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Quand mon plancher brille…

Remettre les pieds dans sa classe et la retrouver si propre ! Avoir telle

Remettre les pieds dans sa classe et la retrouver si propre ! Avoir tellement peur de salir ce plancher tout frais ciré…

Vraiment, en ce matin particulier et riche en émotions, cette sensation de propreté était bienvenue ! Ce sentiment qu’une partie du boulot était déjà accomplie m’a donné la petite tape dans le dos qu’il me fallait pour démarrer.

Voir toutes ces chaussures d’enfants bien cordées dans les casiers, comprendre combien on a de la chance d’avoir un monsieur Benoît dans notre école. Un concierge dans une école primaire, c’est précieux. Je me souviens de monsieur Marcel, à l’école qui a bercé mon enfance. 

On a tous un monsieur Marcel, un monsieur Benoît… Celui qui fait un petit plus auprès des élèves et même, auprès des adultes, celui qui arrose les plantes de votre classe pendant le confinement. 😉

Ces gens qui travaillent dans l’ombre, particulièrement en cette période de pandémie, méritent qu’on prenne un moment pour souligner l’importance de leur travail. Évoluer dans un environnement propre et organisé influence notre humeur, notre journée. 

Quand mon plancher brille, mon cÅ“ur scintille. ⭐️ 

Merci monsieur Benoît !

Karine Lamarche

Mes enfants jouent dans la bouette!

Je ne sais pas pour toi, mais quand je me remémore mes souvenirs dâ

Je ne sais pas pour toi, mais quand je me remémore mes souvenirs d’enfance, je suis souvent sale et j’ai du gros fun. Je construis des cabanes dans le bois avec mes cousins. Je me cache en grimpant dans un arbre lors de nos parties de cache-cache. Et je te garantis que mes parents étaient au courant et nous laissaient faire, en gardant un œil sur nous entre deux gorgées de café. J’en ai des tonnes des souvenirs comme ça et j’en remercie mes parents chaque jour.

Et là, je regarde mes filles, je me demande si je leur laisse la chance de créer des souvenirs comme ceux-là. Quand j’essaie en les laissant chasser les grenouilles dans le ruisseau derrière chez nous, je vois dans le regard des voisins le jugement. « Yark, c’est dégueu, elles vont avoir plein de verrues »; « Tu as pas peur qu’elles tombent dans le ruisseau? ».

Des commentaires comme ceux-là, j’en reçois à la tonne. Et j’ai envie de leur répondre : « Hey! J’ai jamais attrapé de verrues à attraper des grenouilles » ; « Y a à peine dix centimètres d’eau dans le ruisseau. Si elles tombent, le pire qui peut arriver, c’est qu’elles soient mouillées. »

À quel moment entre mon enfance et celle de mes filles, nous avons mis les enfants dans de bulles de verre? Pourquoi nous les amenons au parc, avec des modules de jeux qui laissent peu de place à l’imagination? Et si par malheur, ils grimpent dans leur vaisseau spatial par la glissade, nous les avertissons de ne pas faire ça, que c’est dangereux.

Nous voyons du risque partout et nous voulons les protéger de tous les risques. Pourtant, j’ai appris tellement de choses dans mon enfance. Je suis restée prise dans l’arbre parce que j’ai monté trop haut. J’ai appris que j’avais dépassé ma limite. Je me suis sentie valorisée lorsque mon père m’a permis d’utiliser son marteau pour construire ma cabane, il avait confiance en moi. J’ai utilisé ma créativité et mon imagination pour faire des recettes de gâteaux de bouette, gazon, pissenlit et j’en passe.

Bien sûr, je suis rentrée à la maison les souliers détrempés parce que je n’avais pas réussi à sauter par-dessus le ruisseau. J’ai eu le pouce bleu parce que j’ai passé à côté du clou. J’ai eu les genoux en sang parce que notre jump de vélo n’a pas tenu le coup. Ma mère m’a même lavée au boyau d’arrosage avec mes vêtements parce que nous avions eu la bonne idée de nous lancer de la bouette.

Il faut dire que nous étions très loin de l’importance du paraître d’aujourd’hui. Je ne portais pas un polo de marque à 150 $ ou des espadrilles à 300 $. Je portais un ensemble jogging fait par la couturière du village et des souliers pris dans un magasin grande surface. Que je sois sale, mouillée, que j’aie scrappé le genou de mon pantalon, ce n’était pas si grave.

Tu sais quoi? Je suis toujours là et j’ai la tête remplie de méchants beaux souvenirs!

Et oui! Mes filles vont jouer dans la bouette et se créer des millions de beaux moments.

