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5 avantages d’être loin des siens à Noël

Dans quelques semaines, nous allons passer notre neuvième Noël loi

Dans quelques semaines, nous allons passer notre neuvième Noël loin de la famille. En effet, ils vivent tous en France et nous sommes débarqués au Québec en 2008.

 

Notre premier Noël seuls fut éprouvant, surtout pour nos trois enfants… Au fil des années, nous trouvons des avantages à vivre un temps des fêtes pas comme les autres…

 


Voici donc 5 avantages d’être loin des siens à Noël


1. Pas de chicane!

– Vous venez passer les Fêtes à la maison cette année?
– Euh, on avait prévu de venir le 26 car le 25 on est avec papa…
– Non, le 26 c’est impossible, on reçoit déjà…
– Le 27 alors?
– Le 27, ce n’est pas Noël!
– Le 24, c’est correct?
– Hum, le 24 on est invité chez ta grand-mère, as-tu oublié?
Pas de “guéguerre” de famille à savoir qui va où, on est juste : pas là! Problème réglé!

 

2. On ne se ruine pas en cadeaux

Les cadeaux… Ça coûte cher… Je ne sais jamais quoi acheter pour ma grande tante ni pour mon cousin. Des idées? Vite! Il faut trouver des idées, courir les magasins pendant des heures, se casser la tête et dévaliser notre compte en banque pour des cadeaux qui, finalement, ne font pas réellement plaisir!  Nous, on s’en fiche! On est… pas là!

 

3. Pas besoin de cuisiner ni de recevoir!

Penser au menu, faire des invitations, cuisiner en tenant compte des allergies de mon neveu, du végétalisme de ma cousine, des goûts de beau-papa et du vin préféré de maman… S’épuiser pendant des jours en préparatifs et réaliser que la journée de Noël est passée trop vite et que, finalement, je n’ai profité de personne… S’écrouler dans le canapé en regardant le champs de bataille laissé par tout le monde…  Ahah! Non! Je sirote tranquillement mon vin blanc liquoreux agrémenté de foie gras devant un bon vieux film de Noël!

 

4. On ne fait RIEN
Le temps des Fêtes, pour les enfants et nous, c’est : ne rien faire! Juste rien! Les activités éducatives et sportives sont en pause, les devoirs sont en trêve : on relaxe!
Pendant que tout le monde parcourt le pays en voiture à la rencontre de ses proches, nous autres, on végète en pyjamas! Nous prenons enfin le temps de jouer dans la neige, de fabriquer un immense fort, d’aller patiner puis de se coller sous une grosse couverture devant des heures de séries télé.  On se repose! À la fin du congé des Fêtes on est en pleine forme! (Et vous?)

 

5. On garde la ligne!

On ne mange pas trop, on ne boit pas trop et on a le temps de faire des sports d’hiver! Pas de dîner de famille chaque jour aux quatre coins du pays, pas de surconsommation de dinde, de vin, de chocolats… Notre système digestif se porte à merveille, même si notre cœur est parfois un peu triste de ne pas être avec notre famille.

 

Bref,  on profite de cette période d’amour et de partage, pour nous centrer sur notre petit noyau familial, et on prend le temps de se retrouver… juste nous…. ensemble.

Parfois je me surprends à rêver des grandes tablées de mon enfance, entourée de tous les miens… J’entends le gros rire de mon oncle, les blagues de mon père, la musique de ma cousine… Je vois le sourire serein de ma mère, le tas de cadeaux immense sous le sapin, les larmes de joie de mon grand-père… Et je me colle un peu plus contre mes enfants…

Le cancer ne prend pas de vacances (2e partie) – Suggestions de sorties quand les ressources sont limitées

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Ce n’est pas parce que le cancer et les traitements ne prennent pas de vacances que l’on ne peut pas profiter de l’été. Vous connaissez ma devise : la vie continue, malgré tout! À défaut de pouvoir partir loin ou à l’étranger, profitez des vacances estivales pour découvrir et faire découvrir votre ville (dans mon cas Montréal) sous un nouvel angle. Car il est rare que l’on prenne le temps d’explorer notre environnement direct… mais vous pourriez être dépaysés, ou du moins, surpris!

