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Mon festival

J’atte

J’attendais cette soirée avec impatience, genre…

Une soirée mère-fille au Festival d’été. Pour l’appâter, j’avais mis toutes les chances de mon côté. Un accès VIP, avec table, repas raffiné… et alcool à volonté. Genre.

Le lien avec notre fille, des fois, il suit la vague. Vaguement utile actuellement. Pour emprunter des produits de beauté ou, même, pour porter mon linge sans me le demander. Au fait, je cherche encore ma belle blouse blanche…

Ça m’a bien fait rire, quand j’ai constaté que presque toutes mes amies rendaient disponible leur laissez-passer sur Facebook. Du Rap, à décibels assourdissants, pas trop notre tasse de thé. Genre.

Ma fille voulait tout particulièrement voir la performance de Future. Elle se moque de moi, car je parle du groupe. Il est seul, Future. Elle n’a jamais imaginé que le futur, il serait si près, si loin.

Elle est prête à l’heure. Un exploit digne de mention Nous sommes chanceuses, un stationnement trouvé à moins de dix minutes à pied du site. Je me dis que les fans, du genre, la majorité n’est peut-être même pas encore réveillée… Genre.

Pour l’accès, vite fait. Ma fille avait juste oublié la fouille. Trop de trucs gênants dans son sac-sacoche-bandoulière. Notre table est très bien située. J’ouvre avec un verre de rosé. Elle boit de l’eau. Elle se partira plus tard avec le rouge. Quelle assurance, pour indiquer à la serveuse qu’elle a dix‑neuf ans. Je reste sa complice silencieuse. Il ne lui manque que deux mois pour avoir la majorité. Elle mange une portion qui me rassure. Elle aura au moins son « fond ».

Le temps d’un selfie ensemble, un souvenir forcé par maman. Genre.

Puis, après le dessert, ça dégénère. Elle me sert (et se sert) quelques verres en rafale. Elle doit aller aux toilettes. Au retour, je devrais alors normalement la perdre pour le reste de la soirée. Elle veut aller dans la foule, pour en profiter davantage. Elle a déjà sûrement quelques rendez‑vous précis avec ses ami(e)s. Genre.

On vient me chercher !

« Votre fille est malade ! » Quand j’arrive, elle est déjà prise en charge par la sécurité. C’est pas chic chic. Ses si beaux cheveux longs imbibés rouge vin. Ça sera un voyage forcé en skate géant. Type civière. Pas trop discret, comme moyen de transport. Les jours suivants, c’est une de ses plus grandes craintes : tous ceux qui la connaissent et que nous avons croisés. La honte. Genre.

La tente médicale. Tout un choc. Une vingtaine de lits, tous occupés. Des blessures de chute, coupures et intoxication en tout genre. Genre. Même une personne en crise dans une section isolée. Son délire ressemble à du Rap, on ne comprend rien des paroles.

Soluté branché. Ma fille a de la difficulté à garder le bras tendu. Ça ne coule pas. Il faudra même lui réinstaller l’aiguille. Le lendemain, sa première question : « C’est quoi, ça ? »… en me montrant les trois endroits des piqures.

Je suis extrêmement reconnaissante au personnel dévoué et attentionné. La sécurité. L’infirmière et le médecin. On m’a dit que les gens de la tente médicale sont tous bénévoles. Wow !

Je souhaitais passer une soirée privilégiée avec ma fille. C’est totalement réussi ! La réconforter et la calmer. Pendant plusieurs heures. Jouer mon rôle de maman, avec amour et tendresse.

Au souper, j’étais dos au spectacle. En fait, je n’ai pas vu grand-chose de toute la soirée. La tente médicale était également très proche de la scène. Les décibels, je les ai bien absorbés. Moi.

Je vous fais une confidence… Ce n’est pas si pire que ça, le Rap. Genre.

Eva Staire

 

 

Mes apprentissages sur l’intégration au camp de jour

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L’an dernier, mon bébé quittait la garderie en prévision de son aventure scolaire. L’été venu, nous avons décidé de l’inscrire au camp de jour de notre municipalité. Il avait quatre ans, cinq ans en septembre. Il était bien dégourdi et ayant une sœur de 18 mois son aînée, il avait grandi rapidement. Nous savions qu’il avait tous les outils pour bien s’adapter, mais il fallait être réalistes… il quittait le cocon douillet de sa garderie en milieu familial pour s’intégrer dans un camp de jour de 2000 enfants… Même moi, j’ai eu le souffle coupé le premier matin !

 

Voici un résumé de mes apprentissages qui pourraient vous être utiles !

 

Demandez à votre enfant de vous accompagner au moment de l’inscription ou au moment d’aller chercher le chandail de camp. De cette façon, il prendra contact avec les lieux et pourra voir les visages de certains moniteurs. En prime, vous aurez peut-être la chance qu’il croise un ami qu’il connaît déjà.

 

Saisissez les occasions pour en parler. Éviter les conversations formelles à la table de cuisine ! Ouvrez plutôt le sujet si vous passez devant l’immeuble ou si vous voyez des affiches dans la ville.

 

Si ce n’est pas votre premier enfant, ne laissez pas grand frère ou grande sœur se plaindre du camp de jour. Comme votre plus jeune n’a pas de point de référence pour se faire sa propre opinion, il aura tendance à croire la version de son aîné(e). L’opinion du plus vieux a beaucoup d’impact à cet âge.

 

Préparez-vous. Le camp de jour est une sorte de mini rentrée scolaire. Il faut s’habituer à une nouvelle routine et le contenu du sac change selon la programmation. Il faut prévoir le kit d’été : maillot de bain, serviette, crème solaire, bouteille d’eau… IDENTIFIEZ VOS EFFETS. Le camp de jour est un milieu propice à la disparition d’effets personnels. Les groupes se déplacent beaucoup, il est fort possible que votre enfant n’ait absolument aucune idée de l’endroit où pourrait être sa casquette !

