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C’est toi qu’il me fallait… Texte : Klaude Laflamme

Je me souviens quand je t’ai rencontré pour la première fois : tes clins d’œil, tes cheveux

Je me souviens quand je t’ai rencontré pour la première fois : tes clins d’œil, tes cheveux longs, ton petit look juste à toi…

Rapidement, j’ai été sous ton charme. Ton humour, ta simplicité et ta bonne humeur me faisaient du bien. J’avais besoin d’un ami comme toi dans ma vie. Un ami avec qui je pouvais être complètement moi !

Dès le départ, c’est comme si on s’était toujours connus, mes pensées rejoignaient les tiennes, tes mots pansaient mes peines, c’était simple et facile.

On n’était pas en mode séduction…

Moi qui ne voulais plus de l’amour, toi qui l’avais déjà.

J’ai souvenir d’être assise au bar à me faire courtiser par un de tes amis, je me rappelle cette fois où tu as franchi la porte et que mon cœur est parti en vrille… Ce soir-là, j’ai compris que tu étais l’homme de ma vie.

Moi, je croyais au coup de foudre, fort et flamboyant ! Je m’attendais à des feux d’artifice, de la musique dans la tête et des palpitations.

Je ne pensais pas que la fébrilité au son de ta voix, le sourire qui me montait jusqu’aux oreilles à ta vue et l’ennui les jours de silence étaient aussi des symptômes du plus beau.

17 ans se sont écoulés. Beaucoup de gens n’auraient pas parié sur nous, certains, plus proches, auraient tout misé !

Ensemble, on a créé quatre beaux humains, accueilli de grandes joies et traversé de fortes tempêtes. On est toujours là… plus beaux, plus forts et plus amoureux que jamais… Tu es ma personne préférée, mon meilleur ami, mon amant et mon amoureux !

Chaque fois que je te vois entrer quelque part, mon cœur part en vrille et il n’y a toujours pas de doute, c’est toi l’homme de ma vie.

 

Klaude Laflamme

Cette noirceur qui m’a envahi

Voilà un bon bout de temps que je n’ai pas écrit. Cet été a é

Voilà un bon bout de temps que je n’ai pas écrit. Cet été a été difficile pour moi. J’ai bien réfléchi avant de vous écrire cet article, car au tout début, je ne voulais pas vous en parler.

Pourquoi? Parce que je me croyais fort et je croyais avoir franchi cette étape…

Mais voyez-vous, 159 militaires sont décédés en Afghanistan. En 2013, 161 s’étaient enlevé la vie. Depuis 2013, le décompte des suicides a été ininterrompu et ce nombre ne cesse de grandir malheureusement. Avec le nombre de suicides toujours grandissant ces derniers temps, je devais vous en parler. Non, la plupart d’entre vous ne la savent pas. Les médias n’en parlent pas non plus. Moi je le sais, car je fais partie de plusieurs communautés sur le Web. Et le monde des vétérans et des militaires est une famille qui se soutient. Ce nombre de suicides ne cesse d’augmenter dans l’obscurité.

J’ai failli faire partie du lot pour une troisième fois cet été. Non je ne suis pas fier de moi. J’ai honte! Mais cette fois-là était encore plus forte. Tout était bien planifié dans ma tête afin de rendre ma mission à terme. Pour moi, c’était la seule solution pour arrêter de faire souffrir et de faire subir à ma famille la cause de ma blessure. Cette fois-là, j’étais vraiment déterminé! Je pouvais même me voir mourir dans mes plans sans aucune difficulté. Oui j’avais des remords, bien sûr, mais je me disais que ces remords ne seraient plus là une fois que je serais parti. Que mes enfants qui m’avaient toujours gardé en vie sauraient bien grandir sans moi. Qu’ils auraient la force de passer à travers les épreuves sans leur papa. Que ma femme que j’aime beaucoup aurait la force de passer à travers cette épreuve elle aussi.

Je n’ai même pas pensé à aller chercher de l’aide auprès de mes spécialistes. J’étais dans le noir total. Pour moi, c’était la seule solution pour mettre un terme à cette souffrance qui était revenue plus forte que jamais. J’étais prêt à passer à l’acte!

Je n’avais jamais vu une telle noirceur auparavant. Cette noirceur m’avait envahi. Tout ce que je voyais était de mettre une fin à ma vie, à ma douleur et à ma souffrance.

Même que je profitais mieux des moments avec mon fils de six ans. Tout allait mieux, j’étais davantage proche de lui. Je me disais que je devais passer de meilleurs moments de qualité avec lui, car ce seraient les derniers. Je voulais qu’il puisse avoir de bons souvenirs de son papa. J’étais prêt à le quitter malgré la déchirure, la tristesse et la douleur en moi.

Ma femme ne s’est jamais doutée de rien. Même si je pouvais passer beaucoup de journées d’affilée aux toilettes à avoir la diarrhée en raison de mon anxiété très élevée.

Vous comprendrez que je ne voulais pas la mêler à tout cela. Elle en avait déjà assez souffert selon moi.

Un de mes très bons amis a tout vu dans mon histoire. Il est venu me voir chez moi et par la suite, il m’a contacté très souvent. Si je me déplaçais, je devais lui dire où j’étais et comment je me sentais. Il ne me lâchait pas une seule minute.

Un vrai frère d’armes! Oui j’aurais fait la guerre avec cet ami, car lui, c’est un vrai frère d’armes à qui on peut faire confiance.

