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PAPAAA ! Non, pas maman ! PAPAAAAAA !

Eh oui ! Fiston, presque deux ans, a prononcé ces mots récemment

Eh oui ! Fiston, presque deux ans, a prononcé ces mots récemment. Il voulait seulement être avec papa et préférait que maman quitte la pièce. Ça m’a bien fait rire.

Il me semble que les circonstances rendent le lien mère-enfant souvent plus facile à créer. L’allaitement offre une belle proximité, le congé de maternité laisse beaucoup de temps en tête‑à‑tête à maman et bébé et, pour ma part, les vacances scolaires ; l’été, les fêtes et la relâche me permettent de beaux instants avec fiston. Chez nous, ces nombreux moments de vacances ne sont vécus, en grande majorité, que par moi puisque papa a un emploi avec un nombre de semaines de congé plus restreint.

Cependant, il a toujours été très important pour chéri-mari et moi que sa place de papa soit aussi importante et valorisée que la mienne. Donc, même si fiston se tournait plus naturellement vers moi pour certaines choses après avoir passé la journée avec moi, papa prenait les devants. Nous avons aussi tenté de créer des occasions de jeux avec papa et de réserver des éléments de la routine avec papa. Il a ainsi pris doucement sa place. Ça se passe généralement bien et on trouve notre formule, sur ce point, plutôt gagnante.

Dans le dernier mois, j’ai eu droit aux premiers « Où papa ? » quand j’étais en congé avec fiston et que chéri-mari travaillait. Cette question revenait quelques fois durant la journée. Et quand il m’entend dire que papa arrive bientôt, on doit s’asseoir en haut de l’escalier pour l’attendre et l’accueillir.

J’ai aussi eu droit aux premiers : « Pas maman. Papaaaa ! » On en profite d’ailleurs pour lui apprendre à dire plus doucement les choses. « Sors s’il te plaît », plutôt que « là-bas maman ». Ces demandes de proximité avec son père me font sourire.

Quand je regarde mes hommes être ensemble, se promener, jouer ou juste exister dans le quotidien, je souris ; mon cœur se remplit. Je trouve ça beau. Ils sont en train de construire leur relation, leur complicité. C’est si précieux !

Et quand fiston demande des moments seuls avec papa, on se dit que lui aussi apprécie cette complicité et la trouve importante. J’ai encore amplement de moments privilégiés avec mon fils pour simplement me réjouir et les regarder avec amour !

Jessica Archambault

Lettre d’un père à son adolescente

Chère fille,

Que la vie passe

Chère fille,

Que la vie passe vite, trop vite même. Te voilà déjà rendu à quatorze ans. Il me semble qu’il n’y a pas si longtemps, nous avions encore du plaisir à colorier, à écouter Caillou ou encore à jouer avec tes toutous. Dans ma tête, tu es encore ma petite fille, mais j’ai quand même fait une constatation dans les dernières semaines.

Nous revenons tout juste de Cuba où nous avons passé une superbe semaine et j’ai eu un choc. Oui, le papa de la petite fille devenue adolescente a eu un choc. J’ai été confronté au regard que des jeunes hommes posaient sur toi. J’ai aussi été confronté à tes regards sur ces jeunes hommes. J’ai du mal à imaginer que les jeunes hommes te regardent comme ça, car tu es ma petite fille. J’ai dû me rendre à l’évidence que tu es une jeune femme avec un corps de jeune femme et probablement avec des envies de séduire. On est rendus là, je crois, et ça frappe le papa en pleine face. J’ai toujours su que ça arriverait et je m’y suis préparé comme je pouvais. Mais peut-on être prêt à ça? Moi qui suis un homme et qui ai vu neigé avant aujourd’hui, voici ce que j’ai envie de te dire.

Sachant tout ce qui s’en vient pour toi dans tes relations futures, j’ai envie de te parler. J’ai envie de te donner quelques conseils. Car je dois me rendre à l’évidence que tu vas t’intéresser de plus en plus aux hommes et aux relations amoureuses. Tu es une magnifique jeune femme à l’intérieur comme à l’extérieur. Les conseils que j’ai envie de te donner, je les donne aussi à toutes les adolescentes au nom de vos papas.

Mon premier conseil est de toujours te choisir toi en premier. Faire les choses pour faire plaisir aux autres n’est pas la meilleure solution. Apprends à t’aimer avec tes forces et tes faiblesses. Apprends à être bien avec toi‑même pour que ton futur amoureux ne soit qu’un complément à ton bonheur. Quand on a absolument besoin d’un amoureux pour être heureuse, on risque de moins bien choisir et de prendre le premier venu pour combler ce manque. Prends le temps de bien le choisir. La priorité en amour est le respect. Celui qui t’aimera doit te respecter dans les bons moments comme dans les mauvais. Il doit respecter tes limites et tes besoins.

Je ne te ferai pas de cachettes : les hommes ne sont pas tous géniaux. Il y aura des profiteurs qui ne seront pas là pour les bonnes raisons. Je te sais assez intelligente et allumée pour deviner lesquels seront de bons candidats. L’amour, ça ne s’achète pas. L’amour, ça ne se magasine pas. L’amour, ça ne s’invente pas et ça ne se force pas. C’est censé apparaître soudainement et tu le sais quand ça te frappe.

