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Mon premier vrai sapin!

Depuis toujours, depuis toute petite en fait, je rêve d’aller mar

Depuis toujours, depuis toute petite en fait, je rêve d’aller marcher dans le bois parmi ses majestueux conifères. Les admirer, les tâter, les humer, bref en choisir UN. Un qui ornerait mon salon fièrement, avec ses apparats et couronné fièrement d’un ange festif.

Durant toute ma vie d’adulte, j’ai émis maintes et maintes fois le souhait d’aller choisir, couper et rapporter un superbe sapin, un VRAI sapin!

Oh, je sais bien que d’aucuns diraient que je ne suis pas dans mon ère de « il ne faut pas couper les arbres », mais que voulez‑vous, je ne suis clairement pas de mon temps pour la nostalgie du « bon vieux temps ».

Bref, dimanche dernier, forte de mon envie de toujours, j’ai amené mes trois enfants sur une ferme de sapins de Noël! Vous auriez dû voir leurs yeux s’illuminer encore plus que les guirlandes multicolores du temps des fêtes. Dix mille étoiles resplendissaient dans leurs regards d’enfants et assurément autant d’étoiles dans les miens!

Nous avons rejoint la plantation avec les fesses humides, bien installés sur des bottes de foin mouillées, dans une longue carriole tirée par un tracteur de ferme. Mon plus jeune étant un amoureux de tout ce qui contient un moteur était au paradis du haut de ses six ans!

Nous avons marché calmement, non pas du tout! Nous étions aussi excités que le matin de Noël!

Bref, nous avons couru parmi les arbres, attendant patiemment le choix de leur futur acquéreur.

— Celui‑ci, maman?

— Celui‑là?

Jusqu’au moment où, de façon unanime, de nos quatre voix, nous nous sommes arrêtés devant LE sapin!

— Le voilà!

Avec mon aîné, nous avons scié et en équipe, nous avons rapporté à la charrette le résultat de notre labeur. Il a été attaché et c’est de peine et de misère que néophyte que je suis (j’avais oublié d’apporter de la corde…), j’ai réussi à caser notre arbre à l’intérieur de ma Mazda 5!

Depuis, il trône fièrement, de bleu et de blanc vêtu dans notre salon. Je suis heureuse de cette expérience. Malgré les épines, l’odeur qui circule dans la maison est simplement sublime!

Je ne sais pas si nous renouvellerons l’expérience l’an prochain (reste à voir comment se passeront les prochaines semaines!), mais une chose est certaine, sur ma checklist, le VRAI sapin est barré!

Avez-vous de ces histoires de coupe de sapin à me partager?

Simplement, Ghislaine

Top 10 des trucs que tu ne connais pas si tu habites un pays chaud.

L’hiver a ses charmes. Bien entendu, on pense aux sports d’hiver

L’hiver a ses charmes. Bien entendu, on pense aux sports d’hiver, aux sapins enneigés, au bonheur d’enfiler tuque et foulard…

Cependant, il y a une foule de trucs dont on parle peu et qui pourtant nous unissent, habitants des pays nordiques :

1— Gratter tes fenêtres de voiture, mais de l’intérieur.

2— « Kicker » le « moton » de glace accumulée derrière les pneus de ta voiture (oh, joie quand il tombe!)

3— Avoir les cils blancs lors d’un froid extrême.

4— Faire de la fumée avec ta bouche.

5— Avoir les joues rougies par le froid et apprécier la chaleur d’un feu de bois.

6— Bénéficier d’un congé d’école un jour de tempête (c’est vrai toute ta vie si tu as la chance d’être un enseignant!)

7— Sortir ta langue pour attraper des flocons.

8— Au printemps, entendre toute cette neige s’écouler, doucement, et du coup, observer le voisinage qui s’éveille.

9— S’émerveiller d’un coin de verdure, quelque part en avril…

10— Porter son manteau de printemps pour la première fois de l’année.☀

Voisins du sud, vous n’avez pas idée de ce que vous manquez!

Karine Lamarche

J’ai le moral qui fite avec le temps de l’année…

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Chaque année, quand les rayons chauds du soleil nous quittent en même temps que la température, j’ai le moral en chute libre.

