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Mon petit marcheur n’est pas en sécurité!

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Mon garçon est un marcheur, et ce depuis toujours. Pour se rendre à l’école, il suit les petits points bleus sur le trottoir et traverse la route quand le brigadier lui en donne la consigne. Sauf que chaque année, c’est le même constat : mon petit marcheur n’est pas en sécurité aux abords de l’école!

Et j’ai bien l’impression que c’est le même combat dans toutes les écoles. La vie des marcheurs (ou des enfants qui se rendent à vélo, à trottinette ou sur une planche) est mise en péril par des parents. Ces derniers déposent leurs chers enfants en voiture devant l’école, sans tenir compte des consignes de sécurité ni des panneaux de signalisation!

Chaque mois, la direction envoie à tous les parents une lettre de rappel afin que tout le monde respecte la signalisation aux abords de l’école. Sauf que les gens sont pressés et égoïstes… Notre brigadier travaille fort chaque jour pour la sécurité de nos enfants, il se fait souvent insulter par des parents frustrés. Je lève mon chapeau à tous les brigadiers si dévoués et présents autour des écoles du Québec!

Parents… Au-delà du fait que la vie des autres ne vous intéresse pas, quel exemple donnez-vous à votre enfant en mettant en danger ses amis? En ne respectant aucune consigne? Nos enfants sont les citoyens de demain, que leur enseignez-vous?

Dans cette société où tout va toujours trop vite, où chaque humain est si pressé le matin, on oublie de prendre soin de l’autre, de le protéger. Et ce dès le plus jeune âge. C’est tellement triste. Et c’est révoltant! Combien de drames il va falloir, dans nos zones scolaires, avant que le monde se conscientise?

Mon petit marcheur n’est pas en sécurité! Je ferme les yeux, je serre les dents et j’arrête de respirer à chaque voiture qui ne marque pas le panneau d’arrêt, qui roule au-delà de 30 km/h, qui se stationne sur la piste cyclable, qui passe tout droit sur le passage piétonnier sans voir cette fillette qui était déjà engagée… Chaque jour, je tremble… Chaque jour, je donne les consignes de sécurité à mon enfant, en espérant qu’il ne suivra pas votre exemple, chers parents pressés… et qu’il les respecte…

Par votre faute, mon petit marcheur n’est pas en sécurité. Et si c’était votre enfant?

 

Gwendoline Duchaine

 

La première contravention

Mon grand bonhomme de six ans, si sage et si serviable, vit des mome

Mon grand bonhomme de six ans, si sage et si serviable, vit des moments difficiles depuis quelques mois. L’absence de papa y est pour quelque chose, certes, mais c’est un facteur parmi d’autres.

Depuis deux semaines, nous vivons une accalmie à la maison. Il accepte le reflet que je fais de ces émotions en les nommant, en les relativisant : « Tu sais, tu n’es pas seul à te sentir stressé quand c’est le temps de quitter la maison. Tu as hâte de jouer avec tes cousins, mais tu as aussi peur de t’ennuyer de ton lit et de tes jouets. Est-ce que je me trompe? » Sur le coup, ces paroles ont émietté sa tension corporelle et lui ont fait prendre conscience que se venger sur toute la famille ne faisait pas baisser sa propre anxiété, au contraire. Une heure plus tard, en voiture : « Maman, c’est vrai, quand on quitte la maison, je me sens nerveux, j’ai peur de ne pas revenir. »

Donc, à la maison, nous vivons de belles victoires. Les insultes qui sortaient de sa bouche d’abord par défi de l’autorité et par colère, puis par réflexe, sont remplacées par une retenue mature. On voit bien que des mots pas fins tentent de franchir ses lèvres, mais on voit aussi que son cerveau et son corps travaillent fort pour les retenir. C’est plus facile de trouver des solutions et des compromis ensemble quand le presto n’a pas encore sauté.

Mais à l’école et au service de garde, les choses se dégradent. À chaque début d’année scolaire, je demande aux enseignants de me tenir au courant de tout comportement inhabituel chez mes enfants. Pas parce que je suis control-freak. Simplement parce que je connais mes enfants. Ils sont intenses. Ils sont hypersensibles. Un changement qui laisserait les autres enfants indifférents peut les bouleverser et les mener à une panique intérieure destructrice. Alors même si mon garçon a toujours été ultra-zen, la communication avait déjà été établie avec l’école. En prévention.

Pendant plusieurs semaines, les comportements dérangeants n’apparaissaient qu’à la maison. C’est ce que j’avais vécu avec mes filles. Des anges à l’école, des modèles de réussite et d’adaptation, mais des boules de larmes et de cris à la maison. Ce qui a souvent amené les médecins et les psychologues à diminuer l’urgence de la situation. Mais pour fiston, c’est différent. Au premier rendez-vous chez le travailleur social, une crise de plus d’une heure. Tellement éreintante que je m’en suis fait une entorse au genou.

