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Nos souhaits du Nouvel An pour le personnel de la santé

À vous tous, membres du personnel de la santé.

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À vous tous, membres du personnel de la santé.

Nous unissons nos voix pour vous souhaiter un passage vers le Nouvel An rempli de douceur. Rempli de Paix, mais surtout du repos hautement mérité. Que vous puissiez fermer les yeux en toute quiétude sur cette année qui s’est écoulée rapidement. Une fois de plus, vous avez fait honneur à votre profession sous nos yeux contemplatifs.

2020 aura été une année remplie de trop de défis pour tous. Vous êtes devenus, en très peu de temps, nos héros de la situation. Nous avons déposé sur vos épaules le titre louable d’anges gardiens en vous affublant d’ailes pour vous permettre d’avoir un peu de légèreté dans cette épreuve. Des épaules déjà bien lasses d’avoir porté durant d’innombrables années des contraintes et des coupures. Une fois de plus, vous nous avez démontré la nécessité de vos titres, de votre profession, de votre vocation.

2020 fut une année que certains voudront oublier tandis que pour d’autres, elle aura donné un nouveau sens, un nouvel écho. Le système de la santé y aura pleinement goûté. Revendiquer, depuis des lustres, à cause de lacunes vécues et, au final, devoir composer dans un élan de lutte contre un ennemi invisible. Les employés ont su se tenir debout. Une fois de plus. Une fois de trop. Votre fatigue est palpable. Votre dévouement toujours présent. Vous avez la compassion au coin des yeux.

On vous souhaite que les choses changent. Enfin. Une fois pour toutes. Vous offrir des conditions équivalentes à la valeur des ailes que l’on vous force à porter. Vous glorifier pour ensuite vous faire basculer dans l’oubli ? Non. Pas cette fois.

Pour quelques-uns, la tempête les aura fait quitter le navire. Les aura déplumés pour ainsi les empêcher de voler. Se faire couper les ailes. Pour d’autres, le goût amer du système continuera de devenir plus prononcé. Tenez bon. On vous entend. Et d’autres persistent à garder le cap. Restent au front.

2020 nous aura appris que l’on va beaucoup plus vite et plus loin en travaillant en équipe. Toujours dans la même direction. À maintenir la passion. À continuellement veiller sur nous.

2020 fut, somme toute, une année où l’on a atteint de nouveaux sommets. Juste un peu de valeur qu’il faille une situation d’urgence pour se rendre compte de la nécessité de vos rôles. Toutes professions confondues. Passant de l’entretien, de la sécurité, du laboratoire, des agentes administratives, à l’alimentation, aux infirmières, aux préposés, médecins et spécialistes. La direction des établissements et du réseau. L’un ne va pas sans l’autre. L’un ira toujours avec l’autre. Se réinventer, s’ajuster, s’accommoder. Vous connaissez la chanson depuis belle lurette.

Pour 2021, je vous souhaite du doux. Du bon. D’avoir la capacité de replonger en vous pour revivre la fébrilité des tous débuts pour, ainsi, poursuivre jusqu’à la dernière étape de la lutte à cette pandémie.

Nous sommes là, derrière vous, pour ramasser vos plumes perdues au travail, au combat. Nous serons là pour vous soutenir et vous aider à les repositionner sur vos ailes une fois la lutte terminée. Moi j’y serai. Plusieurs y seront.

Merci pour tout. Joyeux temps des fêtes. Différent, mais présent.

Mylène Groleau

Chère Année 2020

Chère Année 2020, Tu as été une année tellement importante que je crois que tu mérites une

Chère Année 2020,

Tu as été une année tellement importante que je crois que tu mérites une lettre adressée à ton nom. Premièrement, WOW, tu as été une année remplie de surprises ; malheureusement, pas le genre que nous aimons recevoir. Non, le genre de surprises dont nous nous serions passés avec plaisir. Tu as commencé, pour ma part, merveilleusement bien. Puis, la crainte d’un nouveau virus est apparue, mais tout le monde disait que ça n’arriverait jamais jusqu’ici. Voyons ! La Chine, c’est vraiment loin. Et BANG ! Sans avertissement, le virus était rendu partout. Non, non, je veux dire PARTOUT. Ça ne te tentait pas de nous envoyer un courriel ou un texto le 1er janvier en nous disant : « Hey gang, bonne année ! Nouvelle décennie qui débute, préparez-vous, ça va barder. » ? Non, rien. Merci !

Tu m’as enlevé deux personnes extrêmement chères et importantes pour moi, dont mon oncle Christian. Ça aussi, aucun signe avant-coureur. BANG ! Crise de cœur, merci bonsoir. Sérieux, cette journée‑là, j’ai dû t’envoyer promener un milliard de fois. On était en juillet et j’en pouvais pu. Mais malgré tous les bâtons dans les roues que tu nous as mis, il y a du positif qui en est sorti. Ouais, bitch ! Je vais parler du positif que tu as amené. Le négatif, nous en avons déjà trop entendu parler.

