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Des vacances sans se ruiner

   

J’ai toujours adoré voyager. Du plus loin que j

 

 

J’ai toujours adoré voyager. Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été celle qui préparait sa valise des semaines à l’avance et qui, dès le retour, pensait à planifier son prochain voyage. Durant ma jeunesse, je dois avoir visité presque tous les lacs et campings du Québec avec mon père qui raffolait de la planche à voile. Avec le temps, j’ai commencé à vouloir partir plus loin et à découvrir le monde. J’ai réussi à me payer un premier voyage au Club Med en 1999 alors que je gagnais 10 $ de l’heure. Si vous pensez qu’il faut être riche pour s’offrir des vacances, vous vous trompez !

Voici trois conseils afin que vous puissiez vous aussi partir l’été prochain.

1- Mon fameux compte épargne vacances

Depuis mon premier emploi stable à la sortie de l’université, j’ai toujours réussi à voyager au moins une fois par année pendant les vacances. Même avec un mince salaire au début de ma carrière j’avais décidé que moi aussi, je partirais dans le Sud. J’ai donc ouvert un compte épargne que j’ai nommé VACANCES, où je programme des virements automatiques chaque semaine depuis des années. Au départ, 20 $ par semaine, puis progressivement de 30 $ à 40 $. Je vous assure que vous ne vous en rendrez même pas compte, mais en débutant avec un montant aussi minime que 25 $ par semaine, vous aurez tout de même accumulé plus de 1300 $ à la fin de l’année ! Pas question de vous en servir pour réparer la voiture ou faire une folie de magasinage. Vous aurez un montant pour vous gâter en période estivale ou pour partir au soleil en janvier.

2- L’échange de maison

À l’été 2008, lors de mon congé de maternité, nous voulions partir pendant cinq semaines en vacances hors de la région. Je paniquais à l’idée de devoir payer 1 000 à 2 000 $ par semaine pour une maison près de la plage aux Îles de la Madeleine. J’ai soudain eu la brillante idée d’offrir notre maison en échange par le biais de contacts là-bas. Nous avons facilement trouvé un couple qui rêvait de venir profiter des fêtes du 400e anniversaire de la Ville de Québec. Un petit conseil : prévoyez une certaine flexibilité dans vos dates et planifiez-le tout au moins quelques mois à l’avance.

Il est aussi possible de le faire à travers le monde avec plusieurs sites :

www.lovehomeswap.fr

www.guesttoguest.fr

3- Le Québec, c’est grand J et le cœur de vos amis aussi !

Pas besoin de prendre l’avion et de dépenser 3 000 $ pour se sentir dépaysé. Le Québec, c’est immense et vous avez certainement des amis en Gaspésie ou dans la superbe région de Charlevoix qui aimeraient vous faire découvrir leur petit coin de pays. Vous avez une tante à Val-David ou en Beauce qui adore les enfants et qui vous a invités à venir la visiter il y a deux ans ? Pas idéal de vous y installer pendant dix jours, mais elle sera peut-être contente de vous recevoir pendant deux ou trois jours pour vous faire découvrir sa ville.

Le Québec regorge aussi de superbes terrains de camping et de parcs nationaux où vous pouvez loger à peu de frais. Certaines compagnies louent même tout l’équipement si vous ne souhaitez pas investir.

 

Quelques adresses :

http://camping.sepaq.com

http://www.campingquebec.com

 

En espérant que mes conseils de fille organisée vous aideront à planifier les prochaines vacances avec moins de stress financier ! Profitez bien de l’été !

 

 

Véronique Hébert [pour tous commentaires : v23hebert@icloud.com]

 

 

Bonnes vacances!

D’aussi loin que je me souvienne, les vacances d’été ont toujo

D’aussi loin que je me souvienne, les vacances d’été ont toujours été synonymes de me lever quand mon corps me fait signe et d’ouvrir mes yeux quand ils sont prêts, sans être dictée par un cadran. Relaxer, sortir de la routine quotidienne. Ne rien planifier, organiser les activités le jour même. Manger quand le ventre gargouille. Profiter du moment présent. Apprécier les petits moments seuls ou avec des êtres que j’aime. Manger une bonne crème glacée et un bon repas dans un restaurant différent de ceux fréquentés habituellement. Assister au spectacle d’un chanteur ou d’un humoriste favori. Voir un spectacle extérieur qu’offre la ville. Visionner un film au cinéparc. Faire un tour d’auto sans destination précise. Visiter une amie ou un membre de la famille qu’on voit peu souvent. Et finalement, réserver les jours de pluie pour regarder la télévision ou jouer à des jeux de société.

Nous imposons très tôt dans la vie des enfants un horaire chargé. Garderie 40 ou 50 heures semaine, en constante relation avec d’autres enfants et en apprentissage. Routine fixe, concentration assidue, travail, étude, etc. On leur demande beaucoup de performance dans tout ce qu’ils font, à l’école comme dans les activités sportives ou culturelles. On leur offre peu de répit. Nos petits et grands ont tout autant besoin de vacances que nous. Sortir de la routine afin de se ressourcer et s’énergiser est nécessaire, peu importe l’âge.