Mélanie Paradis

 

Déménagement: un peu de savoir-vivre s’impose!

Quand tu vends ta maison ou ton condo ou que tu quittes ton appartem

Quand tu vends ta maison ou ton condo ou que tu quittes ton appartement, pleaaaase! Démontre un peu de savoir-vivre. Ça ne t’enlèvera rien, et ça donnera beaucoup à la personne qui occupera l’espace.

Un B.A. BA simple :

–          La journée où tu dois remettre les clés de la propriété, go! La maison n’est plus à toi, lève les feutres. Tu. N’as. Plus. Le. Droit. D’y. Revenir. Point. Et de grâce, pars avec tes vidanges.

Ça peut sembler aller de soi, mais apparemment, pas pour tout le monde. J’ai déjà vu l’ancien propriétaire squatter mon coin de terrain toute une journée, assis sur ses derniers bagages en attendant que quelqu’un passe le chercher. Et j’ai vu ce même propriétaire entrer dans MA maison pour ME questionner sur le fait que j’arrachais allègrement le tapis puant qu’il avait laissé.

J’ai aussi failli perdre connaissance quand l’ancienne propriétaire m’a annoncé qu’elle gardait les clés et tous les accès à MA maison au moment même de signer la prise de possession. Euh… c’est parce que j’ai des déménageurs qui attendent devant MA porte! Notons que cette même vendeuse sans scrupules avait laissé assez de vidanges pour remplir un camion…

–          Quand tu sors tes électroménagers de leur trou, garde-toi un balai, une guenille et du nettoyant. Rien de mieux qu’un dessous de four pour accumuler les miettes et les bubus.

–          Les fonds de tiroirs et d’armoires aussi attirent les miettes et les restants d’un peu n’importe quoi. La bonne nouvelle, c’est que ça se lave! Ben oui! Et là, je ne te parle même pas des toilettes, du bain et de la douche, parce que je sais que tu sais que ça ne se fait pas, laisser sa m… pour que les autres la nettoient. Et pourtant! Fait vécu à l’appui, je sais que ça arrive!

–          La pile de la télécommande de la porte de garage et les ampoules de la salle de bain viennent avec la maison. Laisse‑les là. Si tu en as besoin dans ta nouvelle demeure, lève tes fesses et va t’en acheter des nouvelles au dépanneur. Déménager dans une maison où aucune lumière n’allume, c’est franchement plate.

–          Si le nouveau locataire ou le nouveau propriétaire reçoit du courrier avant ton départ, come on. Ça ne t’appartient pas. Tu n’as rien à gagner en gardant ses lettres et ça pourrait avoir des conséquences pour la personne à qui il manquera des comptes. Laisse‑les sur le comptoir. Et tant qu’à bien faire les choses, laisse-lui aussi la clé du courrier. Il pourra toujours faire changer la serrure de la boîte postale quand il le souhaitera.

–          Si tu es frustré parce que tu considères le prix reçu pour ta maison trop bas, fais-toi à l’idée. Tu pouvais refuser de la vendre à ce prix-là ou l’entretenir pour qu’elle vaille plus cher. Une fois que l’offre d’achat est acceptée, merci bonsoir. Va passer ta frustration ailleurs que sur le nouveau propriétaire. Il n’a pas besoin de subir ton stress en plus de désinfecter tes toilettes.

–          Ce qui est cloué ou vissé dans la structure, ça appartient à la structure. Ça inclut les 2 х 4 qui encadrent le jardin et les fils du câble. Ben oui, ça aussi, ce n’est pas tout le monde qui comprend ça.

Heureusement, après une dizaine de déménagements, je peux dire que les horreurs sont rares. Par contre, je peux aussi dire que quand elles arrivent, elles viennent en gang. Le défi, c’est de se sentir chez soi et de construire son bonheur en oubliant le stress et la surdose de nettoyage (merci, laines d’acier et eau de javel!) Petit à petit, l’oiseau fait son nid…

Nathalie Courcy

Ma maison pleine de vie

Y en a un qui gratte la peinture de sa tablette et sur son lit quand

Y en a un qui gratte la peinture de sa tablette et sur son lit quand il ne dort pas.

Y en a une qui colle ses dessins partout sur les murs.

Y en a un autre qui laisse des gouttes de lait partout où il passe.

Nos planchers neufs ont vite été grafignés et puckés, et ça continue.

Il y a toujours une pile de vêtements à plier qui traîne sur un coin de divan.

C’est comme ça.

Ma maison n’est pas parfaite.

Parfois, y en a un qui décide de dessiner par terre.

