Tag ado

Je te lève mon chapeau, l’ado ! Texte : Marilyne Lepage

Tellement obnubilés par nos problèmes d’adultes, on a fini par

Tellement obnubilés par nos problèmes d’adultes, on a fini par oublier l’essentiel, toi. On a tenu pour acquis que tu avais la maturité de tout gérer, on a même minimisé ce que tu traversais. Voyons, l’école à la maison, il y a bien pire que ça, on se disait !

Vois-tu, tu es dans une période de ta vie où le côté social occupe une place très importante. Du jour au lendemain tu as dû faire le deuil des rassemblements avec ta gang à l’école, le plaisir de traîner dans les rues, de voir ton chum ou ta blonde et vivre au jour le jour sans te soucier de demain. Ce qui fait la beauté de l’adolescence, quoi !

Le problème, c’est que pour toi, la motivation d’aller à l’école passe par le côté social. Sur Teams, ce n’est pas tout à fait le même feeling. J’ai rêvé de mon bal de finissant à partir de ma première année du secondaire. Si j’avais eu à faire le deuil de cet évènement, ça aurait passé de travers. Alors à toi qui finissais, je ne peux qu’imaginer ce que tu traverses.

Je ne sais pas comment va ta motivation, je ne sais pas comment tu vas, mais j’ai envie de te dire que tu as le droit de te sentir comme tu te sens. Tu fais quotidiennement des concessions sur ce qui compte le plus pour toi. C’est normal que ça finisse par te fatiguer, que ta patience ait des limites.

On sait qu’on ne peut changer le contexte. C’est un fait. Mais ce n’est pas le temps de lâcher, parce que s’il y a bien une chose dont je suis certaine, c’est qu’il y a eu un début, il y a un maintenant et il y aura un après. Ce que je veux te dire, c’est que c’est temporaire !

Même si ça peut te sembler banal actuellement, accroche-toi à ce qui compte le plus pour toi et bats-toi pour ça. Penses-y, fixe-toi des objectifs et déploie tous les efforts pour y parvenir. Parce que le soleil va finir par revenir, il finit toujours par revenir.

Petits et grands, on a perdu quelques plumes durant cette crise planétaire. T’es pas seul, promis !

Je te lève mon chapeau bien haut, l’ado ! T’es vraiment fort, tu as su t’adapter plus que jamais et tu as encaissé les coups sans broncher. Je m’excuse que tu sois tombé entre deux chaises durant cette pandémie. Ta résilience est inspirante, mais ça ne veut pas dire que tu doives réduire au silence ta souffrance.

Si plus rien ne va, parle à tes parents, à tes intervenants ou à une ligne téléphonique. La seule chose qui compte, c’est que tu parles.

https://www.teljeunes.com         https://jeunessejecoute.ca

Marilyne

Ode à l’ado extraordinaire

Je vous entends d’ici chialer contre les ados qui mettent leur mus

Je vous entends d’ici chialer contre les ados qui mettent leur musique trop forte dans l’autobus! Contre ceux qui laissent traîner leurs assiettes sales dans leur chambre comme un appel désespéré à la coquerelle! Contre ceux qui rentrent à pas d’heure et qui vous laissent vous morfondre dans le noir, un huitième café à la main. Contre ceux qui s’étirent tellement les yeux vers le ciel quand on leur parle qu’on craint qu’ils restent pris ainsi…

Tut tut tut.

Il y en a, des ados à l’odeur d’aisselles pas frottées, aux bras trop longs, au discours trop court, aux nuits de sommeil de quatorze heures et aux hormones dans le plafond… mais je veux vous parler d’un autre genre d’ados.

Je veux vous parler des ados qui font des efforts pour ranger leur chambre et qui se laissent même parfois aller à un extra vaisselle, même s’ils aimeraient mieux gosser sur Instagram ou ronfler jusqu’à la fin de leur secondaire.

Des ados qui acceptent sans protester de garder la petite sœur tannante ou le voisin fatigant, juste pour vous laisser une soirée en couple ou pour vous donner une heure de OH-MY-GOD! LIBERTÉ à l’épicerie ou chez le dentiste.

Des ados qui vous accueillent le soir avec un repas tout prêt et presque équilibré ou avec une assiette de biscuits chauds sortis du paradis de la pâtisserie (lire : votre four). De ceux, aussi, qui ratent des recettes ou qui salissent beaucoup trop de vaisselle, mais qui au moins, essaient d’apprendre le B-A-BA de la cuisine.

Des ados qui osent s’aventurer sur le marché du travail ou dans l’aventure de la conduite automobile même s’ils savent que le défi a les proportions everestiennes.

Des ados qui animent les camps de jour, qui mettent tout leur cœur et toutes leurs heures estivales à préparer des jeux et des comptines pour amuser vos cocos (et vous laisser travailler…). Ces mêmes ados qui ont aussi chaud que tout le monde, mais qui continuent à avoir l’air de faire la job la plus palpitante et la plus payante de la planète. Des ados qui gèrent des crises de vedettes, des fatigues de ti-pet et des « je veux ma mamaaaaaaaaannnnnn » d’enfant qui ne se peut plus.

