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Le langage des signes avec bébé, une belle façon de communiquer!

C’est bien connu, la communication avec bébé commence dès sa vi

C’est bien connu, la communication avec bébé commence dès sa vie intra-utérine. Plusieurs parents parlent fréquemment au bébé dans le ventre tout chaud qui le porte. Ils lui chantent des chansons, racontent des histoires, touchent le ventre qui l’abrite. Bébé le leur rend bien en donnant un petit coup de pied, en se calmant ou encore en s’agitant. Cette communication se façonnera tout au long de la vie de bébé. Dès son arrivée dans le monde, il communiquera ses besoins. D’abord par ses pleurs, puis par ses réactions faciales, ses sourires et ses babillements. Comme parents, nous apprenons à comprendre ses besoins et à y répondre afin d’assurer son bon développement. Bien que cela se passe généralement bien, il est parfois difficile pour bébé de bien nous communiquer ce qu’il ressent, surtout quand les mois ont passé et que ses besoins sont plus clairs pour lui, mais qu’il n’a pas encore à accès à la parole pour s’exprimer.

Le langage des signes peut alors être une bonne option pour optimiser la communication avec bébé. C’est un principe simple : on associe un mot à un geste simple. Il s’agit d’un langage de transition qui permet au bébé de dire ses envies par des gestes jusqu’à ce qu’il puisse les dire en mots par la suite. Comme bébé peut faire des gestes bien avant de parler, il arrive donc plus rapidement à exprimer ce qui se passe pour lui. On évite ainsi les crises de pleurs et les confusions sur les désirs de bébé.

En Amérique de Nord, spontanément, on a déjà tendance à enseigner le « bye-bye » avec la main qui se promène de gauche à droite ou de haut en bas, le bisou soufflé avec la main sur la bouche, puis vers la personne à qui on l’envoie, ainsi que le « oui » et le « non » avec la tête qui hoche. Le principe est exactement le même, avec un peu plus de vocabulaire. En fait, on enseigne à bébé les mots courants de son vécu : encore, terminé, pipi, caca, j’ai froid, j’ai faim, besoin d’aide, etc. À partir d’environ six mois, chaque fois que le parent prononce le mot à son enfant, il fait le geste en même temps. Bébé fait l’association et quand il sera prêt, il pourra lui-même l’utiliser. La transition des signes à la parole se fera alors naturellement, comme quand bébé apprend à nommer ce qu’il veut plutôt que de le pointer.

Pour les gestes, il est recommandé d’utiliser les signes déjà standardisés. Au Québec, il s’agit de ceux de la Langue des Signes Québécois (LSQ). Pour connaître les signes associés à chaque mot, il existe quelques possibilités : se rendre sur le site de la Fondation des sourds du Québec, suivre un cours dans un organisme de votre région, acheter un livre sur le sujet, faire des recherches sur Internet via Google image puisqu’il existe de belles affiches résumées.

Personnellement, c’est ma belle-sœur qui m’avait offert un livre sur le sujet à la naissance de bébé. J’ai tout de suite aimé l’idée et j’ai commencé à enseigner très tôt quelques signes à bébé. Au début, je trouvais ça un peu étrange, et comme bébé n’avait aucune réaction, je me demandais si cela allait fonctionner. J’ai bien fait de continuer, car au courant de son dixième mois, bébé nous a fait son premier signe. Notre chat a quitté la pièce et mon bébé m’a regardée en signant « parti », comme je le lui montrais quand son papa ou quelqu’un qu’il aimait partait. J’ai été tellement étonnée et tellement émue de le voir s’exprimer ainsi si jeune. Bébé a continué à nous signifier qu’il avait froid, qu’il voulait encore quelque chose, qu’il voulait manger, etc. Ses grands-parents ont aussi appris à reconnaître ses signes et cela lui permettait de bien s’exprimer avec eux aussi. À l’occasion au parc, il y avait même quelques autres enfants qui, comme lui, utilisaient le langage des signes. Ce n’est pas magique, il y a quand même des bouts où je ne comprenais pas ce qu’il voulait, mais c’était vraiment rare. Lorsqu’il a commencé à parler, il a lui-même cessé de faire les gestes.

Alors voilà, c’est un petit outil de plus pour se faciliter la vie côté communication. Le langage des signes avec bébé prend quand même de la patience et de la constance, mais je crois que ça vaut le coup, ne serait-ce que pour s’émerveiller de tout le potentiel de nos enfants.

Roxane Larocque

Les adolescents en fugue

De nos jours, l’adolescence commence de plus en plus jeune et surt

De nos jours, l’adolescence commence de plus en plus jeune et surtout, fini de plus en plus tard. Les adolescents, on le sait, sont en recherche de liberté et d’autonomie. La liberté ne signifie pas nécessairement pour eux la même chose que pour nous. Ils veulent également contester l’autorité, qu’elle soit parentale ou autre. Donc, si on prend un mixeur à drink et qu’on mélange un peu de recherche de liberté avec une tasse de contestation, le tout arrosé d’une demi-tasse de courage, d’insouciance et d’influence, ça donne la recette parfaite pour un drink de plus en plus à la mode : LA FUGUE.

