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Une heure du bain qui sent zen!

Je lisais d’anciens articles sur le blogue cette semaine et je sui

Je lisais d’anciens articles sur le blogue cette semaine et je suis tombée sur quelques textes qui parlaient des (RARES) moments où nous, les mamans, pouvons enfin nous reposer avec nos petits rituels et prendre un bain. Le fameux self-care dont on entend souvent parler.

Maintenant, quand j’entends parler de bain, je sens souvent la pression monter dans la maison juste à l’idée de devoir courir partout pour attraper les filles pour faire trempette dans l’eau rapido et les laver à la vitesse de l’éclair.

Pourquoi donc est-ce que je recherchais douceur et relaxation pour mon moment à moi, mais que je me contentais du stress et du chaos pour mes enfants ? Ils ont leur journée dans le corps eux aussi. Ils ont de bonnes et de moins bonnes journées. Qui va s’occuper de leur montrer les bonheurs du bain si moi, je ne fais que jouer à la pieuvre pour attraper savons, serviettes et mes deux filles ?

Ça fait un petit moment que je teste quelques produits avec mes filles pour créer une routine agréable qui va les amener tranquillement vers le sommeil (un jour…) Quand vient l’heure du bain, je range mon cellulaire, on tamise les lumières, on se met une petite musique douce et je demande aux filles de sortir notre petite boîte magique et de choisir un produit. Je n’en ai pas beaucoup, mais les filles ont déjà leurs coups de cœur.

Les voici :

  • Les produits GOM-MEE

Gom-mee est une compagnie québécoise que j’affectionne particulièrement pour mes enfants. Des produits non toxiques qui respectent la peau fragile et sensible des tout-petits. J’adore le côté ludique et original de leurs produits. C’est coloré et conçu avec et pour les enfants. J’ai presque autant de fun que mes filles à les utiliser quand on joue toutes ensemble. Gros coup de cœur. Ils ont plusieurs autres produits que je vous invite à découvrir sur le site de Gom-Mee 

  • Bubble Whoosh

J’ai deux filles donc c’est certain que dès qu’il y a du rose, c’est un gros plus! J’ai trouvé chez Clément cette poudre magique sans produits chimiques, qui colore l’eau et qui sent vraiment trop bon! Il y en a de différentes couleurs. En plus, le produit hydrate et apaise délicatement les peaux sèches et sensibles. Le préféré d’Anna.

  • BATHORIUM – Little Charlie

Je connaissais déjà les produits pour adultes de Bathorium, que j’adore. Bathorium crée des produits de bain haut de gamme qui fortifient et restaurent le corps, l’esprit et l’âme. Juste à sentir leurs produits et on se sent déjà bien. Le produit pour enfants Little Charlie est un bain de noix de coco et d’avoine. Dès que je fais couler le bain, j’en ajoute!

Grâce à ma petite boîte magique, j’arrive enfin à profiter du moment bain avec mes filles tout en décompressant moi aussi de ma journée. Si jamais vous connaissez d’autres produits chouchous, n’hésitez pas à me les faire connaître! J’ai en masse de place dans ma boîte. 😉

Souvenirs d’une danse

Je ne sais pas si je suis la seule à devenir nostalgique, mais on d

Je ne sais pas si je suis la seule à devenir nostalgique, mais on dirait que l’automne apporte son lot de souvenirs d’enfance. Le temps est doux, le vent froisse les feuilles et mes idées se promènent d’une époque à l’autre.

Dans ma petite ville de l’époque, il y avait un boulevard principal et tout le monde connaissait tout le monde. Il y avait trois stations d’essence dans toute la ville et on connaissait les propriétaires de chacun des commerces. Depuis, la ville a triplé en nombre d’habitants, en commerces, en rues et en maisons. Mais je n’ai pas envie de me plaindre de sa croissance. J’ai envie de vous parler des souvenirs d’une danse…

Parce que dans notre petite ville, il n’y avait pas réellement d’endroits destinés aux jeunes. Mais un vendredi par mois, un organisme organisait une soirée dansante dans le sous-sol de l’église. C’était LA danse. « L’Opti-danse ». C’était une soirée réservée aux jeunes du primaire, où les parents ne pouvaient pas nous accompagner. Une soirée où on avait le droit de se sentir presque adolescents, du haut de nos 10-11-12 ans… Ça commençait à 19 h. À 22 h, ils mettaient tout le monde dehors. Simple de même.