Avec mes enfants, j’ai transmis sensiblement les mêmes activités. Les tournois de hockey, de baseball et les compétitions de natation nous amenaient à nous éloigner régulièrement et à passer des fins de semaine excitantes, parfois épuisantes, mais mémorables. La course folle quotidienne, le travail et le taxi pour les activités des enfants faisaient en sorte que les vacances d’été étaient toujours les bienvenues et très appréciées. Parmi ces bons moments, il y a eu quelques voyages à Old Orchard. J’ai adoré! Que c’est ressourçant d’être près de l’eau! Mais le plus mémorable de tous a été celui à Walt Disney Word en Floride. Je crois que nous avions besoin de temps de répit.

Je me souviens aussi des vacances de ma jeunesse. Soit je dormais à la belle étoile ou dans une tente avec une amie, soit j’étais dans l’eau à faire des longueurs de piscine.

Ce que j’ai vécu dans mon enfance et ce que j’ai offert à mes enfants n’a rien d’extraordinaire, j’en conviens. Par contre, j’ai créé des souvenirs de vacances. Je nous ai offert, aux enfants et à moi, du temps pour nous retrouver en famille. Relaxer, échanger, discuter de tout et de rien. Rire, rêver, renforcir le lien de confiance entre nous, etc.

Savez-vous quoi? Mes enfants se souviennent bien plus de ces petits moments que du cadeau enveloppé dans du beau papier d’emballage coloré.

Si des vacances relaxantes sont bénéfiques pour moi, je suis certaine que ça ferait du bien à toute votre famille. Comme nous, les enfants en ont grandement besoin. Le but n’est pas que vos vacances coûtent une fortune. Il y a tellement d’activités peu coûteuses qui feront une grande différence dans la relation avec votre enfant à court, moyen et long termes.

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Mes vacances avec les grands-parents… un vrai désastre !

Il y a trois ans de cela, nous voulions partir dans un tout inclus p

Il y a trois ans de cela, nous voulions partir dans un tout inclus pour la semaine de relâche. Encore mieux, ma belle-mère s’est proposée pour venir à titre de « gardienne ». Pour ne pas laisser grand-papa seul, avec plaisir, nous sommes partis tous ensemble. C’était la première et la dernière fois !

J’aurais dû me douter, lorsque j’ai vu le regard vide, complètement perdu, de ma chère belle-maman à l’aéroport, que rien n’irait selon nos espérances. Elle qui voyage plus de deux fois par année souffre d’anxiété lorsqu’elle prend l’avion. Résultat : elle prend plusieurs produits naturels (beaucoup même !) afin de rester bien calme. TROP CALME ! Nous avions donc une grand-maman déjà dans les nuages parmi nous.

Une fois dans l’avion, mes fils voulaient absolument s’asseoir avec maman. C’est bien correct, ils étaient excités et heureux et j’étais plus qu’heureuse de partager leurs joies. Avec des rangées de trois sièges, je me retrouve donc seule avec mes cocos, mon conjoint et ses parents se trouvant à l’arrière. Au bout d’un moment, lorsque je me suis retournée pour demander de l’aide parce que mon fils de deux ans voulait faire caca (ben oui ! En avion aussi ça fait caca ces bibittes-là !), les trois dormaient et ronflaient intensément. Suite à leur charmante petite sieste, j’ai eu droit à un : « Vous avez pas dormi, vous autres ? »

Nous sommes arrivés en fin d’après-midi, donc après le souper, les garçons étaient exténués vu le voyagement. Nous étions installés pour regarder un spectacle, mais il n’y avait plus rien à faire : il fallait absolument coucher les enfants. Mon chum et moi nous échangions plusieurs regards complices, attendant le moindre signal de grand-maman aka, notre nounou de vacances. Rien ne vint. Nous nous sommes levés en expliquant qu’il fallait aller coucher notre chère progéniture. Grand-maman nous a souri tout bonnement, en nous souhaitant la bonne nuit.

À l’arrivée, nous voulions avoir notre chambre bien éloignée de celle de nos beaux-parents. Une fois dans l’intimité, nous voulions faire du bruit. Jour après jour, au courant de l’année, on se retient de faire du bruit lors de nos ébats sexuels pour ne pas réveiller, voire perturber nos enfants. Est-ce trop demandé de pouvoir se lâcher lousse en vacances ? Apparemment, oui ! Afin de nous simplifier la vie pour le matériel des enfants, belle-maman s’était assurée de prendre les chambres voisines. (Je roule des yeux !)

Deuxième journée, nous sommes restés à la piscine pour l’avant-midi. Notre plus jeune était donc tout heureux dans la pataugeoire. Ma belle-mère a dit à son fils qu’elle surveille notre petit. Parfait ! Je suis allée m’asseoir un peu plus loin. Vous savez, lorsque vous voyez une scène presque au ralenti ? J’ai vu mon fils tomber face première dans l’eau. Ma belle-mère avait les yeux fermés, visage vers le soleil. En une fraction de seconde, mon conjoint s’est levé et a attrapé notre fils par le fond de culotte. Apparemment, grand-maman était plus préoccupée par son bronzage que par ses petits-enfants.

Sans même avoir à nous parler, mon chum et moi venions de dire « Bye Bye » à nos vacances reposantes. Nous venions de voir notre confiance couler au fond de l’eau.