Non, nos adolescents ne fugueront pas tous. Certains n’en auront jamais le courage, alors que d’autres n’en sentiront pas le besoin ou encore ne choisiront pas cette option. Mais à voir le nombre de fugues au Québec chaque année, je pense qu’il est important d’en parler à vous, les parents d’adolescents ou de futurs adolescents.

Mais qu’est-ce qui arrive avec nos ados lors de leurs fugues?

La plupart d’entre eux se ramassent chez un ami pour 24 à 48 heures. Il est primordial d’avoir le plus possible de coordonnées de tous les amis de vos adolescents. Ce sera la première piste d’enquête importante à explorer pour les parents ou encore pour les policiers. Même s’ils ne se ramassent pas chez leurs amis, ces amis seront une source d’informations exceptionnelle, car les ados, ça se texte tous les jours sur leur cellulaire, sur Messenger ou tout autre forme de communication mobile. Ces amis pourront donc faire rapidement avancer les recherches. Mais parlons un peu plus des fugues chez nos adolescentes.

À quels risques pourraient-elles être confrontées? Que peut-il leur arriver?

Il y a des grands méchants loups qui attendent avec impatience nos brebis adolescentes afin d’augmenter leur troupeau. Oui, on appelle ça des proxénètes. Ces individus stagnent dans des endroits très bien choisis afin de servir de porte de sortie pour nos adolescentes en fugue et en manque de ressources. Les stations de métro et les parcs sont des endroits de choix pour les grands méchants loups. Voici comment ils procèdent :

— Ils vont les approcher tranquillement en leur demandant ce qu’elles font dans le coin. Ils seront gentils, agréables et généreux. Ils peuvent leur offrir un endroit où habiter pendant leur fugue. Un endroit sécuritaire, gratuit et amusant. Ils sont jeunes et cool.

— Ils vont complimenter la jeune fugueuse. Ils vont la nourrir, l’héberger et surtout la GÂTER. Elle se sentira belle et désirable, car croyez-moi, ces loups sont de vrais charmeurs. Ils vont même jusqu’à leur laisser croire qu’ils forment un couple. Elles recevront des cadeaux, des vêtements et tout ce qu’elles souhaitent. Après tout, ils sont prêts à investir sur leur future source de revenus!

Par la suite, la fugueuse se sentira redevable puisqu’elle aura reçu beaucoup de son loup charmeur. Si elle ne se sent pas redevable, le loup lui fera sentir qu’elle doit l’être. Et malheureusement, elle le sera.

Il lui présentera l’idée qu’il a beaucoup dépensé pour elle et qu’il est temps de le rembourser un peu. Évidemment, la brebis a un portefeuille très dégarni… et il le sait très bien. Il l’emmènera donc, très subtilement, à la convaincre d’avoir une relation sexuelle avec un ou des amis contre de l’argent. Et de plus en plus subtilement, il l’emmènera à faire d’autres clients contre de l’argent qu’elle devra lui remettre. Bien entendu, le loup lui expliquera que ce n’est que pour un court moment et que cet argent s’accumulera et servira à s’acheter un condo pour qu’ils puissent habiter ensemble, meubler le condo et être heureux en couple. La brebis, complètement amoureuse de son loup, finira par accepter, se disant que de toute façon, c’est pour le bien de leur couple.

La brebis verra bien que son loup a beaucoup d’autres brebis qui font la même chose qu’elle, mais le loup lui expliquera qu’elle, c’est sa blonde, voire sa femme. Les autres ne sont là que pour travailler et il n’a aucun sentiment pour elles. De plus, elles lui font faire plus d’argent, ce qui l’aidera à s’acheter un condo plus rapidement. Il la convainc que tout cela n’est que passager. Le problème est que chaque brebis se fait évidemment dire la même chose par le loup rusé… et malheureusement, chacune des petites brebis égarées va le croire, car c’est un excellent menteur et un manipulateur.

Certains loups vont même convaincre la brebis de changer de province, car ses parents et la police la recherchent beaucoup trop intensivement, et ces derniers pourraient gâcher leur rêve. La plupart des brebis accepteront ce déménagement. Il y aura même un changement de coupe de cheveux et de couleur de cheveux, question que les photos publiées par les autorités ne nuisent pas trop à son commerce lucratif.

Un jour, si les policiers ne la retrouvent pas avant, la brebis finira par voir qu’elle s’est fait avoir et que son loup a fait plusieurs milliers de dollars sur son dos. Elle essaiera de fuguer de chez son loup puisqu’elle ne peut pas le laisser comme ça : il n’accepterait pas qu’elle parte. La jeune fille vivra alors une peine d’amour, mélangée à un sentiment de trahison et de honte. Et en plus, elle doit retourner chez ses parents dans un cadre plus rigide et structuré avec, évidemment, un manque de confiance de la part de ses parents. Et il y aura un long et difficile travail de reconstruction d’estime d’elle à faire.