Un matin, il m’a amené à la clinique TSO (Trauma et Stress Opérationnel) de Longueuil pour un rendez-vous d’urgence avec une psychologue.

Lors de la séance, je me suis fait brasser, mais pas un petit peu. Durant la séance, j’ai pleuré ma vie et la psychologue a même réussi à me faire voir le visage de mes enfants qui me regardaient dans ma tombe. Et j’en passe…

Cette séance a été très difficile et je ne suis pas près de l’oublier. Ce n’est qu’à la fin que j’ai appris que si je ne voulais pas coopérer, je serais envoyé à l’Hôpital des Anciens Combattants en thérapie.

Après cette séance intense avec la psychologue, il est clair que j’ai décidé de mettre dehors le mauvais chum dans le salon. Celui dont je vous ai parlé dans deux articles auparavant. Maintenant je l’ai mis dehors pour de bon, car pour moi, l’option du suicide n’est plus une option. Lors de ma séance de psychothérapie, j’ai vu le visage de mes enfants qui me regardaient m’enfoncer dans le sol dans ma tombe. Depuis ce moment, ce n’est plus une option. Et j’ai toujours cette image de mes enfants debout sur le gazon qui me regardent m’enfoncer dans le sol dans ma tombe. Je crois que c’est ça qui me tient en vie maintenant. Cette image m’a tellement effrayé…

Maintenant, je peux vous dire que quand la noirceur nous envahit vraiment, il ne semble plus y avoir d’option pour sauver notre vie. Alors je lance ce message à tous : gardez l’œil ouvert et soyez prêts à intervenir pour ceux que vous aimez. Ils vous diront sûrement que tout va bien, mais la plupart du temps, ce ne sera pas le cas.

Soyez vigilants et attentifs!

Carl Audet

Besoin d’aide? 1-866-APPELLE

Bye mon pote…

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Je n’ai jamais vraiment aimé les chiens. Je ne les ai jamais vraiment détestés non plus. Quand on a acheté notre maison mon conjoint et moi, on avait envie d’en accueillir un. On s’était dit qu’on allait se donner quelques mois et qu’au printemps, on allait commencer nos recherches pour trouver le chien parfait pour nous.

Tu es arrivé dans ma vie comme un cheveu sur la soupe. La première fois qu’on s’est vus toi et moi, ça a été un coup de foudre. C’est comme si on avait su tous les deux qu’on avait besoin l’un de l’autre. On se comprenait, et ce, dès la première seconde. C’était un samedi après-midi du mois d’août, il y a dix ans, que notre histoire a commencé.

Quand tu es arrivé à la maison, tu traînais une première année de vie difficile. Ton ancienne famille t’avait négligé et violenté. Il a fallu gagner ta confiance et te convaincre par nos interventions et nos caresses que ce que tu avais connu, c’était terminé.

Pendant six ans, tu as été notre seul et unique bébé. Tu nous accompagnais partout, on marchait des kilomètres et des kilomètres tous les jours toi et moi, je te racontais mes journées, je te faisais part de mes inquiétudes. Tu m’écoutais attentivement et tu me regardais avec tes grands yeux bruns. Si tu avais pu parler, je suis certaine que tu m’aurais dit que tu comprenais et que tout finirait par passer, que ce que je ferais serait pour le mieux. Tu étais toujours trop content de nous voir lorsqu’on arrivait ; on sentait qu’on était importants pour toi et tu l’étais tout autant pour nous.

Il y a cinq ans, une petite demoiselle est entrée dans nos vies. Tu nous as boudés et ignorés un certain temps. Tu nous en voulais de ne plus t’accorder toute notre attention. Rapidement, tu as réalisé que tu pouvais avoir beaucoup de plaisir à jouer avec elle, mais surtout, qu’une troisième personne te ferait des câlins. Tu veillais sur nous trois maintenant. On marchait encore des kilomètres et des kilomètres, cette petite demoiselle, toi et moi. Elle était devenue ton alliée et toi, son grand frère.

Il y a deux ans, deux petites demoiselles sont arrivées en même temps dans nos vies. Tu n’as pas boudé et tu ne nous as pas ignorés. Tu savais que tout le monde s’habituerait à ce gros changement, même toi. Chacun de nous allait trouver sa place. Pendant que nos trois demoiselles grandissaient, toi tu vieillissais et tu blanchissais. Le temps t’usait sans qu’on s’en aperçoive. On savait que tu n’étais pas éternel, malheureusement. Mais on n’est jamais prêt à laisser partir ceux qu’on aime.

Aujourd’hui, ce moment est arrivé. Il pleut dehors, dans ma tête et dans mon cœur. En l’espace de douze heures, ta vie a basculé. Et par la bande, la nôtre aussi. Ton corps ne suit plus, ta tête non plus. Si on a fait en sorte que tu ne souffres plus, c’est parce qu’on t’aime. De tout notre cœur. Tu es parti, doucement, sans t’en rendre compte. Du moins, c’est ce que j’espère.

Il y a dix ans, ce samedi‑là du mois d’août, jamais je n’aurais pu m’imaginer à quel point tu occuperais une place importante dans ma vie et que ce serait aussi difficile de te laisser partir. Ça prend beaucoup d’amour pour y arriver. Merci pour cette belle histoire qui aura duré dix ans. Dix années trop vite passées. Bye mon pote…

 

Amélie xxx

 

Ce jour où j’ai accompagné mon ami

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Ce matin, j’ai tenu la main de mon ami afin de lui faire franchir le premier pas vers la réadaptation. Il y a plusieurs années, il avait choisi insidieusement, le chemin de la dépendance et du mensonge. Des mensonges envers lui-même, envers ses ami(e)s et envers sa famille. Je l’ai accompagné dans sa plus grande vulnérabilité et dans une profonde tristesse.