La veille de notre départ, je me suis fâchée et j’ai réservé un souper pour DEUX ! Parce que même aux soupers à la carte, nous y allions tous ensemble ! Je n’étais plus capable. J’ai donc imposé mes enfants aux grands-parents pour la nuit. Ben oui, mère indigne que je suis parce que mes enfants ne voulaient même pas y aller. J’ai eu un bon repas en charmante compagnie. Enfin, je nous retrouvais l’espace d’un repas et c’était merveilleux ! On s’est dit : Let’s go, on fait le party ! Après tout, nous étions en vacances ! En s’assoyant près du bar, qui ne voit-on pas arriver… mon beau-père ! Il s’ennuyait, le pauvre. En le voyant arriver, mon chum me dit : on le saoule, il partira plus vite ! (Veuillez noter que nous ne sommes pas toujours ainsi, mais là, on avait notre semaine dans l’corps !) Je peux vous dire que nous voulions qu’il parte et vite, parce que les verres coulaient à flots !

La semaine s’est terminée et nous étions encore plus fatigués qu’à notre arrivée. Je me suis dirigée vers la salle de bain avant que l’autobus arrive afin de nous ramener à l’aéroport. J’étais dans une cabine lorsque j’ai entendu des pas arriver en trombe. Une femme ne feelait pas du tout. Elle chiait sa vie si je peux me permettre ! Une main sur la bouche, je voulais taire mon ricanement. Je me suis penchée pour regarder ses souliers, c’était ma belle-mère ! J’ai vécu un moment d’intimité avec elle que je n’ai même pas encore vécu à ce jour avec son fils ! Vous m’auriez dit que mon voyage se terminerait avec ma belle-mère qui se vide les entrailles à mes côtés que je ne vous aurais pas crus !

Dans l’autobus, ma belle-mère s’est retournée face à nous et a dit : « Il aurait fallu une semaine de plus, hein ?! »

Eva Staire

 

Le vrai sens des vacances, c’est quoi?

Un énorme merci à notre photographe attittrée d'avoir accepté de nous prêter ce si

Un énorme merci à notre photographe attittrée d’avoir accepté de nous prêter ce si beau texte qui porte réellement à réfléchir

Ça fait si longtemps que je pense à ces images et je suis contente de les avoir enfin faites. Surtout parce que ces images viennent avec un message spécial.

Plusieurs facteurs étaient contre nous. Joaquim a fait une crise du démon (oui!) 30 minutes avant ces photos parce que tsé, maman voulait lui enlever son écharde. Mes enfants à moi couraient et criaient en arrière plan. Ça l’air que tout leur linge était au lavage (quand c’est l’été on slaque sur le lavage ici aussi)! Les planchers d’Annick étaient sales (C’EST ELLE QUI L’A DIT PAS MOI)… Pour rajouter à la folie, on a fait quelques photos avec Joanie, la soeur d’Annick, et sa fille parce que why not elles étaient là.

Et malgré ça, qu’est-ce que vous voyez dans les photos? Du bonheur et de l’amour. Alors les excuses que vous construisez dans votre tête ne sont que ça, des excuses. Parce que du beau il y en a dans chaque famille et dans chaque journée. C’est pas vrai que vous n’êtes pas assez cool, que votre maison n’est pas assez belle, que vous n’êtes pas photogéniques. Vous n’êtes pas une famille traditionnelle? So what! C’est quoi ça une famille traditionnelle de toute façon? La famille c’est ce qu’on décide qu’elle est et avec qui on décide de la faire.

Il faut cesser de vouloir tout planifier et contrôler, la beauté réside dans le vrai et dans les petits moments spontanés. Arrêtez de vous comparer et pensez à ce qui vous fait du bien. Quand votre plus jeune vous dit “mmmm c’est bon” et “merci maman” après le souper (ça arrive pas souvent ça, am I right?). Quand votre plus vieille ramène le doudou ou la suce de sa petite soeur égaré(e) dans la pile de jouets. La façon dont votre enfant se tient après vous par la poche de votre short, ou bien quand ils se mettent les pieds en l’air à table et que vous tentez très fort de ne pas rire pour ne pas encourager un comportement “négatif”.

Votre famille est unique, votre famille est belle, que vous soyez deux ou dix. Ces moments que vous vivez vont rapidement passer et vous manquer. Même les soirs de découragement parce que la petite bande de tannants se relève 1001 fois dans la soirée et que vous voulez juste faire du Netflix-and-chill en couple, même les après-midis durant lesquels vos cocos se mettent à sauter dans une flaque de bouette alors que vous leur avez mis leurs “bons shorts propres”.

C’est correct.

C’est beau.

On va profiter de l’été, du soleil, de la famille, de se coucher tard et manger trop de crème glacée.

On fera le lavage à l’automne, ok?

 

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**Pour voir le magnifique (ok je suis vendue à son talent) de Véronique, allez au www.veroniquemoisan.com

Bye bye école! Bonjour les vacances! Vraiment?

Et voilà, nous y sommes. Depuis un peu plus de deux semaines, le carillon de l’éco

Et voilà, nous y sommes. Depuis un peu plus de deux semaines, le carillon de l’école a retenti pour la dernière fois en attendant de se faire entendre à nouveau à la rentrée scolaire. Après des mois de travail acharné, nos chers enfants ont enfin droit à une pause bien méritée. Fini les « N’oublie pas ton lunch! » ou les « Dépêche-toi, la cloche va bientôt sonner! ». Dorénavant, plus d’alarme le matin, plus d’horaire fixe à respecter à la minute près, plus de stress. Mais si les petits ont maintenant droit à ces vacances tant attendues, qu’en est-il de nous, les parents? Est-ce vraiment une période de repos pour nous aussi?