Ton chum ne t’appartiendra pas et tu n’appartiendras pas à ton chum. La jalousie ne fait que du mal. La jalousie brise l’amour et le respect. Être jalouse de ton amoureux signifie que tu ne lui fais pas confiance. Cela signifie souvent aussi que tu ne te fais pas confiance à toi. Souviens-toi que s’il t’a choisie, c’est qu’il désire être avec toi. Il a le droit d’avoir des amis de gars et des amies de filles. Cela ne change en rien ce qu’il ressent pour toi. L’inverse est tout aussi vrai. Tu ne lui appartiendras pas. Il doit apprendre à te laisser libre. C’est à toi de prendre tes propres décisions sans aucune pression de personne.

Je suis fier de qui tu es. Je sais que tu seras une très bonne amoureuse. Tu as un cœur gros comme la Terre. Tu as même tendance à t’oublier pour les autres. Il faut faire attention à cela, mais je crois que je t’ai donné cet exemple. J’espère que tu seras aimée comme tu le mérites.

Il n’y a pas meilleur sentiment que d’être amoureux. J’ai été adolescent et je sais à quel point c’est important. Mais je me permets un tout petit dernier conseil sur le genre de chose qui arrive excessivement souvent aux ados qui tombent amoureux.

L’amitié est importante. L’amitié reste dans le temps. Tes amies seront là avant ton chum, pendant ton chum et après également. Ne laisse jamais tes amies de côté quand tu as un chum. Continue à fréquenter tes amies même si c’est juste avec lui que tu voudrais être. Si tu les laisses de côté le temps de ta relation, il n’y a aucune garantie qu’elles seront là si ta relation cesse. En plus, c’est une excellente manière de vérifier si ton amoureux te respecte dans tes choix. Si tu choisis de voir tes amis et qu’il te fait la baboune ou encore s’il te le reproche, c’est qu’il te démontre déjà qu’il ne respecte pas tes choix. Bien sûr, le petit futé tentera peut-être de te manipuler en te disant que tu es sa priorité et que si tu ne veux pas le voir, c’est que tu ne l’aimes pas, que tu es tout pour lui…….. DANGER! C’est un début de jalousie et de contrôle. Tiens ton bout. N’oublie pas mon premier conseil : choisis-toi en premier. Même si toi aussi, tu n’as envie que de le voir lui, force-toi à ne pas laisser tes amies de côtés. Crois-moi, ce conseil te servira assurément puisque tu seras confrontée à cette situation.

Donc, finalement, prends le temps de bien choisir ton amoureux. Il n’y a tellement aucune presse! J’ai même envie de te dire que la beauté intérieure devra être plus importante que la beauté extérieure. Dans notre monde axé sur l’apparence, je sais que mon message n’est pas ben ben winner, mais crois-moi, c’est tout de même très important. C’est son intérieur qui te rendra heureuse à long terme, pas son physique ni son apparence.

Voilà. Il s’agit ici de conseils de base de la part d’un papa qui accepte que tu ne sois plus une petite fille, mais une jeune femme. J’espère que mes conseils seront lus par toi, mais aussi par toutes les adolescentes qui ont accès à ce blogue. N’oubliez pas que vous n’êtes plus des petites filles, mais que vous resterez les petites filles de vos pères pour toujours.

Je t’aime ma Coccinnelle!

De ton Papounai

 

 

Maman, on le sait bien que tu as choisi Papa parce qu’il dit toujours oui

Nous venons de déménager en Italie. Ça fait exactement une semain

Nous venons de déménager en Italie. Ça fait exactement une semaine que notre avion a atterri à l’aéroport de Naples. Seulement une semaine et pourtant, la quantité de choses accomplies est phénoménale. Est-ce trop?

Je ne sais plus quoi penser de nos trois visites à l’IperCoop (un genre de géant Walmart), de notre premier pique-nique (préparé de mes blanches mains) au pied d’un ancien temple romain, de mes trois entraînements (un bel Italien a même essayé de m’expliquer comment mieux me positionner pour mes squats)… Honnêtement, la liste est longue. Sans compter le cours de cuisine et mes efforts constants pour apprendre la langue. La seule phrase que je refuse obstinément de prononcer est « Je ne parle pas italien ». Alors, est-ce le moment de réaliser que je suis hyperactive? Définitivement, l’expatriation me pousse à l’introspection…

Ça me rappelle une conversation avec mon fils dans l’auto (oui, les réflexions les plus surprenantes surgissent souvent dans l’auto chez nous aussi!) On parlait d’amour et mon fils, qui avait huit ans à l’époque, me balance : « Maman, on le sait bien que tu as choisi Papa parce qu’il dit toujours oui ».

Quoi!?! Raisonnablement, il ne pouvait pas faire référence à ce qui se passe dans l’intimité de la chambre à coucher, alors qu’est-ce qu’il pouvait bien vouloir dire? Moi qui croyais offrir à mes enfants un si beau modèle de relation amoureuse, incluant une communication respectueuse…

Après une profonde inspiration (c’est bon aussi pour les parents, ce truc-là!), la situation fut clarifiée. Il se souvenait que je lui avais déjà partagé à quel point j’appréciais le fait que Papa est généralement partant lorsque je lui propose, pleine d’enthousiasme, une nouvelle activité que j’ai dénichée. En effet, une des plus grandes qualités de mon chum est de bien vivre avec le fait que, même si j’ai décrété « farniente » pour le weekend, après 24 heures, je suis déjà prête pour l’aventure. Je n’ai besoin que d’un court moment pour recharger mes batteries.