Alors voici quelques idées d’activités pour bien profiter de l’été nonobstant la maladie.

  • Explorez les rues du quartier Rosemont-La-Petite-Patrie et nourrissez l’imaginaire de vos enfants avec Les ruelles enchantées, de courtes formes théâtrales destinées aux enfants de 4 à 11 ans et à leurs parents. Profitez-en pour aller flatter les moutons au Parc Pélican situé dans le même arrondissement et apprendre à vos enfants la notion d’éco-pâturage.
  • Familiarisez-vous avec l’histoire du Parc Olympique ou du quartier Hochelaga-Maisonneuve à bord d’un triporteur avec VélopousseCe gros tricycle atypique sera une activité amusante pour vos enfants. Pendant que vous êtes dans le coin, aller relaxer dans Les Jardineries, un jardin d’agriculture urbaine situé au pied du Stade olympique, tout en sirotant un rafraîchissement acheté au petit café de l’endroit et en profitant de la scène culturelle locale.
  • La nuit tombée, découvrez une partie de l’histoire de Montréal avec Cité Mémoire. Vingt tableaux projetés sur des immeubles et autres et qui se déploient en images, en paroles et en musique pour vous raconter des pans importants de l’histoire de la métropole. Pour vivre l’expérience complète, il y a même une application gratuite que vous pouvez télécharger. Une occasion éducative et lumineuse de veiller tard…
  • Testez le grand labyrinthe du Vieux-Port avant de flâner sur les quais. Vous pourriez décider d’en faire un jeu de rôles et vous costumer afin de porter un masque de protection et des gants, de façon ludique, pour palier au risque du contact obligé avec la foule.
  • Tenez vous informés des nombreuses activités culturelles de l’été à Montréal offertes bien souvent gratuitement dans tous les arrondissements. Vous trouverez certainement une activité qui fera le plaisir des petits et des grands.
  • Et puis, les jours de pluies sont l’occasion d’initier vos enfants au théâtre ou aux comédies musicales. Cette année, le Festival Juste pour rire présente la comédie musicale Mary Poppins. Des billets à partir de 29$ sont disponibles.
  • Comme beaucoup de ville de notre belle province, Montréal est dotée de nombreuses pistes cyclables. Alors profitez du beau temps pour faire une balade à vélo en famille. Pour avoir une liste des meilleures pistes cyclables au Québec, cliquer ici. Et pourquoi ne pas finir la balade dans un parc pour faire un pique-nique que vous aurez vous mêmes préparé en respectant les précautions alimentaires de mises dans le cadre des traitements de chimiothérapie. Les plus beaux sites pour pique-niquer sont d’ailleurs répertoriés ici pour Montréal et ici pour différentes régions du Québec.
  • Faites un tour au marché avec vos enfants pour leur faire goûter à plein de produits frais de chez nous. Ainsi, c’est eux qui rempliront le panier d’épicerie pour préparer des repas à leur goût! Fini les négociations pour le menu du souper!!! D’ailleurs, vous pourriez aussi les inviter à participer à la préparation du repas. Cela vous allègera la tâche et les responsabilisera aussi quant au travail d’équipe à la maison. Voici le lien pour trouver votre marché public.
  • Quand votre état physique vous le permet, prenez quelques jours dans un chalet (loué ou celui d’amis). Il existe plusieurs sites où vous pouvez voir les chalets disponibles en fonction de votre disponibilité et de votre budget. Celui de chalets au Québec est particulièrement bien fait. Ou encore, faites du camping sur le terrain d’amis qui vivent en banlieue ou en campagne. Sinon, vous pouvez facilement trouver le camping qui vous convient sur le site de Camping QuébecUne occasion de changer de décor, de profiter de la nature et des plaisirs d’un feu de camp la nuit tombée. Et aussi de faire un peu de kayak ou de canot, à votre rythme, et pour le plus grand bonheur des enfants.
  • Si vous avez des ados en mal de sensations fortes, emmenez-les faire du surf sur le Canal Lachine. Cela sera moins contraignant pour vous puisqu’ils se pratiqueront sur une vague stationnaire. Mais attention, le niveau de difficulté pour celui qui le pratique n’en est pas moins élevé! L’âge minimum est d’ailleurs de 14 ans.
  • Lézarder à l’ombre d’un arbre d’un des multiples parcs de MontréalUne occasion de sortir de chez vous, rencontrer du monde sans trop de promiscuité, de laisser couler le temps et d’oublier un peu votre routine médicale, à votre rythme.
  • Les baignades dans les piscines publiques vous sont déconseillées… Qu’à cela ne tienne, la région de Montréal dispose de nombreuses plages dont le coût d’accès est très abordable.
  • Enfin, si vos proches habitent loin et que vos traitements contrecarrent vos plans de leur rendre visite, et bien, c’est l’occasion pour eux de venir chez vous! En plus de passer du temps avec vous, ils pourront vous aider pour soulager votre quotidien. Ce qui leur fera certainement très plaisir de se sentir utile et de prendre part à votre processus de guérison. 

