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L’arrivée des Opossums: mon dernier coup de cœur – Texte: Joanie Fournier

J’ai été éducatrice à l’enfance pendant longtemps. Je me passio

J’ai été éducatrice à l’enfance pendant longtemps. Je me passionne pour la littérature jeunesse depuis encore plus longtemps. Je collectionne les albums pour enfants et j’en ai plus que mes bibliothèques ne peuvent en contenir. À mon sens, l’amour de la lecture restera à jamais le premier pas vers la réussite scolaire de nos enfants. Les livres leur ouvrent un monde rempli de surprises, de folies, de grandes aventures et de morales marquantes.

Les livres nous font vivre toutes sortes d’émotions! J’ai éclaté de rire la première fois que j’aie lu le livre De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête ou encore Pétunia, princesse des pets. Comme plusieurs, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps en racontant à mes enfants Je t’aimerai toujours. Je me sens nostalgique quand je revois les classiques de mon enfance, comme La soupe aux sous. Je me revois encore sur mon pupitre de deuxième année en train de le lire… Les livres nous marquent et forgent nos apprentissages. Nos librairies cachent tellement de petits trésors…

Mais cette année, j’ai fait une nouvelle découverte! Je suis tombée par hasard sur un auteur surprenant… et je pense sincèrement que son parcours mérite d’être connu. L’auteur dont je veux vous parler se nomme Keenan Poloncsak. J’ai appris qu’il avait un petit atelier de reliure à l’ancienne et qu’il reliait lui-même ses propres livres pour enfants! Un vrai travail de moine… Il est à la fois l’auteur du livre, son illustrateur et son éditeur. Il relie chacun de ses livres à la main, un à un. Et pour couronner le tout, ses livres pour enfants sont multilingues. Pour être honnête, j’ai été tellement impressionnée par la qualité de son travail que j’ai poussé mes recherches un peu plus loin…

J’ai appris qu’il avait toujours été passionné par le dessin et qu’il a commencé à dessiner ses propres bandes dessinées en 2007. Deux ans plus tard, il écrivait et illustrait son premier livre bilingue pour enfant : Rufus le Chat. Il a ensuite choisi de se spécialiser dans la reliure et la réparation de livres anciens. Il a cumulé des expériences enrichissantes, entre autres auprès de la présidente de l’association des relieurs du Québec. Il est ensuite devenu l’apprenti de Laura Shevchenko, à l’atelier La Fille du Relieur, Smith’s Falls Bookbinding, qui lui a légué son atelier à Montréal en 2020. Il habite à Montréal, tout près de son atelier. Petit fait historique : situé quelque part entre le fleuve et la rue Sainte-Catherine, et entre le Vieux-Montréal et le quartier Hochelaga, ce quartier de Montréal appartient à l’ancien faubourg Québec et portait, dans la culture populaire, le surnom du « Faubourg à M’lasse ». C’est de là que vient le nom de l’atelier de Keenan Poloncsak : Le Relieur des Faubourgs.

Voyant que je m’intéressais à son travail minutieux, Keenan Poloncsak m’a généreusement fait découvrir son quatrième livre jeunesse : L’Arrivée des Opossums. J’ai été agréablement surprise par la qualité du livre: relié à la main, finement illustré, accessible pour les enfants et écrit en quatre langues! Pour chaque illustration, on peut retrouver une phrase de l’album écrite en français et traduite sur la même page en anglais, en hongrois et en farsi. Quelle belle façon de sensibiliser nos jeunes enfants à différentes langues! En écrivant ce roman, on constate que l’auteur a voulu informer les enfants sur l’arrivée relativement récente de l’opossum sur notre territoire québécois. En effet, le petit marsupial vient du sud des États-Unis et monte de plus en plus vers le nord.

Comme je le disais, Keenan Poloncsak auto-publie ses livres, de la première étape de la conception jusqu’à son expédition, et il n’utilise que des matériaux faits au Canada. Je me serais attendue à un prix exorbitant, sachant tout le travail que cela représente. Pourtant, le livre se vend sur son site internet pour une trentaine de dollars seulement. Il est donc sensiblement au même prix que tous ceux que nous retrouvons en librairie. Les livres de cet auteur sont disponibles dans plusieurs bibliothèques du Québec, mais son souhait le plus cher est qu’un maximum d’enfants de la région puissent en profiter. De ce fait, il propose également des lectures pour les bibliothèques, les écoles et les services de garde éducatifs à l’enfance.

C’est donc avec plaisir que je partage cette découverte avec vous. Personnellement, mes enfants ont beaucoup apprécié la lecture de L’arrivée des Opossums. Le livre a suscité de belles réactions et entraîné des discussions sur les sujets de l’immigration, de l’intimidation, du rejet, de la mort, et même de l’adoption. Je pense qu’il peut facilement être utilisé comme déclencheur pour des sujets plus délicats. Et mon cœur de maman était si fier de voir mes petits poser tant de questions sur les langues écrites dans le livre. Je pense qu’il s’agit d’un excellent moyen de les sensibiliser aux autres cultures et aux différentes calligraphies.

