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C’est la relâche : à go, on se compare!

À quoi ressemblera votre semaine de relâche? Des plans de voyage?<

À quoi ressemblera votre semaine de relâche? Des plans de voyage?

Selon les dires de mes enfants, TOUS les élèves de leurs classes partent en voyage chaque année à la semaine de relâche (et encore à Noël, à Pâques et pendant les vacances d’été). Nous sommes apparemment les seuls qui ne font pas le tour du monde dès qu’il y a une fin de semaine de quatre jours.

– Mon amie Ariel a passé la semaine à Disney avec ses grands-parents!

– Mon voisin Christophe est allé visiter l’Italie l’été dernier!

– Le cousin de la fille de mon enseignante revient de Los Angeles, elle a rencontré plein d’acteurs.

Tant mieux pour eux.

– Oui, mais, maman! Pourquoi nous, on ne voyage pas? On est les seuls qui restent ici.

– Vraiment?

Chaque année, nous avons la même discussion en famille.

Mes chéris, je comprends que vous aimeriez voyager et découvrir le monde. C’est vrai qu’ils sont chanceux, vos amis. Si leurs histoires de voyages sont vraies, évidemment (se pourrait-il, par hasard, que certains « inventent » des aventures vraiment cool pour bien paraître en classe? Et que dans la vraie vie, ils soient restés sur leur divan toute la semaine?)

Quand vous étiez plus jeunes, on a beaucoup voyagé avec vous. Avant d’entrer en maternelle, vous aviez déjà visité quelques états des États-Unis, la France, Monaco, Hawaii et l’Alberta. Votre terrain de jeux, c’était les Rocheuses de la Colombie-Britannique. On a visité une bonne partie de l’Ontario et du Québec avec vous. Pas si mal, quand même! Mais c’est vrai, on n’est jamais allés à Disney. Et c’est vrai, dans les dernières années, nos expéditions ne nous ont pas amenés aussi loin.

Pourquoi, donc?

Entre autres parce que par bout, vous avez des comportements tout à fait inadéquats en voyage. Je ne parle pas juste des petites chicanes de frères et sœurs ou d’un refus de dire merci à un serveur au restaurant. Non. Je parle de crises monumentales dans l’avion ou dans un musée. Je parle de pétages de coche destructeurs déclenchés par l’heure de dormir ou par un « les enfants, c’est le temps de rentrer ». Je parle de comportements qui effritent les relations familiales, qui dérangent les autres voyageurs et qui m’épuisent. Énormément.

Aussi parce que voyager avec quatre enfants peut coûter un bras, une jambe et une hanche. Juste prendre l’avion, pensez-y! 5 000 $ de billets d’avion, plus les repas, l’hôtel, les activités… disons que ça fait un pas pire trou dans un budget! Je sais, je sais, il y a des façons moins dispendieuses de voyager, et c’est là-dessus que je mise. Mais je me vois mal m’embarquer dans une semaine de camping dans le bois, seule avec deux ados et deux p’tits pets. Le défi me semble juste trop disproportionné par rapport à mes capacités actuelles. Ça changera sûrement dans les prochaines années, quand vous aurez grandi et que j’aurai repris confiance en moi.

Une des raisons pour lesquelles on ne voyage pas à l’étranger pour l’instant, c’est que je choisis de prendre le temps libre qu’on a en famille pour visiter les gens qu’on aime et de qui on habite loin, et aussi pour vous faire connaître des coins de notre monde. Les parcs, les plages et les musées de notre coin de pays sont diversifiés et valent la peine de les découvrir.

Je choisis aussi, une fois de temps en temps, de prendre ce temps pour nous tous seuls. Pour se coller en regardant un film dans la maison que j’ai choisie pour nous, pour que nous y soyons bien et que nous vivions de beaux moments. Si nous sommes toujours partis, à quoi ça sert d’avoir un nid qu’on aime?

