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Maman dinosaure et fière de l’être! Texte: Nathalie Courcy

Mes enfants adorent se moquer de mon âge vénérable. Un IMMEEEEEEE

Mes enfants adorent se moquer de mon âge vénérable. Un IMMEEEEEEEENSE 45 ans. Haha! On s’entend que je suis loin d’être vieille! Après tout, on devient vieux quand on se sent vieux. Avant, on a l’âge qu’on a, point. Ou même moins. 

Un de leurs passe-temps préférés, c’est de me rappeler que je suis née pendant l’ère des dinosaures. Pour eux, tous nés dans les années 2000, les années 1970, c’est encore plus lointain que l’Antiquité. Au moins, comme je viens de traverser une série de confinements, je suis capable de me servir de Teams, Zoom et autres technologies modernes! La plupart du temps, je comprends même comment la télécommande fonctionne… Pour le reste, ils sont là! Ça les fait se sentir utiles…

Ils savent que je ne réagis pas (ou que j’en rajoute, juste pour les faire rire encore plus!) parce que sincèrement, à part les douleurs par-ci par-là, vieillir, ça ne me dérange pas. En réalité, je trouve ça cool de me rendre d’une année à l’autre. De jouer le jeu de la vie, d’explorer, d’évoluer. Je trouve ça chouette d’observer les highlights de la ligne du temps qui s’étend derrière moi.

Le jour de mes 34 ans, j’ai eu un nouveau regard sur l’existence et le temps qui passe. Je me suis dit que chaque jour qui passait, c’était un jour que je vivais de plus que mon père. C’était une chance de plus que j’avais pour être heureuse, pour faire un changement dans le monde, pour faire du bien à quelqu’un, pour apprendre quelque chose. Pour voir mes enfants grandir et devenir des « vieux » eux aussi. Déjà que parfois, mes aînées pognent un coup de vieux en regardant leurs petits frères…

Est-ce que je suis tout le temps contente de voir un cheveu blanc sur ma tête ou de bouger avec plus de raideur? Non. Est-ce que ça fait que vieillir, c’est laid ou condamnable? Non plus. Ça dépend de ce qu’on fait avec ce temps supplémentaire que nous a gracieusement offert la Vie. 

Moi je vote pour qu’on profite de ce temps-là et qu’on rigole nous aussi quand nos enfants nous traitent (avec amour et humour) de vieux mammouths laineux, de vieilles branches, de stégosaures ou de représentants d’une espèce d’une autre ère. Un jour, eux aussi atteindront l’âge vénérable de 45 ans, et ils seront très heureux d’avoir encore leur « vieille » maman. 

Nathalie Courcy

Revenir à l’essentiel – Texte: Joanie Fournier

Il y a quelques semaines, nous avons fait partie des milliers de malchance

Il y a quelques semaines, nous avons fait partie des milliers de malchanceux qui ont perdu l’électricité pendant 48 heures… Ça n’a l’air de rien, 48 heures. Mais je te promets que lorsque tu as une famille nombreuse, dont un bébé, c’est un 48 heures vraiment angoissant. Mais ce n’est pas l’angoisse qui a marqué notre aventure, c’est le retour à l’essentiel.

L’électricité a coupé en soirée. On venait juste de mettre bébé au lit et les plus grands se préparaient à aller dormir. Les grands vents venaient à peine de se lever, alors on imaginait bien que la panne durerait toute la nuit. On a donc monté un grand matelas sur le plancher de notre chambre et rassemblé toutes les couvertures possibles. On a couché les plus grands, tous ensemble sur le matelas, et on les a ensevelis de plusieurs couches de douillettes chaudes. On a pris le bébé avec nous, dans notre lit, pour le réchauffer au maximum.

Pour les plus grands, c’était le rêve : du camping en famille tous dans la même pièce. Ja-mais on ne fait ça ! On les entendait rigoler sous leurs mille couvertures et nos cœurs de parents trouvaient ça adorable. On s’entend que mon mari et moi n’avons pas fermé l’œil. Même avec la porte de la chambre fermée, on se levait constamment pour aller couvrir un petit pied sorti des couvertures. On touchait au bébé toutes les heures pour s’assurer qu’il n’ait pas froid. On riait tous les deux, dans le noir, parce que le fou rire nous guette chaque fois qu’il ne faut pas faire un son. Même si on est des adultes… Nous aussi, on avait envie de rigoler comme des enfants. On pensait à nos jeunes années dans la crise du verglas et nos cœurs d’enfants savaient qu’on était en train de créer de beaux souvenirs pour nos petits.

