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Astuces pour une salle de bain plus verte

Douche, lavage, brossage des dents. On agit sans plus y penser vraim

Douche, lavage, brossage des dents. On agit sans plus y penser vraiment, mais toutes ces étapes génèrent beaucoup d’énergie et de déchets. C’est pourquoi aujourd’hui, je vous propose quelques alternatives et outils à mettre en place dans votre salle de bain afin de diminuer vos déchets et vous rapprocher d’un mode de vie un peu plus écologique.

Lavage

Pour commencer, vous pouvez utiliser du savon à linge en vrac. Il existe de plus en plus de magasins qui offrent le service de remplissage de gallon. Il y a l’alternative de fabriquer son propre savon à linge avec du savon naturel, du bicarbonate de soude et de l’eau ! Il existe plusieurs recettes sur Internet, il vous suffit de chercher un peu. Laver notre linge à l’eau froide sauve beaucoup d’énergie. Pour ce qui est du séchage, étendez votre linge, que ce soit sur une corde à linge ou sur un séchoir mural dans votre salon. Suspendre le linge ne vous fera pas seulement économiser de l’énergie, mais va également prolonger la vie de vos vêtements. La sécheuse abîme beaucoup les tissus. Si vous utilisez la sécheuse à la place d’utiliser des feuilles d’assouplissant, il existe des boules de séchage réutilisables. Vous pouvez y mettre quelques gouttes de votre huile essentielle préférée et voilà, le tour est joué et le résultat sera le même.

Menstruations

Je ne vous apprends rien si je vous dis que la coupe menstruelle est une super alternative au tampon. Pour celles qui sont plus du genre serviette, il existe des serviettes hygiéniques lavables. Il y a beaucoup de marques et de tissus différents, donc chacune peut y trouver son compte. Il existe maintenant des culottes/string avec une protection incluse à l’intérieur. Ils ont commencé la fabrication de maillots de bain dans le même genre.

Hygiène corporelle

Pour se laver le corps, il est mieux d’opter pour du savon en barre. Les savons naturels, c’est encore mieux. Même chose pour les cheveux, il vaut mieux opter pour des shampoings et des revitalisants en barre. Pour ma part, je les prends tous chez Lush. C’est une très belle compagnie écoresponsable avec des produits de qualité. Pour les gens qui aiment s’exfolier la peau, cette compagnie offre aussi des pots d’exfoliants au sel ou au café. Pour les avoir essayés, j’ai adoré.

Pour ce qui est des poils, il existe un rasoir qu’on appelle « pioche ». Il dure beaucoup plus longtemps et lorsqu’il rase moins bien, nous n’avons qu’à changer la lame. Sinon, priorisez les rasoirs à tête changeable au lieu des paquets de rasoirs jetables.

Pour remplacer les cotons-tiges pour nettoyer les nettoyer, vous pouvez utiliser d’autres alternatives. Premièrement, il y a l’Oriculi. C’est comme une petite spatule en bambou que vous pouvez laver après chaque utilisation. Comme elle est en bambou, lorsqu’elle n’est plus bonne, vous n’avez qu’à la mettre au compost. Il s’en fait aussi avec des têtes en métal. Si vous n’êtes pas prêt à vous défaire des cotons-tiges, vous pouvez acheter ceux avec la tige en bambou ou en carton à la place de celle en plastique.

Hygiène buccale

Pour ce qui est de la santé des dents, vous pouvez acheter des brosses à dents en bambou, qui sont compostables. Si vous n’êtes pas à l’aise avec le bambou, il existe des brosses à dents à tête changeable.

Pour la soie dentaire, il y a en pharmacie des bâtons en métal à bout pointu qu’on peut passer entre nos dents.

Pour la pâte à dents, il existe des petites capsules que vous pouvez mordre, à peu près de la grosseur d’une menthe. Ajoutez de l’eau et brossez vos dents. Il existe aussi de la pâte à dents en barre. Il suffit de frotter la brosse à dents mouillée sur la barre.

Toilette

Après être allé à la toilette, utilisez des débarbouillettes pour vous essuyer. Si vous n’êtes pas à l’aise, il y a plusieurs sortes de papier de toilette recyclé.