On se rejoignait après l’école ce soir-là, entre amies. On se coiffait, se maquillait, s’habillait ensemble. Bon, à l’époque, ça se résumait à enfiler un chandail un peu bédaine, se crêper le toupet pis se faire une grosse ligne blanche sur les paupières… C’était bin hot ça, y’a vingt ans…

Un parent était toujours désigné pour venir nous mener en voiture et il nous donnait rendez-vous au même point pour 22 h. Quand on poussait la grosse porte en bois du sous-sol de l’église, on mettait quelques minutes à s’acclimater à l’endroit. La machine à boucane avait déjà embrumé la pièce, ça sentait l’humidité sans bon sens, pis l’éclairage tamisé se voulait tellement cool…

On avait caché une pièce de deux dollars dans nos bas, pour aller s’acheter une bouteille d’eau pis un sac de chips dans la soirée. Parce qu’à cet âge-là, on n’avait pas de cellulaire, pas de carte débit, pis pas de sacoche. Faque… on n’avait pas besoin de rien de plus qu’un deux dollars dans nos bas. On y cachait aussi notre coupon pour le vestiaire. Ça grattait un peu les chevilles, mais tout le monde le faisait.

Il y avait deux moments importants dans la soirée. Chaque mois, ce vendredi-là, le D.J. passait deux slows. Un premier à 20 h. Et le dernier à 21 h 55. Re-li-gi-eu-se-ment. Pis pour ces slows-là, tu savais déjà avec qui tu allais danser, parce que tu avais déjà envoyé ton papier en classe dans la journée pour demander à ton partenaire potentiel s’il acceptait de danser avec toi. Y’avait pas de surprise. Les filles dansaient ensemble toute la soirée. Les gars dansaient entre eux toute la soirée. Mais à 20 h, tu te dirigeais vers ton partenaire pré-désigné avec tes petits papillons dans le ventre, pis tu dansais ton slow, collé-collé. Et juste à temps pour la fin de la soirée, tu répétais l’expérience.

Ces souvenirs-là sont gravés dans ma mémoire, parce que ces deux slows-là, c’était toujours sur les mêmes chansons et quand l’une d’elles passe à la radio, j’ai encore des papillons dans le ventre.

On avait une dizaine d’année. Dans ce temps-là, y’avait pas de GHB dans nos bouteilles, pas de baiser au bout de la soirée ni aucun souci… Juste de la musique, bin de l’humidité, pis des papillons dans le ventre.

Cette année, ma fille a neuf ans. Bientôt, elle ira avec ses amies à ce genre de soirée et quand le moment sera venu, j’espère que je me souviendrai. Je me souviendrai du sentiment de liberté et d’invincibilité qui m’envahissait au même âge. Le temps d’une soirée, je ne serai pas la maman-poule derrière elle. Elle se sentira grande et fière. Et je lui souhaite de vivre à son tour ces petits papillons dans le ventre…

Joanie Fournier

 

Préparer une fête d’ado et y survivre: c’est possible!

Quand nos enfants sont petits, c’est facile d’organiser une fêt

Quand nos enfants sont petits, c’est facile d’organiser une fête d’amis. Quand les enfants deviennent des ados ou des préados, là, c’est une autre histoire! Ils veulent une fête cool et une fête mémorable pour les ami(e)s, mais qu’en est-il des parents?

Ils sont trop jeunes pour qu’on leur laisse la maison, trop vieux pour qu’on les chaperonne. Un compromis est alors de mise!

–          Qu’en penses-tu si on te laisse le sous-sol au complet pour faire la fête?

–          Ok, mais on ferait quoi? Il ne faut pas que ce soit plate!

Sur ces sages paroles de préado-en-pleine-crise-existentielle, j’ai eu envie de donner des idées pour que ce ne soit pas « plate »!