Y a des jouets qui font partie de la déco.

Y a souvent des vêtements à ranger dans les tiroirs qui s’accumulent sur les bureaux.

Y a souvent un Spiderman ou une Barbie au fond de mon bain ou d’un lavabo de salle de bain.

Y a toujours des traces de doigts dans ma porte patio ou sur mes électros.

C’est comme ça.

Ma maison est pleine de vie.

Au tout début de ma vie de maman, je voulais que tout soit toujours parfait. Je ramassais les jouets au fur et à mesure que bébé les sortait. Quand mon bébé mangeait, je devais toujours le nettoyer. Puis, seize mois après avoir eu mon premier enfant, mon deuxième est né. Et j’ai voulu continuer à être parfaite, dans ma maison parfaite.

Je m’excusais aux gens qui venaient si je n’avais pas passé la balayeuse.

Je m’excusais si je n’avais pas épousseté.

Je m’excusais aux autres pour ne pas qu’ils me jugent… ou plutôt pour moins que je ME juge.

Et puis, est arrivée : la réalité.

Un bébé qui ne dormait jamais et pleurait vingt heures sur vingt-quatre.

Résultat : une maman épuisée, qui a dû comprendre.

Comprendre le vrai sens de « choisir ses batailles ». (Je sais, je pense que je l’écris dans chacun de mes textes, cette expression-là!)

Le temps a passé, les miettes sur le plancher se sont accumulées et ont fini par faire partie du décor.

Je me suis rendu compte qu’on cohabitait quand même bien, malgré que j’apprécie quand je les vois disparaître. Je me suis rendu compte qu’elles réapparaissaient aussitôt que je passais l’aspirateur et que ce n’était pas si grave.

Aussi, un jour, bébé (le troisième et dernier né) a laissé sa petite main étampée sur le réfrigérateur en inox, en se levant avec celui-ci comme appui. Et j’ai trouvé ça beau J’aurais pu la laver, l’effacer; mais non.

Je l’ai laissée là pendant plusieurs jours.

Je n’ai pas une chambre à coucher digne de Pinterest. Au‑dessus de chacune de nos tables de chevet, des dessins et des bricos de nos enfants sont collés au mur.

L’îlot de cuisine est généralement trop encombré. Aussitôt vidé et tout rangé, aussitôt il se remplit.

Les murs de la salle à manger ne sont plus épurés comme avant. Babillard, calendriers et notes ornent maintenant ceux-ci pour aider mon mommy brain.

Il y a des crochets pour ne plus que les enfants laissent traîner casquettes et alouette au sol. Ça marche la plupart du temps.

Sans oublier encore quelques œuvres d’art des enfants.

Un jour, les œuvres d’art disparaîtront.

Les traces de doigts s’effaceront et les petites mains deviendront grandes.

Les jouets quitteront petit à petit pour aller dans d’autres maisons amuser d’autres enfants.

C’est comme ça, c’est la vie.

Ma maison n’est pas du tout insalubre.

Mais ma maison n’est pas parfaite.

Ma maison est pleine de vie!

Caroline Gauthier

Le camp… quoi?

On va mettre quelque chose au clair en partant. Je ne suis pas une p

On va mettre quelque chose au clair en partant. Je ne suis pas une princesse des temps modernes. J’aime jouer dehors avec mes enfants et me salir. Mais de là à prendre des vacances pour partir en camping? NOT. Je déteste le camping sous toutes ses formes.

L’été dernier, mon chum m’avise qu’il pourra prendre sa première semaine de vacances depuis plus de dix ans. J’étais évidemment très heureuse jusqu’à ce qu’il prononce le mot C-A-M-P-I-N-G. À ce moment même, j’espérais qu’il annule sa semaine de vacances plutôt que de me taper des nuits dans l’humidité et dans l’inconfort d’une tente. Mais bon, tout compte fait, si c’est le prix à payer pour des vacances en famille, go for it!

Je n’ai rien contre les amateurs de camping qui aiment ça se coucher tout collant de leur trop-plein de Off’ et après avoir passé la soirée à chasser les moustiques sur leur corps et sur celui de leurs enfants. Moi, personnellement, ça ne me fait pas triper. Pas pantoute en fait. Des vacances pour moi, c’est de relaxer, profiter des journées sans routine, sans avoir à faire la vaisselle dans un bac d’eau gelé sur le bord d’une table à pique-nique.

