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Dans la peau de l’autre — Texte : Karine Lamarche

En cette année qui débute, je te souhaite, si ce n’est déjà fait, d’arriver à te mettre dan

En cette année qui débute, je te souhaite, si ce n’est déjà fait, d’arriver à te mettre dans la peau de l’autre.

Surprendre un inconnu qui échappe quelque chose. L’aider à ramasser un objet. Le lui tendre et lui sourire.

Prendre des nouvelles d’un collègue qui traverse un moment difficile. Lui offrir ton soutien. Déposer une gâterie sur son bureau pour adoucir sa journée.

Tenir la porte à quelqu’un, le laisser passer devant, même.

Avant de te plaindre, penser aux gens qui t’entourent et te demander si t’apitoyer est réellement justifiable. Transformer ton épreuve en positif. Te montrer compréhensif et patient.

Bien sûr, ce n’est pas facile. Moi, la première, je peine à le faire. L’émotion prend souvent le dessus. Cependant, en ce début d’année, c’est un défi que je me donne : transformer les épreuves en positif, les utiliser comme un tremplin vers le bonheur.🌟

Être gentil, gratuitement, sans attentes.

Donner.

Son temps.

Sa douceur.

Son écoute.

Son savoir.

Te placer un instant dans la peau d’un aîné qui s’ennuie. Te demander ce qui te ferait plaisir si un jour, tu devenais cet aîné. Poser un geste qui pourrait faire du bien à quelqu’un vivant cette situation. Qu’aimerais-tu qu’on fasse pour toi si tu étais souvent seul, si tu t’ennuyais ?

Partager.

Son temps.

Sa douceur.

Son écoute.

Son savoir.

Multiplier la joie que procure l’aide apportée à quelqu’un. 💝

Cette année plus que jamais, je te propose d’être empathique et si tu l’es déjà, de contaminer les autres.🌟

Karine Lamarche

T’es bin trop fine, tu t’fais niaiser

C’est ça qu’elle m’a dit alors qu’on partageait notre éniÃ

C’est ça qu’elle m’a dit alors qu’on partageait notre énième coupe de vin.

Je comprends ses mots, mais je ne suis pas d’accord. Je m’explique.

C’était en référence au fait que j’avais pris le temps de jaser avec un SDF dans le coin d’un ancien boulot. Un bout de la ville riche en trucs locaux et underground. Ma personnalité funky y trouve son compte à chaque visite… J’me tannerai jamais. Surtout pas des gens qui tourbillonnent dans cette partie de la Grande Capitale Nationale.

Un gars super sympathique à qui il manquait quelques dents mais aucune lumière. De la conversation et des pantalons sales. Rien qui ne faisait en sorte qu’il mériterait moins de considération de ma part. Je me souviens que cette journée‑là, j’étais partie travailler avec les yeux dans le même trou et des bas de laine pour le chalet. Pas super chic pour une fille en com, mais par chance, on pouvait travailler même en pantoufles.

Je ne suis pas mieux que lui. J’assumais autant mon look que lui. J’avais aussi froid sinon plus. Il était du genre pas dérangeant. Ni déplacé. Il a le statut de quêteux mais moi, j’y vois surtout un humain.

Je donne rarement mon change sans échanger avec la personne qui me le demande.

Il est dans la rue. Il est bien et aime la liberté que ça lui offre. Les gens sont majoritairement sympathiques et les autres trop occupés sur leur iPhone.

« Il voulait juste ton argent », qu’elle me relance en déposant sa coupe de Chardonnay.

Oui. Et c’était clair. J’ai fait le choix de lui en donner. Mais j’ai aussi fait le choix de lui donner de mon temps. De la considération. De l’écoute.

Trop fine ? Non. Si tous prenaient le temps de considérer leur prochain, on n’aurait pas eu de gamin malien de 14 ans qui a cru bon de coudre son bulletin à l’intérieur de sa veste dans l’espoir d’une vie meilleure.

Prenez donc quelques minutes de votre temps pour considérer les gens qui vous entourent.

