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Faire couvertes à part

Faire couvertes à part

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Faire couvertes à part

 

Je m’étais préparée à bien des changements en devenant parent. J’imaginais avoir moins de temps pour moi, devoir courir partout tout le temps et j’en passe. S’il y a bien une chose que la maternité m’a confirmée, c’est que ça ne sert à rien d’anticiper ce qui s’en vient, la vie nous surprend toujours ! Mon dernier constat, après 4 ans d’allaitement de jour et de nuit et des centaines de nuits en cododo, je dois me rendre à l’évidence, mon mari et moi faisons couvertes à part !

 

Je ne l’avais pas vue venir celle-là !

 

Nous n’avons jamais fait chambre à part, mais les bébés sont restés dans notre lit pendant les premiers mois de leur vie. Question sécurité, c’était beaucoup plus simple de gérer chacun notre couverte. Mais voilà maintenant plusieurs mois que ce n’est plus le cas et pourtant, la semaine passée, je me suis aperçu que nous continuions de faire couvertes à part. J’en ai parlé à mon mari qui m’a confirmé son bonheur infini d’avoir une couverte juste pour lui qui le garde au chaud toute la nuit. Il paraît que je suis une voleuse de couvertes ! J’en doute, mais bon, pas le choix de constater l’étincelle dans ses yeux qui me confirme que dorénavant, nous nous collerons avant la nuit, puis nous regagnerons chacun nos couvertes.

 

Cette réalité me fait sourire. Je suis certaine que les parents ont plein de petites nouvelles habitudes créées par l’arrivée de bébé, mais qui se poursuivent par la suite. Des scénarios imprévus, des ajustements nécessaires qui, au final, nous rendent plus heureux.

 

 

En y repensant, je m’imaginais avoir plein de choses en moins avec la parentalité, mais je n’imaginais pas tout ce que j’allais avoir en plus. Plus d’amour, plus de rires, plus de sensibilité… et plus de couvertes !

 

Et vous ? Une nouvelle petite habitude qui s’est glissée dans votre vie de parents ?

 

Eva Staire

Complicité du soir

Ce soir, j’ai couché mes enfants trop tard. J’étais bien inten

Ce soir, j’ai couché mes enfants trop tard. J’étais bien intentionnée, pourtant ! Mais l’heure a filé sous mon nez. Pourquoi, me direz-vous, ai-je donc négligé l’heure du coucher ? En plein milieu de semaine… crime de lèse-majesté, OMG ! Jetez-moi en prison, ça presse.

Ce soir, j’ai couché mes enfants plus tard que d’habitude. Même les petits, remplis de leur besoin de dormir pour bien grandir et bien apprendre. J’ai osé défier la loi inébranlable de la routine du dodo. Tic tac tic tac… pendant combien de jours leur humeur sera-t-elle hypothéquée, ma foi !

Ce soir, j’ai couché mes enfants plus tard, parce que. Oui, oui, parce que. Parce qu’on avait le goût de se coller, bien empilés au milieu des doudous. Parce qu’on a pris le temps de lire un chapitre, puis un autre, et encore un autre. Et même un autre livre. Au complet celui-là. Sens dessus dessous. En plus d’avoir regardé le film en fin de semaine. Un peu accroc, me direz-vous ! C’était à la demande des enfants. Et au bonheur de maman.

Une chose en entraînant une autre, on a jasé d’émotions. De cerveau. Du fait que les mamans et les papas aussi ont des émotions. Qu’une maman fâchée, ça se peut, et que ça n’a pas nécessairement l’air du personnage de Colère enflammé et prêt à tout détruire. Une colère, c’est comme le reste, ça peut s’exprimer sainement.

On s’est dit que le dégoût et la peur peuvent sauver des vies. Sans eux, vous mangeriez de la viande restée sur le comptoir pendant des jours et vous traverseriez les boulevards sans regarder des deux côtés. Elles sont utiles, les émotions !

On s’est rappelé une de mes idées fétiches : une émotion qu’on n’exprime pas, ça pourrit en dedans et ça finit par puer le vieux fromage pourri. Aussi bien la laisser sortir avant que ça empeste !

On s’est aussi rappelé que même la joie, ça peut casser des fenêtres et briser des cœurs. « T’sais maman, la fois où j’étais trop excité et que j’ai cassé mon jouet en le lançant… ». Oui, je sais. Tu t’étais laissé emporter par un débordement d’émotion. Et tu as été bien triste juste après.

« Et toi, quelle émotion ressens-tu le plus souvent ces temps-ci ? »

« De la joie, beaucoup de joie ! Mais à l’école, un peu de tristesse aussi, parfois. Mais je n’ai pas le goût d’en parler. »

« C’est bien correct, tu sais. Je suis là si tu veux en parler à un autre moment. Ton professeur et ta sœur aussi. »

Et la tristesse ? Elle a sa place dans l’histoire ? C’est désagréable, la tristesse. C’est moche. Mais c’est temporaire.