À l’école, même absence de filtre depuis quelque temps. Ça a commencé par des siestes plus agitées, des refus de collaborer, le rejet de consignes simples. « C’est le temps de ranger ton jouet » amenait un bocage, des grimaces, un rire baveux. La journée où il s’est fait mettre à la porte de son cours de magie, je me suis dit que ça devenait plus sérieux. Lui qui adore cette activité, il devait avoir un besoin non comblé pour « choisir » une heure chez la T. E.S. à la place. Chaque fois, l’école m’a prévenue. Chaque fois, j’ai approuvé leurs interventions et garanti ma pleine collaboration. Chaque fois, je suis revenue sur la situation avec mon fils.

Quand c’était mon tour d’avertir l’enseignante de ce qui dégénérait à la maison, elle répondait rapidement avec un plan de match. Des interventions centrées sur la pédagogie positive et la constance. Team work! Malgré tout, les comportements dérangeants sont devenus plus fréquents, plus intenses et aussi plus longs à régler. Jusqu’à hier.

Je roulais en direction de l’école. Il pleuvait des cordes. Mon cellulaire a sonné dans ma poche. Le numéro du service de garde. Quand ils appellent à 16 h 12, ce n’est jamais bon signe. Je me suis rendue sur place en me doutant de ce qui m’attendait : un papier en trois exemplaires blanc-jaune-vert rapportant un manquement majeur. La directrice du service de garde m’a expliqué la situation de la journée : après plusieurs avertissements, Tiloup s’était enfui au deuxième étage de l’école et s’était caché, forçant le personnel à se séparer pour le trouver.

La pauvre directrice a passé quinze minutes à m’expliquer le comment du pourquoi de la démarche. « On ne veut surtout pas que vous soyez aigrie envers l’école, madame. C’est une procédure normale dans ce genre de situation. C’est la sécurité des enfants qui est en cause. On sait bien que votre garçon n’est pas méchant. On travaille fort avec lui pour améliorer ses comportements. En signant un manquement, on s’assure de garder des traces de nos démarches. Vous savez… si jamais on doit demander plus de ressources… »

Elle était mal à l’aise, alors que c’est mon garçon qui aurait dû l’être. Lui, il voulait juste partir au plus vite et roulait allègrement les yeux pour le faire sentir. J’imagine que ça arrive souvent au personnel scolaire de se faire reprocher le pire par les parents. Parfois, les parents ont raison, parfois ils ont tort. Mais clairement, cette fois-ci, l’officialisation du manquement était justifiée.

Je me suis alors rappelé la première contravention qu’un policier m’a remise. Je voyais le policier s’approcher dans mon rétroviseur. Je savais bien pourquoi il avait actionné ses gyrophares. Je savais que je méritais de payer pour mon erreur, en argent et en points d’inaptitude. Je n’ai pas contesté. J’ai une contravention aux cinq ans, jamais rien de majeur. Un rappel occasionnel que les règles existent pour tous et pour le bien de tous. Une conséquence qui n’empêche pas de refaire la même erreur (pas comme si j’avais perdu mon permis ou que j’avais été emprisonnée), mais qui pose la limite et qui encourage à faire de meilleurs choix.

Je ne suis pas convaincue que mon fils est vraiment conscient de ce que représente le papier avec lequel je suis revenue tristounette à la maison et dont une copie restera dans son dossier scolaire. Mais j’espère qu’avec la poursuite de nos interventions combinées (et le retour de son papa), il retournera sur la bonne voie. Et y restera. La plupart du temps.

Nathalie Courcy

Une excursion dans une classe du primaire

Depuis quelques semaines, on parle beaucoup d’éducation dans les

Depuis quelques semaines, on parle beaucoup d’éducation dans les médias. Des coupes par-ci, des investissements par-là, des cris du cœur. Des spécialistes partagent leurs points de vue, leurs émotions, leurs dénonciations. Mais surtout, des non-spécialistes critiquent beaucoup les milieux, les enseignants, les élèves. Ce n’est pas facile avec tout ce brouhaha de comprendre ce qui se passe.

Je suis enseignante au primaire. C’est ma première année, j’ai eu mon premier contrat. Et j’écoute ce qui se passe. Et ça me fâche. Vraiment. Je ne pense pas être la mieux placée pour dire ce qui doit être fait dans nos écoles québécoises. Je peux toutefois vous partager ce que je connais. Du genre nos difficultés. Je ne vous parlerai pas de salaire. Je ne vous parlerai pas du temps supplémentaire fait par tous les enseignants. Je ne vous parlerai pas de nos « vacances ». Je vous parlerai simplement de ce qui se passe dans les classes. De 8 h 30 à 15 h 30.

La cloche sonne. Je prends mes présences. Il me manque un élève. Je le note absent. La secrétaire m’appelle deux minutes plus tard.