Et que dire des toilettes sur les sites! Dédaigneuse de nature, j’ai cherché longtemps un camping avec des toilettes ultra propres. C’était mon critère numéro un. À peine arrivés à destination, le fun commence. Le petit a envie. Quelle belle surprise de constater que les toilettes sont à un demi-kilomètre de notre terrain. On se dépêche, on court — parce que t’sais, ça presse vraiment beaucoup pis ça va sortir en chemin, à son dire. J’anticipais déjà leur envie de caca à vingt-deux heures. C’est le genre d’affaires qui ne se commande pas d’avance et sur lequel on n’a aucun contrôle. Qui a envie de faire la chasse aux toilettes à la lampe de poche avec trois petits bouts de choux en pleine noirceur?

Puis les douches. Les fameuses douches! Après avoir passé la journée dans le sable et dans la petite roche fatigante qui te rentre entre les orteils, tu veux juste prendre une bonne douche chaude! Pas question d’aller se coucher sans se laver avec tous les courants chauds que tu as eus dans le lac artificiel plus tôt dans la journée. Tu veux prendre une douche, une vraie, pas une douche qui te coûte vingt-cinq cents pour deux petites minutes. C’est tout le temps quand t’as pu d’argent sur toi que la douche s’arrête avec ta tête pleine de shampooing. Pis ça, c’est sans compter les gens qui tirent le rideau en disant : « Y’a-tu quelqu’un? » Sérieux?

Le camping, ça vient aussi avec les bébittes. Des petites ou des plus grosses, à quatre ou à huit pattes. Laisse-moi te dire, un raton-laveur, c’est bien beau sur une photo, mais quand ça crie sur le bord de ta tente pendant des heures, c’est pas mal moins cute. Parce que oui, ça crie ce mammifère-là. Ça s’amuse même à gratter sur la toile de ton habitat pour s’assurer que tu ne dors pas.

Finalement, notre semaine de camping aura duré quelque quarante heures avant de revenir à la maison. On a plié bagage — tous ceux qu’on avait apportés comme si on partait trois semaines. Même mon six ans m’a demandé à quoi ça servait le camping dans une vie. Je ne savais pas quoi lui répondre. Je pense seulement que certaines personnes sont faites pour ça et d’autres non. Tout simplement.

Sur ce, je souhaite une excellente saison de camping aux amateurs. Moi, je me book un chalet avec une douche et une toilette.

Bon été!

Maggy Dupuis

Écoute sélective et désordre

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Ce matin, je me suis levée avec l’idée de me faire un excellent café. Mais au moment même où mon regard se pose sur le comptoir, mes yeux se sont sentis agressés. Je n’avais pas demandé aux filles de faire la vaisselle hier?! Mais tout ce que j’arrive à voir, c’est la vaisselle empilée avec fierté dans le lavabo. Mes yeux se tournent vers le salon. Je peux voir les vestiges de la soirée d’hier. Verres sales, sac de chips (ben oui, on se lâche parfois chez nous), bas odorants qui traînent sur le sol et j’en passe. Encore un matin où je serai la bonne conne de service!

 

Oui, car moi, je ne serais pas capable de vivre dans ce brouhaha! J’aime que mon antre soit propre. Pour mon équilibre émotionnel! Ou peut-être que mon besoin de propreté est un problème? En fait, j’aime mieux ne pas y penser!

 

Mais je n’y comprends rien. Comment se fait-il que mes filles si intelligentes, si remplies de talents, n’arrivent pas à faire le ménage comme du monde? Pourquoi souffrent-elles de fainéantise extrême lorsqu’il s’agit de faire la vaisselle, le ménage ou leur chambre (ok, cette pièce est un chaos, alors je n’en parle même pas)?!

 

Pourtant, grande fille entend très bien lorsque je parle de mon envie de faire une virée de shopping… Pourquoi devient-elle sourde lorsque je demande de ramasser? Elle a une patience d’ange pour brosser ses magnifiques cheveux, mais pour plier des vêtements, oufffff. Mini fille, elle, a une capacité de construction de Lego phénoménale, mais pour comprendre une simple consigne, il n’y a plus d’abonnée au numéro que vous avez composé! Il y a aussi l’excuse du besoin pressant lorsqu’on demande de l’aide.

 

Je ne referai pas le monde aujourd’hui, surtout avec le ménage qui m’attend! Mais bon, j’espère que je ne suis pas la seule mère au monde qui vit avec des enfants qui font de l’écoute sélective. Et vous, vous hébergez de ces petits êtres!?

 

Martine Wilky

Le maudit ménage!

Je fais partie de celles qui ont donc de la misère à décrocher! M

Je fais partie de celles qui ont donc de la misère à décrocher! Même quand je suis rendue avec les cernes jusqu’au plancher pis que j’ai de la difficulté à mettre un pied devant l’autre, j’ai l’impression que ça m’appelle : le maudit ménage!