Au final, peu importe ce que vous déciderez de faire pour profiter de l’été, en dépit de vos traitements, n’oubliez surtout pas que ce qui rend des vacances mémorables, ce sont les souvenirs que l’on se forge ensemble!

Pour en savoir davantage sur mon quotidien avec le cancer, vous pouvez vous rendre sur mon site La vie continue, malgré tout.

Le cancer ne prend pas de vacances

La fin de l’année scolaire a sonné, et marque le début des vacan

La fin de l’année scolaire a sonné, et marque le début des vacances. Or, quand on a le cancer, et qu’on est maman célibataire de deux jeunes enfants, le commencement de la période estivale prend des allures de défi. 

Parce que l’été, c’est fait pour jouer dehors, se baigner, profiter du soleil, faire du camping, courir les festivals, ou partir en voyage. Bref, l’été rime avec être actifs et insouciants! L’été, c’est aussi l’occasion de changer de décor et de casser la routine dictée par les contraintes scolaires.

Cependant, il y a un MAIS quand on est malade… car LE CANCER, LUI, NE PREND PAS DE VACANCES!

Beau temps, mauvais temps, il est important de respecter le calendrier des traitements de chimiothérapie, de radiothérapie ou des interventions chirurgicales préconisées par notre équipe médicale. Et malheureusement on ne peut pas demander de déroger “même à titre exceptionnel” à ce calendrier sans en compromettre l’objectif.

Il n’y pas de compromis possible avec la maladie. Et on ne négocie pas non plus le processus de guérison et des impacts qu’il a sur nos vies et celles de notre entourage direct.

Été ou pas, les contraintes médicales demeurent… plus contraignantes que jamais!

Parmi les précautions à suivre dans le cadre des traitements contre le cancer, il y a celle de limiter les contacts avec les foules, de ne pas fréquenter les piscines publiques, de proscrire les expositions prolongées au soleil, de ne pas faire d’activités sportives trop intenses. Il y a aussi toutes les restrictions alimentaires à respecter afin d’éviter les risques de toxi-infections; donc pas de salades froides, de jus frais, de crèmes glacées, de charcuteries, de viandes ou poissons crus, d’abus d’alcool, etc. Et il faut rester très prudent avec les assaisonnements et la cuisson des viandes ou poissons sur le grill, ainsi qu’avec les repas sur le pouce des « food trucks ».

Alors comment profitez de la période estivale quand on a le cancer? Et surtout comment s’assurer que nos enfants passent de belles vacances d’été, malgré tout?

Et bien, tout d’abord, je pense que notre état d’esprit est plus important que notre condition physique. Il ne faut pas faire une fixation ou se culpabiliser de ce que l’on ne peut pas faire cet été, mais plutôt se concentrer sur ce que l’on peut faire dans les circonstances. Peu importe comment nous nous sentons, il ne faut pas oublier que quand on se bat contre le cancer, on ne fait pas que subir : on agit en luttant contre la maladie et en continuant au quotidien à jouir de la vie, malgré tout !

