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Récapitulatif de l’année 2022 — Texte : Ariane Bégin

L’année 2022 est passée à une vitesse fulgurante. Une année parsemée de surprises, de rebond

L’année 2022 est passée à une vitesse fulgurante. Une année parsemée de surprises, de rebondissements et de grands changements. Tous les ans, je me fixe des objectifs et des résolutions comme forme de motivation. Aujourd’hui, je vous parle de mon cheminement personnel lors de cette dernière année.

Tout d’abord, je considère que le lâcher-prise est un long travail en soi. Malheureusement, cela ne s’apprend pas en un claquement de doigts. Cependant, je considère avoir fait un bon bout de chemin avec cette résolution. J’ai réalisé que je ne pouvais pas être à plusieurs endroits à la fois et qu’il était impossible de rendre tous les gens autour de moi heureux. J’ai donc dit « non » à plusieurs reprises pour me prioriser et pour écouter ma petite voix intérieure. Je me suis concentrée sur moi et sur les gens qui comptaient réellement à mes yeux. Le lâcher-prise m’a aussi permis de diminuer mon anxiété au quotidien. C’est fou combien notre charge mentale diminue lorsqu’on s’enlève des responsabilités et des inquiétudes envahissantes.

Aussi, je me suis permis de vivre dans la douceur et dans la sérénité. Je m’entoure de gens qui m’inspirent, qui m’aiment pour la personne que je suis et qui me poussent vers le haut. De plus, je me suis éloignée des gens négatifs et toxiques pour ma santé mentale. Je me suis aussi découvert des passions comme le tricot et la cuisine qui me permettent de me laisser aller dans ma créativité. Ces activités me permettent de m’évader dans un autre monde et me rendent très heureuse.

Les rêves et les projets ne cessent de s’accumuler dans ma tête. J’espère que c’est semblable pour vous aussi, car ce sont les rêves qui nous poussent à avancer. Je vous souhaite une année 2023 merveilleuse et remplie de petits bonheurs.

Ariane Bégin

Insécurité – Texte : Audrey Boissonneault

Et si on parlait de nos peurs ? De nos insécurités ? Et si on parlait de ce qui nous fait trem

Et si on parlait de nos peurs ? De nos insécurités ? Et si on parlait de ce qui nous fait trembler de l’intérieur ? De ce qui rend nos yeux froids et larmoyants. Et si on parlait de ce qui plonge notre regard dans le vide ? De ce qui nous donne l’envie d’arrêter ?

On dirait que je n’ai aucune idée par où commencer, parce que non, il n’y a pas de début. C’est un tout. Et avant que t’oses le préciser, je sais très bien qu’il y a pire. Par contre, ça n’enlève en rien nos propres douleurs. On préfère ne rien dire et hocher la tête pour répondre que tout va bien. On encaisse pour ne pas déranger les gens, pour ne pas être catégorisée « dépressive » ou « braillarde », oui en 2022, certains les catégorisent encore ensemble.

Je dois avouer que plus le temps avance, plus on me donne de la difficulté à assumer ce que je suis. Celle que je suis et tous les morceaux qui sont accrochés à moi. De l’extérieur, on me mettrait dans la même catégorie que les jeunes femmes de mon âge, bon peut-être plus jeune, à cause de mon visage rond semblable à celui d’un bébé. Dès que j’ouvre la bouche, je me vois obligée de préciser dans quel état je suis. Parce que la moitié partira sans même comprendre l’impact sur ma vie. En enlevant une couche de vêtements, ils verront les cicatrices, la « bosse » et les défauts qui recouvrent mon corps. En relevant la tête, je verrai les trois quarts qui sont partis. Puis ça, c’est sans avoir expliqué pourquoi je panique lorsque je prends quelques kilogrammes, mais que je sais que je suis dans le tort en les perdant.

Puis y’a tous mes rêves qui jouent en boucle dans ma tête.  Vouloir parcourir le monde sans savoir si mon souffle sera assez puissant pour le marcher. Vouloir être maman de petites merveilles sans savoir s’il y aura un bon moment relié avec la maladie et l’énergie.  Vouloir avancer et être à la même hauteur que les gens de mon âge, mais de ne pas savoir quand on va me donner le « go » d’être assez en santé pour continuer l’école.  Vouloir bâtir un chez-soi, sans savoir si un jour, j’aurai la scolarité pour bien travailler.