 

Informez-vous sur les règlements et procédures. Des détails comme les horaires de service de garde, les lieux de rassemblement et la marche à suivre pour venir porter ou chercher votre enfant peuvent vous sauver bien du temps et vous éviter quelques irritants.

 

Le premier matin, donnez-vous du temps. Arrivez un peu plus tôt. Votre enfant risque de traîner du pied, de regarder partout ou comme le mien, de pleurer sa vie.

 

Prenez le temps de présenter votre enfant et d’échanger avec le moniteur (j’emploie le masculin, mais honnêtement, les filles sont en surnombre dans cet emploi !) Permettez-vous quelques infos sur votre enfant. Ok, le moniteur ne pourra pas se souvenir de tout ce que les parents lui donnent comme infos… mais allez-y avec les grandes lignes.

 

Évitez les soirées surchargées. Votre enfant sera complètement épuisé les premiers soirs. Le camp de jour est vraiment exigeant. Si vous le pouvez, prévoyez des routines simples au début.

 

Au retour, demandez-lui ce qu’il a aimé. Et s’il vous parle de son lunch, c’est ben correct ! Il est possible qu’il ne sache pas quoi vous dire. Son cerveau a dû traiter tellement de nouvelles informations ! En plus, s’il était un peu nerveux, il se souviendra davantage du sentiment vécu que de l’activité en soi.

 

Et message à vous, chers parents !

Je sais, ça peut faire peur de laisser ses enfants à des jeunes qui ont l’air d’adolescents et qui semblent avoir à leur charge un nombre d’enfants beaucoup trop élevé. Eh bien, tu découvriras probablement comme moi que ces jeunes sont pas mal plus efficaces qu’on peut le penser ! Plusieurs sont majeurs, conduisent leur voiture et vont au cégep ! Je ne peux pas parler pour le Québec, mais la majorité des municipalités sont bien organisées et sécuritaires. (J’ai dû montrer une pièce d’identité TOUS LES JOURS au moment d’aller chercher mes enfants en fin de journée !)

 

Donnez-vous le temps de vous adapter. Apprenez à faire confiance en l’autonomie de votre enfant et aux jeunes qui l’accompagnent chaque jour. Vous serez impressionnés de voir le développement de votre enfant !

Bon été !

 

Cristel Borduas

Les enseignants qui tirent leur révérence à l’année en cours pour sauter dans les vacances

Bientôt, la cloche retentira pour annoncer la fin des classes. La f

Bientôt, la cloche retentira pour annoncer la fin des classes. La fin d’une année scolaire. Elle retentira aussi pour annoncer le début des vacances. Le début d’un repos tant mérité.

Mais entre la fin et le début, se joue une ribambelle d’émotions. Passant de l’euphorie des élèves face au grand congé et aux déchirements des au revoir. Des finissants qui diront adieu à cet établissement qui les a vus grandir. Des enseignants qui diront adieu à cette profession couronnée d’une retraite grandement méritée.

Ils seront des milliers dans quelques jours à entendre les cloches retentir dans leur cœur une dernière fois avant les vacances estivales. Ces cloches qui auront chronométré leurs journées et synchronisé leur quotidien l’année durant. Majoritairement, des femmes. J’ose m’imaginer le dernier moment de nostalgie de l’une d’elles. De sa fin avant son début.

Assise derrière son bureau, l’enseignante remettra un peu d’ordre sur celui-ci. Se laissera emporter, quelques instants, par la frénésie de ses projets de vacances. L’idée de quitter ces quatre murs à la peinture à refaire, l’espace d’un été, la rend fébrile. Ce local teinté de sa personnalité, de ses couleurs propres à elle et qui la distinguent de ses autres collègues. C’est la classe de Mme Une Telle qui se referme l’espace d’un été. Elle mettra un peu d’ordre aussi dans sa classe. Se laissera émouvoir par tout ce qui l’entoure. Décrochera du mur les apprentissages qui se sont échelonnés toute l’année. Dépunaiser des souvenirs et les ranger dans des boîtes pour ne les ressortir qu’après les vacances. Ils viendront, tour à tour, la faire sourire, la faire rire, la faire pleurer. Parce que c’est aussi cela cette enseignante. Quelqu’un rempli d’émotions. Quelqu’un rempli d’humanisme et de beaucoup d’empathie. Qui a à cœur de faire évoluer, progresser ceux que nous lui confions.

Elle en a tenu des mains tout au long de cette année. Ses mains offertes pour relever l’enfant lorsqu’il sentait la terre s’effriter sous le poids de ses incompréhensions. Ses mains tendues vers des parents qui peinaient à aider leurs enfants. Ses bras pour accueillir et enlacer des enfants en pleins chagrins et des confidences muettes que seul son cœur pouvait soigner et entendre. Ses épaules pour voir s’y déposer la tête surchargée d’une collègue de travail.

Dans cette classe vidée de ses élèves, l’écho des chaises qui glissent sur le parquet, les éclats de rire dans les corridors se feront entendre. L’odeur de craie sur l’ardoise se fera sentir. Elle réalignera les pupitres comme elle le faisait pour s’assurer que tout était bien mis en place. Elle se remémorera, à la lecture des milliers de petits mots d’amour reçus durant l’année, les petits moments uniques et privilégiés avec ceux qui étaient sous sa charge. Ces petits moments qui ont baigné dans son cœur immense. Ce cœur jamais trop petit. Où il y a une place pour chacun. Du plus effacé au plus récalcitrant. Du plus timide au plus volubile.