Et même, mère effrontée que je suis, je choisis parfois d’avoir du temps pour moi, de ne pas être épuisée le soir après une journée de déplacements et d’activités à l’extérieur de la maison. Je choisis d’avoir le temps d’organiser notre espace de vie, de jardiner, de peindre vos chambres ou tout simplement de regarder nos plantes pousser. Ça aussi, ça donne des souvenirs mémorables, et ça permet de rendre la routine un peu moins folle le reste de l’année.

Disney existera encore dans dix ans (j’y suis allée pour la première fois pour célébrer mes quarante ans). Les avions continueront de voler. Et checkez ben ça le fun qu’on aura cette année encore à la relâche! C’est peut-être vous que les autres élèves envieront.

Nathalie Courcy

Voyage en couple ou en famille?

Salut mon amour,

Il y a mainten

Salut mon amour,

Il y a maintenant un bon moment qu’on ne s’est pas retrouvés juste tous les deux.

Avec l’arrivée du petit dernier et ta compagnie qui ne cesse de grandir, mon retour au travail et les devoirs du plus vieux qui sont de plus en plus exigeants…

Il y a longtemps qu’on n’a pas « flirté » devant une bonne bouffe… devant une soirée qui nous appartient.

Devant une semaine dans le sud juste à nous!

Souvent, je me dis « Là, ce soir, je couche les p’tits de bonne heure pis je donne la claque à mon chum, à notre couple! »

Une fois les dents brossées, les histoires lues, les 10 000 gratouilles dans le dos effectuées… Une fois qu’ils dorment enfin là… ben j’ai juste une envie : m’écraser dans ma doudou et ne plus dire un mot.

Pas parce que je ne t’aime pas ou parce que je n’en ai pas envie, mais je me sens brûlée, heureuse de tout mon être, promis, mais vidée de toute mon énergie aussi.

Notre dernier voyage en amoureux remonte à notre lune de miel, il y a cinq ans déjà. C’était fou. C’était parfait.

Dans mon top 5 des plus belles semaines de ma vie.

J’étais légère, j’ai fait des siestes chaque jour. Je te crémais sans que tu me le demandes. T’allais chercher mes verres et tu me massais chaque soir. On a plus fait l’amour en une semaine que dans la dernière année à peu près! Et surtout, on a jasé, on s’est confiés. Seigneur que tu m’as manqué en tant que mari, en tant que BF.

Ça m’a confirmé à quel point je t’aimais et combien j’étais chanceuse de t’avoir, qu’on s’ait.

J’entends tout le monde nous dire : « Ça prend un voyage ensemble et un en famille pour un équilibre parfait. »

Mais là, la saison des voyages se prépare et je suis incapable de partir juste avec toi, juste nous.

Parce que pour l’instant, je ne suis pas là; je suis incapable de me détacher d’eux.

J’imagine bébé avec ses petits flotteurs, les cuisses qui frottent, courir contre les vagues, heureux comme pas possible! Et notre kiki qui se bourre la face dans les nachos… les yeux brillants de gratitude. Je te vois disponible pour les deux toute la journée. Les lancer dans l’eau et jouer au volley. J’ai besoin de les entendre crier « Encore ppapaaaa» et que tu me regardes en souriant! Parce qu’eux aussi, ils courent et sont fatigués de la routine, ils partagent leurs parents avec plein de monde et s’ennuient de ne rien faire avec nous, de pouvoir jaser et qu’on ait juste eux à écouter… De passer une semaine dans une chambre d’hôtel et manger des pancakes pendant sept jours!

Et de voir leurs parents amoureux.

Patients et ressourcés.

On attendra qu’ils dorment et on fera l’amour ben vite dans les toilettes. Ça ne sera pas la semaine aussi torride et reposante que l’on a déjà connue, mais ce sera autre chose, ce sera notre réalité, notre vie. C’est sûr qu’à un moment (ou à plusieurs) dans la semaine, on se regardera en se demandant bien certainement pourquoi on n’a pas accepté l’offre de ma mère de les garder?

Mais t’sais.

Je sais pas, je me sens comme ça. Je me sens maman ourse cette année, mon amour…

Je m’ennuie de nous, mais je me sens égoïste de les laisser.

