Tag liberté

L’été : Quand la maison devient un hôtel

Dites-moi que je ne suis pas la seule à avoir cette impression !<

Dites-moi que je ne suis pas la seule à avoir cette impression !

Préado : 12 ans.

Quand les journées sont plates au camp de jour et qu’elle n’a pas le choix d’y aller. Quand revenir en fin d’après-midi fait son bonheur, elle rentre, elle se change et repart. Quand j’arrive de travailler et qu’il y a un mot sur la table : « Partie chiller avec mes amies ».

Oups, elle vieillit !

Je prépare donc le souper, seule, et j’attends. J’attends qu’elle rentre. Je ne sais jamais si ce sera vers 17 h 30, 18 h ou parfois même 18 h 30. Ben coudonc. La patience est une vertu, il paraît !

  • Allô mom ! On mange quoi ? C’est prêt dans combien de temps ?
  • Quand ce sera prêt. (Non mais t’sais !)
  • Ah, c’est parce que mes amies m’attendent au parc, je dois repartir vite !

Ok, c’est à ça que je sers, l’été : faire à manger.

Mais bon, on soupe, je mange quatre bouchées et elle, elle a déjà fini !

  • Bye mom, à ce soir.
  • Hey ! Ramasse ton assiette, prépare ton lunch pour demain, nourris le chien !

Oh que je viens d’être la pire mère au monde en terminant ma phrase ! Je me sens comme une tenancière d’hôtel. La cliente arrive, se change, mange, repart et revient pour se coucher ! Je ne la vois presque pas, sauf pour les besoins essentiels. Facile, la vie de jeune !

Mais chez nous, c’est ça l’été ! Pas de règles. On s’amuse ! Pas de routine, on en a assez toute l’année ! Il y a un couvre-feu, bien sûr, je ne suis pas si indigne ! Mais j’avoue que parfois, ça me joue des tours ! Miss, qui sent qu’elle a tous les droits, agit donc comme si elle avait tous les droits !

En faire le moins possible : oui mais c’est l’été !

C’est assez difficile d’établir quelques règles dites spéciales pour l’été ! Un peu de ça, mais pas de ceci ; tu peux faire ça, mais pas ceci. Mettons donc tout sur la faute de l’été ! Ça nous en fait moins sur les épaules ! En fait, les enfants travaillent tellement fort toute l’année, ils ont tellement de règles à respecter, d’horaires à suivre, d’échéanciers scolaires, pourquoi en faire autant l’été ?

Non merci ! Je suis, moi aussi, en vacances d’une certaine manière ! Congé de devoirs et congé de routine !

Pour le moment, vaut mieux ne pas m’obstiner avec elle, je la laisse aller !

Mais… profites-en, fille, car le mois de septembre arrive vite !

Tania Di Sei

 

Réflexion de maman un dimanche matin

J’ai trois enfants. Une fée de huit ans, une artiste de presque q

J’ai trois enfants. Une fée de huit ans, une artiste de presque quinze et un futur policier de dix-huit. Ces trois enfants qui sont les miens sont les amours de ma vie. C’est cliché mais c’est comme ça.

J’aime les voir grandir. J’aime participer à la construction de leurs rêves et à ce qu’ils deviennent. J’ai l’intime sentiment que je leur ai donné le meilleur de moi-même. Pas toujours mais souvent. Pour ce qui leur aura manqué, ils peuvent toujours être sauvés par la thérapie ou par une rencontre avec quelqu’un qui saura être significatif. Ce bout-là me console. Je sais fort bien que même si j’ai donné le meilleur de moi-même, il y aura toujours des manques, des failles. Je ne peux pas répondre à tous leurs besoins sur-le-champ. D’autant plus qu’ils sont trois. Trois enfants que j’aime, mais trois enfants fort différents avec des besoins et des attentes différentes. Non pas que je ne veux pas, mais des fois je passe à côté, je ne décèle pas tout ce dont ils ont besoin. Et hop! Une thérapie de plus.