 

Cela me prend toute l’énergie possible pour me tirer de mon lit, et la seule pensée qui me réconforte, c’est la pensée du moment où je vais me recoucher.

 

Partir la journée comme ça, c’est à coup sûr tout voir comme une montagne.

 

Et les journées se suivent et se ressemblent… je me sens BOF!

 

J’ai le goût de rien.

 

Et puis je n’ai pas le choix, il me revient toujours en tête un rendez-vous chez le médecin il y a quelques années.

 

Il a regardé mon pédigrée familial. Oui, voyez-vous, la dépression est comme la seule chose dont pas mal tout le monde a hérité.

 

Les antidépresseurs sont au menu chez nous.

 

J’ai une tante qui appelait ça des bonbons sourire!

 

Mon frère et ma cousine se sont enlevé la vie.

 

Donc dans le bureau, le médecin m’a raconté que d’octobre à avril, la dépression monte en flèche et que moi, avec le bagage génétique que j’ai, mes risques sont décuplés… donc si je ne suis pas vigilante, je ferai une dépression moi aussi.

 

Alors j’ai appris à me regarder aller.

 

Chaque année, cela me prend quelques semaines à me rendre compte que je coule, mais par la suite, je mets en action ma routine bonheur!

 

Une routine que je me suis créée et qui me permet de ne pas couler au fond de mon abime mental.

 

Il y a trois choses que je fais et qui m’aident vraiment :

 

1— Je médite ou j’applique des techniques de cohérence cardiaque (deux techniques qui me reconnectent à moi, me permettent de diminuer mon stress, d’être en paix)

 

2— Je fais de l’exercice tous les jours (les médecins disent que l’exercice est un remède extraordinaire contre la dépression).

 

3— Je m’écoute (seulement lorsque les deux premiers sont faits!)

J’arrête de vouloir être une superwoman et je fais juste ce qui me plaît : lire un livre, écouter une série télé qui me fait rire, aller souper avec des amis (juste si j’ai le goût) et me coucher tôt (cure de sommeil pour moi).

 

L’idée est de ne pas me laisser m’enfoncer pour éviter de vraiment choper cette affaire-là qui court plus vite que la grippe et la gastro : la dépression.

 

Ces petits trucs, pas grand-chose, font vraiment une différence dans ma vie!

 

Et vous, qu’est-ce qui vous empêche de couler?

 

 

Si vous cherchez à essayer de méditer et que vous ne savez pas par où commencer, écrivez-moi à martinewilky@gmail.com. Je vous offre une méditation guidée gratuite!

 

 

Martine Wilky

Il fait -37 : tout le monde dehors!

Avec les superbes températures record qu’on a au Canada ces jours

Avec les superbes températures record qu’on a au Canada ces jours-ci, je dois avouer que plusieurs familles m’impressionnent. Vous qui sortez avec vos enfants pour glisser, patiner, pelleter l’entrée, marcher : je vous salue bien bas. Vous êtes hot. Bien que probablement gelés en rentrant.

Je ne suis pas une fille d’hiver. Je suis plus du genre abonnée à ma grosse doudou, à mon bain bouillant et à mon foyer. Donc je n’ai pas la motivation nécessaire pour essayer de convaincre ma marmaille de profiter des activités extérieures quand le mercure frôle l’ère glaciale. Je m’arrange pour qu’ils puissent se défouler et bouger quand même, mais au chaud. On ressortira quand Dame Nature aura de l’allure.

Pourtant, j’ai d’excellents souvenirs d’enfance associés aux bancs de neige et à la boucane qui sort de la bouche à cause du froid. Les forts construits pendant des heures, les batailles de boules de neige, les soirées de patinage à la lumière des réverbères, les séances de cache-cache dans le champ, les joues rouges et le sommeil paisible qui suivent les sorties au grand air… dans ma mémoire, c’est magnifique! Mais dans ma réalité de parent un peu chicken, c’est frette. Et non essentiel. Il y a 365 jours par année. Si on en passe quelques-uns en dedans, on peut survivre, hein? On n’est pas un parent incompétent pour autant… vrai?