Sitôt notre progéniture est-elle de retour de l’école que déjà s’empilent sur la table de la salle à manger crayons, cahiers, cartables et manuels d’exercices ayant servi à les enrichir d’un savoir indispensable. Si on souhaite manger au prochain repas, nous n’avons d’autre choix que de débroussailler tout ça et trier ce qui peut encore servir. Aussi, qui dit vacances, dit heure de dodo changée. Bien entendu, celle-ci se voit augmentée (quelques fois de manière assez remarquée merci!), ce qui est inversement proportionnel à notre doux moment de détente tant mérité à la fin de la journée. Plus les enfants se couchent tard, moins nous avons de temps à nous consacrer.

Pour ma part, je travaille habituellement de la maison, concoctant des histoires et des écrits que je souhaite divertissants et touchants. Qu’adviendra-t-il de cette tâche que j’effectue d’ordinaire dans le calme et le confort de mon salon alors que mes cocottes papillonneront autour de moi? « Maman, est-ce que je peux aller me baigner? », « Maman, est-ce que je peux inviter une amie? », « Maman, tu veux bien aller faire une promenade à vélo avec moi? ». AHHHHHHHHHH!!! Au secours!

À tout cela, j’ajoute le réfrigérateur pour qui le moment de calme vient aussi de prendre fin abruptement. Que font les enfants quand ils sont à la maison et qu’ils ne savent pas quoi faire pour s’occuper? Ils mangent! Eh oui! Des miettes de biscuits, des gouttes de crème glacée, des vestiges de sandwiches au jambon, tout cela viendra s’échouer sur le plancher de la cuisine et parfois, sera répandu partout à travers la maison parce qu’ils marcheront dedans. Alors au tour des parents de passer derrière ces petites bêtes affamées et tout nettoyer… encore et encore. Un éternel recommencement est à prévoir!

Alors voilà, nos petits sont en vacances, mais pas nous. Et puis quoi? Est-ce que c’est la fin du monde? Est-ce que notre maison est un musée dans lequel on ne peut rien déplacer, souiller, briser? Non. Est-ce que notre vie est si occupée qu’on ne peut pas prendre le temps de prendre le temps, de profiter de nos enfants, de goûter aux bonheurs de la vie? Non. Nos enfants sont en santé, ils sont allumés et intelligents et ils ne demandent qu’à passer un peu de temps de qualité avec leurs parents qu’ils aiment de tout leur cœur. Alors qu’est-ce que ce serait d’endurer la maison sale, d’être quelques fois dérangés alors qu’on essaie de travailler et de profiter de ces enfants que nous aimons plus que tout? Sûrement une occasion de se détendre… et de retrouver notre cœur d’enfant.

Vacances de parents…

L’été est arrivé, nos enfants viennent tout juste de terminer leur ménage de cas

L’été est arrivé, nos enfants viennent tout juste de terminer leur ménage de casier à l’école et plusieurs familles partiront bientôt en vacances. Qu’on se le dise : y’a rien comme quitter le confort de son foyer pour aller dépenser ses économies dans un chalet douteux…

Pourtant, plusieurs non-parents nous envient. Ils aimeraient ça, eux aussi, voyager en groupe et faire découvrir le monde à leurs descendants. Mais attention, non-parent : mes vacances ne ressemblent peut-être pas exactement à l’idée que tu t’en fais.

Toi, par exemple, tes vacances débutent dès que tu rentres dans ton chez-toi après ta dernière journée de travail. Eh bien nous, parents, les nôtres commencent un p’tit peu plus tard que ça…

Parce qu’un voyage, ça se prépare. Faire ses bagages, c’est l’horreur pour tout le monde : « Vais-je avoir besoin de ceci, puis-je me passer de cela… » Eh bien, avec des enfants ce joli casse-tête se multiplie par le nombre de flos que tu as. Et faut savoir que nous, on peut s’arranger avec deux ou trois paires de pantalons pis une couple de chandails. Mais un enfant vient toujours avec ce que j’appelle « l’exposant dégâts ». Ce qui fait que tu dois prévoir un « kit » de base par jour et quand tu lui appliques « l’exposant dégâts », ça ajoute automatiquement deux ou trois « kits » de rechange au cas. Évidemment, si t’es pas certain de la température qu’il fera à l’endroit où tu vas en vacances, tu devras additionner à ça la « taxe Celsius » qui devrait normalement multiplier par deux le nombre de combinaisons possibles. En résumé, toi, le non-parent, tu peux te permettre de faire tes bagages la veille ce qui fait que c’est comme si tu étais déjà en vacances; nous, les nôtres commencent encore un peu plus tard que ça.

Parce qu’y’a souvent de la route à faire. Pis avec des enfants à bord, ça veut dire prévoir à quoi ils auront le goût de jouer… dans deux ou trois heures d’ici. Mission impossible; même si t’as apporté trois valises full de jouets, c’est à peu près certain que sans crier gare, un moment donné, ton enfant va te demander son toutou de Mike Wazowsky; malheureusement pour lui et pour tous les occupants de l’auto, tu ne l’auras pas apporté puisqu’il n’a pas joué avec depuis 1882.