Finalement, je salue bien humblement cet auteur talentueux, qui mérite amplement que son travail soit partagé et lu par des milliers d’enfants. Je continue d’être fascinée par nos artisans locaux et je trouve important de se rappeler tout le talent qui se cache tout près de nous. Je ne gagne absolument rien à parler de son œuvre, je trouve seulement que son travail gagne vraiment à être connu.

Joanie Fournier

P.-S. Voici le lien vers le livre en question.

Le cheminement de l’écriture d’un livre

Il y a presque quatre ans, j’ai écrit un livre après avoir fait

Il y a presque quatre ans, j’ai écrit un livre après avoir fait un rêve. Je l’ai écrit d’un seul coup. Puis, j’ai travaillé sur mon livre jusqu’à ce qu’il soit à la hauteur de mes attentes. J’ai envoyé mon manuscrit à plusieurs maisons d’édition, j’ai reçu beaucoup de commentaires positifs, mais malheureusement, ce n’était pas ce que les maisons d’édition recherchaient à ce moment. Une maison d’édition m’a fait une offre de publication, mais je devais débourser 3 000 $ et je serais remboursée par la vente de mes livres. Il est certain que je voulais accepter, mais j’étais en congé de maternité et j’allais ensuite être en congé maladie pour soigner ma dépression post-partum. Mon conjoint m’a fait comprendre que ce n’était pas le bon moment et surtout que d’après lui, nous ne devrions pas à avoir à payer pour publier un livre. J’ai refusé l’offre. Ça m’a brisé le cœur, parce que j’avais l’impression que mon rêve d’écrivain venait de s’envoler.

Pendant un an et demi, je l’ai laissé de côté, mais sans jamais l’oublier. Il était toujours dans mon cœur, comme un être cher qu’on a perdu. Puis, j’ai recommencé à relire mon livre, à corriger des fautes, à ajouter des détails ici et là. Mais ça me faisait mal de travailler sur un projet qui n’allait jamais voir le jour. Je l’ai remis de côté.

En février 2020, j’ai rencontré pour la dernière fois mon psychiatre qui m’a annoncé la nouvelle que j’attendais depuis trois ans et demi. J’ÉTAIS GUÉRIE. Je débordais d’énergie, je faisais du sport, j’étais heureuse comme jamais, je profitais de la vie. En mars, j’ai vu ma tante qui habite loin et que je n’avais pas vue depuis longtemps. Durant la soirée, nous nous sommes mises à parler de mon livre. Elle m’a demandé si elle pouvait le lire, alors je lui ai envoyé une copie. Puis la COVID a envahi nos vies. Comme je travaille dans le milieu de la santé, mon niveau de stress, d’angoisse et de peur a monté en flèche. J’ai recommencé à écrire des textes ici sur le blogue pour évacuer un peu. Puis, je me suis dit « Pourquoi ne pas profiter de ce moment à la maison pour travailler sur mon livre sérieusement ? » C’est ce que je fais depuis juin.

Je repasse chaque chapitre, chaque phrase et je modifie, j’ajoute des détails. Mais je n’ai aucune formation en littérature. Alors j’ai cherché des ateliers d’écriture, des cours pour la syntaxe et la grammaire. Rien. À cause de la COVID, tout est arrêté. Je dois avouer que je commençais à être découragée. Puis, à ma fête en octobre, ma tante m’appelle.

« Hey, va dans ton email d’auteur. » Moi, je me dis OK, pourquoi, il sert juste à envoyer mes textes au blogue Maïka. J’ouvre mon courriel et boom !

« Félicitations, vous êtes inscrite aux Masterclass de Monsieur Éric-Emmanuel Schmitt. Ce cours d’une durée d’un an vous permettra de développer votre écriture et d’écrire votre livre. »

Je crois que j’ai dû lire vingt fois le courriel avant de comprendre. Je pleurais de joie. J’ai remercié ma tante un millier de fois. Elle m’a dit :

« Lorsque tu auras gagné ton premier million, tu me rembourseras. » Nous avons ri. J’ai répondu :

« Oh non, je t’amène en voyage. »

Si ce n’est pas une marque de confiance, je ne sais pas ce que c’est.

Donc, depuis trois semaines, j’ai débuté mes cours d’écriture. Premier exercice, pfff bébé fafa. Deuxième exercice, oups un peu plus difficile. Troisième exercice, j’étais déjà prête à abandonner. Damn que ça été dur. Mais j’ai réussi. Quatrième exercice, rigolo, mais difficile. Je suis rendue là, à suivre le cinquième cours.