Des ados qui vous prennent dans leurs bras en disant : « Merci tellement, maman, de m’aimer comme tu le fais. Je le sais que tu n’es pas obligée ; je le sais que je te fais parfois la vie dure ; mais je ne te remercierai jamais assez de m’avoir donné la vie et de la rendre belle. ». Des ados qui osent dire « Je suis en colère » ou « J’ai peur ».

Des ados qui n’ont pas honte de leurs parents, au contraire. Des ados qui disent : « Sais-tu quoi? Mes amis ont officiellement décrété que tu es la mère la plus cool de l’univers. Pas parce que tu essaies d’être notre amie, juste parce que tu es toi. ». Et si en plus ils te trouvent drôle et te laissent faire des jokes plates, gros bonus. Des ados qui ont appris avec le temps comment choisir de bons amis et comment dire non aux pas fins.

Des ados qui acceptent de plus en plus souvent les conseils des parents parce qu’ils se rendent bien compte que ça a bien du bon sens. Des ados qui demandent « À quoi ça goûte l’alcool? » au lieu de se saouler en cachette. Des ados qui jasent d’avortement, de cannabis et de jeans troués parce qu’ils veulent protester juste assez (mais qui se serviront de vos arguments sagement mémorisés dans leur essai de fin d’année).

Des ados qui vous apportent le déjeuner au lit le jour de votre fête, et deux-trois autres jours dans l’année. Parfois même avec un poème gribouillé sur une serviette en papier. Des ados qui boudent parfois comme des ados, mais qui viennent s’excuser sans que vous ayez à le leur demander.

Des ados qui téléphonent à leurs grands-parents « juste parce que ». Qui rêvent de leur premier appartement, de leurs premiers partys pas de parents… mais qui déposent leur tête sur votre épaule pendant le film du vendredi.

Ai-je l’air de me vanter si je vous dis que ces ados dont je parle sont très fortement inspirés de mes deux grandes chouettes? Elles ne sont pas parfaites et je les trouverais plates si elles l’étaient (ça me ferait faire des complexes!), mais mausus que je ne les remplacerais pour rien au monde!

 Nathalie Courcy

 

Montagnes russes matinales

Je sais, je suis au courant, avoir un toit sur la tête et des paren

Je sais, je suis au courant, avoir un toit sur la tête et des parents aimants, c’est la base pour les enfants. C’est leur sécurité, leur petit monde. C’est rassurant et ils peuvent être eux-mêmes en tout temps. Énergiques, anxieux, tristes et en colère. Drôles, turbulents, colleux ou distants. Oui, je sais tout ça.

Mais à un certain âge, c’est comme si le cerveau de nos ados pouvait changer d’émotion en quelques minutes. Je vous le jure que c’est possible. Au début, ça m’a prise par surprise! Une blague, une niaiserie ou un délire qui était super drôle la veille était devenu TELLEMENT niaiseux le lendemain… Pouvez-vous m’expliquer ce qui s’est passé entre hier et aujourd’hui? Mes niaiseries ont perdu de la valeur en une nuit?

Alors ce matin, l’impolitesse et l’air bête de ma grande étaient au rendez-vous. Habituée à ces montagnes russes matinales, je gardais mon calme et je gérais la routine du matin comme une Ninja, en esquivant les yeux dans les airs, les soupirs, les remarques plates et le chialage entre sœurs à grands coups de grandes respirations.

Nous voilà dans la voiture, en route pour l’école, et j’ai joué le tout pour le tout. J’ai essayé de lui parler, de lui expliquer ou plutôt, de lui faire prendre conscience de son air matinal vraiment pas agréable.

« J’espère que tu n’auras pas cet air‑là avec tes amies! Pauvres eux! »

« Ben là, franchement, j’ai pas cet air‑là avec mes amies… »

C’est à ce moment que j’ai compris que j’étais la chanceuse, la privilégiée, qui avait droit à son air bête de temps en temps. Et c’est aussi ce matin‑là que j’ai réalisé que nos enfants se donnent le droit de vivre leurs émotions à la maison avec ceux en qui ils ont confiance.

Nos enfants se sentent en sécurité et ils savent qu’ils peuvent être de mauvaise humeur de temps en temps sans se faire rejeter. Bon, c’est certain qu’une petite discussion occasionnelle sur le fait que je suis quand même sa mère et qu’un sourire, ça fait du bien, va s’imposer. Mais au moins, je sais maintenant que mes enfants sont à l’aise d’avoir l’air bête.