  1. J’ai guéri de ma dépression post-partum majeure (HELL YEAH!)
  2. J’ai appris à m’aimer et à me trouver belle.
  3. J’ai perdu 50 livres. 50 LIVRES EN 10 MOIS. Avec les gyms fermés. Imaginez s’ils avaient été ouverts.
  4. Je me suis rapprochée de mon cousin que j’adore.
  5. J’ai un petit neveu qui est né. (Salut Jessy boy, m’ennuie, coco !)
  6. Je n’ai jamais été aussi proche de ma famille, même si ma tante vit à Toronto, un à Québec, l’autre à Saint-Jérôme, l’autre à Saint-André. Pis moi au milieu de tout ce beau monde-là. (Vive les textos de groupe !)
  7. Ma belle-famille a eu la COVID. Gros méga stress. Mon beau-père greffé de la moelle osseuse depuis un an et demi. Ils sont tous guéris et ils ne l’ont pas eue fort.
  8. J’ai réalisé un rêve, écrire des textes pour un blogue populaire (Salut Maïka Desnoyers!)
  9. J’ai reçu un des plus beaux cadeaux de ma vie : des cours d’écriture avec un auteur pour m’aider avec mon livre. (Merci Tante Anne)
  10. Mon conjoint et moi avions eu plusieurs fois envie de nous arracher la tête, mais nous nous sommes rapprochés et sommes plus forts et amoureux.
  11. J’ai repris confiance en moi.
  12. J’ai avoué avoir été victime d’une agression sexuelle à quinze ans et maintenant, je me bats pour surmonter le traumatisme, mais You know what? Nothing can bring me down. Rien ne peut m’arrêter. 💪
  13. J’ai trouvé un milieu de travail où je me sens bien et où mes collègues sont extraordinaires. Je les aime trop.
  14. J’ai découvert en moi une force et un courage incroyables pour affronter la pandémie.
  15. J’ai pu prendre le temps de remettre mes priorités à la bonne place.
  16. J’ai pris le temps de faire une liste de choses que je souhaite accomplir dans la vie.
  17. Je suis fière de la maman que je suis devenue et fière de voir mes enfants épanouis.

En gros 2020, tu auras tout fait pour me sacrer à terre, mais tu sais quoi ? J’en ai vu d’autres. Faque vite que ton règne s’achève et que 2021 soit plus douce, clémente, agréable.

2021, j’ai de grosses attentes pour toi.

  1. Je veux pouvoir prendre ma famille et mes amis dans mes bras.
  2. Je veux faire mon premier voyage dans le sud qui a été annulé à cause de la pandémie.
  3. Je veux pouvoir travailler sans masque. (Please, ma peau en peut pu)
  4. Je veux un Noël en famille en 2021.

Bref, peux-tu être moins rock’n’roll ? Merci beaucoup de la part de tous les êtres humains.

Oh, 2020, j’oubliais presque, MANGE DONC UN CHAR DE…. CIAO BYE, AUF WIEDERSEHEN (allemand), OREVWA (créole), FARVEL (danois), ADIOS (espagnol), MAR SIN LEAT (gaélique écossais), ANTIO SAS (grec), VISZONTLÀTÀSRA (hongrois), SLÀN (irlandais), ARRIVEDERCI (italien), TÔT ZIENS (néerlandais), ADEUS (portugais), HAMBA KAHLE (zoulou).

 

Cindy LB

Le jour où le monde a changé

C’était un après-midi du mois de mars. Je l’avais senti. Dans

C’était un après-midi du mois de mars. Je l’avais senti. Dans ma classe, je remplissais des bacs de livres, de matériel pédagogique, d’albums jeunesse… Ça flottait dans l’air ; les écoles allaient fermer.

Et c’est ce qu’on a annoncé.

Et tout a basculé, petit à petit.

Je me souviens d’avoir trouvé ça intense, m’être demandé si tout cela était réellement justifié. En quelques jours, j’ai compris. J’ai vu des frontières se fermer. J’ai craint pour des amis coincés à l’étranger. J’ai eu peur pour ma sœur, infirmière aux urgences.

Je me souviens d’avoir hésité avant d’acheter mon premier masque, avant de le porter, surtout. J’aurais souhaité porter une étiquette sur laquelle j’aurais inscrit : « Je ne suis pas hypocondriaque, je le fais pour toi qui as peut-être une santé fragile. » J’étais gênée !

Petit à petit, les mesures se sont resserrées. On a fait la file. On a appris à se distancer.

Je me souviens d’avoir compris que le masque n’était désormais plus une option.

Et il y a eu ce confinement. On a redécouvert les jeux de société. On a nettoyé la maison. On s’est collés.

Le printemps est finalement arrivé.

Puis, il y a eu le retour en classe. J’ai eu peur, j’ai eu hâte, j’ai dû redoubler de créativité pour rendre ce retour doux et agréable. J’ai dû rassurer des parents anxieux, sans avoir de « bonne réponse » à leur offrir. Garder son enfant ou le retourner en classe ?