Les fugues chez les adolescents existeront toujours et les policiers continueront toujours à travailler pour les retrouver. Pensons prévention. Abordez le sujet avec vos jeunes. Parlez-leur de ce que vous savez maintenant à propos des loups.

PARLEZ-EN SURTOUT AVEC VOS ADOLESCENTES. Elles doivent connaître les patterns au cas où un jour, elles sauraient en reconnaître les signes lors d’une fuite. Surtout, n’évitez pas le sujet de peur de leur donner des idées. Faites-leur lire cet article s’il le faut. Imprimez-le et laissez-le traîner dans la maison. C’est pour leur bien et leur sécurité.

 

Parents d’ados, continuez d’essayer

Les ados actuels

Les ados actuels n’ont rien inventé en matière d’adolescence. Ah non! Peu importe la génération à laquelle tu appartiens, être âgé entre douze et dix-sept ans, c’est spécial. C’est un peu comme si un nouveau monde s’ouvrait. Tant de nouvelles perspectives s’offrent soudainement. Aujourd’hui adultes, nous remplissons nos soupers de gang de savoureuses anecdotes du secondaire. Parfois drôles, parfois tristes. Nous savons maintenant que ça finit par passer. Aujourd’hui, nous sommes parents et nous avons donc à trouver notre place dans cette nouvelle équation.

Pour traverser l’adolescence, il faut se rappeler deux prémisses. Un ado qui teste est un ado qui accomplit parfaitement sa tâche. Ensuite, «tout n’est que temporaire»*. Plus sérieusement, la période de l’adolescence permet à l’individu de cheminer dans sa quête d’identité. Rappelez-vous les rites de passage que l’on retrouve dans différentes religions et cultures. C’est un peu la même chose pour l’adolescence. Elle permet de passer de l’enfance à l’âge adulte. C’est un moment où l’individu tente de trouver son chemin, sa personnalité. Il ressent le besoin d’aller voir plus loin ou parfois, juste voir le monde différemment. C’est un réel besoin. Se détacher de ses racines pour continuer de grandir.

Naturellement, cela ne l’autorise pas à faire son processus n’importe comment. Comme parent, il nous revient de l’accompagner. Il est de notre ressort de lui fournir les outils pour lui permettre de faire des choix éclairés. Parce que oui, il est important qu’il fasse lui-même ses choix. Mais dans une génération où les communications ont pris une tendance bien étrange, avoir un ado peut prendre une autre dimension.

Chaque jour, j’entends des parents dire qu’ils ne reconnaissent plus leur enfant. Certains disent qu’ils ont tout tenté ou encore qu’ils le sentent à des kilomètres. L’ère de la technologie est venue modifier les règles du jeu. Les parents se sentent rapidement dépassés par les nouveaux enjeux ainsi que par la vitesse à laquelle les choses évoluent. On pouvait bien rire de nos parents qui avaient de la difficulté à comprendre le VHS. On est ailleurs, là! Alors, ouvrons le dialogue. Ne soyons pas intimidés par ce que nous ne connaissons pas. Continuons de nous informer, de nous investir. Parce que même si nous avons l’impression de ne pas comprendre notre ado, souvent il ne se comprend pas lui-même. Cette période amène son lot de changements dans le corps, l’esprit et les émotions. C’est la découverte de sensations nouvelles, parfois fortes et complexes. Il peut être difficile d’assimiler et de gérer tout ça.

Alors si parfois on a l’impression que la communication est déficiente, ce n’est peut-être qu’une question de temps. Il est important de maintenir les liens et d’offrir à notre ado des points de référence. Avec de bons piliers, il reviendra. Les belles histoires de famille commencent par la communication. Il faut se parler, tenter de trouver un langage commun. Passer du temps ensemble et ne jamais arrêter de chercher à comprendre l’autre.

*Je me dois de citer l’auteure de cette phrase que je répands aussi souvent que possible. Merci MP.

SPM 101 pour hommes

Ce que les hommes doivent savoir...

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Ce que les hommes doivent savoir…

Avertissement pour tous les hommes qui liront ce texte : ceci est du contenu véridique basé sur des histoires vécues par des femmes (la vôtre entre autres).

(À lire avec la voix de Monsieur Charles Tisseyre en tête)

SPM = Symptôme PMenstruel. Contrairement à ce que la majorité d’entre vous pensez, il est bien réel et en rien exagéré. Et au grand malheur des femmes et de vous messieurs, il est annonciateur de jours pénibles.

Vous avez sûrement remarqué le caractère changeant de votre femme à ce moment. Il est important pour vous de savoir que certaines phrases dangereuses sont à proscrire. En voici quelques exemples :

  1. Tu as donc ben mauvais caractère.
  2. Voyons! Qu’est-ce qui se passe? Endure-toi!
  3. Calme tes nerfs!
  4. Voyons! Vas-tu être menstruée?
  5. Hey! Crisse, change d’air!
  6. Calme tes hormones…
  7. Coudonc, es-tu dans ta semaine?
  8. Tu as un caractère de marde, on est déjà rendus là dans le mois?
  9. Es-tu de bonne humeur? Tu serais aussi bien de le dire à ta face parce qu’elle le sait pas.
  10. Oupss… Je pense que ça s’en vient…

(Ces phrases sont quelques exemples seulement. Il est à noter que les variations sont aussi dangereuses.)