Pour ce qui est du réservoir d’eau, remplissez une bouteille de liqueur d’eau et mettez‑la dans le réservoir. Comme ça, l’espace occupé par la bouteille est l’équivalent de l’eau que vous allez économiser chaque fois que vous allez tirer la chaîne.

J’espère que vous allez retenir quelques astuces de mon article et les utiliser chez vous. Si vous connaissez d’autres trucs afin de rendre la salle de bain plus verte, laissez‑les en commentaire, je suis curieuse.

Anouk Carmel-Pelosse

L’héritage de la petite baleine

C’est l’histoire d’une petite baleine qui vivait avec sa famille dans

C’est l’histoire d’une petite baleine qui vivait avec sa famille dans les eaux du fleuve Saint-Laurent dans la région de la Basse-Côte-Nord. Depuis quelques années, la petite baleine voyait son environnement changer : les poissons se faire plus rare, l’eau se réchauffer, les bateaux se multiplier.

Un matin de printemps, elle décida que c’était assez. Elle voulait faire un changement. Elle en parla avec sa famille et ses amis, mais tous lui répondirent qu’il n’y avait rien à faire, que les humains savaient déjà ce qui se passait, mais ne faisaient rien pour aider. Mais la petite baleine n’y croyait pas. Ça ne se pouvait pas que les gentils humains qui viennent leur dire bonjour l’été ne fassent rien pour les aider. Elle décida donc de partir pour un long voyage vers Montréal. Là-bas, il y avait beaucoup de gens et elle pourrait chercher de l’aide.

Elle partit donc un matin de mai et entreprit un long voyage vers la métropole. Une fois sur place, elle se mit à sauter, sauter et encore sauter. Au fil des jours, elle voyait de plus en plus de gens s’attrouper autour du fleuve pour la regarder. Ah ! ce qu’elle était contente. Enfin les gens réaliseraient qu’il n’y a pas juste des poissons dans le fleuve et que la vie marine est fantastique. Ils finiraient bien par comprendre que quelque chose ne va pas en voyant une baleine en plein Montréal. « Les humains sont intelligents, ils vont comprendre mes appels à l’aide », se disait-elle. « Ils vont cesser de jeter n’importe quoi dans leurs égouts et ils vont arrêter de faire venir de plus en plus de bateaux cargo dans le fleuve. »

La baleine sauta ainsi pendant quelques jours afin de s’assurer que le plus d’humains possible voient son message et le comprennent. Mais la vie en eau douce n’est pas faite pour une baleine. Elle sentait ses forces la quitter et décida de retourner à la maison.

Cependant, ce n’est pas si facile après avoir fait tant d’exercices. Après une journée de tentatives, elle n’en pouvait plus. C’est pendant une nuit de juin que la petite baleine se laissa mourir. Elle voulait se reposer. C’est en imaginant les sons de bonheur et les années de surplus qu’aurait sa famille grâce à son aide qu’elle ferma doucement ses yeux pour la dernière fois, le cœur plein d’espoir… Elle imaginait déjà les humains se remettre en question et poser des actions concrètes pour aider la vie marine. Elle était fière d’elle.

Le lendemain, tout Montréal pleurait la mort de la petite baleine.

Faites en sorte que cette baleine ne soit pas morte en vain. C’est à nous d’écrire la fin de cette histoire et de rendre honneur à cette sauveuse.

Ne jetez pas de produits polluants dans les égouts. Ne jetez pas de médicaments, d’huile ou de lingettes dans vos toilettes ou vos lavabos. Il en est de même pour les restes de peinture et les insecticides. Utilisez des produits de nettoyage biodégradables et achetez local le plus possible.

Ceci n’est que le minimum que nous pouvons faire pour aider la vie marine du Québec et je vous suggère de vous renseigner pour savoir ce que vous pouvez faire de plus élaboré.

Merci petite baleine pour ce rappel important.

Je tiens à préciser que ce texte est une fiction, mais le problème écologique entourant la vie aquatique est bien réel.