Alors profitons pleinement de l’été à notre rythme, selon nos moyens et notre capacité physique et émotionnelle. Et surtout révisons temporairement à la baisse nos projets de vacances et d’activités, pour se créer des moments en famille inoubliables, même à deux pas de chez nous.

Parce qu’après tout, ce qui constitue de belles vacances, ce sont les souvenirs que l’on se forge ensemble!

Pour en lire plus sur mon quotidien avec le cancer, visitez mon blogue La vie continue, malgré tout.

Bye bye école! Bonjour les vacances! Vraiment?

Et voilà, nous y sommes. Depuis un peu plus de deux semaines, le carillon de l’éco

Et voilà, nous y sommes. Depuis un peu plus de deux semaines, le carillon de l’école a retenti pour la dernière fois en attendant de se faire entendre à nouveau à la rentrée scolaire. Après des mois de travail acharné, nos chers enfants ont enfin droit à une pause bien méritée. Fini les « N’oublie pas ton lunch! » ou les « Dépêche-toi, la cloche va bientôt sonner! ». Dorénavant, plus d’alarme le matin, plus d’horaire fixe à respecter à la minute près, plus de stress. Mais si les petits ont maintenant droit à ces vacances tant attendues, qu’en est-il de nous, les parents? Est-ce vraiment une période de repos pour nous aussi?

Sitôt notre progéniture est-elle de retour de l’école que déjà s’empilent sur la table de la salle à manger crayons, cahiers, cartables et manuels d’exercices ayant servi à les enrichir d’un savoir indispensable. Si on souhaite manger au prochain repas, nous n’avons d’autre choix que de débroussailler tout ça et trier ce qui peut encore servir. Aussi, qui dit vacances, dit heure de dodo changée. Bien entendu, celle-ci se voit augmentée (quelques fois de manière assez remarquée merci!), ce qui est inversement proportionnel à notre doux moment de détente tant mérité à la fin de la journée. Plus les enfants se couchent tard, moins nous avons de temps à nous consacrer.

Pour ma part, je travaille habituellement de la maison, concoctant des histoires et des écrits que je souhaite divertissants et touchants. Qu’adviendra-t-il de cette tâche que j’effectue d’ordinaire dans le calme et le confort de mon salon alors que mes cocottes papillonneront autour de moi? « Maman, est-ce que je peux aller me baigner? », « Maman, est-ce que je peux inviter une amie? », « Maman, tu veux bien aller faire une promenade à vélo avec moi? ». AHHHHHHHHHH!!! Au secours!

À tout cela, j’ajoute le réfrigérateur pour qui le moment de calme vient aussi de prendre fin abruptement. Que font les enfants quand ils sont à la maison et qu’ils ne savent pas quoi faire pour s’occuper? Ils mangent! Eh oui! Des miettes de biscuits, des gouttes de crème glacée, des vestiges de sandwiches au jambon, tout cela viendra s’échouer sur le plancher de la cuisine et parfois, sera répandu partout à travers la maison parce qu’ils marcheront dedans. Alors au tour des parents de passer derrière ces petites bêtes affamées et tout nettoyer… encore et encore. Un éternel recommencement est à prévoir!

Alors voilà, nos petits sont en vacances, mais pas nous. Et puis quoi? Est-ce que c’est la fin du monde? Est-ce que notre maison est un musée dans lequel on ne peut rien déplacer, souiller, briser? Non. Est-ce que notre vie est si occupée qu’on ne peut pas prendre le temps de prendre le temps, de profiter de nos enfants, de goûter aux bonheurs de la vie? Non. Nos enfants sont en santé, ils sont allumés et intelligents et ils ne demandent qu’à passer un peu de temps de qualité avec leurs parents qu’ils aiment de tout leur cœur. Alors qu’est-ce que ce serait d’endurer la maison sale, d’être quelques fois dérangés alors qu’on essaie de travailler et de profiter de ces enfants que nous aimons plus que tout? Sûrement une occasion de se détendre… et de retrouver notre cœur d’enfant.

