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Farniente…

Mes filles ne vont pas au camp de jour. Elles sont privilégiées. E

Mes filles ne vont pas au camp de jour. Elles sont privilégiées. Elles ne le réalisent même pas. Pour elles, cela va de soi. Avant que j’aie le privilège de gérer mes horaires, ma mère s’occupait des filles pendant l’été. Ma mère si dévouée partait sa mini chaine de camp de jour avec mamie! Merci, maman, pour la chance que j’ai eue.

Pas de camp de jour veut dire que mes filles se lèvent quand elles se lèvent. Que la vie tombe à un rythme lent et doux. Qu’à leur guise, elles se baignent, elles mangent, lisent, bricolent, tout cela sans horaire fixe.

Les premières semaines deviennent une danse effrénée de tout ce qu’elles ne peuvent jamais faire lorsqu’il y a de l’école. À peine le déjeuner enfilé, elles sont dehors à jouer avec les voisins aussi chanceux qu’elles.

Les jours de pluie, elles vibrent au même diapason que l’eau qui coule des nuages. Elles relaxent, se laissent bercer par le bruit de la pluie qui frappe sur les fenêtres. Elles ont le droit de regarder la télévision à volonté ces jours-là, alors elles en profitent!

Elles ont bien sûr plus de tâches pendant cette période. Tâches qu’elles rechignent à faire et que je dois gérer. Sans compter les repas, la gestion des huit milliards de changements vestimentaires de la journée (oui, j’ai des filles!) Le fait est qu’avec l’âge, ça ne se lève plus le matin, ces petites bêtes-là! Que bien sûr, ça ne se couche pas non plus. Que très souvent, je dois me lever très tôt pour faire mes tâches afin de leur permettre des après‑midi piscine. Que mon congélateur est constamment en manque de smoothie pop et autres trucs glacés. Que mon lavabo n’est jamais, je dis bien jamais, libre de vaisselle!

Elles attendent les vacances familiales comme si c’était LA chose la plus extraordinaire. Ces moments sont si précieux pour elles. Au retour à l’école à la fin de l’été, je sais qu’il se produira un truc fantastique! Elles vont être à boutte. À boutte de se baigner, de sauter sur le trampoline, de lire, de jouer, de ne rien faire. Enfin, elles vont être prêtes. Prêtes à reprendre la route des bancs d’école. Enfin libérées du stress, de la vie folle que parfois, on n’a pas le choix de leur faire vivre. Elles accueilleront la rentrée scolaire comme l’ultime sortie de l’ennui et je sais qu’un jour, elles reconnaîtront le privilège incroyable qu’elles auront eu…

Martine Wilky

Ma liste des 10 activités extérieures gratuites (ou presque) à faire cet été 

1- Pique-niques:

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1- Pique-niques:

De jour, de soir, de pluie, de nuit, on n’est pas faits en chocolat! Au parc comme dans notre propre cour, c’est toujours agréable de prendre de l’air.

2- Faire du vélo:

Pour se rendre au parc ou pour aller découvrir les pistes cyclables. Notre activité sportive familiale par excellence, qui nous permet d’être tous ensemble.

3- Regarder des parachutistes sauter :

Nous faisons souvent « une pierre, trois coups » : vélo et pique-nique en regardant les parachutistes. La piste cyclable passant devant, ça facilite la tâche et les enfants sont toujours impressionnés.

http://nouvelair.ca

4- Voir décoller ou atterrir des montgolfières :

La tradition familiale depuis ma tendre enfance oblige : on se lève en même temps que le soleil, armés de chocolats chauds, de cafés et de muffins pour combattre le sommeil et on regarde les montgolfières prendre leur envol. C’est magique.

www.montgolfieres.com/horaire-envolees

5- Module de jeux d’eau extérieurs : 

Il y en a plus qu’on pense! Vérifiez sur le site web de votre municipalité. Une des rares activités où je réussis à faire une phrase complète à un autre adulte… c’est presque une discussion!