Mon cerveau est en constante ébullition et j’ai l’impression de devoir le nourrir régulièrement en découvertes et expériences. Ceci me demande un effort particulier puisque je suis maman à la maison et que nous vivons du seul salaire de mon mari. Je dois donc rester à l’affût des activités gratuites pour les familles : une visite guidée en forêt, un laissez-passer pour le musée distribué par la bibliothèque, une fête de quartier, un film ou un spectacle en plein air… Ces activités sont gratuites, mais c’est généralement notre samedi après-midi qui y passe. Et un moment de repos est une denrée précieuse pour un jeune père (heu, qu’est-ce que je dis-là? Pour tout le monde!) Alors oui, c’est bien vrai, j’ai beaucoup de chance d’avoir trouvé un conjoint qui ne pousse pas de grands soupirs quand je lui propose une nouvelle sortie.

En fait, c’est ainsi que ma réflexion italienne s’est conclue. Oui, certains pourraient me trouver hyperactive, mais mon amoureux, lui, me trouve passionnée. Tant que ma famille est heureuse et que je laisse à chacun le temps de remplir ses réserves d’énergie, il ne me reste plus qu’à m’assumer, je crois.

Elizabeth Gobeil Tremblay

La fête de tous les Pères

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Lorsque je suis venue au monde, il y a 31 ans de cela, deux hommes impatients attendaient de voir la binette du petit miracle que j’étais. Le premier, tellement fébrile devant l’accomplissement de l’impossible grâce à l’insémination artificielle par un donneur inconnu. Celui qui allait devenir mon précieux papa et cela contre toutes attentes et après une grosse dizaine d’années d’espoir.

Et un deuxième, un jeune homme fringant aux portes de la vingtaine qui allait devenir mon oncle. Je n’étais pas encore là que notre belle et grande histoire en était déjà à ses premières pages. Cet homme n’était en rien lié à moi par le sang, mais son amour serait de toute façon plus fort que n’importe quelle parenté. Il était le chum de ma tante, la sœur de ma maman.

Dans la plupart de mes souvenirs, il est là, avec ses folies, ses larmes de bonheur et ses grands élans de tendresse. Il m’a toujours protégée comme si j’étais sa propre fille et ce, même après la naissance des deux siennes. Je suis simplement devenue « sa plus vieille ». Jamais, au cours de ma vie, son attachement envers moi n’a changé : il avait été là à mon premier souffle et il continuerait d’être présent toute ma vie comme s’il l’avait promis à l’univers.

Quand ma fille est née, il est devenu fou d’amour. Son amour a simplement doublé à l’arrivée de mon fils et il est devenu pour eux le même oncle précieux qu’il était pour moi. Quand mon père nous a quittés, il a pris une place encore plus spéciale, son amour pour nous s’est une fois de plus multiplié pour combler tous les petits trous laissés par ce grand départ.

Mon onc’ Charley, c’est le clown musical de service, spécialisé en éclats de rire sincères. C’est un homme de musique, de passion et de bonheur, c’est un homme vrai et tous ceux qui le connaissent ou le côtoient sont d’accord. Ses folies sont rassurantes et ses câlins sont authentiques. C’est le plus sensible des comiques ; d’ailleurs, il ne réussira certainement jamais à lire ce texte, et quand ma tante essaiera de le lui lire à voix haute, il risque de ne pas s’en remettre, étouffé dans ses sanglots.

Mais comme la fête des Pères est la fête de tous les hommes importants dans la vie d’un enfant, c’est la fête de tous les hommes présents et aimants. Et mon onc’ Charley, comme tu es exactement ça, je ne pouvais simplement pas passer à côté de cette occasion de te dire : je t’aime.

 

Karine Arseneault

Pas de vacances pour le deuil

Depuis 1985, je traverse les fê

Depuis 1985, je traverse les fêtes des Pères sans mon père à moi. Heureusement, maintenant, le père de mes enfants occupe ce siège réservé aux paternels. Mon beau-papa, aussi, joue un rôle important dans notre vie. Mais il reste que le trône glorieux, celui du papa qui m’a donné la vie et qui devait m’accompagner à l’autel lors de mon mariage, est vide. Rempli par son silence de mort. Par son invisibilité de disparu.

Et son absence se fait sentir tout l’été. Une ombre sous le soleil.

Ça commence avec la fête des Pères, ça va de soi. Une fête qui n’en est pas une. Quand j’étais petite, je participais à la procession des offrandes à la messe de la fête des Pères. J’avais choisi d’offrir une carte de fête pour mon papa. Le pauvre curé à lunettes qui avait enterré mon père l’année précédente a bien failli aller le rejoindre tellement il était choqué. Le deuil d’une fillette s’exprime comme il peut…

Traditionnellement, le 23 juin, c’est fête. La saison estivale est commencée (b’ah, cette année, on n’en est pas encore certains!), on dit adieu à l’année scolaire et coucou aux vacances. Mais par chez nous, le 23 juin, c’est aussi la date de naissance de mon papa. Un Cancer, comme moi. Mais lui, il a joué le jeu jusqu’au bout et il est mort d’un cancer. Le cerveau qui a été touché, gangrené, ravagé.