Je ne suis pas une maman parfaite. Loin de là. Je n’ai d’ailleurs aucune idée de ce à quoi ça ressemble. Celle qui fait les lunchs, qui assiste à tous les tournois de hockey, qui est toujours bien mise, qui ne crie jamais après ses enfants? Ça m’importe peu. Je suis toutefois une maman qui ressemble à la femme que je suis. What you see is what you get, qu’on dit. Je ne peux pas être plus transparente que je ne le suis.

Mes enfants grandissent donc à une vitesse folle. Parfois, j’en perds le nord. Fréquemment, lorsque je les aime au travers de mon regard, de par mes gestes, dans ces paroles que je peux leur dire, je me rappelle les paroles de Khalil Gibran : « Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même, ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. » J’ai mis des enfants au monde pour qu’ils puissent parcourir le leur. À leur façon et non pas à la mienne. Et ça des fois, ça me fait peur. Et ça des fois, ça me fait pleurer.

J’aime ce qu’ils sont. Ce qu’ils deviennent. Mais non, je ne suis pas toujours en accord avec leurs choix. Je ne suis pas toujours d’accord avec la route à prendre. Je les vois parfois s’engager sur des chemins difficiles, sinueux et qui amèneront inévitablement souffrances et déceptions. Je voudrais les prévenir, leur crier : ne va pas là! Tu vas tant te blesser! Et parfois je le leur dis. Et parfois non. Parce qu’à la toute fin, c’est eux qui décideront. Qui emprunteront le chemin qui leur semble juste, porteurs d’espoirs et de désirs, qu’importe ce que j’en dis. Des Christophe Colomb à la conquête de l’Amérique. De la leur.

Le mieux que je peux faire est de les accompagner. S’ils en ont envie. Au-delà de mes peurs et de mes incohérences. Les laisser s’envoler du nid et parcourir des montagnes jonchées de chemins tranquilles et d’une beauté à couper le souffle. Emprunter les chemins les plus obscurs et terrifiants. Respirer un grand coup. Rester disponible pour qu’ils me racontent leurs voyages. Et continuer de leur faire confiance, me rappeler le bagage qu’ils portent en eux-mêmes, le legs que leur père, de leur entourage et de moi‑même leur avons laissé. Et le plus important : les aimer fort et le leur dire. Et leur envoyer des baisers même si c’est de bien loin.

Isabelle Bessette

 

Apprendre à dire non

À l’aube de mes quarante années, je me suis enfi

À l’aube de mes quarante années, je me suis enfin fait ce cadeau : dire NON!
Tu passes ta vie à vouloir faire plaisir aux autres, à tes enfants, à ton chéri, à tes amis, à ta famille, à ton patron, à tes collègues… et tu t’oublies… tu te mets entre parenthèses trop souvent…

Récemment, j’ai appris à dire NON.
Ce fut un long cheminement. Il a fallu que l’on abuse de ma gentillesse de si nombreuses fois. J’ai mis du temps à ouvrir les yeux, à me réveiller et à crier haut et fort : C’EST ASSEZ! NON, NON et NON! Quelle délivrance! Quelle liberté! Celle de refuser! Et mieux encore, je dis NON sans me justifier. Juste NON. Rien de plus.

Ton enfant qui veut le jouet dernier cri : NON!

Ton ado qui demande un centième lift cette semaine : NON!

Ton patron qui te propose de faire des heures supplémentaires : NON!

Ta collègue qui souhaite que tu la remplaces : NON!

La caissière qui te demande si tu vas faire un don pour telle ou telle association : NON!

Les amis qui t’invitent à souper alors que tu as juste le goût de te coller avec ton chum dans le canapé et d’écouter des séries en rafales en mangeant du popcorn : NON!

Les amis qui te sollicitent pour une activité qui ne te tente pas : NON!

Quand on te demande de venir dépanner et que tu manques de temps pour ta petite famille : NON!

Le chien qui veut aller marcher alors qu’il pleut et vente : NON!

Le dentiste qui te harcèle pour ton nettoyage tous les six mois : NON!