6- Une journée sans heures :

Pas d’heures de repas ni de coucher. Juste vivre le moment présent et écouter notre corps. (J’ai écrit une journée seulement, par réalisme, parce que dans ma tête, j’idéalise ce moment et je voudrais toujours vivre comme ça dans un champ de fleurs bio avec mes licornes en liberté. Je vous dirai si j’ai réussi dans la zénitude.)

7- Regarder les étoiles : 

Fabriquer notre propre cherche-étoiles est fort simple, juste à cliquer sur ce lien et à imprimer sur des cartons les outils en format PDF.

http://m.espacepourlavie.ca/activites-complementaires/le-cherche-etoiles

8- Une station de lavage pour jouets pendant la sangria :

On sort des gros bacs remplis d’eau savonneuse, des éponges, des brosses, des linges. Pour de la belle mousse colorée, on fait mousser au batteur électrique du savon à vaisselle dans un peu d’eau avec quelques gouttes de colorant alimentaire. Voilà! On laisse les enfants faire le travail pendant qu’on déguste notre breuvage. Si on est chanceux, ils vont peut-être même nous laisser parler au téléphone.

Recette de sangria avec ou sans alcool ici : http://tva.canoe.ca/emissions/toutsimplementclodine/recettes/fiche.php?source=0&type=1&article=112056

9- Faire une guerre de fusils à eau :

Une vraie, là, avec des abris, des équipes, des ballounes d’eau pis toute! C’est le temps idéal de faire un power trip parental.

10- Cerf-volant :

Idéalement une journée sans vent pour obliger les enfants à courir, haha! L’éducatrice de mes enfants en a fabriqué un avec un sac de plastique et des cordes : des heures de plaisir à courir et juste un genou écorché! Ça vaut vraiment la peine.

Amusez-vous bien!

Krystal Cameron

 

Le camp… quoi?

On va mettre quelque chose au clair en partant. Je ne suis pas une p

On va mettre quelque chose au clair en partant. Je ne suis pas une princesse des temps modernes. J’aime jouer dehors avec mes enfants et me salir. Mais de là à prendre des vacances pour partir en camping? NOT. Je déteste le camping sous toutes ses formes.

L’été dernier, mon chum m’avise qu’il pourra prendre sa première semaine de vacances depuis plus de dix ans. J’étais évidemment très heureuse jusqu’à ce qu’il prononce le mot C-A-M-P-I-N-G. À ce moment même, j’espérais qu’il annule sa semaine de vacances plutôt que de me taper des nuits dans l’humidité et dans l’inconfort d’une tente. Mais bon, tout compte fait, si c’est le prix à payer pour des vacances en famille, go for it!

Je n’ai rien contre les amateurs de camping qui aiment ça se coucher tout collant de leur trop-plein de Off’ et après avoir passé la soirée à chasser les moustiques sur leur corps et sur celui de leurs enfants. Moi, personnellement, ça ne me fait pas triper. Pas pantoute en fait. Des vacances pour moi, c’est de relaxer, profiter des journées sans routine, sans avoir à faire la vaisselle dans un bac d’eau gelé sur le bord d’une table à pique-nique.

Et que dire des toilettes sur les sites! Dédaigneuse de nature, j’ai cherché longtemps un camping avec des toilettes ultra propres. C’était mon critère numéro un. À peine arrivés à destination, le fun commence. Le petit a envie. Quelle belle surprise de constater que les toilettes sont à un demi-kilomètre de notre terrain. On se dépêche, on court — parce que t’sais, ça presse vraiment beaucoup pis ça va sortir en chemin, à son dire. J’anticipais déjà leur envie de caca à vingt-deux heures. C’est le genre d’affaires qui ne se commande pas d’avance et sur lequel on n’a aucun contrôle. Qui a envie de faire la chasse aux toilettes à la lampe de poche avec trois petits bouts de choux en pleine noirceur?

Puis les douches. Les fameuses douches! Après avoir passé la journée dans le sable et dans la petite roche fatigante qui te rentre entre les orteils, tu veux juste prendre une bonne douche chaude! Pas question d’aller se coucher sans se laver avec tous les courants chauds que tu as eus dans le lac artificiel plus tôt dans la journée. Tu veux prendre une douche, une vraie, pas une douche qui te coûte vingt-cinq cents pour deux petites minutes. C’est tout le temps quand t’as pu d’argent sur toi que la douche s’arrête avec ta tête pleine de shampooing. Pis ça, c’est sans compter les gens qui tirent le rideau en disant : « Y’a-tu quelqu’un? » Sérieux?