Mais il reste que je suis impressionnée par mes amis d’Iqaluit qui sortent glisser avec leurs enfants alors qu’il fait -41. Sans blague. Je vénère ces parents qui descendent les pistes de ski avec leurs ados ces jours-ci. Avec le sourire, en plus! Bon, peut-être que le sourire a gelé là, mais quand même, ils ont l’air heureux! Je souligne l’effort surhumain de ces parents qui prennent 45 minutes de leur temps et de leur patience pour habiller chaque millimètre du corps de leurs enfants, en sachant très bien qu’après sept minutes au vent, ce sera le temps de rentrer et de faire le bordel dans l’entrée avec toutes les pelures d’oignon enfilées.

Je salue aussi tous ces parents qui affrontent les décibels des centres d’amusement pour permettre à leurs enfants survoltés de se défouler. C’est juste trop pour moi. Foule + bruits + lumières + surexcitation de 200 enfants = maman qui panique intérieurement. Bravo à ceux qui osent. Vos enfants vous vénèrent sûrement autant que moi.

Ne lâchez pas, les miss Météo de ce monde nordique finiront bien par annoncer une hausse des températures! En attendant, profitez de l’hiver! Dehors ou dans vos doudous!

Nathalie Courcy

Avoir un bébé l’hiver

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L’hiver au Québec, il fait frette!

 

Déjà que cette saison fait en sorte qu’on ne sort pas beaucoup, surtout si on est frileux!

 

Mais quand on a un bébé, on dirait que ça a un coefficient de difficulté augmenté.

 

On a peur que le bébé gèle, pis on ne se le cachera pas, c’est de l’ouvrage en mausus de sortir un bébé en hiver, donc parfois, rien que d’y penser, on laisse faire.

 

Les journées douces, je faisais dormir mes filles dans la poussette dehors après ma marche. La première fois où mon chéri a vu que j’avais laissé SA fille dehors, il capotait. Mais ensuite, il a été rassuré et il leur a offert ce petit plaisir!

 

Je me suis aussi inscrite au cours de mise en forme avec poussette à l’extérieur. Euh… non! Pas un succès pour moi (je n’adore pas l’hiver en fait). Pieds mouillés, poussette prise dans la neige, morve au nez… pas pour moi!

 

Je préfère le yoga bébé ou des activités en salle.

 

Une chose que je faisais quand ma plus jeune est née fin décembre, je passais chaque jour une heure au centre d’achat et je marchais rapido pour me permettre de rester active et de voir du monde!

 

J’allais faire mon épicerie à pied avec la poussette ou le traîneau. J’utilisais le service de livraison de mon épicier (de toute façon, qui aime ça rentrer sa commande avec un bébé?) Je pouvais profiter d’une belle marche extérieure et à mon retour, mon épicier entrait les sacs pour moi dans la maison. J’appelle ça une situation gagnant-gagnant!

 

J’adorais aussi ma sortie hebdomadaire au cinéma. Plusieurs salles de cinéma offrent des représentations pour mamans. Éclairage tamisé, bruit moins fort, table à langer (certains offrent même les couches!). Surtout un moment que tu peux passer avec d’autres mères, à ne pas être stressée quand bébé pleure. Vraiment, plus besoin de faire garder notre amour pour aller au cinéma!

 

L’hiver avec bébé, c’est plutôt faire les choses pour nous et un peu pour lui. Il faut profiter des derniers moments où on sera celle qui choisit l’activité, donc profitez-en pour aller dans les musées qui vous intéressent, les centres d’achats, les cafés, etc.

 

Le plus important, c’est d’offrir le meilleur à notre petit chéri et à soi-même!

 

Que faites-vous avec bébé pendant l’hiver?

 

 

Martine Wilky

Mitaines, foulards, tuques et cie… bref l’hiver!

Je ne sais pas pour vous, mais moi, je n’étais mentalement pas pr

Je ne sais pas pour vous, mais moi, je n’étais mentalement pas prête au froid qui nous est finalement (et enfin pour certains *je ne vous comprends pas!*) tombé dessus!

Mea culpa : je DÉTESTE le froid!

Je suis de ceux qui auraient été si heureux de vivre là où l’hiver est chaud, sec, ensoleillé et surtout exempt de neige lourde à pelleter. J’aurais voulu me faire griller au soleil à l’année, les vagues me léchant les orteils. Nageant tout simplement dans une eau cristalline. **soupir**

Mais cette année, j’ai fait une promesse. (Quelle idée!) Oui, comme vous le savez, je suis mère de trois merveilleux enfants de dix ans et moins. Du coup, eux, ils ADORENT l’hiver. Malgré que chaque année, je m’efforce de m’habiller et de « jouer » dans la neige avec eux, de créer la « famille bonhommes de neige » à exhiber en façade de la maison, malgré mes efforts : ils le savent :

Maman a horreur de l’hiver!

