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Peut-on réellement être à boutte des mères à boutte (ou des pères)?

Peut-on réellement être à boutte des mères à boutte (ou des

Peut-on réellement être à boutte des mères à boutte (ou des pères)?

Il y a ce mouvement sur les réseaux sociaux : « À boutte des mères à boutte! » Peut‑on réellement en avoir ras le pompon?

Je crois que l’on peut être à boutte des mères qui se plaignent pour tout et pour rien. Celles qui font tout un plat pour des enfants qui crient, courent. Celles pour qui faire l’épicerie avec les enfants constitue une torture chinoise. Celles qui, sur le dos de l’humour et de l’autodérision, utilisent chaque moment difficile du quotidien pour se plaindre de leurs enfants et de leur vie de mère. Ces mères pour qui une coupe de vin est devenue la solution à tous les problèmes familiaux.

On peut aussi aimer ces mères à boutte parce qu’elles nous déculpabilisent. Parce que l’on se sent moins seule. Nous savons que d’autres vivent les mêmes problèmes que nous. Que nous ne sommes pas les seules à avoir l’impression de faire une séance de gym juste en allant à l’épicerie. Que les crises de bacon sont fréquentes et pas juste dans notre maisonnée.

Dire que nous ne sommes jamais à boutte serait inutile et mensonger. C’est vrai qu’un moment banal de la routine peut gâcher notre journée. Et qu’on peut être à boutte un moment, mais que ça finit par passer. On se retrousse les manches et on trouve une solution.

Est-ce que je suis pour ou contre le mouvement des mères à boutte? Honnêtement, je ne sais pas. Le bonheur des uns peut aussi faire le malheur des autres. J’aurais tendance à être pour le mouvement pour une seule raison : j’ai peur! Peur que tout ce chialage pour rien isole certaines mères. Vous savez, celles qui sont réellement à boutte. Celles qui ne vont pas bien, pour différentes raisons, post-partum, dépression, séparation ou autres. Celles pour qui même le rire de leurs enfants leur tape sur les nerfs. Celles qui ont des idées noires, mais qui ne veulent plus parler et qui s’isolent vu la banalisation des mères à boutte. Celles que l’entourage ne prendra pas au sérieux. Celles qui ne voient plus de solutions. Celles qui se croient seulement des mauvaises mères.

Parce qu’il y en a… je le sais… je l’ai été.

Que vous soyez d’accord ou non avec un mouvement social, l’important, c’est d’être là pour ton amie, ta voisine, ta sœur, etc., lorsqu’un événement les dépasse. De vous soutenir entre mères dans ces moments qui vous paraissent éternels. L’autodérision, malheureusement, ne règle pas tout, il faut voir au‑delà.

Ça ne va pas? Il y a des ressources pour t’aider.

http://ligneparents.com/enfant/ (avec service de clavardage)

http://www.premiereressource.com/

Le CLSC de ta région

Info-Social : composez le 811.

Et souvenez-vous, vous n’êtes pas seule…

Mélanie Paradis

 

Les 1001 « Aïe ! » d’une mère

Eh qu’on se le fait dire avant de devenir mère que porter un enfa

Eh qu’on se le fait dire avant de devenir mère que porter un enfant donne des courbatures, qu’accoucher est supposément la pire douleur du monde, qu’allaiter peut donner des gerçures et des crevasses, que tralali et que tralala…

On nous prépare beaucoup aux mille et une petites et grandes douleurs du DEVENIR mère, mais pas tant à celles du ÊTRE mère. Mais je vous le dis tout de suite, je n’ai pas envie d’avoir ce soir un esprit de synthèse en dressant un portrait général de la Mère-Martyre. N’y allons pas pour les grandes constatations mélancoliques : lançons-nous plutôt dans les détails bidonnants, car vaut mieux en rire qu’en pleurer !

C’est donc les rotules en feu à force d’être à genoux par terre à ramasser des morceaux de papier bricolés que je vous écris cette petite liste de mes douleurs, courbatures et inconforts physiques que j’attribue ENTIÈREMENT à la maternité ! Puisque comme l’a dit ma sage‑femme, l’honorable Karine : la maternité, ça t’magane un corps !