Le camping, ça vient aussi avec les bébittes. Des petites ou des plus grosses, à quatre ou à huit pattes. Laisse-moi te dire, un raton-laveur, c’est bien beau sur une photo, mais quand ça crie sur le bord de ta tente pendant des heures, c’est pas mal moins cute. Parce que oui, ça crie ce mammifère-là. Ça s’amuse même à gratter sur la toile de ton habitat pour s’assurer que tu ne dors pas.

Finalement, notre semaine de camping aura duré quelque quarante heures avant de revenir à la maison. On a plié bagage — tous ceux qu’on avait apportés comme si on partait trois semaines. Même mon six ans m’a demandé à quoi ça servait le camping dans une vie. Je ne savais pas quoi lui répondre. Je pense seulement que certaines personnes sont faites pour ça et d’autres non. Tout simplement.

Sur ce, je souhaite une excellente saison de camping aux amateurs. Moi, je me book un chalet avec une douche et une toilette.

Bon été!

Maggy Dupuis

Je suis la lifeguard de ma rue…

J’ai la chance incroyable de pouvoir faire mes horaires. Mes fille

J’ai la chance incroyable de pouvoir faire mes horaires. Mes filles ne fréquentent donc pas le camp de jour l’été. Quand midi sonne, elles savent que je viens de mettre mon maillot rouge à la Baywatch et que je viens de puncher in!

Crème solaire en gallon, smoothie pop à profusion, serviettes à la tonne, bouteilles d’eau, lunettes d’eau en plus grande quantité qu’il y a d’enfants qui vivent chez moi, voilà quelques-uns de mes outils d’après-midi.

Oui, car voyez-vous, dès que le dîner est terminé, il y a quelques jeunes à la porte. Je suis la lifeguard attitrée de ma rue. La piscine devient mon antre, pas du tout silencieux par contre, mais remplie de ces petites bêtes merveilleuses qui adorent la baignade. La musique est souvent inaudible, cachée sous les rires, les cris, les « Marco Polo », et les chicanes… Oh! oui, il y en a! Les esprits s’échauffent et la passion prend le dessus sur l’environnement des autres. Petites interventions puis « sploush! » la fête continue.

Il y a les moments où moi, lifeguard en pause, je réquisitionne mon matelas personnel et où je les oblige à me payer en me promenant doucement dans la piscine pour que quelques fois par après-midi, je puisse me croire en vacances!

Malgré l’âge de mes enfants qui avance, je suis toujours sur mon patio lorsque vient le temps pour un enfant de mettre l’orteil à l’eau. Les parents savent leurs enfants en sécurité, je suis la plus folle finie, stressée, sécuritaire au monde. Ils savent que je guette.

Si vous vous demandez ce que j’arrive à faire pendant ce temps-là, bien rien! Le ménage, la bouffe, le lavage, rien ne se fait. Mais je lis, j’écris, j’écris beaucoup. Je profite de la chance incroyable que j’ai et que j’offre à mes filles.

Vers dix-sept heures, la piscine ferme. Je mets tout ce beau monde dehors! Je peux finalement faire mon souper, mon ménage et mon lavage (il y a des tonnes de serviettes à laver).

Si vous vous inquiétez des pauvres enfants qui doivent mourir de chaleur après leur expulsion de ma piscine, détrompez-vous, il y a une lifeguard à trois maisons de la mienne qui vient d’ouvrir la sienne!

Martine Wilky

Le festival des festivals

Chaque année, j’attends ce moment avec impatience

Chaque année, j’attends ce moment avec impatience : la saison des festivals commence!
Ça m’a frappée la première fois que je suis venue au Québec : ici, il y a un festival pour chaque occasion! Sans aucun doute une belle excuse pour se rassembler et s’amuser!