Aussi, pendant tout le trajet, tu devras repérer les endroits où il est possible d’arrêter faire un pipi d’urgence. Parce qu’un enfant, ça commence à avoir envie de pipi quand ledit pipi commence à couler. Je soupçonne même fortement que le « morceau » qui indique à notre cerveau que nous avons envie ne se greffe à nous qu’à l’adolescence. Pis encore : certains ados ne l’ont toujours pas. Donc toi, non-parent, la route est belle et tranquille… ça sent déjà les vacances. Mais nous, les nôtres commencent plus tard que ça.

Parce que pendant le voyage, on doit être de véritable G.O. de Club Med pour nos enfants. S’ils s’emmerdent, ils crient et ça dérange tout le monde. D’ailleurs, si quelqu’un peut m’expliquer comment un enfant qui n’a rien à faire en vient à se dire : « et si je hurlais pour absolument rien… »… ça pourrait peut-être m’éviter de perdre le restant de cheveux que j’ai sur la tête. En plus de les organiser, il faut s’assurer que personne ne manque de rien, ne mange pas de sable, soit propre, soit régulier; que tout le monde boit assez d’eau, mais pas trop pour rester quand même bien au sec. Les inquiétudes, les tracas, les tourments, les questions, les obligations… les responsabilités. Toi, non-parent, tes vacances t’en profites tout le long. Et tant mieux pour toi. Nous… oui, il y a eu les belles visites, les rencontres, les anecdotes, les fous rires… mais nos vacances, celles qui font du bien, qui reposent, qui ravigotent… commencent un peu plus tard que ça. En fait, elles commencent dès le retour au travail.

J’ai l’air de me plaindre, mais c’est vraiment pas le but. Ce texte est un clin d’œil aux parents qui vivent ça. Rappelez-vous que les voyages en famille font toujours partie de nos plus beaux souvenirs d’enfance. Et comme géniteurs, on veut vivre le plus de choses possible avec nos enfants… coûte que coûte… peu importe ce que ça demande en préparatifs. Après tout, c’est ça une famille.

Bonnes vacances à vous autres et laissez le bon temps rouler!

Crédit Photo : dadandburied.com

Vacances au Québec : Destination Mont-Tremblant

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À moins de deux h

À moins de deux heures de route de Montréal, voici une montagne qui en offre pour tous les goûts. Envie d’une escapade avec vos enfants? Du petit à l’ado – en passant par les parents qui ont eux aussi envie d’avoir du plaisir – il y en a pour tous les goûts! Voici trois activités testées et approuvées par Petite et Maman.

Le village piétonnier

Dans le village piétonnier à lui seul, il y a un tas d’activités à faire. On peut se rendre au sommet en télécabine si on est avec des tout-petits ou à pied pour les ados plein d’énergie. Il y a l’escalade, le bungee vertical ou encore la luge de montagne. On a fait quelques descentes et je peux vous garantir que petits (dans la même luge que leur parent) et grands s’amusent beaucoup. Ça va vite et il est facile de contrôler l’engin donc chacun y va à son rythme. Ma fille, elle, criait : « Plus vite! Plus vite! ». Pas certaine d’avoir hâte qu’elle soit assez grande pour avoir sa propre luge l’an prochain!

Tarifs : 1 descente pour 13$, 3 descentes pour 19$ et 5 descentes pour 27$.

Infos sur les activités à Tremblant en été

Arbre-en-Arbre

À une dizaine de minutes de marche du village (pour les familles avec bébé, sachez que la route est assez difficilement praticable avec poussette!), on peut se prendre pour Tarzan avec les deux parcours offerts. Celui pour enfants (pour les moins de 4’6 pieds) propose des ponts suspendus, des poutres et des lianes, une chenille en filet de plus de 5 mètres de haut et une tyrolienne de 100 pieds qui fait toujours le bonheur des petits. Le parcours pour adultes est plus musclé avec des tyroliennes de 25 à 60 pieds dans les airs. Il propose quatre niveaux de difficulté que vous pourrez expérimenter (ou non!) selon l’envie et le courage du moment. Chose certaine, j’ai trouvé très émouvant de voir la Petite prendre son courage à deux mains et affronter ses peurs! Au point où c’était à la fin « Bébé, fafa, Maman… ».

Tarifs : Entre 20$ et 25$ pour le moins de 12 ans, 30 à 35$ pour les 13 à 17ans, et 35 à 45$ pour les adultes. Forfait famille disponible.

Infos Arbre-en-Arbre à Tremblant

Aventure en Dune Buggy

À réserver au centre d’activités du village, le tour de Buggy qui vous promet des sensations fortes en toute sécurité vous sort cependant de Tremblant pour un tour de voiture d’une vingtaine de minutes vers Labelle. C’est là que vous attend une toute autre sorte de bolide fait pour les routes rocailleuses, escarpées et parfois bien trempées. L’activité dure une heure trente pendant laquelle vous vous sentirez entre James Bond et un cowboy de rodéo, bravant les obstacles sur votre route avec votre super engin. J’étais seule avec ma fille derrière le Buggy du guide très pro qui nous a d’abord appris manœuvres et signaux pour que le tout se déroule de façon sécuritaire. Quelques pauses permettent d’éteindre les moteurs pour écouter la nature et l’observer. On a vu un barrage de castors en plus d’apprendre qu’il ne faut jamais se baigner dans la même eau qu’eux au risque d’attraper la Beaver Fever (ou parasite de la Giardia). Ces rongeurs aiment le bouleau mais pas l’épinette à cause de la résine. Bref, un beau duo aventure et cours de sciences naturelles!