Mais je réalise que l’écriture est complexe. Émotionnellement difficile, autant en bonheur qu’en tristesse. Puiser au le plus profond de soi peut paraître facile pour certains et pour d’autres, c’est épeurant. L’écriture est une thérapie en soi. Je recommence mon livre à zéro et je sens qu’il sera vraiment à la hauteur de mes espérances.

D’ici là, je pourrai partager mes expériences avec mes cours et l’évolution du livre.

Cindy LB

Youppi! Il ne lit pas encore!

Pour la littéraire en moi, les premières lettres d’alphabet reco

Pour la littéraire en moi, les premières lettres d’alphabet reconnues et les premiers mots lus ont la même signification que les premiers mots dits ou les premiers pas faits. C’est pour moi une toute nouvelle ouverture sur la connaissance de l’univers et de soi. Le début d’une longue aventure incroyable qui évoluera au fil des pages et des livres. Sans compter Google et ses merveilles!

Quand ma fille aînée a lu son premier livre, elle avait cinq ans, allait encore à la garderie. J’étais dans ma chambre à 7 heures du matin. Elle était venue s’asseoir par terre à côté de moi, avec son livre de Disney (vous savez, la collection des grands classiques? Une trentaine de pages bourrées de longs paragraphes et de trop de mots écrits en toutes petites lettres [genre Times 8…]). Et là, elle s’était mise à lire. De la page 1 à la page 30. Pratiquement sans hésitation.

Je m’étais dit : « Elle connaît ce livre par cœur, ça doit être ça. » Si petite, et connaître tant de mots…

Un peu plus tard, elle a choisi un autre livre. Puis un autre. Et elle n’a jamais arrêté. À sept ans, elle lisait des romans de 700 pages. À 14, elle les écrit.

L’histoire s’est répétée avec mon autre fille. Cette même fille qui s’est pointée au club de lecture de 1re secondaire avec l’encyclopédie du cerveau (sa lecture de chevet…) Si je veux lui faire vivre un plaisir intense (du même niveau que le nouveau Chaos de la Ronde), je l’amène à la bibliothèque.

Puis, mon garçon est arrivé. Tout aussi brillant, lui aussi identifié comme doué intellectuellement, avec le bonus hyperactif. Il a aussi appris à lire par lui-même (je le jure, je n’ai même jamais suivi les lignes de texte avec mon doigt!), mais son besoin de bouger était plus grand que son besoin de lire. On parle quand même d’un petit bonhomme qui anéantit une paire de souliers par deux mois et qui fait exploser le podomètre de ma montre intelligente quand il me l’emprunte. Il a dû apprendre à apprécier les moments calmes et les livres l’ont aidé. Avec un livre dans les mains, son besoin d’amis et d’attention diminue. À huit ans, il réclame ses romans de 300 pages plusieurs fois par jour.

Et mon petit dernier? Tout aussi intelligent que les trois autres. J’ai cette chance d’avoir des enfants qui apprennent ultra vite. Qui s’intéressent à tout. Qui sont curieux. Qui veulent apprendre. Mais ça, ça vient avec beaucoup d’ennui à l’école. Les enseignants ont beau stimuler mes enfants, leur proposer des projets enrichis, de la matière approfondie, ils trouvent le temps long en classe. Ils tombent dans la lune, au cas où ils y trouveraient de nouvelles informations à gober.

Alors mon petit dernier qui ne sait pas lire alors qu’il termine sa maternelle me rend très heureuse! Je me dis qu’il se sentira peut-être stimulé par l’école plus longtemps. Qu’il ne décrochera peut-être pas aussi souvent pendant que le prof essaie de le garder accroché à la matière. Qu’il ne sera peut-être pas aussi frustré contre le système scolaire envers lequel il avait tant d’espoir et qui l’a tant déçu. Mes enfants voient l’école comme la source inaltérable de savoir et ils se sont vite rendu compte que cette source fonctionnait au ralenti pour eux.

Que mon petit dernier prenne son temps pour apprendre à lire, ça me fait plaisir, ça me dit qu’il vivra peut-être un peu moins de frustrations par rapport au rythme de l’école.

P.S. Je pensais écrire ce texte depuis quelques jours déjà. Et ce soir, alors que je m’apprêtais à l’écrire, mon petit dernier est venu se coller près de moi avec un roman… et il s’est mis à lire le titre de chaque chapitre.

— Maman, « oi », on prononce « oua », c’est bien ça?

Voilà, la porte de la lecture est toute grande ouverte!

 

Nathalie Courcy

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Ta première lecture

Les premières fois ont cela de spécial et d’unique : elles ne r

Les premières fois ont cela de spécial et d’unique : elles ne repasseront jamais! Rappelle-toi toujours cela, Léanne.❤️ Des premières fois, tu en vivras tout au long de ta vie, que je souhaite splendide et bien remplie.