On nous appelle les « festivaliers. » Notre équipement? De bons souliers, quelques dollars, des chaises pliantes et beaucoup de bonne humeur! Nous parcourons les routes du Québec à la découverte de régions plus passionnantes les unes que les autres. Il existe une multitude d’événements et d’activités qui peuvent satisfaire tout le monde par leur diversité.

Le Festival des hommes forts, le Festivent, le Festivoix, le Rockfest, le Festival de Jazz, les Francofolies, le Festival Juste Pour Rire, le Festival des Montgolfières, le Festival de la Poutine, le Festival de la Blague, le Festival du Cochon, le Festival de la Barbotte, le Festival d’Été, le Festival de la Chanson, Woodstock en Beauce, le Comiccon, le Zoofest, Osheaga, le Festiblues, le Festival Western, le Festival du Bœuf… La liste est si longue pour mon plus grand bonheur!

J’adore arriver sur un site, visiter, découvrir tant de choses différentes, me nourrir de cette culture québécoise, si riche et fascinante. Je prends mon temps, je flâne tout en dégustant une bière de microbrasserie accompagnée du mets à l’honneur. Il y a toujours de nombreuses activités pour les enfants. On est dehors, au grand air, et juste ça, c’est si bon.
Le soir, on se colle autour d’un feu en chantant des chansons et en regardant les étoiles, avant d’aller se coucher sous la tente en se disant qu’on recommencera le lendemain.

Se laisser vivre dans les festivals est, à mon sens, une des plus belles manières de découvrir ce merveilleux pays dans lequel nous vivons. Il regorge de trésors et de gens si gentils à rencontrer au fil des événements.

Alors si vous avez des festivals coup de cœur à me présenter, dites-moi! J’irai faire un tour!

 

Gwendoline Duchaine

 

Je suis une soccer mom!

L’arrivée de l’été vient pour moi avec l’horaire de soccer.

L’arrivée de l’été vient pour moi avec l’horaire de soccer. Mes deux filles y sont abonnées, alors je ne vous dis pas l’horaire maintenant que Mini pratique ce sport. Alors, vous voulez entrer dans mon horaire?!

Je suis privilégiée, j’ai la possibilité de faire mes horaires de travail. Je peux donc m’assurer que Mini mange bien, avec un délai raisonnable avant les parties et les pratiques. Ses vêtements qui se font laver plusieurs fois par semaine sont toujours prêts. Sa magnifique crinière à brosser (tout un défi après un après-midi piscine), bouteille d’eau à ne pas oublier. On est prêts.

J’ai marié un sportif, alors vous imaginez bien qu’il est coach. L’équipe compte trois coaches. Au fil des saisons, les coaches essaient de recréer la même équipe. Leur complicité est tellement belle! Celle des coaches, bien sûr, mais aussi celle des filles. Elles n’ont pas toujours eu des saisons victorieuses, mais elles s’aiment et s’amusent. Ce n’est pas ça le sport?

Mon moment favori du soccer est quand je pose finalement mon derrière sur ma belle chaise de camping et que je sirote tranquillement mon breuvage. Le temps devient doux et je peux profiter de la partie et « jaser » avec mes amies. Il n’y a rien de plus encourageant qu’une bande de mères qui sont au poste pour leurs filles!

Il ne faut quand même pas oublier que parfois, le soccer, ça fait suer! Le temps des moustiques où tu deviens, l’instant d’une partie, le buffet chinois tout inclus des maringouins. La pluie, la maudite pluie qui nous tombe sur la tête (en fait sur la tête des enfants, car on a des parapluies. Mais pareil, c’est chiant). Et les arbitres, mais là, on n’en parlera pas d’accord?!

Lorsque la partie se termine, il y a l’incontournable crème molle! Je regarde ma fille, cheveux mouillés par l’effort, des étoiles dans les yeux, sourire aux lèvres, je comprends pourquoi j’aime ça, être une soccer mom!

Martine Wilky

Bonnes vacances!