– Oui, Stéphanie ? Ton élève n’est pas absent. Il était en crise dans la cour d’école. La technicienne en éducation spécialisée l’a pris en charge.

Bon, beau début de journée. L’élève revient quinze minutes plus tard. On le sent fragile.

En groupe, on corrige le devoir que les élèves avaient à faire. La moitié de la classe l’a fait. C’était un travail important. Donc on ne le corrige pas. Les élèves qui ne l’ont pas fait viendront en récupération pour le faire.

À la deuxième période, l’orthopédagogue vient me voir. Elle m’annonce qu’elle ne pourra plus prendre trois élèves avec elle, car du temps d’orthopédagogie a été coupé et qu’ils doivent se concentrer sur les élèves en grandes difficultés. En plus, elle travaille aussi dans une autre école, alors elle doit maximiser son temps.

Au retour de la récréation, l’élève en crise du matin revient de nouveau en crise. Il frappe un élève. J’appelle la T. E.S. Aucune réponse. Je vois une chaise qui se fait lancer dans la classe. Un élève pleure. Je ne sais pas quoi faire. J’empêche les élèves d’entrer dans la classe pour leur sécurité. Ma collègue d’en face me propose d’aller trouver la T.E.S. dans l’école. Elle arrive cinq minutes plus tard avec la directrice. Cette dernière amène l’élève à son bureau.

C’est le temps de la période de bibliothèque. Cinq élèves me montrent que le livre qu’ils ont choisi est brisé. Je les mets de côté en voyant leur visage triste de ne pas pouvoir le lire. On a assez de livres, semble-t-il.

La récupération du midi. Je laisse les élèves travailler sous ma supervision. Je constate que plusieurs n’ont absolument rien compris de ce qu’ils devaient faire. Même si le travail a été expliqué pendant vingt minutes la veille et que j’ai demandé aux élèves de me dire s’ils ne comprenaient pas. Je leur enseigne de nouveau la matière. Moi qui pensais avoir un dîner tranquille.

Au retour du dîner, c’est l’évaluation d’écriture. Pendant que les élèves sont en détente, je prépare tout. J’allume les cinq ordinateurs pour mes élèves dyslexiques et dysphasiques afin qu’ils puissent utiliser le logiciel nécessaire. Je sépare les documents de travail. Je n’ai que quinze élèves qui feront la tâche en entier. Deux auront droit à du temps supplémentaire, une mesure d’adaptation choisie en plan d’intervention. Les trois autres voient leur tâche réduite. Au lieu de 150 mots, c’est 75 mots. Ils sont évalués dans un niveau inférieur dans le bulletin. C’est une modification choisie pour le plan d’intervention aussi. Je devrai aussi corriger différemment. Par exemple, si dans leur niveau, ils n’apprennent pas le verbe avoir au passé composé, je ne peux pas leur mettre une erreur. Je dois bien connaître ma progression des apprentissages pour évaluer convenablement.

À la dernière période, ce sont les ateliers. Chaque élève a un atelier à faire chaque jour. Quatre élèves en français, quatre élèves en mathématiques, quatre élèves en univers social. Avec les quatre autres, je fais du soutien personnalisé. On revient avec ce qui été vu précédemment, on fait des entrevues de lecture, des tests. Pendant ce temps, j’ai des dizaines d’élèves qui lèvent la main pour se faire corriger, pour une question ou simplement pour me dire qu’ils m’aiment ou me trouvent belle.

« Simplement pour me dire qu’ils m’aiment ou me trouvent belle. » Pas simplement. Plutôt heureusement. Parce que c’est ça ma paie. Malgré cette journée difficile (qui est isolée, il faut se le dire, ce n’est pas comme ça TOUS LES JOURS), je trouve quand même la force de leur sourire, de leur dire qu’ils sont bons, qu’ils sont capables, qu’ils sont des champions. Parce que ce n’est pas facile pour eux non plus tout cela. Malgré tout, je ne me verrais pas faire un autre métier. Je débute dans la profession, je n’ai pas vécu le plus difficile encore. Toutefois, je les aime d’un amour infini mes élèves, même s’ils me créent parfois de grands questionnements. Ma devise en enseignement : Un élève à la fois.

On constate à travers mon texte qu’il manque d’aide et de soutien dans les classes pour des raisons totalement hors de mon contrôle. Donc avant de critiquer les enseignants et leurs élèves, je vous invite à passer une journée dans une classe, primaire ou secondaire. Vous verrez que ce n’est vraiment pas ce que le gouvernement a comme vision d’une classe.

Stéphanie Parent

Être un adolescent, plus difficile que je ne le croyais

Pourquoi personne ne m’avait dit de me préparer ? Pourquoi ne m

Pourquoi personne ne m’avait dit de me préparer ? Pourquoi ne m’avait-on pas avertie que ce serait si difficile ? Depuis déjà deux ans, je suis définitivement une adolescente. Tout le monde me disait que ce serait une des plus belles périodes de ma vie. Alors pourquoi j’en pense le contraire ?

