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Les devoirs : Une enseignante vous en parle

Oui je le sais, quand un enfant commence ou recommence l’école, l

Oui je le sais, quand un enfant commence ou recommence l’école, les premières inquiétudes des parents sont les devoirs. Quand, où, quoi, comment et surtout pourquoi! Et c’est la même chose du côté des enseignants. On doit s’adapter à notre milieu, à notre clientèle, au groupe. Certaines années, les cohortes d’élèves sont très fortes et on peut se permettre beaucoup, alors que d’autres années, les élèves sont très faibles et nous devons en faire moins, pour ne pas nuire à leurs apprentissages. Trop c’est comme pas assez, comme le dit le dicton.

Tout d’abord, il faut comprendre que votre enfant « travaille » cinq jours par semaine, plus ou moins huit heures par jour. Il ne faut surtout pas le surcharger.

Le quand : Je vous conseille donc, pour une conciliation travail/famille efficace de choisir convenablement les moments où les devoirs seront faits, selon votre rythme de vie, qui diffère d’un ménage à l’autre. Vous avez le choix entre faire les devoirs (et les leçons) les soirs de semaine OU la fin de semaine. Les enfants ont aussi droit à des périodes de repos, ils en ont autant besoin que nous, les adultes. Il y a aussi le fameux débat : tout de suite après l’école, ou après le souper? Choisissez avec votre enfant. Il sait mieux ce qui est bon pour lui. Il faut lui faire confiance, le responsabiliser. Faites un horaire qui sera affiché à la vue de tous les membres de la famille et RESPECTEZ-LE.

Le où : Les devoirs doivent être fait dans un endroit calme, où il y a peu de circulation des autres membres de la famille et peu de sources de distraction (télévision, animaux, téléphone cellulaire, etc.)

Le quoi : On doit alterner les devoirs (travaux écrits) et les leçons (études) dans une même séance. Faites un choix avec votre enfant. Aime-t-il mieux faire que des mathématiques ou veut-il toucher à plusieurs matières? On essaie aussi de terminer avec quelque chose qu’il aime : une matière en particulier, un projet spécial, etc.

Le comment : On travaille 15 minutes, puis on prend une petite pause, que j’appelle « les pauses santé mentale »; on prend une petite collation et on fait 2-3 exercices de yoga. Bref, on s’inspire de ce qu’il aime. Il faut comprendre que de l’écouter est la meilleure manière de le motiver et de lui faire aimer la période de devoirs et leçons. Et surtout, s’il ne veut pas collaborer lors d’une séance, ne le forcez pas, ça sera pire. Si cela persiste, parlez-en à son enseignante, après en avoir parlé avec lui, évidemment. Il est le premier à pouvoir vous aider à comprendre.

Ne corrigez pas les devoirs de vos enfants. Questionnez-les, donnez-leur des pistes, mais jamais la bonne réponse. Les devoirs, ce sont des pratiques. Les erreurs doivent se faire à ce moment, car ce n’est pas évalué!

Vers la 4e année, certains élèves veulent voler de leurs propres ailes. C’est parfait! Mais on ne doit pas tenir le tout pour acquis. Vous devez continuer à regarder ce qu’il fait, le superviser (au pire en cachette si nécessaire 😉 ).

Le pourquoi : Bon, ça, c’est la question à cent piasses. Certains enseignants choisissent de ne pas faire de devoirs. D’autres veulent en faire. C’est un choix pédagogique et surtout personnel de notre part. Les devoirs sont d’abord une façon pour nous de s’assurer que les parents voient ce qui est fait à l’école. Et on va se le dire, la plupart du temps, c’est pour faire des pages qui n’ont pas été faites en classe. Oui, ça peut paraitre plate, mais ce n’est pas facile de passer toute la matière avec les 26 élèves de la classe, très hétérogène (TDAH, TED, TC, DGA etc.), tout en essayant de maintenir une gestion de classe adéquate, croyez-moi.

Bref, soyez collaboratif, questionnez votre enfant, et son enseignant au besoin. Nous savons que certains parents ne sont pas « équipés » pour expliquer l’addition de fraction ou encore, l’accord du participe passé avec avoir, parce qu’on va se le dire, ça fait un petit bout qu’on a vu cela, donc ne vous gênez pas. Et surtout, je dis bien surtout, ne dénigrez JAMAIS les devoirs devant vos progénitures. N’oubliez pas que vous êtes leur modèle numéro un : si vous commencez à douter des devoirs devant eux, ils feront la même chose et perdront toutes sources de motivation.

Voici le nombre de minutes à consacrer, à votre enfant, lors des séances de devoirs et de leçons, considérant son âge, sa maturité et sa capacité d’attention. Il faut comprendre que ce n’est qu’un modèle et que certains doivent en faire moins ou peuvent en faire plus. C’est à vous de voir, vous connaissez bien votre enfant!