Tarifs : De 147 à 251$ selon le nombre de passagers dans le Dune Buggy. Dépôt obligatoire de 1500$ sur carte de crédit remboursé après l’activité.

Infos Dune Buggy à Tremblant

Choses à savoir sur les camps de vacances

On vient tout juste de commencer à apprécier les minces percés de rayons de soleil du printemps,

On vient tout juste de commencer à apprécier les minces percés de rayons de soleil du printemps, qu’il faut déjà penser à l’inscription des enfants au camp de vacances pour l’été qui s’en vient. Voici quelques informations pour vous faciliter la vie et surtout vous protéger lors du choix d’un camp.

Contrat
Évidemment une fois l’inscription de l’enfant faite, il est important que vous ayez une copie de contrat. Ce contrat doit contenir tous les détails de l’entente soient:

  • vos nom et coordonnées
  • ceux du camp
  • la description des services
  • les heures d’ouverture et de fermeture
  • les dates où l’enfant fréquentera le camp
  • le coût total des services et le coût à l’heure, à la journée ou à la semaine
  • les modalités de paiement
  • la mention expliquant les modalités d’annulation du contrat.

Paiements
Sachez que les camps ne peuvent pas demander un paiement avant le début du séjour de votre enfant et ils doivent vous permettre de faire au moins deux versements.

Annulation
Si le camp n’est pas encore commencé et que vous avertissez le camp par écrit, l’annulation doit se faire sans frais ni pénalité. On vous recommande de faire parvenir votre avis d’annulation par courrier recommandé.

Si jamais vous retirez votre enfant après le début du camp, vous devez vous attendre à payer les services déjà reçus. Selon la loi, le camp est dans le droit d’exiger une pénalité. Celle-ci doit correspondre à la plus petite de ces deux sommes : 50 $ ou 10 % du prix des services qui n’ont pas été fournis.

Camps certifiés
Vous ne savez pas trop par où commencer pour trouver le bon camp pour vos enfants. On vous suggère de consulter le site de l’Association des camps du Québec au http://camps.qc.ca/. Le site est vraiment bien fait et facilite vraiment la recherche du camp parfait.

Voici quelques références supplémentaires :
http://www.opc.gouv.qc.ca/actualite/conseil/article/camps-de-jour-camps-de-vacances-a-savoir-avant-dinscrire-vos-enfants/

Les vacances (Partie 2)

L’avion s’envole enfin et nous commençons à réaliser que les vacances approchent, pour vrai.

L’avion s’envole enfin et nous commençons à réaliser que les vacances approchent, pour vrai. Comme plusieurs, on travaille comme des fous et on s’oublie. Quand je parle de s’oublier, c’est qu’entre mon rôle de  courtier immobilier et celui de maman, j’oublie que je suis aussi une femme et une amoureuse. Ce voyage-là, on en avait VRAIMENT besoin. Mais avant de pouvoir souffler un peu, il nous restait 4 heures de vol.

avionBon, pour être franche, le vol s’est quand même bien passé.

On était juste ‘’ Les Lavigueur ‘’ de l’avion. Anna a hurlé comme une bonne, elle voulait courir, elle voulait regarder les voisins par-dessus leur siège. Hayden s’amusait à faire frustrer sa soeur, les films ne lui plaisaient pas et il avait faim.

Bien oui, parlez-moi de ça manger en avion! Voyez-vous, de peur de se faire voler, nous avions acheté une carte de crédit prépayée. Bien la « mozus » de carte ne fonctionnait pas dans l’avion. Et le seul moyen de commander à manger, c’est avec une carte de crédit. Donc je récapitule, deux enfants levés à 3 heures qui veulent manger et qui ne peuvent pas à midi … ATTACHEZ-MOI QUELQU’UN AVANT QUE JE FASSE UNE CRISE DE COEUR!

Heureusement, une amie à nous était dans l’avion et nous a aidé dans cet enfer. **Anik on t’en doit plus qu’une haha!!! MERCI!**

4 heures plus tard, une tonne de crises et des voisins dans l’avion qui ne rêvaient que de nous voir disparaitre, et bien nous sommes arrivés!!! Allô bonheur total!!! Il faisait chaud, beau et on approchait du but.

Nous nous sommes dirigés vers les douanes en courant ( et ce n’est même pas une façon de parler haha). Une fois les douanes passées, direction les valises.

Alors qu’on attendait, on a réalisé qu’il y avait deux sections pour notre avion. C’est là qu’Hayden a voulu bien faire et m’a dit en deux secondes:  « M’man je vais aller voir l’autre côté ». J’ai à peine eu le temps d’agripper la main d’Anna que je l’ai perdu de vue. Alors là, j’ai paniqué. Et par là, je veux dire paniqué solide! J’avais beau le chercher, je ne le trouvais pas. Encore une fois, heureusement que notre amie Anik était là. On lui a donné Anna et Étienne et moi avons couru dans tous les sens à la recherche d’Hayden. TSE quand on dit qu’il suffit de quelques secondes pour qu’il arrive un malheur à nos enfants. Et bien là, pendant le 5 minutes à le chercher, tous les scénarios me sont passés par la tête. Juste à y penser, j’en ai encore des frissons.