Je sais ce que maman pense. Elle se demande pourquoi j’agis ainsi, pourquoi je lui pique des crises existentielles sans aucune raison, pourquoi je suis sensible vis-à-vis de certains sujets qui lui semblent pourtant tout à fait normaux, etc. Eh bien, maman, pour moi, l’adolescence est une étape de ma vie où je ne me reconnais plus.

Si tu savais à quel point le secondaire, au 21e siècle, est difficile et stressant. Peut-être que cela ne se voit pas à travers mon bulletin, mais en moi, tout est si compliqué. Si seulement tu savais quel poids nous avons sur les épaules, nous, les premiers de classe. On ne veut jamais faire d’erreurs par peur d’être jugé. Pourtant, nous savons très bien qu’il faut se tromper pour s’améliorer, mais ce n’est pas ce que tout le monde sous-entend.

Ensuite, plaire. Satisfaire mes professeurs par mon comportement et par mes notes est un travail très complexe. Toujours conserver une moyenne en haut de 85 % et me taire en classe semblent beaucoup plus évident que ça en a l’air. Plaire est plus stressant que tu ne peux l’imaginer.

Puis les frères et sœurs. J’essaie souvent de me concentrer sur mon travail, mais c’est sans succès. Souvent, les cadets veulent seulement que leur grande sœur vienne jouer avec eux. Ils ne font rien de mal, je le sais. Mais c’est parce que je suis tellement frustrée d’avoir été dérangée que je pique cette crise incompréhensible. Je sais, ils n’ont rien fait. Ils croient peut-être être la cause de mon comportement, mais ils n’y sont pour rien. Je te promets, maman, j’essaie de me contrôler, mais c’est toujours sans succès…

Pourquoi ne m’avait-on pas dit que tous ces sentiments allaient jouer sur mon comportement ? Peut-être que dans deux ans, ce sera comme avant. J’aurai peut-être compris que tout ça ne devrait pas me stresser.

Pour l’instant, comprenez chers adultes, qu’être adolescent n’est pas si facile.

Juliette Roy

 

SILENCE!

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« On se calme! », « On arrête de parler! », « Silence! », « Chut! » Tous ces petits mots me font dresser les poils sur les bras. Je ne veux surtout pas généraliser parce que comme dans tous les métiers, il y a des travailleurs compétents qui innovent, et d’autres moins compétents qui sont là pour la paye. Je sais également que la plupart du temps, les enseignants font tout en leur pouvoir pour offrir à nos enfants une qualité de vie enrichissante.

Par contre, je me pose des questions sur la liberté de nos enfants dans les écoles. Je n’ai pas de doutes que dans les classes, les apprentissages peuvent se faire de différentes façons et que les enseignants sont souvent des vrais magiciens pour trouver la bonne manière d’enseigner à nos enfants, qui ont chacun leur personnalité. Je fais ici un portrait global de la situation sans pour autant mettre toutes les écoles dans le même panier.

Mais… est-ce qu’on est vraiment obligés d’imposer autant de moments de silence dans une journée? Silence dans les rangs, silence dans les corridors, silence dans le vestiaire, silence dans les salles de bain, silence dans la bibliothèque et parfois même, silence dans la classe pour que les élèves puissent se concentrer. De plus, dans certaines écoles, le silence est demandé pendant le dîner pour éviter que les enfants qui discutent trop avec leurs camarades prennent du retard pour la récréation. Donc, si je résume tout ça, les enfants ont le droit de s’exprimer lorsqu’ils en ont la permission en classe et dans la cour d’école?

Nos enfants ont des idées et des opinions. Nos enfants devraient être libres de créer et de laisser aller leur imagination, qui à leur âge, n’a pas de limites. Une petite fille qui a une moins bonne note parce qu’elle n’a pas suivi exactement le modèle du clown que l’enseignante leur a proposé… est-ce acceptable? Que le clown ait les cheveux jaunes ou mauve, est-ce vraiment grave? Moi, j’aurais félicité l’enfant pour sa créativité! D’un autre côté, je peux comprendre les exigences d’un programme scolaire qui désire voir si l’enfant peut reproduire quelque chose, s’il a un bon sens de l’observation. De quel côté doit-on se mettre?

Et bien moi, je me positionne du côté de la liberté avec encadrement. Le gros bon sens! Quand mes enfants reviennent de l’école avec du linge taché, je me dis qu’ils se sont amusés. S’ils reviennent avec les pantalons pleins de bouette, je me dis qu’ils ont exploré. S’ils reviennent avec de la peinture en dessous des ongles, je me dis qu’ils ont créé. Et si mes enfants reviennent avec un billet de communication parce qu’ils riaient trop fort dans la salle de bain et qu’ils ont dérangé une classe dans le gymnase d’à côté, et bien moi, je me dis qu’ils ont socialisé et qu’ils ont appris le respect des autres.