Puis, le matin venu, on a pu constater que l’électricité n’était toujours pas revenue… Il faisait 10 °C au rez-de-chaussée. On a pu remplir le bain de bébé avec assez d’eau chaude pour se laver sommairement. On a laissé les enfants dans la bulle de chaleur de notre chambre. Ils ont joué à des jeux de société et mangé toutes les collations habituellement réservées aux boîtes à lunch de l’école. Ils étaient bien ! Nous, adultes responsables, sommes descendus pour tenter de limiter les dégâts. Mon mari est parti au sous-sol pour gérer la pompe. La température étant juste au-dessus du point de congélation, l’eau montait dans les sous-sols du voisinage… Il fallait rester bien proche et vider à la chaudière ce qu’on pouvait pour éviter l’inondation. Ça coûte tellement cher, les rénovations. De mon côté, je me suis occupée de vider le contenu des réfrigérateurs. Trier l’essentiel et tout installer dehors, avec des glacières et de la glace pour éviter de perdre de la nourriture, autant que possible. Ça coûte tellement cher, l’épicerie…

Plus la journée avançait, plus nous réalisions que nous allions atteindre le premier 24 heures et que l’électricité n’était pas près de revenir… Nous avons utilisé le bain d’une mamie pour au moins nous laver comme il se doit. Nous avons abusé de tous les restaurants qu’on aime et dont on se prive habituellement. Les assurances nous ont bien avertis qu’ils ne couvraient aucun frais de restauration ou de logement si nous décidions d’aller à l’hôtel… Mais de toute façon, nous ne pouvions pas aller bien loin… Il fallait continuer de guetter la pompe et le niveau de l’eau dans le sous-sol de la maison.

Dans ma petite municipalité, les gens sont extrêmement généreux. Plusieurs proposaient de se regrouper pour manger ou pour se réchauffer près d’un foyer. Un homme passait dans la rue, d’une maison à l’autre, pour proposer de brancher sa génératrice sur les pompes et sauver le maximum de maisons. L’électricité n’est revenue que le surlendemain soir. Les enfants ont même eu congé d’école. Leur école s’est transformée en centre d’urgence, parce que bien des familles ont vu leur maison inondée.

Oui, on a vécu de l’angoisse. On a eu peur que le bébé ait froid. On a eu peur de perdre des milliers de dollars de viandes congelées. On a eu peur que notre belle maison soit inondée. On a eu peur de manquer d’argent pour tout payer, juste avant Noël. On a eu peur que nos soucis d’adultes prennent le dessus.

Mais ce n’est pas cette angoisse qui a pris le dessus.

On a vu tellement de générosité et d’entraide. On a vu des sourires et des gens prêts à tout pour aider les autres, sans rien attendre en retour. On s’est collés, tous ensemble, plus que jamais. On s’est gardés au chaud, sur nos corps et dans nos cœurs. On a ri, on a joué. Le temps s’est figé, juste pour nous. Juste pour qu’on profite de nous. Et nos enfants raconteront à leurs enfants la fois où ils auront manqué d’électricité… et peut-être que comme nous, ils auront un fou rire en pleine nuit en y repensant. Parce que parfois, le cœur léger d’un enfant pèse bien plus que les lourds soucis d’un adulte. Et ça doit être ça, revenir à l’essentiel.

Joanie Fournier

 

J’veux pas être normale – Texte : Kim Boisvert

Je ne veux pas m’éteindre. Je ne veux pas, je refuse de perdre mo

Je ne veux pas m’éteindre. Je ne veux pas, je refuse de perdre mon cœur d’enfant ou de jeune adolescente. Je refuse de perdre ma joie de vivre. C’est probablement mon ferme refus qui fait en sorte que j’ai toujours ce petit bout qui semble manquer à trop de gens.

Je suis naïve.

J’ai longtemps pensé que j’étais nunuche ou tarte. Parce que quand tu te rends compte que les gens te trouvent attachante mais ne croient pas que tu es aussi intelligente, ça peut égrainer une estime fragile. Je comprends maintenant que ce n’est qu’un trop plein d’amour et d’émerveillement. Dans un monde qui demande trop souvent d’être droit et sévère, je suis plutôt freestyle. Je suis un Froot Loop dans un monde de Cheerios.