« Tu te souviens quand tu as été triste l’autre jour ? Qu’est-ce qui t’a aidé à passer par-dessus ta peine ? »

« Ben… je suis allée te voir pour en parler, et tu m’as aidé à réparer mon jouet. »

Voilà. Tout est dit. Une émotion, on la ressent, on l’observe, et on agit. Ou pas.

Ce soir, au milieu des doudous, il y avait mes petits minous chéris qui avaient peut-être plus besoin de se coller et de jaser d’émotions que de dormir 30 minutes de plus.

Ils ont à peine eu le temps de se rendre à leur oreiller qu’ils dormaient déjà, apaisés par une conversation toute simple, cœur à cœur, accompagnée de plein de colleux réconfortants.

Ce soir, la tristesse, la colère, la peur, la joie et le dégoût avaient droit de cité dans nos mots. Mais je peux vous jurer que mes cocos se sont endormis avec la joie au cœur. Et moi aussi, je m’endormirai avec l’impression de bercer mes chatons en leur disant des mots doux.

Nathalie Courcy

Les petits pieds dans l’escalier

Chez nous, les chambres sont à l’étage et l’escalier pour y mo

Chez nous, les chambres sont à l’étage et l’escalier pour y monter n’a pas de contremarches. On y voit donc au travers. Pour la sieste des plus jeunes ou quand vient l’heure du coucher, les enfants montent dormir. « Gros bisous Papa. Beaux dodos Maman. Je vous aime. À demain. ». Puis, ils montent dans leur chambre. Aussi simple que ça…

Bon. Parfois… ce n’est pas aussi simple que ça. Il arrive qu’on voie apparaître quelques minutes plus tard des petits pieds dans le haut de l’escalier… Inévitablement, ça vient avec une demande. Soit il fait trop froid dans sa chambre, soit elle a soif, soit il n’arrive pas à dormir, soit elle a fait un mauvais rêve, soit il a besoin d’un câlin supplémentaire… La liste des demandes peut être longue et plus on a d’enfants, plus ils sont créatifs pour en trouver…

Il nous est arrivé souvent, en tant que parents fatigués, de montrer des signes d’impatience dès qu’on apercevait des petits pieds dans l’escalier… Dès leur approche sur la première marche, on a souvent roulé des yeux parce qu’on aurait aimé s’assoir et relaxer un peu en amoureux. Il est arrivé aussi qu’on réponde sèchement que c’est l’heure du dodo, sans trop accorder d’importance à la dixième requête.

Pourtant… les soirs où tout le monde monte se coucher docilement, sans aucune tentative pour se relever, la maison semble tout à coup tellement calme. Trop vide… Les enfants dorment déjà à poings fermés. Je me surprends à regarder l’escalier vide et à espérer y voir des petits pieds apparaître tout en haut…

Et quand les enfants se réveillent, après le dodo, et que je vois des petits pieds pointer le bout des orteils dans cet escalier, une vague d’amour me submerge encore… Je sais que ces petits pieds dans l’escalier seront suivis d’un petit être fragile, encore endormi, aux yeux semi-fermés et aux joues rougies… parce que le temps d’un dodo, ils m’ont tellement manqué… et plus on a d’enfants, plus on a le cœur rempli d’amour…

Et immanquablement, ces petits pieds dans l’escalier porteront jusqu’à moi le câlin du matin… Le câlin que chacun de mes enfants me fait au réveil, où que je me trouve dans la maison. Ce moment où ils viennent, tour à tour, se blottir contre mon cœur de maman, et ce, peu importe combien ils ont grandi… Ce câlin qui arrive encore à figer le temps…

Un jour, les enfants seront grands et les petits pieds dans l’escalier se feront rares. Ce jour-là, je sais bien que je n’aurai aucun souvenir des cauchemars, des verres d’eau et des thermostats à ajuster. Je serai assise, grisonnante, dans mon divan et j’aurai probablement les yeux rivés vers cet escalier sans contremarches. Les yeux et le cœur remplis d’amour et d’espoir de les voir apparaître à nouveau.

Et quand mes petits-enfants viendront dormir chez Papi et Mamie, je guetterai encore cet escalier en souhaitant secrètement voir leurs petits pieds apparaître tout en haut… parce que c’est là toute la beauté d’avoir des enfants.

Joanie Fournier

Ce soir

Je suis présentement assise à côté de toi. Je te regarde et j’

Je suis présentement assise à côté de toi. Je te regarde et j’ai le cœur gros.

Toi, tu dors paisiblement dans le milieu de mon lit. Habituellement, je ne suis pas enchantée à l’idée que tu passes la nuit entre papa et moi. Aujourd’hui, c’est moi qui te l’ai offert. Le sourire sur ton visage représentait bien ta joie. Maman qui te demande de faire dodo avec elle et papa. WOW! On pourrait même te dire d’aller t’acheter un 6/49 (bon juste le dire en expression, car tu n’as pas l’âge).