Puis, c’était le tour de la fête de tous les enfants, mes frères, moi. Tous devenus grands depuis belle lurette. Même mon mari est né en août. Même mon mariage est né en août. Même mon bébé pas né, est né en juillet. Ça en fait, des journées à célébrer ou à se remémorer. Et maintenant, ça en fait, des journées à se souvenir.

Me souvenir que lui, il n’y est pas. Le vide est là, mais il n’y est plus tant que ça. Il fut des années, de trop nombreuses années, où l’absence occupait toute la place. Une absence omniprésente. Je n’étais pas en deuil, j’étais un deuil.

Contre sa volonté de vivre, mon papa a quitté la santé et la maison quand j’avais cinq ans. L’âge de l’Œdipe dans le piton. L’âge où c’est si facile d’idéaliser l’homme de la famille. Puis, quand j’avais sept ans, cet homme, ce héros, cet idéal masculin (son seul défaut n’était-il pas d’être mourant?), un 15 mai, il est parti pour de bon. Ou plutôt pour de mal. Ça fait mal, chercher son papa pendant trente ans. Stromae n’est pas le seul à chercher son père… Où t’es, Papa, où t’es?

Je savais que l’été de mes trente-trois ans passerait comme un hameçon tordu dans ma gorge. Il était décédé à cet âge. Si jeune, si peu vécu! Il y a sept ans, la femme que j’étais avait alors une fille de sept ans, mon âge au moment où j’ai dû assister aux funérailles de mon papa. Trop de circonstances anti-atténuantes.

Mais la beauté de la chose, c’est que je me suis préparée mentalement et émotivement à vivre cette portion du deuil. Certains diront que je me suis piégée dans la pataugeoire du manque pendant trop longtemps. Mais le deuil, il fait son temps, il revient de temps en temps, il s’effrite, il se reconstruit, et il avance. Cette année-là, j’ai fait un grand bout de chemin. Plutôt que de m’effondrer, j’ai pris mes cartons en patience et j’ai bricolé.

J’ai refait un parcours de la vie de mon père, de notre vie de père-fille, à travers les pages d’un album de collage. Des photos en noir et blanc, en couleurs, des articles de journaux, ses diplômes, des lettres, l’homélie prononcée lors de ses funérailles, des souvenirs partagés par ses frères, ses sœurs, sa marraine… En trente-trois pages, j’ai rebâti un souvenir que la maladie m’avait volé. J’ai récupéré auprès des siens des paroles, des blagues (oui, j’ai découvert en lui un farceur), des prières, des ambitions. Et à travers leurs témoignages, j’ai compris, un peu, d’où je venais.

Et maintenant, je sais. Je suis née un jour de juillet, au cœur d’un été à peine entamé mais déjà rempli de promesses et de fêtes, sous les rayons d’une famille qui allait m’entourer pendant un temps, le temps que chacun allait durer. Mon père n’a duré que trente-trois étés. Son corps s’est fané, sa présence s’est étiolée, mais son souvenir est resté et reste gravé.

Quelles sont les personnes qui vous manquent, et que faites-vous pour traverser les étapes du deuil?

 

Nathalie Courcy

Petit cours prénatal tout en humour pour futurs papas inexpérimentés

Hello mon homme. Tu as très hâte à l’arrivée de ton b

Hello mon homme. Tu as très hâte à l’arrivée de ton bébé, mais lire les 1001 livres sur le sujet que ta femme a lus en moins de deux ça ne te branche pas vraiment? C’est pas grave! Voici une liste de faits cocasses sur la grossesse, l’accouchement et la petite vie postnatale qui pourrait t’éviter bien des surprises!

– Yo! Tout d’abord : ta blonde veut un bébé, mais tu te demandes si tu es prêt? Tu peux tester tes aptitudes en logistique familiale en te pliant à un exercice des plus simples. Promène-toi toute la journée avec une poche de farine dans un bras, et tente malgré tout de fonctionner : passe le balai, mets la table, pitonne à ton ordinateur, toujours sans jamais lâcher ladite poche… Si tu réussis malgré cette entrave à arriver au bout de ta journée (en te fixant des objectifs raisonnables), ben félicitations, tu es prêt à être père!

– Tout au long de la grossesse, mais de façon plus prononcée vers la fin, il se pourrait que ta femme ait mal à des endroits bizarres. Oui, y’a le très connu mal de dos, mais certaines femmes ont mal à des endroits plus ténébreux, comme l’aine et la vulve. C’est normal : ça pèse un bébé, un placenta et un gros utérus gorgé de liquide amniotique.

– Oh oui, pis, vers la toute fin aussi, elle risque d’avoir vraiment les lèvres enflées. Pas celles situées sous son nez, mais bien celles situées sous son nombril!

– Yo, en fin de grossesse, beaucoup de femmes ont le flux. C’est normal, leur corps se prépare à se vider de pas mal de choses, alors les selles (pour lors liquides) y passent aussi.