Image : Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins

Anouk Carmel-Pelosse

Parentalité et écoanxiété

Je trouve ça difficile de lâcher prise sur la crise écologique ac

Je trouve ça difficile de lâcher prise sur la crise écologique actuelle. Les changements d’habitudes sont si lents et les conséquences annoncées sont si alarmantes, et malheureusement parfois déjà présentes. Je ne me suis pas mis la tête dans le sable, du moins je ne crois pas, mais il y a quelque temps, j’ai fait la paix avec mon angoisse, mon écoanxiété. C’était nécessaire, car ça commençait à prendre beaucoup de place dans ma tête.

Parce que j’étais en train de figer de peur et parce que c’est un enjeu collectif que je refuse de porter seule. Je suis sensible et j’avais l’impression de m’enliser dans du négatif.

Les réseaux sociaux n’aidant pas forcément, j’avais l’impression que tout le monde qui est déjà sensible à la cause se partage des articles citant plein d’experts qui nous confirment que ça va mal. Plein d’articles qui pèsent lourd au cœur quand tu es déjà sensibilisé et qui ne font qu’attirer la polarité dans la section des commentaires. Comme si tout était noir ou blanc, comme s’il n’y avait plus d’issue d’un côté et aucun problème de l’autre. Bref, je trouvais ça franchement décourageant. Démoralisant aussi parce qu’il n’y a pas que l’écologie, il y a aussi la guerre, les inégalités sociales, la faim dans le monde, la violence, les traumas personnels et collectifs, etc… etc…. etc.

J’ai donc décidé de faire un pas de recul et de me recentrer sur ce que je fais de plus important pour la Terre en ce moment : éduquer mes enfants avec tout mon amour.

Ça peut sembler naïf, mais j’ai vraiment la conviction que les enfants qui arrivent sur cette Terre ont tout à nous apprendre. Ils sont sensibles, près de leurs émotions et nous font tellement travailler sur nous-mêmes, si seulement nous sommes prêts à faire face à nos propres blessures. N’est‑ce pas la carence affective qui nous rend si vulnérables à l’égoïsme, à l’appât du gain, à la surconsommation? Je crois aussi que c’est ce mal de ne pas être aimé pour ce qu’on est qui pousse les humains à s’enrichir sur le dos des autres, à consommer leur peine et à être si profondément blessés qu’ils ne perdent jamais leur narcissisme malsain.

Je travaille fort pour être là pour mes enfants, pour ralentir le rythme, pour être disponible. C’est ce que je fais de plus grand en ce moment, créer une relation d’amour saine avec mes enfants pour qu’ils grandissent en étant fiers de qui ils sont. Pour que l’argent ne soit pas un but ou un synonyme de réussite. Pour qu’ils se sentent comblés de l’intérieur et non par le biais de la surconsommation. Pour qu’il ait reçu assez d’amour pour s’ouvrir aux autres, respecter les différences et se sentir concernés par l’importance du collectif. Chacun sa route, certes, mais nous sommes tous interreliés. Je souhaite que les consciences s’élèvent et qu’on puisse réaliser avec humilité la chance de vivre sur cette Terre.

Je n’oublie pas que je suis dans la surabondance nord-américaine et que cède à la surconsommation parfois. Je ne suis pas parfaite, mais je tends vers le meilleur. Je m’améliore chaque année et je le fais dans le plaisir. Pas par obligation, mais parce que ça fait du bien. C’est bon de se sentir bien chez soi, de créer des relations plutôt que de s’enfermer dans une surconsommation superficielle.

Tout ceci a encore plus de sens depuis que je suis mère. Comme si tout d’un coup, je réalisais toute l’importance de la lignée intergénérationnelle. Une envie profonde que les enfants de mes petits-enfants et ceux de tous puissent vivre plutôt que survivre. Et si jamais on fonce vers la fin de la vie humaine, je n’y peux rien de plus que ma démarche actuelle. Mon pouvoir à moi, c’est de rester connectée à mon humanité et de faire de mon mieux chaque jour pour aller vers l’essentiel en pleine conscience.

À mes enfants, si nous devons tout perdre, nous nous ajusterons. Si nous devons tout quitter pour mieux réapprendre à vivre, nous le ferons et si nous devons affronter l’adversité, nous le ferons. Nous y ferons face comme nous faisons face à tout : avec solidarité, amour et compassion. D’ici là, vivons simplement avec la reconnaissance énorme de s’avoir et d’être bien entourés.

