Tag retour à l’école

Je retourne à l’école – Texte : Ghislaine Bernard

Retour sur les bancs d’école à 41 ans ! Depuis toujours, j’ai des rêves, comme tout le mon

Retour sur les bancs d’école à 41 ans ! Depuis toujours, j’ai des rêves, comme tout le monde. Jeune, je voulais étudier en technique équine à La Pocatière. Je voulais construire un ranch, MON ranch. J’avais plusieurs projets en ce sens : offrir des randonnées à l’heure, la demi-journée, un forfait de trois jours. Je voulais y construire un mini village far west où j’engagerais des acteurs et comédiens qui viendraient faire quelques représentations théâtrales de la vie « comme dans l’temps » : costumes, vocabulaire, shérif et bandits qui se seraient querellés en sortant du saloon.

Mais le but ultime de mes plans était un ranch de la « deuxième chance » : je voulais y accueillir en maison d’accueil des jeunes en difficulté pour leur permettre de s’épanouir. Utiliser la zoothérapie pour les amener à devenir la meilleure version d’eux-mêmes.

Malheureusement, la vie, mes combats et mes choix ont fait que j’ai dû abandonner ce grand projet.

Par la suite, dans la vingtaine, j’ai commencé une formation de design intérieur. J’adorais le côté artistique de créer un environnement où mes futurs clients seraient bien « chez soi ». Leur créer leur petit monde bien à eux selon leurs goûts et besoins. Suite à différentes situations hors de mon contrôle, j’ai abandonné la formation pendant la deuxième session : le côté technique ne me convenait pas. Ce n’était pas ma voie.

À la mi-trentaine, j’ai fait un retour à mes premiers amours artistiques : la photographie. Encore là, j’y voyais la possibilité d’offrir à ma clientèle un médium qui leur permettrait de se voir d’un autre œil. Ils s’y verraient sous leur meilleur jour, ils découvriraient leur âme exposée et peut-être une nouvelle version d’eux-mêmes bonifiée.

Je n’ai pas poussé cette formation non plus.

Vous allez me dire que je ne sais pas ce que je veux et vous aurez raison. Toute ma vie j’ai « papillonné » entre les métiers, ne m’arrêtant à aucun, ayant toujours une retenue, un « je-ne-sais-quoi » qui faisait que ce n’était pas pour moi. Là dans le fond de mes « tripes », je savais que ce n’était pas ma place.

J’ai toujours été de ceux qui écoutent, qui conseillent et qui aident. Mes propres expériences de vie m’ont armée, outillée et de façon exponentielle, ont développé une empathie énorme. On m’a fait remarquer que ce qui unissait chaque choix de carrière que j’avais voulu embrasser dans le passé était la relation d’aide. Je voulais, je veux aider mon prochain. Je veux que ce que je porte puisse servir à élever les gens qui m’entourent vers la libération de leurs freins. Je voudrais donner des ailes à chacun.

Alors, voilà, je me lance. Je vous annonce qu’en septembre je retourne sur les bancs d’école !

Dans quelques mois, j’aurai un métier, un titre, des millions de possibilités pour faire enfin ce pourquoi je suis douée depuis toujours : aider.

« Quand je serai grande », je serai Thérapeute en Relation d’Aide Alternative (TRAA).

Je m’y réaliserai enfin, tout en comblant mes rêves. Alors vous qui me lisez, il n’est jamais trop tard ! Qu’auriez-vous aimé faire ? Qu’est-ce qui vous en empêche ? Je serai diplômée à 42 ans. Je serai « reconnue » certes, mais surtout, j’aurais la meilleure boîte à outils pour aider les gens à trouver des solutions à des problèmes que nous portons tous et toutes. Faites-vous ce que vous vouliez faire ? Que vous manque-t-il ? Partagez-moi vos rêves et qui sait, peut-être que vous reprendrez le chemin pour les réaliser ? Allez, foncez !

 

Simplement Ghislaine

Réécrire son futur

<span style="color: #000000; font-family: Calibri

Avec le confinement, j’ai décidé de réaligner mon avenir et de changer de vocation. Avant la pandémie, j’étais éducatrice en service de garde, en congé de maternité. Plus le temps passait et plus je voyais mon retour au travail comme un frein à mon épanouissement. Je sentais que je n’étais plus à ma place dans ce domaine. Malgré mon bon fonds de pension, le syndicat, mon ancienneté et des collègues en or, j’ai choisi de tout miser sur moi et de démissionner pour commencer des études dans un nouveau domaine.