On s’y est fait. On a apprécié les petits groupes. On a vu rayonner des enfants qui sont habituellement dans l’ombre.🌟 C’est ce que j’ai vu de plus beau !

Il y a eu l’été. J’ai espéré très fort des vacances normales… Elles ne sont jamais arrivées. Il y a toujours un symbole, un distributeur de Purell, un masque pour nous rappeler que la pandémie bat son plein.

Et il y a eu tous ces décès. Trop. Toutes ces familles qui ont perdu un être aimé.

J’ai une pensée pour toutes ces familles. J’espère sincèrement que toi qui voyages en ce moment, toi qui n’as pas su patienter quelques mois encore… J’espère que tu auras la décence de respecter la quarantaine qui te sera imposée, et ce, pour toutes les personnes suivantes…

Les gens de la santé

Les concierges

Les gens du milieu de l’éducation

Les restaurateurs

Les employés de l’hôtellerie

Les petits commerçants

Les endeuillés qui n’ont pas pu vivre une cérémonie à laquelle ils auraient eu droit, privés d’accolades réconfortantes

Les grands-parents

Les petits-enfants privés de leurs grands-parents et de leurs cousins/cousines

Les étudiants

De grâce, respecte cette quarantaine. J’ai tellement hâte de repartir, moi aussi. J’en rêve tous les jours !

Toi qui as plié bagage pour refaire le plein, j’essaie très fort de ne pas te juger, je t’assure. Tu as tes raisons, j’en suis convaincue.

Maintenant que tu auras pensé beaucoup à TOI, je t’en implore, pense aussi à NOUS…

💝

Karine Lamarche

À toi, petit bébé de la pandémie

Tu en es à tes premiers jours ou tes premiers mois de vie, peut-êt

Tu en es à tes premiers jours ou tes premiers mois de vie, peut-être même es-tu encore bien au chaud dans le ventre qui te porte. Toi, tu as tout ce qu’il te faut : du lait, des jouets, un million de pyjamas offerts par tous ceux qui aimeraient donc te serrer fort dans leurs bras et surtout, des parents aimants avec qui tu passes tout ton temps. Tu vas bien, mais peut-être sens‑tu une tension dans l’air, une angoisse planante, une tristesse lourde en fond de trame. Vois-tu, être parent, c’est extraordinaire, c’est doux et c’est puissant, mais c’est aussi un grand défi. Un parcours en montagnes russes qui fait vivre à tes parents les plus beaux et les pires moments de leur vie, tout ça parfois à quelques secondes d’intervalle. Un moment qu’on a souvent envie de partager avec nos proches.

En temps normal, c’est déjà difficile de composer avec toute cette nouvelle réalité ; en temps de pandémie, ce l’est encore plus.

Tu vois, toi tu es un expert du moment présent : j’ai faim, je veux manger, tu joues avec moi, je trouve ça drôle. Sans te questionner sur l’avenir ou encore sans t’empêtrer dans le passé, tu es tout simplement dans le moment présent. Tu profites au maximum de ce que tu as sans te douter de tous les rêves que tes parents avaient pour vous. Ils s’imaginaient peut-être déjà te présenter à la famille à Noël, attendre la visite de tes grands-parents à l’hôpital ou même, pourquoi pas, partir quelques mois en voyage avec toi et profiter de ce congé parental que la vie leur offrait pour découvrir le monde à tes côtés.

Tu vois, tout ça n’est pas possible. Tes grands-parents qui t’attendaient impatiemment avec amour ne te prennent pas dans leurs bras aussi souvent qu’ils le voudraient. Tes parents ont peur, car tu n’as pas beaucoup de contacts avec d’autres enfants et les gens que tu vois sont soit masqués soit très loin de toi. Tes parents qui t’aiment plus que tout, c’est vrai, ne peuvent pas bénéficier du filet social normalement là pour les aider. Pas de petite gardienne le temps d’aller souper en amoureux ; pas de souper d’amis pour se changer les idées et se rappeler qu’au fond, tout ce qu’on veut, c’est d’être à la maison ; pas de belle-sœur qui vient faire une brassée de lavage.

Déchirés entre l’importance de te protéger et l’envie folle de ne pas écouter les consignes sanitaires. J’espère qu’ils vont bien tes parents à travers cette crise, mais je me doute bien qu’ils vivent des défis particuliers et encore plus d’adaptation qu’à l’habitude. J’espère qu’ils reçoivent des plats cuisinés à leur porte, des ballades en poussettes avec leurs amis et qu’ils prennent soin d’eux à travers ce chaos. Je vous envoie tout mon amour et ma compassion, parce que quand un petit bébé et sa famille ne vont pas bien, c’est toute notre collectivité qui en est affectée.