 

Il s’est ouvert, il s’est libéré d’une partie de sa souffrance, mais ce n’était que le début de ce grand voyage. Chaque pas franchi le faisait reculer de deux. Il y a eu le moment où il a tenté de me convaincre, une fois de plus, qu’il n’avait pas de problème, qu’il n’était pas comme ces « ivrognes » ou ces « junkies » au sens péjoratif. La route était longue et le silence était lourd… Il avait encore ce doute qui planait, qui lui faisait encore croire que ce n’était pas sa place. Cette petite lueur d’espoir de s’en sortir par lui-même…

 

Puis, il y avait toute cette histoire des derniers jours… Il avait laissé tomber le voile et avoué sa double vie à sa blonde… mon amie… Ce fut pour lui son élément déclencheur, cette claque en plein visage. Il était temps que quelque chose se passe, qu’il songe à arrêter de sombrer dans sa dépression. Être dépressif et prendre un dépresseur comme l’alcool en prime, c’était loin d’être la solution gagnante pour se débarrasser de ses démons.

 

J’aidais donc mon ami vulnérable à tenter de se libérer de sa dépendance alcoolique, mais aussi de l’emprise du mensonge. J’avais toute cette pression sur les épaules de réussir cette mission, de le motiver à débuter sa démarche vers la réadaptation. Je voulais réussir pour lui et pour sa famille… Même si au fond, je savais bien que la motivation première devait venir de lui‑même. Ne jamais vouloir plus que la personne qu’on aide… Je devais me détacher de toute implication émotionnelle.

 

Nous avons discuté de longues heures. Il était ce grand livre ouvert et je me devais de le mettre en confiance et de garder ses confidences. Ma tête voulait exploser, mais je tenais le fort. Je recevais toute cette souffrance, ce mal de vivre et cette incapacité à accéder au bonheur. Et, en même temps, je pensais à sa conjointe qui avait appris le mensonge de la trahison quelques jours avant. J’avais mal pour elle. Je devais être neutre, car l’histoire ne m’appartenait pas.

 

Puis enfin, il a physiquement franchi ce pas vers la thérapie. Un dernier texto et tout était fini pour ma part… Il faut être courageux pour faire ce qu’il a fait ; il ne doit pas lâcher! Encore bravo à lui! La porte s’est refermée et j’ai eu ce sentiment de soulagement et d’accomplissement.

 

Amélie Roy

 

 

Je suis infidèle

Nenon, je ne couche pas à gauche et à droite. Nenon, je n’ai pas

Nenon, je ne couche pas à gauche et à droite. Nenon, je n’ai pas un nouvel homme dans mon lit chaque soir que la lune apporte. Mais avec le temps, je suis devenue infidèle… en amitié ! Tout en étant une amie très fidèle…

Depuis l’enfance, j’ai la réputation d’être une amie très têtue. Du genre qui rappelle chaque année pour prendre des nouvelles même quand les nouvelles ne viennent pas d’elles-mêmes. Du genre qui s’organise pour te voir même si tout semble si désorganisé, dans ta vie comme dans la mienne. Du genre qui est là pour toi, peu importe la distance géographique et temporelle qui nous sépare. Tant que tu ne me dis pas de quitter ta vie, j’y garde un pied à terre. Et même si tu me dis de quitter ta vie, tu gardes un petit coin douillet dans la mienne. Au cas où tu aurais le goût d’y revenir, le temps d’un souper ou d’un pardon.

Je te le dis : fidèle comme dans « chien fidèle ». Lassi, c’est mon deuxième prénom.

Puis, en observant mes garçons au parc, je me suis dit qu’il était temps de modifier mon schéma relationnel. Pas de tout balayer, mais d’enrichir l’expérience.

Eux, ils se pointent au bas d’une glissade et hop : « C’est quoi ton nom ? Tu vas à quelle école ? Tu as quel âge ? On joue ensemble ? » That’s it. Un speed dating dans un carré de sable. Et quand maman dit qu’on retourne à la maison, c’est fini, merci, au revoir ! Il y a même souvent un câlin échangé. Pas de cœur arraché, pas de promesses risquées : ils ont profité de la vie pendant le temps que la vie leur donnait. Ils se reverront peut-être, ou pas. Là n’est pas la question. Tout est dans le présent. Le cadeau de l’amitié.

J’ai donc choisi de me laisser inspirer par mes cocos. J’ai appris à être infidèle en amitié, mais sans délaisser mes amis de longue date, mes coups de cœur humains, ceux qui me tiennent la main depuis belle lurette et même avant. J’ai appris à butiner sans culpabilité.

« Ça te tente de venir souper ? En toute simplicité… »

Pas besoin de longues présentations : les réseaux sociaux ou les amis communs s’occupent des préliminaires.

« Il me semble que je feele pour sortir, ça te dit ? Je passe te chercher après le travail. »

Pas de cassage de tête, pas d’engagement à la vie à la mort, pas de contrat d’amitié caché. Un one-night amical. Qui bien souvent se transforme en plus grand, en plus durable. Il faut se souvenir que je suis têtue en amitié… Si j’aime notre temps vécu ensemble, si j’ai du plaisir ou des frissons, si je sens que l’échange émotif/intellectuel/humoristique/name it est réciproque, pourquoi ne pas batifoler à nouveau ?