Donc, depuis le mois d’août, je suis des cours à distance. Je peux vous affirmer que ce n’est pas facile avec une petite fille de 14 mois et enceinte de 4 mois. Avec les rendez-vous, le manque d’aide et le manque d’argent, j’ai souvent remis mon choix en question. Malgré tout, je ne regrette rien. Je suis le genre de personne qui fait confiance à la vie et encore une fois, je ne suis pas déçue. Malgré les débuts difficiles, tout a fini par s’arranger. Mes prêts et bourses ont finalement fait apparition dans mon compte en banque. Oui, nous allons devoir nous serrer la ceinture, mais ce n’est que temporaire. Ma plus vieille a fait son entrée dans une garderie en milieu familial gérée par une vraie perle. Ça me donne donc mes journées pour étudier et je peux passer mes soirées avec ma famille.

Ce n’est pas facile tous les jours, mais quand je pense aux portes que ça va m’ouvrir, ça ne fait que me motiver encore plus. J’ai arrêté de faire de ma fille et de ma routine une excuse et j’ai foncé. Je sais que mon parcours ne fait que commencer et je suis prête à affronter tous les défis qui se dresseront devant moi. J’ai la chance d’avoir un conjoint qui m’encourage dans mes projets et je n’aurais clairement pas pu faire ce changement sans son soutien et son amour.

J’espère qu’à l’avenir, vous oserez oser le changement et faire tout en votre pouvoir pour être épanouis dans toutes les sphères de votre vie. Il faut arrêter de se trouver des excuses et commencer à chercher des pistes de solutions à la place. Quand on mise sur notre bonheur, c’est très rare qu’on perde au change. Je suis consciente que certaines situations sont plus difficiles que d’autres, mais avant de renoncer à vos rêves, soyez certains d’avoir fait le tour des possibilités qui s’offrent à vous pour vous aider à les accomplir. Nous n’avons qu’une vie et ce serait plate de la finir avec des regrets.

Anouk Carmel-Pelosse

 

Le retour de la routine

Le retour à la routine

<!-- w

Le retour à la routine

On le sait tous, le retour à l’école est synonyme du retour à la routine. On le sait aussi : ce n’est pas toujours facile de jongler avec tout ce qui va avec. Personnellement, j’aime être organisée, savoir où je m’en vais et être à temps. Je retourne au travail après un an de congé de maternité et avec un bébé de plus à gérer. Je tiens à ce que ça se passe bien et j’ai donc réfléchi à ce que j’aurais à faire pour que le retour se fasse positivement. Voici un résumé des trucs que j’ai acquis au fil du temps pour faciliter mon quotidien et qui j’espère, me serviront encore cette année.

La gestion du temps le matin

On le sait tous, le temps est parfois notre plus grand ennemi, surtout quand on est pressé. On pense que tout va bien puis pouf, on fait face à un imprévu. Bien qu’il m’arrive encore de me faire avoir, voici ce qui fonctionne généralement pour moi : j’essaie d’estimer le temps nécessaire pour tout faire, puis j’ajoute dix minutes. Pourquoi ajouter dix minutes ? Parce que bien souvent, mon deuxième va faire un dégât ou mon bébé va salir sa couche quelques minutes après que je l’ai changée. On ne peut pas prévoir l’imprévisible, mais on peut quand même essayer d’améliorer notre sort.

Pour gagner du temps, j’essaie aussi de préparer quelques petites choses la veille. Je demande à mes enfants de choisir et de sortir leurs vêtements pour le lendemain. Je prépare les verres de lait et je mets le café dans la cafetière. Ça peut paraître anodin, mais ces petits gestes peuvent parfois faire une différence.

Les lunchs

J’avoue que je déteste faire les lunchs. C’est plate et je dois en faire environ 600 par année. Mon truc pour alléger mes souffrances : je prépare tous les à-côtés le dimanche, et ce, pour la semaine au complet. Je coupe les légumes et les fruits, je mets du yogourt et des craquelins dans des petits plats, je fais cuire des muffins. Je sais qu’on ne peut pas tous faire ça par manque d’espace dans le frigo mais ici, mon frigo du sous-sol sert principalement à ça. Ça me prend une heure ou deux et après, c’est fait.

