Quand le confinement sera terminé, je…

Une fois le choc du premier confinement passé, on s’est rapidement mis à rêver de l’après-COVID. Pour se rendre compte rapido presto que la COVID ne s’essoufflerait pas de sitôt. Alors on s’est mis à rêver de l’après-confinement. On se doutait que l’été éloignerait la bibitte et apporterait un relâchement des mesures sanitaires. On espérait la réouverture des endroits publics, des parcs, des entreprises.

On en a profité ! Oh que oui ! Mes enfants et moi étions les premiers en ligne devant la porte de la bibliothèque (je sais, je sais, on est wild sans bon sens). On s’est garochés dans les parcs. On a repris nos habitudes au musée, au resto… tout en respectant les règles. Deux mètres, masque, nettoyage fréquent des mains, garder les symptômes à la maison bien isolés du reste de la société.

On attendait avec impatience le moment où le gouvernement donnerait la permission de se regrouper à l’extérieur et de sortir des limites des régionales. J’avais déjà rempli le réservoir d’essence de ma voiture, les bagages étaient prêts… Dès l’annonce, on a embarqué dans la voiture, direction : maison de grand-maman pour un pique-nique sur le balcon. On ne s’était pas vues depuis les fêtes… c’est long en titi, ça !

On a profité de l’été, on a continué à travailler sur notre système immunitaire et sur notre dose de petits bonheurs. On a vu quelques amis, toujours en respectant les règles. Toujours en sachant que c’était un privilège temporaire dont il fallait profiter. Comme la vie, hein !

Puis, septembre est arrivé. Les zones ont commencé à changer de couleur au même rythme que les feuilles des arbres : vert, orange, rouge. STOP ! On arrête tout. Ou presque. Cette fois-ci, au moins, on peut aller se faire couper les cheveux, on peut aller faire l’épicerie en couple, les parcs sont accessibles et les enfants peuvent aller à l’école, même si c’est un jour sur deux. Le choc est moins grand qu’au premier confinement.

Mais quand même, on s’ennuie de Mamie ! On s’ennuie des amis ! Comme tout le monde, on veut notre vie ! La vie d’avant, oui, même si on aime bien le cocon familial très douillet formé par la pandémie.

Quand j’ai demandé à mes enfants ce qu’ils avaient le plus hâte de faire quand le confinement serait terminé, je m’attendais à ce qu’ils nomment plein d’activités, des sports, des sorties, des personnes qu’on n’a pas vues depuis trop longtemps. Bien sûr, ils ont hâte d’inviter des amis à la maison et d’aller dormir chez eux.

Mais leurs premières réponses ont été :

  • Sourire aux gens sans masque et voir leur sourire
  • Donner des câlins aux personnes qu’on aime.

Je trouve ces réponses de toute beauté et si vraies.

Demandez à vos enfants de compléter la phrase « Quand le confinement sera terminé, je… », juste pour voir. Ça apporte parfois des surprises et de belles discussions ! Et pourquoi ne pas faire le même exercice avec votre conjoint, vos parents ou vos amis ? Je suis curieuse de connaître les réponses.

Nathalie Courcy



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