Première année : 15 minutes
Deuxième année: 20 minutes
Troisième année : 25 minutes
Quatrième année : 30 minutes
Cinquième année : 45 minutes
Sixième année : 60 minutes

 

 

 

Histoire de lunch

L'anecdote que je vous raconte aujourd'hui s'est produite cette sema

L’anecdote que je vous raconte aujourd’hui s’est produite cette semaine. L’idée m’est venue de la partager avec vous grâce à mon conjoint qui, de sa belle plume humoristique, en a fait un statut sur sa page Facebook.

Mardi midi :

– Chérie, il reste un hamburger, je le garde pour un autre repas? me demande mon conjoint
– Bah oui mon amour, lui répondis-je.

Mardi soir :

– Chéri, j’ai fait les sandwichs pour les filles pour demain, lui dis-je d’un ton collaboratif
– Merci Karine!, me répondit l’homme de ma vie.

Mercredi matin, ma plus jeune (5 ans, nouvellement écolière) était malade, elle était donc restée à la maison avec moi.

Mon conjoint s’occupe de terminer le lunch pendant que je termine mon déjeuner (chez nous, on est fort sur le « travail d’équipe »!) :

– Euh chérie… notre grande ne met pas de fromage dans sa sandwich.
– Je sais ça… Celui de notre grande est dans le plat à sandwich bleu, lui dis-je.
– Ah OK!, s’exclame-t-il tout en prenant le plat bleu, pour ensuite le placer dans la boite à lunch.

Mercredi en fin d’après-midi

Mon conjoint va chercher notre grande (8 ans, 3e année) à l’école :

– Papa, vous êtes ben pas le fun de me mettre un hamburger dans mon lunch avec rien dedans le pain, lui dit notre fille avec un ton légèrement accusateur.

Il prend un temps pour réfléchir… Hier midi, les sandwichs étaient faites avec les pains à hamburger… Il n’en restait plus me semble… Karine n’a pas pu faire le sandwich avec… euuuuuh… OSTI,  j’avais mis le dernier pain hamburger dans un plat à sandwich bleu hier midi!! 

– Euh… y’avait pas de jambon dedans? lui demande-t-il.
Jambon en anglais c’est ham, on en aura juste donné plus… tsé…
– Non! lui répond notre progéniture, d’un ton catégorique, sans appel!
– Et tu l’as mangé?
– Oui, c’était pas ben bon un hamburger FROID… en tout cas, lui dit-elle avec un semi-air de dégoût et une folle envie de rire.

* Fait à noter : les enfants n’ont pas accès à un four micro-ondes! 

Les deux ont éclaté de rire, ils étaient crampés!  Par contre, à ce moment-là, papa ressentit une immense culpabilité de s’être trompé et d’avoir privé notre grande d’un dîner savoureux.

– … Euh… As-tu eu des commentaires? la questionne-t-il d’une voix incertaine, redoutant la réponse.
– Non, je l’ai juste à dit à mon amie comme quoi mes parents étaient CINGLÉS de me mettre ça comme lunch, lui dit-elle en reproduisant le même geste (tsé l’au revoir royal, mais brusque, à côté de l’oreille) qu’elle a fait au moment de la surprenante découverte de son hamburger FROID et DÉPOUILLÉ de toutes garnitures!!!

Ils étaient encore crampés! Après tout, vaut mieux en rire qu’en pleurer!

Mon conjoint m’envoie un texto :

– Criss notre grande a mangé un hamburger froid!
– Tu me niaises? lui écris-je, mes yeux s’agrandissant d’étonnement.
– Non! Y’avait deux plats bleus faut croire….
– Pauvre chouette y’était sec en plus, lui répondis-je tout en réfléchissant sur ce qui a bien pu se produire, la culpabilité m’envahissant au même rythme que mon fou rire.
– Bon, au moins y’a pas de sandwich à faire demain pour notre grande, se dit-il en voyant le positif de la situation.

Au retour de mon conjoint et de ma grande à la maison :

– Chéri, tu ne sais pas la meilleure? lui dis-je, en retenant difficilement mon envie de rire.
– Non…
– J’ai donné le sandwich de notre grande à notre petite malade ce midi, par erreur… Oups! Il reste celui de notre petite finalement!

Morale de cette histoire

Ne jamais mettre autre chose dans les plats à sandwich dédiés aux lunchs des enfants que des SANDWICHS!!!

Bon, il serait aussi une excellente idée d’identifier les plats ou encore, comme le suggère un de nos amis, celui qui débute le lunch doit aussi le terminer!!!

Les poux, ma hantise !