Votre femme, conjointe, peu importe le nom que vous lui donnez, vit un débalancement hormonal à ce moment du mois, ce qui la perturbe légèrement. En quelques occasions, elle pourrait avoir envie de vous manger la face lorsque que des absurdités sortent de votre bouche (voir les phrases mentionnées plus haut). Donc il est fortement conseillé pour vous, messieurs, de vous taire ou comme vous le dirait si gentiment l’amour de votre vie lors de son SPM : Ferme ta gueule!

Lorsqu’un conflit éclate, qu’elle ait raison ou tort, cessez d’argumenter immédiatement et sortez de la pièce. Il se pourrait qu’elle soit tentée de vous suivre pour poursuivre l’argumentation. À ce moment-là, écoutez, ne dites rien et surtout, n’utilisez pas le terme «exagéré» dans toutes ces variations. Exemple : «Tu n’exagères pas un peu?» Votre chérie est convaincue à ce moment précis que ce détail, peut-être futile à vos yeux, est la priorité numéro un de votre vie de couple. Et ce, même s’il s’agit de la sorte de céréales que vous devez acheter pour vos enfants.

Une seconde sorte de SPM est aussi répertoriée. Il se peut que votre conjointe se trouve laide, grosse vieille ou même les trois. Dans cette période, elle peut croire que personne ne l’aime, qu’elle en fait trop pour les autres ou pas assez. Une remise en question de ses choix de vie est parfois même de la partie. C’est une période ultime d’apitoiement sur soi. Dans certains cas, des larmes peuvent jaillir de ses yeux pour une raison plutôt stupide. Alors si elle pleure parce qu’elle a pris le dernier mouchoir de la boîte, contentez-vous de la prendre et de la serrer dans vos bras sans rien dire. Il vous est permis de rire, si vous êtes certain qu’elle n’est pas dans la même pièce que vous et qu’elle ne peut pas vous entendre.

La femme vit en une semaine un tsunami d’émotions qui peuvent passer du bonheur à la tristesse, de la zénitude à la colère en une fraction de seconde. N’essayez pas de la comprendre, elle ne se comprend pas elle-même. Si vous tenez à la vie, il est d’une importance capitale de ne pas le lui faire remarquer. Contentez-vous de hocher la tête et encore une fois, sortez de la pièce.

Les plus intelligents d’entre vous, messieurs, ont déjà un moyen pour reconnaître ou avertir que cette semaine horrifiante se pointera bientôt. Certains ont même créé une application pour vous aider à identifier la semaine en question. Il vous suffit d’être attentif et lorsque vous entendrez « Fuck! je suis menstruée », prenez la date en note dans l’application. Lorsque votre téléphone vous donnera l’avertissement, vous comprendrez que vous devez devenir low profile. Couvrir votre dulcinée de petites attentions (comme lui faire couler un bain chaud) ou de compliments («Tu es belle, mon amour»), pourraient sans doute améliorer vos chances de rester en vie.

Si par malheur, la tentation de lui faire remarquer son humeur exécrable est plus forte que vous, il vous est fortement conseillé de COURIR sans regarder vers l’arrière…

Mélanie Paradis

Groupes d’entraide sur le web : Quand les amitiés virtuelles deviennent réelles

Seriez-vous prête à donner votre lait maternel au bébé d’une v

Seriez-vous prête à donner votre lait maternel au bébé d’une voisine qui en a besoin? Accueilleriez-vous dans votre maison une personne que vous n’avez jamais vue? Oseriez-vous réserver une cabane à sucre pour quinze mamans et autant d’enfants atteints de terrible-two aigu?

Dans les dix dernières années, j’ai rencontré des humains magnifiques en dedans comme en dehors (le cliché n’est même pas subtil, mais c’est quand même ça) sur les pages virtuelles de forums de soutien. Pendant les années afghanes, je m’étais inscrite à un forum de discussions regroupant des conjointes de militaire. Il y a six ans, j’avais commencé à discuter avec un groupe de mamans qui allaient accoucher en janvier 2011 et qui échangeaient sur le site de Canal Vie. Ces groupes ont fermé. Les relations ont duré.

Nous sommes encore une vingtaine de femmes, conjointes de militaire, ex-conjointes de militaire ou conjointes d’ex-militaire, à rester en contact. Nous nous sommes rencontrées à l’occasion, nous avons approfondi notre relation avec certaines. Il nous est arrivé, lors d’un déploiement ou d’une mutation hors province, de développer des amitiés plus solides et un soutien concret.