Attention, par « batifoler », je ne parle pas de sexe. Tut-tut. J’entends « s’amuser entre amis », partager des bons moments, des confidences, se faire progresser comme ceux qui nous connaissent trop ne peuvent pas le faire. La nouveauté apporte un point de vue différent sur ce qu’on ressasse depuis des lustres. Un nouvel ami, ça vient avec des questions que les autres, ceux qui connaissent nos subtilités et nos susceptibilités, n’osent pas poser.

« Tu te vois où, dans cinq ans ? Dans la même maison, la même ville, le même emploi ? Ou si tu rêves de changements ? »

« Es-tu certaine que ce n’est pas toi qui perçois la situation de cette façon ? »

« Comment réagirais-tu, toi, si quelqu’un te parlait comme tu l’as fait ? »

Des questions, des remarques qui brassent, qui font avancer, qui surprennent. Ça fait du bien, pour une tête de cochon dans mon genre. Ça remet les idées à la bonne place, ou en tout cas, à une nouvelle place.

Depuis que j’ai mis à mon ordre du jour de tisser de nouvelles relations, les amitiés pleuvent. J’en initie plusieurs, j’en accepte d’autres au gré des propositions. Et jamais, jamais, je ne suis déçue. J’apprends. J’emmagasine de magnifiques relations, des possibilités, des contacts humains, des sourires, un condensé de bien-être. J’en ferais mon emploi à temps plein si je pouvais, mais il faut bien nourrir la marmaille. Alors je suis l’amie que je suis, pour le temps que j’ai.

Nathalie Courcy

À toi, mon ami malade

Tu es mon premier ami garçon.

Tu es mon premier ami garçon.

Le seul avec qui j’ai tout, tout partagé sans jamais te perdre pour autant.

Tu as vu le pire de moi, mais moi, je n’ai vraiment jamais vu le pire de toi.

Tu es depuis notre enfance ma personne préférée… celui qui reste à côté de moi et qui jamais ne me dérange ou ne me demande d’efforts.

Tu as toujours pris ma défense et tu t’es montré plus protecteur que ma propre famille dans des situations où j’avais peut-être même tort, tu ne m’as jamais rien demandé.

Je me rappelle encore m’être rendue chez toi sur mon petit vélo, toute contente… et être arrivée au bout de ta rue pour voir la police devant chez toi. Tu avais fait une colère, encore.

Ta mère devait m’annoncer que tu ne jouerais pas finalement, que ça avait mal tourné. Elle s’excusait (et moi aussi).
Le lendemain, tu arrivais chez moi en t’excusant… Tu ne comprenais pas ce qui était arrivé, mais ce n’était jamais ta faute et je te croyais.

Tu as commencé à tomber quand on était encore jeunes; tu tombais déjà au primaire, et tu te relevais déjà trop difficilement.

Quand on est rentrés au secondaire, tu devais déjà te déplacer avec trop de béquilles. Tu étais malade et je le savais.
Ça n’a pas été long que tu as commencé à voir tout en noir… Tous ceux qui voulaient ton bien, tu les voyais comme tes ennemis.

Sauf moi : je te reprenais, te comprenais et surtout, je t’aimais.

Tu as été transféré dans l’aile des « TC ». Tu faisais tes colères là bas régulièrement et c’était comme « normal ». Tu avais des amis comme toi qui faisaient eux aussi des colères et tu te sentais compris.

Tu te sentais respecté.

Tes parents t’ont mis à la porte, tu étais malade, ils le savaient, mais ne savaient plus comment t’aider si tu ne te soignais pas.

Les miens t’ont ouvert la nôtre.

Tu étais malade, ils s’en doutaient, mais ne comprenaient pas.

Tu habitais sous notre toit et tes colères, elles, elles grandissaient tout autant que tes excuses qui suivaient. On voulait te guérir, mais on a compris que c’était hors de notre contrôle.

Ils ont dû, à leur tour, te laisser aller.

Tu es parti.

Tu étais malade.

On le savait, tout le monde le savait.

Mais on t’aimait encore et pour toujours.

L’école a passé, mais tes colères elles, non.

Tu consommais, tu te faisais de plus en plus mal et te sentais incompris de tous.

Tu as commencé à t’isoler.

À fréquenter des gens pour habiller ton temps que tu avais toujours de plus en plus de mal à affronter seul.
Parfois, on ne se voyait pas pendant de longs mois. Mais chaque fois que tu revenais, c’était le grand retour, plein d’amour et d’émotions.

Rien ne se fait à moitié avec toi.

Autant tes colères sont grandes, autant tes bonheurs sont magiques.

Tu es mon ami, mon plus vieil ami, mais surtout mon meilleur ami.

Tu es souffrant en dedans et ça me blesse. Tu es l’oncle de mes enfants et le fils de ma mère, le frère de ma sœur et l’ami de mon chum. Grâce à toi, j’ai marié l’homme que j’aime. Jamais je ne te laisserai tomber parce que toi, jamais tu ne l’as fait non plus.

Tu as un enfant aujourd’hui.

Tu n’as pas de contact avec elle et j’ose croire que c’est temporaire. Je suis sûre que ce n’est pas définitif. Je sais comme tu l’aimes et comme tu es un bon papa pour elle.