Ce soir, j’ai décidé que je passais par-dessus mes idées préconçues. Tu sais, celles qui me font dire que si tu fais dodo avec nous, tu ne seras plus capable de dormir seul et ce genre de truc. Oui c’est vrai, je ne dors jamais aussi bien quand nous sommes trois dans un lit queen. Mais, là, présentement, j’avais envie de sentir ta respiration, de voir ta petite bette endormie, de sentir ton bras d’enfant autour de moi. Je te regarde et j’apprécie ce moment, probablement plus que tu ne peux l’imaginer.

Ce soir, un ami nous parlait de l’enfant d’un collègue. Un petit garçon de cinq ans. C’est presque ton âge ; toi, tu as quatre ans. Ce petit garçon s’apprête à quitter ses parents. Non pas pour aller faire dodo chez sa grand-maman. Non, lui, il deviendra une étoile. Il veillera sur sa famille de là‑haut. Ce petit garçon, il allait bien, très bien même. Comme toi, il adorait jouer. Puis un jour, la vie a décidé que la sienne se terminerait plus rapidement que prévu.

Ce soir, mon cœur de maman saigne. Je ne le connais pas, mais je ne peux m’empêcher de penser à lui et à ses parents. Je ne sais pas comment un parent peut survivre à une épreuve comme ça. J’ai l’impression qu’une partie de ton cœur meurt à tout jamais. Juste l’imaginer, je manque d’air. La seule chose que je peux faire est de compatir avec eux et de leur envoyer une grosse dose d’amour et des ondes positives.

Puis, c’est là que je te regarde et que je me dis qu’on ne sait jamais ce que demain nous réserve. Alors, le mieux que je peux faire est de profiter des moments que nous avons ensemble. Ce n’est pas quelque chose de facile pour moi de vivre le moment présent sereinement. Je suis plus du genre à te dire : ne fais pas ci, ne fais pas ça, dépêche-toi et patati et patata. Je veux tellement que tu sois parfait que j’oublie parfois que tu n’es qu’un enfant. Un enfant qui doit apprendre de ses erreurs.

Aujourd’hui, je me fais la promesse de profiter plus de la vie avec toi, ton frère et ta sœur. De ne pas vous rendre parfaits, mais heureux. Oui, je tiens tout de même à faire respecter mes valeurs, mais je veux accepter que la perfection ne soit pas de ce monde.

Ce soir mon coco, je m’endormirai à tes côtés, je te regarderai avant de sombrer dans les bras de Morphée et je remercierai la vie pour les moments qu’elle nous offre ensemble.

À toi qui lis ce texte, que dirais‑tu d’aller faire un gros câlin à tes enfants, leur dire combien tu les aimes et remercier la vie des moments que vous pouvez vivre ensemble?

Karine Larouche

Les mauvais rêves…

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Vos enfants font des cauchemars?

 

Mes filles ont bien sûr vécu ces réveils difficiles et effrayants, mais on aurait dit que ma plus jeune avait obtenu un droit d’accès gratuit et inépuisable aux cauchemars.

 

Pendant au moins deux ans, je n’ai pas dormi une seule nuit complète.

 

Oui parce que je voulais être un bon parent, donc j’essayais tout ce qui pouvait aider mon enfant à passer à travers ces moments difficiles :

 

– Couper au maximum la télévision

– Positionner le lit, tête au nord

– Créer une routine sécurisante

– Ne pas laisser dormir mon enfant avec nous (j’ai essayé de dormir pendant deux mois sur une chaise dans la chambre de ma fille… on va repasser pour le confort!)

 

Pleins de trucs puisés dans les livres et chez les professionnels que nous avons consultés. Malgré notre désir de l’aider, rien n’y faisait, on était découragés et surtout épuisés. Disons que notre estime personnelle en tant que parents n’était pas non plus à son plus fort. Chaque nouvel essai se terminait par… un mauvais rêve. On se sentait littéralement, nous aussi, en plein milieu d’un cauchemar qui ne finissait jamais.

 

Et puis un jour, on s’est lassés d’essayer de changer quelque chose qui était là de façon temporaire (on s’entend qu’à vingt‑cinq ans, elle aura la capacité de gérer ses cauchemars).

 

On était à bout.

 

Certains diront qu’on a laissé tomber notre enfant, mais à voir le résultat depuis qu’on a lâché prise, on a pris la bonne décision.

 

On a gardé les rituels.

 

J’ai trouvé sur Pinterest une recette de « poush poush anti-cauchemar » qui a quand même apporté du réconfort à ma cocotte.

 

La méditation lui a permis de se détendre et de se laisser aller vers le sommeil. Elle a adoré « Relaxation pour enfant » de Nicole Bordeleau, « Calme et attentif comme une grenouille » d’Eline Snel ainsi que « Philosopher et méditer avec les enfants » de Frédéric Lenoir.