Alors, je leur ai promis, en toute bonne foi, « d’essayer » de me réconcilier avec cette saison froide et transperçante d’humidité glaciale. Je n’ai qu’une parole! Alors je fais appel à vous tous, lecteurs et lectrices, pour me dire, pour NOUS dire :

Quelles sont vos raisons d’aimer cette…**grimace** saison?

Je voudrais que vous racontiez vos anecdotes joyeuses. Si vous insistez, vous pouvez aussi partager les moins plaisantes. Racontez-moi. Convainquez-moi que l’hiver, c’est aussi de la joie. Il fut un temps où j’appréciais… je ne sais ni quand ni comment j’ai changé d’idée. Mon appréciation a fondu, comme neige au soleil!

Il y a eu un temps où j’attendais la première neige impatiemment, où j’avais l’impression de « sentir » son arrivée. Je sortais, nez au ciel respirant l’air qui différait à CE moment précis de la première bordée de tous les autres airs. Même rendue adulte, il m’est arrivé de tirer la langue pour y accueillir les tout premiers flocons.

Vous vous rappelez ces neiges un peu ouatées? Ces immenses flocons que l’on sentait fondre doucement sur le bout de notre nez? J’arrive à me souvenir de ma joie en ces temps-là. Je ne sais pas pourquoi tout a changé.

Cette année, j’ai fait une promesse à mes enfants, mais en vous écrivant, je me rends bien compte que j’ai ENVIE de redécouvrir les joies de l’hiver. J’ai ENVIE de réapprendre à attendre cette première neige, à sauter pieds joints dans ses bancs blancs. J’ai envie de planter cette carotte en guise de nez en riant. En appréciant le moment tout simplement.

Dites-moi, aimez-vous l’hiver? Pourquoi? Si vous ne l’aimez pas, je vous encourage à revoir vos raisons. En vous écrivant ce texte ce matin, le bout du nez refroidi de ma sortie matinale, je pensais venir me plaindre contre cette saison et j’ai découvert au fil de mes mots que j’ai envie que cela change.

JE VEUX AIMER L’HIVER!

Voulez-vous m’y aider?

Simplement, Ghislaine

Hymne à la neige

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Certains la détestent, d’autres l’attendent, les enfants sont contents de la retrouver… Oui, la première neige est arrivée! Elle est arrivée et encore une fois, je ne suis pas là pour la voir tomber. Vous me direz que je suis chanceuse, eh bien non, moi je ne trouve pas. Elle me manque, cette première neige. Ça fait treize ans que je n’ai pas pelleté mon entrée, que je n’ai pas fait chauffer mon char… mais j’idéalise l’hiver de loin. Mes racines sont au Québec. Mon pays ce n’est pas un pays, c’est l’hiver, et j’en suis fière! 

Elle arrive sans bruit, silencieuse dans ses pantoufles blanches; elle se fait discrète au début. Elle débarque dans la nuit noire, elle s’installe confortablement pour y rester! Cette première neige fait ressurgir un tas de souvenirs enfouis dans un tas de poussière. Son odeur me manque. Vous savez, cette senteur qui picote le nez, qui vous saisit à la première bouffée… ensuite cette sensation vive sur le visage. Une sensation de fraîcheur, de pureté, revigorante, énergisante. Sans oublier les bruits qu’elle fait sous vos pieds ou en tombant. Écoutez, elle crisse, elle craque sur les branches nues, elle s’accroche sous vos bottes. Et quoi dire de ce décor pittoresque enveloppé dans un épais brouillard! Chaque flocon est unique, délicat, il flotte dans les airs, suspendu au ciel. Regardez le paysage : tout est figé, intact, inégal. Je m’ennuie de cette toile gravée dans ma mémoire, mais aussi des sentiments qui accompagnent la neige et l’hiver.