Valérie Grenier

 

Hymne à l’ado

Nos adolescents ne sont pas tous les mêmes, mais il y a certaines c

Nos adolescents ne sont pas tous les mêmes, mais il y a certaines choses qui se retrouvent chez la plupart des adolescents. J’ai eu envie de vous partager ce qui semble à mes yeux revenir dans la plupart des familles qui ont des adolescents, le tout, teinté d’un peu d’humour pour dédramatiser le tout. Cher adolescent, laisse-moi t’offrir ton hymne à l’ado :

Oh! combien j’aime ces doux matins où tu ne veux pas te lever pour aller à l’école. Ces matins où je dois te réveiller… te re-réveiller… brasser ton lit pour réussir à faire lever ce corps qui n’en a pas envie. « Mais ne t’inquiète pas, papa, ça n’a aucun rapport avec le fait que je me couche tard, c’est juste que je ne m’endors pas. »

Et que dire de ton excuse répétitive selon laquelle ta sonnerie de cadran n’a pas sonné sur ton cellulaire. Problème technique uniquement réservé aux adolescents il paraît, quelle malchance. Moi, ça ne m’est jamais arrivé… je pense que je vais m’acheter un 6/49…

Comme j’aimerais un jour trouver un panier de lavage qui accepte tes vêtements sales et qui ne les vomit pas un peu partout sur ton plancher. Tu sais, ce plancher qui n’est presque pas visible à l’œil nu. Ce plancher qui sert de terre d’accueil pour tes vêtements propres et sales qui se mélangent comme le fromage et la sauce dans une poutine.

Et que dire de tes douches. Ces douches qui offriraient assez de temps pour laver un éléphant adulte avec une brosse à dents. Tu sais, ces douches qui n’offrent plus assez d’eau chaude pour celui qui te suit Par contre, je suis certain que l’éléphant adulte ne laisserait jamais ses deux ou trois serviettes mouillées par terre, lui. Car oui, oui, les serviettes mouillées vont par terre en petit tas.

Ah oui, parlons aussi de tes goûts alimentaires qui sont en perpétuel changement. Tu pourrais te nourrir uniquement de pâtes alimentaires blanches avec du beurre, du sel et du parmesan. Des repas que tu adorais dans le passé sont maintenant presque dégoûtants pour toi. Et quand on te demande ce que tu aimerais manger, il y a l’éternel : j’sais pas! À voir les papiers de bonbons et de chips dans le fond de ton sac d’école, on peut comprendre pourquoi tu n’as jamais vraiment faim à l’heure du souper… mais tard en soirée, tu te transformes en tyrannosaures et gobes tout sur ton passage.

Je remarque aussi que la maladie de la perte de mémoire se développe très rapidement chez toi, ce qui m’attriste beaucoup. C’est la mémoire à court terme qui est le plus affectée. Par exemple, tu oublies que le rouleau de papier de toilette est fini et tu le laisses vide sur le support. Ou encore, tu oublies ta vaisselle sale un peu partout dans la maison. Tu oublies que le sac de lait est vide et tu remets la pinte vide dans le frigo. Tu oublies que la poubelle est pleine et tu pèses dessus pour tout enfoncer pour être certain de ne pas avoir à le changer. La maladie va même jusqu’à te faire oublier les tâches que l’on t’a demandées. Parlant des tâches, regarde ce qui suit.

Il y a aussi des mots qui reviennent particulièrement souvent. Celui que tu as adopté et qui te suit partout est : tantôt. Il est utilisé plusieurs fois par jour et ensuite, c’est ta maladie de mémoire à court terme qui embarque. Alors nous devons redemander et ton meilleur ami « tantôt » revient… et le trouble de mémoire à son tour. C’est comme une roue qui tourne.

Ce qui me fascine réellement, c’est le temps dont tu as besoin pour étudier et apprendre par cœur des matières scolaires alors que tu me chantes mot pour mot une multitude de chansons en anglais que tu n’as entendues qu’une ou deux fois. Tu réussis à me surprendre et c’est positif. Les maths et l’histoire devraient être transformées en hip-hop.

Finalement, laisse-moi te parler de ton meilleur ami. Il prend beaucoup, beaucoup de place dans la maison. Il est toujours avec nous. Il est là chaque heure du jour et j’ai l’impression qu’il t’empêche de dormir la nuit. Je le surprends même à t’accompagner dans ton bain. Je nous trouve très permissifs. Je parle de ton cellulaire bien sûr. Il est toujours greffé à la main. Tes notifications Snapchat, Facebook, Messenger, Instagram et autres sonnent dans la maison comme une vieille cloche de vélo agitée par un enfant hyperactif.

Malgré tout, cher ado, on ne te changerait pas pour rien au monde. Mais là, comprends‑moi bien. On ne te changerait pas toi, mais on changerait clairement quelques-unes de tes habitudes. La beauté de la chose est que l’adolescence ne dure que quelques années et qu’un jour, on va en rire. On va surtout en rire quand tu auras toi‑même des ados et que tu auras envie d’écrire un hymne pour eux. Tu verras, l’adolescence se définit comme suit : c’est le moment de notre vie où l’on veut des permissions d’adulte avec des responsabilités de jeune enfant.

Et vous, est‑ce que vos ados ont quelques-unes de ces habitudes? Écrivez-nous dans vos commentaires les habitudes des vôtres pour nous faire rire ou encore pour nous faire sentir moins seul.