 

L’accueil et le fait d’être là pour elle nous ont permis à tous de passer à travers.

 

On a fait du cododo en masse après avoir lâché prise. Nous n’en avons jamais ressenti de culpabilité, malgré les gens qui nous disaient qu’on ne faisait pas la bonne chose.

 

L’important, dans chaque décision que l’on prend, c’est de s’assumer et de reconnaître qu’on fait toujours de son mieux.

 

Presque deux années ont passé depuis la fin de ce cycle de cauchemars. Notre fille dort paisiblement et elle le fait… dans son lit. Le tout s’est fait naturellement et à son rythme à elle.

 

Vos cocos d’amour font des cauchemars?

 

 

Martine Wilky

 

 

Venez me rejoindre dans mon monde lumineux au http://www.martinewilky.ca/

Petit traité du cododo selon MOI

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J’ai dormi collée sur ma mère jusqu’à ce que je me fasse un chum. Ces moments sécurisants où je pouvais me faire bercer par Morphée étaient délicieux ! Oh que j’aimais sortir de mon lit au beau milieu de la nuit, me voyant déjà au chaud sous la couette de ma mère… J’ai tellement aimé ces moments que maintenant…

 

Je vis la même chose avec ma mini. Elle adore venir se faire écrabouiller entre ses parents. Même si cela veut dire qu’elle doit faire deux lits au petit matin, elle adore ! Grande fille a, elle aussi, eu ses périodes où elle venait nous rejoindre, mais elle préfère le confort de son lit.

 

Il y a plein d’opinions diverses sur le sujet du cododo.

 

On dit que cela empêche les enfants de s’endormir seuls (je suis une adulte et je dors avec mon chéri mari et je peux vous dire que lorsque je m’endors, je suis seule… avec mon sommeil !)

 

On dit que cela interfère avec la vie sexuelle des parents (je peux vous dire que lorsque ma fille voit la porte de ma chambre fermée, elle sait que l’on fait l’amour et n’a pas du tout envie d’y entrer !)

 

On dit que l’habitude du cododo est difficile à perdre (je suis plutôt en accord, car je me suis probablement mariée pour ne pas dormir seule… comme si c’était l’unique raison !)

 

On dit que le cododo est une source de problèmes psychologiques (tout comme l’insécurité et l’abandon causent des troubles psychologiques… on ne s’en sortira pas, nos enfants auront des problèmes dans la tête, je préfère juste qu’ils ne proviennent pas de la peur !)

 

On dit tellement de choses sur le cododo que lorsqu’on le pratique, on se sent coupable. On n’ose pas en parler ni même y faire référence. Surtout que tout le monde a son opinion. Bonne ou mauvaise, cette pratique ne laisse personne indifférent.

 

Nous pratiquons le cododo chez nous. Nos filles seront adultes un jour. On repensera à tous ces beaux moments doux. On crée des souvenirs même en rêvant. Traitez-nous de parents indignes si cela peut vous faire du bien. On est en paix avec ça. On finira sûrement par acheter un lit plus grand, quoique…

 

Moi je dis qu’un moment donné, notre fille ne viendra plus nous rejoindre. En attendant, si je me fie à moi, je n’ai pas trop mal viré… quoique… !

 

Et vous, vous pratiquez le cododo ?

 

Martine Wilky

 

Monsieur Bobo, où es-tu ?

J'aurai toujours en mémoire cette anecdote, celle d'un toutou en peluche, disparu, appelé « Monsi

J’aurai toujours en mémoire cette anecdote, celle d’un toutou en peluche, disparu, appelé « Monsieur Bobo ».

À peine avait-il vu le jour que Monsieur Bobo était déjà présent dans sa vie, et dans la nôtre. Un simple ourson en peluche que je lui avais acheté dans un magasin à un dollar parce que je le trouvais tellement mignon, juste à la façon dont il semblait me regarder.

Mais croyez-moi, cette peluche nous à tous fait rire, pleurer, aimer, partager… mais moi, il m’a surtout fait pleurer.

Je ne peux pas vous exprimer comment mon petit fils a aimé ce toutou en peluche. Chaque jour de sa petite enfance, Monsieur Bobo était là, à ses côtés pour participer à de nouvelles aventures. Parfois même, il arrivait que Monsieur Bobo subisse d’étranges sensations qui pouvait passer d’un amour tendre, à la glissade sublime dans le Nutella,  ou bien, se faire piétiner par la poussette et revenir dans ses bras à moitié poussiéreux. Chaque fois, Monsieur Bobo était là pour les câlins, les gazouillis, les pleurs et les bobos. Je peux vous confirmer qu’il guérissait toutes ces blessures!