– Oh pis, parlant de caca, ta femme… elle risque d’en produire et d’en évacuer durant l’accouchement. Eh oui, c’est sûr que c’est dégoûtant à priori, mais impossible de forcer du bas ventre en ouvrant la valve vagin et en fermant la valve anus. Qui dit sortir un bébé dit sortir du caca.

– Yo, ton bébé, il va peut-être naître couvert d’une substance blanche bizarroïde, de sang et de caca (le sien, car certains bébés, sous le stress de l’accouchement, défèquent dans le ventre de leur mère). Don’t panic! On aspirera rapidement ses voies respiratoires pour s’assurer qu’il n’y a pas de caca dedans, et ça risque de s’arrêter là. La substance blanchâtre, appelée le vernix, sert à protéger le bébé. Et le sang (de l’utérus de ta femme), bah, s’il est là en relative petite quantité, y’a pas de raisons de s’inquiéter.

– Ton bébé, ton premier, il va peut-être avoir une tête de ballon de football en naissant. Don’t panic! C’est normal, sa tête molle a pris la forme du bassin de ta blonde. Ça va rapidement se replacer, en dedans de quelques heures.

– Oh pis, il se peut qu’il soit bleu. Tu vas peut-être avoir le temps de formuler dans ta tête « Mais c’est un schtroumpf! » avant de te rappeler que, ça va, c’est normal!

– Yo, ton fils aura des testicules deux fois plus gros que son pénis à la naissance, et c’est normal. Ta fille aura les lèvres de la vulve enflées, et c’est normal aussi. Encore une fois, weird, mais normal : P

– Ta femme, en accouchant naturellement ou avant qu’elle ne reçoive l’épidurale, elle risque de gémir, de crier. Ces cris vont peut-être te rappeler des nuits olé olé que vous aurez passées tous les deux. Don’t panic! C’est normal! Qu’elle crie de douleur durant l’accouchement ou de plaisir durant l’amour, reste que c’est la même femme qui crie. C’est donc normal que ce soit similaire, même si, on s’entend, les sensations sont diamétralement opposées.

– Ou ta femme peut aussi se mettre à faire des sons extrêmement graves que tu pensais qu’elle ne pourrait produire qu’avec un saxophone baryton. C’est normal! Faire des sons graves durant l’accouchement permet une meilleure ouverture du bassin et du vagin pour faire sortir le bébé. Ne ris pas, et même, tiens : sois solidaire, et encourage-la en émettant ces sons graves avec elle, surtout si tu sens que la douleur des contractions monte et que ta femme tend à vouloir pousser des sons plutôt aigus. Sons aigus = fermeture du bassin et du vagin. Tu ne veux pas ça.

– Même chose avec la respiration! Si tu sens que la douleur l’empêche de plus en plus de prendre de longues respirations, respire lentement (et bruyamment quand même, pour qu’elle t’entende. Pense à la respiration de ta grosse tante fumeuse depuis 1959) pour l’aider à revenir à ce rythme. Tu vas alors voir que tu as ton utilité durant l’accouchement!

– Yo, il se pourrait que ta douce moitié chiale pas mal aussi durant l’accouchement. Même si tu la trouves chialeuse et désagréable, ce qui sort de ta bouche doit lui donner l’impression qu’elle est une déesse! « Tu es merveilleuse, belle, bonne, fine, capable », n’importe quoi! : P

– Hé hé, certaines femmes ont une haleine PUTRIDE durant l’accouchement. C’est en partie hormonal et en partie aussi dû au fait qu’elles soufflent beaucoup durant l’accouchement. C’est normal, et il faudra vraiment que tu « prennes sur toi ». Si tu es proche d’elle, elle va sûrement te souffler son haleine de poisson en plein dans les narines. Il te faudra être tough, solide, et faire semblant de rien! Bonne chance 😉

– Yo, après la naissance de votre bébé, ça risque de lui prendre un p’tit bout avant de vouloir refaire des prouesses au lit. Premièrement, son cerveau va focaliser sur une seule et même chose : votre bébé. Deuxièmement, elle va se sentir probablement slaque de la noune et du ventre pendant quelques semaines, ce qui est pas mal un libido-killer. Troisièmement, elle risque d’accumuler pas mal de fatigue au fil des jours et des semaines, ce qui ne donne vachement pas envie de façon générale de s’adonner à une petite partie de jambes en l’air, aussi tendre soit-elle. Et, finalement, beaucoup de femmes ne récupèrent leur libido qu’une fois leurs menstruations revenues. C’est hormonal! Si certaines femmes ont leur retour de règles quelques semaines seulement après l’accouchement, d’autres peuvent attendre jusqu’à deux ans avant de revoir des gouttelettes de sang dans leur fond d’bobette. Deux mots : sois patient.