Souvent on se fait dire « attention à ce que tu dis, à ce que tu fais. Adapte-toi et change pour plaire ». J’ai essayé et ça a été un échec total. Vous avez certainement vu passer sur Facebook la citation : « J’ai essayé d’être normal une fois dans ma vie. Ça a été les 5 pires minutes de ma vie ». Bah, c’est comme ça pour moi. Mes parents m’appelaient leur « perruche ». J’étais colorée et je jacassais. Encore maintenant, je suis colorée et la vie m’émeut et me touche énormément. Je suis une grande émotive. Une prompte. Une directe. Mes bourdes, je les fais à fond sans broncher et je les raconte aux gens pour qu’ils puissent en rire.

Je veux continuer de danser avec mon verre dans les mains, comme je le faisais quand j’étais ado. Je veux continuer de chanter dans mon auto parce que DAMN, « Honey, I’m good », chanté ben ben fort dans une journée ensoleillée, ça me rend heureuse. Je veux continuer d’aimer sortir mes mains de l’auto pour les faire glisser dans le vent parce que ça me donne l’impression de voler, d’être libre. Je veux continuer de mettre mes pieds sur le tableau de bord quand on fait de la route même si mon Homme me dit que c’est dangereux pis que je pourrais être quadriplégique. Pour moi, c’est comme si j’étais en vacances.

Je ne veux pas cesser de pleurer. Je refuse de devenir muette face aux beautés de la vie. Ça ne me dérange pas de pleurer en regardant une vidéo de chat trop mimi ou en voyant un bébé se faire allaiter. Un couple âgé qui se tient encore la main ? Larmes de bonheur. Un vrai « bravo » bien senti de la part d’un des patrons ? Larmes. Je suis comme ça. Je refuse de changer. Pour moi, c’est un peu ça, le bonheur !

Oh, aussi, à part pleurer, je ris. Mais je ris fort. Avec cœur. Je me tape même sur la cuisse parfois. D’autres fois, j’arrive même plus à respirer. Et encore d’autres fois, je viens tellement rouge (merci à mon teint de rousse) qu’on dirait que je vais exploser. Ça, ça a souvent le mérite de faire rire les gens. Parce que quand tu ris aussi fort et que t’es rouge comme une tomate, ça fait rire, ç’a l’air ! Ma grand-mère disait « si tu vaux pas une risée, tu vaux pas une claque ».

Je ne veux pas m’éteindre. Je veux continuer de faire rire les gens et de les toucher. Je ne veux pas être « normale », parce qu’être normale voudrait dire que je perdrais la presque totalité de ma personnalité et ça, ce serait loin d’être TOP !

Je ne veux pas m’empêcher de regarder les gens dans les yeux quand je leur parle, quand je les écoute. Parce que j’ai besoin de VRAIMENT voir les gens. Pas seulement les regarder, mais vraiment les voir, eux et leur passé, leur présent et leur futur.

Ne me cherchez pas dans le côté normal des gens. Je n’y serai pas.

Kim Boisvert

Rire avec nos enfants

Quand j’étais petite, ma mère disait souvent : « Quand on ne

Quand j’étais petite, ma mère disait souvent : « Quand on ne vaut pas une risée, on ne vaut pas grand-chose ». Mon frère se souvient aussi qu’elle répétait « La gentillesse attire la gentillesse », mais ça, je n’en ai aucun souvenir. On retient bien ce qu’on veut, hein!?

Cette idée de ne pas trop se prendre au sérieux… de s’amuser, même, de nos travers, s’est imprimée en moi. J’ai vraiment réservé une place de choix à l’humour dans ma vie et on peut dire que c’est ainsi que j’ai fait mon petit bonhomme de chemin, en riant et en faisant rire.

Le temps a passé et je suis devenue maman, une maman qui rigole toujours autant. Et je ne dis pas ça seulement parce que mon chum me lisait le livre de Louis-José Houde entre deux contractions à l’hôpital. Ni parce que j’ai l’impression d’atteindre le summum de mes capacités parentales quand mes enfants rient si fort que le verre de lait leur ressort par les narines.

Je suis une maman qui rigole, surtout, parce que certains moments d’une journée de maman à la maison sont encore plus hilarants que Louis-José Houde (oui, oui!). En fait, tous ceux qui ont la chance de côtoyer régulièrement des enfants sont aux premières loges d’un spectacle incroyablement divertissant. Ces petits êtres nous ouvrent une fenêtre sur un monde qui nous est maintenant inaccessible. Leur regard naïf et leurs raisonnements immatures sont une réelle bouffée d’air frais pour notre cerveau qui se languit du pays imaginaire.