Vacances de parents…

L’été est arrivé, nos enfants viennent tout juste de terminer leur ménage de cas

L’été est arrivé, nos enfants viennent tout juste de terminer leur ménage de casier à l’école et plusieurs familles partiront bientôt en vacances. Qu’on se le dise : y’a rien comme quitter le confort de son foyer pour aller dépenser ses économies dans un chalet douteux…

Pourtant, plusieurs non-parents nous envient. Ils aimeraient ça, eux aussi, voyager en groupe et faire découvrir le monde à leurs descendants. Mais attention, non-parent : mes vacances ne ressemblent peut-être pas exactement à l’idée que tu t’en fais.

Toi, par exemple, tes vacances débutent dès que tu rentres dans ton chez-toi après ta dernière journée de travail. Eh bien nous, parents, les nôtres commencent un p’tit peu plus tard que ça…

Parce qu’un voyage, ça se prépare. Faire ses bagages, c’est l’horreur pour tout le monde : « Vais-je avoir besoin de ceci, puis-je me passer de cela… » Eh bien, avec des enfants ce joli casse-tête se multiplie par le nombre de flos que tu as. Et faut savoir que nous, on peut s’arranger avec deux ou trois paires de pantalons pis une couple de chandails. Mais un enfant vient toujours avec ce que j’appelle « l’exposant dégâts ». Ce qui fait que tu dois prévoir un « kit » de base par jour et quand tu lui appliques « l’exposant dégâts », ça ajoute automatiquement deux ou trois « kits » de rechange au cas. Évidemment, si t’es pas certain de la température qu’il fera à l’endroit où tu vas en vacances, tu devras additionner à ça la « taxe Celsius » qui devrait normalement multiplier par deux le nombre de combinaisons possibles. En résumé, toi, le non-parent, tu peux te permettre de faire tes bagages la veille ce qui fait que c’est comme si tu étais déjà en vacances; nous, les nôtres commencent encore un peu plus tard que ça.

Parce qu’y’a souvent de la route à faire. Pis avec des enfants à bord, ça veut dire prévoir à quoi ils auront le goût de jouer… dans deux ou trois heures d’ici. Mission impossible; même si t’as apporté trois valises full de jouets, c’est à peu près certain que sans crier gare, un moment donné, ton enfant va te demander son toutou de Mike Wazowsky; malheureusement pour lui et pour tous les occupants de l’auto, tu ne l’auras pas apporté puisqu’il n’a pas joué avec depuis 1882.

Aussi, pendant tout le trajet, tu devras repérer les endroits où il est possible d’arrêter faire un pipi d’urgence. Parce qu’un enfant, ça commence à avoir envie de pipi quand ledit pipi commence à couler. Je soupçonne même fortement que le « morceau » qui indique à notre cerveau que nous avons envie ne se greffe à nous qu’à l’adolescence. Pis encore : certains ados ne l’ont toujours pas. Donc toi, non-parent, la route est belle et tranquille… ça sent déjà les vacances. Mais nous, les nôtres commencent plus tard que ça.

Parce que pendant le voyage, on doit être de véritable G.O. de Club Med pour nos enfants. S’ils s’emmerdent, ils crient et ça dérange tout le monde. D’ailleurs, si quelqu’un peut m’expliquer comment un enfant qui n’a rien à faire en vient à se dire : « et si je hurlais pour absolument rien… »… ça pourrait peut-être m’éviter de perdre le restant de cheveux que j’ai sur la tête. En plus de les organiser, il faut s’assurer que personne ne manque de rien, ne mange pas de sable, soit propre, soit régulier; que tout le monde boit assez d’eau, mais pas trop pour rester quand même bien au sec. Les inquiétudes, les tracas, les tourments, les questions, les obligations… les responsabilités. Toi, non-parent, tes vacances t’en profites tout le long. Et tant mieux pour toi. Nous… oui, il y a eu les belles visites, les rencontres, les anecdotes, les fous rires… mais nos vacances, celles qui font du bien, qui reposent, qui ravigotent… commencent un peu plus tard que ça. En fait, elles commencent dès le retour au travail.