Un autre truc pour gagner du temps en lien avec les lunchs : je prépare les boîtes à lunch le soir. Il ne me reste plus qu’à mettre un bloc réfrigérant dedans le matin (et à faire chauffer les thermos quand mes cocos mangent des repas chauds). Ici, pour motiver les garçons, j’ai décidé que le premier à avoir complété correctement sa routine peut sortir les boîtes à lunch du frigo. L’art de transformer une tache en privilège !

Les leçons et les devoirs

En tant qu’enseignante, je me permets de vous donner ce conseil : laissez un peu de temps à vos enfants pour décompresser le soir en arrivant, avant de vous attaquer aux devoirs et aux leçons. Si vous le pouvez, prenez aussi ce temps pour relaxer. Nous accumulons tous un petit lot de fatigue et de stress au cours de la journée. Prendre quelques minutes pour respirer ne fait jamais de tort. Ça vous permettra par la suite d’effectuer le travail à faire ensemble, dans une ambiance plus calme et harmonieuse. J’ai pris cette habitude et croyez-moi, c’est beaucoup plus efficace de travailler avec un enfant reposé qu’avec un enfant bousculé et stressé par sa journée.

En soirée

Après le souper, je vous suggère de répartir les tâches avec votre conjoint. Quand tout le monde sait ce qu’il a à faire, c’est plus simple et plus efficace. Mon chum s’occupe de la vaisselle et du nettoyage de la cuisine alors que je gère généralement les bains et les douches des plus petits. Parlant de douches, je ne sais pas si c’est partout comme ça mais ici, c’est comme une guerre. Mes deux plus vieux se chicanent toujours parce qu’ils ne veulent pas aller se laver en premier ou ils essaient de gagner du temps avant d’y aller. Il y a donc maintenant une règle : c’est chacun son tour à être le premier et à 18 h 45, on entre dans la douche à moins d’être victime d’une attaque nucléaire.

Bien entendu, je n’ai pas la science infuse. Ces astuces me conviennent, mais elles ne sont peut-être pas adaptées à votre quotidien. J’ose quand même penser qu’elles sauront vous être utiles. Bonne chance et bonne rentrée !

Caroline Girard

L’école à la maison, c’est fini! (dernier partage de ressources pour le primaire)

La COVID-19 aura eu raison de notre école à la maison. C’est elle qui b

La COVID-19 aura eu raison de notre école à la maison. C’est elle qui boucle la boucle d’une précieuse époque où mes enfants auront choisi de vivre leurs apprentissages en famille. Ce n’est plus la même chose pour nous, sans permission de se rassembler et d’explorer le monde.

Mon plus vieux avait déjà effectué son retour en classe en septembre. Il termine présentement sa sixième année avec succès. Il a fait l’école à la maison de la deuxième à la cinquième année. Si vous suivez nos péripéties depuis le début, vous savez que c’est lui, l’initiateur de cette surprenante aventure familiale.

Mon plus jeune, lui, a suivi les traces de son frère et a toujours vécu l’école à la maison. Il termine présentement sa troisième année du primaire. Qui aurait pu prédire que ce serait lui, le plus bouleversé par le confinement imposé par la pandémie. Sans sa COOP d’école-maison, ses sorties avec ses amis, ses cours d’escrime… sa vie est devenue plus fade et il a perdu l’intérêt pour l’école-maison. Il m’a demandé de l’inscrire à l’école en septembre prochain. Hé oui, c’est celui qui faisait encore l’école à la maison qui est le plus à boutte d’être confiné! Ça prouve drôlement ce que je m’évertue à répéter depuis cinq ans : l’école hors établissement scolaire ne signifie pas qu’on enferme nos enfants à la maison. Au contraire, c’est une école sans murs qu’on leur offre!

Alors que la pandémie nous plonge dans l’insatisfaction et nous entraîne vers la sortie, je suis bien consciente qu’elle est également la porte d’entrée de nombreuses familles vers leur propre histoire d’école à la maison. Aussi, avant de tirer ma révérence, je souhaite partager le matériel qui m’a été utile pour les deuxième et troisième cycles du primaire. Donner un coup de main aux petits nouveaux!