Lorsqu’on est parent, on a la chance d’assister à d’incalculables premières fois… Les premiers pas demeurent, et avec raison, au sommet des moments attendus. La fierté qui les accompagne, autant la nôtre que celle de notre trésor, ne s’invente pas. Il faut la vivre pour bien la comprendre. Un jour, tu liras ces mots et ils prendront un nouveau sens pour toi.

Il y a quelques jours, tu es arrivée dans la salle de bain avec un petit livre. Du haut de tes six ans et toujours au préscolaire, tu as décidé que tu allais apprendre à lire. Tu as tellement hâte de faire comme ta grande sœur!

Tu m’as surprise! Tu connais déjà plusieurs stratégies que je ne t’ai pourtant jamais apprises encore… Tu as déchiffré plusieurs mots sans mon aide. Tu as persévéré jusqu’à la fin de la petite histoire.

Des étoiles, il y en avait autant dans tes yeux que dans les miens. J’avais oublié ce sentiment, cette fierté incroyable qui nous emplit le cœur lorsque notre petit découvre la lecture.🌸

Les premiers pas t’auront permis de gagner de l’autonomie, de te déplacer sans aide et de découvrir le monde, à ta façon.

Lire te transportera encore plus loin ; tu ne le sais pas encore…❤️

Lire, c’est entrer dans l’imaginaire d’un auteur, c’est communiquer, c’est comprendre un message. C’est précieux.

En ce moment de bonheur, je me rappelle aussi que certains enfants ne vivront jamais ces premières fois, pour différentes raisons. Et je songe à la chance que j’ai et à la tienne d’avoir la santé et d’être bien entourée.

En faisant ta première lecture, ma belle Léanne, tu as ouvert une grande porte qu’il te sera désormais impossible de refermer… ❤️

Karine Lamarche

 

Salon du livre, salon des rêves

En Outaouais, la relâche scolaire commence toujours avec le Salon d

En Outaouais, la relâche scolaire commence toujours avec le Salon du livre. Grande fête des auteurs et des lecteurs souvent critiquée pour son aspect ouvertement commercial. Oui, mais. C’est bien plus que ça. Et cette année, le comité organisateur s’est donné à fond en planifiant un nombre record d’événements pour célébrer la culture écrite et lue.

Mais au-delà de ce débat, le Salon du livre, c’est une expérience. Intense. Un bain de foule au milieu de laquelle il faut savoir naviguer d’un kiosque à l’autre. Sans canard en caoutchouc. Foule de laquelle il faut s’enfuir avant que tous les enfants présents se passent le mot pour éclater à cause de la surstimulation sensorielle. Par contre, si vous aimez le bacon, c’est le bon moment.

Le Salon du livre m’émeut. D’abord parce que depuis deux ans, j’y ai ma place comme auteure et éditrice, comme membre d’un groupe d’écrivains (l’Association des Auteurs et Auteures de l’Outaouais) qui me donne le sentiment d’appartenir à une communauté de rêve et d’action. J’ai ma chaise, ma séance de dédicace, ma chance de parler de littérature et de ma Zoé douée au public. L’an dernier, je recevais encore des regards de jugement de la part de gens qui ne connaissaient pas la douance dont mon livre parle. Cette année, complètement différent : les lecteurs sont sensibilisés, ils comprennent que ce livre parle de vrais enfants qui sont vraiment doués intellectuellement, qui sont vraiment différents. Une victoire.

Le Salon m’émeut aussi parce que je trouve ça beau : les jeunes auteurs, à peine sortis du cégep, qui ont trouvé éditeur à leur plume; les retraités qui ont attendu toute leur vie avant de se donner le temps de réaliser leur rêve de publier et qui tiennent leur livre en chair et en papier; les lecteurs en quête d’une découverte littéraire, d’un livre inspirant à traîner en vacances, d’une signature personnalisée de leur auteur préféré. Je trouve ça beau, les parents qui bravent la foule en délire pour plonger leur progéniture dans un monde culturel, dans une langue qui veut tout dire.

Et le Salon, c’est une marée de rencontres passionnantes, de discussions qui nous entraînent jusque dans les fonds marins de nos motivations d’écrire. Parmi ces rencontres, j’ai pu discuter avec la fondatrice de l’Alliance québécoise des Éditeurs indépendants, qui m’avait accompagnée dans le démarrage de ma maison. L’inspiration faite femme, tout orientée vers la bibliodiversité. J’ai revu Tristan Demers, que j’avais interviewé quand on avait tous les deux onze ans et qu’il venait de créer Gargouille…

J’ai aussi eu la chance de revoir une des collaboratrices de Ma Famille Mon Chaos, Linda Cusson. L’automne dernier, Linda a publié le livre 6 règles d’or pour parents branchés. Une belle réussite pour elle, un outil aidant pour les parents et les éducateurs! Il fallait nous voir, plantées au milieu du Centre des Congrès, incapables de se dire au revoir. On aurait pu passer deux semaines à jaser sans épuiser la liste de sujets : nos projets d’écriture, notre vision de la parentalité, nos parcours, notre implication dans MFMC… Un coup de cœur! Je me sentais non seulement acceptée, mais surtout comprise. Soutenue.