Ça c’est sans parler de cette voix porteuse d’images nocives. Celle qu’on nous répète d’ignorer, alors que sa présence est, un peu trop, imposante. Un petit élément qui prend la place entière. Celle qui fait en sorte que tu bégaies lors d’un appel ou que des palpitations t’envahissent dans un endroit rempli de personnes. Tes mains tremblantes en t’imaginant la prochaine journée de travail. Ton insomnie face à toutes ses pensées qui t’envoûtent. Puis, ça c’est sans parler de chaque selfie que tu fais en cachant tes imperfections.

Pour la énième matinée, j’observe, devant mon miroir, les détails sur ma peau. Ma main glisse contre chaque anomalie sur mon corps, me rappelant une histoire à raconter. Mes yeux roulent sans pouvoir s’en empêcher, parce qu’on sait bien que l’inconnu fait peur.

C’est le travail d’une vie d’apprendre à s’aimer encore plus lorsqu’on sait que c’est si facile de prendre la fuite.

Audrey Boissonneault

 

The Best Mother Ever!

Rien de moins que la maman parfaite : « THE maman ».

Rien de moins que la maman parfaite : « THE maman ».

Voilà, comment j’imaginais ma vie.

Je rêvais d’une vie dynamique, d’une belle famille unie, de quatre bambins énergiques courant autour de la maison, comme je le faisais dans le temps. Je désirais des enfants qui grimpent aux arbres pour contempler le nid d’oiseaux là‑haut. Je rêvais d’enfants découvrant la vie, les jardins, les insectes et faisant des collections de n’importe quoi !

L’idée de faire vingt-trois lavages par jour ne me dérangeait pas du tout, car je me voyais fière de voir mes enfants arriver sales de la tête aux pieds, les vêtements couverts de vécu… Pour moi, une enfance bien réussie a toujours été, jusqu’à tant que je devienne maman, l’image des cerfs-volants et de bulles de savon qui volent au gré du vent  : légère comme l’air et apaisante.

Oh yessss ! Dans mon plan de vie, je serais l’adulte COOL parce que, humblement « The Best Mother EVER », ce serait moi. T’sais la maman qui se lève tôt, un sourire éclatant, les yeux pétillants, avec une musique douce dans la tête, ce serait moi. J’incarnerais la femme généreuse, heureuse, de bonne humeur, remplie de joie, belle en tout temps. Ce serait moi, moi et moi ! Le vieillissement serait pour les autres puisque je projetterais l’image d’une jeune de vingt-cinq ans jusqu’à mes cinquante ans, et ce serait encore et toujours moi !

T’sais, « The Best Mother Ever » : attentionnée, ouverte, patiente, accueillante, disponible, attachante, douce, charmante, compréhensive, respectueuse, constante, aimante ; peut-être toi aussi, mais surtout MOI. (Après tout, tu as compris que c’est ma vie que je décris.)

Toutefois, tu devines que les choses ne se sont évidemment pas passées comme prévu dans mon magnifique portrait familial idéal de la super maman gonflée à bloc !

Tout d’abord, j’ai crié comme une perdue à la naissance de mon fils, en haussant le ton plus fort que je n’aurais pu l’imaginer ! Ça commençait plutôt mal…

À partir de ce moment, la vie a déboulé à vitesse grand « V » et depuis des années, je cours après tout… Je cours après mon sommeil, mon temps, mes enfants, mes projets, ma libido, ma vie, mes enfants, mes rêves, mon travail, mon couple, mes enfants, l’école, mes responsabilités, mon argent, mes activités ou celles de mes enfants.

Je cours après tout, mais sans me remettre en forme ou simplement pour le plaisir de courir comme un enfant. NONNNNN ! Finalement, je n’ai plus vingt-cinq ans et ça paraît.