En cette période des fêtes, Bébé, je pense à l’histoire de Noël qu’on me racontait quand j’étais jeune. Si on laisse la religion humaine de côté et qu’on regarde juste la symbolique de tout ça, je dois te dire que je pense que chaque nouveau bébé devrait être accueilli de la sorte. Comme un miracle, un espoir pour l’humanité, un cadeau précieux à découvrir avec amour. Et peu importe le contexte de ta naissance et l’histoire de ta conception, je souhaite à ta famille autant de solidarité et de bienveillance que Marie et Joseph. Parce que je te le redis, quand vous n’allez pas bien toi et ta famille, c’est nous tous qui souffrons. Vous êtes la priorité de notre collectivité, parce que sans vous, il n’y a plus de relève, plus d’espoir. Tu es précieux et tu mérites le meilleur.

Bon, revenons à l’essentiel. Tout ça, Bébé, ce n’est pas de ta faute. Toi, continue de rester dans le moment présent, à rire et à grandir. Tu nous ramènes à l’importance de la famille, des amis et de la collectivité. Patience, tout cela reviendra et même si les moments volés ne reviendront pas, tu restes le plus beau cadeau de ta famille cette année. Joyeuses fêtes, Bébé !

Roxane Larocque

La magie de Noël

Je ne sais pas exactement quand je me suis mise à détester Noël.

Je ne sais pas exactement quand je me suis mise à détester Noël. Mais je me souviens que lorsque j’étais petite, c’était ma fête préférée. Petit à petit, je me suis mise à ne plus l’aimer, au point de la détester.

Est-ce le fait que je suis devenue adulte et que soudainement, cette période n’est remplie que d’obligations et que je n’ai plus vraiment de plaisir ? Je ne saurais le dire. Pour être franche, j’étais rendue au point où il me fallait du punch bien alcoolisé (que ma mère a affectueusement appelé mon « Joyeux ») afin d’arriver à avoir un peu de fun lors des fêtes de fin d’année. Je m’étais littéralement transformée en Grincheux.

Une chose est certaine, ce Noël 2020 m’aura servi une bonne leçon. Le fait de ne pas pouvoir voir ma famille, ma belle-famille et mes amis, ça fait mal, ça crée un vide et ça change la perception que j’avais depuis quelques années de cette période.

Quand j’étais petite, ce qui rendait Noël magique, c’était de voir ma famille élargie, ouvrir les cadeaux, m’amuser, danser et manger des choses tellement bonnes qu’on mange uniquement dans le temps des fêtes. Pouvoir se coucher tard, se lever tard le lendemain, manger des restes et jouer avec nos cadeaux, tout cela avait quelque chose de spécial et d’excitant.

Le fait d’être privée de ces festivités de groupe cette année me fait réaliser à quel point j’avais tord et qu’au fond, j’aime Noël. J’aurais bien envie de faire un gros party avec tout mon monde, mais je devrai attendre à l’an prochain.

Malgré toutes les restrictions que nous avons, je me considère chanceuse de pouvoir dire : « on va se reprendre l’an prochain ». Beaucoup de familles ne peuvent pas en dire autant, parce que cette foutue pandémie leur a enlevé quelqu’un d’important. Ces familles ne savaient pas qu’elles vivaient un dernier Noël ensemble en 2019. Probablement qu’elles auraient fêté différemment si elles avaient su.

Alors, si vous avez cette chance de dire « l’an prochain », profitez de cette période pour remettre un peu de magie dans votre vie. Parlez aux gens qui vous sont chers, faites des appels vidéo, allez leur porter une petite gâterie faite maison. Amusez-vous, mettez de la musique et dansez. Oubliez quelques instants le négatif et laissez place à votre cœur d’enfant.

L’année 2020 nous aura enseigné l’importance de savourer chaque moment de bonheur avec ceux que l’on aime.

Joyeux Noël !

Annick Gosselin

J’y prends goût…

Au printemps dernier, je ne vous cacherai pas que j’ai trouvé dif

Au printemps dernier, je ne vous cacherai pas que j’ai trouvé difficiles l’isolement et le stress généré par la pandémie. L’inconnu, la « nouveauté », l’anticipation ont brusquement assombri cette belle saison.

Puis nous avons eu droit à une accalmie des restrictions, à un été un peu plus permissif et libertin. Nous avons pu en profiter, faire des activités, visiter nos proches.

Vint la deuxième vague que plusieurs avaient prévue. Comme la plupart d’entre vous, je me situe en zone rouge depuis plusieurs semaines. Si au début j’anticipais cette possibilité, graduellement, ce n’est plus un poids ni une source de stress. Je me surprends même à y prendre goût. Je m’explique…

Avec l’isolement occasionné par la zone rouge, fini les soupers le vendredi, samedi et dimanche. Fini le rush du grand ménage à l’annonce d’une visite potentielle. Fini la course aux différents commerces pour aller chercher les trucs à emporter au souper d’amis. Fini les préparatifs interminables !