10 astuces pour survivre avec un ado

Ton enfant n’a pas été livré avec le mode d’emploi et pendant

Ton enfant n’a pas été livré avec le mode d’emploi et pendant toute sa vie, tu as avancé et cheminé comme parent, avec plus ou moins d’assurance. Puis l’adolescence est venue chambouler tous tes repères. Le grand n’importe quoi !

Alors je te suggère ici dix astuces indispensables pour survivre avec un ado (ou deux ou trois ados !…)

  1. Lâche prise !

À chaque situation conflictuelle, répète cette phrase en boucle haut et fort : « M’EN CALISSE, M’EN CALISSE, M’EN CALISSE ! »

  1. Nourris-le !

Crois-moi, un ado qui a faim est beaucoup plus difficile à supporter qu’un ado rassasié ! Pis il a TOUT LE TEMPS FAIM. Alors veille à ce que le frigo soit bien rempli !

  1. Couche-toi avant lui !

Le rythme circadien d’un adolescent est différent. L’ado typique fonctionne super bien le soir et a beaucoup de misère à décoller le matin. Va te coucher avant lui, dors, et le matin, tu prendras toujours ton déjeuner tranquille, car il sera encore au lit ! L’adolescence, c’est le retour des cafés sereins le matin (si on ne réveille pas la bête…)

  1. Donne-lui des corvées !

Chez toi (oui, oui, tu es chez toi), ce n’est pas un hôtel, il doit participer aux tâches ménagères lui aussi ! Établis des règles claires NON NÉGOCIABLES.

  1. Ne rentre pas dans sa chambre !

C’est son univers. Ça pue et c’est le bordel ? Tant pis ! Pour ton équilibre psychologique, n’ouvre surtout pas cette porte-là !

  1. Achète-lui des écouteurs !

Vous n’avez certainement pas les mêmes goûts musicaux lui et toi, alors achète ta tranquillité et offre-lui un casque d’écoute. Tu pourras chanter à tue-tête ta musique préférée sans te faire insulter.

  1. Coupe le wifi le soir !

22 heures : plus accès au net. Et ce jusqu’au matin. Le wifi peut se couper facilement aussi en cas d’échecs à l’école, en cas de comportements irrespectueux, en cas de corvées oubliées, etc.

  1. Tu n’es pas un taxi !

Ce n’est pas obligatoire de véhiculer partout ta progéniture sans condition ! Hey ! Figure-toi qu’ils sont très capables de prendre le bus, le métro, de marcher ou de covoiturer !

  1. Encourage-le à travailler !

Une petite job, c’est vraiment incroyable pour un ado : ça lui amène de la confiance en lui, de l’autonomie et du cash ! C’est une superbe école de vie et surtout, surtout, tu as la paix quelques heures par semaine !

  1. Enfuis-toi !

Sauve-toi régulièrement ! Vis ta vie ! Va au resto avec ton chum, sors avec tes amis, fais la fête, amuse-toi ! Ton ado sera heureux d’avoir un peu de tranquillité à la maison quand tu n’y es pas, et toi… tu retrouves enfin ta liberté ! C’est génial finalement un ado !

Gwendoline Duchaine

 

Espoir il y a

Quand l’adolescence de ton enfant commence avant même que le

Quand l’adolescence de ton enfant commence avant même que le terrible two se pointe… tu te dis que tu ne survivras pas.

Quand le terrible two oublie de finir. Qu’il enchaîne avec le f…g four et que les six ans sextuplent l’intensité… tu te dis que le bon Dieu t’a oubliée. Ou qu’il fait exprès pour te faire suer.

Quand toutes les méthodes enseignées par les maîtres de l’éducation bienveillante, de la discipline thatchérienne et du lâcher-prisme ne fonctionnent jamais plus de quatre jours (et demi, quand tu es chanceuse)… tu doutes. De tout : capacités parentales, possibilités de t’en sortir vivante, existence d’une justice pour les parents.

Quand tout le monde te répète : « OMG. Ça va être quoi, à l’adolescence?! », en prenant bien soin d’ajouter moult points d’exclamation et regards de découragement… tu le sais, le mauvais quart d’heure va s’étirer au‑delà de toute résistance possible. Tu vas y laisser ta peau, ton estime personnelle (il t’en reste un petit bout, n’est-ce pas?) et tout ce que ton cerveau peut contenir de sain.

Quand ton enfant, qui était pourtant si mignon au temps des couches et des siestes, te torture l’esprit autant que le cœur à force de compliquer les affaires, de la moindre demande à la plus simple sortie… tu te dis… en fait, tu ne te dis plus rien. Rendue là, tu es trop occupée à faire la nage du petit chien pour garder ta tête hors de l’eau. Et celle de ton enfant. Parce que s’il t’en fait voir de toutes les couleurs, c’est parce que lui aussi se noie à petit feu…

Et un jour, l’adolescence arrive. Pas de grandes pompes, pas de trompettes. À peine un petit « M’hein » mou de la voix qui t’indique que l’âge ingrat est au coin de la rue. Ah! non, trop tard, tu n’as pas pu l’intercepter : il est déjà chez toi, en la personne de ton ado.