Premièrement, des livres et encore des livres. Mon neuf ans a lu PLUS DE 400 LIVRES depuis le mois de septembre. Il les dévore! Avoir du temps pour lire faisait d’ailleurs partie de son top 5 des raisons pour préférer l’école à la maison il y a quelques mois… Si vous êtes curieux, les quatre autres raisons étaient :

  1. C’est toi qui décides! Plus de liberté dans le déroulement de la journée.
  2. Faire la marmotte le matin. Dormir tout son soûl sans subir le stress d’une routine serrée.
  3. Plus de temps libre! Il a pu écrire sa propre BD. Sérieusement, chapeau. Il a travaillé sur ce projet toute l’année. Le résultat est impressionnant.
  4. Passer du temps avec maman. (Ben oui! À neuf ans, il paraît que c’est encore ben ben trippant!)

Mais bon, je m’éloigne du sujet… la littérature jeunesse. Voici quelques suggestions rapides pour vos enfants :

Si vous avez des amoureux des chats chez vous :

  • La série Méchant Minou (Nick Bruel) ;
  • La série Gangster (Johanne Mercier) ;
  • La série Le Chat assassin (Anne Fine) ;
  • La curieuse histoire d’un chat moribond et sa suite (Marie-Renée Lavoie) ;
  • La série La Guerre des Clans (Erin Hunter) (plus pour le troisième cycle).

Si vous avez des fans de BD :

  • Les séries de Dav Pilkey (Capitaine Bobette, Super Chien et Ricky Ricotta) ;
  • Amulet (Kazu Kibuishi) ;
  • Mort et déterré (Jocelyn Boisvert).

Pour vos lecteurs de romans :

  • Les séries de Caroline Héroux : Les Pareils pour le deuxième cycle et Défense d’entrer! pour le troisième cycle ;
  • La collection La Bande des Quatre (Alain M. Bergeron, François Gravel, Martine Latulippe et Johanne Mercier) ;
  • La collection Mon Mini Big à moi. On a un faible pour Bacon Latranche — Détective grillé 1, 2 et 3 (plus pour le deuxième cycle) ;
  • La série Bine (Daniel Brouillette) (plus pour le troisième cycle) ;
  • Max au Centre Bell et la suite des aventures de Max (Olivier Challet) (plus pour le deuxième cycle).

Deuxièmement, voici les cahiers que nous avons utilisés pour nous guider dans nos apprentissages en français, mathématiques, anglais, science, géographie et histoire :

  • Français 3e — 4e années : Zig Zag (ERPI)
  • Français 5e -6e années : Arobas (ERPI)
  • Mathématiques 3e -4e années : Tam Tam (ERPI)
  • Mathématiques 5e -6e années : Décimale (ERPI)
  • Anglais 3e -4e années : You Have Mail! (ERPI)
  • Anglais 5e -6e années : Spirals (Chenelière)
  • Science 3e -4e années : Éclair de génie (ERPI)
  • Science 5e -6e années : Éclair de génie (ERPI)
  • Géographie et histoire 3e -4e années : Panache (Chenelière)
  • Géographie et histoire 5e -6e années : Escales (ERPI)

Et finalement, voici mes ressources Web incontournables pour préparer une année scolaire :

  1. L’orthographe au quotidien, moi j’y tiens! https://deuxprofsunepassion.jimdofree.com/orthographe-au-quotidien-2e-cycle/

Listes de mots à étudier (tirés de la Liste orthographique à l’usage des enseignantes et enseignants) ainsi que dictées pour le deuxième cycle

Listes de mots à étudier (tirés de la Liste orthographique à l’usage des enseignantes et enseignants) ainsi que dictées pour le troisième cycle

  • La pyramide des verbes au 2e cycle

http://laclassedezazou.eklablog.com/la-pyramide-des-verbes-2e-cycle-socrative-a115109398

  • La chanson de l’imparfait

http://tables-de-multiplication.fr/

Si vous cherchez des outils pour la maternelle et le premier cycle, j’ai déjà partagé mes ressources coup de cÅ“ur dans les billets suivants :

Et si on sautait la maternelle?