J’ai mal, ô, tellement mal à/aux :

  • Cuisses, à force d’avoir des enfants assis dessus non pas sans avoir mené une chaude lutte pour désigner l’identité du chanceux qui aura cet honneur.
  • Côtes, qui s’affaissent à force de m’endormir en allaitant sur le côté la nuit.
  • L’abdomen, parce que ça vient à faire mal se pencher par-dessus le lit du bébé pour l’endormir en lui flattant tête, épaules, genoux, orteils, genoux, orteils, genoux, orteils, yeux, nez, bouche, oreilles…
  • Épaules, après des mois à faire du portage de façon probablement inadéquate, parce que je peux être botcheuse quand il est question d’ergonomie.
  • Mamelons, que mon bébé en train de percer ses dents empoigne, férocement parfois, de ses gencives acérées.
  • Coudes… Puisque mon bébé de dix mois ne fait toujours pas ses nuits, je me relève souvent en utilisant cette partie visiblement vulnérable de mon corps comme point d’appui, la condamnant à ratatiner de sécheresse sous l’effet de cette friction incessante.
  • La face. À force de côtoyer de grands bébés qui ont pour passe‑temps favoris le tirage de joues, le griffage de nez, le pinçage de paupières, l’arrachage de lunettes… Fut une époque, la peau de mon visage ressemblait à la douce pelure d’une pêche…
  • Lobes d’oreilles, parce que parfois, j’ai des idées folles comme, t’sais, de vouloir être coquette l’espace d’un instant en portant des boucles d’oreilles…
  • Au cuir chevelu, car je suis la fausse cliente préférée des petites coiffeuses en herbe de ma maison !
  • Yeux, aveuglés par les paillettes, brillants, diamants, arcs-en-ciel éclectiques, rose bonbon et nanane qui tapissent mon quotidien.
  • Oreilles, qui saignent parfois de les entendre crier de joie, de peine, de rage, de désespoir, d’excitation, alouette !
  • Tête, ibid. !
  • Pieds, parce qu’il y a une loi non écrite qui interdit aux mères au foyer de s’asseoir. JAMAIS. Pis aussi, parce que j’ai le tour de piler sur un Playmobil itinérant le soir avant d’aller me coucher, en allant donner à mes enfants un tendre bisou des plus… amoureux…

Je pourrais poursuivre cette métaphore filée de la douleur et conclure cet article en ajoutant que les voir grandir me fait mal au cœur et à l’âme, mais je crois que cette conclusion est implicite et prévisible.

Je vais donc juste terminer ce texte sur une note simple, pour ne pas dire simplette, mais bien sentie, à l’intention directe de mes enfants.

Aïe aïe aïe, mausus que j’vous aime !

Véronique Foisy

 

Le rire

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Universel, le rire rassemble! Tout être humain expérimente le rire très tôt dans sa vie et son propre sourire contamine ceux qui en sont témoins…

On peut rire aux éclats, rire très fort, s’étouffer en riant (celui-là est parfois risqué pour les gens autour😁).

On peut réprimer un fou rire; quand cela survient, les crampes ne sont jamais bien loin… Souvent, un fou rire s’accompagne de larmes et devient vite incontrôlable. La plupart du temps, le fou rire est vécu en duo et les gens autour n’y comprennent rien. À vrai dire, après un bon fou rire, il n’est pas rare d’oublier ce qui l’a déclenché…

On peut rire de soi, rire des autres (tout le monde le fait😜). Qui ne visionne pas de vidéos de moments loufoques?

À l’occasion, on peut rire jaune, mais il est préférable d’être rouge après avoir trop ri.

Il y a les rires nerveux, les rires gênés, les rires partagés avec de parfaits inconnus, lors d’une situation cocasse.

Ils se font rares, mais il y eut une époque où les rires « en canne » avaient une place de choix à la télé. Autre époque.

Qu’est-ce qui vous fait rire à tout coup?

Moi, ce sont les fausses moustaches 😂

Karine Lamarche
Enseignante

Ma vie en Facebook

En cette période intense de partages de moments heureux de vacanciers sur les réseaux sociaux, je

En cette période intense de partages de moments heureux de vacanciers sur les réseaux sociaux, je discutais avec une amie et nous nous sommes posé la question : d’où vient ce besoin de partager tant de moments de notre vie, de notre quotidien, en fait?

Je n’y échappe pas. Il m’arrive souvent de me laisser emporter😉

Certains diront (j’en fais partie) que les photos de nos petits font le bonheur de nos parents et amis de qui la distance nous sépare…

Cependant, je vais te confier un secret : ton p’tit loup assis dans le gazon, photographié sous cinq angles différents, c’est too much.