– Yo, une fois le bébé né (ou même parfois avant!), quand ta femme vivra une émotion forte, y’a des chances qu’elle se mette à pisser du lait (si elle allaite, bien sûr). En entendant son bébé pleurer, en pensant à son bébé resté à la maison avec toi quand elle est à l’épicerie… en faisant l’amour! Don’t panic, c’est normal. Garde le focus, ne la fais pas sentir mal de ça, surtout durant l’action. Bon, après l’amour, tu peux peut-être le mentionner avec un petit sourire en coin (car reste qu’une douche de lait, c’est cocasse) : vas-y selon le degré de susceptibilité de ta blonde. Après tout, tu la connais, tu sais si elle a un bon sens de l’autodérision. En rire gentiment peut devenir un beau moment de complicité! Tiens compte de son état général du moment aussi. Si elle déprime à cause des changements corporels qui viennent de pair avec l’arrivée d’un bébé, tiens ça mort!

– Le début de la lactation (fabrication du lait dans les boules de ta blonde) demande beaucoup à la femme. Certaines font de la fièvre, mais c’est surtout des liquides du corps dont je veux te parler. Tous les liquides produits par ta femme seront sollicités à cet effet. Par conséquent, ta blonde, elle va avoir vachement soif en allaitant, alors sois un ange et amène-lui un grand verre d’eau lorsqu’elle allaite 🙂 Ensuite, fait étonnant, il se pourrait qu’elle soit temporairement assez sèche entre les deux jambes. Si elle est willing de faire l’amour avec toi, cours donc chercher du lubrifiant!

– Yo, le baby blues (petite déprime hormonale post-accouchement) est sous-estimé. Ta blonde va pleurer comme une madeleine (à gros sanglots là) pour n’importe quoi. Laisse-la pleurer pis flatte-lui les cheveux en lui disant que tu l’aimes et qu’elle est belle (même si ça risque de la faire pleurer un peu plus!).

– Quelques semaines après avoir donné naissance à votre progéniture, ta femme aura ce qu’on appelle des lochies : des genres de turbo méga menstruations. Certaines femmes saignent sur un moyen temps, alors attention, papas sensibles!

– Si ton bébé est un garçon, il faut le changer de couches en trente-deux secondes ou moins. Sinon : POMPIER!

– Oh pis, peu importe le sexe de ton bébé, sache qu’un pet en plein changement de couches peut te repeinturer une chambre en moins de deux. Il faut être efficace!

– Et ce n’est pas parce que bébé est dans le bain qu’il ne peut pas faire caca.

– Yo, aussi étrange que ce soit, un nombre impressionnant de bébés font de l’acné durant leurs premières semaines de vie. C’est normal! C’est dû au boost d’hormones maternelles durant l’accouchement, absorbées par le bébé. Certains bébés (gars et filles si je ne m’abuse) peuvent même avoir un peu de lait dans leurs mamelons (renseignez-vous sur la bonne réaction à avoir en pareilles circonstances), et les fillettes peuvent même avoir des mini-menstruations. C’est normal! On s’entend : c’est weird, mais normal ;p

– Le bout de cordon accroché au nombril de ton bébé restera pour quelques jours. Il faut attendre qu’il s’assèche complètement et tombe de lui-même. Il faut savoir que c’est un corps en putréfaction, donc, ça peut chlinguer sur un moyen temps! Des odeurs immondes peuvent émaner de cette région, et c’est normal, tant que la région du nombril n’est pas chaude (signe d’infection).

– Ton bébé risque de loucher les premières semaines. Don’t panic! C’est juste que sa vision n’est pas encore des plus excellentes. Aussi, la forme de nez de certains bébés peut donner l’illusion d’optique que le bébé louche quand en fait, il ne louche pas.

– Et yo, étonnamment, les selles d’un bébé uniquement allaité ne sentent presque rien! Enjoy, mais prépare ton masque à gaz pour l’introduction de l’alimentation solide vers l’âge de sept mois!

Des questions?

Véronique Foisy

Papa est revenu! Youpi!

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On pourrait croire que tout le monde a cette réaction quand leur père revient à la maison après six mois d’absence, que l’émotion que tout le monde ressent est la joie, mais non. Moi, j’ai éclaté en sanglots dès que j’ai vu mon père à l’aéroport. Et avant qu’il arrive, alors que mes frères et ma sœur discutaient avec leur nouvelle « amie » (et j’ai nommé : la petite puce de quatre ans rencontrée dans la foule des familles qui attendent que leurs proches passent la douane internationale) et qu’ils étaient heureux de retrouver papa bientôt, moi, j’étais sur le bord de m’évanouir tellement mes jambes étaient tremblantes et ma respiration rapide.

Aussi, j’étais en compétition intense avec ma mère. Pour moi, ce n’était même pas un jeu et j’avais l’impression que si je ne voyais pas mon père la première, j’allais perdre un gros quelque chose. Et bonne nouvelle, j’ai gagné! Mais au lieu de crier « Papa! », j’ai juste murmuré qu’il était arrivé. Et je dois vous dire que déjà, pleurer en public, c’est gênant (surtout si comme moi, on ressemble à un radis desséché lorsqu’on pleure), mais en plus, c’est juste la plus vieille des quatre enfants qui a pleuré. Et qui est restée derrière la barrière de sécurité sans bouger, alors que les autres ont sauté sur leur papa chéri. Mais même si c’est extrêmement gênant d’exposer nos émotions en public, c’est normal de réagir intensément après un gros choc!