Je vous pose maintenant la question : qu’est-ce qu’un enfant pour vous? Pour moi, un enfant est un être unique, qui découvre, qui explore, qui pose des questions, qui rit, qui court, qui danse, qui expérimente pour devenir un adulte épanoui, heureux et en amour avec lui-même.

Valérie Grenier

La diversité culturelle, une richesse pour nos familles

Les derniers événements de janvier dernier ont ramené à l’avant-scène des sentiments et inter

Les derniers événements de janvier dernier ont ramené à l’avant-scène des sentiments et interrogations quant à l’immigration, les accommodements raisonnables, la radicalisation, etc. Je ne suis pas ici pour un débat d’idées sur ces sujets, mais plutôt pour partager une réflexion sur mon parcours depuis vingt ans.

Je suis une fille du 450, une vraie 450, et lorsque j’allais au secondaire dans les années 90, les étudiants s’appelaient Alexandre, Caroline, Sébastien, et les noms de famille étaient assez courants. Des Tremblay, il y en avait !

Ensuite, je suis sortie de ma banlieue pour le cégep de Laval. C’est vrai, là, le dépaysement a commencé à se faire sentir, mais encore là, j’avais un but : réussir ma technique et c’est ce que j’ai fait.

En 2002, je me suis retrouvée en milieu de travail suite à l’obtention de mon diplôme. Ce milieu était à Montréal-Nord. Alors là, pour la première fois de ma vie, j’étais en quelque sorte « la minorité visible ». Ce fut pour ainsi dire une adaptation.

Au-delà de cette impression, mes fonctions faisaient en sorte que je devais dire à des employés plus vieux, d’autres origines, d’autres religions que leurs gestes étaient non conformes. J’avais tout juste vingt-et-un ans. Je peux vous dire qu’il y a eu des accrochages, mais j’en suis sortie enrichie.

J’en suis tellement sortie enrichie, que j’ai même trouvé l’amour dans ce milieu de travail. En effet, je suis en couple avec un homme d’origine haïtienne. En mars, ça fait vingt-trois ans qu’il est au pays et il en a quarante-huit. Faites le calcul, parfois il lui arrive de dire qu’il m’a parrainée tant il s’est intégré. C’est d’ailleurs la clé, s’intégrer. Il me l’a toujours dit : tu prends pays, tu t’intègres et tu vis. Disons que dans son cas, il a bien compris, il a même choisi une Québécoise !

De mon union est née une belle grande fille de six ans et demi (oui, la demie est HYPER important). Nous habitons dans la banlieue est de Montréal. Si je regarde la photo de groupe de ma fille, sur dix-neuf enfants, il y a deux métisses (dont ma fille), un beau garçon avec des origines antillaises, un beau garçon d’origine arabe et une belle petite fille également d’origine arabe. Alors si vous faites un calcul rapide, c’est le quart qui est diversifié dans une ville de banlieue.

De plus, dans les dernières semaines, ils ont fait un calendrier en projet spécial. Il y avait d’inclus les anniversaires de tous les élèves, les jours fériés, les fêtes religieuses traditionnelles ainsi que les fêtes musulmanes qui y ont été intégrées. J’ai trouvé le projet bien fait, permettant l’intégration de tout un chacun, mais surtout sans rendre le tout compliqué !

Au fond, ma génération est probablement une génération de transition vers la diversité. Celle de ma fille est diversifiée et elle évolue de cette façon. Moi, j’invite n’importe quel ministre à aller s’asseoir dans la classe de ma fille. Il pourrait s’en inspirer pour faire avancer les projets de loi. Aussi, il constaterait que la diversité est une richesse et qu’elle se vit au quotidien dans le respect chez les enfants.

 

 

Evelyne Blanchette

Une place pour moi

Bonjour,

Bonjour, je m`appelle Samuel et j`ai onze ans. Je fais partie de ceux qui ne sont pas motivés par l’école. Ceux qui ne se sentent à leur place nulle part. Je vous parle de cela, car il n’y a pas longtemps, je voulais tout lâcher. J’ai imaginé une place qui aiderait les jeunes comme moi à découvrir leurs forces, ce qui les passionne. Un endroit où on ne serait pas obligé d’être comme les autres et d’entrer dans un moule. Une place où on ne serait pas jugés.

 

J’ai essayé de trouver une place avec ma mère où je pourrais me retrouver, faire le point et me connaître moi-même. Malheureusement, ces endroits ne sont pas pour moi. Je suis soit trop jeune ou je ne suis juste pas considéré comme un cas qui en a vraiment besoin. Pourtant, je dois passer mes journées tranquille, assis à ma place à écouter mon professeur. Pour y arriver, ça me prend beaucoup d’énergie parce que je dois me contrôler. Donc, à la longue, je me tanne et j’en viens à ne plus aimer aller à l’école.