Ces enseignantes ont l’art de détecter l’incompréhension. De saisir ce qui ne va pas. Des chercheuses de trucs pour faciliter l’apprentissage. Elles se ressourcent constamment d’histoires afin d’être toujours animées par cette passion. Cette flamme qu’elles gardent en elles. Qu’elles transmettent dans l’espoir qu’elle ne meure jamais. Il n’y a rien de plus triste que de voir une étincelle prendre fin. S’anéantir.

Ce sont des herboristes qui cultivent les plus belles fleurs de l’apprentissage. Ce sont des éleveurs de papillons aux couleurs différentes et qui les laissent s’envoler à chaque fin d’années scolaires. Les regarder prendre leur envol. Certains avec assurance tandis que d’autre finiront par s’envoler, mais prendront le temps d’être réconfortés avant de quitter vers l’inconnu.

À toi, l’enseignante de mon enfant. Toi, l’enseignante de tous les enfants, je suis ravie de savoir que tu prendras ce temps qui t’est alloué pour te reposer. Que tu prendras ce temps pour penser à toi. Toi qui donnes tellement aux autres que tu finis par t’oublier. Que tu prendras ce temps pour te réapproprier un rythme ralenti, car c’est connu, dans une cour d’école, dans des corridors, le rythme est effréné. Les élèves ont cette énergie qui chamboule une journée. Que tu prendras du temps pour ce qui te plaira.

L’automne reviendra rapidement. Ta charge de travail ne pourrait être reprise adéquatement sans ce temps de repos. Pour mes enfants que le prochain automne amènera dans ta classe, je suis heureuse de savoir qu’une enseignante reposée les y accueillera. Une enseignante toujours passionnée les accompagnera. Une enseignante aimante. Une enseignante qui fera la différence.

Elle ressortira ses boîtes des placards. Refera une beauté à sa classe. Se permettra des nouveautés pour adoucir son quotidien. Elle sera nerveuse d’accueillir ses nouveaux élèves en soif d’apprendre. Aux difficultés diverses. Aux besoins particuliers. À chaque apprentissage qu’elle repunaisera sur ses murs, ce sont des souvenirs incalculables qui se grefferont. Des souvenirs aussi nombreux que ses années d’enseignement.

Merci pour tout, chère enseignante, cher enseignant. Merci d’être qui tu es, d’être au-delà de ce que je serais devant une classe d’inconnu. Merci d’accueillir sans préjugés ce que j’ai de plus précieux. Tu mérites tes vacances. Bon repos.

Mylène Groleau

C’est fini les « J’sais plus quoi faire! » : c’est la rentrée!

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Maintenant que la liste des articles scolaire de mes deux filles est complétée, que mon devoir de maman est fait et que mon portefeuille est vidé. Je peux enfin célébrer.

 

C’est fini les, « C’est plate y a rien à faire », « C’est looooonnng, je peux-tu inviter un ami? » « J’ai faim! » (mais pas, vraiment, c’est juste que je ne sais pas quoi faire et que je me suis dit que manger occuperait un gros deux minutes de mon temps.)

 

OUI! Parents, nous pouvons maintenant utiliser des phrases comme « Dans quelques jours, tu ne chercheras plus quoi faire! » « Non, tu ne peux pas inviter des amis; bientôt, tu les verras tous les jours. » et « Tu dois te coucher, demain il y a de l’école. »

 

Fini le « charvoyage » d’enfants au camp de jour. L’autobus s’occupera du transport de nos trésors. Qui, là, n’oseront plus chialer qu’ils n’ont pas le goût d’y aller. Le chauffeur n’aura pas à les sortir de force de l’autobus. Ils le feront tout seuls comme des grands, sans rechigner.

 

Nos soirées seront occupées à faire les devoirs. Nous n’aurons plus besoin d’« entertainer » ces pauvres enfants qui ne savent plus quoi faire, dès que nous retirons la console de jeux vidéo. Notre rôle de G.O. se termine.

 

Fini les chicanes entre sœurs. Ok, peut-être pas, mais je crois que l’enthousiasme m’emporte!

 

OUI! Parents, le matin de la rentrée scolaire, il sera permis de danser lorsque les enfants quitteront en autobus. Personne ne vous jugera si vous accompagnez cette danse d’une coupe de vin. Pourquoi ne pas prendre congé au travail pour cause de rentrée scolaire?

 

OUI! Parents, c’est là que nos vacances commencent. Nous aurons maintenant dix mois pour reprendre des forces et pour affronter l’été 2018. Dix mois pour accumuler de la patience à la tonne en vue des phrases mentionnées plus haut et des comportements de merde qui vont avec.

 

OUI! Chers parents, l’été reviendra. Profitons de l’année scolaire pour oublier celui qui vient de passer. Et pour souhaiter en toute innocence que les vacances d’été reviennent!

 

Mélanie Paradis

Prêts, pas prêts : à vos listes scolaires !

Avouez que juste par mon titre, vous venez de ressentir des sueurs d

Avouez que juste par mon titre, vous venez de ressentir des sueurs dans le dos et un sentiment de légèreté dans votre porte-monnaie ! La rentrée scolaire !

STOP ! me direz-vous. Pour plusieurs, les vacances ont commencé il y a quelques jours seulement… Je sais, pardon, je suis aussi choquée !

Je suis allée au populaire Walmart la fin de semaine passée et quel choc ! Les effets scolaires y sont déjà ! Comme chaque année en juillet, me direz-vous. Oui, mais comme chaque année, ça me donne quand même un choc. On ne s’habitue donc jamais aux sorties d’articles de saison en magasins ?