Kim Boisvert

Le ninjatage

La semaine dernière, une amie m’a ajoutée

La semaine dernière, une amie m’a ajoutée sur un groupe de ninjatage. Pour être honnête, je n’en avais jamais entendu parler jusqu’à ce moment‑là. Et je peux vous dire que « j’ai pogné d’quoi » ! J’ai découvert un mouvement rempli de solidarité, d’humanité, de bonté et de générosité. Et j’ai compris que j’étais bien en retard sur mon temps, parce que ça fait un petit bout que le mouvement est lancé, et pas qu’ici !

C’est quoi ça, le ninjatage ?
En fait, c’est assez simple. Je peux résumer ça à une chaîne de dons anonymes. Tu prépares un sac-cadeau. Tu choisis une adresse au hasard. Tu vas porter ton cadeau, mais en prenant bien soin que la personne à qui tu l’offres ne te voie pas. C’est pour ça que ça s’appelle du ninjatage en fait… parce que tu dois être aussi subtile et silencieuse qu’une ninja ! Personne ne doit te voir ou t’entendre ! Tu déposes le sac-cadeau devant la porte d’entrée… et tu te sauves en courant. La personne qui reçoit le cadeau doit le prendre en photo et publier sur le groupe pour prendre le temps de remercier la personne qui le lui a apporté. Et finalement, cette personne a la responsabilité de faire un don à une autre personne anonymement… et ainsi de suite…

Pourquoi être une ninja ?
Parce qu’en plus de faire un beau geste de générosité, c’est vraiment drôle d’essayer de ne pas se faire prendre ! Les enfants aussi adorent jouer aux ninjas et aller porter les cadeaux aux portes ! On les voit se rouler dans le gazon, se cacher derrière un arbre, et ramper dans les escaliers pour ne pas qu’on les voie à travers une fenêtre… Et quand ils reviennent à l’auto, le sourire aux lèvres et le cœur rempli de fierté, ils sont contents en maudit d’avoir réussi leur ninjatage !

Comment on fait pour commencer ?
Moi, on m’a tout simplement invitée sur un groupe de ninjas de mon secteur via les réseaux sociaux. Une simple recherche devrait vous permettre de trouver un groupe près de chez vous assez facilement et de demander d’y adhérer. Une fois dans le groupe, il suffit de dire qu’on est prêt à ninjater dans tel ou tel secteur précis, puis les gens vont écrire leur adresse sous la publication dans l’espoir d’être choisis !

Combien ça coûte ?
Tout dépend de ton budget, mais personne ne dépense une fortune non plus. Tu peux très bien aller au magasin du dollar le plus près ou courir les spéciaux cool à la pharmacie. Si tu n’as vraiment pas les moyens de dépenser, tu peux offrir un service, un plat préparé, un don de vêtements, etc. Oui, certaines dépensent plus que d’autres. J’ai vu passer de bonnes bouteilles de vin, des crèmes à main, des doudous, etc. Mais on se rappelle que le but, c’est de faire une bonne action, de passer au suivant, en sachant que la chaîne de bonté fera son petit bout de chemin.

Qui peut ninjater ?
Tout le monde ! Les femmes de tous âges, célibataires ou non, avec ou sans enfants, se joignent au groupe dans le but d’offrir. C’est un groupe strictement féminin pour assurer la sécurité des participantes (on doit tout de même donner notre adresse!). Toutefois, on peut ninjater avec qui on veut (entre voisines, avec notre maman, nos enfants…), et les enfants ont tellement de plaisir à jouer aux ninjas avec leurs parents ! La seule règle, c’est d’aller ninjater un cadeau pour chaque cadeau reçu. Il ne faut jamais briser la chaîne !

Alors, envie de ninjater ? Hâte d’être ninjatée ? Pressées d’amener vos enfants pour les voir ninjater ? Je vous promets que vous aurez beaucoup de plaisir, sans parler du sentiment incroyable d’avoir participé à ce mouvement plein d’humanité. En cette période où chacun tente de rester chez lui et où on limite nos contacts le plus possible, ça fait du bien de ressentir qu’on fait partie d’un mouvement aussi rassembleur que celui‑là.

Bon ninjatage à toutes !

Joanie Fournier

 

Donner

Offrir mon temps à des étrangers est assurément le beau cadeau qu

Offrir mon temps à des étrangers est assurément le beau cadeau que j’ai pu faire. Cette crise aura eu cela de beau, entre autres : elle m’aura permis d’ouvrir mon cœur comme jamais et de saisir la chance de faire du bénévolat.