Égoïste de penser à nous quand eux aussi font partie de nous. Peut-être encore pour bon nombre d’années, mais nos voyages à quatre sont quand même comptés… Bientôt, ils voudront voyager avec leur monde, leur famille, et nous, on n’aura plus le choix que de se choisir à nouveau. Pis maudit que j’ai hâte à ça. Mais là, choisissons‑les!

Tu comprends mon amour?

Lisa-Marie Saint-Pierre

 

Nouvelle maman, fais-toi un cadeau ! Texte: Martine Wilky

Je me souviens du premier moment où grande fille est née. Je me su

Je me souviens du premier moment où grande fille est née. Je me suis dit que je voulais passer chaque minute à ses côtés. Je n’avais pas si bien dit.

Parce que c’est pas mal ce qui est arrivé. Si bien qu’un jour je me suis retrouvée dans un avion vers Paris, seule avec des copines, à faire une crise de panique car je perdais mes repères.

Ben oui, j’ai oublié d’être une femme et de me donner du temps. Depuis la naissance de mes enfants, je ne voyage que pour le travail, en amoureux ou en famille. Chaque destination est en fonction de mes filles.

Mais là, je suis dans l’avion, sans mes filles, sans mon chum… juste moi.

Je me sens perdue.

Je panique littéralement.

T’inquiète, je me suis occupée de mon malaise et honnêtement, j’ai vécu un voyage extraordinaire avec mes super copines !

Mais j’ai réalisé que toutes ces années, j’étais passée à côté de quelque chose de vraiment magnifique.

Du temps pour moi, je n’en ai jamais vraiment pris.

Je ne faisais presque pas d’activités pour moi.

J’organisais mes temps libres autour de ma famille. Je ne plaçais à l’horaire que ce dont la famille pouvait bénéficier.

Oh je ne suis pas une femme contrôlée, pas du tout. En fait, je me suis placée moi‑même dans cette cage dorée.

Celle où j’avais la sensation que tout était parfait dans ma vie. Tout sauf ce côté de ma vie de femme.

Mais comment pouvais‑je souffrir d’un manque que je ne connaissais pas ?

En le vivant tout simplement !

Je ne le vois pas aujourd’hui comme si j’avais perdu toutes ces années à me choisir.

Non, je ne suis pas comme ça.

Mais à compter de maintenant, je sais que je vais me choisir des escapades pour moi.

Des moments à moi, qui ne seront pas réservés uniquement quand ça convient dans l’horaire de la famille.

Si tu es une nouvelle maman, sors de chez toi, prends soin de toi pour toi. Pas juste pour nourrir ton couple, pas juste pour travailler, pas juste pour aider ta chum… pour TOI !

 

Martine Wilky

 

L’école de la vie

Certains me reprochent de vivre au-dessus de mes moyens depuis mon a

Certains me reprochent de vivre au-dessus de mes moyens depuis mon arrêt maladie. Il est vrai que le cancer m’a fait prendre une belle débarque financièrement depuis bientôt trois ans. Et que mes revenus sont encore en période de vaches maigres depuis la fin de mes traitements. Et que dire de mes économies qui fondent comme neige au soleil!

Au soleil… C’est bien pour offrir des vacances à mes enfants que je casse mon petit cochon rose prénommé REER. Car la retraite me semble bien loin et surtout pas si « acquise » depuis mon diagnostic de cancer à 36 ans.

Alors, à ceux qui me reprochent de vivre au-dessus de mes moyens, j’aimerais dire que mon mode de vie ne les regarde pas, mais cela ne serait pas très productif. Sans me justifier, je préfère leur répondre que je ne vis pas au-dessus de mes moyens, mais que je me donne les moyens de vivre et surtout d’offrir de beaux moments à mes enfants, tant que je le peux. Comme l’exprime si bien ce proverbe, devenu mon credo : « On a deux vies. La seconde commence lorsque l’on réalise qu’on en a qu’une! »

Ma seconde vie, j’ai décidé d’en faire un monde sans lendemain. Un « Never Land » où la réalité trouve sa place dans un imaginaire que l’on vit les yeux grands ouverts. Et pour moi, ce monde passe par le voyage.