Quand on écrit pour un blogue comme MFMC, c’est qu’à la base, on aime écrire et qu’on a des choses à partager. On n’a pas tous le rêve d’être publiés, mais on a tous des rêves. Je suis repartie du Salon du livre avec mon rêve qui criait : « GO! T’es capable! » Et aussi avec quelques livres dédicacés…

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Nathalie Courcy

Lire

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Les souvenirs de mes premières lectures demeurent lointains. J’ai le sentiment d’avoir toujours aimé lire!

 

Mon père m’appelait son « rat de bibliothèque ». Pas étonnant : lorsque je l’accompagnais pour les courses, je restais accrochée au moindre livre sur les étalages.

 

Les bibliothèques m’ont toujours fascinée. Vous devinerez que petite, je rêvais d’immenses étagères remplies de livres de toutes sortes auxquels on accédait par une échelle dorée…

 

Le temps a passé, j’ai accumulé de précieux livres, mais j’ai surtout fini par comprendre qu’un livre, c’est fait pour être lu. Alors, je lis, je donne, j’échange… Je fais circuler les œuvres qui me touchent afin de les faire rayonner davantage.

 

Ma mère adorait la lecture. C’est d’ailleurs une image très forte que je conserve d’elle : plongée dans un livre.

 

Aujourd’hui, j’ai la chance de transmettre cette passion dans mon quotidien puisque j’enseigne.

 

Ma bibliothèque de classe déborde! C’est important pour moi; je veux offrir du choix à mes élèves. Je refuse qu’ils se cantonnent dans un seul genre. 

 

Parfois, je les observe en période de lecture et je rêve. Je rêve à tous les univers parallèles qui cohabitent dans ma classe! C’est fascinant…

 

Aimer la lecture est un cadeau. On n’est jamais seul. 💕

 

Entrer dans un roman, l’habiter, le dévorer, puis le quitter. Avoir soif d’en découvrir un nouveau et recommencer!

 

Quand mes élèves s’arrachent certains romans, j’ai le cœur qui explose! Ils sont les meilleurs porte-paroles; si vous saviez comme c’est contagieux!

 

Parlez-moi d’un livre qui vous a marqué…

 

 

Karine Lamarche

Le monde de la lecture

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J’ai toujours valorisé la présence de livre dans la maison. Ma fille et moi sommes présentes mensuellement à la bibliothèque depuis quatre ans et j’en suis fière. C’est véhiculé partout, nos enseignants le disent : la base de l’éducation passe par la lecture. J’ai compris il y a quelques jours que ma fille était passée à une autre étape dans cet univers. Ma boîte vocale contenait un message pour ma fille parce qu’elle s’était réservé un livre à la bibliothèque et il était arrivé. Alors tiens maman, ta fille vient de faire un pas de plus dans la société. Elle réserve ses propres livres, car elle a eu les explications sur la façon de le faire elle‑même…

J’ai donc eu l’idée de vous partager notre parcours dans le monde des livres. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours lu. Parfois avec moins d’assiduité parce que la bibliothèque n’était pas proche de la maison, mais j’ai rapidement eu ma carte et j’ai fréquenté sur une base régulière. Ensuite, il y a quatorze ans, lorsque j’ai quitté le nid familial pour habiter avec une coloc, j’ai également pris ma carte et je me souviens à quel point j’adorais l’emplacement de cette bibliothèque, sur le bord de l’eau. Je pouvais combiner une visite à la bibliothèque avec une longue marche; c’étaient de beaux moments. Lorsque j’ai aménagé avec mon conjoint, la bibliothèque était à cinq minutes à pied de la maison et là encore, je n’ai pas perdu de temps avant de la fréquenter. 

Il y a un peu plus de quatre ans, j’ai fait faire une carte pour ma fille et rapidement, elle s’est initiée aux visites mensuelles et au choix de ses livres. Avant, il m’arrivait de lui en prendre, mais rapidement, j’ai compris qu’elle n’était pas rendue là, car elle se les mettait dans la bouche ou tournait les pages avec un peu trop d’énergie. Quand elle a eu trois ans, nos visites ont commencé et c’est un rituel, car j’ai toujours gardé ce moment pour le combiner avec une petite marche, sauf en cas de pluie.