D’abord, si votre enfant tient absolument à avoir une fête à la maison, il est essentiel de décorer la place!

Ballon, guirlandes, boule disco : ça fait fureur à tous coups!

Chips, bar à bonbons, liqueur : éléments de base! (On oublie le côté santé pour une fois dans l’année!)

Il y a plusieurs façons de faire une fête réussie. Voici quelques idées :

  • Avoir un thème: Chaque invité arrive habillé selon le thème. Chic, pyjama ou même en fluo avec les bracelets qui illuminent dans le noir! Fou rire assuré!
  • Faire une soirée films d’horreur: Après avoir dansé toute la soirée, on s’installe confortablement avec une montagne de couvertures et d’oreillers, on enfile nos pyjamas et on écoute des films d’horreur! (Ça peut aussi être une soirée de films quelconques!)
  • Faire une séance photo de style Photo Booth: Avoir un coffre rempli de costumes, grosses lunettes, perruques, cravates, boa, gants… et faire des photos d’amis déguisés! Avec les réseaux sociaux, c’est facile de les envoyer ensuite aux invités! Pas besoin de les imprimer!
  • Faire une soirée beauté: Les filles préados adorent (en général) les soirées beauté. Toutes en robe de chambre, manucure, masque de beauté, petite sangria sans alcool, musique relaxante pour donner l’effet « spa », lumières multicolores et le tour est joué! On peut même ajouter le jeu « Maquillage à l’aveugle »… On maquille notre amie en gardant nos yeux fermés! Ça donne toujours de drôles de résultats!
  • Faire des colliers et des bracelets : Il y a des compagnies qui se déplacent à domicile pour faire des soirées de création! Ça peut être une belle alternative!
  • Soirée animaux exotiques : Là aussi, il y a des compagnies qui se déplacent pour faire découvrir des animaux exotiques tels que des serpents ou des tarentules! Oseriez-vous?
  • Soirée Karaoké : Qui n’a jamais rêvé de devenir une superstar?
  • Souper meurtre et mystère : Il y a des versions pour ados!
  • Soirée de jeux: On oublie les jeux de société! Ici, je parle de jeux qui donneront certainement le fou rire aux invités. a) Le jeu de mime, Fais-moi un dessin, le jeu de la boulette (mimer, fredonner une chanson, interpréter une personne connue, etc.), le jeu Heads Up : faire découvrir le nom qu’on a de collé dans le front juste en répondant oui ou non! b) Ou encore des jeux du style : Avoir les mains dans le dos, un bol de farine devant nous et avec notre bouche, le premier qui trouve le bonbon dissimulé dans la farine. Avoir une boîte de papier mouchoir accroché dans le dos avec des billes dedans, le gagnant est le premier qui réussit à faire tomber toutes les billes. Avoir une corde attachée autour de la taille et au bas, une pomme est attachée et le but est de faire avancer un objet avec la pomme en donnant des coups de bassin. Des courses de poches de jute : embarquer dedans et sautiller jusqu’à une ligne d’arrivée. Marcher avec une pomme sur la tête sans la faire tomber ou encore marcher avec un œuf dans une cuiller sans la faire tomber! Les gagnants des jeux reçoivent des prix!

Des jeux comme ça, il y en a à la tonne! Si vous avez de l’espace dans le sous-sol, c’est une soirée agréable garantie!

Au fond, c’est à votre préado/ado de créer sa soirée! Faites-lui confiance. Laissez-lui l’espace demandé et laissez-le être créatif, c’est la clef de la réussite! Le thème qu’il choisira lui fera plaisir, car ce sera son choix!

Et vous, chers parents, relaxez! Laissez-les s’amuser au sous-sol et dégustez votre coupe de vin au son des fous rires!

Bonne fête!

Tania Di Sei

 

Fini, les devoirs et les leçons

Les devoirs obligatoires à la maison, c'est F.I.N.I.

Les devoirs obligatoires à la maison, c’est F.I.N.I.