Tu as déjà pris ton rendez-vous pour être internée quand… tu te rends compte que ça ne va pas si mal. Que toutes les méthodes éducatives mises en place parce que et malgré, elles finissent par donner des résultats. Que l’espoir qui t’a tenue en vie toutes ces années prend des teintes plus franches : cet ado te parle. Cet ado se rapproche de toi. Cet ado t’aime. Et en plus, il te cuisine des biscuits à l’occasion.

Ça ne règle pas tout (c’est qu’il a des années de pratique d’attitude plate derrière la cravate!), ça ne répare pas tout (une feuille froissée-déchirée-émiettée ne redevient pas lisse par miracle), ça n’efface pas les années de souffrance d’un coup de baguette magique. La mémoire est une faculté qui oublie… bien ce qu’elle veut.

Mais chaque jour qui passe permet à ton ado de grandir en dedans et en dehors (bon voilà, il t’a dépassée!) Chaque jour qui passe te permet à toi de voir ce qui ressort de tant d’années de persévérance et d’amour inconditionnel. Chaque jour qui passe vous permet de détricoter les mailles erronées, et de retricoter une relation saine.

Le fil du temps vous permettra de solidifier votre communication et votre confiance mutuelle. Oui, ça se peut, une adolescence sous le signe de l’espoir.

PS Interdiction de te venger. Ok… peut-être plus tard… gentiment, quand même… mais attends au moins qu’il soit parti de la maison.

Nathalie Courcy

À toi, l’ado qui a hâte de devenir un adulte!

J’ai voulu être une adulte rapidement. La période de l’adolesc

J’ai voulu être une adulte rapidement. La période de l’adolescence, c’était pas mal trop long à mon goût et j’avais hâte que la grande vie commence. Avoir des enfants, une famille. Dans ma tête, c’était clair depuis longtemps, j’allais être une maman.

Maintenant maman depuis dix ans, j’ai eu le réflexe de regarder en arrière et de me demander si j’avais des regrets. J’ai eu des amies, des amoureux de quelques mois, le cégep, la première voiture, un amoureux sérieux, etc. Et j’en suis venue à la conclusion que le seul regret que j’ai, c’est que je n’ai tout simplement pas appris à me connaître, moi. Je n’ai jamais habité seule ou en colocation avec des amis. Et surtout, j’ai trop souvent voulu ressembler à mes amies, à ma « gang », pour plaire. Je n’ai jamais osé être moi même, par peur de ne pas être acceptée.

Ne vous méprenez pas, j’adore mes enfants et ils sont ce que j’ai de plus précieux au monde. J’adore les regarder apprendre et découvrir, et j’adore voir leurs yeux briller. Je ne regrette pas d’avoir eu des enfants, au contraire. J’aurais simplement aimé en profiter un peu plus avant que la routine familiale nous avale.

J’ai donc décidé d’agir, ou plutôt de ralentir, pour pouvoir profiter de la vie sans toujours être dans ce train, vitesse grand V, qui fait passer les années beaucoup trop vite. Ralentir pour apprendre à me connaître, parce que je n’ai malheureusement pas pris le temps lorsque j’étais ado. Je voulais que le temps passe vite pour être une adulte rapidement. Pourtant… aujourd’hui je trouve que le temps passe trop vite. Je veux aussi apprendre à connaître mon couple et connaître mes enfants. Et ce qui est beau dans tout ça, c’est qu’en prime, je vois l’émerveillement dans leurs yeux autant que dans les miens.

À toi, l’ado qui a hâte de devenir un adulte, j’aimerais te dire d’en profiter. N’essaie pas d’être quelqu’un d’autre. Fais ce que tu aimes et fais-toi plaisir. Sois toi-même et les gens qui sauront t’apprécier comme tu es seront tes vrais amis. Il ne faut surtout pas avoir honte de ce qu’on est, c’est ce qui fait qu’on est spécial. Et tout le monde est spécial, à sa façon. Prends le temps de réfléchir à ce que tu es, à ce que tu veux dans la vie. Prends du temps pour toi, prends le temps de te connaître et surtout, de t’aimer.

Valérie Grenier

 

La dégringolade scolaire de mon ado

Il y en a qui disent que ce n’est pas le chemin que tu prends qui

Il y en a qui disent que ce n’est pas le chemin que tu prends qui est important, mais bien l’endroit où tu arriveras. C’est une phrase qui a bien du sens. Mais quand vient le temps de l’appliquer à ton adolescent qui ne prend pas l’école au sérieux et qui semble se foutre de ses résultats scolaires, c’est une autre paire de manches.