Il n’y a pas si longtemps, on ménageait nos 12 poses ou mieux, nos 24 poses. Nos clichés prenaient soudainement tant de valeur.

Feuilleter un album photo : activité en voie d’extinction… pour la majorité des familles, du moins. Moi la première, je tarde à faire imprimer mes précieux souvenirs.

Pour vous faire sourire, je vous fais entrer dans mon quotidien, le temps de quelques photos… Tous ces moments font partie de la catégorie : « On s’en sacre un peu. »

 

« Ma fille me bricole une maison avec une boîte de papier collant (et deux rouleaux).

#cestsimerveilleuxdesenfantscréatifs »

 

« Une planche à légumes toute propre!

#savoirapprécierlespetiteschoses »

 

« Quel bonheur de plier une brassée fraîchement séchée à l’air extérieur!

#vivemacordeàlinge »

« Mon eau est presque bouillante.

#mercilavie »

 

« Consoler ma fille hypersensible.

#momentmagique

#siprèsdesesémotions. »

 

 

 

 

 

 

Karine Lamarche

Ah! Ce que les enfants peuvent dire!

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Qui n’a pas déjà entendu des citations d’enfants tordants et mignons? Ils ont toujours le don de nous sortir de drôles de phrases dans des moments où on s’y en attend le moins. T’sais, le genre de moments quand on est entourés de plein d’inconnus et où ton enfant crie :

« Maman, Alicia m’a rentré un doigt dans le derrière…

Maman : « Ah! Oui? Alicia, pourquoi fais-tu ça à ta sœur? On ne fait pas ça, sinon il y aura une conséquence. »

Alicia « Ben quoi, j’ai juste rentré mon doigt UN TI-PEU! »

Comme si le UN TI-PEU ne comptait pas… Ha! Ha! J’ai donc décidé de faire un recueil des meilleures citations de mon entourage.

Attention! Sourire en coin et fou rire garantis!

Et vous, quelles ont été les meilleures citations de vos enfants?

Charles, 5 ans : « Maman, les films de tuants, j’aime pas ça! »

Charles 4 ans : Lors d’un voyage à Walt Disney World, Charles sort du manège de Star Wars : « Maman, c’était vraiment pas un manège pour les enfants. J’ai failli vomir dans mes culottes. »

Florence 4 ans : Elle a son air tristounet depuis le matin. Papa lui demande alors pourquoi elle est triste. « Parce que tu as dit que tu allais DONNER mon nom à la garderie. Quel nom je vais avoir, MOI? »

Nancy, 4 ans : « Maman, regarde la belle puante » (bête puante)

Maverick, 4 ans : Au restaurant pour déjeuner, Maverick s’en va aux toilettes avec sa maman. Il lui passe la remarque suivante : « Maman, ton pénis est drôle, il est comme un W. »

Sa maman lui explique qu’elle n’a pas de pénis. Une fois à table, à un moment où personne ne parle, Maverick dit haut et fort : « Ma maman à moi n’a pas de pénis! »

Livia, 4 ans : En revenant d’un souper chez un couple d’amies lesbiennes qui ont eu un enfant, Livia demande : « Maman, comment elles ont fait pour trouver leurs graines? »

Maman avait expliqué à Livia que les papas détiennent les graines pour faire pousser les bébés.

Zoé, 3 ans : « Maman, comment on appelle ça, des p’tits pauvres? Des touts nus? »

Léa, 3 ans : En pointant une femme avec un surplus de poids : « Papa, est-ce que ça veut dire que la madame fait des gros cacas? »

Julia, 5 ans : « Maman, j’ai un coulis! »

– Ah oui? Un coulis?

– C’est dans mon cou… j’ai mal… j’ai un coulis.

– Ah! Un torticolis!

– Oui, c’est ça maman, j’ai un coulis!

Jacob, 7 ans : « Les personnes âgées sont des personnes usagées. »

Amélia, 4 ans : « J’ai hâte d’aller voir le père en miel. » (Père-Noël)

Mathis, 8 ans : En serrant son éducatrice dans ses bras, il lui dit : « Je t’aime tant! »

L’éducatrice lui demande : « C’est quoi, l’amour? »

« C’est quand deux cœurs dansent ensemble. »

Alexandra, 6 ans : « Maman, le film est en français, j’ai compris, il a dit “hamburger”. »

Marie-Ève, 3 ans : En entrant aux toilettes publiques, Maman demande à Marie-Ève de tenir la porte des toilettes, car elle ne barre pas. Marie-Ève répond : « Parce que tu veux pas que personne y voie tes ti-singes, maman? » Toutes les femmes dans les toilettes se sont mises à rire aux éclats.

