin du monde. Comme toutes les mamans, je cours après mon temps.

Mon chum a même voulu changer les cubes d’énergie pour des sphères de ménage. Avoue que tu trouves l’idée très cool toi aussi. Quinze minutes de ménage par enfant, chez nous nous, ça me fait soixante minutes de tâches ménagères de moins. C’est avoir mon lave-vaisselle vide chaque fois qu’il est propre. Aucun vêtement qui traîne parce que tout serait ramassé par les enfants. Je rêve… J’en rêve.

C’est pendant cette rêverie que ma fille est arrivée et m’a dit :

« Maman, on fait-tu de la gym ensemble dehors quinze minutes? Ça me ferait un cube de plus! »

Malgré la vaisselle sale qui traînait, malgré ma brassée à faire et celle à plier… ben j’y suis allée. Et tu sais quoi? On a eu du gros fun. J’ai fait rire de ma roue latérale (il fut un temps où j’étais vraiment bonne). J’ai aidé mes filles avec leur mouvement. J’ai pris le temps de jouer et de rire avec elles.

Tu me diras sans doute que je pourrais faire ça sans les cubes d’énergie. Tu as raison, mais je ne le fais pas toujours. Parfois, souvent, trop souvent, ma vaisselle sale passe avant et ma brassée de linge aussi.

Si le Défi Pierre Lavoie me ramène aux choses essentielles chaque mois mai, parce qu’on s’entend toi et moi, la mémoire est une faculté qui oublie, ben why not coconut.

Ben oui, y a des cubes à colorier, ben oui parfois, l’esprit de compétition se développe (ce n’est pas notre job de parent d’éliminer ça), ben oui, c’est devenu un business et peut-être que quelqu’un fait de l’argent sur le dos de la santé et des bonnes habitudes de vie.

Mais tu sais quoi? Quelque part au Québec, il y a trois petites filles qui ont fait de la gym avec leur mère. Y a peut-être un papa qui a dénoué sa cravate pour jouer au baseball avec son enfant, ce qu’il ne fait jamais. Y a peut-être un enfant qui a lâché sa tablette pour faire quinze minutes de vélo.

Quelque part au Québec, des enfants se fabriquent des souvenirs!

Mélanie Paradis

 

Bougez Santé

Je me l’étais promis. Après mon dernier bébé, j’allais me re

Je me l’étais promis. Après mon dernier bébé, j’allais me remettre en forme. Notez bien : pas REmettre en forme. « Remettre » implique que j’aie déjà été en forme. Ce n’est pas le cas.

Je partais de loin : à priori, je ne savais pas ce que j’aurais pu essayer. Je ne savais pas ce que je pourrais aimer. Je savais à peine ce qui pouvait bien exister! Je n’avais toujours aucune idée du quand ou du comment j’allais m’y mettre. Ni, surtout, avec quelle énergie.

C’est à un sapristi de bon moment dans ma vie que mon chemin a croisé celui de Cathy Lam et de MonGymEnLigne.com (le « Netflix » de l’entraînement). J’ai été bien conseillée, j’ai essayé des tas de trucs et je ne sais toujours pas comment ç’a pu arriver… mais voilà que je suis passée de « il faut que je bouge » à « je bouge vraiment, régulièrement, souvent »! Mais étonnamment, ce qui m’a le plus rejointe avec MonGymEnLigne.com n’est arrivé que plusieurs mois plus tard.

Bougez Santé. C’est comme ça que s’appelle leur campagne annuelle qui s’est déroulée du 5 au 15 janvier et qui a permis d’amasser 800 $. Cet argent a été remis à l’organisme ÉquiLibre, qui a pour mission de prévenir et de diminuer les problèmes liés au poids et à l’image corporelle. Ça m’a interpellée. À ce temps-ci de l’année, les publicités surabondent pour nous enjoindre de vite venir expier nos ô combien honteux excès des fêtes. Elles nous martèlent qu’un bikini laissant paraître le moindre racoin de mou est un crime contre l’humanité. Dans ce contexte, entendre Joëlle Vaillancourt (porte-parole de la campagne et mannequin taille plus) nous dire que bouger, c’est pour tout le monde et que le but n’est pas d’atteindre un idéal corporel n’existant que sur papier glacé… mais bien de se sentir en forme et bien dans son corps (et, oui, dans sa tête), c’est diablement rafraîchissant! Et ça rejoint beaucoup l’objectif que je m’étais donné : ne pas à tout prix être MOINS (lourde, volumineuse, grosse), mais aspirer à être PLUS (forte, endurante, joyeuse, en santé).