 

Alexane Bellemare

Quand papa gronde…

« Monsieur, monsieur voyons, ce n’est qu’un enfant! »

« Monsieur, monsieur voyons, ce n’est qu’un enfant! »

La phrase! Celle qui a tellement surpris mon homme qu’il n’a pas su quoi répliquer. J’étais enceinte de notre troisième enfant. À la limite, on se dit que si ça avait été notre premier… Mais non, le troisième. Nous sommes à l’accueil de l’hôpital, le jour E pour échographie est enfin arrivé! Je ne suis pas là à ce moment précis où la dame de la réception se « permet » ce commentaire à mon époux qui rappelle à l’ordre notre aîné qui s’excite.

(Entre nous, heureusement pour cette dame que j’étais absente, car je l’avoue humblement, j’aurais eu à répliquer pour un temps!)

Une autre fois, nous sommes au restaurant avec nos jeunes enfants, moment de famille. Petite sortie gastronomique à petit prix! Petite puce joue de ses doigts avec sa nourriture. Papa intervient, sans extravagance, juste une remise à l’ordre. Regard réprobateur de la mère de la table d’à côté. Papa se lève et part à la salle d’eau laver les mains de notre petite princesse. La maman d’à côté en profite pour me dire devant mon aîné : « Franchement, tu devrais dire à ton chum que ta fille (TA) a bien le droit de manger avec ses doigts! »

Respire, 1-2… ah zut!

« Désolée, NOTRE fille sait très bien manger et NOUS attendons d’elle qu’elle le fasse aussi bien au restaurant qu’à la maison. JE suis d’accord avec mon “chum”, SON papa! Ne vous en déplaise! »

Le nombre d’anecdotes du genre que je pourrais vous raconter est légion. Vous devez en avoir encore plus à raconter, vous, les papas qui me lisez!

Je suis mariée, j’ai trois merveilleux enfants (aussi merveilleux que le sont les vôtres à vos yeux!) Je suis une maman à la maison, très présente dans les activités et dans la vie scolaire de mes enfants. De NOS enfants.

Je me questionne sur le rôle que la société croit qu’ont les pères d’aujourd’hui. Mon époux, le père de nos enfants, m’a plusieurs fois partagé ses impressions sur le sujet. Un homme qui laisse son enfant faire ce qu’il veut est un mauvais père, libertaire, qui ne sait pas gérer sa marmaille.

Un père qui affirme sa paternité en intervenant en public si son enfant n’agit pas adéquatement est AUSSI un mauvais père, un belliqueux personnage qui brime l’enfance de sa progéniture!

Par contre, une mère qui réprimande ses petits sévèrement a droit à des demi-sourires, des regards et des hochements de tête entendus et compréhensifs

S’IL VOUS PLAIT!

Combien de fois entendons-nous des commentaires, comme quoi les parents ne savent plus « gérer » leurs enfants, ne leur apprennent pas à être civilisés, polis et bien élevés? Combien de fois suis-je intervenue sans réaction négative de la part des gens, alors que parallèlement mon époux lui, aurait le visage transpercé d’une multitude de trous suite à tous ces poignants regards réprobateurs et accusateurs pour les mêmes actions?

À la base, un PARENT qui intervient « adéquatement » ne se mérite AUCUNEMENT un commentaire, un regard, un soupir ou un pincement des lèvres de la part des témoins de son acte. Intervention rappelant discipline et apprentissage des limites de SES enfants, et ce en fonction de SES propres valeurs qu’il veut leur transmettre.

Quand papa gronde, c’est comme « maman ». J’interviendrais devant un bras levé sur un enfant, que ce soit une mère ou un père. Mais lorsqu’un PARENT enseigne une leçon de vie, la rappelle ou insiste pour qu’elle soit respectée par son enfant, PERSONNE n’a à redire.

PERSONNE

Je l’ai déjà maintes fois dit dans d’autres textes : un enfant, ça se fait à DEUX.

Quand papa gronde, respectons-le autant que si c’était maman!

Tout simplement, Ghislaine.

Suis-je un papa indigne?

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Nous sommes samedi matin, en route sur l’autoroute 20, direction ville de Québec. Mon amoureuse et moi avons un petit weekend prévu dans la vieille Capitale. Ça va faire du bien! Malgré la belle grossesse qu’elle vit, une fin de semaine pour penser à nous sera très bénéfique. L’accouchement est prévu dans quelques semaines. Je lui fais la remarque que c’est notre dernière fin de semaine de couple avant la naissance de notre enfant.

Je suis déjà papa d’une princesse de six ans. Elle, ce sera son premier enfant. Notre vie de couple des dernières années changera à jamais dans les prochaines semaines. Actuellement, nous sommes un couple une semaine sur deux et un couple/famille l’autre semaine.

Les kilomètres qui filent me plongent dans mes pensées, je suis loin dans ma tête. Très bientôt, le bonheur d’un deuxième enfant m’envahira, mais de grandes craintes planent présentement dans ma tête.