Les apprentissages en famille (ressources pour le premier cycle du primaire)

J’espère que ces informations vous aideront à faire le saut avec plus de facilité vers une année d’école à la maison. Évidemment, les cahiers ne sont qu’un petit morceau des apprentissages en famille. Dans certaines maisons, ils sont même totalement absents et l’expérience n’en est que plus agréable. De mon côté, ils m’ont aidée à apprivoiser un défi qui me donnait le vertige. Je repasse la rondelle à l’école de quartier avec plaisir, bien fière de ce que j’ai accompli avec mes deux garçons. Ils sont allumés, cultivés et très agréables à côtoyer. Je ne les ai pas brisés (ouf!). Bonne chance à vous, que vous entamiez ou poursuiviez l’aventure!

Elizabeth Gobeil Tremblay

La rentrée de mai

Il y a deux mois, les écoles ont fermé. Deux mois, comme des vacances dâ€

Il y a deux mois, les écoles ont fermé. Deux mois, comme des vacances d’été. Mais sans été.

Les élèves sont partis. Sans savoir.

Les concierges ont tout désinfecté.

Les enseignants ont déplacé leur bureau de travail dans leur cuisine ou leur sous-sol.

Ils ont tout fait pour se réinventer. Pour apprendre de nouvelles façons de communiquer avec leurs élèves, avec les parents, avec l’équipe-école, avec les collègues. Team work encore plus que d’habitude.

Ils ont appris le fonctionnement de toutes les plateformes de partage de fichiers et de vidéoconférences. Ils sont devenus leurs propres techniciens informatiques, leurs propres cameramen ou camerawomen. Ils ont adapté leur matériel d’enseignement et d’évaluation à une modernité qu’on avait plus ou moins vue venir : l’enseignement à distance, à grande échelle, au secondaire comme au primaire. Je ne peux même pas imaginer de quoi ça a l’air avec les petits de maternelle…

***

Et maintenant que l’école rouvre ses portes, on fera le chemin inverse, comme à toutes les rentrées scolaires.

Les enseignants sont déjà de retour dans leur classe. Ils ont placé les pupitres (mais en ont sorti la moitié dans le corridor). Ils ont refait leur liste d’élèves (enthousiastes de retrouver ceux qui reviennent, tristes que la moitié du groupe reste à la maison ou soit envoyée dans une autre classe). Ils referont cette liste chaque semaine, en fonction des nouvelles inscriptions et des changements d’idée.

Ils planifient l’horaire des premières journées :

  • Beaucoup de temps consacré aux nouvelles règles à respecter (deux mètres de bulle, des collants aux planchers pour indiquer la direction des déplacements, des lavages de mains encore plus fréquents, et l’obligation d’attendre son tour deux par deux au lieu d’attendre en rang).
  • Le casse-tête des arrivées et des départs d’élèves, des récréations et des dîners.
  • Les matières (en nombre réduit) à réviser ou à enseigner en groupe live et à distance, sans autre matériel scolaire que ce qui se trouve dans les pupitres des élèves et dans l’imagination du prof.

Viendront les journées de canicule, la fatigue de fin d’année et la période des évaluations. Coronavirus, on n’y échappe pas ! Normalement, c’est balancé avec les voyages de fin d’année, les BBQ de juin, les célébrations de finissants, les activités extérieures dans les jeux d’eau et les parcs… mais pas cette année. Juin 2020 sera drabe. Mais mémorable.

Puis, le concierge refera sa tournée, encore et encore. Et encore. Chaque classe, chaque racoin, chaque lieu partagé. Matin, midi, soir. Tout sera nettoyé, organisé, désinfecté. Ça sentira l’eau de Javel dans les corridors ! Chaque jour. Je vous jure, les élèves ne s’enfargeront pas dans les boîtes à lunch qui traînent. Ce sera (en bon québécois) spik’n span.