La saison des tuques est commencée. Pour la mère que je suis, c'es

La saison des tuques est commencée. Pour la mère que je suis, c’est avec hantise que j’appréhende le possible retour de certains amis  ennemis indésirables de ma fille. Oui, oui, les fameux poux!

La première fois qu’on a fait la fameuse découverte de ces petits envahisseurs du cuir chevelu, c’est lorsque ma fille est rentrée à la maternelle. J’avais remarqué qu’elle se grattait les cheveux sans arrêt depuis quelques jours, mais je n’arrivais pas à savoir si c’était réellement des poux ou seulement une irritation. J’ai donc visité mon pharmacien et là, comme si le ciel m’était tombé sur la tête, il me dit: « Effectivement madame, on voit clairement qu’elle a des poux ».

J’ai remis la casquette sur la tête de ma fille, j’ai écouté les recommandations du pharmacien, acheté le traitement. Nous sommes parties presque en courant à la maison pour procéder à l’éradication de ses minuscules envahisseurs.

Une fois le traitement appliqué, il a fallu attendre qu’il agisse avant d’entamer la deuxième étape: retirer les poux. Tsé quand on doit enlever les petites bibittes noires dégoutantes avec un peigne très fin. Je dois avouer que voir tomber ces petites bestioles comme des mouches  de la tête de mon enfant m’a dégoûtée.

Ensuite, on a laissé agir le traitement pendant huit heures.  L’appliquer juste avant le dodo est l’idéal.  Moi, c’est ce que j’ai préféré, je lui ai fait une tresse et je me suis assurée de bien protéger son oreiller, car parfois les huiles essentielles qu’il contient peuvent tacher.

Pendant que le traitement agissait, devinez ce que nous avons fait ? Eh oui, nous avons lavé à l’eau chaude et séché à haute température tout ce que nous pouvions, pendant au moins quarante minutes. Pour le reste des articles ayant été infestés, on les a mis dans des sacs de plastique, fermés hermétiquement, pendant dix à quinze jours. Un peu maniaque, j’ai même mis les oreillers et les douillettes dans la sécheuse, tous les soirs,  pour être certaine de les exterminer.

Pendant, les deux semaines qui ont suivi, je me suis assurée de retirer les lentes, ce sont les petits œufs que pondent les poux. C’est donc là que le cauchemar a commencé. Chaque soir, je vérifiais mèche par mèche, avec ma lampe de poche dans la bouche, assise sur un banc dans la salle de bain, afin de retirer toutes les lentes. Bien que le peigne soit assez efficace, je dois dire que la meilleure méthode a été de les retirer avec mes ongles, car les lentes ont tendance à coller à la base du cheveu. Ma fille ayant des cheveux très fins et très longs, je dois dire que j’en avais pour au moins trente à quarante minutes par soir. C’était tellement long, qu’une fois, elle s’est endormie sur mes genoux pendant que je faisais la chasse aux lentes.

Contrairement aux légendes urbaines, les poux ne sautent pas de tête en tête. C’est au contact qu’ils se propagent. C’est là que j’ai eu une petite discussion avec ma fille afin d’éviter que cet épisode se reproduise. « Évite de coller ta tête sur celles de tes amies, n’utilise plus leurs brosses ou élastiques. Je sais que tu aimes jouer et te faire jouer dans les cheveux, que tu aimes dormir chez elles et vice-versa. Je sais que c’est tout un défi pour toi, mais c’est important que tu en sois consciente. Je n’ai pas envie de refaire cela souvent et toi non plus tu n’aimes pas ça ». Je lui ai répété de faire attention et pourtant, elle en a eu trois fois en deux ans. La dernière fois, je l’ai même menacée que si elle en avait encore, j’allais lui couper les cheveux aux épaules. Imaginez-vous, ma petite en pleurs pendant au moins une demie heure parce qu’elle ne voulait pas que je lui coupe les cheveux.

Je crois bien que la menace a été efficace, car depuis ce temps-là, elle n’en a plus. Aussi, j’utilise un petit truc maison, c’est un petit mélange de quelques gouttes d’huile essentielle de lavande avec de l’eau dans un vaporisateur. Donc, chaque fois qu’elle quitte pour l’école ou pour aller dormir chez des amies, je lui en vaporise un peu sur ses cheveux et sa taie d’oreiller. Je fais la même chose, de temps à autre, à l’intérieur des tuques et des casquettes.

Si jamais votre enfant subit une invasion de poux, informez les gens autour de vous qui auraient pu être en contact avec lui et avisez l’école par mesure de prévention et par respect pour les autres élèves et leurs parents.

Bref, soyez patients et conscientisez vos enfants, car la venue de ces indésirables peut survenir à tout moment, pas seulement en début d’année scolaire.

BONNE CHANCE !!