J’ai davantage de temps pour moi à la maison les week-ends, j’apprécie le temps que je peux accorder au cocooning, en mode slow. Je lis des romans comme jamais, je m’entraîne à la maison, je me repose et je réalise que de ne pas avoir d’engagements à l’horaire me procure un bien inattendu. Je me sens le cœur plus léger au quotidien. Je ressens moins l’obligation de faire plaisir aux autres en premier.

Je me suis surprise cette semaine à me dire que finalement, pour moi, être en zone rouge ne s’avère pas aussi triste que je l’anticipais. Je parle ici du côté social seulement. J’ai toujours été du genre à me tenir loin des foules, des regroupements de gens, etc. Peut-être que ça m’aide à m’acclimater ?

Après discussion avec des gens de mon entourage, j’ai compris que je ne suis pas nécessairement la seule à apprécier ce ralentissement !

J’ai envie d’apprécier le positif que cette pandémie apporte, comme quoi tout n’est pas que négatif ! Tout (ou presque) est une question de perception.

Et vous ? Arrivez-vous à en tirer un peu de positif ?

Note : Je suis consciente que l’enjeu financier et professionnel est problématique pour plusieurs et loin de moi l’intention de minimiser les impacts à ce niveau.

Marie-Claude Larivière

Quand le confinement sera terminé, je…

Une fois le choc du premier confinement passé, on s’est rapidemen

Une fois le choc du premier confinement passé, on s’est rapidement mis à rêver de l’après-COVID. Pour se rendre compte rapido presto que la COVID ne s’essoufflerait pas de sitôt. Alors on s’est mis à rêver de l’après-confinement. On se doutait que l’été éloignerait la bibitte et apporterait un relâchement des mesures sanitaires. On espérait la réouverture des endroits publics, des parcs, des entreprises.

On en a profité ! Oh que oui ! Mes enfants et moi étions les premiers en ligne devant la porte de la bibliothèque (je sais, je sais, on est wild sans bon sens). On s’est garochés dans les parcs. On a repris nos habitudes au musée, au resto… tout en respectant les règles. Deux mètres, masque, nettoyage fréquent des mains, garder les symptômes à la maison bien isolés du reste de la société.

On attendait avec impatience le moment où le gouvernement donnerait la permission de se regrouper à l’extérieur et de sortir des limites des régionales. J’avais déjà rempli le réservoir d’essence de ma voiture, les bagages étaient prêts… Dès l’annonce, on a embarqué dans la voiture, direction : maison de grand-maman pour un pique-nique sur le balcon. On ne s’était pas vues depuis les fêtes… c’est long en titi, ça !

On a profité de l’été, on a continué à travailler sur notre système immunitaire et sur notre dose de petits bonheurs. On a vu quelques amis, toujours en respectant les règles. Toujours en sachant que c’était un privilège temporaire dont il fallait profiter. Comme la vie, hein !

Puis, septembre est arrivé. Les zones ont commencé à changer de couleur au même rythme que les feuilles des arbres : vert, orange, rouge. STOP ! On arrête tout. Ou presque. Cette fois-ci, au moins, on peut aller se faire couper les cheveux, on peut aller faire l’épicerie en couple, les parcs sont accessibles et les enfants peuvent aller à l’école, même si c’est un jour sur deux. Le choc est moins grand qu’au premier confinement.

Mais quand même, on s’ennuie de Mamie ! On s’ennuie des amis ! Comme tout le monde, on veut notre vie ! La vie d’avant, oui, même si on aime bien le cocon familial très douillet formé par la pandémie.

Quand j’ai demandé à mes enfants ce qu’ils avaient le plus hâte de faire quand le confinement serait terminé, je m’attendais à ce qu’ils nomment plein d’activités, des sports, des sorties, des personnes qu’on n’a pas vues depuis trop longtemps. Bien sûr, ils ont hâte d’inviter des amis à la maison et d’aller dormir chez eux.

Mais leurs premières réponses ont été :

  • Sourire aux gens sans masque et voir leur sourire
  • Donner des câlins aux personnes qu’on aime.

Je trouve ces réponses de toute beauté et si vraies.

Demandez à vos enfants de compléter la phrase « Quand le confinement sera terminé, je… », juste pour voir. Ça apporte parfois des surprises et de belles discussions ! Et pourquoi ne pas faire le même exercice avec votre conjoint, vos parents ou vos amis ? Je suis curieuse de connaître les réponses.

Nathalie Courcy

Comment préparer votre visite en clinique de dépistage COVID-19

  • Vous venez de recevoir l’inf
    • Vous venez de recevoir l’information que votre bout d’chou a été en contact avec un enfant ayant été déclaré positif à la COVID-19.
    • Vous venez de recevoir un appel de l’école qui vous informe de venir rapidement chercher votre enfant car il y a un contact positif dans sa bulle classe.
    • Votre collègue de travail est actuellement en confinement en attente de son résultat.
    • Vous avez visité un lieu où il y avait un risque de contact positif.

    Alors, il y a fort à parier que l’on vous invitera à visiter une clinique désignée de dépistage (CDD).