Puis sonnera l’heure du retour des élèves. Comme à chaque mois de septembre, ce sera progressif, pour ne pas étourdir les enfants et les intervenants. C’est juste que là, la rentrée est en mai. C’est juste que là, la plupart des élèves connaissent leur école, leur classe, leurs amis, leur prof. Mais ils devront les regarder avec des yeux nouveaux. Des yeux prêts à découvrir un nouveau monde stérile en microbes, mais tout aussi fertile en apprentissages et en amitiés. C’est juste que là, les parents ne tiendront pas les mains de leur enfant jusqu’à la porte de la classe. Ils devront plutôt les badigeonner de Purel avant de leur dire au revoir de loin.

Si je me fie à ce que j’ai vu sur l’écran de mon ordinateur cette semaine, quand l’enseignante de mon fils de première année lui a fait visiter sa classe virtuellement, élèves et enseignants attendent ce moment avec impatience, même s’il sera rempli d’inconnu. Tout le monde (incluant les spécialistes du gouvernement, Horacio en tête) aura ses réticences et ses inquiétudes, et une hâte peut-être faite de maux de ventre et d’attentes trop élevées. Et tout le monde apprendra de tout ça.

Les profs et les enfants ont déjà compris que leur plus grand défi, ce sera de résister à l’appel des câlins. Et mon garçon, lui, sait que sa prof a déjà collé dans son pupitre la photo de son toutou préféré parce qu’il devra le laisser à la maison. Bien qu’il ait très hâte de retourner à l’école, il s’ennuiera aussi de son cocon familial. Au moins cette fois-ci, les vacances arriveront à peine un mois après la rentrée !

Nathalie Courcy

Pourquoi j’aime tant la rentrée scolaire

Je sais bien que pour plusieurs (petits et grands), rentrée rime av

Je sais bien que pour plusieurs (petits et grands), rentrée rime avec anxiété. Mais moi, quand je pense à la rentrée scolaire, aux miennes et à celles de mes enfants, je triiiiiipppppppe! Solide! (Non, non, ne m’enfermez pas!)

  1. J’ai de si beaux souvenirs de mes années d’école, et j’espère accompagner mes enfants dans la construction d’aussi beaux souvenirs.
  2. Rentrée = amis et apprentissages. C’est bien beau les vacances, mais la routine scolaire a quelque chose de rassurant.
  3. Une rentrée, c’est comme une nouvelle maison : beaucoup de travail à venir, mais surtout, une belle promesse remplie de possibilités.
  4. Quand j’amène mes enfants à l’autobus ou dans la cour d’école le premier jour, j’ai aussi hâte qu’eux de savoir qui seront leurs enseignants, quels amis ils retrouveront, quels nouveaux seront arrivés dans l’école.
  5. Nouveaux enseignants = nouveaux défis, nouvelles façons de voir la vie, nouvelle maturité.
  6. Avec l’école recommencent les activités régulières, les cours, le sport (et même l’heure des devoirs… mais ça…). J’aime voir la fierté de mes enfants qui ont appris une nouvelle routine d’entraînement ou une nouvelle technique artistique.
  7. Le retour des mots-étiquettes et des calculs mentaux… ce n’est pas ma tasse de thé (ou de chocolat chaud). Par contre, les temps de lecture collés, collés et les présentations orales à imaginer, ça, j’adore!
  8. Que dire de la température automnale? Avouez qu’à un moment donné, vous vous êtes tannés des 42 degrés à l’ombre!
  9. Et vous savez ce que j’aime aussi de cette première journée d’école? Je la prends en congé! J’amène mes poussins à l’école, je prends mon temps avec eux pour qu’ils se sentent prêts à me faire bye bye de la main, puis je me sauve pour ma journée à moi! Une pause qui permet une transition tout en douceur vers l’automne (toujours bien occupé, n’est-ce pas?).
  10. Et ce que je ne vous dis pas, c’est que quand la rentrée scolaire arrive, je peux enfin commencer mon décompte de 17 semaines jusqu’au congé de Noël! ;o)

 

Marina Desrosiers

Prêts, pas prêts : à vos listes scolaires !

Avouez que juste par mon titre, vous venez de ressentir des sueurs d

Avouez que juste par mon titre, vous venez de ressentir des sueurs dans le dos et un sentiment de légèreté dans votre porte-monnaie ! La rentrée scolaire !

STOP ! me direz-vous. Pour plusieurs, les vacances ont commencé il y a quelques jours seulement… Je sais, pardon, je suis aussi choquée !