Depuis des années, j’ai des cernes bleutés incrustés sur mon visage et je suis certaine que plusieurs personnes pensent que ça fait partie de ma morphologie. J’ai un petit teint blanchâtre, parfois verdâtre, une grosse veine qui veut m’éclater dans le front, les joues rouges parce que je cavale constamment, et malheur : j’ai quelques cheveux blancs !

Jamais je n’aurais pu imaginer avoir toutes ces couleurs dans l’espace aussi restreint, qu’est mon visage. La femme blanche que je suis devenue me fait voir d’un tout autre œil l’expression « femme de couleur » lorsque je l’entends.

Je dois m’habituer tranquillement aux changements puisque mes rondeurs semblent vouloir changer sans même m’avertir ! Mes seins ont diminué, mes fesses, elles, ont allongé et mon ventre est maintenant devenu douillet à souhait. En plus, j’ai tellement de vergetures que j’ai une carte routière tatouée sur la bedaine et mon petit dernier me surnomme : Maman Zébrée.

Oufff ! Décidément mon plan de vie avait omis de considérer le Terrible Two, le Fucking Four, la crise d’adolescence, les nuits blanches et toute la pression sociale.

Ouch ! J’ignorais que ma nouvelle voiture serait décorée de rayures après deux mois, que faire l’épicerie en vitesse serait désormais mission impossible, que sortir un soir avec des amis me prendrait une semaine à récupérer, qu’on me jugerait sur mes vêtements tachés et qu’il me faudrait boire un ou deux cafés avant d’être vraiment éveillée.

Oui ! J’avais mal analysé les hauts et les bas du brouhaha quotidien de la vie familiale, mais j’avais quand même en tête le meilleur plan au monde, devenir « The Best Mother Ever ».

Même si l’épuisement et l’âge apparaissent petit à petit sur mon visage, la fatigue disparaît lorsque je vois à quel point mon rôle de maman est primordial, et j’affiche mes rides avec fierté en voyant mes enfants grandir à mes côtés.

À travers cette constatation, je réalise que les repas catastrophiques et cacophoniques laissent place au temps en famille. Que ce moment de partage autour de ma table est meilleur en compagnie de mes enfants, de leurs rires, de leurs cris, de leur sourire, qui battent tous les dégâts ramassés.

Après tout ce tourbillon d’activités, je reste l’adulte COOL, imaginée dans mon enfance.

Je suis l’adulte que les voisins regardent de haut, puisque je laisse mes enfants explorer les champs, se baigner dans les trous d’eau, courir après les chats errants, se remplir les cheveux de fleurs, les poches de roches, se prendre pour des superhéros, croire aux fantômes et monter dans les arbres pour toucher les étoiles.

Je suis la grande personne COOL qui est prête à donner le meilleur passage à mes enfants, avec des cerfs-volants et des bulles de savon au gré du vent sans me soucier de ce que les autres vont penser.

Malgré tout ce que j’avais pu imaginer, je sais que la course folle, que j’entreprends depuis les premiers pas de mes enfants, est l’un des meilleurs chemins à parcourir, et que peu importe à quelle vitesse je vais, dès qu’un de mes enfants réclame mes bras, je freine et je savoure ce moment où le temps s’arrête.

Oui, je cours en titi, après quatre enfants quotidiennement parce que je suis : « The Best Mother Ever », c’est ce que l’un de mes fils me dit, et j’ai grandement envie d’y croire.

                                                                                Maman gonflée

Quand nous serons grands

Que rêviez-vous d’être lorsque vous étiez petits et que l’on

Que rêviez-vous d’être lorsque vous étiez petits et que l’on vous posait la question?

Êtes-vous passé par les classiques?

Vétérinaire, pompier, enseignant, policier?

Aviez-vous plusieurs aspirations qui ont changé au fil des années? Ou avez-vous réalisé le rêve de la première, ou presque première, idée?

Si vous avez réalisé vos aspirations, quelles étaient-elles?