Un jour, nous sommes allez faire une grande marche dans ses fameux rangs de campagne cahoteux où on doit se promener en évitant de passer dans les trous qu’il y a un peu partout. C’était une journée d’automne où le vent et le soleil font bon ménage, où le ciel nuageux nous montre son côté sombre, mais où ces  arbres majestueux nous invitent à regarder leurs manteaux aux couleurs oranger extraordinaires! Ouf! C’était un moment magnifique en compagnie de mon petit fils, avec son Monsieur Bobo, dormant d’un sommeil profond dans la poussette, emmitouflé d’une chaude couverture.

Plus tard dans la soirée, je m’en souviens encore comme si c’était hier, nous étions tous assis par terre et écoutions cette pluie torrentielle s’abattant sur le toit de la maison. Nous chantions des comptines avant le dodo quand, tout à coup, un coup de point au coeur me fit perdre toute ma concentration. On pouvait lire sur mon front : « Où est Monsieur Bobo… ?». Des larmes étaient montées jusqu’à mes yeux. Cette peluche, qui était devenue comme un membre de notre famille, je vous le dis, venait de créer une panique générale. Même son père en avait le coeur brisé… Après plus de deux heures de recherche dans toute la maison, nous venions de perdre Bobo… Ah non!

Je m’en voulais tellement. Mon petit fils réclamait son ourson pour aller faire dodo et je ne pouvais rien faire. La forte pluie  dehors m’empêchait d’aller à la rescousse de sa peluche pour la retrouver . Je n’avais pas dormi cette nuit-là, je pleurais ma vie. Nous avions tous perdu un ami très cher…. Il était là, quelque part dans la nature, seul dans ce froid d’automne et sous la pluie. Mon coeur était totalement brisé! Ces mots traversaient sans cesse ma pensée : OÙ ES-TU ?

Enfin, dès le levée du jour, j’étais partie secourir ce petit animal en peluche, avec les yeux bouffis, dans l’espoir de le trouver sur mon chemin. Je marchais tranquillement et je zigzaguais afin de vérifier de chaque côté des fossés et même sous chacun de mes pas voir s’il ne s’y trouvait pas! J’avais tellement le goût de crier : « Monsieur Bobo, t’es où? Réponds-moi… Fais-moi un signe stp!!! ».

Après plus de vingt minutes de marche, avec le coeur serré et les larmes aux yeux, je ressentis finalement un regain d’espoir lorsque je vis, au loin, une boule beige ressemblant étrangement à notre peluche. Mon coeur grandissait de joie au fur et à mesure que je me rapprochais, voyant clairement qu’il s’agissait bel et bien de Monsieur Bobo, tout mouillé et souillé par les intempéries, qui était très content de me revoir! En tout cas dans mon coeur, j’le sentais comme ça!

Ce fut un très grand soulagement pour toute la famille quand ils m’ont vu arriver avec l’ourson dans mon manteau, bien protégé contre le vent et le froid. Oui, Monsieur Bobo était sauvé!!!

Cette histoire est vraie. Je vous la partage dans le but de réaliser qu’il s’agit souvent de très peu pour vivre un grand bonheur. Aussi, qu’il est important de vivre des moments en famille et ainsi les partager plus tard… même quand il est seulement question d’un ours en peluche à un dollar.

On se reparle très souvent de cette anecdote et ça nous arrive encore de chercher Bobo partout dans la maison. Chaque soir, Monsieur Bobo est là, attendant les récits et les aventures inoubliables qu’on va lui raconter.

 

 

** Crédit photo Canal Vie **

5 conseils pour bien dormir

Bien dormir c'est important, c'est vital. C'est gage d'une bonne santé, d'un esprit vif et concentr

Bien dormir c’est important, c’est vital. C’est gage d’une bonne santé, d’un esprit vif et concentré, et d’un organisme en harmonie. Sauf que bien dormir, c’est pas toujours facile!

Bébé qui veut manger toutes les heures, bambin qui est malade ou fait un cauchemar, ado qui rentre tard… Sans compter le travail qui nous demande de nous lever (trop) tôt et la course infernale de la vie qui fait que notre tête s’arrête rarement de cogiter.

 

Alors comment faire pour bien dormir?

Chaque personne est différente, mais en moyenne un adulte a besoin de sept heures et demie de sommeil par nuit. Sept heures et demie!!!!!
Arrivez-vous à dormir assez, selon vos besoins?

Voici quelques conseils qui ont changé mes nuits, ont changé ma vie!