Antoine, 4 ans : « Maman, je n’ai pas hâte de conduire une auto. »

– Pourquoi?

– Parce que je vais avoir une barbe.

– Hein?

– Ben oui maman, quand je vais être un monsieur, je vais avoir du poil partout.

Mikaël, 4 ans : Sa grande cousine lui demande de lui nommer les parties du corps qu’elle lui pointe. « Le nez, les dents, le rack à dents. » (les gencives)

Xavier, 3 ans : « C’est laquelle, ta planète préférée? La planète ceinture (Saturne)

Alexis, 3 ans : « Maman, on s’en va à St-Moustache » (St-Eustache)

Élliot, 4 ans : En discutant avec son père,  Papa demande à Élliot : « C’est quoi, le bébé du chat? »

– Un chaton.

– C’est quoi, le bébé du chien?

– Un chiot.

– C’est quoi, le bébé d’une vache?

– Un vachier.

Pénélope, 2 ans : « Maman, je veux un bisou de Ski-mous. » (Esquimaux)

Xavier 4 ans : « Maman, y’a plein d’étoiles d’araignées » (toiles)

Lucas, 5 ans : « Maman, est-ce que la lune est pleine?

– Non Lucas, elle sera pleine dans deux dodos.

– Elle n’est pas encore pleine parce qu’elle n’a pas encore mangé assez d’étoiles? »

Mélissa, 4 ans : « Maman, y’a de la pluie verglissante. » (verglaçante)

Élliot 4 ans : Maman lui demande de mettre sa belle chemise. Élliot : « Avec ma belle crevette! » (cravate)

Pierre, 4 ans : Lors de l’enterrement de son arrière-grand-mère : « Maman, pourquoi ils plantent grand-mamie? »

Lily-Jade, 2 ans ½ : Elle adore Céline Dion. Sa grand-maman lui demande quelle chanson elle préfère. Lily-Jade répond : « Pas de tes affaires »

Camille, 3 ans : Dans la douche, Camille prend le savon et fait semblant de se mettre du déodorant. « Regarde papa, je suis capable de me mettre de l’anti-haleine de d’sous de bras!»

 

Pour toi, mon tendre lave-vaisselle!

Il y a maintenant cinq jours que tu m’as quittée. Ma vie en est t

Il y a maintenant cinq jours que tu m’as quittée. Ma vie en est toute chamboulée. Je me rends maintenant compte à quel point je te sous-estimais. Tu étais là et je ne te remarquais pas. J’ai fait ce que la plupart d’entre nous font lors d’une relation à long terme : je t’ai pris pour acquis!

Trop souvent, je t’ai rempli beaucoup plus que je n’aurais dû. Pire encore, il y a des fois où je n’ai même pas rincé la vaisselle avant de te la donner. Je sais même pas si tu aimais ça, les mottons?! J’en suis désolée, c’est juste que des fois, j’étais vraiment pressée. Je ne me rendais pas compte de tout ce que tu accomplissais pour nous. Ton absence se fait sentir, je me sens maintenant comme monsieur Miyagi dans Karaté Kid; laver, laver, essayer. Laver, laver, essayer.

Trois fois par jour, sans compter les petites grignotines ici et là. Cinq personnes minimum par repas, tu étais exténué et je ne m’en suis pas aperçu. J’ai tenté de te réanimer mais en vain. À coup de petite vache et de vinaigre, tu sentais bon, mais je te sentais me glisser entre les mains. Je t’ai même fait le bouche-à-bouche à partir de ton petit tuyau crasseux. Je te jure, j’ai fait tout ce que j’ai pu.

Maintenant, lorsque je lave ma vaisselle, le regard vide, je regarde dehors et je nous imagine main dans la main à gambader pieds nus. On se couche dans l’herbe côte à côte avec une quenouille dans la bouche à observer les nuages passer. Ou bien nous balançant, cheveux aux vents par un bel après-midi d’été.

Tant de fois, les enfants et moi avons dansé au rythme de tes vagues… va en paix, mon cher ami. Tu as donné le meilleur de toi-même.

Peace out body!

Geneviève Dutrisac

 

Chérie, et si on déléguait nos rénos?