 

Je sais que je ne dois pas lâcher et que c’est important d’aller à l’école. Sauf que j’ai l’impression que rien n’est pour moi là-bas. Je ne peux pas faire aller mon imagination comme je voudrais. Plus tard, j’aimerais créer un endroit pour les jeunes comme moi. Les jeunes qui ont besoin d’une pause et de faire le point. Certains ne sont pas faits pour aller s’enfermer dans un bureau pour parler de leurs émotions à un psy. Juste parler autour d’un jeu à quelqu’un qui nous comprend et qui ne nous juge pas peut faire une grande différence.

 

Dans la place que je voudrais bâtir, les jeunes pourraient se confier. J’aimerais aussi pouvoir offrir des ateliers volontaires pour que les jeunes puissent peut-être découvrir une passion. Ça pourrait être un atelier de cuisine, de photographie, de fleuristerie, de mécanique… Tellement de possibilités. Nous sommes préparés à l’école pour le cégep et l’université, et je me sens poussé vers une voie que je ne veux pas. Peut-être que j’irai, mais pour le moment, je suis surtout découragé et perdu.

 

Pour finir, j’espère un jour trouver ma place. J’aimerais que la société s’ouvre les yeux et fasse une place aux jeunes comme moi. Que des mesures soient mises en place, car pour le moment, plusieurs ont juste le goût de baisser les bras.

 

Samuel

 

 

 

 

Ces méchantes petites filles

C’est connu depuis des années que les petites filles sont méchan

C’est connu depuis des années que les petites filles sont méchantes entre elles. Il y a d’ailleurs eu un documentaire de Jasmin Roy sur ce phénomène : BITCH : Les filles et la violence. Le documentaire met en lumière le caractère méchant des filles entre elles. Il parle des ados, mais ce phénomène se produit très tôt. Ma fille de onze ans est d’ailleurs victime de ce genre de méchanceté entre fillettes.
Depuis la quatrième année, une petite fille de son niveau a décidé de prendre ma fille en grippe. Elle s’en prend à elle pour un tout et pour un rien. Avant le début de l’année scolaire, j’avais décidé que je réglerais le problème en discutant avec la mère et la fille. J’avais décidé que je ne voulais pas que ma fille vive sa sixième et dernière année de primaire comme la méchante de leur petit groupe de filles. À la première journée d’école, la petite manipulatrice est venue voir ma fille pour s’excuser de la méchanceté dont elle faisait preuve envers elle. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’à aujourd’hui, lorsqu’en groupe, elle insulte ma fille, fait semblant de tomber en disant aux autres que ma fille l’a poussée et réclame l’aide des autres qui elles accourent pour l’aider. Je ne suis pas témoin de ces épisodes, mais je lis les textos que la petite lui envoie. Elle exige qu’elle s’excuse sous peine de se retrouver seule et sans amies. Elle la traite de bébé et d’autres insultes.

Bon, je ne dis pas que ma fille n’a aucun tort, qu’elle n’a rien fait pour mériter cela, car je ne suis pas avec elle à tout moment. Par contre, les gens qui la connaissent savent très bien que ma fille n’est pas méchante pour cinq sous. Elle aime rire et faire des blagues. Elle a une bonne oreille et est toujours prête à aider tout le monde. Lorsqu’elle va chez des amies, il n’y a que des bons mots pour elle. Alors pourquoi cette petite agit ainsi et pourquoi réussit-elle à convaincre toutes les autres que c’est ma fille qui est dans le tort? Est-ce que ce serait par jalousie?

Ça vient tellement me chercher de voir ma fille pleurer et se demander si le lendemain, à son retour à l’école, ses amies lui parleront. Je me demande vraiment ce que ça donne de mettre les autres à part et d’être méchante entre elles. L’an passé, j’avais même fait appel au prof de ma fille pour qu’il intervienne dans la cour d’école parce que ma fille était mise à l’écart.

Dernièrement, ma fille m’a réclamé d’avoir un compte Instagram. Je le lui ai refusé, mais je lui ai accordé Snapchat avec accès à son compte. Ses amies ont toutes un compte Instagram. Avec tout ce qui se passe en ce moment, je suis contente de lui avoir refusé, car qui sait, peut-être que ça se poursuivrait sur ce réseau. Est-ce que les parents des autres petites filles de onze ans vont voir les textos de leur fille tout comme moi? Et si oui, comment accepter que leur enfant soit si méchant avec d’autres? En tout cas, jamais je n’accepterais qu’un de mes enfants en insulte un autre verbalement, physiquement, par écrit ou sur les réseaux sociaux. Les conséquences des actes posés à cet âge peuvent avoir un impact sur la vie de ces jeunes. Je me demande vraiment pourquoi les petites filles agissent de cette façon. J’ai aussi un garçon et les chicanes de BFF, de « sa mère m’aime plus que toi », de « tu n’as pas le droit de jouer avec elle », ça ne se produit pas. Mon fils joue avec plusieurs amis à la fois ou même séparés, et ces petites chicanes de possession ne se produisent pas.