Alors, juste pour le plaisir, je vous laisse entrer dans le monde de mes deux petits trésors à moi en partageant dix répliques qui ont fait craquer mon cœur de maman :

  1. Coco (trois ans) passant à côté du chantier de construction près de chez nous…

Coco : Pourquoi la grue de bouge pas?

Papa : Parce que c’est la pause du dîner.

Coco : C’est quoi un dîner de grue?

  1. Coco (trois ans) regardant Papa verser du combustible à fondue…

Coco : Il y a la petite tête de mort sur la bouteille.

Papa : Oui, et tu te rappelles ce que ça veut dire?

Coco (tout fier) : Oui, les pirates arrivent!

  1. Coco (trois ans) discutant au téléphone avec Grand-Maman…

Grand-Maman : Coco, tu m’as donné ton rhume.

Coco : J’ai dû en attraper un autre parce que je suis encore malade.

  1. Coco (trois ans) essayant de bosser Papa…

Papa : Arrête, c’est pas toi qui donnes les consignes ici.

Coco : C’est pas une consigne, c’est une menace.

  1. Coco (deux ans) : Coco aussi veut de la soie dentaire.

Maman : Non, c’est pour quand tu vas avoir de grosses dents et beaucoup de dents.

Coco : Quand je vais être une petite fille?

Maman : Non, quand tu vas être un grand garçon.

Coco : Comme Maman?

Maman : Non! Comme Papa, Grand-Papa, Parrain…

Coco : Comme Valérie?

Maman:…

Coco : Moi mon préféré de livre c’est Caillou.

  1. Le chien arrive en mâchant quelque chose accompagné de mon Poussin (cinq ans) qui chigne…

Maman : Poussin, qu’est-ce que tu as donné au chien?

Poussin : Rien!

Maman : Le chien mange quelque chose. C’est quoi?

Poussin : Je lui ai rien donné! J’ai bricolé un petit fantôme, je l’ai montré au chien, pis il l’a PRIS.

  1. Poussin (cinq ans) avant son vaccin…

Poussin : Maman, on dirait que j’ai un petit peu peur…

Maman : Je comprends. Qu’est-ce qu’on peut faire pour se sentir mieux quand on se sent nerveux?

Poussin : Acheter des choses?

  1. Poussin (quatre ans) : Mamaaaan! Est-ce que je peux sortir un jeu de société?

Maman : Oui, mais quand tu as fini de jouer, tu le ranges, OK?

Poussin : Non.

Maman : Quoi?

Poussin : Celui-là, je vais toujours le laisser sorti pour jouer avec.

Maman : Non.

Poussin : Ha non?

Maman : Non.

  1. Coco (sept ans) : Finalement, je crois que plus tard, je serai druide.
  1. Et finalement…

Coco (deux ans) : Maman, j’ai mis un peu d’amour sur ta joue (= bisou).

Et vous, riez-vous avec vos enfants?

Elizabeth Gobeil Tremblay

Le rire

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Universel, le rire rassemble! Tout être humain expérimente le rire très tôt dans sa vie et son propre sourire contamine ceux qui en sont témoins…

On peut rire aux éclats, rire très fort, s’étouffer en riant (celui-là est parfois risqué pour les gens autour😁).

On peut réprimer un fou rire; quand cela survient, les crampes ne sont jamais bien loin… Souvent, un fou rire s’accompagne de larmes et devient vite incontrôlable. La plupart du temps, le fou rire est vécu en duo et les gens autour n’y comprennent rien. À vrai dire, après un bon fou rire, il n’est pas rare d’oublier ce qui l’a déclenché…

On peut rire de soi, rire des autres (tout le monde le fait😜). Qui ne visionne pas de vidéos de moments loufoques?

À l’occasion, on peut rire jaune, mais il est préférable d’être rouge après avoir trop ri.

Il y a les rires nerveux, les rires gênés, les rires partagés avec de parfaits inconnus, lors d’une situation cocasse.

Ils se font rares, mais il y eut une époque où les rires « en canne » avaient une place de choix à la télé. Autre époque.

Qu’est-ce qui vous fait rire à tout coup?

Moi, ce sont les fausses moustaches 😂

Karine Lamarche
Enseignante

Dix trucs pour mettre du positif dans la vie!

J’ai décidé de mettre du positif dans ma vie et par ricochet, dans celle des autres! Alors voici

J’ai décidé de mettre du positif dans ma vie et par ricochet, dans celle des autres! Alors voici dix trucs pour améliorer le quotidien.

  1. Être aimable!