Non! Ce n’est pas le cas partout. C’est pourtant ce qui se vit dans les familles de la classe de Madane Julie Chamberland, enseignante de cinquième année en classe iPad à l’école St-Louis-de-France de la Commission scolaire des Navigateurs. Elle fait partie du groupe des 100 crinqués qui conseillent le ministre de l’Éducation. Oui, en septembre de l’année dernière, j’avais vu ce reportage de TVA «Fini les devoirs à l’école».

En moi-même, j’avais adoré l’idée. Je trouvais si loin de moi la possibilité de vivre ce répit dans notre vie familiale chargée. Cette vie qui nous passe sous le nez à la vitesse Grand V. Et voilà qu’un jour, la vie m’amène à rencontrer cette enseignante lumineuse, allumée et si dynamique. Elle parle de ses élèves comme des êtres uniques à qui elle accorde un précieux temps pour les aider à comprendre ce qu’ils peuvent améliorer, tout en leur montrant différentes méthodes de travail pour y arriver. Une enseignante qui parle de ses élèves au-delà de leurs notes. Ces fameuses notes qui sont si valorisées et qui, pourtant, ne prouvent rien selon moi quant à la réelle valeur de nos enfants, rien quant à la véritable grandeur de leur cœur. Oui, oui, ça fait cliché, mais plus la vie avance et plus je vois la vie avec les yeux du cœur, les yeux du cœur comme nous le chantait Gerry Boulet.

Ça fait six ans que j’ai des enfants à l’école et j’ai toujours été mitigée face à la question des devoirs. Croyez-moi, j’ai commencé la première année de mon fils avec un gros coup de coeur, un vrai crush pour les mots-étiquettes. J’étais certaine que j’allais passer du bon temps avec lui à les colorier et à les lui demander d’un millier de façons différentes tout en nous amusant. T’sais, un vrai beau moment de complicité mère-fils. J’ai désanchanté assez vite. J’ai reçu zéro intérêt de sa part pour nos moments ensemble devant son bureau de travail IKEA tout neuf. Nous n’avons ni colorié, ni récité quoi que ce soit dans la joie et l’harmonie. Il voulait faire comme son enseignante lui avait demandé de faire. Il voulait le faire au plus vite pour en finir au plus vite. Donc, j’ai fini par le laisser faire. Pourquoi vouloir lui imposer ma façon de faire même si elle était vraiment cool… dans ma tête.

Il est attentif en classe, allumé et il réussit bien. Qu’est-ce que je pourrais demander de plus. Dans mes moments de doute, mon mari avait toujours le don de me rassurer. Je me demandais quand même si je ne devais pas insister un peu plus pour qu’il fasse tout «comme il faut» ou plutôt «comme je pensais que c’était comme il faut». C’est là que mon mari me disait: «Tant qu’il aime l’école et que ses résultats sont satisfaisants, ne cherchons pas à lui faire détester l’école ou les études en insistant plus qu’il n’en fallait.» J’ai donc lâché prise et j’ai laissé mon fils suivre sa feuille de route comme il le souhaitait. C’est-à-dire: «Faire vite vite ses devoirs et en finir». Bon!

Puis ma fille est arrivée en première année. Ouf! Deux enfants si différents. Deux enfants à accompagner à la fois. Le tout avec un troisième enfant qui a besoin qu’on s’occupe de lui. J’ai aimé les installer confortablement à la table, apporter de la pâte à modeler pour mon dernier de quatre ans et me trouver donc ben cool de gérer ça comme une Pro. Mais ça tient pas la route dans le temps. Ils finissent par me poser des questions en même temps. L’un dérange l’autre. Mon grand trouve ça donc ridicule que sa sœur ne sache pas encore tel mot alors qu’elle le voit pour la première ou deuxième fois seulement. C’est pas super pour son estime d’elle-même. J’étais chaque fois irritée par ses remarques. Et mon dernier… qui veut aussi que je le regarde en même temps.

Et vous me demanderez peut-être, son mari dans tout ça? Il cuisine, il s’implique ou il me remplace quand moi, j’en peux plus. J’ai bien aimé cette citation dont l’auteur m’échappe: On peut apporter un cheval à l’abreuvoir, mais on ne peut pas le forcer à boire. Je peux bien asseoir mes enfants devant leurs devoirs, mais je peux toujours ben pas les faire pour eux. Faire l’essentiel, c’est ce que j’avais réussi à faire de mieux. J’ai aussi toujours réussi à doser en fonction de leur état de fatigue, qu’elle soit physique, mentale ou émotionnelle. Ça marchait bien, mais c’était beaucoup de temps, d’ajustement et d’efforts.  