Ma consolation dans cette histoire, c’est que l’an prochain, c’est le secondaire. Les amies seront donc séparées. Ma fille ira dans une autre école par choix et par hasard, car elle n’a pas été acceptée dans la même école qu’elles. C’est un hasard, mais parfois, le hasard fait bien les choses. C’est extrêmement difficile pour une maman de voir sa fille démolie comme ça. Un jour, tout va bien et le lendemain, c’est la crise de larmes. Comment la consoler, la rassurer? J’espère vraiment que ces épisodes n’ébranleront en rien la confiance en elle que j’essaie de bâtir depuis qu’elle est toute petite. J’espère que ce n’est pas une petite de onze ans qui réussira à détruire ce que je bâtis depuis maintenant onze ans.

Lettre à toi, ma fille qui est lente

Chère cocotte,</

Chère cocotte,

Je te jure, chaque jour et à chaque embûche qui se présente devant nous, je m’efforce de t’aimer plus et de ne surtout pas te comparer avec ta sœur. Toi, ma cocotte qui as toujours été plus lente, plus sensible, plus peureuse. Je t’aime. Toi qui nous faisais des crises monumentales pour un simple moustique. Toi qui hurles tellement lorsqu’on te brosse les cheveux que les voisins pourraient appeler la police! Je t’aime. Toi à qui il faut répéter les mêmes consignes plusieurs fois, je t’aime. Toi qui aimes faire le clown et nous faire rire, je t’aime. Toi qui as une grandeur d’âme exceptionnelle et qui pleures devant un film triste, je t’aime.

À la prématernelle, ton éducatrice m’avait parlé de TDAH. Étant moi-même éducatrice, je comprenais de quoi il s’agissait et j’étais prête à y faire face! Même si j’ai souvent pleuré dans la voiture, en me demandant comment j’allais t’aider. Je m’efforçais de t’aimer plus. Parce que oui, il faut l’avouer, quand c’est difficile, même si nos enfants sont ce qu’on a de plus précieux, on s’épuise et on a juste le goût d’abandonner. Tu étais inscrite à des cours de gymnastique parce que tu voulais faire comme ta sœur. Mais quand j’ai vu comment tu agissais pendant les cours, je n’avais plus envie de payer (et c’est cher, la gymnastique!) pour te voir regarder le plafond sans trop écouter les consignes, aussi simples soient-elles!

Il y a eu l’ergothérapie pour améliorer ton hypersensibilité et ta concentration. Tu avais une éducatrice merveilleuse qui savait exactement comment t’aider au jour le jour. Je voyais tes progrès, je restais positive et j’étais fière de toi. Mais comme ton comportement plus lent n’affectait pas trop ta vie encore, on a laissé passer le temps. Plus lente à comprendre, plus lente pour apprendre. On s’est dit, ton papa et moi, qu’on allait attendre de voir comment ça allait se passer à l’école. Que tu étais encore petite et que tu avais plusieurs années encore devant toi pour t’améliorer. Et on t’aimait.

Chaque enfant est différent, c’est une évidence. Des lents et des plus rapides qui comprennent tout et très rapidement. Et puis, il y a eu les commentaires des proches : «Elle bouge beaucoup, hein!», «Elle n’arrête jamais!», «Penses-tu qu’elle a un TED?», «Comment ça, elle n’est pas comme sa sœur?» Parce que même si tu étais plus lente pour comprendre, tu n’arrêtais jamais. Toujours quelque chose à dire et toujours quelque chose à montrer.

La maternelle a commencé… et rien! Aucun commentaire négatif de la part de l’enseignant. Tout allait bien. C’était difficile à la maison, mais je me disais que tout allait tellement bien à l’école que tu devais te relâcher de retour à la maison. La première année a ensuite commencé avec les devoirs qui viennent avec. Et on est rendu là… La première rencontre de parents où on se faire dire que tu es plus lente. Que tu as besoin de coquilles sur tes oreilles pour mieux te concentrer. Que tu as le regard vide lorsqu’on te pose certaines questions. Rien de nouveau pour nous, mais c’est nouveau pour l’école. L’enseignante ne s’inquiète pas puisque tes résultats scolaires sont dans la moyenne de la classe. Mais elle va te surveiller. On ne peut s’empêcher de comparer avec ta sœur qui est toujours au-dessus de la moyenne dans toutes les matières. Grosse erreur de notre part. Mais on t’aime. Plus que tout.