Le voyage a toujours tenu une place importante dans ma vie et celles de mes enfants. Et la maladie n’y changera rien. Au contraire. La maladie m’a fait pousser des ailes pour m’envoler vers une liberté d’esprit, une liberté de vivre. De fourmi, je suis devenue cigale. Et je chante et danse, en été comme en hiver, loin du jugement des autres.

Alors oui, j’offre régulièrement des vacances du quotidien et de la routine à mes enfants. Mais surtout, je leur fais vivre des voyages inoubliables, ludiques et éducatifs. Peu importe le temps que l’on a, je saisis toutes les occasions pour découvrir une nouvelle destination. Par exemple, pendant la relâche scolaire, nous nous sommes envolés vers le soleil de San Diego, Californie, pour aller à la rencontre des animaux du magnifique Zoo de San Diego et du Safari Park. Plus de 3 500 animaux rares et en voie d’extinction, soit environ 650 espèces différentes, réparties sur un terrain de 40 hectares. Le Zoo et le Safari Park de San Diego sont bien plus que des attractions touristiques pour voir des animaux. Ce sont avant tout des organisations à but non lucratif qui œuvrent pour la préservation et la recherche zoologique dans le but de sauver de nombreuses espèces en danger à travers le monde.

Munis d’un appareil photo, de gourdes d’eau et de bons souliers de randonnée, nous avons marché sur les sentiers balisés du Zoo, comme des explorateurs avec une carte illustrée pour nous guider. À chaque enclos, c’était comme plonger dans une encyclopédie vivante. Mes enfants, passionnés par les animaux, ont pu nourrir leurs connaissances de chacune des espèces présentes au Zoo et au parc. Et malgré les heures de marche, ils ne sont pas du tout plaints d’avoir trop marché. Ils étaient bien trop captivés par ce qu’ils avaient sous les yeux! Et puis, il y a de nombreuses aires d’arrêt où l’on peut prendre une pause pour manger et se remettre de la crème solaire (le soleil tape fort, même au printemps).

Mes enfants ont été particulièrement sensibilisés au programme de conservation du Zoo, qui permet, en échange d’un don, d’adopter un animal, et ainsi de contribuer à ses soins et à sa préservation. Non seulement mes enfants ont reçu un certificat d’adoption, mais aussi une petite peluche de l’animal qu’ils ont adopté. Je trouve que c’est une belle façon de faire prendre conscience aux enfants de l’importance de préserver les écosystèmes, de protéger l’environnement et d’apprendre à mieux cohabiter avec les animaux afin qu’ils puissent vivre, sans dangers, sans menaces, dans leur habitat naturel.

Toujours dans notre objectif de parfaire nos connaissances des animaux sauvages et des espèces en voie d’extinction, sans pour autant voyager à l’autre bout du monde (car mon petit cochon rose n’est pas assez dodu pour cela), nous sommes allés au SeaWorld de San Diego. Très bien organisé, il est également facile de s’y repérer, et surtout de s’y amuser puisque les petits comme les grands peuvent profiter des manèges et des attractions comme les montagnes russes dans l’enceinte du parc. En ce qui nous concerne, ce qui nous a particulièrement séduits et amusés, ce sont les bassins éducatifs et interactifs à l’entrée du SeaWorld. On y trouve des bébés requins que l’on peut flatter et aussi des petits poissons mangeurs de peau morte, pour un soin des mains gratuit. Chatouilleux, s’abstenir!

Pour moi, chaque voyage est aussi une occasion de faire des rencontres et de développer ses aptitudes sociales, surtout lorsque l’on choisit un hôtel familial avec piscine, comme le Humpfreys Half Moon Hotel. Rien de mieux que de patauger dans une piscine pour se faire de nouveaux amis et d’oublier la barrière de la langue, tandis que les mouettes et les canards s’invitent dans la piscine aussi. Et que les perroquets en liberté s’occupent de l’ambiance sonore. Un véritable paradis exotique où mes enfants se sont sentis comme chez eux. Ce qui donne un break à Maman!