D’aussi loin que je me souvienne, les vacances d’été ont toujo

D’aussi loin que je me souvienne, les vacances d’été ont toujours été synonymes de me lever quand mon corps me fait signe et d’ouvrir mes yeux quand ils sont prêts, sans être dictée par un cadran. Relaxer, sortir de la routine quotidienne. Ne rien planifier, organiser les activités le jour même. Manger quand le ventre gargouille. Profiter du moment présent. Apprécier les petits moments seuls ou avec des êtres que j’aime. Manger une bonne crème glacée et un bon repas dans un restaurant différent de ceux fréquentés habituellement. Assister au spectacle d’un chanteur ou d’un humoriste favori. Voir un spectacle extérieur qu’offre la ville. Visionner un film au cinéparc. Faire un tour d’auto sans destination précise. Visiter une amie ou un membre de la famille qu’on voit peu souvent. Et finalement, réserver les jours de pluie pour regarder la télévision ou jouer à des jeux de société.

Nous imposons très tôt dans la vie des enfants un horaire chargé. Garderie 40 ou 50 heures semaine, en constante relation avec d’autres enfants et en apprentissage. Routine fixe, concentration assidue, travail, étude, etc. On leur demande beaucoup de performance dans tout ce qu’ils font, à l’école comme dans les activités sportives ou culturelles. On leur offre peu de répit. Nos petits et grands ont tout autant besoin de vacances que nous. Sortir de la routine afin de se ressourcer et s’énergiser est nécessaire, peu importe l’âge.

Avec mes enfants, j’ai transmis sensiblement les mêmes activités. Les tournois de hockey, de baseball et les compétitions de natation nous amenaient à nous éloigner régulièrement et à passer des fins de semaine excitantes, parfois épuisantes, mais mémorables. La course folle quotidienne, le travail et le taxi pour les activités des enfants faisaient en sorte que les vacances d’été étaient toujours les bienvenues et très appréciées. Parmi ces bons moments, il y a eu quelques voyages à Old Orchard. J’ai adoré! Que c’est ressourçant d’être près de l’eau! Mais le plus mémorable de tous a été celui à Walt Disney Word en Floride. Je crois que nous avions besoin de temps de répit.

Je me souviens aussi des vacances de ma jeunesse. Soit je dormais à la belle étoile ou dans une tente avec une amie, soit j’étais dans l’eau à faire des longueurs de piscine.

Ce que j’ai vécu dans mon enfance et ce que j’ai offert à mes enfants n’a rien d’extraordinaire, j’en conviens. Par contre, j’ai créé des souvenirs de vacances. Je nous ai offert, aux enfants et à moi, du temps pour nous retrouver en famille. Relaxer, échanger, discuter de tout et de rien. Rire, rêver, renforcir le lien de confiance entre nous, etc.

Savez-vous quoi? Mes enfants se souviennent bien plus de ces petits moments que du cadeau enveloppé dans du beau papier d’emballage coloré.

Si des vacances relaxantes sont bénéfiques pour moi, je suis certaine que ça ferait du bien à toute votre famille. Comme nous, les enfants en ont grandement besoin. Le but n’est pas que vos vacances coûtent une fortune. Il y a tellement d’activités peu coûteuses qui feront une grande différence dans la relation avec votre enfant à court, moyen et long termes.

Quel souvenir voulez-vous créer chez votre enfant?

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Muffin top

Tous les jours, les réseaux sociaux me demandent si mon corps est

Tous les jours, les réseaux sociaux me demandent si mon corps est prêt pour l’été. L’hiver, tu peux te permettre d’être grosse, mais l’été… L’été, tu dois demander à ton corps d’être parfait. Alors, si tu me demandes si mon corps est prêt pour l’été, je te répondrai ceci.

OUI ! Il l’est. J’afficherais fièrement ce corps sur la plage. Ce corps qui porte les traces de mes quatre grossesses. Ce corps qui a maintenant un surplus de poids. J’aurai probablement le petit muffin top qui débordera par-dessus le bas de mon maillot.

Ma petite bedaine sera sûrement évidente lorsque je serai assise sur ma serviette de plage.

Mes fesses prendront le double de place sur ma serviette de plage. Le gras de mes cuisses se laissera aller à faire la vague lorsque je courrai pour attraper mes trois cocottes qui se dirigent vers l’eau sans ma permission.