Ensuite est arrivée l’école ainsi que l’apprentissage de la lecture en première année. Le jeu du loup a été à la base de son apprentissage ainsi que les prêts de nuits. Elle a été très fière de finir sa première année avec 150 livres lus et d’arriver en première place.

En deuxième année, la lecture à l’école passe aussi par des visites à la bibliothèque municipale. En effet, ma maison est à proximité de la bibliothèque et de l’école, qui se trouve de l’autre côté. C’est avec l’école que ma fille a appris les modes de recherches, comment faire des réservations, les différentes sections de la bibliothèque…

Est-ce que je me suis sentie coupable de ne pas lui avoir cela montré avant? Pas du tout! Pour moi, lire et fréquenter la bibliothèque se veut avant tout un beau moment mère-fille et je le vois comme un passe-temps.

L’école met l’accent sur le côté éducatif des visites à la bibliothèque et le milieu scolaire remplit bien son mandat. C’est donc pour cela que j’ai reçu un appel ces derniers jours : j’ai la preuve que ma fille a bien compris la visite sur les explications. Depuis, elle fréquente la bibliothèque avec beaucoup plus de connaissances et d’autonomie.

Il n’y a pas si longtemps, je voyais une voisine se diriger avec son bonhomme d’environ trois ans vers la bibliothèque et j’étais quelque peu émue. Je me voyais avec ma fille. Je vous souhaite de trouver votre couleur avec la lecture pour vous et vos enfants. Oui, nous avons les tablettes aujourd’hui, mais je crois sincèrement que la bibliothèque fait partie du parcours éducatif de nos enfants et c’est à nous de le voir comme un passe-temps et non comme une obligation et un boulet. Allez, bonne lecture! 

 

Évelyne Blanchette

Je suis une éducatrice

Je suis une éducatrice. À travers les années qui ont fil

Je suis une éducatrice. À travers les années qui ont filé plus vite que les étoiles filantes, j’ai croisé le chemin de centaines d’enfants… J’ai été passionnée et motivée, plus souvent qu’à mon tour. Je suis celle qui déborde d’énergie, qui a des idées plein la tête et des projets toujours aussi créatifs. Ces enfants, tous ceux que j’ai croisés, ont marqué mon cœur d’une façon ou d’une autre.

J’ai été celle à qui on confie les groupes plus difficiles et les enfants plus turbulents. J’ai été celle à qui on a répété : « Mais comment tu fais avec celui-là? » C’est si simple… Pour moi, un enfant est un livre rempli de pages blanches. C’est à nous, adultes responsables et aimants, de lui montrer comment écrire son histoire. Un enfant qui a eu un départ difficile dans la vie ou qui a fait de mauvais choix ne doit surtout pas cesser d’écrire son histoire. Le livre de sa vie sera plein de rebondissements et il est toujours temps d’en changer le dénouement.

J’ai rencontré des enfants attachants, des enfants pour qui j’ai eu des coups de foudre. Ceux-là m’ont marquée au fer et dans mon cœur, le temps s’arrête quand je pense à eux. Rose a encore trois ans et me tient la main dans la cour du CPE… Zyad arbore toujours son sourire vainqueur quand je le maquille… Alice a encore 18 mois et me saute dans les bras quand sa maman part… Dans mon cœur, ces souvenirs sont impérissables et j’ai peine à croire que les années ont passé…

J’ai travaillé dans tous les types de milieux et j’en ai vu de toutes les couleurs. J’ai fait des projets impensables avec des enfants de 9-10 ans et j’en ai bercé des bébés. Je pense que je me souviens de l’odeur de chaque bébé que j’ai bécoté dans le cou…

J’ai tourné aujourd’hui une page importante de ma carrière. Mais je n’oublie pas. Je n’oublierai jamais vos enfants. Et à vous, chers parents, je dois vous dire merci. Merci de m’avoir permis d’aimer vos enfants. Merci de m’avoir confié ce que vous avez de plus cher. Merci pour votre confiance, jour après jour. Merci.

Et à mes chers enfants… aux vôtres en réalité… Merci mille fois. Merci Hubert de me regarder avec tant d’amour et d’admiration. Merci Violette pour tes mille câlins volés dans une journée. Merci Elliot de m’avoir appris le nom de chacun des dinosaures. Merci Leila de t’être ouverte et épanouie à mes côtés. Merci Edouard de m’avoir permis de te regarder grandir. Merci Florence pour ta vivacité d’esprit. Merci Lily de m’avoir offert tes premiers pas. Merci d’avoir fait de moi l’éducatrice passionnée que je suis. Merci de m’avoir donné le droit de vous aimer, pour de vrai.

J’ai eu une chance inouïe de voir s’épanouir ces enfants, ces frères, ces sœurs et ces familles. Et oui, notre travail est parfois ingrat, parce que ces petites âmes peuvent nous oublier avec le temps… Mais j’espère encore me rappeler de tous ces visages. Et si ma mémoire faillit, je sais que j’ai reçu assez d’amour pour toute une vie.