Ce bonheur, je le partage avec quelques copines qui, tout comme moi, ont désormais du temps, mais surtout un milieu et une santé qui leur permettent de prendre un tel engagement.

Voir tous ces habitués à l’œuvre, des gens fondamentalement gentils, se donner pour distribuer un brin d’espoir dans les chaumières de la ville… c’est beau sans fin.

Quelques heures passées en ces lieux m’ont permis d’observer toute la bonté qui se dégage des humains, parfois.

Quelques heures m’ont confirmé que cette première journée n’allait pas être la dernière.

Quelques heures m’ont convaincue que cet été, je le souhaite, c’est avec mes filles que j’y retournerai.

À vous, bénévoles au quotidien, gens de cÅ“ur, je vous dis MERCI ! 🌸🌸🌸

Karine Lamarche

Chère amie, pleine de grâce

C’était un soir d’hiver où la pleine lune débordait de confia

C’était un soir d’hiver où la pleine lune débordait de confiance et éclairait même ce qui était caché. J’étais en quête de chaleur pour dégivrer toute cette grisaille dans ma tête. L’aiguille de ma fidèle boussole pointait vers ton sud. J’ai cogné à ta porte car je la savais ouverte comme ton esprit et grande comme ton cœur. Tu m’as reçu sans jugement, deux verres déjà prêts comme si tu anticipais ma venue.

On se comprenait sans se parler. Nos regards suffisaient. Tu connaissais mon état et les frustrations qui me dénaturaient. Que j’arrivais à peine à joindre les deux bouts, cassé comme un clou rouillé torsadé. Sans me juger, tu m’as changé les idées. Tu m’as aidé sans rien demander en retour. Tu m’as permis de ne penser à rien et ça m’a fait du bien. De la bonté 100 % bio récoltée de ton jardin intérieur.

Tu m’as si bien reçu et j’ai pu faire le plein de réconfort. J’enfilais mes bottes et je m’apprêtais à partir. Et sans le remarquer, tu m’avais préparé une boîte de nourriture. Discrètement. Tu me l’as tendue, pleine de grâce. Et je l’ai acceptée sans qu’on se parle. Mes pensées envahies de mercis ébahis.

Je savais dès ce moment que quelque chose de nouveau venait de se passer. Je ressentais pour la première fois, du haut de ma trentaine fièrement scolarisée, l’humilité à son plus fort qui rappelait mes pieds d’argile. Pour ton geste, je t’en devais une, deux et même trois. Je sais que les dettes n’existent pas dans ce domaine. Ma seule obligation est de ne jamais oublier. Un jour, je redonnerai au suivant en pensant à ton geste solide comme un diamant. Ce jour viendra puisque je me souviens et que mes pensées sont verbes d’action.

Je suis parti avec le cœur réchauffé. La lune avait retrouvé son espace et offrait une nouvelle lumière à mon chemin du retour. Mon dedans avait déjà moins d’écho, tout comme mon garde-manger et mon frigo. J’ai compris que tu venais de m’offrir ce qu’il y a de plus beau chez l’humain : la générosité qui croise la dignité un soir de compassion. Je venais d’apprendre la gratitude à l’école de la vie. Je me suis promis de la reconnaître à jamais et de l’utiliser humblement.

Quand ce jour viendra, je vous raconterai, mes enfants. De l’importance de reconnaître la gratitude qui expose nos limites intérieures avec candeur. De voir toute la richesse de celui ou de celle qui prend soin de l’autre. De la grandeur des petits gestes simples qui sommeillent en vous et qui n’attendent que leur réveil. De la beauté de libérer le papillon et de sentir qu’il fait du bien, qu’il fait son bout de chemin. Je me souviendrai aussi de ce jour.

Marc-André Bergeron

Bel enfant

Bel enfant,

J’aurais voulu nâ

Bel enfant,

J’aurais voulu n’avoir jamais à t’écrire ces lignes. La vie étant ce qu’elle est, on ne peut tout contrôler, alors je dois le faire. Année après année, à ce temps-ci de l’année, je suis ta marraine.

Marraine d’un enfant que je ne connais pas.

Marraine d’un enfant pour qui Noël résonne différemment.

Marraine d’un enfant comme toi, un enfant de la DPJ.