Mais en ce moment, tu te guéris. Soigne-toi mon ami; elle t’attendra et tu seras tellement reconnaissant plus tard de l’avoir privée de son papa pour qu’il guérisse.

Tes démons dorment en ce moment.

Berce-les, chante-leur des chansons s’il le faut, mais garde-les endormis. Jamais ils ne te quitteront, mais j’espère tellement que tu les berceras pour toujours.

Je t’aime mon ami.

Tu es malade dans tous les sens, mais ta folie est aussi ta plus grande qualité.

Tu es mon ami fou et c’est parfait ainsi après tout. Je serai là si tu tombes.

Lisa-Marie Saint-Pierre

L’appel de l’amitié

Elle est rendue à la maison spécialisée de soins palliatifs, la f

Elle est rendue à la maison spécialisée de soins palliatifs, la fin est proche…

Son état se dégrade rapidement. Elle est chanceuse, elle pourra mourir ailleurs que dans un milieu inhospitalier. Je ne jette pas de pierres. Juste que nos impôts sont mal gérés. On semble favoriser l’évasion fiscale, plutôt que soigner adéquatement nos malades. Pensez à ça, avec votre abonnement télé et en utilisant votre taxi illégal. Ces deux entreprises californiennes bien connues.

Puis, cet appel…

Au beau milieu de la nuit. Vers 3 h. « Monsieur, si vous voulez être avec elle pour une dernière fois, il faudrait venir rapidement! » Avec ma belle‑mère, je partageais son chevet. Les jours, pour moi. Les soirs et les nuits, pour elle. À cette loterie, c’est tombé la nuit. Je dois réagir. C’est une route de près de 30 minutes. Les enfants dorment profondément.

Qui vais-je appeler?

Il est le parrain de mon aînée. Je le connais depuis plus de 30 ans. Par la balle‑bière. J’ai aussi voyagé avec lui, jadis. Une « cabana » partagée à quatre boys. Un endroit qui nous a vite fait comprendre pourquoi il y avait un filet, au-dessus de nos lits. Aussi, plusieurs fins de semaine de sports d’hiver. Des chalets loués entre amis. Avant les enfants. Certains couples qui ont varié, sauf le sien. Les soupers. Le traditionnel mini-tournoi de tennis annuel. Où il est normalement couronné. Bien des anecdotes. Bien des moments joyeux. Malgré toutes les failles de mon caractère.

Surtout, dans ma garde rapprochée d’êtres précieux, il est celui que je considère mon meilleur ami. Une personne d’exception. Même si la vie familiale fait en sorte que nous nous voyons rarement. Je sais qu’il sera touché. Ému. De lire ceci. Sans doute davantage que je ne le suis, à vous le raconter.

Je signale… Ça sonne…

Il répond! Je lui explique en peu de mots… « Ok, amène les enfants! » Je les réveille. Ils ont sept et dix ans. Je dois penser. À tout, trop vite. Ils ont de l’école demain. Ma grande doit prendre un médicament au déjeuner. J’angoisse pour celle que j’aime. Nous arrivons chez eux. J’ajoute ici sa conjointe. Elle est aussi mon amie. Ils sont là, tous les deux. Il a le sourire dans les yeux et dans la voix. Exactement l’accueil qui était nécessaire, pour deux petites bêtes effarouchées. Moi, j’aurais fait de même; mais jamais avec cette attitude.

J’arrive en temps à mon rendez-vous avec la mort. Avant son père. Qui, lui, n’avait rien à gérer. Je saurai même, plus tard, qu’ils m’ont chronométré. Le mot amour, il a une tout autre signification, quand vous arrivez trois heures plus tard… Une tache permanente à votre dossier. Je suis alors félicité. Ils savaient que je devais m’occuper des enfants. Ils veulent savoir comment j’ai réussi. Pour pouvoir partager avec d’autres. Je leur dévoile mon secret : « Un appel, un seul! »

J’étais à ses côtés. Pour un épisode que je ne souhaite à personne. Qu’il ne faut voir qu’au cinéma, dans un film d’horreur. Comme un combat intérieur. Heureusement, ils ont réussi à stabiliser son état. Elle est morte le lendemain, vers 22 h 15. J’étais prêt. Ma mère gardait. J’étais encore là. Elle est morte paisiblement.

L’amitié, comme l’amour, ce sont des mots. Ils ne prendront leur véritable sens que dans des moments précis. Figés dans le temps. À jamais.

Merci, mon ami…

michel

À toi mon partner

Quand on entre dans la police, ce qu’on apprend dès le premier jo

Quand on entre dans la police, ce qu’on apprend dès le premier jour, c’est l’importance d’avoir un bon partenaire. Quelqu’un sur qui on peut compter dans toutes les situations. Savoir que nous sommes là l’un pour l’autre. Savoir ce que l’autre fera pendant une intervention sans même avoir à se parler. Savoir que son partenaire prendrait une balle pour soi et vice versa. Un bon partenaire est très important dans notre domaine.