Pour ma part, je me rappelle. Un jour à la maternelle, je me souviens d’un livre d’histoire que mon enseignante Catherine nous avait lu. J’ai le souvenir bien clair que dans cette histoire, une dame avait les cheveux bruns et les teignait en noir. C’est le seul détail dont je me souvienne. Pourquoi? Je ne saurais dire, peut-être parce que ma maman avait les cheveux d’un noir de jais naturellement. Moi‑même étant châtaine et parce que nous aimons à cet âge ressembler à notre mère, peut-être ai‑je voulu être « comme maman ». Mais depuis, j’ai toujours gardé ce souvenir bien présent dans ma mémoire.

Ce jour-là, je me rappelle avoir dit haut et fort à ma mère au retour à la maison :

« Maman, quand je vais être grande, je vais me peinturer les cheveux en noir, avoir trois bébés, vivre à la campagne et écrire des livres! »

Mon constat du jour : même si je suis rousse maintenant, oui, j’ai bel et bien teint mes cheveux en noir!

J’ai effectivement trois enfants, je vis dans une petite ville de campagne et j’ai édité mon premier livre en juin dernier!

Par contre, au fil des ans, j’ai eu d’autres aspirations, de photographe à éleveuse de chevaux.

D’enseignante à entraîneuse sportive. De designer d’intérieur à psychologue. Ce ne sont pas les idées qui m’ont manqué!

Vous? Vos enfants, eux?

Mon aîné ne veut rien de moins qu’être le Da Vinci des temps modernes (très modestement! Haha!)

Ma fille balance entre devenir artiste ou écrivaine et faire des courses équestres.

Mon petit dernier, quant à lui, a émis plusieurs idées, de policier à moto ou pompier volontaire à pilote de course automobile. La dernière idée est très ancrée en lui, au point où il regarde déjà du haut de ses six ans quelles voitures il pilotera plus tard.

Dites‑moi : de votre côté, quels sont les rêves réalisés? Quels sont ceux de votre progéniture?

Simplement Ghislaine

 

La vie devant soi

Dans quelques jours maintenant, je m’envolerai seule vers l’Espa

Dans quelques jours maintenant, je m’envolerai seule vers l’Espagne. J’irai marcher pendant quarante‑deux jours sur les chemins de Compostelle. Quarante‑deux jours de marche pour mes quarante‑deux ans. C’est un heureux hasard ou la synchronicité qui se poursuit. J’ai choisi deux caminos pour la mer et ses montagnes, soit le Del Norte et le Primitivo. Je laisse derrière moi mon amoureux, mes trois enfants, ma famille et mes amis. Ils m’accompagneront toutefois dans mon cœur et dans ce que je suis.

Pourquoi je pars? Bien des gens m’ont posé la question avant même que je me la pose moi‑même. À dire vrai, je ne sais pas vraiment. Je sais toutefois que je ne pars pas pour les mêmes raisons qu’il y a quelques années alors que j’avais décidé d’entreprendre cette aventure. J’aurais envie de répondre qu’aujourd’hui, je pars parce que je veux découvrir cette côte nord de l’Espagne et ses paysages magnifiques, parce que je veux m’imprégner de ses cultures locales et m’ouvrir aux rencontres, parce que j’aime marcher tout simplement et qu’il y a assurément un défi personnel physique à ce parcours qui me semble tout sauf facile. Ça semble manquer un peu d’introspection à mon grand désarroi, mais c’est comme ça. Il y a probablement d’autres raisons inconscientes et des réponses qui se pointeront le nez au tournant d’un chemin. Pour le moment, ça n’a aucune importance.

Puis, on me demande : tu n’as pas peur? À vrai dire, autant je ne connais pas toutes les raisons qui m’appellent là‑bas, autant je peux vous nommer les peurs innombrables qui m’habitent. Ces peurs étaient inexistantes il y a quelques mois, mais plus la date de mon départ approche, plus je me sens anxieuse. Je n’ai jamais voyagé en Europe. Je ne connais pas les escales et les transferts d’avion. J’ai donc choisi deux escales soit à Paris et Amsterdam afin de dépasser ces peurs et me permettre de visiter les alentours un peu, puis je reviendrai par le Portugal. J’ai aussi peur de ne pas trouver d’endroit où dormir, j’ai peur de perdre mon passeport, mon argent ou pire, de me faire voler; j’ai peur que quelque chose arrive à mes proches alors que je serai trop loin, j’ai peur de me blesser et de ne pas terminer mon voyage, j’ai aussi peur, et de l’écrire me terrifie, de ne pas revenir. Mais oui, oui, je reviendrai.