Tes souliers de course qui te narguent dans l’entrée : NON!

Le coach de soccer qui souhaite que tu sois son assistant : NON!

Les repas tous les dimanches avec belle-maman : NON!

Les fêtes d’amis qui vident le porte-monnaie : NON!

Les heures passées à arracher les pissenlits dans le jardin : NON!

Le tas de linge devant la table à repasser : NON!

L’enfant qui veut jouer à la console alors que sa chambre n’est pas rangée : NON!

Ta fille qui te demande de l’emmener (encore!) magasiner : NON!

Le jour où tu trouves cette force de dire NON et que tu arrives à te faire passer TOI en premier… ce jour-là, tu accèdes à la paix, à la liberté. Et bizarrement, tu te sens beaucoup plus disponible pour les autres, car tu as pris le temps d’enfin te considérer, comme mère, comme femme, comme amie, comme fille, comme sœur…

 

Gwendoline Duchaine

 

L’allergie au « j’ai pas le choix »

« J’ai pas

« J’ai pas le choix, je dois travailler pour payer mes comptes, pour faire vivre ma famille. »

« J’ai pas le choix, je dois absolument laver le plancher aujourd’hui. »

« J’ai pas le choix, il faut que je me repose si je veux être en forme. »

Je suis allergique aux « j’ai pas le choix », aux « il faut que » et aux « je dois ». Je suis pour la liberté responsable. Pas pour la liberté paresseuse qui refuse de se lever le matin et qui se plaint ensuite de ne pas avoir tout cuit dans le bec.

Ma mère m’a élevée avec la notion de choix, de liberté. On a toujours le choix. On a le choix de porter du noir ou des couleurs dans des funérailles. On a le choix de se lever à l’heure ou de partir en retard. On a le choix de garder notre emploi ou de tout quitter. On a le devoir d’assumer nos choix, aussi.

Si tu portes une robe flyée multicolore aux funérailles, ça se peut que tu te fasses dévisager par matante Carmen. Ou que tu reçoives des félicitations parce que tu illumines une journée sombre. Si tu te lèves toujours à l’heure, il y a des bonnes chances pour que ton employeur, tes enfants, le coach de hockey, l’apprécient. Il se peut aussi qu’à la longue, tu sois perçue comme le réveille-matin familial ou que tu t’épuises à force de ne jamais te donner de lousse. Si tu es tout le temps en retard, le risque est grand pour que tu te fasses montrer la porte à l’école et au travail. Mais peut-être aussi que ça te fera comprendre qu’un emploi de 8 à 4, ce n’est pas pour toi. N’essayez pas de me faire croire que l’avenir appartient seulement à ceux qui se lèvent tôt! Il y a une méchante gang d’artistes à succès qui reviennent des salles de spectacles à l’heure où d’autres démarrent leur voiture pour se rendre au boulot.

Quand j’étais jeune, je n’ai jamais ressenti de pression pour aller à l’université ou au collège privé, pas plus que j’en ai eu pour aller au public ou pour rapporter un salaire pendant mes études. Le deal était clair : étudier, c’est un travail. Tant que tu le fais bien, ça s’équivaut; tu peux habiter sous le toit familial sans payer. Mes frères ont aussi entendu le même discours. Au bout du compte, on a autant fait des études supérieures que des stages en entreprise, des formations d’apprentis et des formations sur le tas. On est allés au privé et au public, selon nos désirs. Et maintenant, on travaille tous, dans des domaines bien différents, mais qui nous rendent heureux et autonomes.

À quoi ça aurait servi que notre mère nous mette de la pression pour faire ce qu’elle considérait comme une réussite? Têtus comme on était, on aurait sûrement eu le même cheminement, avec plus de conflits et de « t’as pas rapp! » Parce qu’avec la force d’assumer ses choix et de croire en sa liberté, vient aussi une propension à la tête de mule. Il faut être bâti solide par en dedans pour garder la tête haute quand on se fait demander pourquoi on travaille au gouvernement alors qu’on a un PhD en littérature. Ou pourquoi notre emploi de camionneur nous comble alors qu’on a une maîtrise en éducation spécialisée.