On pourrait facilement croire que chez moi, c’est impeccable, mais même pas. Bien sûr, avec trois jeunes, un chat, un chien pis un conjoint, c’est impossible! (Bon ok, le conjoint c’est une blague…) Faudrait que je fasse du ménage 24 h/24, 7 jours/7 pour y arriver. Reste que pour le moment, je dors quasiment avec mon swiffer pis on dirait que ce n’est pas encore assez. J’ai un amoureux qui n’arrête pas de me dire d’arrêter, que ce n’est pas grave pis que j’exagère. Il est rare que je dise cela, mais il a raison cette fois.

Maintenant, de plus en plus souvent, je m’arrête dans un sprint de ménage pis je me dis en dedans de moi de décrocher un peu (merci, mon amour). Par contre, pas de chance que je m’écoute. Quand on a une tête de cochon même avec soi-même, on a un maudit problème! Je suis bornée en tabarouette pis je me trouve épaisse le vendredi soir à 23 h de faire encore du…… de ménage. Chaque fois, je me dis qu’il y en aura moins à faire le lendemain. Je me lève alors le lendemain et tout est à recommencer! Ggrrrr! Ça me désespère juste à écrire cette ligne!

Pis le printemps, on aime donc cette saison, mais c’est aussi temps du grand ménage. On nettoie partout dans la maison. Personnellement, je fais ça en mars et avril, mais pas au‑delà de ça. Il est hors de question que je me tape ces corvées quand je pourrais profiter un peu du soleil et de la chaleur! (Histoire d’essayer d’avoir moins l’air d’un cadavre…) Je dois ici avouer que par contre, l’été, je suis moins pire, probablement parce qu’on est vraiment plus dehors pis que la maison reste ainsi propre plus facilement. Peut-être pour ça que je déteste l’hiver à ce point!?

Mon gros problème dans le fond, et le pourquoi je suis aussi intense là-dessus, c’est que quand la maison est en bordel, j’ai l’impression que ma vie tout entière est toute désorganisée. Je sais bien que ça doit être un problème psychologique. Par contre, y doit bien exister des trucs pour en revenir de cette mauvaise manie!?

Vous, êtes-vous plus du genre à ne pas vous en faire avec le ménage ou comme moi, vous éprouvez un malaise quand vous voyez la maison désorganisée? Je serais intéressée à savoir vos trucs pour décrocher!

Mireille Coutu Lessard

 

« Ta maison Pinterest » ou « Le jour où tu as embauché une femme de ménage »

Ça s’en vient.

Tu le sens qu

Ça s’en vient.

Tu le sens que tu es sur le point de flancher. Tu te pensais au-dessus de tes affaires, capable de tout mener de front : ta vie de famille, ta carrière, tes temps libres (c’est quoi ça, des temps libres?)

Tu vois tes amies qui elles, parlent de leur bonheur de retourner dans une maison propre et bien rangée. Tu es contente pour elles, mais tu persistes à croire que TOI, tu n’as pas besoin de ce luxe. Tu gères tout comme une grande fille (bruits de criquets).

Secrètement, avec le temps, tu les envies… Pire : tu les jalouses!

Tu n’en peux plus d’avoir le « fixe » sur la poussière recouvrant ton meuble de télé, ce qui te fait manquer la moitié du film (sur lequel tu t’endors, de toute façon parce que t’es crevée).

Les traces de doigts sur tes beaux électros en stainless t’exaspèrent.

Tu penses fréquemment que tu as adopté un troisième chien à force de ramasser les boules de poils un peu partout.

Tu redoutes le p’tit rayon de soleil de fin d’après-midi, car à cet instant, les traces de coussinets de tes deux pitous sur le plancher, tu les vois TRÈS bien…

Je sens que je vais prendre cette décision qui changera nos vies.

Je suis sur le point de saisir qu’une femme de ménage, c’est un investissement et non une dépense…

Imagine!

Tu rentres du boulot, ça sent bon, ça sent frais! Ton plancher reluit, tu as l’impression d’avoir de nouveaux électros et tu te demandes si tes chiens habitent encore chez toi…

Tu peux ENFIN profiter du temps de fin de semaine en famille, regarder un film ─ presque ─ jusqu’à la fin  et peut-être même avoir du temps pour toi sans culpabiliser d’avoir remis le lavage du plancher à plus tard.

LE RÊVE!

C’est fou ce que trois au quatre heures de ménage aux deux semaines peuvent procurer comme bienfaits; ça s’en vient, je vous le dis!

Karine Lamarche