Et au‑delà de ces peurs, au‑delà de ne pas connaître toutes les raisons m’emmenant vers Compostelle, je partirai. Je partirai heureuse de découvrir une autre partie du monde et de réaliser un rêve, le mien. J’irai user mes bottines dans quatre pays différents et je garderai les yeux grands ouverts devant toute cette beauté de l’inconnu. Je partirai en étant qui je suis, avec le meilleur de moi‑même et avec ma zone d’ombre. Je travaillerai mon anxiété et par le fait même mon lâcher‑prise. Je me ferai confiance, ferai confiance à ceux que j’aime et à la Vie.

Merci à mon amoureux et à mes enfants qui laissent partir leur femme ou leur mère pour qu’elle marche sa douce folie. Merci de me laisser partir sans que je me sente trop coupable et de m’accompagner dans mes rêves à moi. À vous mes amours, ma famille, mes amis et à vous qui lisez ces quelques lignes, je vous souhaite de réaliser vos rêves. Aujourd’hui, demain ou bientôt.

Isabelle Bessette

Bonne rentrée!

Les sacs sont prêts, les boites à lunchs sont remplies (ça, ça ne

Les sacs sont prêts, les boites à lunchs sont remplies (ça, ça ne m’avait vraiment pas manqué!), les souliers sont neufs, le soleil est doux et la fraicheur du matin réveille vos petits yeux qui ne sont plus habitués à se lever tôt. C’est la rentrée des classes!

La trêve d’été est terminée, la routine va reprendre tranquillement. Je vous regarde aller les enfants, et je voulais juste vous dire combien je suis fière de vous et à quel point je vous souhaite une merveilleuse année scolaire!

La rentrée c’est tellement positif et plein de renouveau! Une nouvelle école, une nouvelle classe, des nouveaux profs, des nouveaux camarades, un nouvel agenda (mon objet préféré quand j’étais écolière!), une nouvelle boite à lunchs, des nouveaux vêtements, les cahiers qui sentent bons… tout commence! Tous les espoirs sont permis!

Le ventre plein de petits papillons, vous embarquez dans votre autobus, vous retrouvez vos amis et vous partez vers cette nouvelle aventure.
Je ne sais pas ce que vous allez vivre cette année, mais je sais qu’elle sera gratifiante, enrichissante, divertissante. Vous allez apprendre beaucoup de choses et je vous souhaite par-dessus tout de continuer à acquérir cette autonomie et cette belle confiance en vous.

Car croyez-moi chers enfants, il n’y a rien d’impossible! Sur les bancs de cette école, je vous souhaite de belles amitiés, de grands amours, de belles rencontres. Vous êtes en apprentissage de tout et même si parfois il y aura des murs et des coups dur, tous vos rêves sont possibles.

La rentrée c’est l’espoir!
Alors bonne rentrée à tous les écoliers, petits et grands!!! Soyez courageux! Soyez organisés! Mais surtout, soyez heureux! Et savourez chaque journée d’école, car vous allez voir, il se cache au quotidien, des surprises! Ouvrez l’oeil!

Bonne rentrée les enfants! Mon cœur explose de fierté de vous voir aller!

 

Gwendoline Duchaine

L’incomprise

Je m’emballe. Je parle vite. Je parle fort. Mon dieu que je parle

Je m’emballe. Je parle vite. Je parle fort. Mon dieu que je parle fort! J’exprime le feu que j’ai en dedans sans être totalement capable de dire les mots exacts. J’ai l’impression de venir d’une autre planète! L’impression que les gens ne comprennent pas le feu qui brûle et pourquoi il brûle. Ils me disent qu’ils comprennent, mais ne savent pas à quel point c’est une urgence pour moi. Une urgence de me délivrer, de me réaliser, de continuer d’être passionnée, car la passion m’allume! La passion me tient en vie, sinon j’en mourrais.