C’est incroyable comme un sourire change tout dans une journée! Alors j’accroche un beau sourire dans ma face! Glisser un bonjour, un mot gentil, prendre des nouvelles, échanger et s’intéresser à l’autre… autant de détails qui rendent le quotidien plus enjoué!

  1. L’humour!

On peut rire de presque tout, croyez-moi. Dans les moments les plus terrifiants de mon existence, blaguer m’a sauvée. Alors, rions! N’ayons pas peur de rire! C’est tellement bienfaisant, rire!

  1. La musique!

Il y a toujours une musique qui joue dans mon cœur. Chaque minute a sa chanson. Allumer la radio, écouter un album, fredonner… La vie, c’est chanter! Tout est si beau en chanson! La musique est partout, tout le temps. Et n’oublie pas : « Danse comme si personne ne te regardait… » Monte le son et laisse-toi porter…

  1. La bouffe!

Hey! C’est important, manger! C’est vital même! Alors je prends soin de ce que je mange : tout ce qui est susceptible de maganer mes chères artères… j’évite! Je fais le plein de fruits et de légumes pour être pleine de vitamines, de chocolat pour… mon moral! Je grignote des peanuts le soir dans mon canapé parce que… j’aime ça! Pis je savoure chaque repas, en prenant le temps!

  1. La bière!

Certains diront : le vin! D’autres : le thé! Ou encore : les smoothies! Ma boisson préférée, c’est la bière! Ça m’aide aussi à ne pas trucider mes ados et à lâcher prise sur le ménage!

  1. La surdité sélective!

C’est incroyable, le nombre de niaiseries, de méchancetés et de mauvaises nouvelles qu’on peut entendre dans la vie (et souvent même dans une journée!). Et bien, je décide ce que je garde! Tu peux ben cracher ton venin, je m’en contrefiche! Ça glisse sur mon positif et ça prend le bord! Hein? Qu’est-ce que tu as dit? Je n’ai pas entendu!!!

  1. Bouge!

Un esprit sain dans un corps sain! Il faut bouger! Nos organismes en ont besoin! Chaque jour, je passe au moins une heure dehors, à marcher, courir, patiner, jouer. On se sent tellement bien après! Prenez ce temps-là pour vous, car vous le méritez! Pis on ne se met pas de pression, on se fait plaisir! Go! Go! Go! On bouge!!!

  1. Se divertir!

Lire, aller au musée, sortir au cinéma, écouter en rafale des séries télé, surfer sur Internet, tricoter, dessiner, jardiner, sortir avec ses amis, manger au resto… Hey! La liste est longue! C’est important de se divertir! C’est une priorité! C’est notre oxygène cérébral!

  1. Prendre un bain!

Quand il fait trop froid, quand tu as besoin de t’isoler (oublie pas de barrer la porte!), quand tu es fatigué, quand tu es trop poilue pis que tu dois te raser en entier, quand tu veux lire, quand tu veux dormir… Mets des huiles qui sentent bon, des boules, de la mousse, du beurre de coco… et plein de chandelles!

  1. S’arrêter…

Chaque soir, je prends quelques minutes pour faire le point. Je me pose. Je prends mon petit journal qui, chaque jour, me pose une question différente, me forçant ainsi à répondre à quelque chose de nouveau. Je dois y penser et ressortir un point positif. C’est mon petit moment, qui me permet de réaliser à quel point je suis choyée. Et que la vie… c’est maintenant!

Gwendoline Duchaine

 

LUZIA : Une soirée mémorable en famille au Cirque du Soleil

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Il y a quelques semaines, on a eu la chance de recevoir un courriel, de la part du Cirque du Soleil. On nous invitait tous les quatre, en plus d’une de nos collaboratrices (Krystal)  à assister à une représentation du spectacle LUZIA dans le Vieux-Port de Montréal.

Ma première réaction a été de sauter de joie! Non mais, quelle belle activité à faire en famille! Sauf que, très rapidement, mon cerveau a associé le mot “famille” à “Anna” et que soudainement l’expression TERRIBLE TWO s’est affichée en grosses lettres dans mon esprit. Soyons francs: faire des activités avec Hayden est un vrai charme. Même s’il chiale souvent, il écoute et surtout il a peur de mes punitions, haha! Pour Anna, c’est une tout autre histoire. Les punitions ne lui font pas peur et elle a de l’énergie à revendre (j’en prendrais volontiers une caisse pour emporter). De plus, elle court vraiment vite, arrive à se faufiler partout et elle a une voix très perçante lorsque vient le temps de hurler (soprano colorature de ce monde, je suis certaine que ma fille vous fait compétition). Heureusement que la mémoire est une faculté qui oublie car il ne nous a fallu que quelques minutes pour nous convaincre que tout se passerait bien.