Les devoirs: une torture?

Puis, j’ai commencé à parler avec des parents autour de moi. Je me faisais demander comment je m’en sortais avec toutes ces études. On avait «touttes», je dis bien «touttteees» la broue dans le toupet. Et cette période de devoirs et de leçons étaient souvent synonyme de tensions dans nos maisons.

J’ai des petites victoires par-ci, par-là pour éviter que ce soit toujours de la torture. J’ai réussi à leur trouver une source de motivation. Je nous ai fait un plan familial. Oui, un plan familial! Vous allez rire :-), mais c’est la façon la plus efficace que j’ai trouvée pour guider toute la famille dans la même direction. C’est en réfléchissant à la motivation pour solliciter la collaboration de nos enfants que j’ai établi une règle qui marche assez bien chez nous. Ils doivent s’acquitter de leurs responsabilités avant d’avoir droit à leurs privilèges. Puisque les devoirs font encore partie de notre vie, c’est leur responsabilité de les faire. Ensuite, ils peuvent sortir avec des amis, jouer dehors ou faire ce qu’ils veulent ou presque.

On veut que nos enfants bougent, qu’ils soient bons à l’école, qu’ils soient heureux, mais ils ont finalement peu de temps à eux ou pour ne rien faire. Non, non et re-non! J’ai passé un an à revoir nos façons de faire et à organiser notre vie familiale pour diminuer le stress et pour laisser du temps libre aux enfants. Je ne vais pas nous stresser le soir avec des devoirs à faire ou pire à sacrifier mes samedis matins?!

Pourtant, c’est ce que nous sommes si nombreux à faire. Un samedi matin, j’ai même passé quarante-cinq minutes aux côtés de ma fille à la laisser lire, réfléchir, à lui poser des questions pour l’aider sans lui donner les réponses, à la laisser faire à son rythme dans la joie, à rester calme et… à boire mon café. Quand on termine enfin… je constate qu’il est déjà 10h15. C’est juste non! J’ai aussi besoin de relaxer, de prendre l’air, de les voir jouer, de lire, de lire avec eux et surtout de ne rien faire. De ne rien faire et de me laisser inspirer par ce que nous avons le goût de faire ensemble. La spontanéité me manque terriblement. C’est devenu à un certain moment donné une torture de faire ce sacrifice au nom des devoirs.

Et c’est alors que la question suivante se pose: Est-ce vraiment nécessaire, des devoirs… au primaire?

C’est ce qui était au coeur de mon entretien avec Mme Julie Chamberland. J’ai réalisé cette entrevue pour vous: Rendez-vous avec Julie Chamberland

Et puis, la conclusion de ses recherches sur la question qui l’a menée à prendre cette décision est la suivante : les devoirs au primaire n’ont pas d’effet significatif sur la réussite des élèves (voir à cet effet la p. 2 d’un avis du Conseil supérieur de l’éducation).

Juste ça, c’est assez pour me convaincre! Surtout que mes soirées en famille sont si précieuses.

Mais si vous êtes comme moi et que vous devez accompagner vos enfants dans leurs devoirs: Voici des trucs que Julie et moi vous partageons pour faciliter les devoirs et leçons à la maison

 

Stéphanie Dionne

 

Paint Nite : Même pour les artistes non assumés

Une toile, des couleurs acryliques dans une assiette en carton, troi

Une toile, des couleurs acryliques dans une assiette en carton, trois ou quatre pinceaux et un verre d’eau à ne pas confondre avec votre verre de cocktail, puisque vous y rincerez vos pinceaux. Un animateur, des amis (ou pas). La scène est prête pour une soirée de divertissement originale.