Au final, nous sommes revenus de cette petite escapade à San Diego ravis, émerveillés et riches de connaissances, que mes enfants ont voulu partager avec leurs camarades de classe lors d’un exposé oral.

Alors, oseriez-vous encore me reprocher de vivre au‑dessus de mes moyens?

Ou diriez-vous plutôt que j’investis dans l’école de la vie pour mes enfants?

Et même si ma situation financière est encore très précaire, si c’était à refaire, sans hésitation, je récidiverais avant que le cancer, lui, revienne.

Pour en lire plus sur mon quotidien avec le cancer, visitez www.laviecontinuemalgretout.com

Vanessa Boisset

 

Des vacances sans se ruiner

   

J’ai toujours adoré voyager. Du plus loin que j

 

 

J’ai toujours adoré voyager. Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été celle qui préparait sa valise des semaines à l’avance et qui, dès le retour, pensait à planifier son prochain voyage. Durant ma jeunesse, je dois avoir visité presque tous les lacs et campings du Québec avec mon père qui raffolait de la planche à voile. Avec le temps, j’ai commencé à vouloir partir plus loin et à découvrir le monde. J’ai réussi à me payer un premier voyage au Club Med en 1999 alors que je gagnais 10 $ de l’heure. Si vous pensez qu’il faut être riche pour s’offrir des vacances, vous vous trompez !

Voici trois conseils afin que vous puissiez vous aussi partir l’été prochain.

1- Mon fameux compte épargne vacances

Depuis mon premier emploi stable à la sortie de l’université, j’ai toujours réussi à voyager au moins une fois par année pendant les vacances. Même avec un mince salaire au début de ma carrière j’avais décidé que moi aussi, je partirais dans le Sud. J’ai donc ouvert un compte épargne que j’ai nommé VACANCES, où je programme des virements automatiques chaque semaine depuis des années. Au départ, 20 $ par semaine, puis progressivement de 30 $ à 40 $. Je vous assure que vous ne vous en rendrez même pas compte, mais en débutant avec un montant aussi minime que 25 $ par semaine, vous aurez tout de même accumulé plus de 1300 $ à la fin de l’année ! Pas question de vous en servir pour réparer la voiture ou faire une folie de magasinage. Vous aurez un montant pour vous gâter en période estivale ou pour partir au soleil en janvier.

2- L’échange de maison

À l’été 2008, lors de mon congé de maternité, nous voulions partir pendant cinq semaines en vacances hors de la région. Je paniquais à l’idée de devoir payer 1 000 à 2 000 $ par semaine pour une maison près de la plage aux Îles de la Madeleine. J’ai soudain eu la brillante idée d’offrir notre maison en échange par le biais de contacts là-bas. Nous avons facilement trouvé un couple qui rêvait de venir profiter des fêtes du 400e anniversaire de la Ville de Québec. Un petit conseil : prévoyez une certaine flexibilité dans vos dates et planifiez-le tout au moins quelques mois à l’avance.

Il est aussi possible de le faire à travers le monde avec plusieurs sites :

www.lovehomeswap.fr

www.guesttoguest.fr

3- Le Québec, c’est grand J et le cœur de vos amis aussi !

Pas besoin de prendre l’avion et de dépenser 3 000 $ pour se sentir dépaysé. Le Québec, c’est immense et vous avez certainement des amis en Gaspésie ou dans la superbe région de Charlevoix qui aimeraient vous faire découvrir leur petit coin de pays. Vous avez une tante à Val-David ou en Beauce qui adore les enfants et qui vous a invités à venir la visiter il y a deux ans ? Pas idéal de vous y installer pendant dix jours, mais elle sera peut-être contente de vous recevoir pendant deux ou trois jours pour vous faire découvrir sa ville.