 

Zabethe Boucher

 

Survivre à novembre

Novembre. Le mois

Novembre. Le mois qui ne sert à rien! Plus de feuilles sur les arbres, pas encore de neige, pas de fête, trop d’humidité, trop de noirceur. Depuis mon enfance, j’aimerais skipper novembre!

Alors, comment profiter de la vie en novembre, comment ne pas sombrer en burnout, comment réussir à mettre un pied devant l’autre et avancer dans les ténèbres du onzième mois de l’année?

Dormir!
Être un animal, je dormirais tout le mois!
Mais pour vrai, il faut se reposer : se coucher tôt (anyway il fait noir) et dormir tard la fin de semaine. Novembre est le mois de l’année où nos organismes sont le plus fatigués (et ceux des enfants aussi!), alors on prend ça cool! Un jour à la fois!

De la lumière!
Sortir dehors à chaque rayon de soleil, utiliser une lampe de luminothérapie, dessiner des soleils partout sur les murs du sous-sol, aller dans le sud et… sourire!

Des vitamines!
C’est le moment de commencer une cure de vitamine D pour toute la famille! Ça va beaucoup aider notre système! La vitamine D ne se stocke pas dans l’organisme (nous n’avons pas de réserve), et sans soleil, on en manque.
Pour aider mon système immunitaire (novembre, c’est le mois où les virus attaquent, ce n’est pas un hasard!), je prends aussi des gélules d’ail et des jus de légumes vitaminés (ma recette : fenouil, concombre, gingembre, coriandre).
N’oubliez pas la vitamine C (hum… les bonnes clémentines!)

Fuir les microbes!
On conseille aux femmes enceintes, aux bébés et aux personnes fragiles de se faire vacciner contre l’influenza (la fameuse grippe). C’est en novembre que le virus attaque! Fuyez les garderies, les salles d’attente, les hôpitaux, les gens contaminés! Vous avez la gastro? Restez chez vous!

S’amuser!
Aller au cinéma, sortir voir des spectacles, inviter des amis, aller prendre une bière en ville, danser, chanter! Hey! On n’a qu’une seule vie! Faut en profiter!

Faire du sport!
Notre système a besoin de bouger! Alors go : on saute, on court, on rame, on nage, on marche, on bouge! N’importe quoi, tant que ça nous plaît. L’activité physique stimule le système immunitaire.

Et vous? Quels sont vos trucs pour survivre à novembre?

 

Gwendoline Duchaine 

Fini, les devoirs et les leçons

Les devoirs obligatoires à la maison, c'est F.I.N.I.

Les devoirs obligatoires à la maison, c’est F.I.N.I.

Non! Ce n’est pas le cas partout. C’est pourtant ce qui se vit dans les familles de la classe de Madane Julie Chamberland, enseignante de cinquième année en classe iPad à l’école St-Louis-de-France de la Commission scolaire des Navigateurs. Elle fait partie du groupe des 100 crinqués qui conseillent le ministre de l’Éducation. Oui, en septembre de l’année dernière, j’avais vu ce reportage de TVA «Fini les devoirs à l’école».

En moi-même, j’avais adoré l’idée. Je trouvais si loin de moi la possibilité de vivre ce répit dans notre vie familiale chargée. Cette vie qui nous passe sous le nez à la vitesse Grand V. Et voilà qu’un jour, la vie m’amène à rencontrer cette enseignante lumineuse, allumée et si dynamique. Elle parle de ses élèves comme des êtres uniques à qui elle accorde un précieux temps pour les aider à comprendre ce qu’ils peuvent améliorer, tout en leur montrant différentes méthodes de travail pour y arriver. Une enseignante qui parle de ses élèves au-delà de leurs notes. Ces fameuses notes qui sont si valorisées et qui, pourtant, ne prouvent rien selon moi quant à la réelle valeur de nos enfants, rien quant à la véritable grandeur de leur cœur. Oui, oui, ça fait cliché, mais plus la vie avance et plus je vois la vie avec les yeux du cœur, les yeux du cœur comme nous le chantait Gerry Boulet.

Ça fait six ans que j’ai des enfants à l’école et j’ai toujours été mitigée face à la question des devoirs. Croyez-moi, j’ai commencé la première année de mon fils avec un gros coup de coeur, un vrai crush pour les mots-étiquettes. J’étais certaine que j’allais passer du bon temps avec lui à les colorier et à les lui demander d’un millier de façons différentes tout en nous amusant. T’sais, un vrai beau moment de complicité mère-fils. J’ai désanchanté assez vite. J’ai reçu zéro intérêt de sa part pour nos moments ensemble devant son bureau de travail IKEA tout neuf. Nous n’avons ni colorié, ni récité quoi que ce soit dans la joie et l’harmonie. Il voulait faire comme son enseignante lui avait demandé de faire. Il voulait le faire au plus vite pour en finir au plus vite. Donc, j’ai fini par le laisser faire. Pourquoi vouloir lui imposer ma façon de faire même si elle était vraiment cool… dans ma tête.