L’éducatrice de vos enfants se dévoue pour eux. Demain matin, prenez-la dans vos bras. Donnez-lui une autre dose d’amour, pour l’aider à se rappeler toute sa vie…

Joanie Fournier

 

Je lis, tu lis, on lit…

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Pour les jeunes autant que pour les moins jeunes, lire est important. Cela permet de relaxer (sauf si vous êtes comme moi et que vous aimez tellement lire que vous pleurez, hurlez et riez à tout bout de champ) et de traverser vers un autre monde.

 

Bien sûr, ce n’est pas tout le monde qui aime comme moi lire des romans de 1 500 pages, sans images et écrits en tout petit. Par exemple, ma sœur adore lire, mais uniquement des BD drôles, des livres de blagues et des revues scientifiques. Alors quand les goûts de lecture dans une même famille sont différents ou juste parce que vous n’avez plus rien à lire (ou à rerererererererelire dans mon cas), et aussi parce que des livres, ça coûte cher, dites bonjour au paradis : la bibliothèque! Et pour plus de diversité, allez à celles de votre ville, de votre école et de la ville de vos grands-parents!

 

Personnellement, même si dans ma maison, on retrouve une bibliothèque remplie à ras bord de livres à chaque mètre carré, ça ne m’empêche pas d’aller à la bibliothèque de mon école chaque jour (et petit bonus : six étages aller et retour, cela me fait faire du sport!). Alors, lisez, lisez! Ça ne vous sera que bénéfique!

Alexane Bellemare

Livres pour parler de la mort aux enfants

Voici les suggestions de lecture de nos mamans-internautes suite à l'article d'Hugo Bourque sur <a

Voici les suggestions de lecture de nos mamans-internautes suite à l’article d’Hugo Bourque sur comment expliquer la mort aux enfants :

maman de Rosalie

La mamie de Rosalie est partie – Éditions Flammarion – 12,95$

Tous les dimanches, Rosalie va chez sa Mémé Fleur, qui lui apprend à jardiner, à apprécier les odeurs, à reconnaître les graines… Mais vient le jour où la Mamie de Rosalie meurt, et où la petite fille doit apprendre à vivre sans jamais la revoir, grâce à ses souvenirs, et à ce qu’elle a appris. Cet album, écrit tout en rimes et aux illustrations douces, invite au dialogue parents-enfants sur le thème du décès des proches. La dernière double page, écrite par un pédopsychiatre donne des pistes aux parents pour aider les enfants à faire leur deuil.

mort pas dans mon coeur

Mort, mais pas dans mon coeur – Éditions Logiques – 29,95$

Ils sont bébés, enfants ou adolescents, et déjà la mort s’est emparée d’une personne qu’ils aiment de tout leur coeur. Tandis que ces jeunes découvrent la vie, ils doivent mettre beaucoup d’énergie à comprendre cette mort si mystérieuse et inconcevable. Devant leur détresse, leurs silences, leurs questions, leurs sourires, nous nous sentons souvent impuissants et ne savons pas toujours comment réagir. Quelle est la différence entre leur deuil et celui des adultes ? Que comprennent-ils de la mort à leur âge ? Comment leur annoncer le passage de la mort ? Comment bien les accompagner ?

Ce livre saura guider les parents, les intervenants ou toute personne touchée de près ou de loin par le deuil vécu par un enfant ou un adolescent. La bonne connaissance de ce sujet permettra d’aider ces jeunes qui, derrière leurs larmes, ont tant à partager.

Maman-Comme-Le-Vent

Une maman comme le vent – Actes Sud Junior – 15,95$

Louis aime bien parler avec Lucas, parce qu’il connaît toutes sortes de mots, “ceux pour ne pas se laisser marcher sur les pieds”  et “ceux qui font tout oublier, quand on s’est fâché”. Quand la maman de Lucas est morte, Louis a voulu consoler son copain, lui dire “des mots qui font du bien”. Il a longtemps cherché, et sa maman l’a aidé à trouver les mots tendres et malins qui ont adouci son chagrin et celui de Lucas.

 

 

parler-mort-aux-enfants

La vie, la mort –  Éditions Milan – 16,50$

Des réponses aux questions que se posent les enfants sur la vie et la mort : pourquoi meurt-on ? Pourquoi est-ce grave de tuer ? Où va-t-on lorsqu’on meurt ?