Je veux que tu saches que même si je ne suis ton père Noël qu’une fois par année, j’y mets tout l’amour du monde. Parce que tu ne mérites que ça, tout l’amour du monde. Dans ta carte, je me fais très discrète dans mes mots parce que je ne veux pas en ajouter au poids que tu portes sur tes épaules depuis déjà trop longtemps. Mais j’ai envie de te dire tellement plus. Tellement, tellement plus.

Je te souhaite de pouvoir avoir une famille. Pas une famille parfaite, ça, ça n’existe pas. Mais seulement une où tu peux rester et être en sécurité.

Je te souhaite de pouvoir retrouver la vie que tu souhaites, celle où on pourrait entendre en écho ton rire d’enfant.

Je te souhaite de l’amour. Une cargaison d’amour.

Je te souhaite une vie douce et heureuse, et aussi que le temps panse tes blessures.

Je te souhaite tout ce que tu veux, au fond…

J’espère que tu arrives à ressentir l’amour qu’il y a derrière ton cadeau. Parce que je te promets qu’il y en a plus que tu le crois. Derrière cette marque d’amour, il y a une famille. Une famille qui te considère comme l’un des leurs. On parcourt les magasins afin de dénicher LE cadeau, celui qui serait susceptible de dessiner sur ton joli visage un sourire. On connaît ton nom et on te dédie une journée magasinage, spécialement pour toi. On parle de toi et année après année, on se dit qu’on aurait bien voulu te rencontrer.

Alors bel enfant, malgré les tempêtes qui font rage sur ton enfance, sache que tu occupes une place importante pour nous. Le matin de Noël, comme chaque année, je prendrai une minute et fermerai mes yeux. Je fermerai mes yeux pour t’imaginer en train de déballer ton cadeau avec nous et j’imaginerai ton rire d’enfant résonnant dans notre salon.

Bel enfant…

Marilyne Lepage

Noël, fêter et s’entraider

Quelle période étourdissante, la préparation du temps des fêtesâ

Quelle période étourdissante, la préparation du temps des fêtes ! On court pour trouver les cadeaux, les emballer. On s’en remet un peu sur les épaules en ajoutant les lutins dans nos vies. Malgré que cette période puisse être étourdissante, moi je l’adore. Noël, c’est ma fête préférée !

Cette année, certains événements m’ont fait réaliser que parfois, Noël, c’est ajouter un poids de plus à plusieurs.

J’ai réalisé que pour certains, Noël sera une journée de plus à se demander où ils dormiront pour se protéger du froid.

Pendant que plusieurs d’entre nous mangeront beaucoup trop, d’autres se demanderont s’ils mangeront.

Pendant que nos enfants déballeront leurs cadeaux, d’autres n’auront rien sous le sapin. Pendant que certains célébreront en famille, d’autres seront seuls et oubliés.

Pendant que nous serons exaspérés par le niveau d’énergie beaucoup trop élevé de nos enfants, qui auront mangé beaucoup trop de sucre et de cochonneries, d’autres enfants se battront pour leur vie.

Aussi magique que puisse être cette fête, la magie ne sera pas présente pour tous.

Cette année, j’ai choisi de faire une petite différence dans la vie de quelqu’un. J’ai choisi de redonner un peu de magie à ceux qui en ont besoin. J’ai choisi de ne pas laisser la noirceur envahir le monde. J’ai choisi de croire que l’Homme avec un grand H est bon. Qu’il n’y a pas que des attentats, des guerres, de la maladie, de la solitude. J’ai choisi de croire que chaque petit geste que nous posons peut changer le monde. Comme le dit si bien Jana Stanfield : « Je ne peux pas faire tout le bien dont le monde a besoin, cependant le monde a besoin de tout le bien que je peux faire. »

Cette année, choisissez de faire un peu de bien autour de vous. Apportez un peu de magie dans la vie de quelqu’un. Moi, j’ai choisi d’aider la famille du petit Christophe, cinq ans, aux prises avec une leucémie.

Et vous, ce sera quoi ? En manque d’idée, voici quelques suggestions :

https://www.onedollargift.com/fr/Reve-Pour-notre-heros–Christophe-le-courageux-26165 https://www.maisondupere.org/

http://fondationstejustine.org/fr/

http://www.lechainon.org/

 

Merci de m’aider à faire percer la lumière !