Mes triceps, muscles clairement disparus de mon corps, ont laissé leur place à mes gras de bingo. Ce petit gras qui s’agitera lorsque je t’enverrai la main.

Cet été, mon corps sera prêt pour un enseignement majeur auprès de mes trois filles. Je leur enseignerai que je suis fière de la femme que je suis. Que je suis fière du corps que j’ai. Je ne parlerai pas en mal de ce corps. Elles comprendront que derrière le corps de chacune des femmes qu’elles rencontreront, se cache une histoire.

Une histoire qui a fait d’elles les femmes qu’elles sont avec le corps qu’elles ont. Je n’ai pas envie que plus tard, elles détestent leurs corps parce qu’elles m’ont vue le faire. Je n’ai pas envie qu’elles se détestent d’avoir mangé une portion de gâteau au chocolat parce qu’elles m’ont vue tenter des dizaines de régimes pour perdre du poids. Je ne veux pas qu’elles tombent dans les excès de l’entraînement parce qu’un jour, maman s’est défoncée à maigrir, à suer sa graisse.

Je veux qu’elles comprennent que chaque corps est imparfait. Que c’est cette imperfection qui les rendra différentes et belles.

Je veux qu’elles comprennent que tout passe par l’équilibre. Je veux qu’elles apprennent à s’aimer beaucoup plus rapidement que moi. Je ne veux pas qu’elles attendent trente-huit ans pour enfin se trouver belles.

Mélanie Paradis

Pas de vacances pour le deuil

Depuis 1985, je traverse les fê

Depuis 1985, je traverse les fêtes des Pères sans mon père à moi. Heureusement, maintenant, le père de mes enfants occupe ce siège réservé aux paternels. Mon beau-papa, aussi, joue un rôle important dans notre vie. Mais il reste que le trône glorieux, celui du papa qui m’a donné la vie et qui devait m’accompagner à l’autel lors de mon mariage, est vide. Rempli par son silence de mort. Par son invisibilité de disparu.

Et son absence se fait sentir tout l’été. Une ombre sous le soleil.

Ça commence avec la fête des Pères, ça va de soi. Une fête qui n’en est pas une. Quand j’étais petite, je participais à la procession des offrandes à la messe de la fête des Pères. J’avais choisi d’offrir une carte de fête pour mon papa. Le pauvre curé à lunettes qui avait enterré mon père l’année précédente a bien failli aller le rejoindre tellement il était choqué. Le deuil d’une fillette s’exprime comme il peut…

Traditionnellement, le 23 juin, c’est fête. La saison estivale est commencée (b’ah, cette année, on n’en est pas encore certains!), on dit adieu à l’année scolaire et coucou aux vacances. Mais par chez nous, le 23 juin, c’est aussi la date de naissance de mon papa. Un Cancer, comme moi. Mais lui, il a joué le jeu jusqu’au bout et il est mort d’un cancer. Le cerveau qui a été touché, gangrené, ravagé.

Puis, c’était le tour de la fête de tous les enfants, mes frères, moi. Tous devenus grands depuis belle lurette. Même mon mari est né en août. Même mon mariage est né en août. Même mon bébé pas né, est né en juillet. Ça en fait, des journées à célébrer ou à se remémorer. Et maintenant, ça en fait, des journées à se souvenir.

Me souvenir que lui, il n’y est pas. Le vide est là, mais il n’y est plus tant que ça. Il fut des années, de trop nombreuses années, où l’absence occupait toute la place. Une absence omniprésente. Je n’étais pas en deuil, j’étais un deuil.

Contre sa volonté de vivre, mon papa a quitté la santé et la maison quand j’avais cinq ans. L’âge de l’Œdipe dans le piton. L’âge où c’est si facile d’idéaliser l’homme de la famille. Puis, quand j’avais sept ans, cet homme, ce héros, cet idéal masculin (son seul défaut n’était-il pas d’être mourant?), un 15 mai, il est parti pour de bon. Ou plutôt pour de mal. Ça fait mal, chercher son papa pendant trente ans. Stromae n’est pas le seul à chercher son père… Où t’es, Papa, où t’es?