Des fois, la tête dure de mes enfants, j’en ai marre. L’ostinite aiguë dont ils souffrent tous, je la mettrais aux vidanges, le temps de les élever sans être sans cesse contestée. Mais bon. Ce n’est pas de même que ça marche. Depuis qu’ils sont mini, on a élevé nos cocos d’amour dans la notion de liberté et de respect des limites des autres. « Nos droits se terminent là où commencent ceux des autres »… C’est une grande responsabilité de faire des choix. Ça élimine la possibilité de croire que c’est la faute des autres. Ça t’empêche de dire après coup : « J’avais pas le choix ». Ça te force à te respecter et à respecter les autres qui ont aussi le droit d’avoir leur opinion.

La liberté, c’est dans le quotidien. C’est dans le choix des vêtements pour la journée. Cet hiver, mon garçon de six ans a adopté l’ancienne tuque en ours polaire rose poilu de sa sœur. Ben coudonc. La limite parentale était établie à « tu dois avoir la tête et les mains au chaud ». Ça tombe bien, les mitaines sont attachées à la tuque! Alors c’est ce qu’il porte pour l’école. La liberté, c’est dans le choix de l’activité pour l’anniversaire. La grande sœur voulait inviter ses amies pour une fin de semaine et souper au East Side Mario’s en famille. Il en fut ainsi. Les autres enfants ont dû accepter son choix de resto et tout le monde a eu beaucoup de plaisir. Ma deuxième cocotte, elle, trouvait embêtant de faire une fête d’amis parce que tous ses amis sont des garçons. « Me semble que ça ressemble trop à un rendez-vous galant! ». Elle a préféré aller au cinéma et au McDo. Elle a fait le choix, et le plus beau, c’est qu’au royaume du hamburger pas bon et de la croquette de caoutchouc, elle s’est fait une nouvelle amie… qui l’a invitée à sa fête!

On ne sait jamais où nos choix nous mèneront, mais on sait qu’ils nous mèneront à bon port si on sait se respecter. Si ma mère m’avait interdit de déménager à seize ans ou d’épouser mon mari à vingt-deux ans, tout aurait été différent. Il manquerait probablement quatre petites têtes de mule sur Terre puisque mes enfants n’auraient pas vu le jour!

 

Nathalie Courcy

 

SILENCE!

<span style="margin: 0px; line-height: 115%; font-family: 'Times New

« On se calme! », « On arrête de parler! », « Silence! », « Chut! » Tous ces petits mots me font dresser les poils sur les bras. Je ne veux surtout pas généraliser parce que comme dans tous les métiers, il y a des travailleurs compétents qui innovent, et d’autres moins compétents qui sont là pour la paye. Je sais également que la plupart du temps, les enseignants font tout en leur pouvoir pour offrir à nos enfants une qualité de vie enrichissante.

Par contre, je me pose des questions sur la liberté de nos enfants dans les écoles. Je n’ai pas de doutes que dans les classes, les apprentissages peuvent se faire de différentes façons et que les enseignants sont souvent des vrais magiciens pour trouver la bonne manière d’enseigner à nos enfants, qui ont chacun leur personnalité. Je fais ici un portrait global de la situation sans pour autant mettre toutes les écoles dans le même panier.

Mais… est-ce qu’on est vraiment obligés d’imposer autant de moments de silence dans une journée? Silence dans les rangs, silence dans les corridors, silence dans le vestiaire, silence dans les salles de bain, silence dans la bibliothèque et parfois même, silence dans la classe pour que les élèves puissent se concentrer. De plus, dans certaines écoles, le silence est demandé pendant le dîner pour éviter que les enfants qui discutent trop avec leurs camarades prennent du retard pour la récréation. Donc, si je résume tout ça, les enfants ont le droit de s’exprimer lorsqu’ils en ont la permission en classe et dans la cour d’école?