Merci, chers enseignants !!

En ce merveilleux et coloré jour d’automne, nous fêtons aujourd

En ce merveilleux et coloré jour d’automne, nous fêtons aujourd’hui la journée mondiale des enseignants et des enseignantes. L’opportunité de remercier tout le corps professoral qui nous entoure nous est donnée. Nous ne laisserons pas passer notre chance de faire le point sur cette merveilleuse profession.

Peu importe de quel milieu vous venez. Peu importe de quel endroit vous venez. Peu importe votre âge. Peu importe votre métier. S’il y a une chose de certaine, c’est que vous avez eu la chance de côtoyer plusieurs enseignants dans votre vie. Plusieurs ont dû vous marquer.

Étonnamment, pendant leurs études, les étudiants ont un don particulier pour se plaindre des travaux, des règles, et surtout, des enseignants. Pour une raison qui m’échappe, les étudiants ne sautent jamais de joie devant une interdiction de manger en classe, ou l’annonce d’un examen…

MAIS. Mais une fois sortis de l’école… Ces mêmes étudiants ont vieilli, évolué, maturé. Et ils remarquent que les souvenirs qui restent sont ceux des enseignants dévoués.

Le dévouement. La passion. Le dynamisme. La volonté de partager ses connaissances. L’amour de la profession. Tant de qualités dont nos enseignants savent faire preuve. Tant de qualités qui font d’eux des personnes ressources, des modèles de vie, des gens qu’on n’oublie pas.

Aujourd’hui, nous avons la chance de saluer le travail remarquable qu’ils accomplissent tous les jours pour nous. Car n’oubliez pas que les enseignants œuvrent à tout âge et dans tous les milieux ! Ils enseignent à nos tout-petits, à nos enfants, à nos adolescents, à nos adultes, à nos immigrants, à nos aînés… Peu importe l’apprenant, l’enseignant est là, prêt à lui transmettre ses connaissances.

Nos enseignants transmettent évidemment leur savoir et leur savoir-faire… Lire, écrire, compter, calculer, composer, jouer, etc. Mais en plus, les meilleurs d’entre eux inculquent le savoir-être. Et ça, ça n’a pas de prix ! Grâce à eux, la politesse, l’empathie, le don de soi, la compassion et le respect font encore partie de notre société. Ils en sont les premiers exemples.

Souvenons-nous des enseignants marquants de nos vies. Madame Auger, qui se déguisait en moine pour nous raconter l’histoire. Monsieur Pierre, qui dessinait des ciseaux pour diviser les centaines. Madame Leclerc, qui nous laissait nous exprimer et nous défouler dans les arts. Madame Malenfant, qui nous chantait des comptines. Madame Fournier, qui nous a tous fait pleurer en lisant une simple histoire. Monsieur Lemieux, qui prenait des pauses de mathématiques pour nous laisser débattre sur l’actualité.

Les meilleurs enseignants resteront gravés dans la mémoire de chacun de leurs élèves, comme dans la mémoire collective. Et les plus doués d’entre eux savent toucher l’Enfant. Vous savez… l’Enfant qui a besoin qu’on l’écoute, qu’on l’entende, qu’on l’aime… Et un seul adulte peut changer toute une vie quand il enseigne avec dévotion.

Merci. Merci à vous, chers enseignants de tous les niveaux. Merci d’apprendre à nos citoyens à vivre en société, à socialiser et à prendre soin les uns des autres. Merci de leur transmettre votre passion pour l’Apprentissage, avec un grand A. Merci de leur donner envie d’en connaître toujours plus, de se dépasser, de se surpasser. Merci de les pousser toujours plus loin, parce que vous savez qu’ils en sont capables. Merci.

Merci de la part de tous ceux qui ont foulé vos planchers de classe. Merci de la part de ceux qui y sont encore. Merci de la part de tous ceux qui suivront. C’est grâce à vous tous que nous avons des ingénieurs, des médecins, des psychologues, des comptables, des directeurs, et surtout, des enseignants.

La rentrée, l’étape des grands changements

Déjà la fin du mois de septembre arrive.  La rentrée parait si loin et à la fois si proche. Cet

Déjà la fin du mois de septembre arrive.  La rentrée parait si loin et à la fois si proche. Cette année, ma fille passait de la maternelle à la première année. Comme maman, j’ai toujours été fière de chacune des étapes de sa vie et j’ai toujours regardé vers l’avant pour elle et avec elle, mais là, je dois avouer, j’ai eu une faiblesse.