Frimas, givre, neige molle, neige dure, neige fondante : tant de mots pour la décrire. La température est notre tissu social, il est notre sujet de conversation principal. La météo nous rassemble. L’hiver nous garde au chaud socialement. La neige n’a pas de couleurs, de limites, elle est le reflet de notre société québécoise. La neige est synonyme d’action, de festivals, de joie, elle nous nourrit d’une panoplie d’activités. Elle ne nous arrête pas, bien au contraire! Ski, raquette, glissade, patin, hockey… La neige c’est notre remontant durant ces longs mois.

Cette année, si tu vois tomber cette première neige, dis-toi que tu as de la chance!

 

Gabie Demers 

Maman, j’ai perdu mes mitaines

Au début de l’hiver, j’ai fait ma provision de mitaines pour le

Au début de l’hiver, j’ai fait ma provision de mitaines pour les enfants. J’y suis allée un peu plus intensément que les autres années parce que je me retrouvais souvent en train de courir dans les magasins avant la fermeture pour ne pas que le petit dernier se gèle les mains le lendemain matin à la garderie. J’ai donc acheté trois paires de mitaines à chacun de mes garçons. Donc neuf paires en tout. J’étais en business. J’étais safe pour affronter l’hiver. Je me sentais big d’y avoir pensé d’avance et d’avoir prévu le coup.

Surprise!

C’étaient de faux espoirs. Évidemment. Disons qu’un de mes garçons a un don particulier avec ses fameuses mitaines. Un soir, comme tant d’autres d’ailleurs, alors qu’il revenait de l’école, je lui demande où sont passées ses mitaines. Il me répond qu’elles se sont envolées. Envolées? « Bien oui, je me suis tourné et j’en ai une qui avait disparu. Elle n’était même pas par terre, je te le jure. » Étrangement, elles ont beau être étiquetées à deux places, elles s’enfuient même des objets perdus. Je vais fouiller moi-même une fois par deux semaines. À ce point-là. Juré.

Ça, c’est juste à l’école. Combien de fois vous êtes-vous fait courir après à l’épicerie par une petite madame qui vous disait : « Excusez-moi, je crois que c’est à vous. » On est soulagé que quelqu’un de bienveillant nous coure après deux rangées plus loin. Elle aussi en a sûrement acheté plus d’une paire dans sa vie. Elle sait c’est quoi. Sans compter les pertes probables dans les arénas, les cinémas, peu importe où l’on va. C’est comme la peste, ça nous suit partout.

Fiston qui fait disparaître ses mitaines est donc déjà rendu à sa cinquième paire cette année. Mes deux autres enfants sont rendus à leur troisième. Le calcul est assez rapide à faire. Onze. Nous sommes rendus à onze paires de mitaines à la moitié de l’hiver! C’est clairement un ajout à faire à mon budget annuel. Qui n’y avait pas pensé? Après Hydro-Québec, la voiture, l’épicerie, les mitaines! Avec ces deux petits morceaux bien utiles par temps froid, le fameux dicton « Une de perdue, dix de retrouvées » ne s’appliquent clairement pas. Ça ne revient pas des mitaines, c’est volatile! Même les enfants savent ça!

Je n’en fais pas de cas, je me dis que je vais rapatrier d’autres petites perdues qui traînent au fond d’un bac dans la garde-robe. Dans le pire des cas, ça ne fitera pas, mais au moins il n’aura pas froid. Et vlan, voici l’autre surprise! Il y a toujours une main plus sollicitée que l’autre, il faut croire. Toujours la même qui disparaît. Impossible de créer de nouvelles paires. Je me résigne enfin à retourner au magasin.

J’ai beau essayé de trouver des trucs, on s’entend que c’est loin d’être le petit cordon qui passe d’un côté à l’autre du manteau qui est la solution envisageable avec un presque neuf ans. Il va avoir l’air bébé, il va faire rire de lui. Il n’a pas tout à fait tort. Je l’avoue. Pourtant, mon portefeuille trouverait ça plus intelligent et économique.