Du plus loin que je me souvienne, rénover (réaménager, redécorer) a toujours reprÃ

Du plus loin que je me souvienne, rénover (réaménager, redécorer) a toujours représenté un défi de taille pour mon conjoint et moi. Ne vous y méprenez pas, j’aime mon conjoint plus que tout, mais la vie a fait en sorte de me faire comprendre qu’aussitôt qu’un marteau entre dans le décor, je ne fais pas le poids devant l’instinct primitif de mon castor bricoleur du dimanche.

Pensons simplement au classique meuble Ikea. Eh bien, si j’avais été mariée, il est clair que je me serais divorcée à chaque fois qu’on en a monté un! Pourquoi? Le plan! Sérieusement, qu’est-ce qu’il y a de compliqué dans «suivre le plan»? Mon cher amoureux, lui, n’a pas besoin de plan, il sait! Ça fait partie de son ADN! La seule chose, c’est que son ADN ne semble pas le savoir. Résultat: une fois le meuble presque terminé, il faut invariablement le défaire parce que, soudainement, les trous ne sont pas alignés. La raison? Mes indications n’étaient pas assez claires! Un classique!

En fait, je crois que les petits travaux sont pires parce qu’ils semblent accessibles. Prenons, par exemple, la pose de tablettes. Il y a d’abord la demande initiale. Entre celle-ci et la pose complète, il faut calculer un bon six mois de délai. Assumant pleinement mon incompétence en matière de travaux manuels, je vis habituellement bien avec ce temps d’attente. Reste qu’il faut généralement que je le menace d’engager quelqu’un de compétent pour que l’homme ressorte son ADN de bricoleur. Toutefois, pour poser des tablettes, il n’est jamais seul! C’est qu’il y a aussi un architecte et un ingénieur en lui. On n’a jamais trop d’experts pour que les tablettes soient droites! Mais comme je ne touche à rien, je ne dis rien! On ne va quand même pas créer une guerre interne pour chaque tablette posée croche, puis reposée en laissant des trous. Martin Matte dans Les beaux malaises, ça vous dit quelque chose?

Une chose est certaine, j’ai toujours admiré mon homme pour sa ténacité à prouver qu’il y a bel et bien un fin bricoleur en lui. Il aura toutefois fallu une salle de bain qui avait vraiment besoin d’être refaite pour achever toutes ses ambitions…

Se disant que ça serait simple d’installer une douche, il s’est attelé à la tâche si bien qu’il en a sectionné un tuyau! Un appel d’urgence et une facture de plombier plus tard, la douche était installée selon les normes. Mais, ça n’a pas découragé mon homme, loin de là! Il voulait réussir! Il s’est donc mis en tête de poser le plancher de tuile:

– Euuuuuh, chéri, on devrait peut-être déléguer cette partie des travaux…

– Mais non voyons! C’est facile, Mike Holmes montre comment faire à la télé!

Mmmm, comment vous dire… Mon chéri devait être excellent pour jouer à Tétris. Je n’ai jamais vu autant de petits morceaux de tuiles sur une aussi petite surface! J’avais beau essayer de me convaincre, ça ne passait pas au conseil de l’esthétisme élémentaire. Il m’a donc fallu le lui faire comprendre. On a fait venir un expert qui a tout recommencé pour que ce soit fait dans les règles de l’art. Mon homme en a eu pour quelques temps à assumer qu’il n’avait pas une once de bricoleur en lui. L’orgueil… vous savez ce que c’est!

Dernièrement, nous avons eu à faire des travaux dans la cour arrière. Ayant enfin compris la leçon, mon castor bricoleur du dimanche a troqué ses outils pour un casque de contremaître. Il m’a regardé très sérieusement et m’a dit : «Chérie, et si on déléguait nos rénos? »

À cet instant s’il m’avait demandé en mariage, je lui aurais dit oui!

De grands enfants

Et si, aujourd’hui, j’agissais encore comme un enfant âgé entre 0 et 5 ans…

Et si, aujourd’hui, j’agissais encore comme un enfant âgé entre 0 et 5 ans…

– Chaque fois que je rencontrerais une nouvelle personne, je ferais une crise de panique avant de finalement l’apprivoiser;

– Je serais vraiment fasciné par un peigne;

– J’approcherais ma face de celle de l’Amoureuse avec la grand’ bouche ouverte pour avoir un bisou… qui serait évidemment beaucoup trop mouillé;

– Je ferais toujours chauffer ma bière avant de la boire;

– J’arracherais parfois des choses des mains de quelqu’un et quand cette personne se mettrait à pleurer, je la fixerais en me disant : « Ben voyons, qu’est-ce qu’elle a à brailler, elle? »

– Je ferais mon épicerie assis dans l’panier.