     Un travail à la chaîne et faire la même chose chaque jour?

     Au secours!

J’ai peur. Peur de vieillir. Peur de regretter. Peur de ne pas vivre mon rêve. T’sais le rêve de petite fille, celui qui, habituellement, finit par passer? T’sais le rêve qu’on se sent un peu niaiseux de continuer de nourrir en vieillissant? Celui où on se dit qu’on devrait abandonner parce que ça n’a pas de sens? En fait, c’est quoi, « avoir du sens »? Moi, mon rêve, je ne veux pas qu’il meure! Plus je vieillis, plus il grandit. Plus il brûle, plus il fait mal et plus il me donne l’urgence de vivre. Vivre à cent milles à l’heure! Mon cœur bat vite. J’ai l’impression d’être incomprise! « Est folle! » « Est bizarre et naïve ». Mais non, j’y crois.

     Eille la grande, on ne fait pas tout ce qu’on veut dans la vie! Accepte-le.

     Ouach non!

Je me sens seule. Seule dans un monde où le monde ne pense qu’à survivre. Travailler pour vivre, vivre pour travailler. Travailler pour ne manquer de rien. Même si on n’aime pas, on travaille, sans passion, sans étincelles. Mais pas moi. Je ne veux pas! Je refuse de travailler pour survivre. Survivre pour travailler. Je ne veux pas regretter!

     Vieillir et regretter?

     Non merci!

J’ai peur! Je suis une étourdie dans un monde droit. Je suis une écervelée dans un monde sans courbe. J’ai envie de vivre! Ma passion me fait vivre! Ça oui! Dans mon monde, le feu me tient! Il me tient la main pour que je ne me perde pas en chemin! Un chemin rempli de bosses, de courbes et d’embûches certes, mais un chemin où l’abandon n’existe pas. Le feu me tient par la main pour que j’aille au bout du chemin. Le chemin de ma vie, de mon rêve.

     Rêvez.

     Osez.

     Réalisez.

     Vivez.

Tania Di Sei

40 ans et tous mes souhaits!

Dans quelques mois, je toucherai à la quarantaine. C’est juste un

Dans quelques mois, je toucherai à la quarantaine. C’est juste un chiffre, mais pour moi, c’est une occasion de célébrer. Je ne suis pas du genre à attendre d’avoir la bénédiction de je ne sais pas qui pour célébrer la vie et le temps qui passe.

Quand mon mari a eu trente-quatre ans, je voulais le fêter. Lui qui ne trippe pas à l’idée d’être le centre de l’attention, m’a dit « Ben là, c’est juste trente-quatre ans, c’est même pas un multiple de cinq! » Ma réponse a été convaincante : « Mon père est mort à trente-trois ans. À partir d’aujourd’hui, nos enfants ont un papa plus vieux que mon père ne l’a jamais été. » Touché. On a célébré.

Quand il a eu quarante ans, il était tout aussi intimidé d’être placé sous les spotlights. Devant ses protestations, ses parents lui ont dit : « Tes quarante ans, ce n’est pas juste pour toi qu’on les fête. C’est aussi pour nous qui sommes devenus parents pour la première fois il y a quarante ans. Laisse-nous donc la chance de te dire qu’on t’aime! »

Souvent, Ze fête mémorable (ou non, selon le nombre de bouteilles calées), c’est pour les dix‑huit ans. Le droit de voter, de sortir dans les bars légalement, l’indépendance… Moi, cette journée‑là, je l’ai passée dans le Parc de la Mauricie en canot-camping avec une gang du cégep. Mais vraiment, j’ai été déçue. Je m’étais imaginé que je serais fêtée. Mais non. À mon retour à la maison, j’ai bien reçu quelques cadeaux, des cartes, mais rien de différent des autres années. Maintenant, quand j’ai le goût de célébrer, je m’arrange pour que ça arrive.

J’ai déjà commencé à faire ma liste de ce que je veux pour mes quarante ans. Bien sûr, je veux être entourée d’amis et de ma famille pour ma journée de fête. Je veux me sentir précieuse pour des gens qui sont précieux pour moi. Je veux une journée spéciale-sans-chicanes. Avec un déjeuner au lit. Et beaucoup de câlins. Et de la bonne musique. Pour le reste, carte blanche.