Mis à part les premières années de ma vingtaine (vous savez, il y a un siècle…), je n’ai jamais été portée vers les bars. Si je visualise une bonne soirée, ce n’est pas dans un bar bruyant, avec de la musique boum-boum et des chercheurs d’histoires d’un soir que je m’imagine. Par contre, dans la dernière année, j’ai renoué avec ce lieu. Par pour les chercheurs d’histoires d’un soir, mais bien pour un type d’activité qui s’y tient : les Paint Nites, ou soirées de peinture.

Les seules fois où vous avez tenu un pinceau remonte à votre maternelle? Vous réussiriez à gâcher une toile même avec une seule couleur à l’eau? Vous êtes un homme beaucoup trop viril pour aller peindre des arbres roses en groupe? Qu’à cela ne tienne : ça vaut la peine d’essayer.

Le concept est simple et efficace : vous choisissez en ligne la toile que vous aimeriez faire, le lieu (souvent un bar ou un restaurant) et la date. Vous achetez vos billets en ligne (allez faire un tour sur Groupon ou sur les pages Facebook des groupes locaux de Paint Nite pour obtenir des rabais de 25 % à 45 %, sinon, il vous en coûtera 45 $ pour la soirée). Et vous vous pointez seul ou entre amis, en couple ou avec votre mamie, vêtus de vêtements pas trop chic (la peinture acrylique a le défaut de tacher).

Une fois sur place, tout est fourni (à part le talent, mais ce n’est pas nécessaire). À la place que vous choisirez, vous aurez un magnifique tablier vert pomme, une assiette contenant déjà les teintes dont vous aurez besoin pour faire vos mélanges de peinture, des pinceaux, un verre d’eau, un essuie-tout. Et bien sûr, une toile montée sur cadre, installée sur un chevalet. Vous pourrez commander (à vos frais) une consommation, mais ce n’est pas obligatoire.

Et c’est là que le fun commence. L’animateur et son assistant vous accompagneront (avec humour et compétence, la plupart du temps) dans la réalisation de la peinture étape par étape. Conseil : prenez une photo de la toile en arrivant, pour en voir les détails en tout temps. L’animateur fera chacune des étapes au fur et à mesure sur une toile vierge, vous expliquera quelle quantité de rouge mélanger avec le blanc et le vert pour faire le parfait brun dégueu et comment tenir la mama brush pour texturer les feuilles d’automne.

Et si ça ne vous tente pas de faire des feuilles brunes? Pas de problèmes. Vous êtes libre de modifier la peinture comme il vous chante. Que vous soyez vingt ou cinquante personnes présentes, je vous garantis qu’il y aura autant de toiles différentes à la fin de la soirée. C’est la beauté de l’exercice. Vous êtes accompagné, mais pas forcé. Sauf bien sûr si votre blonde vous a tordu le bras pour l’accompagner.

En moins de deux heures, vous serez prêt à repartir avec votre toile, signée de vos mains d’artiste. Et contrairement aux fois où vous avez osé sortir la gouache à la maison, ce ne sera pas à vous de nettoyer les pinceaux et la table.

J’ai eu la chance de participer à des soirées de ce genre dans quelques provinces canadiennes (ça me permet de sortir tout en faisant une activité qui me plaît plus que de danser sur les haut-parleurs). Toujours dans de grandes villes, évidemment. Que j’aie été seule ou accompagnée d’une amie ou de mon homme, j’ai toujours eu beaucoup de plaisir et j’ai appris certains trucs de peinture. L’animation est aussi bonne que l’animateur peut l’être, donc vous comprendrez que c’est variable, mais en général, ça fait partie des « plus » de la soirée.

Et au-delà du moment présent qui est agréable et de la toile qu’on peut afficher fièrement sur les murs de la maison (ou du chalet, ou de la poubelle, c’est selon), c’est une occasion rare où on se voit interdire toute critique envers soi et envers les autres (oubliez les « T’es tellement meilleur que moi! » et les « J’ai tout le temps été poche en peinture… »). On n’est ailleurs que dans la performance. On est dans le plaisir, dans les couleurs et dans la créativité.

Paint Nite : https://www.paintnite.com/

Des entreprises semblables commencent à voir le jour dans d’autres municipalités québécoises. Informez-vous!