    Depuis le début de la pandémie, j’occupe le poste d’agente administrative au sein d’une équipe formidable dans l’une de ces cliniques. Mises sur pieds rapidement, ces cliniques procèdent au dépistage de la population et acheminent les écouvillons dans les laboratoires pour procéder à l’analyse des échantillons.

    Des événements hors du commun, j’en ai vu. J’en ai vécu. Je connais les risques. J’éduque du mieux que je peux et je dirige les gens vers les bonnes instances.

    Des histoires, beaucoup de patients m’en ont raconté. J’ai eu les larmes aux yeux devant le désarroi de certains. J’ai ri avec d’autres. Mon empathie a atteint son paroxysme. Je reconnais la peur dans les yeux et l’attitude des gens.

    Mais j’ai aussi vu bien des trucs qui m’ont fait rapidement comprendre que notre pire ennemi, aussi invisible soit‑il, est à l’abri de vos négligences. Malgré les désinfections répétées de ces lieux, vous baissez rapidement vos gardes. Voici quelques trucs pour bien préparer votre visite et ainsi éviter de ramener chez vous le petit vilain.

    • Comme partout, maintenez vos distances avec les autres patients. On ne se le dira jamais assez.
    • On vous demandera de vous désinfecter les mains et vous devrez changer votre masque. Même si vous avez votre masque personnel, nous vous demanderons de le changer.
    • Vous ne serez pas assez longtemps à la clinique pour changer la couche de votre héritier. Pas la peine d’apporter le sac à couches. À vrai dire, ne l’apportez surtout pas. Vous ne voudriez pas à avoir à le déposer au sol.
    • SVP voyagez léger ! Vous aurez besoin UNIQUEMENT de votre carte d’assurance maladie et de vos clés pour retourner à votre voiture. Il n’y a pas d’aire d’attente. Ce n’est pas l’endroit pour s’asseoir ou pour bouquiner.
    • Dans de la file d’attente, imaginez-vous que les murs sont frais peints… Cette image devrait vous aider à vous éloigner des murs.
    • Ayez en main votre carte d’assurance maladie. Vous allez procéder à un prélèvement qui sera acheminé au laboratoire. Pour vous identifier, vous devez être enregistré avec votre carte. Vous n’allez pas au guichet automatique avec une photo de votre carte bancaire. Il en va de même pour votre carte RAMQ. (Je sais que la garde partagée n’est pas toujours d’une évidence… mais la carte de la RAMQ doit en tout temps suivre l’enfant. La carte n’est pas à vous, mais à lui).
    • L’agente administrative est celle qui vous accueillera. Elle n’est pas responsable des décisions ministérielles. Elle comprend votre situation, mais ne peut gérer votre colère de vous retrouver dans ces lieux. Elle a sûrement des enfants elle aussi et vit les mêmes inquiétudes que vous.
    • DE GRÂCE !!! Évitez les commentaires désagréables devant votre enfant ! Votre indignation et votre désaccord face à la situation actuelle vous appartiennent. Parfois, être trop négatif devant votre enfant lui fera comprendre que le test sera une expérience qu’il ne doit pas faire et il sera récalcitrant à la procédure.
    • Les dépisteurs ont été formés pour exécuter le prélèvement. Votre enfant n’est pas le premier qu’ils côtoient. Ils ont les mots et savent rassurer le petit patient pour lui donner confiance. N’en rajoutez surtout pas. Votre enfant ressent vos émotions. Sachez faire confiance à l’adulte devant vous. Accompagnez-le tout en le laissant guider l’entretien.
    • Suivez les règles de confinement par la suite. Ce n’est pas le temps d’aller souligner l’effort de votre enfant en se rendant manger une glace ou d’aller chercher des bonbons au dépanneur du quartier. Il est plus que préférable d’attendre les résultats. Vous pourrez souligner l’effort et célébrer le résultat ou la fin du confinement dans la même occasion.
    • La présence de toutou et doudou sont à bien penser ! Beaucoup de gens circulent dans ces lieux. Que ferez-vous si votre enfant échappe au sol son ami tant convoité ? Il en va de même pour la suce sans attache-suce.
    • Si votre enfant a du mal à rester en place, le plan poussette sera non négligeable pour limiter le désir de ses petites mains de toucher à tout.
    • Dans la mesure du possible, n’amenez en clinique que ceux qui doivent se faire dépister. Si ce n’est que papa et maman qui doivent procéder au prélèvement et que vous n’avez personne pour surveiller vos enfants, y aller à tour de rôle serait une bonne alternative.

    Cette période nous aura appris beaucoup sur l’hygiène et la propagation des virus. Nous avons atteint de nouveaux niveaux d’adaptations et savons reconnaître ce qui est vraiment important. Nous avons su limiter nos sorties et apprivoiser de nouvelles méthodes de fréquentations sociales.

    Quoi qu’il en soit, je tiens à souligner les efforts individuels et collectifs qui ont été déployés afin de limiter la propagation. La lutte n’est pas finie. Soyons toujours vigilants.