Mais mes quarante ans dureront toute une année, pas juste une journée. Changer de décennie, c’est un bon boost qui me motive à me gâter, à ne pas attendre. Attendre quoi? Que ce ne soit plus le temps? Qu’il soit trop tard? D’avoir des regrets? De ne plus être capable?

J’ai établi une liste qui a la qualité d’être extensible selon mes envies :

–          Ma liste à moi : Première étape : je veux passer du temps avec mon moi-même et avec mon mari pour faire la liste des dix souhaits qui nous habitent le plus profondément. Un genre de reset de priorités pour repartir (ou continuer) sur des bases solides. Pas besoin d’attendre d’être invitée à l’émission de Christine Michaud pour le faire!

–          Publier mon recueil de nouvelles : En 2016, j’ai publié mon premier livre pour la jeunesse: Zoé douée. La moitié d’un recueil de nouvelles patiente dans l’ordinateur, l’autre moitié traîne dans ma tête et dans mes cahiers de notes. D’ici mes quarante-et-un ans, je tiendrai mon recueil de nouvelles dans mes mains.

–          Rencontrer Sylvie Lussier et Pierre Poirier : Ben oui. Je n’ai pas la fibre groupie très développée, mais eux, je les admire depuis l’émission Quatre et demi. J’ai le goût de créer et d’écrire comme eux, avec le sourire aux lèvres et la passion au cœur.

–          Faire une retraite de ressourcement et de création : J’ai besoin de temps pour moi, et j’ai besoin de temps pour créer. Pas juste une heure par jour ou par semaine, là. Un véritable arrêt, une bulle dans le temps.

–          Voyager pour le plaisir : Je voyage au Canada pour mon travail et j’ai déjà enseigné en France. Mais j’ai perdu l’habitude des voyages pour le fun, que ce soit en famille, en couple ou avec mon nombril et mon ombre. J’ai bon espoir qu’une fois le prochain point atteint, nous pourrons recommencer à explorer le monde. Déjà, il y a Vancouver et Los Angeles à mon agenda.

–          Constater que nos enfants gèrent mieux leurs émotions fortes : Nous avons donné au monde quatre enfants merveilleux, hypersensibles, hyper intelligents et hyper-tout. Qui sont têtus en prime. Leurs conflits et leurs sautes d’humeur, c’est ce qui me gruge le plus d’énergie et je préférerais mettre mon énergie ailleurs, genre à jouer avec eux,  plutôt qu’à jouer à la psychoéducatrice.

–          Rencontrer un médium : À quelques reprises, j’ai rencontré des médiums pour jaser avec mes morts. Je leur fais un clin d’œil quand je reçois un traitement de reiki. Je suis due pour leur piquer une vraie jasette, pour voir la vie d’un autre œil.

–          Faire une formation en massage et mon cours de premiers soins en santé mentale : Cette année, comme j’étais seule avec les enfants, j’ai mis un « wo » à toutes les formations. Mais ceux qui me connaissent savent que Nathalie rime avec formation continue. J’ai besoin d’apprendre, de découvrir, de me dépasser. Tant qu’à faire des massages à toute la famille, j’aimerais mieux les faire comme du monde!

–          Me remettre au kayak : En tant que cancer bien assumé, j’ai besoin d’eau pour me sentir en sécurité. J’ai l’intention de faire mon cours de navigation à voile dans les prochaines années, mais en attendant, je me remettrais bien au kayak! Ça tombe bien, la rivière des Outaouais ne coule pas très loin de chez moi.

–          En direct de l’univers : En m’inspirant de l’émission, j’ai demandé à mon conjoint et à ma plus vieille de collaborer avec moi pour faire une liste musicale de plein de tounes marquantes. Ça va de « Mon p’tit porte-clé » qui me rappelle le Burkina Faso à « Let it be » qui jouait pendant mon premier accouchement (et comme ça s’est étendu sur quatorze heures, je l’ai entendue en boucle !) Ça jouera pendant mon party de fête, et j’aimerais utiliser des extraits pour faire un montage photos qui me replongera dans mes souvenirs.