Garder un bébé pendant que la maman visite des maisons dans une nouvelle ville. Apporter un sac rempli de bons petits plats pour la famille grippée. Donner une référence pour une compagnie de ménage ou pour l’homme à tout faire le plus fiable du coin. Accourir dès que le téléphone sonne : « Je ne sens plus mon bébé bouger et mon mari n’est pas là » ou « ça ne feel vraiment pas ce soir, j’ai les blues ». Clavarder sur Facebook jusqu’aux petites heures du matin parce qu’on sait qu’on est comprise sans jugement. Des femmes en or, chacune avec sa personnalité et son histoire. On ne s’entend pas bien égal avec tout le monde, bien sûr. Mais c’est une grande famille avec des liens tissés avec du barbelé.

Certaines ont perdu leur mari à cause d’un divorce, d’une mine antipersonnel ou des cauchemars provoqués par le syndrome de stress post-traumatique. Certaines se sont mariées et ont invité des amies du forum. Plusieurs nous ont annoncé en primeur qu’elles étaient enceintes, en attendant de pouvoir partager la nouvelle avec leur amoureux par Skype quand il reviendrait à la base principale. Nous avons tout vécu ensemble, mais à distance. Nous comprenons nos hauts, nos bas, nos délires d’humour et nos histoires d’amour.

Aux alentours de janvier 2011, le forum des mamans de janvier a explosé d’histoires d’accouchements, toutes uniques et touchantes. Les conseils, les questionnements et les photos se faisaient aller sur les écrans d’ordinateur! Pendant qu’une allaitait son bébé pour la vingtième fois de la nuit, le regard perdu et le sommeil oublié, une autre lui rappelait que c’était un pic de croissance et que ça passerait. Deux mamans se donnaient rendez-vous pour aller user les pneus de leur poussette plutôt que de s’isoler chacune de son côté. Un petit groupe préparait une fête au resto ou au parc, histoire de parler autrement qu’en bébé.

J’habitais en Alberta à ce moment, mais l’énergie des mamans se rendait jusqu’aux Rocheuses. Le forum, c’était comme un service d’appel vingt-quatre sur vingt-quatre. Avec en prime, des rires, des émotions (mettez cinquante mamans post-accouchement ensemble… ça se remplit d’hormones assez vite!), des idées, de l’entraide.

Nos bébés de janvier 2011 viennent d’entrer à la maternelle. Le défunt forum a laissé place à une page Facebook et à des rencontres en personne. On partage les photos de nos cocos, on constate jusqu’à quel point ils ont grandi, on annonce la première dent perdue ou le premier petit chum. C’est léger et profond à la fois.

Il y a quelques semaines, un des bébés de janvier 2011 a eu en cadeau une petite sœur, belle comme une pivoine et pétante de santé. Mais voilà, la petite sœur a été hospitalisée d’urgence il y a quelque temps. Diagnostic : malformation cardiaque. À quelques reprises, elle a failli quitter sa famille en emportant avec elle tout l’avenir qu’elle représentait. Panique. Incompréhension. Épuisement. La petite ne pouvait plus téter, la maman n’avait pas de réserve de lait, le stress diminuait sa production…


Dites-moi…

 

Ça vous étonne qu’une des mamans de janvier 2011 qui venait aussi d’accoucher ait offert de donner son lait à la petite cocotte, le temps que la maman se remette de ses émotions ?

Et que les amies virtuelles se soient cotisées pour faire livrer des repas chez les parents éprouvés ?

 

Le lien peut bien être virtuel, mais l’amitié, elle, est bien réelle.

 L’entraide va bien au-delà d’un « www. Les forumeuses. Je vous amitié! »

Et si j’arrêtais de crier ?

Ça m’est arrivé tout d’un coup. J’étais enfermée dans le g

Ça m’est arrivé tout d’un coup. J’étais enfermée dans le garage pendant que mes deux enfants étaient à la table pour le souper. Presque tous les jours, le repas était une catastrophe.

Ils ne mangeaient pas, pas assez vite, pas assez bien. Ils parlaient et chialaient qu’ils ne voulaient pas manger.

Moi, j’étais à bout… Non, j’étais À BOUTTE!

J’ai senti mon cœur battre plus fort, la veine apparaître dans mon front et mes doigts devenir engourdis. J’allais crier… C’était inévitable! Je me suis alors enfermée dans le garage et après quelques minutes, j’ai lancé un cri bestial. Il n’y avait pas de paroles, simplement un son rempli de détresse.

Non, je n’avais pas signé pour cela! Lorsque j’ai voulu être parent, ce n’était pas ce que je recherchais. En tendant l’oreille, j’ai entendu une petite voix féminine, derrière la porte, dire à son frère « OK là, faut qu’on arrête, maman est vraiment trop tannée ». C’est à ce moment que je me suis dit : « Et si j’arrêtais de crier ? »

Je n’ai jamais voulu élever mes enfants dans les cris et la rage. Je me disais que j’allais être capable de faire autrement. Chez nous, ça criait beaucoup. Ce n’était tout simplement pas la partie d’héritage que je voulais transmettre à mes enfants.