En même temps, je ne dis pas qu’il est trop tôt, je dis que ça passe trop vite ! Je suis de ceux qui rêvent tout l’hiver à l’arrivée de l’été et aujourd’hui, j’ai réalisé qu’il y a exactement un mois, j’arrivais au Nouveau-Brunswick, en vacances… ENFIN !

IL Y A UN MOIS ! DÉJÀ !

Quelques jours après notre retour de notre périple dans la belle Acadie, trois belles enveloppes brunes se sont pointées. JOIE, les grands passent aux niveaux suivants, fièrement, et le petit dernier va commencer sa maternelle. (AIE !)

L’habituelle lettre de bienvenue, le calendrier, la liste des frais scolaires et la liste de fournitures à se procurer. (Double-AIE !)

Malgré tout, nous sommes chanceux, car nous avons une école qui n’exagère pas. Bien au contraire. Les frais de surveillance des dîners sont nettement inférieurs à ceux de bien d’autres écoles. L’équipe scolaire s’efforce chaque année de trouver les meilleures alternatives pour alléger les frais imposés aux parents.

Ce qui me perturbe, hormis le nom obscur de certains articles parfois, c’est leur quantité. Que ce soit les bâtons de colle, la multitude de feuilles protectrices avec trous, les gommes à effacer et les éternels (mais jamais suffisamment nombreux) crayons HB, on s’entend qu’après plusieurs années de « maman-école », j’ai constaté comme plusieurs que les nombres demandés ne sont pas toujours la réelle nécessité.

Ceci dit, je comprends qu’il vaut mieux demander plus que pas assez en début d’année pour être certain que ça durera jusqu’en juin prochain. Là où j’ai un problème, c’est lorsque mon enfant n’utilise PAS certains articles et que ceux-ci ne reviennent jamais à la maison.

Encore une fois, en général, nous avons été chanceux, car nous n’avons pas eu à faire face à l’exagération que je décris. Mais je connais d’autres établissements où cela a été le cas.

Bref, je n’ai pas fait mes achats la fin de semaine passée. Je ne voulais PAS voir les effets scolaires. Égoïstement, je voulais comme l’autruche me mettre la tête dans le sable encore quelques semaines, en oubliant les heures que je passerai bientôt la tête dans les étiquettes pour l’identification obligatoire du matériel pour mes trois têtes blondes. (En fait, un seul est blond, mais c’était pour l’expression !)

Puis, il y aura les lunchs. Toutes les interdictions dont j’entends parler dans plusieurs établissements me donnent le tournis ! MAIS COMMENT FAITES-VOUS ? Ici, coup de chance, encore : seules les arachides et les sucreries sont proscrites. Ceci dit, il me semble que dans le grand Montréal, les interdits seront amoindris cette année ?

Qu’en pensez-vous ? Pour ma part, je trouve positif le fait que le retrait de certaines restrictions forcera plusieurs familles à être mieux sensibilisés aux allergies. Je pense qu’il est mieux de sensibiliser les jeunes (et moins jeunes) aux allergies et intolérances en les côtoyant, plutôt qu’en les retirant de la circulation. Je sais que cela est un débat en soi. Mais c’est mon humble avis.

Mieux vaut connaître l’importance que ça prend dans la vie des gens touchés, plutôt que de croire que cela n’existe pas. Savoir quoi faire, quoi ne pas faire. Mais surtout comment gérer en public les précautions à prendre.

Enfin, la rentrée approche bien trop vite à mon goût ! La moitié des vacances d’été est passée. Essayons de profiter des semaines à venir.

Je nous souhaite donc bien du beau temps, du soleil et de la chaleur. Un plein de joie et de liberté bien mérité. La fin arrivera bien assez (trop) vite. Profitons-en.

Mais, par curiosité, qui parmi vous a déjà acheté les fournitures scolaires ?

P.S. Ah oui, j’oubliais… il paraît que dans certains endroits, les décorations d’Halloween sont déjà disponibles…

Simplement, Ghislaine

 

Comment survivre gratuitement à l’été?

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Premièrement, la gratuité est relative.

 

Quand on pense que même l’eau nous coûte, pour de l’eau qui a le goût de… l’eau! Donc, allons‑y pour « à petits prix » plutôt que gratuitement.

 

Vous avez des enfants, il fait chaud, vous n’avez pas de piscine ni le temps de vous y rendre?

 

Sortez un bac d’eau (à remplir à plusieurs reprises en cours de route, mais quand même, déléguez au plus vieux la responsabilité de remplir le bac et le bac seulement!)

 

Vous n’avez pas de fusils à eau? Qu’à cela ne tienne, prenez de simples sacs à sandwich à glissière faciles à ouvrir et à fermer.

 

Faites un petit trou dans un coin inférieur du sac… et voilà! Des heures d’arrosage simple!

 

Vos enfants vous harcellent pour aller faire du camping, mais vous détestez cela?

Aller vous faire dévorer par les moustiques, endurer l’humidité de la tente sans compter tous ces bruits étranges la nuit… Ça vous donne de l’urticaire? 

 

Alors, pour l’occasion, créez la tente-maison avec des draps, faites des brochettes de fruits et grillez quelques saucisses d’avance à la poêle, et improvisez une soirée et une nuit sous la tente à l’intérieur!

 

Vous pouvez ajouter quelques effets sonores, les lampes de poches, un peu d’encens et si votre chère tête blonde vous matraque de coups de pieds en pleine nuit, quittez doucement la tente pour retrouver votre lit!

 

Ou encore mieux, réveillez l’aventureux en votre enfant en lui créant la mission de « dormir en tente comme un grand : seul »!

 

Aujourd’hui même, je voulais un peu de temps pour vous écrire. Les enfants voulaient des ballounes d’eau.