J’ai l’air de me plaindre, mais c’est vraiment pas le but. Ce texte est un clin d’œil aux parents qui vivent ça. Rappelez-vous que les voyages en famille font toujours partie de nos plus beaux souvenirs d’enfance. Et comme géniteurs, on veut vivre le plus de choses possible avec nos enfants… coûte que coûte… peu importe ce que ça demande en préparatifs. Après tout, c’est ça une famille.

Bonnes vacances à vous autres et laissez le bon temps rouler!

Crédit Photo : dadandburied.com

Cet été, on part à Balcon World!

[gallery size="full" bgs_gallery_type="slider" ids="2314,2313,2311,2307,2310"] C'est ce que disai

C’est ce que disait ma mère quand on restait à la maison plutôt que d’aller en voyage durant la saison estivale  : “Cet été, on prend nos vacances à Balconville!”

Compte tenu de la faiblesse du dollar, nous serons nombreux, cet été, à demeurer aux alentours ou à prendre des vacances au Québec. Et savez-vous quoi ? Ce n’est pas grave. Il faut arrêter, comme parent, de se mettre de la pression. Ce n’est pas parce qu’on ne va pas à Disney World, qu’on ne peut pas avoir du plaisir! C’est donc à mon tour, cette année, de dire à fiston : “Cet été, mon Coco, on prend nos vacances à Balcon World! Et tu vas voir, on ne va pas s’ennuyer!” Je partage donc avec vous ma liste de bonnes adresses. Et je déclare la Fabrique à souvenirs d’enfance de l’été 2016 officiellement ouverte!

Passeport Vacances

Ne cherchez plus le petit guide rempli de coupons que je m’empressais de me procurer avant le début de l’été. Après 25 ans d’existence, le célèbre Guide POM est passé à l’ère numérique. Donc, plus de version papier mais un site internet encore plus généreux en coupons rabais. On a même ajouté un outil de recherche par catégorie, thème ou région. En vous créant un compte, vous aurez également accès au planificateur de vacances qui, à la date voulue, vous fera parvenir les coupons rabais de la région que vous vous apprêtez à visiter. On me dit qu’il y a de nouveaux coupons rabais s’ajoutent chaque jour. Vous pouvez également les imprimer autant de fois que vous le voulez. La chasseuse d’aubaines en moi jubile!!!

Jouer les touristes à YUL

Même si notre budget vacances est limité et qu’on y habite ou y travaille, pourquoi ne pas s’offrir une nuitée dans un hôtel de Montréal? Après tout, pas besoin d’aller très loin pour se sentir en vacances. Pour les enfants, ce sera la fête. Et pour les parents, il suffit, bien souvent, de prendre un verre sur le bord d’une piscine pendant que les enfants y pataugent pour se sentir ailleurs. Tourisme Montréal a même fait une liste des hôtels montréalais où séjourner en famille. On vous propose également quatre itinéraires à faire en famille. Et grâce au Laisser Passer Famille qu’on vous remettra à votre arrivée à l’hôtel, vos enfants auront des billets d’entrée gratuits pour plusieurs activités dont le Biodôme et le Centre des Sciences. Et le billet d’avion ne vous coûtera pas cher 😉

La Ronde

Confidence. Je n’aime pas La Ronde. Je n’aime pas les politiques qui nous interdisent d’y apporter notre lunch. Ce qui nous oblige, par le fait même, à manger de la malbouffe ou à casser la croûte à l’extérieur du site sur une table à pique-nique avec vue imprenable sur le stationnement. C’est sans compter le prix exorbitant des billets. Mais, pour le bonheur de fiston, je me ferai violence. Nous irons donc à La Ronde cet été. Et si je vous en parle maintenant, c’est que vous avez jusqu’au 30 mai pour profiter de l’offre spéciale sur le Passeport-Saison qui, pour moins cher qu’un billet pour une journée  vous donne droit à un accès illimité pour tout l’été et une foule d’autres privilèges y compris le stationnement. Même après le 30 mai, si vous prévoyez visiter La Ronde plus d’une fois cet été, le passeport-saison demeure une bonne affaire.