Le Québec regorge aussi de superbes terrains de camping et de parcs nationaux où vous pouvez loger à peu de frais. Certaines compagnies louent même tout l’équipement si vous ne souhaitez pas investir.

 

Quelques adresses :

http://camping.sepaq.com

http://www.campingquebec.com

 

En espérant que mes conseils de fille organisée vous aideront à planifier les prochaines vacances avec moins de stress financier ! Profitez bien de l’été !

 

 

Véronique Hébert [pour tous commentaires : v23hebert@icloud.com]

 

 

Voyage solo en avion avec des enfants

À toi, la maman (ou le papa) qui prévoit voyager avec tes enfants.

À toi, la maman (ou le papa) qui prévoit voyager avec tes enfants. Prendre l’avion pour un voyage de cinq ou six heures ou même plus est déjà une épreuve en soi : être confinée dans un espace restreint et mal assise, avec en plus la promiscuité, l’altitude, l’attente, les jambes lourdes, le mal d’oreille… Alors imaginez voyager avec des enfants en bas âge et seule en plus! Il faut être très bien préparée pour que votre voyage ne se transforme pas en cauchemar. Voici une check-list pour éviter les turbulences et mauvaises surprises en vol!

La première chose à faire avant de partir en solo est d’avoir en sa possession une lettre du parent absent vous autorisant à sortir et entrer vos enfants du territoire. Que vous soyez toujours ou non en couple, le parent qui ne voyage pas doit donner son autorisation signée en stipulant dans la lettre vos dates de départ et ses coordonnées. Il est aussi conseillé d’avoir une copie de la preuve d’identité du parent en question. Pour les familles divorcées, assurez-vous aussi d’avoir l’ordonnance de la cour concernant la garde des enfants, ainsi que la lettre d’autorisation. Pour les familles, qui malheureusement, ont perdu un parent, il est recommandé de voyager avec l’avis de décès.

Une fois ces papiers administratifs en main, voici quelques trucs et astuces pour préparer votre valise et la meilleure attitude à adopter une fois dans l’avion.

Voyagez léger et pratique, un seul sac si possible, à l’intérieur ranger ensuite vos choses dans des pochettes thématiques (rechanges, vêtements, nourriture, personnelle) pour tout trouver rapidement. Pensez à avoir les mains libres le plus souvent possible. Privilégiez, si l’âge de vos enfants le permet, un porte-bébé ou une écharpe de portage. Vous pourrez avoir une poussette jusqu’à la porte d’embarquement; prenez un modèle compact que vous pourrez facilement manipuler (vous serez responsable de la plier et de la ranger). Pour votre sac, le sac à dos est très utile et facile à transporter. Si vos enfants sont assez grands, ils peuvent aussi en avoir un. Mettez-y leurs crayons de couleur, tablettes, jeux, toutous, petite couverture…

Quoi mettre dans votre sac : couches et lingettes, mouchoirs, prévoyez des vêtements de rechange pour tous les membres de la famille, pour vous-même également. On n’est jamais à l’abri d’un accident… Vous ne voudriez pas voyager pendant cinq heures en sentant le vomi, car vous avez une belle auréole sur l’épaule!?

Prévoyez des grignotines : noix, barres fruitées, compote, biscuits… Si un repas est fourni durant le vol, il vous faudra faire patienter vos enfants et ce n’est pas garanti qu’ils aimeront le choix offert. Pour les boissons, vous pourrez demander aux agents de bord, ils peuvent même vous laisser une bouteille. Si vous avez un bébé, pensez au biberon pour l’eau puisque l’altitude et l’air sec à l’intérieur des avions déshydrate énormément.

Pour occuper vos enfants, apportez-leur des cahiers de dessins, des cartes de jeux, des autocollants, des livres… Personnellement, j’ai pris l’habitude de leur offrir un magazine en librairie quand nous attendons l’embarquement. Souvent, ils ont une jolie surprise à l’intérieur!