C’est à Québec que nous avons commencé notre périple pour y passer deux jours, dans la famille d’Étienne. Nous essayons d’y aller le plus souvent possible afin de voir son grand-papa et sa grand-tante. Par la suite, nous avons pris la route, le dimanche, pour aller chercher Hayden au chalet de son papa et enfin, nous diriger vers l’évènement tant attendu LUZIA!!! Après quatre heures de route et de trafic dû à la longue fin de semaine de la fête du Canada, nous sommes finalement arrivés à destination… EN RETARD!

C’est donc entre les hurlements d’Anna (JE VEUX MARCHER!!!) et les soupirs d’écoeurantite aiguë d’Hayden face à la congestion routière et à l’attente exaspérante qui en découle, que nous avons couru vers le chapiteau. Comme il était inscrit sur le billet que les retardataires ne pourraient pas entrer, nous avons commencé à paniquer. En fait, après une discussion avec les membres du personnel présents, nous avons appris que nous pouvions entrer, entre deux numéros. OUF!!!! C’est aussi le même principe pendant le spectacle. Si vos enfants ou vous-mêmes voulez aller aux toilettes, vous pouvez le faire mais vous ne pourrez pas revenir avant la fin du numéro, afin de ne pas déconcentrer les acrobates. Ce qui est tout à fait compréhensible.

Lorsqu’on s’est assis, l’angoisse s’est emparée de moi puisqu’Anna venait de faire quatre heures d’auto et ne voulait rien savoir de rester immobile. Sérieusement, je me disais qu’elle allait finir par échapper à notre vigilance et se retrouver en plein milieu de la scène pour finalement déconcentrer les artistes qui allaient tomber et peut-être même mourir!!!!!!!!! Ok, j’en mets, mais si vous êtes parents, vous connaissez ce phénomène d’anticipation d’évènements négatifs que notre cerveau peut imaginer, haha!

Soudainement, tout est devenu noir dans la salle. Seul un immense rideau cylindrique, avec des formes, éclairait la scène. Et c’est à ce moment que la magie du Cirque du Soleil s’est mise à opérer sur mes enfants… et sur nous!!!

J’ai observé quelque chose qui n’arrive pas souvent: j’ai vu la magie dans leurs yeux et j’ai senti la fascination du spectacle, s’exercer sur eux. Lorsque je me suis retournée pour voir la scène, les mêmes émotions se sont emparées de moi. C’était magique!

Les couleurs, la musique, les artistes sur scène… Tout était parfaitement conçu afin de nous faire sortir de notre confort monotone d’adultes. En admirant ces performances époustouflantes, j’ai eu l’impression de retomber en enfance. J’ai senti en moi des palpitations, semblables aux papillons que l’on ressent dans l’estomac quand on tombe en amour. C’était féérique de voir ces personnes se mouvoir avec tant d’aisance sur la scène. Anna a passé le spectacle debout sur son siège à crier des BRAVOS et à taper des mains, et croyez-moi, c’est tout un exploit de réussir à la faire rester en place. Nous avons même eu droit à une Anna si heureuse et absorbée, qu’elle tentait d’imiter un des chanteurs pendant un numéro. C’était tellement cute! De son côté, Hayden n’a pas parlé de tout le spectacle, ce qui tient officiellement du miracle. J’ai même entendu mon chum hurler des WOUAAAA! après plusieurs numéros.

Les acrobates m’ont donné des frissons tellement j’avais peur pour eux, mais, en même temps, je les trouvais prodigieux et braves. Les chanteurs arrivaient à nous faire vivre ces moments de manière si intense que c’en est difficile à expliquer. Oh et si vous aviez vu le contorsionniste! Nous avions de la difficulté à le regarder tellement on n’arrivait pas à comprendre comment le corps humain pouvait se replier ainsi sur lui-même. C’était impressionnant!!! On a pu assister à des numéros de jonglerie, de sauts en hauteur, des numéros avec des ballons de soccer, des trapézistes  et j’en passe. Tout était PARFAIT!!!

Par la suite, nous avons eu l’immense privilège de rencontrer les gens du Cirque du Soleil. Les enfants ont même pu s’entraîner avec les artistes qui ont exécuté le numéro avec les ballons de soccer ( Abou Traoré de la Guinée Et Laura Biondo du Vénézuela/ Italie) On a ainsi appris que Abou avait été recruté dans les rues de Paris alors qu’il faisait un numéro pour les passants. C’est incroyable, non? Étienne, en tant que grand bébé, a absolument voulu prendre une photo avec le contorsionniste. Je l’ai rarement vu aussi impressionné.