En six ans d’expériences, j’ai eu un choc. J’ai trouvé cette étape beaucoup plus émotive et prenante que beaucoup d’autres. La première année pour moi c’est l’entrée officielle dans l’enfance. La maternelle sert de tremplin pour quitter la petite enfance, mais là c’est sérieux. Ton enfant veut entrer seul à l’école, la directrice t’avise que tu n’es plus autorisée à aller à son casier le soir avec elle afin de ramasser le sac à dos. Aussi, ton enfant habille du 7-8 à l’Aubainerie donc fini les petits mauves et la Reine des Neiges. C’est maintenant beaucoup plus adulte. Étrangement, ces vêtements commencent à ressembler aux tiens.

Tout ça, tu le vis en l’espace de deux-trois semaines, tout juste après avoir terminé les sept semaines de camps de jour. Ce camp de gymnastique l’a fait vieillir en l’espace de si peu de temps.

Il y a aussi la notion d’inclure les devoirs dans la routine du soir… Oui, c’est important et je crois au fait qu’il doit y en avoir. Cependant, dans la tête de ma fille de six ans, comme je suis déjà allée en première année, j’ai déjà eu des devoirs et j’ai déjà eu SES devoirs… En termes clairs, pour elle j’avais déjà fait ces mêmes devoirs alors, go maman, opère…

Oui, c’est tout ça la rentrée. J’ai lu, l’an dernier, qu’au fond ce moment de l’année c’est un peu comme le passage vers la nouvelle année à la fin décembre. Je ne comprenais pas nécessairement pourquoi ce parallèle, mais là, cette année, oui, je comprends et c’est vrai. La rentrée, c’est maintenant une étape importante dans l’année chez moi. Ce moment va au-delà de la lecture du « spécial boite à lunch » de la meilleure revue en kiosque. Cette étape te fait réfléchir sur ton enfant et te fait constater à quel point il vieillit.

Je vous écris ce mot en l’entendant ronfler gaiment sur toutes les nouvelles connaissances que son cerveau est en train d’assimiler. Je suis fière et je suis aussi très excitée car d’ici quelques heures je serai une grande tante. Le neveu de mon conjoint est à l’hôpital pour la venue de sa première fille…. Je n’ai qu’un air en tête, que c’est beau, c’est beau la vie.

Les ost*es de devoirs

Une chose est sûre, je n’ai pas la fibre d’un pédagogue. C’est un peu surprenant, puisque ma

Une chose est sûre, je n’ai pas la fibre d’un pédagogue. C’est un peu surprenant, puisque ma mère est une ancienne enseignante au primaire. Pourtant,  je ne gagnerai jamais la palme d’or de la patience et du dévouement quand vient le temps de faire les devoirs avec les enfants.

Hayden, 8 ans, dit souvent qu’il ADORE les vendredis plus que quiconque puisqu’il n’a pas de devoirs à faire. C’est complètement faux, parce que c’est MOI qui aime les vendredis plus que n’importe qui! Pas de devoirs pour 2 jours !!! WOOT WOOT !!!

Les gens capables de gérer l’heure des devoirs dans le bonheur et l’harmonie m’impressionnent énormément! Chez moi, toutes les excuses sont bonnes pour ne pas se concentrer. Par exemple:

  • échapper son crayon 16 fois de suite
  • se cogner le genou en dessous la table et se tordre de douleur
  • prendre une éternité pour se trouver une collation

Ou encore, les fameux:

« j’ai envie de pipi »

Suivis de:

« je vais aller me chercher un jus »

Puis à tout moment:

« Ah regarde, une mouche! »

Donc l’exercice qui pourrait prendre environ 15-20 minutes à faire, finit par prendre 1 heure! Honnêtement quand j’étais jeune, je croyais que faire mes devoirs était plate. Je n’aimais pas ça. Ce que je ne savais pas, c’est que c’est ENCORE PIRE quand on est parent!

D’ailleurs, en tant qu’adulte, je me pensais relativement intelligent. Du moins, comparativement à un enfant. Mais ça, c’était avant de réaliser que ça me prend plus de temps à corriger son devoir, que ça a pris, à mon beau-fils de 8 ans, à le faire. Et j’ai aussi maîtrisé l’art d’éviter une question de 3 ième année dont je ne connais pas la réponse, en disant sur un ton condescendant: « Voyons donc Hayden, c’est sûr que je connais la réponse. Mais ce ne serait pas correct de ma part de te la dire, tu n’apprendrais rien de cette façon-là. »

Merci internet, de me permettre de garder ma crédibilité aux yeux de mes enfants.

Rigidité alimentaire – L’enfer des lunchs

Quand j’étais jeune et qu’arrivait le mois d’août, j’adora

Quand j’étais jeune et qu’arrivait le mois d’août, j’adorais aller magasiner pour les articles scolaires. Il me semblait qu’un monde de possibilités s’ouvrait à moi avec tel cahier ou tel nouveau crayon. En devenant maman, j’entrevoyais le même monde de possibilités pour mon grand alors que nous allions circuler dans les rangées du Bureau en Gros pour passer à travers sa liste à lui.