Je savais que l’été de mes trente-trois ans passerait comme un hameçon tordu dans ma gorge. Il était décédé à cet âge. Si jeune, si peu vécu! Il y a sept ans, la femme que j’étais avait alors une fille de sept ans, mon âge au moment où j’ai dû assister aux funérailles de mon papa. Trop de circonstances anti-atténuantes.

Mais la beauté de la chose, c’est que je me suis préparée mentalement et émotivement à vivre cette portion du deuil. Certains diront que je me suis piégée dans la pataugeoire du manque pendant trop longtemps. Mais le deuil, il fait son temps, il revient de temps en temps, il s’effrite, il se reconstruit, et il avance. Cette année-là, j’ai fait un grand bout de chemin. Plutôt que de m’effondrer, j’ai pris mes cartons en patience et j’ai bricolé.

J’ai refait un parcours de la vie de mon père, de notre vie de père-fille, à travers les pages d’un album de collage. Des photos en noir et blanc, en couleurs, des articles de journaux, ses diplômes, des lettres, l’homélie prononcée lors de ses funérailles, des souvenirs partagés par ses frères, ses sœurs, sa marraine… En trente-trois pages, j’ai rebâti un souvenir que la maladie m’avait volé. J’ai récupéré auprès des siens des paroles, des blagues (oui, j’ai découvert en lui un farceur), des prières, des ambitions. Et à travers leurs témoignages, j’ai compris, un peu, d’où je venais.

Et maintenant, je sais. Je suis née un jour de juillet, au cœur d’un été à peine entamé mais déjà rempli de promesses et de fêtes, sous les rayons d’une famille qui allait m’entourer pendant un temps, le temps que chacun allait durer. Mon père n’a duré que trente-trois étés. Son corps s’est fané, sa présence s’est étiolée, mais son souvenir est resté et reste gravé.

Quelles sont les personnes qui vous manquent, et que faites-vous pour traverser les étapes du deuil?

 

Nathalie Courcy

Se donner du lousse l’été, ou l’art de se pogner le beigne!

Le printemps à peine entamé, dans un aréna bondé

Le printemps à peine entamé, dans un aréna bondé de parents complètement vidés, je sentais déjà le désespoir s’installer. La saison tirait à sa fin. L’odeur nauséabonde de l’équipement de hockey de fiston planait encore dans la voiture et nous rotions encore notre dernière poutine que déjà, la question fatidique commençait à se faire entendre : « Toi, ton enfant, tu l’inscris à quoi, cet été? »


J’ai toujours ressenti un certain malaise à avouer que par chez nous, on se donne du lousse l’été : pas de cours! Il m’arrive de percevoir du jugement, et même de la surprise, dans le regard des autres parents. À croire que je néglige mes enfants! Comme si ma progéniture allait s’engouffrer dans un état léthargique permanent, par ma faute, parce qu’elle n’est pas stimulée et dirigée trois fois par semaine, le temps des vacances scolaires; comme si notre existence allait s’arrêter là.


Honnêtement, lorsque l’été se pointe, je remercie le ciel de me redonner un semblant de vie (enfin! Je vais pouvoir dormir le samedi matin!), alors que d’autres parents ont l’impression de perdre le sens de la leur. C’est comme si l’idée (complètement absurde et irréaliste pour certains!) de ne pas avoir un horaire réglé au quart de tour, de ne pas courir sans cesse d’une activité à l’autre comme des poules pas de tête et de ne pas être systématiquement entourés de gens, engendrait un sentiment de vide qu’il fallait absolument combler par autre chose.


Est-ce égoïste de ma part? Sans doute un peu. Je ne vous le cacherai pas : après dix mois de repas sur le pouce, de weekends consacrés aux spectacles et aux sports, de voyagement à travers la province pour les divers tournois, de soirées à ne pas voir mon chum parce qu’on doit faire le taxi chacun de notre côté, et d’un emploi du temps établi en fonction de l’horaire surchargé des petits, la maman, et son portefeuille sont à boutte! Est-ce si déraisonnable de vouloir avoir la paix le temps d’un été? Peut-être qu’avoir des trous dans mon horaire, ça ne m’embête pas tant que ça, moi, finalement!