Si vous avez la chance d’aller voir ce spectacle, faites-le!! Si je n’avais pas aimé ça, je vous l’aurais dit de façon polie, mais je l’aurais dit! En vérité, le spectacle a su émerveiller la famille au complet. Il est venu chercher l’enfant en nous, comme peu d’activités peuvent se vanter d’avoir réussi à le faire. C’est un 2h15 qui m’a paru 30 minutes. J’aurais facilement pu continuer à les regarder pendant des heures.

Merci au Cirque du Soleil pour l’invitation. Ce fut une soirée mémorable. Autant pour nous que pour nos enfants!!!

 

Le spectacle LUZIA sera dans le Vieux-Port de Montréal et ce jusqu’au 17 Juillet 2016 par la suite, il se dirigera vers Toronto. Si vous êtes intéressé à acheter des billets, voici le lien –> BILLETS LUZIA

 

Faits intéressants

  • Montréal est la première ville à accueillir le spectacle LUZIA
  • Ce spectacle est fait pour durer entre 10 et 12 ans. Chaque artiste a un contrat de base de 1 an et demi qu’il pourra par la suite reconduire pour une année de plus et ainsi de suite. Ce qui signifie que les artistes sur le spectacle ne seront peut-être pas toujours les mêmes
  • Il y a entre 8 et 10 représentations du spectacle par semaine. Comme ils ont toujours le congé le lundi, ça signifie qu’il y a parfois deux représentations par jours!!!! Moi qui ait de la difficulté à faire mon jogging 1 fois par mois ouf!!!
  • Les acrobates font eux même leurs maquillages… et ça leur prend environ 2 heures!!!
  • Les acrobates viennent de 24 pays différents
  • Il y a plus de 1112 éléments de costume

Nouvelles idées de poisson d’avril!

Le 1er avril est devenu la date synonyme de mauvais coups et de petits poissons de papier

Le 1er avril est devenu la date synonyme de mauvais coups et de petits poissons de papier collés dans le dos. Si jamais vous avez envie de surprendre vos enfants avec de nouvelles farces, voici quelques idées originales:

  • Le bol de céréales
    céréales

Ce soir, mettez un bol des céréales préférées de vos enfants avec du lait au congélateur. Demain matin, vous n’aurez qu’à lui servir. Voyez sa réaction au moment de plonger sa cuillère…

  • La boite de beignes
    Beigne

Arriver l’heure du souper, dite à vos enfants que ce soir on mange le dessert avec le souper et vous sortez une boite de beignes. Ils seront super contents. Par contre, ça se peut qu’ils le soient moins lorsqu’ils l’ouvriront. En effet, ils découvriront des légumes et de la trempette…

  • Du brocoli
    Brocoli

Offrez à vos enfants de merveilleux suçons de brocolis!

  • Photo « Face-Swap »
    faceswap

L’application Face-Swap fait un malheur. Il s’agit d’une application qui échange les visages de deux personnes. Utilisez l’application avec différents photos qui se trouvent chez vous. Ensuite, imprimez le résultat. Remplacez les cadres de la maison avec les nouvelles photos trafiquées.

  • La Bébitte
    bibitte

Au lieu de découper le traditionnel poisson, découpez dans du papier noir, une forme d’insecte. Ensuite, collez-la à un endroit crédible et à la vue. On vous suggère l’intérieur de l’abat-jour d’une lampe. Ça devrait faire de l’effet!

  • L’appel de Justin Bieber
    bieber

Votre fille est une « Belieber », ce tour est pour vous. Téléchargez cette application pour simuler l’appel de Justin Bieber. Planifiez l’appel et mettez votre téléphone à la vue de vos enfants. L’application fera sonner votre téléphone et vos enfants verront le visage de leur idole. Réactions assurées!

 

 

 

 

Photos d’enfants qui s’endorment n’importe où!

Les enfants sont de vraies petites boules d’énergie! Il faut toujours les surveiller pour en pas

Les enfants sont de vraies petites boules d’énergie! Il faut toujours les surveiller pour en pas qu’ils commettent des bêtises. D’un autre côté lorsque le sommeil arrive, ils sont souvent pris au dépourvu et se retrouvent à s’endormir n’importe où dans n’importe quelle situation.