 

Oui je sais, c’est légion cet été les « gugusses » pour les batailles de mini-ballounes d’eau. Mais j’avoue humblement que je n’avais pas envie de leur remplir cent boules qui auraient duré environ trois minutes et quart!

 

Alors je leur en ai rempli UNE SEULE!

 

Mais une grosse et ils ont joué pendant environ quarante-cinq minutes à la patate chaude avec la poche d’eau!

 

(La patate chaude, pour ceux qui n’ont pas connu ce vénérable jeu que vous pouvez aussi utiliser, consiste en quelque sorte à promener un ballon d’une personne à l’autre à la manière de la chaise musicale le plus rapidement possible… Le ballon est une patate chaude après tout : ça brûle!)

 

Vous allez sûrement me dire que je n’ai pas réinventé la roue et vous aurez raison! Mais comme j’ai parfois la fâcheuse manie d’oublier ces idées lorsque j’en ai besoin, j’ai décidé de vous en faire une petite liste exclusive.

 

Voyons la suite :

 

Les craies! Celles que nos enfants auront bien du plaisir à utiliser dehors à même le sol pour dessiner. Peut-être en profiter pour leur apprendre la marelle?

 

Ce jeu faisait fureur dans ma jeunesse… Ouf le coup de vieux!

 

Parlant de ma jeunesse (c’est-à-dire il y a très, très longtemps évidemment!) Vous souvenez-vous du jeu de l’élastique? Vous savez qu’il s’en vend toujours de nos jours? Si si!

 

Ça vous dit de vous y remettre?

 

Pourquoi ne pas inventer un tout nouveau jeu de poches? Prenez de vieilles chaussettes (pas de trous aux orteils si possible!) Mettez-y quelques haricots non cuits (des pois ou d’autres légumineuses non cuites peuvent aussi bien faire l’affaire) et vous avez plusieurs choix pour les fermer : faire un nœud, mettre un élastique ou si vous avez temps, envie et dextérité, une couture.

 

Ensuite, à vous de décider quelle sera la cible. Des cerceaux sur le sol, un escabeau ouvert (avec interdiction d’y monter bien entendu… un bras cassé, ça c’est « poche »!)  N’oubliez pas d’allouer des points à chaque « case », parce que oui, la saine compétition, c’est bon aussi dans la vie!

 

Pour reprendre l’idée du bac d’eau… Vous pouvez y mettre de la mousse de bain et les enfants s’amuseront à disparaître sous des montagnes de mousse de façon rigolote.

 

Une activité que mes enfants ont toujours aimée est la course à obstacles. Ici, les possibilités sont infinies! Entre les cercles de cordes à danser ou les cerceaux, les objets à contourner, la table de pique-nique à escalader ou simplement les serviettes de plage entre deux chaises servant de tunnel, faites aller votre imagination. Vous pouvez même demander aux enfants des idées d’obstacles, vous serez surpris de leur ingéniosité!

Fabriquer un jeu de bowling avec des bouteilles de plastique et un ballon. Simple mais efficace!

 

Mettre des canettes vides (vous savez, celles qu’oncle Arthur a vidées au dernier party de famille?) en pyramide et lancer des projectiles pour les faire tomber. (Les fusils à eau si vous en avez peuvent être très utiles!)

 

Bref, je vous ai partagé certaines de mes idées, j’espère que vous en essayerez quelques-unes. Mais entre nous, mon texte est aussi une demande que je vous fais :

Vous, amis lecteurs, que faites-vous « à petit prix » pour faire plaisir à votre progéniture?

S’il vous plait, partagez-nous vos secrets en commentaires!

P.S. Je nous rappelle de ne pas oublier le port du chapeau, la crème solaire sécuritaire ET l’hydratation.

 

Simplement, Ghislaine

 

Moi, j’aime ça, acheter les fournitures scolaires, bon !

La mi-juillet arrive, je me retiens à deux mains pour ne pas clench

La mi-juillet arrive, je me retiens à deux mains pour ne pas clencher le magasinage de matériel scolaire là-maintenant-tout-de-suite-carpe-diem-solide. En réalité, c’est juste parce que je suis à l’autre bout du pays et que rapporter 150 crayons HB et douze paquets de feuilles lignées dans ma valise, ça ne me tente pas. Normalement, à ce temps-ci de l’été, tout est déjà empaqueté dans les sacs d’école. Au moins, ce n’est pas encore dans l’entrée !

Le courriel du secrétariat scolaire annonçant la mise en ligne de la liste interminable d’articles scolaires, c’est mon nanane. Ma carte du Pôle Nord. Ma bible que j’imprime en plusieurs exemplaires et que je scrute, analyse, surligne, rature. J’en plante des copies dans tous mes sacs à main, dans chaque voiture, dans mes poches de manteaux. Toujours prête, comme un scout ! Un rabais sur la colle en bâton est si vite arrivé…

Oui, oui, je vous entends, ça coûte cher, la rentrée ! C’est déjà moins pire si on ne se laisse pas convaincre par nos enfants/les circulaires des magasins/la compétition pour le petit kit de photo d’école le plus swell : nos enfants s’habillent 365 jours par année (par chez nous en tout cas), pourquoi renouveler toute la garde-robe en moins de deux semaines ? Ils ne grandissent pas tout d’un coup à minuit le 31 août !