Tout cela est très simple à dire, mais comment fait-on pour arrêter de crier, comme cela du jour au lendemain ? J’ai décidé de suivre un peu les conseils qu’on voit à la télévision et dans les magazines. J’ai essayé de garder mon calme, de parler sur un ton neutre, tout en imposant mon respect.

Les premières journées, le cœur continuait à me débattre et la veine restait présente dans mon front, mais tranquillement, je me suis rendu compte des bienfaits que cela avait sur moi. J’ai bien sûr vu une différence sur mes enfants, mais principalement, je l’ai vu une sur moi. Je me sens moins colérique, moins à boutte, moins prise dans un tourbillon de négatif. Je me sens plus patiente, plus douce et plus stricte… Oui oui, plus stricte. Je sens que je représente une autorité en dehors de la peur; je remarque que mes enfants m’écoutent plus rapidement. Ils n’attendent plus que je CRIE pour réagir, ils réagissent.

Je ne vais pas mentir en vous disant que tous les soupers sont maintenant parfaits, mais je vais renchérir en disant que je ne me couche plus avec cette grande culpabilité d’avoir encore crié aujourd’hui. Est-ce que mon ton restera neutre à jamais? Je ne crois pas, non! Je l’échapperai parfois, perdrai sûrement encore le contrôle, mais je me pardonnerai de l’avoir fait et recommencerai à parler… sans crier.

Hockey, Politique et Nuits torrides

C'est bien connu, y'a des choses dont tu parles pas au souper, de pe

C’est bien connu, y’a des choses dont tu parles pas au souper, de peur que la chicane pogne. Tu parles pas de hockey à moins que le CH trône au sommet du classement sous peine d’avoir à faire un Fernand de toi-même et sortir les statistiques les plus glorieuses pour défendre la Sainte-Flanelle devant tout ceux qui ne partagent pas ton avis. Tu parles pas de tes habitudes sexuelles débridées parce que, bon, de un, ça ne se fait pas et de deux, ça serait bien difficile de regarder grand-maman dans les yeux, entre deux bouchées de patates pilées, après l’avoir entendue raconter toutes les nuits torrides qui ont meublé sa vie jusqu’à maintenant. Tu parles pas non plus de politique, han? Mais pourquoi, donc? Parce que c’est un terrain glissant et puis que ça te tente pas de t’obstiner avec le beau-frère pour une millième fois sur les pour et les contres de l’éventuelle séparation du Québec ou plutôt, sur l’unification d’une province vers un pays? C’est correct, tsé. Moi non plus ça ne me le dit pas tellement de m’obstiner avec. Mais tes enfants, eux? Tu leur dis quoi sur l’heure du souper?

Les miens sont trop petits, trop jeunes pour comprendre. Mais dans quelques années, j’espère pouvoir profiter de ces moments, entre deux bouchées de patates pilées, pour jaser avec eux de leur avenir parce qu’après tout, l’avenir, ça veut pas seulement dire poursuivre des études supérieures et être propre de ta personne en brossant tes dents et en frottant derrière tes oreilles! L’avenir, le futur, il est assis devant toi au souper et il attend juste ça que tu déverses ton savoir infini sur lui. Et puis, même si ton savoir serait pas si infini que ça au niveau de la politique, les internet et les librairies débordent d’informations et d’explications… que vous pourriez même apprivoiser ensemble!

Les enfants nous entendent (duh) exprimer nos désaccords, nos angoisses, nos appréhensions et nos doutes vis-à-vis tel candidat, tel parti, telle élection! Parler de politique, ça fait souvent bailler, mais qu’en est-il des enjeux? N’est-ce pas une opportunité unique pour discuter avec nos enfants d’environnement, d’éducation, de santé? De leur faire voir le monde tel qu’il est, rempli de possibilité au bout de leurs petits doigts, de leur parler de ce que nos ancêtres ont bâti, pour nous, avant nous et de ce que nous pouvons faire pour améliorer les aspects de nos vies, en tant que société, en tant que communauté qui nous est chère? N’est-ce pas une occasion en or pour démontrer à nos jeunes que leur opinion compte et que leur voix sera entendue? Que voter n’est pas seulement un droit acquis, mais que dans un passé pas si lointain, les femmes ne pouvaient avoir leur nom sur la liste électorale?

Chez nous, ça parlait pas de nuits torrides, mais j’ai su qui était René Lévesque bien avant de pouvoir comprendre la grandeur du personnage. On dit souvent « si je pouvais voir le futur ». Hey bien tu le vois, il est là, la bouche pleine de patates pilées et toute la vie devant lui. Aide-le à comprendre et puis un jour, ton « futur » sera peut-être ton premier ministre.

Tu sais maman, c’est correct de pleurer…

Quand la mort s'invite sans prévenir et qu'elle vole à nos enfants

Quand la mort s’invite sans prévenir et qu’elle vole à nos enfants cette insouciance que l’on pense indispensable… Nous aimerions les préserver de cette terrifiante réalité. Et pourtant, la vie a une fin. Comment leur dire?