– Au souper, quand je n’aurais plus faim, je prendrais quand même une dernière bouchée de mon plat pour la cracher dans’ face de celle qui l’a cuisiné;

– Chaque fois que mon nez coulerait, je pleurerais un peu avant de me moucher… pis je passerais mon temps après à regarder mes crottes de nez;

– Ça me prendrait 15 minutes pour attacher ma ceinture de sécurité dans l’auto; pis ça finirait avec une ceinture « twistée »;

– Je mettrais ma main en pointu pour enfiler mes mitaines à fourneau.

– Quand je raconterais l’histoire d’un film que j’ai vu au cinéma à quelqu’un, je m’attarderais beaucoup trop à de menus détails inutiles;

– J’serais ben à l’aise de crier : « J’AI FAIT CACA! »… même quand y’a d’la visite chez nous;

– Aussitôt que je prendrais la route en voiture, j’tomberais endormi;

– Je renverserais au moins un verre sur deux dans une journée;

– J’organiserais de belles promenades familiales en forêt, mais cinq minutes après être parti, j’me mettrais à chigner;

– En conduisant, chaque fois que j’en croiserais un, je hurlerais « CAMION! »

– J’aurais toujours l’impression que ça paraît pas pantoute que je raconte un mensonge… mais en même temps, j’me rendrais jamais compte que quelqu’un m’en raconte un à son tour;

– En partant pour le travail, je prendrais un p’tit « kit » de rechange au cas où j’aurais un pipi surprise;

– Même si c’est moi qui l’ai choisi, je serais quand même très déçu que ma collation soit un yogourt;

– Je voudrais TOUT DE SUITE ce que j’ai vu au magasin, mais cinq minutes après l’avoir reçu en cadeau, je jouerais avec autre chose;

– J’mettrais des autocollants sur mes ti-plats de lunch pour me faire une surprise au dîner et faire l’envie de mes collègues;

– Pendant les réunions au travail, je tracerais le contour de ma main sur l’ordre du jour… pour ensuite me gratter le visage et me mettre discrètement du crayon partout dans’ face;

– À l’épicerie, j’perdrais un bon quinze minutes à regarder les homards qui font absolument rien dans un aquarium sale;

– Même les matins pressés… je regarderais une p’tite émission avec des céréales sèches avant de commencer ma journée;

– Au bureau, j’commencerais plein de choses que je ne finirais jamais;

– Je mangerais pas mal de tout… mais avec beaucoup de ketchup;

– Ça pourrait m’arriver de m’asseoir sur la main de quelqu’un pour péter;

– Des fois, en plein milieu de l’été, j’irais travailler avec une tuque de Noël sur la tête;

– Pour me souvenir de l’endroit où je me suis fait « bobo », il faudrait absolument que j’aie un plaster;

– Pendant le souper, quand je raconterais une anecdote, je serais absolument obligé de me lever pour la mimer;

– Je lirais à haute voix chaque lettre que j’écris au fur et à mesure;

– J’dormirais probablement avec un toutou pis mon marteau;

– J’mettrais souvent ma main dans mes culottes sans raison;

– J’conduirais mon auto en faisant « brrrrrrrrrrrrroum » avec ma bouche;

Si, aujourd’hui, j’agissais encore comme un enfant âgé entre 0 et 5 ans… ce que je ferais surtout, c’est de vivre comme s’il n’y avait pas de lendemain; comme si le passé n’existait pas; comme si « maintenant » était la seule chose importante. Personne juge personne. Comme si tout était à faire; rien n’était impossible. Et pour ça, je nous souhaite tous d’agir de temps à autre comme nos enfants. Essayez-le! … J’AI FAIT CACA!!!!

Folie matinale, version commentée

Après avoir mis en ligne notre dernier clip « Folie matinale », vous avez été nombreux à nous

Après avoir mis en ligne notre dernier clip « Folie matinale », vous avez été nombreux à nous écrire. On a alors décidé de vous présenter une version « commentée » de notre petite folie à nous. La voilà!!

Oh et ce qui nous ferait plaisir, c’est que vous partagiez avec nous VOTRE folie du matin. En image, en vidéo, en texte… laissez-vous aller! Plus on est de fous à vivre la «folie», plus on en rit! 🙂

Comment faire? C’est bien simple;

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