Soyez zen, vos enfants ne sont pas plus turbulents que les autres. Ils bougent, c’est normal. Faites des allers-retours pour vous dégourdir, allez gentiment visiter les agents de bord et n’hésitez pas à leur demander de l’aide. Pour ceux qui ne supportent pas les voyages, il existe des granules homéopathiques et des produits naturels pour l’anxiété, le mal des transports, etc. Parlez-en à votre pharmacien.

Lors du décollage et de l’atterrissage, faites boire vos enfants ou mâcher de la gomme. S’ils ont vraiment mal aux oreilles, vous pouvez demander deux verres en styromousse avec un coton imbibé d’eau chaude. Vous les collez sur les oreilles de votre enfant. La vapeur aide à dilater les tympans, nous appelons ça « les oreilles de Mickey! »

Une fois arrivée, il faut encore gérer les douanes, les valises… Encore une fois, respirez un bon coup, relaxez, vous y êtes presque! Pour récupérer vos valises en gardant un œil sur vos marmots, demandez à un gentil monsieur de vous aider. Il récupéra sans problèmes vos valises sur le tapis roulant, ça vous évitera de tenir d’une main votre plus grand, de vous pencher et t’attraper les sacs avec votre plus petit dans le porte-bébé.

Anticipez au maximum, voilà le secret, et surtout, profitez bien de vos vacances!

Cordialement,

Gabie Demers-Morand

Voyager avec ses petits-enfants… que du bonheur!

Depuis trois ans, je vais en vacances dans le sud avec ma fille et

Depuis trois ans, je vais en vacances dans le sud avec ma fille et sa famille.

Bon, c’est sûr qu’il ne faut pas s’attendre à se prélasser sur la plage et à faire la grasse matinée avec des enfants, et ce, même en vacances, mais le plaisir de passer du bon temps avec ses petits-enfants en vaut le coup.

Cette fois-ci, puisque mon conjoint n’était pas là, j’ai proposé à mon petit-fils de trois ans de partager ma chambre avec lui. Il m’a dit : « Parfait, comme ça mon frère ne me dérangera pas! »

Le départ n’a pas été de tout repos : levés à 3 heures, les enfants ont été réveillés au milieu de la nuit et on peut dire que « ç’a scrappé » le reste de leur journée. À peine une sieste d’une heure dans l’avion. Le tout-petit a jacassé et bougé comme il pouvait d’un banc à l’autre, empêchant ses parents de fermer l’œil! Enfin arrivés à l’hôtel, on sort les maillots et hop ! Un petit drink sur la plage! Chin Chin à nos vacances!

Pas question de faire une sieste pour «  Monsieur 18 mois ». Il a décidé qu’il profiterait de sa première journée sur la plage au grand dam de ses parents qui espéraient relaxer sur une chaise longue. Le premier souper a eu raison de la fatigue de petit-fils. Comme il ne tenait plus sur sa chaise, j’ai proposé aux parents d’aller me coucher avec les enfants parce que Mamou aussi était fatiguée, et de les laisser aller souper sur la plage.

En vacances, il faut laisser l’horaire à la maison. De toute façon, nous n’avions pas de montre et il n’y avait pas d’heure indiquée nulle part. Donc notre réveille-matin était les enfants, la sieste était à l’heure où ils ne s’enduraient plus et les repas, quand le sable n’était plus satisfaisant. Il faut lâcher prise, laisser les enfants s’amuser… la mer, la piscine, le sable, il n’en faut pas plus. Manger plus de crème glacée que de légumes et laisser fiston de trois ans s’assoir au bar et demander… un mojito por favor… no alcool… gracias!

J’ai profité du bonheur de regarder les enfants jouer, rire, découvrir. J’ai apporté mon aide aux parents, je suis allée endormir petit-fiston en poussette, j’ai laissé les parents souper en tête-à-tête, aller voir des spectacles. Bref, j’ai passé du bon temps avec eux. Je ne me sentais pas comme la gardienne puisqu’on s’est échangé les rôles et j’ai aussi profité de moments de repos.

J’ai juste hâte aux prochains voyages!

Mamou ❤