Il est attentif en classe, allumé et il réussit bien. Qu’est-ce que je pourrais demander de plus. Dans mes moments de doute, mon mari avait toujours le don de me rassurer. Je me demandais quand même si je ne devais pas insister un peu plus pour qu’il fasse tout «comme il faut» ou plutôt «comme je pensais que c’était comme il faut». C’est là que mon mari me disait: «Tant qu’il aime l’école et que ses résultats sont satisfaisants, ne cherchons pas à lui faire détester l’école ou les études en insistant plus qu’il n’en fallait.» J’ai donc lâché prise et j’ai laissé mon fils suivre sa feuille de route comme il le souhaitait. C’est-à-dire: «Faire vite vite ses devoirs et en finir». Bon!

Puis ma fille est arrivée en première année. Ouf! Deux enfants si différents. Deux enfants à accompagner à la fois. Le tout avec un troisième enfant qui a besoin qu’on s’occupe de lui. J’ai aimé les installer confortablement à la table, apporter de la pâte à modeler pour mon dernier de quatre ans et me trouver donc ben cool de gérer ça comme une Pro. Mais ça tient pas la route dans le temps. Ils finissent par me poser des questions en même temps. L’un dérange l’autre. Mon grand trouve ça donc ridicule que sa sœur ne sache pas encore tel mot alors qu’elle le voit pour la première ou deuxième fois seulement. C’est pas super pour son estime d’elle-même. J’étais chaque fois irritée par ses remarques. Et mon dernier… qui veut aussi que je le regarde en même temps.

Et vous me demanderez peut-être, son mari dans tout ça? Il cuisine, il s’implique ou il me remplace quand moi, j’en peux plus. J’ai bien aimé cette citation dont l’auteur m’échappe: On peut apporter un cheval à l’abreuvoir, mais on ne peut pas le forcer à boire. Je peux bien asseoir mes enfants devant leurs devoirs, mais je peux toujours ben pas les faire pour eux. Faire l’essentiel, c’est ce que j’avais réussi à faire de mieux. J’ai aussi toujours réussi à doser en fonction de leur état de fatigue, qu’elle soit physique, mentale ou émotionnelle. Ça marchait bien, mais c’était beaucoup de temps, d’ajustement et d’efforts.  

Les devoirs: une torture?

Puis, j’ai commencé à parler avec des parents autour de moi. Je me faisais demander comment je m’en sortais avec toutes ces études. On avait «touttes», je dis bien «touttteees» la broue dans le toupet. Et cette période de devoirs et de leçons étaient souvent synonyme de tensions dans nos maisons.

J’ai des petites victoires par-ci, par-là pour éviter que ce soit toujours de la torture. J’ai réussi à leur trouver une source de motivation. Je nous ai fait un plan familial. Oui, un plan familial! Vous allez rire :-), mais c’est la façon la plus efficace que j’ai trouvée pour guider toute la famille dans la même direction. C’est en réfléchissant à la motivation pour solliciter la collaboration de nos enfants que j’ai établi une règle qui marche assez bien chez nous. Ils doivent s’acquitter de leurs responsabilités avant d’avoir droit à leurs privilèges. Puisque les devoirs font encore partie de notre vie, c’est leur responsabilité de les faire. Ensuite, ils peuvent sortir avec des amis, jouer dehors ou faire ce qu’ils veulent ou presque.

On veut que nos enfants bougent, qu’ils soient bons à l’école, qu’ils soient heureux, mais ils ont finalement peu de temps à eux ou pour ne rien faire. Non, non et re-non! J’ai passé un an à revoir nos façons de faire et à organiser notre vie familiale pour diminuer le stress et pour laisser du temps libre aux enfants. Je ne vais pas nous stresser le soir avec des devoirs à faire ou pire à sacrifier mes samedis matins?!

Pourtant, c’est ce que nous sommes si nombreux à faire. Un samedi matin, j’ai même passé quarante-cinq minutes aux côtés de ma fille à la laisser lire, réfléchir, à lui poser des questions pour l’aider sans lui donner les réponses, à la laisser faire à son rythme dans la joie, à rester calme et… à boire mon café. Quand on termine enfin… je constate qu’il est déjà 10h15. C’est juste non! J’ai aussi besoin de relaxer, de prendre l’air, de les voir jouer, de lire, de lire avec eux et surtout de ne rien faire. De ne rien faire et de me laisser inspirer par ce que nous avons le goût de faire ensemble. La spontanéité me manque terriblement. C’est devenu à un certain moment donné une torture de faire ce sacrifice au nom des devoirs.