1. On se couche tôt!
Pour calculer l’heure du coucher : regardez à quelle heure vous vous levez et enlevez huit heures. Hop, au lit! Il n’y a pas de miracle. Si vous écoutez en boucle des séries jusqu’à minuit et que vous vous levez à 6h, vous allez manquer de sommeil.
Et bien sûr, il faut faire des exceptions parfois, sinon la vie ne sera pas amusante!
2. On relaxe!
Avant d’aller se coucher ce n’est pas le temps de courir dans la maison, de stresser sur les lunchs du lendemain ou les devoirs oubliés.
Chacun a sa petite routine. Prenez quelques minutes, juste pour vous. Écouter des bandes sonores de relaxation a changé ma vie : je pose la tête sur l’oreiller, je mets mes écouteurs et en moins de deux minutes je dors profondément! Je ne pense ni à la sale journée que je viens de passer, ni à la mort, ni à ma réunion de demain… La qualité de mon sommeil est parfaite!
3. On coupe les appareils électroniques!
Ce n’est surtout pas le temps d’utiliser un petit écran lumineux (Ah! Tiens, j’ai des notifications sur mes réseaux sociaux, des messages et c’est quoi la météo demain?)… En faisant cela, on vient de perturber notre cycle de mélatonine (hormone du sommeil). En effet, la lumière de nos tablettes et cellulaires réveille et active notre cerveau! De plus les ondes émises par nos téléphones sont puissantes et perturbent notre équilibre électrique (nous sommes faits d’eau et d’électricité!). En les mettant en “mode avion” on dort tellement mieux!
4. On se relaie!
Bébé se réveille la nuit? Chacun son tour!
J’allaite? Papa va chercher bébé et me l’apporte dans le lit.
Bambin pleure encore? Je ne pense pas que ça va le tuer de dormir dans mon lit, sécurisé, et heureux. Sinon, c’est au tour de papa d’aller le réconforter, moi je mets mon casque antibruit!
L’ado n’est pas rentré? Demain je le réveille à 5 heures! La prochaine fois, il rentrera plus tôt!
La fin de semaine : maman se lève le samedi matin et papa le dimanche, chacun son tour, on récupère et on prend du capital dodo!
5. On bouge!
Faire du sport dans la journée, libérer le trop plein d’énergie : ça favorise la qualité du sommeil. Amusez-vous! Choisissez une activité qui vous plait. Fatiguez-vous! Votre nuit sera encore plus reposante.

 

Je vous souhaite une bonne nuit, faites de beaux et doux rêves!

Des livres pour que vos enfants fassent leurs nuits!!!

[gallery bgs_gallery_type="slider" ids="2562,2545,2543,2542"] Les réactions et commentaires susc

Les réactions et commentaires suscités par mon article Laisser ou ne pas laisser pleurer bébé m’ont fait chaud au coeur. Je savais que je n’étais pas seule. Mais là, vous me confirmez que le manque de sommeil est l’un des plus grands défis (si ce n’est le plus grand) de plusieurs parents dans les premières années de vie de leur(s) enfant(s).

Personnellement, c’est ce que j’ai trouvé le plus difficile. L’âge y est probablement pour quelque chose. J’ai accouché à quelques mois de célébrer mon 40e anniversaire… Mais il demeure que LA raison (pas la seule mais la principale) pour laquelle je n’ai pas eu un deuxième enfant, c’est que je ne pouvais m’imaginer traverser une autre année sans dormir. Encore aujourd’hui, les rares fois où je me lève en pleine nuit (par exemple, quand Fiston est malade), je me demande encore comment j’ai fait!

Heureusement, plusieurs livres m’ont accompagné et aidé à trouver la formule qui me convenait. Voici donc mes coups de coeur 🙂

Enfin je dors…et mes parents aussi (2e édition) – Evelyne Martello (14,95$)

C’est le fameux livre de la maison d’édition du CHU Sainte-Justine qui explique en détails le pourquoi du comment de la méthode 5-10-15. Comme vous avez pu le lire dans mon précédent article sur le sujet, ça n’a pas fonctionné pour moi. Mais ça demeure une référence pour quiconque s’intéresse à cette technique d’entraînement au sommeil.

Extrait de la description de la maison d’édition

“Fruit de nombreuses années d’intervention, Enfin je dors…et mes parents aussi présente une nouvelle fois les éléments théoriques de base relatifs au sommeil du bébé et du jeune enfant. Il propose aussi des mesures consolidant la routine du coucher et différentes techniques visant à aider l’enfant à s’endormir seul (…) Evelyne Martello est infirmière clinicienne. Elle a travaillé pendant une quinzaine d’années auprès des enfants et de leurs parents au Centre de développement du CHU Sainte-Justine. Depuis 2008, elle oeuvre à la Clinique du sommeil de l’Hôpital Rivière-des-Prairies.”

Chut! Fais dodo – Dre Nadia Gagnier (14,95$)

Dre Nadia est plus pragmatique. J’aime bien son approche gros bon sens. Elle nous explique comment faire perdre à notre bébé l’habitude de boire en pleine nuit et comment lui apprendre à se rendormir seul. C’est un livre qui ne s’adresse pas uniquement aux jeunes parents. Il couvre aussi les problèmes de sommeil qui peuvent survenir durant l’enfance et l’adolescence. Personnellement, je n’ai pas réussi à mettre en place ce que Dre Nadia préconise dans ce livre.