Au primaire, mon enfant réussissait très bien et ne devait pas trop étudier pour avoir de bonnes notes. Une fois au secondaire, ce fut un peu plus difficile, car il devait y avoir un peu d’efforts pour réussir, mais tout fonctionnait quand même correctement. Mais plus le secondaire avance, plus c’est difficile. HOUSTON, we have a problem! Notre ado n’aime pas l’école. Notre ado ne trouve aucune motivation à réussir à l’école. Notre ado ne prend pas cela au sérieux et ne semble pas comprendre qu’il va nuire à son avenir et à ses choix futurs malgré toutes les discussions qu’on a ensemble. Notre ado n’apporte pas ses devoirs et ses leçons à la maison, prétextant les avoir faits en classe alors que c’est souvent faux. Notre ado a des examens de reprise et ne s’y présente pas. Notre ado a des 0 % dans certains examens. Vous voyez un peu le portrait de la situation?

Mais pourquoi? Notre enfant est intelligent et très allumé. La réussite lui pend au bout du nez, car dès qu’il décide de s’appliquer et de mettre l’effort, tout lui réussit. Mais c’est là le problème, l’effort. Je sais que la paresse est le meilleur ami de l’adolescent, mais il y a tout de même des limites. Ses enseignants lui donnent des chances en offrant des examens de reprise, mais rien ne fonctionne. Quelques fois, nous sommes témoins d’un petit 15-20 minutes d’études à 21 h la veille d’un examen, car nous avons vraiment insisté. Comme c’est une étude de dernière minute sans trop de motivation et cela n’influence pas beaucoup le résultat du lendemain.

Parfois, je me dis que notre enfant doit probablement redoubler pour avoir l’électrochoc dont il a besoin. Mais même la possibilité d’échouer son année scolaire et de la refaire ne semble pas augmenter son rythme cardiaque. Et de toute façon, n’est-ce pas notre responsabilité en tant que parents de tout faire pour guider notre enfant, redonner vie à sa motivation et faire notre maximum pour éviter de perdre une année de scolarité?

Voici ce que je lui répète constamment, mais que j’ai envie de lui écrire :

–        La réussite ne dépend que de toi. Tu as tout ce qu’il faut pour réussir et tes rêves les plus fous sont possibles, car tu as la capacité et l’intelligence pour faire ce que tu désires

–        Ce que tu ne fais pas maintenant par manque de motivation ou par paresse, tu devras le refaire tôt ou tard.

–        Prends conscience que tes gestes d’aujourd’hui influenceront ta situation de demain. Ta vie adulte est en train tout doucement de se dessiner et c’est toi qui tiens le crayon.

–        Nous t’aimons et avons encore confiance en toi. Vas-y avec de petits défis. L’important est d’y mettre plus d’efforts et de concentration. L’effort est gage de réussite.

–        Nous n’accordons pas beaucoup d’importance aux résultats, mais plutôt à l’effort que tu y mets. Nous sommes là pour t’aider, t’encourager et t’épauler.

Je sais qu’il y a beaucoup de parents comme nous qui vivent la même situation. Je sais que nous nous sentons impuissants, voire coupables de ne pas trouver comment rectifier la situation. Dites-vous que nous ne sommes pas eux et ne pouvons décider pour eux. Il ne faut jamais abandonner puisque ce serait leur offrir le laissez-passer qu’ils attendent pour abandonner eux aussi. Dites-leur que vous les aimez et félicitez les petites réussites et les périodes d’effort.

 Commentez pour que les ados dans cette situation puissent vous lire afin de leur donner vos conseils.

Eva Staire

Préparer une fête d’ado et y survivre: c’est possible!

Quand nos enfants sont petits, c’est facile d’organiser une fêt

Quand nos enfants sont petits, c’est facile d’organiser une fête d’amis. Quand les enfants deviennent des ados ou des préados, là, c’est une autre histoire! Ils veulent une fête cool et une fête mémorable pour les ami(e)s, mais qu’en est-il des parents?

Ils sont trop jeunes pour qu’on leur laisse la maison, trop vieux pour qu’on les chaperonne. Un compromis est alors de mise!

–          Qu’en penses-tu si on te laisse le sous-sol au complet pour faire la fête?

–          Ok, mais on ferait quoi? Il ne faut pas que ce soit plate!

Sur ces sages paroles de préado-en-pleine-crise-existentielle, j’ai eu envie de donner des idées pour que ce ne soit pas « plate »!

D’abord, si votre enfant tient absolument à avoir une fête à la maison, il est essentiel de décorer la place!

Ballon, guirlandes, boule disco : ça fait fureur à tous coups!

Chips, bar à bonbons, liqueur : éléments de base! (On oublie le côté santé pour une fois dans l’année!)