Bien ce partenaire, j’ai fini par le trouver. J’ai eu la chance de travailler avec lui pendant quelques années aux enquêtes criminelles. Nous avons appris à nous connaître, à nous apprivoiser et à deviner ce que l’autre pensait dans certaines situations. Un bon vieux couple tout jeune quoi ! Mais le 9 novembre 2014, la vie a décidé que nous ne serions plus jamais partenaires de travail. Sébastien est décédé d’un foutu cancer à l’âge de trente-trois ans, laissant ses tout jeunes jumeaux Tristan et William ainsi que sa conjointe Isabelle. Mais je ne vous parlerai pas ici de son cancer, car mon texte portera sur du positif, soit sur mon partenaire. Sébastien m’a demandé quelques jours avant sa mort de m’assurer qu’il ne soit jamais oublié. Alors voilà !

Je veux donc vous présenter mon partner Sébastien Glaude. J’ai la chance d’avoir cette tribune pour vous le présenter et de cette manière, en quelque sorte, le garder vivant pour que Tristan et William puissent lire sur leur père quand ils auront l’âge de le faire.

Sébastien rêvait de devenir policier. Son père était policier et il ne se voyait pas faire autre chose. Il a combattu un premier cancer très jeune et a subi plusieurs traitements et interventions. Les médecins lui avaient dit qu’il ne pourrait pas devenir policier après toutes ces interventions. Avec sa tête de cochon et sa détermination, il a déjoué tous les pronostics et est entré dans la police.

Sur la patrouille dans ses premières années, il a ensuite tenté sa chance aux examens pour devenir enquêteur. Il a facilement réussi et a été nommé détective et ensuite sergent-détective. Comme il n’a pas froid aux yeux, il a très rapidement accepté un poste au département des crimes graves. C’est d’ailleurs à cet endroit que nous avons commencé à travailler ensemble. Nous avons rapidement développé une passion commune, l’interrogatoire vidéo. Nous étions complices et nous nous complétions bien. Il était positif, déterminé et motivateur ; travailler avec lui était un loisir. Nous avions des projets d’avenir et de retraite ensemble que nous ne pourrons jamais réaliser. Je sais que je pourrai les réaliser sans lui, mais c’était avec lui que c’était prévu.

Sébastien adorait son métier. Il avait cette motivation que l’on retrouve chez très peu de policier. Il avait le désir d’apprendre et de s’améliorer. J’ai eu la chance de faire un cours sur les crimes majeurs au Collège canadien de police à Ottawa avec lui. Deux semaines que je n’oublierai jamais. Ceux qui ont eu la chance de côtoyer Sébastien ne l’oublieront jamais.

Sébastien a été un exemple pour moi, et ce, jusqu’à son départ. Vous devez comprendre qu’il a appris lors d’une visite à l’hôpital le 30 octobre 2014 qu’il ne lui restait qu’entre deux et quatre semaines à vivre. Il était 12 h 45 lorsqu’il m’a appris la nouvelle dans la chambre 3024. JAMAIS je n’oublierai cette douleur, l’incompréhension, la peur et ce sentiment de ne rien pouvoir faire pour lui. Il a tout de même eu le courage de faire des vidéos pour sa famille et des lettres pour ses enfants, qui leur seraient remises aux étapes importantes de leur vie. Il m’a même dicté une lettre que j’ai eu l’honneur de lire à ses funérailles. Oui, il a voulu s’adresser aux gens à ses propres funérailles. Quelques passages de cette lettre sont fantastiques et j’aimerais que vous en faire part :

– Il y en a qui peuvent penser que mourir jeune est une défaite. Que cela signifie « perdre son combat ». Moi, je n’ai rien perdu. C’est moi qui ai gagné. Parce que dans ma vie, à l’âge que j’ai, je n’ai aucun regret, c’est une victoire. Professionnellement, je ne changerais pas une journée de ma vie. Je n’ai eu que du plaisir et du bonheur. C’est exceptionnel.

– Je veux vous dire que la vie c’est un party. La vie c’est le bonheur.

– Personnellement, je ne changerais rien non plus. Je suis entouré d’une famille et d’amis comme je n’ai jamais vu personne être entouré. Ma vie, c’est ma plus belle victoire.

– On ne choisit pas le nombre de secondes qu’on va passer sur la Terre, mais on choisit comment on les dépense. Dépensez-les bien. Même dans les pires journées, il y a des petits moments de joie et de plaisir.

– Je ne connais pas grand monde qui part et qui n’aurait pas changé une journée de sa vie. La seule petite chose que je changerais, c’est d’avoir une journée de plus pour faire la fête avec vous et partager votre présence. Pensez à moi, je vous aime fort.

Alors voilà. Vous connaissez un peu plus qui est Sébastien Glaude et quel genre de mentalité il avait. De mon côté, je respecte mon engagement de le faire connaître et de le garder vivant en parlant de lui ici.

Tu me manques mon partner. C’est encore à toi que je me confie quand j’ai quelque chose qui ne va pas, mais maintenant, je dois accepter que ce soit une discussion à sens unique. Tes conseils me manquent. Ton amitié me manque. Tu as été un exemple de courage pour moi. J’ai hâte de te revoir, mais je vais laisser la vie décider de la date. Sois tout de même patient, car je n’ai pas l’intention d’acheter mon billet trop vite pour te voir.

 

L’ami gai…

On entend souvent dire... (Moi-même, je l’ai déjà dit à la bla

On entend souvent dire… (Moi-même, je l’ai déjà dit à la blague) :

« Toute femme devrait avoir un ami gai! »

« Y’a pas meilleur ami pour une femme… qu’un gai! »

Eh bien, savez-vous quoi? C’est VRAI…

MAIS… car OUI… il y a un MAIS…

Savez-vous ce qui fait d’un homosexuel un « meilleur… meilleur ami »?