    Je ne croyais pas dire cela un jour, mais j’espère ne pas vous croiser dans l’une des cliniques de dépistage de la COVID-19.

    Bravo à ces femmes et hommes. Travailleurs de la santé. Travailleurs pour vous. Depuis mars 2020.

    Ceux qui contribuent dans l’ombre :

    Les coordonnateurs et gestionnaires des cliniques COVID. Les employés de la ligne info-COVID. Les employés de la santé publique, les employés des laboratoires, les employés des buanderies et magasiniers ainsi que ceux qui assurent le transport des écouvillons.

    Ceux dont vous aurez la chance de croiser la route :

    Les agentes administratives, les gardiens de sécurité, les infirmières et spécialistes qui dépistent. Les aides de services et ceux qui assurent l’hygiène et la salubrité des lieux. Les médecins en cliniques désignées d’évaluation.

    Des employés hors du commun qui méritent grandement un immense merci et des milliers de bravos.

    Mylène Groleau

L’école à la maison, c’est fini! (dernier partage de ressources pour le primaire)

La COVID-19 aura eu raison de notre école à la maison. C’est elle qui b

La COVID-19 aura eu raison de notre école à la maison. C’est elle qui boucle la boucle d’une précieuse époque où mes enfants auront choisi de vivre leurs apprentissages en famille. Ce n’est plus la même chose pour nous, sans permission de se rassembler et d’explorer le monde.

Mon plus vieux avait déjà effectué son retour en classe en septembre. Il termine présentement sa sixième année avec succès. Il a fait l’école à la maison de la deuxième à la cinquième année. Si vous suivez nos péripéties depuis le début, vous savez que c’est lui, l’initiateur de cette surprenante aventure familiale.

Mon plus jeune, lui, a suivi les traces de son frère et a toujours vécu l’école à la maison. Il termine présentement sa troisième année du primaire. Qui aurait pu prédire que ce serait lui, le plus bouleversé par le confinement imposé par la pandémie. Sans sa COOP d’école-maison, ses sorties avec ses amis, ses cours d’escrime… sa vie est devenue plus fade et il a perdu l’intérêt pour l’école-maison. Il m’a demandé de l’inscrire à l’école en septembre prochain. Hé oui, c’est celui qui faisait encore l’école à la maison qui est le plus à boutte d’être confiné! Ça prouve drôlement ce que je m’évertue à répéter depuis cinq ans : l’école hors établissement scolaire ne signifie pas qu’on enferme nos enfants à la maison. Au contraire, c’est une école sans murs qu’on leur offre!

Alors que la pandémie nous plonge dans l’insatisfaction et nous entraîne vers la sortie, je suis bien consciente qu’elle est également la porte d’entrée de nombreuses familles vers leur propre histoire d’école à la maison. Aussi, avant de tirer ma révérence, je souhaite partager le matériel qui m’a été utile pour les deuxième et troisième cycles du primaire. Donner un coup de main aux petits nouveaux!

Premièrement, des livres et encore des livres. Mon neuf ans a lu PLUS DE 400 LIVRES depuis le mois de septembre. Il les dévore! Avoir du temps pour lire faisait d’ailleurs partie de son top 5 des raisons pour préférer l’école à la maison il y a quelques mois… Si vous êtes curieux, les quatre autres raisons étaient :

  1. C’est toi qui décides! Plus de liberté dans le déroulement de la journée.
  2. Faire la marmotte le matin. Dormir tout son soûl sans subir le stress d’une routine serrée.
  3. Plus de temps libre! Il a pu écrire sa propre BD. Sérieusement, chapeau. Il a travaillé sur ce projet toute l’année. Le résultat est impressionnant.
  4. Passer du temps avec maman. (Ben oui! À neuf ans, il paraît que c’est encore ben ben trippant!)

Mais bon, je m’éloigne du sujet… la littérature jeunesse. Voici quelques suggestions rapides pour vos enfants :

Si vous avez des amoureux des chats chez vous :

  • La série Méchant Minou (Nick Bruel) ;
  • La série Gangster (Johanne Mercier) ;
  • La série Le Chat assassin (Anne Fine) ;
  • La curieuse histoire d’un chat moribond et sa suite (Marie-Renée Lavoie) ;
  • La série La Guerre des Clans (Erin Hunter) (plus pour le troisième cycle).

Si vous avez des fans de BD :

  • Les séries de Dav Pilkey (Capitaine Bobette, Super Chien et Ricky Ricotta) ;
  • Amulet (Kazu Kibuishi) ;
  • Mort et déterré (Jocelyn Boisvert).

Pour vos lecteurs de romans :

  • Les séries de Caroline Héroux : Les Pareils pour le deuxième cycle et Défense d’entrer! pour le troisième cycle ;
  • La collection La Bande des Quatre (Alain M. Bergeron, François Gravel, Martine Latulippe et Johanne Mercier) ;
  • La collection Mon Mini Big à moi. On a un faible pour Bacon Latranche — Détective grillé 1, 2 et 3 (plus pour le deuxième cycle) ;
  • La série Bine (Daniel Brouillette) (plus pour le troisième cycle) ;
  • Max au Centre Bell et la suite des aventures de Max (Olivier Challet) (plus pour le deuxième cycle).