Extrait de la description de la maison d’édition

“On y aborde les troubles du sommeil chez les enfants, les adolescents et leurs parents. Dre Nadia explique au lecteur, dans un langage simple, les différentes phases du sommeil, les problèmes les plus fréquents et leurs conséquences sur la vie de famille. Comme toujours, elle propose des solutions et trucs en plus de fournir des références pour les parents à la recherche de personnes-ressources.”

Comment aider mon enfant à mieux dormir – Brigitte Langevin (24,95$) 

J’ai lu le livre et même profité de la consultation gratuite offerte à l’achat. Brigitte est une spécialiste du sommeil et de l’analyse des rêves. Elle offre des conférences, des consultations téléphonique ou à domicile, des formations et a plusieurs livres à son actif. J’ai d’ailleurs déjà participé à l’un de ses ateliers sur l’analyse des rêves dont je me sers encore aujourd’hui. C’est une passionnée et une professionnelle que je n’hésiterais pas à consulter de nouveau. Elle m’a beaucoup aidé. Mais je crois qu’au moment où je l’ai consultée, j’étais déjà dans un état d’épuisement avancé. Il m’aurait fallu un peu plus d’énergie pour que je persévère et que ça fonctionne. Mais je dis ça sans culpabilité. J’ai fait de mon mieux avec les ressources que j’avais.

Extrait de la description de la maison d’édition

“L’auteure, que de nombreux parents considèrent comme la Super Nanny du Sommeil, vous propose ici des stratégies éprouvées et efficaces, basées sur la psychologie infantile, afin de surmonter les diverses problématiques relatives au sommeil, de la naissance à l’adolescence. Grâce à cet outil essentiel, les bras de Morphée redeviendront accueillants pour l’enfant… et ses parents!”

En prime : À l’intérieur du livre, on y trouve un coupon-rabais pour une consultation avec l’auteure.

Autres titres du même auteur : Le sommeil du nourrisson, Guide pratique des routines du coucher et du lever, La sieste chez l’enfant.

Être parent la nuit aussi – William Sears (20,00$)

Ce n’est pas pour tout le monde mais ça été MA révélation. Le Dr William Sears est un célèbre pédiatre américain aujourd’hui âgé de 76 ans. Apôtre de l’attachement parental, de l’allaitement et du cododo, ses positions laissent rarement indifférent. Bref, on aime ou on déteste. Je n’adhère pas à tout ce qu’il prône mais l’allaitement couché et le cododo m’ont permis de refaire mes forces…et à Fiston de faire ses nuits. Je dois préciser que je n’ai pas fait de cododo avant que Fiston soit âgé de 4 ou 5 mois. Ce n’était donc pas un bébé naissant et il pesait déjà une quinzaine de livres. J’ai aussi mis en place toutes les précautions à prendre quand on veut faire du cododo avec son enfant. Il est important de savoir que le cododo serait l’une des principales causes de mort subite du nourrisson et n’est pas du tout recommandé par l’Institut national de Santé publique du Québec. Et non, contrairement à ce que tout le monde craignait autour de moi, Fiston n’a pas persisté pendant des années à dormir dans mon lit et la transition vers sa bassinette s’est effectuée tout en douceur et sans problème. Tsé quand je vous disais qu’il faut se faire confiance 😉

Extrait de la description de la maison d’édition

“Ce livre explique aux parents les différences entre les types de sommeil du bébé et de l’adulte et leur redonne confiance en leur capacité de trouver eux-mêmes des solutions efficaces. Le docteur Sears explique également comment l’art parental favorisant l’attachement peut contribuer à espacer les grossesses et réduire le risque de mort au berceau.”

Sur ce, je vous souhaite bonne nuit!

Laisser ou ne pas laisser pleurer bébé

Plusieurs articles intéressants ont été publiés récemment sur la grande question que les parent

Plusieurs articles intéressants ont été publiés récemment sur la grande question que les parents d’un poupon se posent à l’heure du dodo : on le laisse pleurer ou pas?

Personnellement, j’ai été de la deuxième école. Comme certains spécialistes le conseillent, je n’ai pas laissé Fiston s’endormir au bout des ses pleurs avant l’âge de…. En fait, jamais! Et ce n’est pas faute d’avoir essayé…