Non, ce n’est pas son orientation l’important.

Ce n’est PAS parce qu’il aime la mode… et peut nous conseiller.

Ce n’est PAS parce qu’il danse comme Travolta sur la piste de danse.

Ce n’est PAS parce qu’il cuisine bien et autre chose que des ailes de poulet…

Non…

Ce n’est PAS parce qu’il « comprend » les hommes puisqu’il en est un.

Ce n’est PAS parce qu’il aime les soirées pyjama.

Ce n’est PAS parce qu’il tripe sur Bridget Jones et son journal en braillant.

Ce n’est PAS parce qu’il peut nous coiffer et nous teindre les cheveux.

Il est le meilleur meilleur ami parce qu’il SAIT être empathique.

 

Il a connu (et plusieurs connaissent encore) les jugements, le courage de s’accepter. Le défi de s’affirmer et de s’aimer dans une société qui, même si elle se dit « ouverte », contient encore é-nor-mé-ment de stéréotypes comme ceux que j’ai énumérés plus haut.

Ce n’est PAS parce qu’ils sont… « différents ».

Mais c’est parce qu’ils SONT… « différents ».

Une différence qui dépasse celle de la personne qui couche à leur côté la nuit. Ils sont différents de certaines personnes qui regardent le monde en établissant des listes bien établies… des catégories…

Ils sont différents, car ils connaissent la persécution verbale, physique ou seulement celle qui se vit dans un regard désobligeant. Dans cette blague maladroite à laquelle ils ont appris à rire pour éviter le malaise à la personne qui l’a dite. Dans cette expression péjorative utilisant des termes socialement acceptés comme « tu cours comme un fif! »

Ils sont différents, dans leur façon de faire face à tout cela. Ils sourient ou se détournent, mine de rien. Ils nient encore trop souvent qui ils sont, avec douleur.

Cette douleur intérieure qui leur sort par la peau. Cette intimidation si souvent présente qu’elle en est devenue banale et invisible pour tellement trop de gens.

Cette douleur qui, parfois, devient si grande, qu’ils ne pensent plus qu’à l’éteindre.

 

Le problème, c’est qu’éteindre leur douleur finit par éteindre leur vie.

L’ami « gai » est un bon meilleur ami, car il a autant de sentiments que tous, mais accepte de les ressentir et de les vivre. Il ne se brime pas, lorsqu’il se libère de l’importance des jugements, comme le font les hétérosexuels.

En fait… le gai est juste le meilleur ami parce qu’il est vrai et parce qu’il a connu des épreuves différentes, qui lui ont appris ce que beaucoup apprennent plus tard… ou… trop tard… ou jamais…

Mais au final, l’ami ne devrait pas être l’ami gai. L’ami devrait être l’ami, tout simplement.

Parce que le gai, il n’est pas gai, il est HUMAIN.

Pour ceux qui voudraient connaître les activités de la Fierté, voici le site : http://www.fiertemontrealpride.com/

Simplement, Ghislaine

Je me souviendrai toujours

Je me souviendrai toujours

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Je me souviendrai toujours

Un certain matin du mois de juin, le souffle m’a coupé. J’ai lu sur Facebook que la maladie te tuait à petit feu. Que le foutu cancer te rongeait par en dedans. La vie, c’est au présent que tu dois la vivre. Le futur pour toi reste incertain. Ce jour-là, sans le savoir, tu m’as donné toute une claque au visage.

La vie continue.

Je t’admire profondément. Malgré la tempête qui arrache tout sur son passage, tu souris. Tu as pris la décision que la vie, c’est beau. Tu dois ça à ta femme et à tes deux garçons hein ? J’arrive à peine à imaginer ce que tu ressens en les regardant… Est-ce la dernière fois ? J’ai des frissons. Tout doit se bousculer dans ta tête. Comment vivrez-vous mon départ ? J’aimerais tellement les consoler, leur dire que ça va bien aller… Mais la réalité nous rattrape… Je ne veux pas vous mentir. Ce sera difficile. Mais la vie continue ! Faites-le pour moi, ma culpabilité de vous quitter sera moins grande. Svp.

Les souvenirs que je garde de toi

Je t’ai connu en cinquième secondaire. J’étais assise en face de toi pendant le cours de mathématique. Tu avais un des plus beaux sourires que je n’avais jamais vus. Tu me faisais du bien. Nous sommes rapidement devenus amis. Moi qui détestais les chiffres, j’en suis venue à aimer cette période de cours. Des fous rires, j’en ai eu avec toi. La vie était simple à tes côtés. « Stresse-toi pas Alex, je suis là, je vais t’aider. » J’ai passé cette matière grâce à toi. Merci ! Après, nous avons pris chacun notre chemin. La vie est ainsi faite.

L’impact que tu as sur moi

Apprendre ta maladie a provoqué en moi une urgence de vivre. Une soif de faire ce dont j’ai envie… Pas pour les autres, mais pour moi. Juste pour moi. Je me surprends à respirer l’odeur de ma fille juste pour le plaisir. J’embrasse maintenant mon homme comme si l’on se remariait tous les jours. La vie est si courte ! Je n’ai que trente-sept ans… Un monde de possibilité se dessine devant moi. Ce n’est qu’à moi de décider ce que je veux en faire. Car moi, j’ai la chance d’avoir la santé.