Nos enfants ont des idées et des opinions. Nos enfants devraient être libres de créer et de laisser aller leur imagination, qui à leur âge, n’a pas de limites. Une petite fille qui a une moins bonne note parce qu’elle n’a pas suivi exactement le modèle du clown que l’enseignante leur a proposé… est-ce acceptable? Que le clown ait les cheveux jaunes ou mauve, est-ce vraiment grave? Moi, j’aurais félicité l’enfant pour sa créativité! D’un autre côté, je peux comprendre les exigences d’un programme scolaire qui désire voir si l’enfant peut reproduire quelque chose, s’il a un bon sens de l’observation. De quel côté doit-on se mettre?

Et bien moi, je me positionne du côté de la liberté avec encadrement. Le gros bon sens! Quand mes enfants reviennent de l’école avec du linge taché, je me dis qu’ils se sont amusés. S’ils reviennent avec les pantalons pleins de bouette, je me dis qu’ils ont exploré. S’ils reviennent avec de la peinture en dessous des ongles, je me dis qu’ils ont créé. Et si mes enfants reviennent avec un billet de communication parce qu’ils riaient trop fort dans la salle de bain et qu’ils ont dérangé une classe dans le gymnase d’à côté, et bien moi, je me dis qu’ils ont socialisé et qu’ils ont appris le respect des autres.

Je vous pose maintenant la question : qu’est-ce qu’un enfant pour vous? Pour moi, un enfant est un être unique, qui découvre, qui explore, qui pose des questions, qui rit, qui court, qui danse, qui expérimente pour devenir un adulte épanoui, heureux et en amour avec lui-même.

Valérie Grenier

Sortir le soir

J’ai toujours aimé ça : sortir le soir. Aller dans les bars,

J’ai toujours aimé ça : sortir le soir. Aller dans les bars, savourer des ailes de poulet, boire de la bière, sentir l’odeur du tabac, danser jusqu’au petit matin… À quinze ans, j’ai commencé à rentrer tard le soir et à fréquenter ces endroits mystérieux et rassurants. Je m’y suis toujours sentie à ma place.

Puis un jour, j’ai eu des enfants. Quand mon ventre s’est arrondi, je n’ai plus eu envie de sortir. J’étais fatiguée, nauséeuse… Quand bébé est arrivé et m’a volé toute mon énergie, je ne sortais pas non plus. Je ressentais le besoin de rester collée à lui, je ne voulais pas me séparer de lui. Puis vinrent bébés numéro deux et numéro trois. Trois enfants en trois ans et demi! Les seuls moments où je pouvais avoir une soirée de libre, je la passais avec mon chéri!

Quand numéro trois a eu dix-huit mois, j’ai eu de nouveau la piqûre… Pour la première fois depuis des années, je suis retournée voir un concert, puis un autre, et encore un autre… Ces occasions étaient rares et précieuses! Mon échappatoire et ma soupape!

Petit à petit, mes enfants ont grandi… Cette année, je fête mes quarante ans. Eux vont avoir seize, quatorze et douze ans. Ils sont autonomes! Alors, le soir, leur maman sort dans les bars! Parfois avec son amoureux, d’autres fois avec ses amis. Leur maman est très souvent en shows. Elle fait presque tous les festivals l’été et adore l’ambiance de Woodstock!

Mes enfants me regardent aller avec fierté. Pourquoi? Parce que je savoure chaque journée et que je profite de la vie! Je m’amuse! Et ça fait de moi une bonne maman parce que ça m’aide à lâcher prise! Je remercie la petite chose rectangulaire qui me permet de rester en contact avec eux en cas de besoin quand je vais lâcher mon fou!

Et qui sait? Un jour, peut-être que je leur ferai découvrir les planchers collants des bars le vendredi soir et la multitude d’artistes que l’on peut y découvrir. Un jour, ils se laisseront eux aussi porter par la musique, la tête légère de houblon et le corps qui bouge au rythme du rock québécois.

Gwendoline Duchaine