C’est vrai, mes enfants aiment apprendre de nouveaux accords à la guitare et perfectionner leur dernier kata. Oui! Du hockey, mon fils en mange! Mais vous savez quoi? Mes enfants ne haïssent pas ça non plus, flâner en pyjama le dimanche matin, ratatiner dans la piscine tout l’après-midi et partir à la conquête du quartier en vélo avec leurs amis. Parce que de temps en temps, c’est l’fun de vivre au gré du vent sans jongler avec les horaires de tout le monde. Parce que des fois, ça fait du bien de se pogner le beigne et de décrocher!


Je vous rassure : le cerveau des enfants ne ramollit pas parce qu’ils profitent de leur été pour jouer. À ce jour, je n’ai jamais entendu un criminel expliquer qu’il a emprunté la voie du crime organisé parce que son abominable mère ne l’avait pas inscrit à la balle-molle l’été de ses huit ans. Ne pas faire partie d’une équipe sportive ou ne pas apprendre une nouvelle discipline ne veut pas nécessairement dire que votre enfant tombera dans la consommation de drogues dures ou qu’il aura le temps de s’adonner à la planification d’une attaque terroriste. Un enfant peut très bien se développer, s’épanouir et socialiser sans être constamment dirigé!


Comprenez-moi bien : je n’ai rien contre les enfants qui pratiquent des activités organisées pendant la saison estivale. Je me demande simplement pourquoi on s’en impose tant, tout le temps! Je sais que les « Je ne sais pas quoi faire » et « C’est plate! » retentiront de temps à autre dans ma maison cet été. Mais je sais aussi que mes enfants en profiteront, qu’ils développeront leur autonomie et leur imagination, qu’ils se bâtiront une banque de souvenirs et qu’à la fin de l’été, papa et maman se seront reposés et seront d’attaque pour une autre année mouvementée.

 

Stéphanie Nesteruk

Attention au coup de chaleur!

L'été, le soleil, la chaleur... ça nous avait tant manqué! Certa

L’été, le soleil, la chaleur… ça nous avait tant manqué! Certaines personnes sont très sensibles aux températures élevées, notamment les enfants en bas âge. Le coup de chaleur tue chaque année! C’est un état de choc par déshydratation qui peut entraîner de graves séquelles. Comment réagir ? Comment le prévenir?

En premier lieu, il faut essayer de faire la différence entre un enfant qui a chaud (il transpire) et un enfant qui fait un coup de chaleur (il ne transpire pas). En coup de chaleur, la personne peut se sentir étourdie, confuse, sa peau est chaude et sèche, elle souffre de maux de tête, de maux de ventre, de nausées et même de vomissements ou de convulsions.
Si elle est confuse ou perd connaissance, c’est une urgence vitale, vous devez appeler le 911.

Il faut absolument faire baisser la température du corps et hydrater la victime.
Appliquer des serviettes d’eau froide sur la nuque et sur le front de l’enfant et mettre de la glace sous ses aisselles va aider à faire baisser rapidement la température de son corps. Essayez de déplacer la victime vers un endroit frais. Vous pouvez également l’immerger dans l’eau fraiche. Vous devez l’hydrater avec de petites quantités d’eau. Allez-y gorgée par gorgée.

Pour prévenir le coup de chaleur il est important de s’hydrater suffisamment (un verre d’eau toutes les 10 minutes en cas de canicule, surtout lors de la pratique d’une activité physique) et de se refroidir souvent (air climatisé, jeux d’eau, piscine, endroits aérés et ombragés). Et couvrez-vous la tête!

La consommation d’alcool et de caféine accélère le processus de deshydratation.
Les enfants n’ont pas la sensation de soif, il faut penser pour eux et leur donner de l’eau souvent!

Si l’enfant fait du sport pendant la canicule (sur un terrain de soccer, par exemple), vous pouvez ajouter un peu de sel dans son eau.

La prévention est le meilleur moyen de lutter contre le coup de chaleur et de profiter en sécurité de ce bel été qui s’installe!

Gwendoline Duchaine