Mais oui, même si on étale les achats de vêtements et de chaussures tout au long de l’année, en fonction des besoins, des poussées de croissance et des jeans déchirés, ça finit par coûter cher. Rappelons-nous des 3 R  de l’environnement : Réduction, Récupération, Réutilisation. Les listes scolaires sont en partie des suggestions. Peut-être qu’il n’est pas absolument nécessaire de commencer l’année avec les 300 crayons de plomb aiguisés qui sont sur la liste. Surtout que ça fait des ampoules quand on se tape l’aiguisage d’un seul coup (non non, je n’ai jamais vécu ça!;o) On n’est surtout pas obligés de tout acheter en neuf ni de jeter ce qui est inutilisé à la fin de l’année. Il y a de bonnes chances que les crayons de bois rouges et bleus soient usés jusqu’au moignon, mais le brun et l’oranger ont habituellement la couenne plus dure. Dans ce cas, l’achat à l’unité peut être avantageux. Dans d’autres cas, l’achat en grandes quantités et en fonction des rabais peut vous faire épargner. Avec quatre enfants, on s’entend qu’on entrepose les caisses de feuilles lignées. Ça tombe bien, ça ne fane pas !

Mais oui, même si on achète de façon responsable, ça revient cher. On s’entend qu’en tant que diplômée en littérature, éditrice à temps partiel et auteure à mes heures, des livres, j’en mange. Les crayons, je les vénère. Et l’odeur du papier et du carton, c’est mon encens apaisant. Les calculatrices, ça m’inspire un peu moins, alors ça fait mon affaire d’en acheter une par enfant et de dire : « Toffe-la longtemps ! » Dans mon livre de budget à moi, il y a une colonne spécialement dédiée aux livres et à la papeterie. Et sérieusement, je pète tout le temps le budget. Alors si l’école me somme d’acheter du matériel scolaire, j’obéis allègrement ! Dépenses excusées.

Dans le rayon papier des grands magasins, je fais une Doris de moi-même : « Non Nathalie, n’achète rien, tu as assez de feuilles de cartable pour bâtir un château en origami ! Ah ! Des feuilles de cartable ! Justement, c’est sur la liste scolaire ! » Et maintenant, les produits sont tellement originaux, colorés, personnalisés ! Comment pourrais-je résister à un (millionième) cahier de croquis ? Non mais vous avez vu ? La couverture est ornée d’un hibou à gros yeux ! Ça va tellement faire plaisir à ma grande Peanut ! Et là, les licornes reviennent à la mode. Un crayon qui sent le pet de licorne et qui écrit avec des sparkles… ma belle Cocotte va capoter ! Je passe ça sur leur dos, mais c’est moi la plus gaga dans l’histoire.

Bon. Je ne suis pas si pire que ça. Mais disons que je suis bien heureuse de partager mon trip avec mes filles et bientôt avec mes gars. Ça nous permet d’aller nous extasier dans les allées de cossins d’école bien tranquillement, avant la folie du mois d’août. Parce que ça, c’est ce que je déteste tout autant que le magasinage du 24 décembre : la cohue de la rentrée. Comme si les parents ne savaient pas que leurs enfants allaient commencer l’école et qu’encore une fois, ils ne retrouveraient plus leur cartable à anneaux de deux pouces avec pochette intégrée et couvert en plastique transparent.

Les crayons-feutres sont en spécial ces temps-ci ? Go ! Faites des réserves ! Et profitez-en pour renouveler le stock de bricolage de la maison. Après tout, la motricité fine, la créativité et la décoration des murs aux feutres lavables, ce n’est pas juste à l’école que ça se passe ! Et aimer l’école, ça s’apprend aussi dès les vacances, quand on s’ennuie (juste assez) de l’école et qu’on est heureux d’être content de magasiner son matériel scolaire.

Note à ceux qui refusent d’admettre que la rentrée scolaire s’en vient et qui vivent intensément le moment présent : il est interdit de me lancer des roches à la lecture de ce texte ! J’y parle aussi de plaisir et de moment présent ! C’est juste que ma façon de les vivre est un peu weird

Nathalie Courcy

L’été : Quand la maison devient un hôtel

Dites-moi que je ne suis pas la seule à avoir cette impression !<

Dites-moi que je ne suis pas la seule à avoir cette impression !

Préado : 12 ans.

Quand les journées sont plates au camp de jour et qu’elle n’a pas le choix d’y aller. Quand revenir en fin d’après-midi fait son bonheur, elle rentre, elle se change et repart. Quand j’arrive de travailler et qu’il y a un mot sur la table : « Partie chiller avec mes amies ».

Oups, elle vieillit !

Je prépare donc le souper, seule, et j’attends. J’attends qu’elle rentre. Je ne sais jamais si ce sera vers 17 h 30, 18 h ou parfois même 18 h 30. Ben coudonc. La patience est une vertu, il paraît !

  • Allô mom ! On mange quoi ? C’est prêt dans combien de temps ?
  • Quand ce sera prêt. (Non mais t’sais !)
  • Ah, c’est parce que mes amies m’attendent au parc, je dois repartir vite !

Ok, c’est à ça que je sers, l’été : faire à manger.

Mais bon, on soupe, je mange quatre bouchées et elle, elle a déjà fini !

  • Bye mom, à ce soir.
  • Hey ! Ramasse ton assiette, prépare ton lunch pour demain, nourris le chien !

Oh que je viens d’être la pire mère au monde en terminant ma phrase ! Je me sens comme une tenancière d’hôtel. La cliente arrive, se change, mange, repart et revient pour se coucher ! Je ne la vois presque pas, sauf pour les besoins essentiels. Facile, la vie de jeune !

Mais chez nous, c’est ça l’été ! Pas de règles. On s’amuse ! Pas de routine, on en a assez toute l’année ! Il y a un couvre-feu, bien sûr, je ne suis pas si indigne ! Mais j’avoue que parfois, ça me joue des tours ! Miss, qui sent qu’elle a tous les droits, agit donc comme si elle avait tous les droits !

En faire le moins possible : oui mais c’est l’été !