Leçon de vie

Je te remercie sincèrement pour cette leçon de vie. Grâce à toi, je vois la vie différemment. Je la respire autrement. Je prends conscience du moment présent et du bonheur dans les petites choses. Je pardonne plus facilement et je m’excuse régulièrement. Je me rends compte de l’importance des gens et de l’amour que j’ai pour eux. Tu n’es aucunement au courant de l’impact que tu as eu dans ma vie seulement avec ce message sur les réseaux sociaux. Ton courage, ta franchise, ta bonne humeur et ton positivisme font de toi un être exemplaire.

Je te souhaite la paix

Je ne sais pas si tu auras le temps de lire ce texte. À travers celui-ci, je te souhaite de trouver la paix dans les petits plaisirs de la vie. Le soleil, le bruit du vent, le rire de tes enfants et la chaleur des bras de ton épouse. Continue de te battre comme tu le fais, car par tes yeux, la vie mérite vraiment d’être vécue !

Alexandra Loiselle

Vieillir, c’est pas facile!

  1. Dans 60 jours, j'aurai 30 ans. Eh oui..TRENTE ANS, 30 ans, XXX ans!!!
Est-c
  1. Dans 60 jours, j’aurai 30 ans. Eh oui..TRENTE ANS, 30 ans, XXX ans!!!

Est-ce que ce chiffre m’angoisse ? Sincèrement, non. Est-ce que soudainement je me cherche ? Je pense que oui…
Je ne sais pas si chaque décennie apporte sont lot de questionnements, mais, pour moi, c’est le cas.
J’ai l’impression de me retrouver entre deux âges, deux générations. Pas tout à fait assez jeune pour m’associer à Gigi Hadid et encore trop jeune pour penser à adopter des styles à la Demi Moore. Vous voyez ce que je veux dire ?
Je revis mon adolescence. Quoi ? C’est totalement ça ! Mon esprit change, mon corps aussi (merci grossesseS) et les réactions de mon corps face à certains produits ne sont plus les mêmes.
À 16 ans, je faisais de l’acné dès que je mangeais mal et, à presque 30 ans, je fais des méga giga migraines. C’est le seul signe que mon corps a trouvé pour me punir de l’encrasser avec autant de malbouffe, depuis des années… Oups ! Oh et que dire de manger de la ”scrap” avant de dormir!!! Auparavant, je pouvais engloutir l’ensemble du menu de la belle province et dormir comme un bébé (oh et je ne prenais pas une livre). Maintenant, si j’ose manger mal avant de dormir, je vais faire de la rétention d’eau toute la nuit et avoir un sommeil épouvantable. Sans compter les livres qui augmentent sur la balance et la graisse qui se loge au niveau de mon ventre et de mes cuisses.

Avoir 30 ans, c’est devoir passer de ma crème hydratante à une crème pour peau mûre (et ça, c’est la madame des crèmes au SkySpa qui me l’a dit: “PEAU MÛRE!” J’en fais encore de cauchemars, haha).
En plus, c’est l’été ! Qu’est-ce qui arrive l’été ? On a besoin de changements. Alors ça n’aide pas l’ado-future-trentenaire qui ressurgit en moi.
Certaines personnes ont envie de changer de vie et beaucoup décident que c’est le temps de devenir célibataires. Croyez-moi, le printemps et l’été sont tout, sauf bons pour les couples en déficit d’amour. (Je me mets une note afin de vous écrire sur ce sujet.) Heureusement, vous n’avez pas à vous en faire pour mon couple. La trentaine qui arrive et l’été ne viendront pas à bout d’Étienne et de moi qui vivons avec un tas de p’tits problèmes, comme tout le monde ! On a bien trop une tête de cochon pour se laisser. (Je touche du bois !)
Bref, dans ma super recherche de moi-même, j’ai décidé de vous écrire et de vous parler de mes essais-erreurs au niveau vestimentaire/culinaire/beauté/couple… Qu’en pensez-vous ?
Je suis certaine que plusieurs personnes sont comme moi et ont envie de perdre du poids, de retrouver un style vestimentaire beau/bon/pas cher, de découvrir des activités à faire en famille, à moins de 30 minutes de la maison et qui aideront à sortir de la routine familiale!

Alors d’ici au 4 septembre, je tiens à préciser que j’ai ENCORE 29 ans OK? 🙂 !
Et je continuerai à dire que j’ai 29 ans jusqu’au 3 septembre à 23 h 59 et 59 secondes, haha !
Au plaisir de vous lire et d’échanger avec vous 🙂
P.-S. j’ai ouvert un groupe facebook qui se nomme MFMC Bien-Être. Je me suis dit qu’on pourrait toutes échanger nos trucs afin d’être bien et heureuses. Je repartagerai aussi les articles de Ma Famille Mon Chaos qui ont un lien avec le bien-être… Je pense que c’est une super idée, non? Et je tiens à préciser que je ne suis pas coach beachbody ou quelque chose du genre. Juste une femme/maman qui veut s’entourer et échanger avec vous sur des sujets ! Aucune publicité ne sera tolérée sur la page. Pour ma part, je commencerai demain, le 4 Juillet, à prendre soin de moi et faire du sport (Il est à noter que le seul sport que je pratique présentement est le métier de maman/courtier immobilier haha. Mon seuil d’endurance est donc de nul)  Je vous donnerai  mes petits trucs, et je prendrai avec plaisir les vôtres 🙂

P.S2 Le groupe sera ouvert pour quelques jours et ensuite fermé. De cette façon nous pourrons échanger en toute confidentialité.