Bonnes vacances à Balcon World ! 😉

 

Choses à savoir sur les camps de vacances

On vient tout juste de commencer à apprécier les minces percés de rayons de soleil du printemps,

On vient tout juste de commencer à apprécier les minces percés de rayons de soleil du printemps, qu’il faut déjà penser à l’inscription des enfants au camp de vacances pour l’été qui s’en vient. Voici quelques informations pour vous faciliter la vie et surtout vous protéger lors du choix d’un camp.

Contrat
Évidemment une fois l’inscription de l’enfant faite, il est important que vous ayez une copie de contrat. Ce contrat doit contenir tous les détails de l’entente soient:

  • vos nom et coordonnées
  • ceux du camp
  • la description des services
  • les heures d’ouverture et de fermeture
  • les dates où l’enfant fréquentera le camp
  • le coût total des services et le coût à l’heure, à la journée ou à la semaine
  • les modalités de paiement
  • la mention expliquant les modalités d’annulation du contrat.

Paiements
Sachez que les camps ne peuvent pas demander un paiement avant le début du séjour de votre enfant et ils doivent vous permettre de faire au moins deux versements.

Annulation
Si le camp n’est pas encore commencé et que vous avertissez le camp par écrit, l’annulation doit se faire sans frais ni pénalité. On vous recommande de faire parvenir votre avis d’annulation par courrier recommandé.

Si jamais vous retirez votre enfant après le début du camp, vous devez vous attendre à payer les services déjà reçus. Selon la loi, le camp est dans le droit d’exiger une pénalité. Celle-ci doit correspondre à la plus petite de ces deux sommes : 50 $ ou 10 % du prix des services qui n’ont pas été fournis.

Camps certifiés
Vous ne savez pas trop par où commencer pour trouver le bon camp pour vos enfants. On vous suggère de consulter le site de l’Association des camps du Québec au http://camps.qc.ca/. Le site est vraiment bien fait et facilite vraiment la recherche du camp parfait.

Voici quelques références supplémentaires :
http://www.opc.gouv.qc.ca/actualite/conseil/article/camps-de-jour-camps-de-vacances-a-savoir-avant-dinscrire-vos-enfants/

L’annonce d’une grossesse est toujours un moment vraiment spécial. Imaginez lorsque Darth Vader s’en mêle !

L’annonce d’une grossesse est toujours un moment vraiment spécial. Imaginez lorsque Darth Vader

L’annonce d’une grossesse est toujours un moment vraiment spécial. Imaginez lorsque Darth Vader s’en mêle !

Un couple d’Américains, était en vacances à Disney World, lorsque Taylor a découvert qu’elle était enceinte. Comme son conjoint Bryan est un fan fini de « Star Wars », elle a eu l’idée folle de lui annoncer de façon très surprenante.

Elle s’est rendue à la « Jedi Trainig Academy » et elle a dit à un employé : « Je vais avoir l’air d’une cinglée mais hier soir j’ai appris que j’étais enceinte et j’aimerais le dire à mon mari. Ce serait incroyable si des personnages de Star Wars pouvaient m’aider à le faire. » Comme à Walt Disney tous les rêves deviennent réalité, voici ce qui s’est passé en vidéo.

Taylor et Bryan souhaitent être de meilleurs parents que Darth Vader. Ça ne devrait pas être trop difficile ! Toutes nos félicitations et meilleurs vœux à ce couple !

Grosse journée au camp de jour!

Combien de fois, en tant qu’éducatrice, j’ai entendu de la part

Combien de fois, en tant qu’éducatrice, j’ai entendu de la part d’un parent qui vient reconduire son enfant à la garderie, cette belle phrase : «Oh mon dieu, c’est le chaos, je ne sais pas comment vous faites pour passer la journée ici !». Vos enfants sont des petits êtres plein d’énergie et c’est exactement pour cette raison que les éducatrices ont choisi ce merveilleux métier.