Roxane Larocque

Vert où?

L’huma

L’humanité a besoin de moi…

J’ai réagi bien avant l’alarme du Traité de Paris. Bien avant qu’il ne soit urgent de parler des conditions essentielles pour assurer l’avenir de l’Homme. De la spirale qui nous guette. D’un œil noir de plus en plus réel.

Je recycle. Au départ, avec mon petit bac bleu au travail. Pour le papier. Ensuite, celui à la maison et ses items diversifiés, à trier. Pour, là, le méga roulant. Un peu zélé, je nettoie presque parfaitement tout ce que j’y mets. Je m’y applique. En plus, l’été, de faire du compostage.

J’aimerais bien, un jour, avoir une voiture électrique. J’ai au moins délaissé le 4×4 énergivore pour une voiture compacte. Je suis resté pris, dans l’entrée enneigée chez ma belle-mère. Un 17 avril! Un des rares moments où je m’ennuie de la traction intégrale. Dans notre pays de l’hiver sans fin.

Je tente de faire ma part. Surtout pour l’avenir de mes enfants et, ensuite, des leurs.

Récemment, j’ai assumé une facture salée, pour faire réparer le four à micro-ondes. J’aurais très bien pu le larguer. L’envoyer au dépotoir. D’autant qu’il en était à sa deuxième réparation. Qu’on nous parle d’obsolescence programmée. Les frais excédaient le prix d’achat d’un neuf.

J’ai tergiversé. Prisonnier de ma réalité financière. Mais, surtout, de ma préoccupation face aux réflexes aveugles de consommateur. Je me console de savoir qu’en plus d’être écolo, mon geste a donné du travail localement.

Presque toutes les ampoules de la maison sont des DEL. Après un passage aux fluocompactes; dont le mercure est encore pire qu’un excès de consommation d’électricité. Avons-nous appris ensuite… J’ai des thermostats qui contrôlent automatiquement la température.

J’essaie d’éviter le gaspillage. Tout ce que je peux faire d’écologique, je le ferai. J’ai même acheté le bracelet qui me promet qu’un demi-kilo de plastique sera retiré des océans.

C’est bien. C’est noble. Mais est-ce réaliste?

Pour le recyclage, on nous informe que ça génère aussi son lot de problèmes. L’industrie est fortement déficitaire et subventionnée. Je songe alors à l’état des infrastructures. Aux besoins criants en santé et en éducation. Au moins, pour le compost, mes fleurs me disent merci de leur plus beau sourire.

Pour l’abandon des énergies fossiles et le virage aux énergies renouvelables, c’est encore pire. La Chine contrôlerait l’accès aux métaux et terres rares, nécessaires actuellement pour le stockage (piles) et la transformation (panneaux solaires). D’un accès limité, on envisage la pénurie complète d’ici trente ans.

Certains parlent de l’avenir de la planète; je vous rassure, elle peut très bien se porter sans notre espèce…

michel

 

Zéro Déchet (…ou presque!)

[gallery bgs_gallery_type="slider" ids="2341,2340,2339,2336,2335"] C’est le titre du livre qui

C’est le titre du livre qui me suit partout depuis quelques temps. On parle beaucoup, en 2016, d’environnement. Nous sommes de plus en plus conscientisés et nos enfants le sont encore plus. Après tout, c’est leur planète qu’on a entre les mains. Depuis plusieurs mois, ma famille et moi avons pris un virage écolo : légumes du jardin, nos belles poules qui nous pondent des œufs frais, savon à lessive, shampooing et gel de douche biologiques et en vrac que je me procure avec des bouteilles réutilisables, recyclage et compostage.