Et c’est alors que la question suivante se pose: Est-ce vraiment nécessaire, des devoirs… au primaire?

C’est ce qui était au coeur de mon entretien avec Mme Julie Chamberland. J’ai réalisé cette entrevue pour vous: Rendez-vous avec Julie Chamberland

Et puis, la conclusion de ses recherches sur la question qui l’a menée à prendre cette décision est la suivante : les devoirs au primaire n’ont pas d’effet significatif sur la réussite des élèves (voir à cet effet la p. 2 d’un avis du Conseil supérieur de l’éducation).

Juste ça, c’est assez pour me convaincre! Surtout que mes soirées en famille sont si précieuses.

Mais si vous êtes comme moi et que vous devez accompagner vos enfants dans leurs devoirs: Voici des trucs que Julie et moi vous partageons pour faciliter les devoirs et leçons à la maison

 

Stéphanie Dionne

 

Dix trucs pour mettre du positif dans la vie!

J’ai décidé de mettre du positif dans ma vie et par ricochet, dans celle des autres! Alors voici

J’ai décidé de mettre du positif dans ma vie et par ricochet, dans celle des autres! Alors voici dix trucs pour améliorer le quotidien.

  1. Être aimable!

C’est incroyable comme un sourire change tout dans une journée! Alors j’accroche un beau sourire dans ma face! Glisser un bonjour, un mot gentil, prendre des nouvelles, échanger et s’intéresser à l’autre… autant de détails qui rendent le quotidien plus enjoué!

  1. L’humour!

On peut rire de presque tout, croyez-moi. Dans les moments les plus terrifiants de mon existence, blaguer m’a sauvée. Alors, rions! N’ayons pas peur de rire! C’est tellement bienfaisant, rire!

  1. La musique!

Il y a toujours une musique qui joue dans mon cœur. Chaque minute a sa chanson. Allumer la radio, écouter un album, fredonner… La vie, c’est chanter! Tout est si beau en chanson! La musique est partout, tout le temps. Et n’oublie pas : « Danse comme si personne ne te regardait… » Monte le son et laisse-toi porter…

  1. La bouffe!

Hey! C’est important, manger! C’est vital même! Alors je prends soin de ce que je mange : tout ce qui est susceptible de maganer mes chères artères… j’évite! Je fais le plein de fruits et de légumes pour être pleine de vitamines, de chocolat pour… mon moral! Je grignote des peanuts le soir dans mon canapé parce que… j’aime ça! Pis je savoure chaque repas, en prenant le temps!

  1. La bière!

Certains diront : le vin! D’autres : le thé! Ou encore : les smoothies! Ma boisson préférée, c’est la bière! Ça m’aide aussi à ne pas trucider mes ados et à lâcher prise sur le ménage!

  1. La surdité sélective!

C’est incroyable, le nombre de niaiseries, de méchancetés et de mauvaises nouvelles qu’on peut entendre dans la vie (et souvent même dans une journée!). Et bien, je décide ce que je garde! Tu peux ben cracher ton venin, je m’en contrefiche! Ça glisse sur mon positif et ça prend le bord! Hein? Qu’est-ce que tu as dit? Je n’ai pas entendu!!!

  1. Bouge!

Un esprit sain dans un corps sain! Il faut bouger! Nos organismes en ont besoin! Chaque jour, je passe au moins une heure dehors, à marcher, courir, patiner, jouer. On se sent tellement bien après! Prenez ce temps-là pour vous, car vous le méritez! Pis on ne se met pas de pression, on se fait plaisir! Go! Go! Go! On bouge!!!

  1. Se divertir!

Lire, aller au musée, sortir au cinéma, écouter en rafale des séries télé, surfer sur Internet, tricoter, dessiner, jardiner, sortir avec ses amis, manger au resto… Hey! La liste est longue! C’est important de se divertir! C’est une priorité! C’est notre oxygène cérébral!

  1. Prendre un bain!

Quand il fait trop froid, quand tu as besoin de t’isoler (oublie pas de barrer la porte!), quand tu es fatigué, quand tu es trop poilue pis que tu dois te raser en entier, quand tu veux lire, quand tu veux dormir… Mets des huiles qui sentent bon, des boules, de la mousse, du beurre de coco… et plein de chandelles!

  1. S’arrêter…

Chaque soir, je prends quelques minutes pour faire le point. Je me pose. Je prends mon petit journal qui, chaque jour, me pose une question différente, me forçant ainsi à répondre à quelque chose de nouveau. Je dois y penser et ressortir un point positif. C’est mon petit moment, qui me permet de réaliser à quel point je suis choyée. Et que la vie… c’est maintenant!

Gwendoline Duchaine