C’est assez difficile d’établir quelques règles dites spéciales pour l’été ! Un peu de ça, mais pas de ceci ; tu peux faire ça, mais pas ceci. Mettons donc tout sur la faute de l’été ! Ça nous en fait moins sur les épaules ! En fait, les enfants travaillent tellement fort toute l’année, ils ont tellement de règles à respecter, d’horaires à suivre, d’échéanciers scolaires, pourquoi en faire autant l’été ?

Non merci ! Je suis, moi aussi, en vacances d’une certaine manière ! Congé de devoirs et congé de routine !

Pour le moment, vaut mieux ne pas m’obstiner avec elle, je la laisse aller !

Mais… profites-en, fille, car le mois de septembre arrive vite !

Tania Di Sei

 

C’est l’été, je me donne le droit comme mère de…

La routine estivale s’installe tranquillement chez moi comme dans

La routine estivale s’installe tranquillement chez moi comme dans d’autres foyers, j’en suis certaine. Un coup le vidage des bureaux fait, le ramassage des casiers et les derniers câlins avec les amis, ma fille est atterrie en vacances… avec beaucoup, mais beaucoup de fatigue. C’est son deuxième été de camp de jour. L’an dernier, elle avait commencé dès que l’école s’était terminée sauf que cette année, j’ai décidé de faire autrement. Elle est allée passer une semaine chez ses grands-parents. Là, la fatigue est sortie et ma fille s’est mise à dormir des dix-onze heures par nuit, à bien manger aux repas (pas juste grignoter), à avoir davantage de patience. Bref, la transition en mode vacances s’est bien faite.

C’est là que j’ai pris conscience qu’après avoir mis autant d’énergie dans les derniers mois pour ma fille, sa réussite scolaire et ses activités, j’étais moi aussi fatiguée. Je me suis dit : « Un instant ! Tu ne peux pas avoir la même routine douze mois par année et seulement rouler, rouler et encore rouler. Il faut que tu adaptes ton beat au mode estival même si tu n’as que deux semaines de congé pendant l’été. »

Pendant la fin de semaine de la fête nationale, j’ai eu peine à revenir à la maison : mon corps, mes yeux, mon énergie, tout était à plat. J’ai donc ralenti, respiré et décidé que pour la semaine, pendant que ma fille serait chez mes parents, je travaillerais, je préparerais le souper et je ne ferais rien à part peut-être partager une coupe de vin blanc avec chéri après qu’on se soit baigné. J’ai ralenti et j’ai profité à fond de mes deux semaines de quatre jours, car j’en avais réellement besoin.

Aujourd’hui, près de deux semaines après la fin des cours, je peux dire que j’arrive en mode estival, que je change un peu ma routine. J’en ai besoin même si je n’ai pas un gros volume de semaines de vacances. Il faut que je ralentisse afin de me permettre de recharger mes batteries. Est-ce qu’il y aura des matins où j’irai mener ma fille plus tard au service de garde du camp de jour et où je ferai une partie de mon travail à partir de la maison ? Il y a de fortes chances ! Vais-je m’assurer de faire de petits repas simples qui se font griller sur le barbecue pendant que je vais jouer au ballon dans la piscine ? Oui, c’est pour cela que l’été existe.

Il n’y a pas si longtemps, ma fille me faisait part de son observation suivante : « Maman, tu as changé, tu veux plus et tu dis plus souvent oui. » Cette phrase m’a fait réfléchir pendant son absence et c’est pour continuer de donner un modèle inspirant à ma fille que cet été, comme mère, je vais laisser l’été s’imprégner en moi tout en jouant un peu avec la routine jusqu’aux vacances d’août…

Evelyne Blanchette

 

Cuba en famille : Sí Sí Síííí !

La température bipolaire des dernières semaines incitera peut-êtr

La température bipolaire des dernières semaines incitera peut-être certains d’entre vous à opter pour des vacances estivales dans le Sud. Quand vient le temps de passer du bon temps sous le soleil et de maximiser mon budget voyage, je peux, sans l’ombre d’un doute affirmer que Cuba est mon premier choix !

J’aime Cuba. J’aime que le vol pour m’y rendre soit si court. J’aime sentir l’air chaud et humide en sortant de l’avion. J’aime me sentir instantanément en vacances dès que j’y pose les pieds. J’aime arriver dans un hôtel sans avoir l’impression d’être dans un Hilton ou un Alt. J’aime aussi le bruit du pavé sous les roulettes de ma valise lorsque je me rends à ma chambre.

J’aime les gens de Cuba. J’aime leur histoire, leur présent, leur désir de se réaliser tout en conservant leur identité. J’aime leur gentillesse, leur amabilité, leur résilience. J’aime qu’ils regardent et traitent ma fille comme une petite princesse. J’aime qu’ils la reconnaissent partout où elle passe et qu’ils la traitent comme une des leurs. J’aime sentir qu’ils ont un réel désir de bien nous accueillir et de nous faire sentir chez nous, chez eux.

Le matin, j’aime partir de ma chambre lorsqu’elle est un peu en fouillis et revenir, en fin de journée, et trouver un cygne gossé en serviette et en pétales de fleur. Ça me rend heureuse. Pour vrai. J’aime aussi me sentir en sécurité peu importe l’heure du jour ou de la nuit. J’aime les doubles mojitos sur le bord de la piscine et j’aime même sentir l’eau qui me coule sur les tempes pendant que j’attends ma fille qui bizounne dans le lobby en faisant semblant de ne pas m’entendre appeler son nom.