C’est ma liste à moi, une liste bien personnalisée, une liste à laquelle je tiens. Il n’y a rien de mieux que de mettre par écrit ses souhaits et de les partager pour les lancer dans le cosmos et les voir se réaliser. Avec quelques bons coups de pouce de notre part.

Quels sont vos rêves, petits et grands, pour les prochains mois? Pas besoin d’attendre d’avoir vingt, quarante ou quatre-vingts ans pour rêver et s’arranger pour que ça arrive!

Nathalie Courcy

5 conseils pour bien dormir

Bien dormir c'est important, c'est vital. C'est gage d'une bonne santé, d'un esprit vif et concentr

Bien dormir c’est important, c’est vital. C’est gage d’une bonne santé, d’un esprit vif et concentré, et d’un organisme en harmonie. Sauf que bien dormir, c’est pas toujours facile!

Bébé qui veut manger toutes les heures, bambin qui est malade ou fait un cauchemar, ado qui rentre tard… Sans compter le travail qui nous demande de nous lever (trop) tôt et la course infernale de la vie qui fait que notre tête s’arrête rarement de cogiter.

 

Alors comment faire pour bien dormir?

Chaque personne est différente, mais en moyenne un adulte a besoin de sept heures et demie de sommeil par nuit. Sept heures et demie!!!!!
Arrivez-vous à dormir assez, selon vos besoins?

Voici quelques conseils qui ont changé mes nuits, ont changé ma vie!

1. On se couche tôt!
Pour calculer l’heure du coucher : regardez à quelle heure vous vous levez et enlevez huit heures. Hop, au lit! Il n’y a pas de miracle. Si vous écoutez en boucle des séries jusqu’à minuit et que vous vous levez à 6h, vous allez manquer de sommeil.
Et bien sûr, il faut faire des exceptions parfois, sinon la vie ne sera pas amusante!
2. On relaxe!
Avant d’aller se coucher ce n’est pas le temps de courir dans la maison, de stresser sur les lunchs du lendemain ou les devoirs oubliés.
Chacun a sa petite routine. Prenez quelques minutes, juste pour vous. Écouter des bandes sonores de relaxation a changé ma vie : je pose la tête sur l’oreiller, je mets mes écouteurs et en moins de deux minutes je dors profondément! Je ne pense ni à la sale journée que je viens de passer, ni à la mort, ni à ma réunion de demain… La qualité de mon sommeil est parfaite!
3. On coupe les appareils électroniques!
Ce n’est surtout pas le temps d’utiliser un petit écran lumineux (Ah! Tiens, j’ai des notifications sur mes réseaux sociaux, des messages et c’est quoi la météo demain?)… En faisant cela, on vient de perturber notre cycle de mélatonine (hormone du sommeil). En effet, la lumière de nos tablettes et cellulaires réveille et active notre cerveau! De plus les ondes émises par nos téléphones sont puissantes et perturbent notre équilibre électrique (nous sommes faits d’eau et d’électricité!). En les mettant en “mode avion” on dort tellement mieux!
4. On se relaie!
Bébé se réveille la nuit? Chacun son tour!
J’allaite? Papa va chercher bébé et me l’apporte dans le lit.
Bambin pleure encore? Je ne pense pas que ça va le tuer de dormir dans mon lit, sécurisé, et heureux. Sinon, c’est au tour de papa d’aller le réconforter, moi je mets mon casque antibruit!
L’ado n’est pas rentré? Demain je le réveille à 5 heures! La prochaine fois, il rentrera plus tôt!
La fin de semaine : maman se lève le samedi matin et papa le dimanche, chacun son tour, on récupère et on prend du capital dodo!
5. On bouge!
Faire du sport dans la journée, libérer le trop plein d’énergie : ça favorise la qualité du sommeil. Amusez-vous! Choisissez une activité qui vous plait. Fatiguez-vous! Votre nuit sera encore plus reposante.

 

Je vous souhaite une bonne nuit, faites de beaux et doux rêves!