Je me souviens avoir tenté l’expérience de la technique de l’attente progressive, mieux connue ici sous le nom de méthode 5-10-15, préconisée par l’hôpital Ste-Justine. Méthode selon laquelle on laisse bébé pleurer pendant cinq minutes, puis 10 et 15 minutes avant l’aller le réconforter simplement en le caressant et en lui parlant doucement. J’avais même lu le livre que le célèbre hôpital pédiatrique publie sur le sujet. Si Sainte-Justine le dit, ça doit être vrai! Fiston-qui-ne-faisait-pas-ses-nuits avait environ cinq mois. Oh boy! Ce ne sont pas seulement mes tympans qui n’en pouvaient plus. Ça me faisait mal en dedans. Comme une sensation de brûlure dans la poitrine. Bref, malgré ma lecture assidue et le support de mon conjoint, j’ai été incapable de laisser Fiston pleurer. Et donc, je me suis levée plusieurs fois par nuit pendant près de deux ans. Pour le nourrir. Le bercer. Le rassurer. J’étais épuisée mais en parfaite harmonie avec ma décision. C’était ma façon à moi de lui inculquer une bonne hygiène de sommeil. Et quand je constate les résultats aujourd’hui avec Fiston-qui-s’endort-rapidement-et-fait-de-bonnes-nuits, b’en j’me dis que j’ai pas pire réussi! 🙂

Mais ça, c’est mon expérience personnelle. Sous un angle plus objectif, voici ce que disent les plus récentes études sur le sujet :

Ce n’est pas bon de laisser pleurer bébé!

Selon plusieurs spécialistes du développement de l’enfant, laisser pleurer un bébé lui causerait énormément de stress. Le fait de ne pas le consoler ou de répondre à un besoin (douleur, faim, soif, affection, etc), alors qu’il est totalement dépendant de nous, engendrerait de la peur. Ces séances de pleurs intenses, que certains vont même jusqu’à qualifier de maltraitance, modifieraient le système nerveux central du bébé et auraient des conséquences à long terme sur son développement psychologique et cognitif. Le fait d’ignorer l’enfant et de le priver des soins et/ou de la chaleur humaine dont il a besoin lui ferait craindre rien de moins que la mort. Résultat : ce sont des enfants qui auraient plus de risques de souffrir d’anxiété, de dépendances, de troubles du sommeil et de dépression rendus à l’âge adulte.

Selon ces mêmes spécialistes, la recette du succès ce sont les câlins! Les enfants qui ont été les plus souvent portés et cajolés s’en tireraient beaucoup mieux dans la vie.

Ce n’est pas mauvais de laisser pleurer bébé!

Enfin! Vous pouvez arrêter de vous sentir coupable de laisser pleurer votre bébé. Une étude effectuée par l’Université d’Adelaide en Australie en arrive à la conclusion que ce n’est pas si grave que ça! Pendant trois mois, ils ont suivi 43 couples et leurs enfants âgés de 6 à 16 mois ayant des problèmes de sommeil. Les familles ont été réparties en trois groupes. Un groupe qui devait laisser pleurer l’enfant selon la méthode 5-10-15. Un groupe qui devait adopter la technique du fading qui consiste à attendre l’heure où l’enfant s’endort naturellement avant de le mettre au lit. L’heure du coucher est ensuite devancée de 5 minutes chaque jour jusqu’à ce qu’on atteigne une heure raisonnable. Et le dernier groupe qui ne devait rien changer à sa façon de faire.

Résultats : dans les trois cas, le taux de cortisol (l’hormone du stress) était normal chez tous les enfants. Et un an plus tard, aucun enfant ne semblait être au prise avec de graves problèmes comportementaux ou émotionnels. Autre fait réconfortant, les enfants dont les parents avaient eu recours à une technique d’entraînement (méthode 5-10-15 ou technique du fading) s’endormaient plus rapidement que les autres et se réveillaient moins souvent la nuit!

Mais comme l’étude porte sur un nombre limité de familles pendant seulement un an, l’auteur de l’étude, le docteur Gradisar, demeure prudent même s’il considère que les résultats sont encourageants.

C’est à vous de décider!

Finalement, ce même docteur Gradisar en arrive à la conclusion que la meilleure méthode est celle qui vous convient! Et une étude publiée, en 2012, dans la prestigieuse revue Pediatrics abonde dans le même sens. Le niveau de stress et la santé mentale des enfants avaient alors été étudiés pendant six ans. Conclusion : il n’y avait aucune différence entre les enfants qu’on avait laissé pleurer selon la méthode 5-10-15 et les autres. Ce qui est important, selon plusieurs experts, c’est d’être confiant peu importe la méthode choisit. Que des parents inquiets, stressés et peu confiants en leurs moyens perturbent fort probablement davantage les enfants que leurs pleurs. Si votre petite voix intérieure vous dit que de laisser pleurer votre bébé est la bonne chose à faire, allez-y! Et si, comme moi, vous ressentez le contraire, prenez votre bébé dans vos bras et laissez faire ceux qui affirment que vous êtes en train de trop le gâter.

Endormir Anna… Mission IMPOSSIBLE!

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Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Parlez en à Anna qui expérimente la vie de grande dans son nouveau lit!
Comme vous pouvez le voir, ce n’est pas facile de faire une transition en douceur … Alors papa a tenté d’endormir Anna dans le lit, avec elle!
Fous rire assurés avec un bébé “Energizer” comme Anna 😂