Finalement, les mitaines, c’est comme le mystère des bas. Sauf que dans le fond, on le sait toutes que les bas, c’est la laveuse qui les mange. C’est ELLE la responsable. Les mitaines, elles, sont différentes. Elles ont un super pouvoir. Celui de se volatiliser dans l’univers. Elles ont aussi le pouvoir absolu de nous faire sacrer. Des bas, ça s’achète en kit de huit au moins. Pas des mitaines. C’est beaucoup trop un business pour les compagnies. Même le Costco n’a pas de package deal sur les mitaines. Ça veut tout dire. Je ne connais pourtant personne, PERSONNE, qui survit avec un enfant à un hiver avec une seule paire. Ça n’existe pas.

Et vous, vos mitaines ont-elles des propriétés surprenantes? Avez-vous des trucs infaillibles pour qu’elles cessent de disparaître étrangement?

Maggy Dupuis

S’équiper pour les sports d’hiver pour pas cher

Qu'on le veuille ou non, la saison froide est à nos portes! Oui, je sais... On ne veut pas trop y

Qu’on le veuille ou non, la saison froide est à nos portes! Oui, je sais… On ne veut pas trop y penser et profiter des derniers rayons de l’été! Mais si vous voulez avoir du choix, c’est le bon moment pour acheter ou renouveler vos équipements de sports d’hiver.

D’ailleurs, selon Santé Canada, les enfants devraient faire 60 minutes d’activité physique par jour. Pas toujours évident. D’autant plus que l’achat d’équipement sportif peut coûter très cher et que les enfants grandissent… Ce qui nous oblige à renouveler leur équipement année après année.

Heureusement, plusieurs boutiques spécialisées offrent la possibilité d’équiper toute la famille sans que ça coûte trop cher. Voici donc quelques bonnes adresses pour s’en tirer à bon prix !

La Poubelle du ski

L’une des plus connue est sans contredit La Poubelle du ski. Une institution située à Montréal sur le boulevard St-Laurent, tout près de l’autoroute métropolitaine, qui existe depuis 49 ans presqu’uniquement grâce au bouche-à-oreille.

Et surtout ne vous fiez pas au nom, n’y au chaos qui semble y régner quand on franchit la porte. On y trouve de l’équipement d’occasion de qualité et de l’équipement neuf à faible coût. Et le service y est des plus professionnel. Il peut y avoir jusqu’à une centaine d’employés sur le plancher les week-ends.

Voici quelques exemples de ce que on peut y acheter ou louer pour la saison :

Hockey : culotte, jambières, sac de transport, casque, épaulettes, coudes et gants. Neufs ou quasi-neuf. Environ 70$ pour une saison (reste à acheter protège-cou, bâton et suspensoir).

Patins : hockey, patinage artistique ou récréatif pour enfants et adultes. Entre 26$ et 46$ pour la saison incluant l’aiguisage.

Ski alpin et planche à neige : Bottes, fixations, skis, bâtons. Environ 100$ pour la saison incluant aiguisage des skis et mise au point.

Quand je vous dis qu’il font tout pour que vous alliez jouer dehors en hiver, ils offrent aussi :

  • La possibilité d’avoir un léger crédit pour votre équipement usagé.
  • Une assurance «poussée de croissance» : si votre enfant grandit durant la saison, il est possible d’échanger l’équipement gratuitement.
  • Assurance en cas de bris ou pour tout autre raison : Que ce soit brisé, trop grand ou trop petit ou parce que votre belle-mère n’aime pas la couleur… On vous l’échange gratuitement sans faire de chichis. 
  • La location avec option d’achat est aussi disponible : vous louez votre équipement pour la saison. Si vous l’aimez, vous pouvez l’acheter à la fin de l’hiver et on vous déduit le coût de la location.
  • On y offre aussi la location de raquettes et de skis de fond.
  • Vous allez en ski quelques jours ou seulement un week-end… La location à court terme est aussi disponible.

Sports aux Puces

Si vous habitez à l’extérieur de Montréal, les magasins Sports aux Puces seront vos meilleurs alliés. Il y a une vingtaine de magasins Sports aux puces à travers la province dont 12 dans la grande région métropolitaine (1 à St-Léonard et les 11 autres sur les rives nord et sud).

Comment ça fonctionne ? Vous pouvez apporter les équipement de sport que vous n’utilisez plus ou que vous voulez renouveler. On vous offre en échange un crédit que vous pouvez utiliser en magasin pour la location ou l’achat d’un autre équipement neuf ou usagé.