Je me souviens de mon désespoir, écrasée de chagrin sur le plancher du sous-sol…

Il est 22 heures. Mes enfants dorment. Demain, je vais devoir leur annoncer. Demain. Je vais leur laisser une nuit de répit, une nuit de légèreté.

Demain…Comment vais-je leur dire l’insupportable? Quels mots dois-je employer ? Ils ont 7, 9 et 11 ans. Pour la première fois, ils sont confrontés au départ d’un être cher. Ce soir, leur ami est mort. Ce soir, un enfant s’est éteint. Je suis bien incapable de me relever. Terrassée par cette injustice et profondément angoissée, car mes petits vont devoir faire face à la mort. J’ai toujours dit les vrais choses à mes enfants, naturellement, sans cacher ni mentir. Je leur ai annoncé ce décès tout simplement avec mes mots pleins de larmes.

Ma fille de 11 ans a pleuré.

Mon fils de 9 ans a hurlé et s’est effondré.

Mon petit de 7 ans est resté choqué, sans réagir.

C’est à cet instant précis que j’ai mis de côté ma peine, mon chagrin, mon deuil, afin de me centrer sur la tristesse de mes enfants et de les accompagner de mon mieux.

 

« On veut le voir. »


Nous avons beaucoup parlé avec leur papa. Faut-il qu’ils voient le petit corps sans vie de leur ami? Est-ce nécessaire? Vont-ils souffrir de traumatismes? Nous avons questionné les enfants (pourquoi?) et nous avons commencé à réaliser qu’aussi injuste qu’elle soit, pour eux, la mort est quelque chose de naturel. Elle fait partie de la vie. Nos enfants nous ont montré comment avancer au quotidien et affronter ce deuil.

– Tu sais maman, c’est correct de pleurer…

Je suis tellement concentrée sur la réaction de mes enfants lors de la cérémonie d’adieux, je suis tellement inquiète pour eux, que mes yeux sont secs. Mes émotions n’osent pas. Je ne veux pas leur faire peur plus qu’il ne faut.

– Tu as raison mon chéri, c’est correct de pleurer. Tu sais, je suis désolée que tu doives vivre cela, vraiment désolée…

– C’est la vie maman, c’est triste, mais c’est la vie. Je vais vivre encore plus fort, je vais réussir à l’école, je vais aimer mes amis chaque seconde, je vais tout savourer. Je vais me souvenir comme ça, il vivra toujours un peu en moi.

Ce sont mes enfants qui m’ont autorisée à pleurer. Nous avons pleuré ensemble, beaucoup et longtemps. Dans ce drame, nous avons fortifié quelque chose que nous avions déjà :  un amour puissant.

Il y a eu beaucoup de questions aussi… Qui parfois me laissait sans voixEst-ce que quand je serai mort, les vers vont me manger? C’est noir la mort? Comme la nuit? Ça fait mal arrêter de respirer? Tu crois au paradis toi maman? On va où quand on est mort?

Tant de questions si existentielles, dont on n’aura jamais la réponse… Je suis incapable de leur mentir, alors je leur ai dit MA vérité. Avec mes mots, simplement et naturellement, car il est normal de s’éteindre un jour.

Les années ont passé et je regarde évoluer mes enfants. Ils sont sensibles et attentifs envers les autres. Ils vivent intensément chaque journée, ils en profitent. Ils vivent leur vie.

Alors, suivons leur exemple : vivons…

 

Le dentifrice qui aidera votre couple

Cette photo peut sembler banale. Une assiette. Du dentifrice. Un tube bien twisté

Cette photo peut sembler banale. Une assiette. Du dentifrice. Un tube bien twisté. Ce cliché vient d’Amy Beth Gardner, une maman du Tennessee. Elle a voulu enseigner une leçon à sa fille. Elle lui a d’abord demandé de vider le tube au complet. Ensuite, madame Gardner a demandé à sa fille de remettre la pâte à dents à l’intérieur. Évidemment, la tâche est impossible à accomplir. C’était bien le but de la maman. Elle souhaitait lui enseigner que comme ce tube de pâte à dents, lorsque les mots sortent de la bouche, il n’est plus possible de les remettre dedans. On comprend bien comment cette leçon peut s’appliquer à des enfants dans une cour d’école, mais voyez-vous comment elle peut aussi s’appliquer dans votre vie de couple?

Parfois dans votre quotidien familial, le temps pour le couple diminue de plus en plus. Vos mots sont parfois, ou souvent, empreints d’impatience, d’irritabilité, et de fatigue. Vous prenez pour acquis que votre partenaire s’en remettra même si vos paroles sont dures. Mais comme ce fameux tube de dentifrice, vous ne pouvez pas récupérer vos mots. Il est donc important de bien faire attention à ceux que vous choisissez. Pour vous. Votre couple. Votre famille. Les mots blessants laissent des traces et fragilisent souvent votre couple. 