 

Mélanie Paradis

 

Décembre, la magie de Noël, la générosité…

Décembre vient tout juste d’arriver avec toute la magie de Noël,

Décembre vient tout juste d’arriver avec toute la magie de Noël, les décorations, les lumières et les cadeaux. C’est aussi un mois où nous sommes extrêmement sollicités pour donner, donner à ceux qui en ont moins que nous. Nous n’avons qu’à penser aux enfants malades ou encore à la guignolée.

J’ai envie de vous partager le projet sur lequel ma fille travaille à l’école. En plus d’avoir des notions éducatives, il y a tout l’aspect des valeurs et le fait de réaliser que nous sommes privilégiés de vivre dans l’abondance. Ce projet est en place à l’école de ma fille depuis six ans avec les élèves de deuxième année.

Le tout a commencé à la mi-novembre quand les enfants ont lu le livre L’Arbre de Joie d’Alain M. Bergeron. En bref, en partant de cette histoire, un sapin prend place dans l’entrée de l’école et le nom d’enfants qui n’ont pas la même chance qu’eux y apparaît. Ils travaillent en collaboration avec un organisme venant en aide à des familles dans le besoin dans la région. Les enfants doivent promouvoir l’arbre de joie et travailler à récolter de l’argent. Par la suite, les lumières augmentent dans le sapin.

Le tout peut amener des situations plus cocasses, comme ta fille qui te ramasse un certain matin, car nous n’avons pas encore amené de l’argent. Tu trouves donc ce jeudi matin de novembre qu’il manque d’essence dans ton auto afin de retirer un peu plus.

Tous les matins, les enfants comptent l’argent ramassé, donc on comprend le côté éducatif. C’est fou comment les bonds de 5, 10, 20, etc. rentrent facilement dans leur mémoire. Dans les jours suivants, certains élèves ont été sélectionnés pour procéder aux achats chez des partenaires qui remettent un pourcentage des ventes pour bonifier le tout. Au menu : jeux, livres et également cartes cadeaux d’épicerie pour les parents. Le projet étant en place depuis longtemps, les partenaires reviennent année après année et d’autres s’ajoutent. C’est une chaîne.

Par la suite, les enfants vont procéder à l’emballage des cadeaux en classe et d’autres élèves iront porter les cadeaux à l’organisme de la région. Là encore, j’avais intérêt à signer rapidement l’autorisation pour le transport pour ma fille, croyez-moi.

Les enfants sont tellement heureux de voir que l’objectif est dépassé et se rendent compte de ce qu’ils accomplissent. C’est eux au fond qui dirigent le projet avec leurs enseignantes qui leur servent de guides.

Je vous invite à faire une petite recherche sur ce livre afin de comprendre l’essence de celui-ci, car ce qu’il y a de plus beau, c’est que l’histoire est amenée de manière sombre, mais non péjorative. C’est une prise de conscience pour nos enfants sur la chance d’avoir ce qu’ils ont et de pouvoir donner et faire une différence.

L’école fait partie intégrante du développement de nos enfants au-delà des notions éducatives. Il est donc important de valoriser ce genre de projet. L’avenir, c’est eux.

Evelyne Blanchette

La générosité, une belle valeur à transmettre

Dans le Larousse, à côté du mot valeurs, on peut y lire ceci : « Ce qui est posé comme vrai, be

Dans le Larousse, à côté du mot valeurs, on peut y lire ceci : « Ce qui est posé comme vrai, beau, bien, d’un point de vue personnel ou selon les critères d’une société et qui est donné comme un idéal à atteindre, comme quelque chose à défendre. » La clé dans cette définition c’est ce qui est vrai, beau et bien d’un point de vue personnel. Qu’est-ce que l’on veut léguer comme valeurs à nos enfants? Ce n’est pas une question facile à répondre. Normalement lorsqu’un couple décide d’avoir des enfants c’est qu’ils partagent certaines valeurs communes. Par contre, pour chacun des conjoints l’importance de chacune de ces valeurs peut différer. Comment réussir à se mettre au même diapason lorsqu’il est question de l’éducation des enfants ? Évidemment la communication est la clé!

Voici une série d’images montrant des enfants dont les parents ont réussi à transmettre l’importance du partage et de la générosité :