Ce dont je ne me doutais pas à ce moment-là c’est que pour moi, le mois d’août amènerait autre chose que l’excitation des nouveaux cahiers et crayons; LA fameuse question que tout parent se pose : « qu’est-ce que je vais mettre dans son lunch? ».

Je ne sais pas pour vos enfants, mais pour le mien, la liste des items que je peux mettre dans son lunch est assez limitée. Il n’aime pas les légumes, les fruits doivent être très froids pour qu’il en mange. Ajoutons à cela le fait qu’il ne veut pas toujours manger ce qu’il a eu pour souper la veille. Bref, un beau casse-tête quotidien !

Fiston a consulté une nutritionniste qui l’a regardé manger ses lunchs, mais ne s’adressait jamais à lui, toujours à moi. J’ai eu droit à pleins de reproches sur la grosseur des morceaux et le type de légumes que je lui présentais. D’un commun accord avec fiston, nous avons abandonné la nutritionniste. J’ai choisi mes batailles et j’ai acheté des vitamines Flinstones pour « les enfants ne mangeant pas assez de fruits et de légumes ». Après tout, s’il y en a, manifestement mon fils n’est pas une exception, il y en a d’autres comme lui.

Je vous entends me dire d’essayer les compotes de fruits avec des légumes. Les compagnies ayant mis le dessin des carottes sur l’emballage, que pensez-vous que fiston a dit en regardant sa compote? Je vous le donne dans le mille : «il y a des légumes dedans, j’en veux pas !!!!!». J’y ai personnellement goûté, le goût de carottes n’est pas subtil pour deux sous et ce n’est pas fameux comme goût de manière générale non plus. Je me répète, mais vive les vitamines Flinstones!

Je dois vous paraître un peu « molle » comme mère d’opter pour les vitamines, je plaide coupable. Je choisis mes batailles comme je le disais plus haut. Pourquoi abandonner les légumes ? Mon fils a une particularité qui le différencie des autres : il est autiste. Le diagnostic du trouble du spectre de l’autisme vient presque automatiquement avec une rigidité alimentaire. Ce faisant, en plus de vouloir offrir des lunchs complets et variés je dois composer avec des rigidités alimentaires et une sensibilité aux textures. Si pour vous faire des lunchs est une corvée répétitive, pour moi c’est un enfer quotidien de septembre à juin.

Les rigidités alimentaires font partie de notre quotidien. Nos familles et nos amis se sont familiarisés avec cette notion et ça va bien à l’heure des repas. Par contre, à l’école, avec les surveillants de dîner, ce n’est pas toujours évident. Oui, les mêmes lunchs reviennent souvent. Oui, parfois mon enfant va même refuser de manger son repas en raison de la texture de l’aliment une fois passé au four à micro-ondes. Je peux passer n’importe quelle viande ou poisson à fiston si c’est entre deux pains hamburgers, mais l’école ne voit que les deux pains hamburgers. Des notes dans l’agenda s’en suivent sur le fait que son menu n’est pas assez varié.

Je compense donc en mettant plusieurs « à côté » sur lesquels il peut se rabattre au cas où : du yogourt, des morceaux de fromage, une 2e compote, des biscuits à l’avoine et pépites de chocolat faits avec de la pâte de légumes (une maman s’essaie). Donc tous les jours il a un méga sac à lunch, tous les groupes alimentaires sont présents et je sais qu’il n’aura pas le ventre vide si jamais le four à micro-ondes avait « détruit » le repas principal.

La saison de l’anxiété parentale face aux lunchs et aux notes dans l’agenda qui viennent parfois avec est de retour. Courage, il ne reste que 15 semaines avant la pause de confection des lunchs au Temps des Fêtes 😉

Le vrai sens des vacances, c’est quoi?

Un énorme merci à notre photographe attittrée d'avoir accepté de nous prêter ce si

Un énorme merci à notre photographe attittrée d’avoir accepté de nous prêter ce si beau texte qui porte réellement à réfléchir

Ça fait si longtemps que je pense à ces images et je suis contente de les avoir enfin faites. Surtout parce que ces images viennent avec un message spécial.

Plusieurs facteurs étaient contre nous. Joaquim a fait une crise du démon (oui!) 30 minutes avant ces photos parce que tsé, maman voulait lui enlever son écharde. Mes enfants à moi couraient et criaient en arrière plan. Ça l’air que tout leur linge était au lavage (quand c’est l’été on slaque sur le lavage ici aussi)! Les planchers d’Annick étaient sales (C’EST ELLE QUI L’A DIT PAS MOI)… Pour rajouter à la folie, on a fait quelques photos avec Joanie, la soeur d’Annick, et sa fille parce que why not elles étaient là.