Il y a plusieurs façons de faire une fête réussie. Voici quelques idées :

  • Avoir un thème: Chaque invité arrive habillé selon le thème. Chic, pyjama ou même en fluo avec les bracelets qui illuminent dans le noir! Fou rire assuré!
  • Faire une soirée films d’horreur: Après avoir dansé toute la soirée, on s’installe confortablement avec une montagne de couvertures et d’oreillers, on enfile nos pyjamas et on écoute des films d’horreur! (Ça peut aussi être une soirée de films quelconques!)
  • Faire une séance photo de style Photo Booth: Avoir un coffre rempli de costumes, grosses lunettes, perruques, cravates, boa, gants… et faire des photos d’amis déguisés! Avec les réseaux sociaux, c’est facile de les envoyer ensuite aux invités! Pas besoin de les imprimer!
  • Faire une soirée beauté: Les filles préados adorent (en général) les soirées beauté. Toutes en robe de chambre, manucure, masque de beauté, petite sangria sans alcool, musique relaxante pour donner l’effet « spa », lumières multicolores et le tour est joué! On peut même ajouter le jeu « Maquillage à l’aveugle »… On maquille notre amie en gardant nos yeux fermés! Ça donne toujours de drôles de résultats!
  • Faire des colliers et des bracelets : Il y a des compagnies qui se déplacent à domicile pour faire des soirées de création! Ça peut être une belle alternative!
  • Soirée animaux exotiques : Là aussi, il y a des compagnies qui se déplacent pour faire découvrir des animaux exotiques tels que des serpents ou des tarentules! Oseriez-vous?
  • Soirée Karaoké : Qui n’a jamais rêvé de devenir une superstar?
  • Souper meurtre et mystère : Il y a des versions pour ados!
  • Soirée de jeux: On oublie les jeux de société! Ici, je parle de jeux qui donneront certainement le fou rire aux invités. a) Le jeu de mime, Fais-moi un dessin, le jeu de la boulette (mimer, fredonner une chanson, interpréter une personne connue, etc.), le jeu Heads Up : faire découvrir le nom qu’on a de collé dans le front juste en répondant oui ou non! b) Ou encore des jeux du style : Avoir les mains dans le dos, un bol de farine devant nous et avec notre bouche, le premier qui trouve le bonbon dissimulé dans la farine. Avoir une boîte de papier mouchoir accroché dans le dos avec des billes dedans, le gagnant est le premier qui réussit à faire tomber toutes les billes. Avoir une corde attachée autour de la taille et au bas, une pomme est attachée et le but est de faire avancer un objet avec la pomme en donnant des coups de bassin. Des courses de poches de jute : embarquer dedans et sautiller jusqu’à une ligne d’arrivée. Marcher avec une pomme sur la tête sans la faire tomber ou encore marcher avec un œuf dans une cuiller sans la faire tomber! Les gagnants des jeux reçoivent des prix!

Des jeux comme ça, il y en a à la tonne! Si vous avez de l’espace dans le sous-sol, c’est une soirée agréable garantie!

Au fond, c’est à votre préado/ado de créer sa soirée! Faites-lui confiance. Laissez-lui l’espace demandé et laissez-le être créatif, c’est la clef de la réussite! Le thème qu’il choisira lui fera plaisir, car ce sera son choix!

Et vous, chers parents, relaxez! Laissez-les s’amuser au sous-sol et dégustez votre coupe de vin au son des fous rires!

Bonne fête!

Tania Di Sei

 

Patrick Marleau. Suggestions BD québécoises pour les plus vieux (13 ans et plus)

J

J’ai eu le bonheur de travailler en librairie comme spécialiste de la bande dessinée pendant quinze ans, tout d’abord chez Renaud-Bray et ensuite, à la boutique Imaginaire à Québec. Qui dit librairie, dit plusieurs périodes du temps des Fêtes à donner des suggestions de lecture, parfois pour de grands amateurs, mais souvent pour des gens qui ne s’y connaissaient pas trop.

Au fil de la dernière décennie, il est rassurant de voir que plusieurs ados, voire adulte, lisent maintenant de plus en plus de bandes dessinées. Ce revirement social est venu en partie par une génération qui ne considère plus la BD comme de la lecture enfantine et d’autre part, par une plus grande visibilité médiatique. Par contre, le plus grand responsable est le succès qu’obtiennent les adaptations de BD pour le grand et le petit écran : les films de Marvel Comics, The Walking Dead, Paul à Québec et même Persépolis.

Les adolescentes connaissent bien Les Nombrils (de Delaf et Dubuc), et la série Paul, de Michel Rabagliati, n’a plus besoin de présentation chez les plus vieux. Voici donc quelques suggestions de lecture d’auteurs d’ici qui sauront plaire tant aux amateurs de BD qu’aux ados qui ont moins d’intérêt pour les livres.

 

1-      La bête du lac (Éditions Glénat Québec)

Le scénariste de cette amusante trilogie, François Lapierre, est l’un des coloristes les plus en vogue. Le talentueux artiste aux dessins, Patrick Boutin-Gagné, roule sa bosse depuis plusieurs années dans le monde de la BD. Amis dans la vie, leur chimie se transpose à merveille dans cette saga fantastique située dans un Canada français rural d’autrefois. Qui est cette mystérieuse bête au fond du lac? Que garde-t-elle si précieusement? Quel est son étrange lien avec la sirène? Cette série vous en fera voir de toutes les couleurs!