Voici la preuve en photo :

Souvenirs d’Halloween

Je me souviens

Je me souviens avoir déjà aimé l’Halloween. En fait, c’est flou, mais mes parents vous diraient que cette fête me plaisait comme tout enfant avide de ramasser un maximum de bonbons en sonnant au plus grand nombre de portes possibles.

Je me souviens de mon père qui nous amenait passer de porte en porte avec un sac supplémentaire à la main pour ramasser le trop plein. Je me souviens des taies d’oreiller qui débordaient. Je me souviens aussi de la maison avec un gros gorille et des lumières rouges qui me faisaient peur. Je me souviens aussi de ma mère qui nous attendait au retour pour trier méticuleusement le fruit de notre récolte.

Mais il y a eu une coupure à un certain moment dans ma vie. Je ne saurais vous dire quand exactement. Probablement à l’époque ou j’étais juste assez jeune et à la fois trop vieille pour passer. À ce moment précis, l’Halloween est devenu pénible. Je voulais les bonbons (qui aurait dit non?), mais j’en avais assez du costume trop chaud, du maquillage qui pique et de la pluie qui doublait les sensations déplaisantes des deux premiers points.

Je me souviens avoir décidé de tout arrêter. Ça devait être au début de l’adolescence. J’ai toutefois continué de me costumer pour le concours de l’école. J’adorais me transformer le temps d’une journée.

Puis les années ont passé, les Halloweens se sont succédés sans que j‘en profite réellement. En fait, je me demande même si j’ai des souvenirs de cette fête à cette époque. Je crois que le jour où j’ai eu assez d’argent pour m’acheter moi-même mes bonbons est le même qui m’a plongé dans cette période sombre où même une citrouille joyeusement illuminée n’arrivait plus à m’émouvoir.

C’est alors que sont arrivés les enfants. Je me souviens de mes fistons déguisés en citrouille et hurlant leur vie pour qu’on leur enlève leur costume. Charmant et nullement motivant. Je me souviens la première fois que j’ai passé en tant que parent: les costumes trop chauds, le maquillage qui pique et la pluie qui doublait les sensations déplaisantes des deux premiers points. Sans parler du chialage à tout propos: mal aux pieds, aux jambes, sac trop pesant, fait chaud, fait froid et toutes leurs variantes. Un pur plaisir! Comme quoi la pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre.

C’est à ce moment précis que je me suis mis à détester l’Halloween. Pas ne pas aimer, tout simplement détester. Un passage obligé pour faire patienter les enfants entre la rentrée scolaire et Noël. J’en étais désagréable, une version orange et noire du Grincheux. Mais j’avais des enfants alors je me suis mis à imaginer des variantes pour rendre cette fête somme toute agréable: On en a fait des chasses aux bonbons dans le sous-sol décoré. On a même invités des amis. On a aussi mangé des momies sous forme de saucisses enroulées de pâtes, bref, on s’est organisé pour avoir du plaisir.

Puis il y a eu une seconde coupure dans ma vie. Je me souviens exactement à quel moment. J’étais enceinte de ma fille et il y avait cette robe qui traînait dans ma garde-robe. Je ne sais trop si c’était la trentaine ou les hormones de grossesse, mais quelques coups de ciseaux plus tard, j’avais une robe de sorcière à enfiler pour ma séance photos de maternité. En regardant les clichés, je me suis souvenue que j’adorais me transformer le temps d’une journée.

C’est à ce moment que tout a changé. Un 180 degrés dans mon attitude. Oh, je déteste toujours l’Halloween dans son essence traditionnel, mais j’ai réalisé que ce que je déteste, je ne suis pas obligée de le faire et je ne suis surtout pas en droit de brimer le plaisir de ceux à qui ça plait. Chez nous, on aime se déguiser, on s’amuse à jouer un rôle, on prend des photos. On se fait un souper thématique et on regarde des films de circonstance.J’ai réalisé qu’on pouvait très bien fêter l’Halloween à notre façon en créant nos traditions autour d’un élément capital: Le plaisir de passer du temps ensemble.

 

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Votre vie familiale en photos

La photographe Danielle Guenther a décidé de réaliser une série de clichés sur le quotidien des

La photographe Danielle Guenther a décidé de réaliser une série de clichés sur le quotidien des familles. En y mettant une touche d’humour, elle arrive à dédramatiser les petits moments, qui peuvent parfois être plutôt exaspérants. On sait tous qu’être parent peut parfois sembler ardu, mais c’est tellement gratifiant!