Et malgré ça, qu’est-ce que vous voyez dans les photos? Du bonheur et de l’amour. Alors les excuses que vous construisez dans votre tête ne sont que ça, des excuses. Parce que du beau il y en a dans chaque famille et dans chaque journée. C’est pas vrai que vous n’êtes pas assez cool, que votre maison n’est pas assez belle, que vous n’êtes pas photogéniques. Vous n’êtes pas une famille traditionnelle? So what! C’est quoi ça une famille traditionnelle de toute façon? La famille c’est ce qu’on décide qu’elle est et avec qui on décide de la faire.

Il faut cesser de vouloir tout planifier et contrôler, la beauté réside dans le vrai et dans les petits moments spontanés. Arrêtez de vous comparer et pensez à ce qui vous fait du bien. Quand votre plus jeune vous dit “mmmm c’est bon” et “merci maman” après le souper (ça arrive pas souvent ça, am I right?). Quand votre plus vieille ramène le doudou ou la suce de sa petite soeur égaré(e) dans la pile de jouets. La façon dont votre enfant se tient après vous par la poche de votre short, ou bien quand ils se mettent les pieds en l’air à table et que vous tentez très fort de ne pas rire pour ne pas encourager un comportement “négatif”.

Votre famille est unique, votre famille est belle, que vous soyez deux ou dix. Ces moments que vous vivez vont rapidement passer et vous manquer. Même les soirs de découragement parce que la petite bande de tannants se relève 1001 fois dans la soirée et que vous voulez juste faire du Netflix-and-chill en couple, même les après-midis durant lesquels vos cocos se mettent à sauter dans une flaque de bouette alors que vous leur avez mis leurs “bons shorts propres”.

C’est correct.

C’est beau.

On va profiter de l’été, du soleil, de la famille, de se coucher tard et manger trop de crème glacée.

On fera le lavage à l’automne, ok?

 

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Bye bye école! Bonjour les vacances! Vraiment?

Et voilà, nous y sommes. Depuis un peu plus de deux semaines, le carillon de l’éco

Et voilà, nous y sommes. Depuis un peu plus de deux semaines, le carillon de l’école a retenti pour la dernière fois en attendant de se faire entendre à nouveau à la rentrée scolaire. Après des mois de travail acharné, nos chers enfants ont enfin droit à une pause bien méritée. Fini les « N’oublie pas ton lunch! » ou les « Dépêche-toi, la cloche va bientôt sonner! ». Dorénavant, plus d’alarme le matin, plus d’horaire fixe à respecter à la minute près, plus de stress. Mais si les petits ont maintenant droit à ces vacances tant attendues, qu’en est-il de nous, les parents? Est-ce vraiment une période de repos pour nous aussi?

Sitôt notre progéniture est-elle de retour de l’école que déjà s’empilent sur la table de la salle à manger crayons, cahiers, cartables et manuels d’exercices ayant servi à les enrichir d’un savoir indispensable. Si on souhaite manger au prochain repas, nous n’avons d’autre choix que de débroussailler tout ça et trier ce qui peut encore servir. Aussi, qui dit vacances, dit heure de dodo changée. Bien entendu, celle-ci se voit augmentée (quelques fois de manière assez remarquée merci!), ce qui est inversement proportionnel à notre doux moment de détente tant mérité à la fin de la journée. Plus les enfants se couchent tard, moins nous avons de temps à nous consacrer.

Pour ma part, je travaille habituellement de la maison, concoctant des histoires et des écrits que je souhaite divertissants et touchants. Qu’adviendra-t-il de cette tâche que j’effectue d’ordinaire dans le calme et le confort de mon salon alors que mes cocottes papillonneront autour de moi? « Maman, est-ce que je peux aller me baigner? », « Maman, est-ce que je peux inviter une amie? », « Maman, tu veux bien aller faire une promenade à vélo avec moi? ». AHHHHHHHHHH!!! Au secours!

À tout cela, j’ajoute le réfrigérateur pour qui le moment de calme vient aussi de prendre fin abruptement. Que font les enfants quand ils sont à la maison et qu’ils ne savent pas quoi faire pour s’occuper? Ils mangent! Eh oui! Des miettes de biscuits, des gouttes de crème glacée, des vestiges de sandwiches au jambon, tout cela viendra s’échouer sur le plancher de la cuisine et parfois, sera répandu partout à travers la maison parce qu’ils marcheront dedans. Alors au tour des parents de passer derrière ces petites bêtes affamées et tout nettoyer… encore et encore. Un éternel recommencement est à prévoir!