Voici quelques exemples de ce qu’on peut y trouver :

Hockey : neuf et de l’usagé disponible à moindre coût. Prévoir environ 250$ pour un équipement complet pour enfant incluant les patins.

Ski alpin : location équipement d’occasion pour enfant : entre 80$ et 120$.

Play it Again Sports

Autre concept similaire, Play it again Sports qui a deux succursales sur l’Île de Montréal. On déplore toutefois que leur site soit uniquement en anglais!

Sports Experts

Si vous tenez à ce que vos enfants aient un équipement de ski alpin neuf chaque année, les magasins Sports Experts offre un service d’achat / rachat pour le junior seulement. Vous achetez un équipement neuf que vous rapportez l’année suivante et pour lequel on vous donne un crédit applicable sur un nouvel équipement. Vous pourrez épargner ainsi plusieurs centaines de dollars par année !

Trucs pour avoir plus d’énergie!

Ah la la que le temps des fêtes nous épuise. Que dis-je, l’automne et l’hiver contribuent beau

Ah la la que le temps des fêtes nous épuise. Que dis-je, l’automne et l’hiver contribuent beaucoup à ce sentiment d’épuisement! Si vous ressentez une baisse d’énergie, une envie de dormir ou tout simplement une attitude de « meh, ça m’tente pas », c’est normal. La baisse de luminosité nous affecte tous biologiquement, même si certains le ressentent plus que d’autres. Évidemment, il est possible que ce blues saisonnier ait des répercussions sur vos enfants. Vous êtes plus fatigués, plus irritables, moins patients et pourtant vous devez tenter de garder le même niveau d’énergie pour le bien-être de votre famille. Voici quelques idées qui pourraient vous aider à en retrouver un peu:

  1. Profitez de la lumière : à votre pause de travail, un grand bol d’air frais pourrait vous faire le plus grand bien. Encore mieux si c’est une journée ensoleillée! Prévoyez donc des bottes et des habits chauds pour que votre marche soit agréable. Si vous êtes en mesure d’aménager votre bureau proche d’une fenêtre qui laisse entrer le soleil, n’hésitez pas à le faire.
  2. Mangez santé!: Un bon « Mac’n’cheese » et un gros gâteau au chocolat ne vous ont jamais semblé aussi appétissants que maintenant. La toile regorge de nouvelles recettes de « comfort foods » plus santé. Pourquoi ne pas en essayer quelques-unes? Vous satisferez ainsi votre envie tout en fournissant à votre corps les ingrédients nécessaires pour puiser son énergie.
  3. Passez du temps en famille et avec vos amis : votre objectif est de briser l’isolement. Allez rire autour d’un jeu de société, suivez un cours de danse avec une amie, bref toutes les idées sont bonnes pour utiliser votre réseau social au cours de cette période plus difficile.
  4. Soyez actif : les effets de l’activité physique sur la santé physique et mentale ne sont plus à démontrer. Cependant, il est fort probable que la dernière dont vous ayez envie est de vous engager dans une activité de plus. Une des façons de vous aider à le faire est de planifier d’avance les activités que vous ferez, et ce dès l’été. En l’inscrivant ainsi dans votre agenda, ou en vous inscrivant à un cours, vous augmentez vos chances de respecter ce rendez-vous.
  5. Prenez soin de vous, et aider votre famille à le faire également : si vous êtes fatigués, écoutez-vous. Nul besoin d’inviter 20 personnes pour le brunch si vous sentez que vous avez besoin de repos. Aussi, le ménage sacré du samedi peut attendre. Demandez aux grands-parents de vous apporter de bonnes soupes ou de bonnes sauces à spaghetti pour vous alléger de quelques soupers. Finalement, dites à votre conjoint(e) et vos enfants comment ils peuvent vous aider à vous reposer. Ils doivent savoir que vous avez besoin de répit.
  6. Allez chercher de l’aide professionnelle : il y a une grande différence entre le blues de l’automne/hiver et la dépression saisonnière. En intensité par exemple, les gens en dépression ressentiront les symptômes de façons beaucoup plus envahissantes sur leurs vies. Faites appel à un professionnel de la santé (CSSS, médecin de famille, psychologue, etc.) si vous en ressentez le besoin. Ils seront les mieux placés pour vous guider vers les outils et les ressources appropriées pour vous et votre famille.