Et c’est à ce moment que tout bonnement on le voit ressurgir tout heureux, parce que LUI, il a réussi à trouver les valises.

Laissez-moi vous dire, qu’on a eu une conversation assez intense sur ce qui aurait pu se passer. Je pense que le message a bien été entendu (par lui et aussi plusieurs autres personnes présentes…oups) et que dorénavant il ne s’éloignera plus de moi.

Petit conseil, avant de partir, expliquez à vos enfants les dangers de s’éloigner de vous. Souvent ils le savent, mais ce sont des enfants, et ils oublient!

Une fois la peur et le stress passés,  nous sommes partis en direction de l’hôtel.

Celui-ci se situait à La Romana, donc à 1h de l’aéroport. TSE le 1h qui te donne des hauts le coeur parce que tes enfants ne se peuvent plus et que par le fait même, tu ne te peux plus.

Comme Anna n’avait qu’une envie, péter une crise parce qu’elle avait une écoeurantite aiguë de l’attente, j’ai finalement trouvé un jeu qui lui a changé les idées pendant le voyagement: déchirer en millions de petits morceaux des feuilles de papier.

Je sais, c’était du gaspillage, mais on fait ce qu’on peut.

Alors vous pouvez me croire lorsque je vous dis qu’en voyant ENFIN l’hôtel, j’ai poussé un cri de joie et j’ai sorti une phrase à la Anna, du genre ” HÔTEL D’AMOOOOOUR!!!

hotel

 

Les vacances (Partie 1)

Je suis certaine que vous serez d’accord avec moi, dans la vie, il y a des moments où l’on doit

Je suis certaine que vous serez d’accord avec moi, dans la vie, il y a des moments où l’on doit apprendre à lâcher prise et mettre la « switch à OFF ». C’est exactement ce qu’on s’est permis de faire, il y a deux semaines. On a pris nos enfants, nos passeports et nos valises et nous sommes partis relaxer en République dominicaine. Est-ce que j’ai écrit le mot «relaxer »? Oh, excusez-moi! Je voulais dire que nous sommes partis changer d’air et nous centrer sur nous et notre famille. Parce que partir en vacances avec des enfants, c’est officiellement génial. Ça crée des souvenirs et ça resserre les liens, mais on ne revient pas reposé à 100%. Et ça, on ne l’a réalisé qu’après avoir mis la clé dans la  serrure de la porte et dit « beubye » au Québec pour 1 semaine. 🙂

Partir en vacances avec deux enfants, ça demande de l’organisation. BEAUCOUP d’organisation ! En fait, comme je suis travailleur autonome (je suis courtier immobilier), j’ai des horaires de fous totalement atypiques. La semaine avant le départ a été épuisante. Je suis revenue plusieurs fois à la maison vers 1h du matin puisque je devais terminer une pile de dossiers avant le départ. Ajouter à ça qu’il faut faire les valises et surtout ne rien oublier. Et j’aime mon chum à la folie, mais ce n’est certainement pas lui qui aurait fait les valises des enfants (Vous, est-ce que votre conjoint fait la valise des enfants?). Mais bon, c’est un détail! J’ai donc fait les valises, les emplettes, finis des dossiers longs et importants, fais plusieurs visites de maisons et des offres et… nous étions finalement prêts pour partir en voyage.

3h du matin, le cadran sonne…Il est temps de se lever et de tout préparer! Jusque là, tout va bien. Les enfants ont tellement hâte de partir qu’ils sont super heureux de se réveiller, même en plein milieu de la nuit 🙂 Yeah!!! Dans ma tête de maman positive, le voyage s’annonce TELLEMENT parfait. Bien quoi? Hey pas de crises au réveil, pour moi c’était un signe!

On arrive à l’aéroport à l’heure, la file pour les familles est minuscule, donc peu d’attente. Tout continue de bien aller! Encore un gros YEAH!

Et là, on arrive et on s’assoit. Selon l’horaire, nous devrions embarquer dans 30 minutes… mais une voix se fait entendre: « un message pour les passagers du vol TS 976 à destination de Punta Cana. Le vol sera retardé de 1h30’’. » Oh well… 1h30, ce n’est pas la fin du monde hein? Peut-être pas pour vous, mais pour Étienne et moi, OUI!!! Anna décide à ce moment de se changer en monstre: “Non maman! Pas ça papa! Anna faim! Anna ne veut pas! Anna jouer… ANNA ANNA ANNA!” Tout ça en se débattant dans nos bras et en faisant le bacon par terre.  Oh et Hayden… bel amour de Hayden qui a 7 ans, mais qui en parait 10. Lui décide qu’il a besoin de bouger. TSE comme dans je grimpe partout, je parle fort et j’ai envie de partir!!!

Et vient le temps de la pilule contre la malaria. On a toujours entendu parler des vaccins contre la malaria, mais le médecin a décidé de nous prescrire des tites pilules. À prendre 1 fois par jour à la même heure, et ce  à tous les jours:  2 jours avant le voyage, pendant le voyage et 1 semaine après le voyage. SÉRIEUX LÀ??? Quand je prenais la pilule, j’avais de la difficulté à me rappeler que je devais la prendre tous les jours et à la même heure.

Et chers parents, avez-vous déjà essayé de faire avaler une pilule à un enfant de 22 mois? OMG!!! Anna hurlait, crachait et se débattait dans l’aéroport ( et ça été comme ça à chaque prise de pilule). Sans compter que la tite BIP de pilule tache les vêtements (un beau jaune fluo).