Je suis allée au populaire Walmart la fin de semaine passée et quel choc ! Les effets scolaires y sont déjà ! Comme chaque année en juillet, me direz-vous. Oui, mais comme chaque année, ça me donne quand même un choc. On ne s’habitue donc jamais aux sorties d’articles de saison en magasins ?

En même temps, je ne dis pas qu’il est trop tôt, je dis que ça passe trop vite ! Je suis de ceux qui rêvent tout l’hiver à l’arrivée de l’été et aujourd’hui, j’ai réalisé qu’il y a exactement un mois, j’arrivais au Nouveau-Brunswick, en vacances… ENFIN !

IL Y A UN MOIS ! DÉJÀ !

Quelques jours après notre retour de notre périple dans la belle Acadie, trois belles enveloppes brunes se sont pointées. JOIE, les grands passent aux niveaux suivants, fièrement, et le petit dernier va commencer sa maternelle. (AIE !)

L’habituelle lettre de bienvenue, le calendrier, la liste des frais scolaires et la liste de fournitures à se procurer. (Double-AIE !)

Malgré tout, nous sommes chanceux, car nous avons une école qui n’exagère pas. Bien au contraire. Les frais de surveillance des dîners sont nettement inférieurs à ceux de bien d’autres écoles. L’équipe scolaire s’efforce chaque année de trouver les meilleures alternatives pour alléger les frais imposés aux parents.

Ce qui me perturbe, hormis le nom obscur de certains articles parfois, c’est leur quantité. Que ce soit les bâtons de colle, la multitude de feuilles protectrices avec trous, les gommes à effacer et les éternels (mais jamais suffisamment nombreux) crayons HB, on s’entend qu’après plusieurs années de « maman-école », j’ai constaté comme plusieurs que les nombres demandés ne sont pas toujours la réelle nécessité.

Ceci dit, je comprends qu’il vaut mieux demander plus que pas assez en début d’année pour être certain que ça durera jusqu’en juin prochain. Là où j’ai un problème, c’est lorsque mon enfant n’utilise PAS certains articles et que ceux-ci ne reviennent jamais à la maison.

Encore une fois, en général, nous avons été chanceux, car nous n’avons pas eu à faire face à l’exagération que je décris. Mais je connais d’autres établissements où cela a été le cas.

Bref, je n’ai pas fait mes achats la fin de semaine passée. Je ne voulais PAS voir les effets scolaires. Égoïstement, je voulais comme l’autruche me mettre la tête dans le sable encore quelques semaines, en oubliant les heures que je passerai bientôt la tête dans les étiquettes pour l’identification obligatoire du matériel pour mes trois têtes blondes. (En fait, un seul est blond, mais c’était pour l’expression !)

Puis, il y aura les lunchs. Toutes les interdictions dont j’entends parler dans plusieurs établissements me donnent le tournis ! MAIS COMMENT FAITES-VOUS ? Ici, coup de chance, encore : seules les arachides et les sucreries sont proscrites. Ceci dit, il me semble que dans le grand Montréal, les interdits seront amoindris cette année ?

Qu’en pensez-vous ? Pour ma part, je trouve positif le fait que le retrait de certaines restrictions forcera plusieurs familles à être mieux sensibilisés aux allergies. Je pense qu’il est mieux de sensibiliser les jeunes (et moins jeunes) aux allergies et intolérances en les côtoyant, plutôt qu’en les retirant de la circulation. Je sais que cela est un débat en soi. Mais c’est mon humble avis.

Mieux vaut connaître l’importance que ça prend dans la vie des gens touchés, plutôt que de croire que cela n’existe pas. Savoir quoi faire, quoi ne pas faire. Mais surtout comment gérer en public les précautions à prendre.

Enfin, la rentrée approche bien trop vite à mon goût ! La moitié des vacances d’été est passée. Essayons de profiter des semaines à venir.

Je nous souhaite donc bien du beau temps, du soleil et de la chaleur. Un plein de joie et de liberté bien mérité. La fin arrivera bien assez (trop) vite. Profitons-en.

Mais, par curiosité, qui parmi vous a déjà acheté les fournitures scolaires ?

P.S. Ah oui, j’oubliais… il paraît que dans certains endroits, les décorations d’Halloween sont déjà disponibles…

Simplement, Ghislaine