 

 

 

 

 

vieux thomas petite fée

Livre CD – Vieux Thomas et la petite fée – Dominique et cie – 29,95$

Avec talent et passion, Dominique Demers raconte la merveilleuse histoire de Vieux Thomas et la petite fée, en plus de révéler ses secrets aux enfants, petits et grands. Musique et magie sont au rendez-vous grâce à la magnifique trame sonore composée par le musicien Bernard Falaise pour le spectacle de danse de la compagnie Bouge de là. Ce livre-CD est un enchantement à la fois pour les yeux et pour les oreilles : un grand texte et de touchantes illustrations à découvrir et à redécouvrir ! Une évocation touchante et poétique de thèmes forts : la vieillesse, la tendresse, la mort.

Des livres à offrir aux papas cuisiniers…ou pas ;-)

[gallery bgs_gallery_type="slider" ids="2837,2839,2840,2841,2842,2843,2855"] Chaque année, même

Chaque année, même dilemme. Quoi acheter pour la Fête des Pères? Une cravate pour le papa au bureau? Un marteau pour le travailleur? Ou la fameuse carte-cadeau passe-partout? Cette année, pourquoi ne pas faire différent et acheter un livre de recettes? C’est le genre de chose qu’ils n’iraient peut-être pas s’acheter par eux-mêmes mais qui sera sûrement très apprécié. Donc, voici quelques suggestions de livre de recettes pour tous les genres de papa.

Pour le papa apprenti

La croûte cassée : recettes simples pour bien manger sans se ruiner, Mariève Desjardins et Marie-M Gagnon, 24,95$

Pour le papa qui essaie mais qui ne comprend pas encore très bien les termes de cuisine, c’est le meilleur achat. Les recettes sont délicieuses et les termes très simples. Vous avez de tout dans ce livre, des meilleurs brownies au monde (et je n’exagère même pas) au petit souper romantique. On pousse même la note avec des recettes de dépanneur où tous les ingrédients proviennent, eh oui, du dépanneur!

Pour le papa paresseux

La mijoteuse : de la lasagne à la crème brulée, Ricardo Larrivée, 39,95$

C’est le livre parfait pour le papa un peu paresseux en cuisine et qui a des connaissances culinaires limitées. Il suffit de mettre tous les ingrédients dans la mijoteuse et le tour est joué. Vous voulez un dessert avec ça? Pas de problème, Ricardo a pensé à tout!

Pour “el papà” amoureux de l’Italie

Mamma Maria! : recettes familiales siciliennes, Cettina Vincenzino, 19,99$

Pour le papa qui aime beaucoup les pâtes et la cuisine italienne, c’est un incontournable. Relativement faciles à comprendre et à faire, les recettes sont toutes succulentes et réconfortantes.

Pour le papa branché

3 fois par jour, Marilou et Alexandre Champagne, 34,95$

Pour le papa tendance qui aime les réseaux sociaux, ce livre saura le charmer. Quel accro des réseaux sociaux du Québec ne suit pas Marilou? Pratiquement personne. Ses recettes sont faciles et les photos sont tellement belles qu’on a juste le goût de faire les recettes maintenant, sans attendre.

Pour le papa blagueur…et bilingue

The looneyspoons collection, Janet et Greta Podleski, 34,95$

Pour le papa qui comprend bien l’anglais et fait souvent des blagues, ce livre est bien présenté et complet. Votre papa pourra concocter des entrées et des repas farfelus comme le poulet enveloppé d’une panure de céréales. Chaque titre est un jeu de mots qui le fera rire et j’espère, l’encouragera à faire le souper! Comme tous les autres livres mentionnés, les recettes y sont excellentes.

Pour le papa carnivore

La boucherie : à chaque viande sa cuisson, Louis-François Marcotte, 44,95$

Pour le papa qui ne peut concevoir un repas sans viande, c’est le livre qui lui fera le plus plaisir. On y explique vraiment bien comment cuire et apprêter à la perfection la protéine préférée de votre papa. Vous pourriez même surprendre quelques sceptiques ou adeptes des légumineuses à essayer quelques recettes.

Pour le papa qui aime les défis

Sushi à la maison, Geneviève Everell, 26,95$

Et pour le papa expert que rien n’arrête, ce livre saura le charmer et le surprendre. Les recettes peuvent être astucieuses et la dextérité est de mise, mais le papa qui aime relever les défis ne pourra s’empêcher de vous inviter à un souper sushi pour vous impressionner avec ses talents cachés de maître sushi.

Pour le papa fanatique de BBQ

Plancha et BBQ veggie : toutes les bases, les ingrédients, les recettes, Coralie Ferreira, 21,95$

Pour le papa qui considère que tout goûte meilleur sur le grill et qu’un steak au four est un sacrilège, voici un livre de recettes différent pour lui. Maintenant, il va pouvoir faire le meilleur steak ET les meilleurs légumes au monde sur son barbecue préféré. Ce livre est vraiment beau et les recettes végétariennes et de légumes font compétition à nos repas habituels préparés sur le grill.

Sur ce, bonne fête à tous les papas!