J’ai regardé récemment un reportage mettant en vedette Mélissa de La Fontaine. La vidéo explique comment cette Montréalaise (inspirée par Béa Johnson, maman et auteure du livre Zéro Déchet) réussit à vivre en produisant à peu près l’équivalent d’un petit sac à ordures par an. Tout comme elle, je pensais que ma famille était écolo parce qu’on recyclait et qu’on utilisait des produits biologiques mais ce n’est pas assez, visiblement. Il est possible de faire plus! J’ai donc découvert, grâce à elle, la vie «zéro déchet» et je me suis posée les questions suivantes : Est-ce que ce serait possible? Est-ce que ma famille pourrait, en l’espace de quelques mois, réussir un virage “zéro déchet”? Ça fait maintenant une semaine que je me suis lancée, ou plutôt que j’ai plongé dans ce monde plus écologique, voici mes premiers constats :

1 – L’épicerie

Il ne faut pas avoir d’orgueil et débarquer à l’épicerie avec nos sacs réutilisables (ça on est habitué!) mais également nos plats en plastique, nos petits sacs en tissu pour le pain, les fruits et les légumes ainsi que nos bocaux en verre. Je m’étais préalablement informée auprès de la boucherie, de la charcuterie et de la poissonnerie pour savoir s’il était possible de faire remplir mes plats et mes bocaux et éviter d’avoir des emballages de papier ou de plastique. Ils ont tous accepté avec un petit air de «pourquoi pas”! Je vous le jure, mon épicerie ne m’a jamais pris autant de temps. Pas parce que le “zéro déchet” prend du temps, au contraire. Ce n’est pas plus long pour le boucher de mettre ta belle poitrine de poulet dans ton plat que dans l’assiette en styromousse et l’emballée dans du petit papier en plastique! Ma première épicerie “zéro déchet” a pris plus de temps parce que plusieurs curieux sont venus me parler. Les commis autant que les clients venaient me poser des questions. J’étais l’extraterrestre du supermarché et j’en étais fière. Évidemment, pendant que la caissière réalisait comment c’était simple au fur et à mesure que mes plats passaient à sa caisse, j’ai eu droit au petit monsieur impatient derrière moi qui soupirait assez fort pour qu’on l’entende!

2 – Ré-organiser sa cuisine

Deuxième chose à faire : se débarrasser de tout ce qui est «déchet» dans la cuisine et le remplacer par des plats ou des bocaux en vitre. Vos armoires n’auront jamais eu l’air aussi organisées et vous allez remarquer assez rapidement qu’on garde vraiment juste ce dont on a besoin. Adieu la surconsommation!

3 – Les restaurants

Et bien, je vous jure que c’est tout aussi simple. Il suffit d’apporter une tasse réutilisable pour les cafés et des plats pour les sandwichs, les muffins ou les salades. Fini les grands emballages ou les verres à café en carton. C’est certain qu’au début, je me suis fait poser la question plusieurs fois : «Vous voulez vraiment que je mette votre sandwich là-dedans madame?»

4 – La maison

Chez moi, on n’est pas encore rendu là. On va y arriver petit à petit. Le but est de se débarrasser de tout ce dont on n’a pas besoin. Allez hop! Le superflu, on envoie ça dans un centre d’aide ou on l’offre à une famille qui en aurait besoin.

5 – Plus simple qu’on pense

Il y a, bien évidemment, quelques trucs qui nous échappent encore. Comme le lait, le jus (on pense sérieusement s’acheter une machine à jus), le fromage (on n’a pas encore trouvé une fromagerie où le fromage n’est pas emballé), la margarine, le dentifrice (il y a le bicarbonate de soude mais on n’a pas encore osé), le gruau érable et cassonade qui ne goûte pas la même chose si on décide de mélanger des flocons d’avoine et de la cassonade… Pour le reste, il y a le vrac et le recyclage. Si on est incapable de ne pas avoir de déchet, on s’assure qu’on peut au moins recycler l’emballage.

Dans le fond, le mode de vie “zéro déchet” est assez simple. Il faut seulement s’organiser. Quand on pense à tous les sites d’enfouissement où nos déchets s’accumulent année après année, on est motivé à faire attention. Le but n’est pas de convaincre. Vous allez probablement vous heurter à des gens qui vont vous dire «J’ai pas le temps pour ça chez moi, c’est trop compliqué.» Il suffit simplement d’expliquer ce qu’on fait et d’en être fier. On l’a essayé et on l’a adopté.

En terminant, ma grande fille me demandait ce matin : «Maman, pourquoi tu fais zéro déchet? Il y a juste toi qui fais ça. Les autres famille ne le font pas…» Et bien ma cocotte, c’est parfois en montrant l’exemple que les choses changent!