On est donc partie de Montréal avec un grand garçon qui ne se pouvait plus de rester en place et une fillette de 22 mois tachée jaune fluo avec les cheveux en bataille à force de s’être débattue.

Heureusement, l’avion arrive et on peut embarquer! Une fois assis on se dit qu’enfin on peut relaxer et respirer. Soudain, une nouvelle voix se fait entendre: « Bonjour, ici le commandant bla-bla-bla… compte tenu de la température, nous devrons attendre de faire déglacer l’avion. Cette procédure devrait durer 30 minutes. Nous sommes les 5e en attente. Merci de votre compréhension. »

Étienne et moi nous sommes regardés et avons pouffé amoureusement de rire.  Ben non! Ça, c’est seulement dans les films que ça arrive haha!!  On s’est regardé, on a lâché un sacre en roulant des yeux et l’on s’est dit qu’il ne restait que 4h de vol avant de pouvoir VRAIMENT RELAXER!

Dodo

Si vous voyagez en avion avec des enfants, voici quelques petits conseils:

ecouteurs

  • Imprimez votre carte d’embarquement 24h à l’avance sur internet. Ça vous sauvera du temps.
  • Si vous avez un enfant de moins de 2 ans, prenez l’option plus afin de ne pas payer de surcharge de bagages. Les bagages de votre bébé comptent parmi les vôtres.
  • Si le vol est long, emportez des Gravols pour enfant.
  • Apportez un sac de secours pour l’avion. Dans chatnotre cas le sac comportait: des crayons de cire, des livres à colorier, deux paires d’écouteurs, un iPad, un Nintendo 3d, des couches, des lingettes, des collations pour les enfants, les doudous et bébé chat (le toutou préféré d’Anna), des gouttes pour les yeux (l’air de l’avion est très sec) et…. des suçons afin d’acheter la paix en cas de crise haha!!

J’ai trouvé l’équilibre… Texte : Ariane Bégin

Il y a maintenant trois ans et demi, je suis tombée en amour avec un agriculteur. Un vrai de vrai,

Il y a maintenant trois ans et demi, je suis tombée en amour avec un agriculteur. Un vrai de vrai, un homme qui a grandi sur une ferme et qui rêvait de faire vivre la même chose à ses enfants. Un homme amoureux de son métier, qui ne compte pas ses heures, qui souhaite gérer une business et surtout, qui rêve de posséder sa propre ferme. Avec du recul aujourd’hui, je réalise que je ne comprenais peut-être pas tout à fait dans quoi je m’embarquais lors de nos débuts. Jamais je ne l’ai regretté, loin de-là même. Cependant, de lourdes et sérieuses discussions se sont imposées pour mettre les points sur les « i ». Mais surtout, des discussions pour mettre au clair certains enjeux afin que l’on continue d’aller de l’avant ensemble.

Quand on sort avec un agriculteur, faut apprendre à ne pas se faire d’idées et surtout, ne pas trop prévoir d’avance. Évidemment, j’ai trop souvent attendu pour, par la suite, être déçue. J’en ai pleuré une claque en pensant que c’était parce que je ne comptais pas pour lui ou simplement parce qu’il trouvait mieux à faire. Mais au contraire, aujourd’hui, je réalise que son métier est loin d’être routinier et que des tas de choses peuvent arriver dans une journée : le tracteur qui ne part pas, une vache malade, un nouveau-né, etc. Sans oublier qu’à Noël et pendant les vacances d’été, les vaches ne prennent pas de vacances, elles. C’est donc 24/7 et pour être bien honnête, on ne s’habitue jamais vraiment à ça. On ne s’habitue peut-être pas, mais on apprend à vivre avec. Auparavant, je me considérais beaucoup plus dépendante que je le suis maintenant. Et j’ai changé, tout ça grâce à l’indépendance et l’équilibre dans notre couple.

Même si ce n’est pas toujours facile, je trouve du réconfort lors de mes moments seuls. Rien n’empêche que tous les soirs, je rêve du moment où je vais enfin le serrer dans mes bras. Cependant, nos moments loin l’un de l’autre nous rapprochent au quotidien. Pour ma part, c’est ce qui me permet d’apprécier chaque petit moment passé à ses côtés. De plus, en étant enfant unique, j’ai appris à me débrouiller et à me divertir seule. C’est un bonheur de prendre soin de moi avec un bon livre, lorsque j’écris ou à la salle d’entraînement. L’équilibre peut être différent pour chacun. C’est pour cela qu’il faut se confier et en parler avec votre partenaire de vie. N’ayez jamais peur de vous exprimer et de dire ce que vous ressentez vraiment. Avec le temps et les années, j’ai surtout appris qu’on a besoin tous les deux de ce genre de moment. On s’oublie trop souvent dans une relation et je trouve primordial de se souvenir que même si nous sommes un couple, je suis une femme à part entière qui mérite de prendre soin de moi.

L’équilibre dans un couple, ça ne s’apprend pas, ça se construit. Et lorsque l’équilibre est établi, c’est tellement plus simple et surtout, sain de vivre à deux.Je vous souhaite à tous et à toutes un équilibre qui vous permet de vivre en toute légèreté et surtout, en étant comblée et heureuse.

Ariane Bégin