Si vous désirez faire davantage attention à vos interactions avec votre conjoint(e), voici quelques pistes qui peuvent vous aider :

1. Prendre conscience

Parfois vous n’êtes même pas conscient(e) de votre ton et de vos mots. Prenez le temps de réfléchir à ce que vous pourriez améliorer. Écoutez vous parler, et demandez-vous : «Est-ce que j’aimerais qu’on me parle ainsi?». Si la réponse est «non», ciblez ce qui vous semble inadéquat pour être en mesure d’apporter les changements nécessaires.

2. Être honnête

Un couple est composé de deux personnes. Vous devez être honnête l’un envers l’autre sur ce qui vous blesse, ce que vous aimez et ce que vous aimeriez changer dans votre mode de communication. C’est cette honnêteté qui vous permettra d’ajuster vos interactions. Ceci dit, honnêteté ne veut pas dire méchanceté. Alors soyez soucieux de choisir les mots, le ton et le temps de ces discussions.

3. Prendre soin de soi

Pour être disponible pour l’autre, vous devez d’abord l’être pour vous. Il est possible que votre impatience découle d’une grande fatigue. Vous avez donc besoin de temps de repos pour être davantage en mesure de communiquer adéquatement. Alors, demandez-vous «de quoi avez-vous besoin pour faire attention à vos propos?».

4. Ne pas hésiter à demander de l’aide

Un dernier petit truc pour terminer, si vous ressentez que vous avez besoin d’aide pour améliorer la communication dans votre couple, un psychologue conjugal saura vous aider!

Cliquer ici pour trouver de l’aide auprès d’un psychologue ou d’un psychothérapeute qui vous convient.

Tirer les vers du nez des enfants : 5 Questions différentes à poser aux enfants lorsqu’ils reviennent de l’école!

Lorsque les enfants reviennent de l’école, on leur pose toujours la question : « Pis? Comment

Lorsque les enfants reviennent de l’école, on leur pose toujours la question : « Pis? Comment ça s’est passé à l’école aujourd’hui? » Souvent cette réponse est suivie d’un « bien » lancé nonchalamment ! Évidemment, on ne veut pas que nos enfants se sentent en plein interrogatoire, mais si jamais vous avez envie d’avoir plus de détails concernant les journées de votre enfant voici quelques idées de questions ouvertes qui amèneront une meilleure discussion.

  1. De quoi as-tu ri aujourd’hui à l’école ?
    C’est une belle façon de découvrir les petites et les grandes aventures qui se passent à l’école. De plus, c’est super mignon de les entendre raconter des situations qu’ils ont vécues. Pus souvent qu’autrement ce n’est pas super clair, mais ce n’est pas grave parce que ça vous fera rire aussi !
  2. À quoi as-tu joué à la récréation ? Et avec qui ? 
    L’école ce n’est pas que les devoirs et  les leçons !  Avec cette question peut-être que vous en apprendrez plus sur ses activités préférées. Vous saurez aussi s’il a de nouveaux amis ou s’il se passe de la bisbille dans la cour d’école !
  3. Quelle question as-tu posée en classe aujourd’hui ? 
    Il a posé une question concernant les maths ou le français, ça peut vous permettre de bien réviser au moment des devoirs.
  4. Quelle note donnerais-tu à ta journée ? 
    Il suffit d’établir une échelle facile à comprendre pour les enfants. Par exemple, une échelle de 1 à 5, 1 étant j’ai envie de pleurer et 5 c’était une journée extraordinaire.  C’est une façon facile de sonder l’humeur de nos enfants en plus de leur enseigner comment extérioriser leurs émotions !
  5. Dis-moi une chose que ton professeur t’a dit aujourd’hui ?
    Ça amène aussi les enfants à réfléchir à leur journée. Vous ne saurez pas tout ce qui s’est passé dans la journée, mais vous en découvrirez une petite parcelle !

L’habitude de poser différentes questions aux enfants à leur retour de l’école ou d’une activité quelconque leur démontre que vous tenez à eux et surtout que ce qui se passe dans leur vie vous intéresse. En espérant que ces petites questions vous aideront à en apprendre plus sur les journées passées à l’école de vos tout petits et à les découvrir sous une nouvelle facette.

La générosité, une belle valeur à transmettre

Dans le Larousse, à côté du mot valeurs, on peut y lire ceci : « Ce qui est posé comme vrai, be

Dans le Larousse, à côté du mot valeurs, on peut y lire ceci : « Ce qui est posé comme vrai, beau, bien, d’un point de vue personnel ou selon les critères d’une société et qui est donné comme un idéal à atteindre, comme quelque chose à défendre. » La clé dans cette définition c’est ce qui est vrai, beau et bien d’un point de vue personnel. Qu’est-ce que l’on veut léguer comme valeurs à nos enfants? Ce n’est pas une question facile à répondre. Normalement lorsqu’un couple décide d’avoir des enfants c’est qu’ils partagent certaines valeurs communes. Par contre, pour chacun des conjoints l’importance de chacune de ces valeurs peut différer. Comment réussir à se mettre au même diapason lorsqu’il est question de l’éducation des enfants ? Évidemment la communication est la clé!

Voici une série d’images montrant des enfants dont les parents ont réussi à transmettre l’importance du partage et de la générosité :