Les enfants passent des journées bien remplies à la garderie et ils s’y plaisent. Il y a les amis, les jouets, les activités, les jeux extérieurs, sans oublier la belle relation que votre enfant entretient, la plupart du temps, avec son éducatrice. Cette même éducatrice qui, entre deux bouchées au déjeuner pense à planifier l’activité qui fera briller les yeux de votre enfant. C’est vrai, il ne faut pas oublier la petite Léa qui commence tout juste à être propre, au petit Lucas qui a de la difficulté avec quelques mots et à Antoine qui ne peut se séparer de sa doudou. Parce que chaque enfant est unique, chaque enfant vit à son propre rythme et qu’il faut le respecter. C’est justement là où je veux en venir. Que ce soit au bureau, sur le chantier, dans la salle des enseignants ou dans votre voiture, votre tête bout d’informations toute la journée. Et bien votre enfant aussi ! Entre deux camions rouges, pendant que votre enfant écoute son ami lui raconter qu’il s’est fait un bobo sur le pied, juste avant d’aller se laver les mains, le cerveau de votre petit trésor assimile de l’information importante. Pendant qu’il dîne avec ses amis et qu’il goûte à de nouveaux aliments, pendant qu’il fait la sieste et même pendant qu’il s’habille pour aller jouer dehors, il apprend. Et il apprend beaucoup ! Et tout ça, c’est sans parler du bruit.
Fermez vos yeux quelques instants et imaginez –vous dans une pièce, avec du bruit qui atteint entre 65 et 95 décibels, pendant 8 heures.

«Vite ! Dépêche-toi ! Aller, on va être en retard !» Ces phrases si familières vous disent quelques choses ? Dans la vie mouvementée des familles occupées, ces mots sont écrits en grosses lettres rouges sur la porte de l’entrée, malheureusement. Mais c’est plus fort que nous, n’est-ce pas ? Tout ce stress, nos enfants aussi le vivent. Nos petites progénitures mettent leur salopette, leur manteau, leur tuque, leurs mitaines et leurs bottes le matin avant de quitter la maison. Ils les enlèvent en arrivant à la garderie pour les remettre pour aller jouer dehors après la collation pour ensuite les enlever de nouveau pour rentrer dîner. Oh oui, il faut tout remettre avant de quitter la garderie le soir ! Tout ça en entendant comme musique de fond : « Vite, on a pas encore souper ! Dépêche-toi, ta sœur m’attend dans l’auto … ! Je ne veux pas que tu te couches trop tard! »

Malgré leur énergie, qui nous semble inépuisable, votre petit ange a besoin de repos. À un certain moment, le cerveau de votre enfant a besoin d’une pause, comme vous. Pensez à ces moments où vous songez à vos vacances, en souhaitant avoir du temps pour relaxer. Votre enfant aussi aime rester en pyjama quelques heures de plus le matin. Il a besoin de ne pas avoir d’horaire fixe pendant quelques temps.

Nul besoin d’avoir des vacances planifiées à l’avance ou un budget de millionnaire pour passer du bon temps. Profitez-en pour faire des folies, pour sortir de votre zone de confort. Pour faire des choses que vous ne faites pas habituellement. Pour faire des journées cocooning, collés sur vos enfants. Pour manger des crêpes et du pain doré … pour souper ! Pour aller marcher en montagne et crier que vous êtes les rois du monde rendus au sommet. Vos enfants vont se souvenir de ces moments spéciaux avec vous. Ce sera des souvenirs imprimés à jamais dans leur cerveau qui sera maintenant reposé et prêt à refaire le plein de connaissances, au retour à la garderie.

Vous serez de mon avis si je vous dis que nos petits amours ont un horaire aussi chargé que le nôtre, à leur niveau à eux et que nous devons leur faire le cadeau de prendre une pause. Prendre des vacances, en famille, tout le monde ensemble.

Je vous souhaite à tous, de très belles vacances familiales, du temps pour vous et beaucoup de folies !