Et aujourd’hui, quand tu n’as pas répondu à ma question et que tu avais le regard vide, j’ai essayé de comprendre pourquoi. Je te posais des questions simples et le plus calmement du monde : « Pourquoi, quand on te parle, tu ne réponds pas? », « Est-ce que tu comprends nos mots? » Tu ne me répondais pas… et tu avais les yeux pleins d’eau. Je sais depuis toujours que tu es une grande émotive, mais aujourd’hui, j’ai seulement voulu comprendre comment ça se passait dans ta tête. Et je n’ai pas réussi. Parce que la seule chose que tu m’as répondue, c’est : « Je ne le sais pas. » Et la seule chose que j’ai réussi à te répondre, c’est : je t’aime ma cocotte!

Dix trucs que tu dois connaître sur le prof de ton enfant

En tant que prof et parent, je sais que parfois on aimerait savoir 

En tant que prof et parent, je sais que parfois on aimerait savoir comment ça se passe en classe et ce que pense la personne qui enseigne à notre enfant dix mois par année.

 

Voici dix trucs que tu dois connaître sur le prof de ton enfant

 

1- L’enseignant de ton enfant est systématiquement attiré par les autocollants et autres gugusses cute qui pourraient égayer sa classe et rendre le milieu d’apprentissage plus stimulant.

2- Même s’il est à l’aube de la retraite, il renouvelle sa pédagogie, se lance dans de nouveaux projets en se disant que certains élèves apprendraient davantage (comme si 30 ans d’expérience ne suffisaient pas…).

3- Quand la cloche sonne et que ton enfant quitte pour la maison, il ne quitte pas la tête de son prof; son prof se questionne, prend des notes, consulte ses collègues… Il imagine une leçon plus amusante, crée du nouveau matériel (un prof, ça aime ça PLASTIFIER!!!).

4- Le prof de ton enfant cache des jujubes dans son tiroir…

5- Il arrive que le prof de ton enfant lui offre des jujubes.

     Pour un service rendu, un geste gentil 😉

6- Son prof a des papillons quand il constate que les efforts fournis donnent finalement de beaux résultats. Il a des étincelles dans les yeux!

7- Quand il t’écrit ou t’appelle, c’est toujours en marchant sur des oeufs, avec délicatesse. Son prof est conscient que ton enfant, c’est ton trésor le plus précieuxSon prof te veut complice, il veut le meilleur pour ton petit.

8- Sa collation, il peut arriver qu’il la partage ou même qu’il l’offre à un ami de ton enfant. Ça arrive, parfois.

9- Le prof de ton enfant a des papillons lorsqu’il reçoit des nouvelles de lui, quelques années plus tard, ou mieux encore, sa visite!

10- En juin, il peut arriver que ce prof, cet être doté d’une capacité d’amour exponentielle (pour aimer tant de petits humains, ça prend un don, je suppose!), ait le cœur gros  et même, qu’il verse une larme.

 

 

Toi, l’élève en difficulté

Comprendre du premier coup, dans la plupart des matières; j'ai eu c

Comprendre du premier coup, dans la plupart des matières; j’ai eu cette chance. Terminer les tâches dans les délais demandés à l’école, j’y suis toujours arrivée, sans peine. L’orthopédagogue de mon école, je ne me souviens même plus qui c’était.

 

Cette année, plus que jamais, mon métier me confronte à des enfants qui eux, n’ont pas eu cette chance.

C’est une chance de naître avec un potentiel académique. Ce l’est encore plus de naître au sein d’une famille aidante, prête à tout pour nous permettre de garder la tête hors de l’eau. Devant moi, chaque jour, je vois ces enfants. Dans ma classe, d’heure en heure, je côtoie ces petits humains qui sont toujours un pas et parfois deux, en arrière…

À vous, élèves que l’on dit “en difficulté d’adaptation et d’apprentissage” (car aujourd’hui, on doit tous porter une étiquette pour qu’on nous classe quelque part…), je vous lève mon chapeau.

Mon chapeau d’ancienne élève qui a eu cette double chance : la facilité et les parents aimants et aidants.

Mon chapeau de maman qui, chaque soir, auprès de ma “grande” de première année qui est emballée par la découverte de la lecture et de l’écriture, a une pensée pour vous. Je me dis qu’au même moment, vous êtes installés devant vos cahiers, avec ou sans aide. Sans doute découragés. Parfois prêts à abandonner.

Je vous lève mon chapeau d’enseignante. On vous en demande beaucoup. On vous pousse, on vous presse. On veut couper le moins possible, ne pas tourner les coins trop ronds, aller à l’essentiel, pour votre réussite.

Je vous lève surtout mon chapeau de femme, de citoyenne adulte, avec ses responsabilités et ses obligations.

Élèves en difficulté, sachez que je me soucie de ce que vous deviendrez. Quels métiers exercerez-vous? Qui sont les employeurs qui accepteront que les échéances ne soient pas respectées, qui diminueront leurs attentes?

Je souhaite le meilleur pour vous et ne m’en voulez pas si je cherche à vous pousser toujours un peu plus loin.

 

Je suis votre bâton de marche, votre guide.

 

Élèves en difficulté, mon cœur est avec vous