J’aime ne pas avoir à ré-hypothéquer ma maison pour passer des vacances en famille. J’aime qu’il y ait des choses à faire pour tous les âges et pour tous les goûts. Cuba, ce n’est pas le Mexique. Cuba, ce n’est pas la Jamaïque. Cuba, ce n’est pas la République. Cuba, c’est Cuba et c’est parfait comme ça. Si vous hésitez à faire ce choix pour vos vacances en familles, voici mes petits trucs et conseils pour des vacances réussies !

Osez la variété !

J’entends souvent dire que la nourriture est mauvaise, fade ou redondante à Cuba. C’est faux ! Selon l’endroit visité, il existe de nombreux plats et stations de nourriture (où les aliments sont préparés selon vos choix et devant vous) dans les buffets, ainsi que plusieurs restaurants dans un même complexe hôtelier : snack bar, buffet, restaurant à la carte. Je viens d’y passer quatorze jours et je vous assure que j’ai très bien mangé (peut-être même un peu trop si je me fie à l’étroitesse de mes jeans à mon retour!) Des langoustines aux burgers de porc, des salades végé aux hot-dogs de fin de soirée, j’ai toujours apprécié la nourriture et pas une fois je n’ai eu de problème… de transit tropical !

Évitez les combo spag-frites-poulet tous les soirs et les œufs-frites-toasts tous les matins et vous devriez bien vous en sortir !

Choisissez votre hôtel intelligemment

Si vous êtes du type bruyants et fêtards, évitez les petits complexes qui offrent peu d’animation. Si vous aimez visiter et bouger, privilégiez Varadero, la Havane, Santiago ou même Holguín. Si vous décidez d’aller plus loin des grands centres, prévoyez un budget pour faire des excursions (souvent pas données!). Faites vos recherches et renseignez-vous avant de réserver. Tripadvisor.com et monarc.ca sont, entre autres, des sites où les voyageurs donnent leur avis.

Agence ou Internet pour réserver ?

Personnellement, je fais toutes mes pré-recherches seules, puis je réserve avec une agence. Les agents connaissent mieux les destinations que nous. Ils sont au fait des promotions, des plus et des moins de chaque hôtel. Ils sont également là pour nous aider, de l’étape des recherches jusqu’au moment du départ. J’ai aussi remarqué que les prix ne sont pas vraiment plus élevés, alors pourquoi s’en passer !

Quoi apporter ?

C’est vraiment une question de choix ! J’ai vu des familles arriver à la piscine avec l’inventaire complet de Club Piscine : licorne de trois pieds pour la piscine, toutes les couleurs de « nouilles » possibles, fusil à l’eau taille Bazooka, flotteurs de Dora, planche en styromousse, etc. D’autres mangeaient des Lay’s BBQ tous les jours (on les enviait un peu!). J’y suis allée avec ma fille de quatre ans et la seule chose que j’ai trouvé pertinent d’apporter sont des collations (compotes, barres tendres, biscuits secs, noix). Ça permet de rester plus longtemps à la piscine et de combler les petits creux sans se pitcher au comptoir de crème glacée ou au snack bar de patates frites !

Cuba est une ile extraordinaire, magnifique, paradisiaque ! Elle est le paysage de rêve qu’on voit sur les cartes postales; l’endroit où on décroche pour vrai, où on passe des moments inoubliables en famille. Choisissez votre destination en fonction de ce que vous aimez et allez-y avec ouverture, vous en reviendrez reposés et peut-être même transformés !

Liza Harkiolakis

Ce que j’aime de l’été

Il fait

Il fait chaud. Il fait beau. 

Et comme chaque été, je profite de chaque instant. J’ai cette chance de ne pas avoir à choisir mes vacances d’été puisque mes vacances, c’est l’été en entier!

J’ai cette chance d’offrir à mes filles un été complet de répit, sans presse, sans tracas, sans lunchs…

En fait, les lunchs deviennent des pique-niques, des moments entre amis, des instants de découverte.

Ce que j’aime de l’été, c’est le sentiment que le temps s’arrête. Que j’ai le temps de prendre mon temps!

J’aime m’endormir au son des criquets et m’éveiller au chant des oiseaux…

Sortir en pyjama sur mon terrain, errer, café à la main. Sentir les rayons d’un soleil qui s’annonce très chaud. Errer et prendre le temps d’observer.

Jeter un œil à mon potager, pendant que les filles s’amusent déjà dans leur petit paradis. M’assurer que les mauvaises herbes n’ont pas envahi mes platebandes.

Courir, mais pour une bonne raison! M’accorder ce temps de mise en forme. Bien démarrer la journée.

L’été, j’adore l’odeur du BBQ. Le mien et celui des voisins…

Je raffole de ma corde à linge! Je prends soin de tout y classer, du plus grand morceau au plus petit, comme si ma brassée devait faire honneur au décor estival, perdue à travers la forêt…

Marcher pieds nus, me reposer dans un hamac. Lire. M’assoupir. Entendre les filles rigoler, bavarder, se disputer.

S’accorder une pause le temps d’une baignade. Par une journée plus fraîche, opter pour un spa.

Prendre soin de mes chiens et les observer s’abandonner complètement, profiter de la nature sans retenue. Un chien, ça comprend que pour être heureux, ça prend peu de choses…

Siroter l’apéro dans un verre bien givré, savourant la première gorgée qui annonce le début d’une mémorable soirée…

Terminer une journée par un feu de joie, s’y attarder, s’y regrouper entre amis. Bavarder longtemps. Rire énormément.

Camper et encore mieux, camper dans sa cour! Se rappeler des souvenirs d’enfance…

J’aime aussi la fin de l’été, car pour moi, elle est synonyme de rentrée. Chaque fois, je me sens ressourcée, prête à faire de nouvelles rencontres…

Ce que j’aime de l’été, c’est qu’il me fait rêver…

Et vous, qu’aimez-vous de l’été?

 

Karine Lamarche