Alors voilà, nos petits sont en vacances, mais pas nous. Et puis quoi? Est-ce que c’est la fin du monde? Est-ce que notre maison est un musée dans lequel on ne peut rien déplacer, souiller, briser? Non. Est-ce que notre vie est si occupée qu’on ne peut pas prendre le temps de prendre le temps, de profiter de nos enfants, de goûter aux bonheurs de la vie? Non. Nos enfants sont en santé, ils sont allumés et intelligents et ils ne demandent qu’à passer un peu de temps de qualité avec leurs parents qu’ils aiment de tout leur cœur. Alors qu’est-ce que ce serait d’endurer la maison sale, d’être quelques fois dérangés alors qu’on essaie de travailler et de profiter de ces enfants que nous aimons plus que tout? Sûrement une occasion de se détendre… et de retrouver notre cœur d’enfant.

Remplacer la Fête des Mères et des Pères par la Fête des Gens qu’on aime

Famille recomposée. Homoparental

Famille recomposée. Homoparentalité. Pères absents. Mères monoparentales. Beaux-pères. Belles-mères. Gardes partagées. Parents décédés… La famille d’aujourd’hui n’a plus grand chose de “traditionnelle”.

C’est pourquoi, cette année, une école du sud-ouest de la France a préféré remplacer les traditionnelles Fêtes des Mères et des Pères par la “Fête des Gens qu’on aime”.

Le but est de ne pas froisser les enfants qui vivent dans une famille non-traditionnelle. L’initiative donne également aux élèves la possibilité de pouvoir remercier un adulte significatif dans leur vie, que ce soit une belle-mère, un beau-père, un oncle, une tante, un grand-parent ou encore une éducatrice.

En réponse à l’étonnement d’un parent suite à cette décision, voici ce qu’on lui a répondu : “Certains enfants ont un parent décédé ou ne sont pas reconnu par un des deux parents. D’autres ne voient plus du tout un parent suite à un divorce… Par ailleurs, ces fêtes ne sont pas inscrites au programme de l’éducation nationale. Merci de votre compréhension.”

Et vous, qu’en pensez-vous? Faites nous part de vos commentaires ou répondez à notre Sondage sur la Fête des gens qu’on aime, en haut à droite de l’écran 🙂

La fête des mères et des pères devient la « fête des gens qu’on aime »

Tirer les vers du nez des enfants : 5 Questions différentes à poser aux enfants lorsqu’ils reviennent de l’école!

Lorsque les enfants reviennent de l’école, on leur pose toujours la question : « Pis? Comment

Lorsque les enfants reviennent de l’école, on leur pose toujours la question : « Pis? Comment ça s’est passé à l’école aujourd’hui? » Souvent cette réponse est suivie d’un « bien » lancé nonchalamment ! Évidemment, on ne veut pas que nos enfants se sentent en plein interrogatoire, mais si jamais vous avez envie d’avoir plus de détails concernant les journées de votre enfant voici quelques idées de questions ouvertes qui amèneront une meilleure discussion.

  1. De quoi as-tu ri aujourd’hui à l’école ?
    C’est une belle façon de découvrir les petites et les grandes aventures qui se passent à l’école. De plus, c’est super mignon de les entendre raconter des situations qu’ils ont vécues. Pus souvent qu’autrement ce n’est pas super clair, mais ce n’est pas grave parce que ça vous fera rire aussi !
  2. À quoi as-tu joué à la récréation ? Et avec qui ? 
    L’école ce n’est pas que les devoirs et  les leçons !  Avec cette question peut-être que vous en apprendrez plus sur ses activités préférées. Vous saurez aussi s’il a de nouveaux amis ou s’il se passe de la bisbille dans la cour d’école !
  3. Quelle question as-tu posée en classe aujourd’hui ? 
    Il a posé une question concernant les maths ou le français, ça peut vous permettre de bien réviser au moment des devoirs.
  4. Quelle note donnerais-tu à ta journée ? 
    Il suffit d’établir une échelle facile à comprendre pour les enfants. Par exemple, une échelle de 1 à 5, 1 étant j’ai envie de pleurer et 5 c’était une journée extraordinaire.  C’est une façon facile de sonder l’humeur de nos enfants en plus de leur enseigner comment extérioriser leurs émotions !
  5. Dis-moi une chose que ton professeur t’a dit aujourd’hui ?
    Ça amène aussi les enfants à réfléchir à leur journée. Vous ne saurez pas tout ce qui s’est passé dans la journée, mais vous en découvrirez une petite parcelle !

L’habitude de poser différentes questions aux enfants à leur retour de l’école ou d’une activité quelconque leur démontre que vous tenez à eux et surtout que ce qui se passe dans leur vie vous intéresse. En espérant que ces petites questions vous aideront à en apprendre plus sur les journées passées à l’école de vos tout petits et à les découvrir sous une nouvelle facette.