 

2-      Aspic (Éditions Quadrant)

L’illustrateur Jacques Lamontagne s’est rapidement imposé dans le monde de la BD grâce à Safarir au Québec, et par la suite en Europe avec le succès de la série française Les Druides. Avec Aspic, il baigne dans un monde plus près de ses champs d’intérêt, soit un Paris du 19e siècle empreint de paranormal et peuplé de créatures surnaturelles. Aspic est un croisement de Sherlock Holmes et de Chapeau Melon et bottes de cuir, des BD aux magnifiques dessins merveilleusement bien supportés par d’intrigantes histoires.  

 

3-      Le crépuscule des dieux (Éditions Soleil)

Djief, alias Jean-François Bergeron, vient de clore sa grande saga qui revisite les contes et légendes germaniques qui ont largement influencé le grand J.R.R. Tolkien dans la mise en place de son univers du Seigneur des anneaux. Au total composée de neuf volumes, cette série, appuyée du magnifique dessin de Djief, retrace les grandes lignes de la malédiction de l’anneau de Wotan, des Walkyries et de l’aventure épique de Siegfried.

 

4-      Gaboury : du sang et de l’encre (Perro Éditeur)

Serge Gaboury est l’un des pionniers de la bande dessinée humoristique québécoise. Il est de l’aventure Crocs depuis ses débuts et est également devenu une vedette de Safarir. Perro Éditeur publie un album d’anthologie avec plus d’une centaine de ses meilleurs gags, qui plus de trente ans plus tard, demeurent toujours aussi corrosifs et d’actualité. En plus de contenir de nouveaux gags jamais publiés en albums, les planches ont été entièrement recolorées.

 

5-      Far out (Éditions Lounak)

Une BD au format comics book américain, Far out sort de l’imaginaire du duo Gautier Langevin et Olivier Carpentier. Cette série nous plonge au cœur d’une société dans laquelle les automates règnent, mais à l’époque du western, dont le découpage respecte bien les codes. Avec Far out, nous avons droit à une série originale menée par les dessins détaillés aux couleurs chaudes de Carpentier.

 

6-      Pyongyang (Éditions L’Association)

L’auteur Guy Delisle, Québécois d’origine, vit en France depuis plus de vingt ans, mais il n’a pas renoncé à ses origines pour autant. Si ses Chroniques de Jérusalem ont remporté une multitude de prix, Pyongyang, sa visite au cœur de la Corée du Nord, demeure un album incontournable de la BD d’auteur. Delisle a séjourné dans cette région pendant quelques mois, le temps de superviser un studio de dessin animé au tournant des années 2000, alors que ce pays n’ouvrait que rarement ses portes à des étrangers. Un petit bijou pour les amateurs d’histoire, de géographie et d’autres cultures.

 

7-      L’ostie d’chat (Éditions Delcourt)

Roman-feuilleton publié à l’origine sur le web par deux filles, Zviane et Iris, cette trilogie parle des préoccupations amoureuses de deux jeunes vingtenaires et de leur gros chat, Legolas. Cela ravivera la curiosité des amateurs d’histoires du quotidien. Zviane et Iris font partie d’une nouvelle génération d’auteures au féminin qui ont pris d’assaut le domaine de la BD pour notre plus grand plaisir. L’ostie d’chat est une série drôle et sans prétention qui exploite bien le malaise.

Passion à la puissance 1000!

« Tu ne peux plus dessiner » AAAAAAAAHHHH!!!! Pourquoi cette r

« Tu ne peux plus dessiner » AAAAAAAAHHHH!!!! Pourquoi cette réaction? Parce que c’est ma passion. Oui, passion. Une passion, c’est une activité, un animal ou autre qu’on adore à un point où si quelqu’un nous disait qu’on ne peut plus pratiquer cette activité, voir cet animal, etc., on pleurerait jusqu’à la fin de nos jours.
Mais à quoi ça sert? Je ne pourrais pas dire en quoi une passion est bénéfique pour vous, mais pour moi, je peux. J’ai plusieurs passions (eh oui, ça se peut!) et leurs effets sont quelque peu différents. La comédie musicale me donne un boost d’énergie, le dessin me calme ou m’anime selon la journée, et la lecture, c’est pareil. Par contre, toutes mes passions me donnent la motivation de me lever le matin et d’entamer la journée avec un sourire dans le visage, même si j’ai un examen de maths.
Une passion, ça peut aussi faire évoluer une personne. Par exemple, avant de faire mon premier camp de théâtre, j’étais la petite fille la plus gênée du monde. Cette passion a fait de moi une adolescente qui n’a pas peur de s’exprimer (et qui a tellement d’histoires à raconter que parler pourrait presque être une passion pour moi!). Ça peut aussi aider à combler le besoin d’appartenance d’une personne si elle fait une activité qui se fait en groupe, comme les cadets ou les scouts.
Une même passion peut être partagée par les membres d’une famille, ou pas. Ma grand-mère, ma mère et moi adorons l’art, mais malgré les années de cours d’échecs et les nombreux tournois, mon père n’a pas réussi à partager sa passion pour les échecs avec moi…

Une passion n’est pas éphémère. Ça peut même mener à une carrière. Même si je ne sais pas ce que je vais faire plus tard, l’espoir de devenir professeure d’art ou de théâtre me fait vivre avec bonheur!