Deuxièmement, voici les cahiers que nous avons utilisés pour nous guider dans nos apprentissages en français, mathématiques, anglais, science, géographie et histoire :

  • Français 3e — 4e années : Zig Zag (ERPI)
  • Français 5e -6e années : Arobas (ERPI)
  • Mathématiques 3e -4e années : Tam Tam (ERPI)
  • Mathématiques 5e -6e années : Décimale (ERPI)
  • Anglais 3e -4e années : You Have Mail! (ERPI)
  • Anglais 5e -6e années : Spirals (Chenelière)
  • Science 3e -4e années : Éclair de génie (ERPI)
  • Science 5e -6e années : Éclair de génie (ERPI)
  • Géographie et histoire 3e -4e années : Panache (Chenelière)
  • Géographie et histoire 5e -6e années : Escales (ERPI)

Et finalement, voici mes ressources Web incontournables pour préparer une année scolaire :

  1. L’orthographe au quotidien, moi j’y tiens! https://deuxprofsunepassion.jimdofree.com/orthographe-au-quotidien-2e-cycle/

Listes de mots à étudier (tirés de la Liste orthographique à l’usage des enseignantes et enseignants) ainsi que dictées pour le deuxième cycle

Listes de mots à étudier (tirés de la Liste orthographique à l’usage des enseignantes et enseignants) ainsi que dictées pour le troisième cycle

  • La pyramide des verbes au 2e cycle

http://laclassedezazou.eklablog.com/la-pyramide-des-verbes-2e-cycle-socrative-a115109398

  • La chanson de l’imparfait

http://tables-de-multiplication.fr/

Si vous cherchez des outils pour la maternelle et le premier cycle, j’ai déjà partagé mes ressources coup de cÅ“ur dans les billets suivants :

Et si on sautait la maternelle?

Les apprentissages en famille (ressources pour le premier cycle du primaire)

J’espère que ces informations vous aideront à faire le saut avec plus de facilité vers une année d’école à la maison. Évidemment, les cahiers ne sont qu’un petit morceau des apprentissages en famille. Dans certaines maisons, ils sont même totalement absents et l’expérience n’en est que plus agréable. De mon côté, ils m’ont aidée à apprivoiser un défi qui me donnait le vertige. Je repasse la rondelle à l’école de quartier avec plaisir, bien fière de ce que j’ai accompli avec mes deux garçons. Ils sont allumés, cultivés et très agréables à côtoyer. Je ne les ai pas brisés (ouf!). Bonne chance à vous, que vous entamiez ou poursuiviez l’aventure!

Elizabeth Gobeil Tremblay

10 points qui montrent que… ça va mal en criss!

Tous les petits arcs-en-ciel réchauffent nos cÅ“urs isolés et confinés. « Ça va ben aller Â

Tous les petits arcs-en-ciel réchauffent nos cœurs isolés et confinés. « Ça va ben aller », disent-ils… C’est tellement faux. Ça va pas. Pis pour vrai.

Parce que sincèrement, j’ai jamais vu ça !

Voici 10 points qui montrent que… ça va mal en criss ! C’est totalement anormal !

  1. Il n’y a plus de trafic.
  2. Le prix du gaz n’a jamais été aussi bas.
  3. Les gens se promènent et sortent.
  4. Mes voisins me sourient.
  5. Les urgences sont vides.
  6. Mes enfants jouent ensemble.
  7. La pollution diminue et la nature reprend ses droits.
  8. Magasiner et surconsommer ne sont plus essentiels.
  9. On a pris conscience de l’importante des contacts humains.
  10. Les maisons n’ont jamais été aussi propres.

Finalement, il y a quand même du positif dans cette pandémie…

Et vous ? Avez‑vous noté d’autres points qui montrent que ça va mal en criss ?

Gwendoline Duchaine

 

Ode à toi, mon facteur…

Tu en as bravé des tempêtes ! Les intempéries ne t’ont jamais

Tu en as bravé des tempêtes ! Les intempéries ne t’ont jamais fait peur. Cette fois, ton ennemi est microscopique.

Pourtant, depuis le début, tu n’as jamais cessé ton travail. Tu as poursuivi ta mission : faire le pont entre l’émetteur et le destinataire.

Sans te poser de questions. Sans protection.

Ton travail est essentiel ! Au cours des prochaines semaines, il deviendra vital. Tu seras notre unique lien avec le monde.

Tu permettras aux gens de demeurer à la maison, en sécurité.

Tu seras celui (ou celle) qui sera porteur de denrées, de chèques…

Grâce à toi, on pourra garder espoir.

Cher facteur, merci d’être là !

Karine Lamarche