« Vais-je m’ennuyer de la garde partagée? »

« Vais-je m’ennuyer de notre vie de couple/famille qui suit un horaire alternatif d’une semaine sur deux? »

« Il s’agit de la dernière fois où mon amoureuse quitte la maison sans véritable crainte. Lorsqu’on est parent, jamais nous n’avons l’esprit réellement tranquille. »

« Est-ce que notre couple, qui n’a connu que ce mode de vie, sera affecté? »

« Aurons-nous suffisamment de temps pour nous, pour notre couple, pour les petits bonheurs qui meublent notre vie depuis quelques années? »

« Vais-je avoir le temps de penser à moi? »

« Est-ce que je pourrai consacrer autant de temps à ma grande de six ans? »

« Suis-je un meilleur amoureux une semaine sur deux? »

 « Suis-je un meilleur papa une semaine sur deux? »

Lorsque je me suis séparé, une des premières réalités qui m’a frappé ou qui me hantait avant de prendre la grande décision, c’était de devoir faire la concession de vivre avec ma fille à temps partagé. Pour moi, la décision de la garde partagée a toujours été prise en fonction de l’équilibre de vie de ma fille et de la meilleure stabilité possible considérant la situation pour elle. Après plusieurs essais et de constants ajustements, la formule la plus adaptée a été la garde sept jours chez papa et sept jours chez maman. En plus d’une belle flexibilité pour s’ajuster aux aléas de la vie, ça se passait quand même très bien.

Mais je me dois d’être honnête, une fois le deuil provoqué par la garde partagée passé, j’ai pris goût à cet équilibre de vie. Pas parce que je n’aimais pas mon enfant, pas parce que je n’assumais pas mon rôle de père, mais simplement parce qu’à mon avis, cela me permet d’avoir un plus bel équilibre de vie. Au lieu de n’y voir que du négatif comme certains parents, j’ai essayé d’en voir les avantages. Et croyez-moi, ils sont nombreux.

Une semaine sur deux, j’adore avoir plus de temps pour moi, pour mon amoureuse et pour mon couple. J’apprécie d’avoir davantage de temps pour ma carrière, un peu plus pour les amis, en plus de planifier de belles sorties, des soirées ou des fins de semaine en adultes. Ma vie d’homme, d’adulte et d’amoureux en plus de celle de papa doit être répartie le plus également possible pour que je me sente bien. Pour que je trouve mon bonheur.

Certains diront que je suis égoïste, indigne ou irresponsable d’exprimer tout haut et en toute honnêteté ces faits, mais je l’assume totalement. Quand ma fille arrive pour sa semaine chez papa, je suis prêt à ne me consacrer qu’à elle. J’ai toujours très hâte à ce moment de retrouvailles. Chaque fois, je vis une petite émotion et une fébrilité à l’idée de la voir me sourire, de ressentir sa joie et son bonheur. Mon cœur est rempli d’amour et de fierté. À partir de ce moment, nous avons un compte à rebours de sept jours qui débute. Notre objectif : profiter ensemble du temps précieux qui nous est alloué, apprécier le moment présent et tout ce que la vie nous envoie comme bonheur. Je suis un homme choyé, mon amoureuse partage aussi tous nos moments et elle nous en crée. C’est la situation idéale.

Est-ce que ce serait différent si nous étions ensemble en tout temps? Je ne le crois pas, mais rien ne sert d’y réfléchir, ce n’est pas ma réalité. Ne me dites pas que ma vie n’est pas normale, que ce n’est pas ça, la vraie vie! C’est la vie de beaucoup de gens autour de vous, si ce n’est pas la vôtre. Du fait, qu’est-ce que la normalité ou la vraie vie? La normalité de la vie, de notre vie, c’est à tous et chacun de l’établir selon ses propres envies. Il faut se respecter.

Cette vie en garde partagée aura duré tout près de quatre ans. Mon amoureuse et moi attendons notre petite perle très bientôt. Ce sera un immense bonheur. Nous trouverons un nouvel équilibre à travers cette nouvelle vie. Par contre, je suis quand même réaliste, je sais que tout changera… Suis-je un papa indigne si je vous dis que je redoute de m’ennuyer de la garde partagée?

 

Je suis un #paparfait

Il y a quelques temps, l'équipe marketing de McDonald's m'a contact

Il y a quelques temps, l’équipe marketing de McDonald’s m’a contacté au sujet d’une campagne qu’ils souhaitaient faire et qui allait mettre les papas en valeur.  Je me suis dit “Wow! Je dois vraiment être un père extraordinaire pour qu’ils pensent à moi!” Je me suis même enflé la tête quelques minutes… jusqu’à ce qu’on m’explique le thème précis de la campagne: les parfaits papas pas parfaits !

Haha sans farce, je m’assume en tant que #paparfait !!  Je le dis souvent, les papas sont plus impliqués que jamais dans la vie familiale, et on fait les choses à NOTRE manière. On va se rendre du point A au point B comme les mamans, mais on prend des chemins différents! Pis c’est ben correct!

Dans mon cas, y’a souvent un peu moins de préparation dans ma façon de gérer les choses. Tant que les besoins primaires des enfants sont couverts, y’en a pas de problème !!!

Par exemple:
1- A-t-il mangé? Oui? ✔️
2- Est-il habillé? Oui? ✔️
3- Est-il en danger? Non? ✔️

Le tour est joué!

Au cours des prochaines semaines, je vais vous partager mes astuces de #paparfait. J’aimerais vraiment ça connaître les vôtres aussi!  Partagez-les en utilisant le mot-clic #paparfait.   On va bien rire 😄