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À l’aide ! J’ai besoin d’idées de cadeaux pour un enfant qui a tout ! Texte: Nathalie Courcy

Juste cette semaine, j’ai lu cette alerte à l’idée originale trois fois sur des groupes de mam

Juste cette semaine, j’ai lu cette alerte à l’idée originale trois fois sur des groupes de mamans. Je n’ai rien répondu parce que mon commentaire n’aurait pas répondu à la question. Dans la liste des petits bonheurs de ma vie, il n’y a pas « partir des débats sur les réseaux sociaux ».

Quelle est la nécessité de donner des cadeaux à l’anniversaire de notre enfant, de notre voisin, de notre neveu, de l’ami de notre enfant et à l’ami qui vient à la fête de notre enfant ? Sans compter les fériés, les dents perdues, les premiers pas, le dernier jour d’école…

Bien sûr, je donne aussi des cadeaux à mes enfants et à certaines personnes autour de moi. Ce que je conteste, c’est ce sentiment d’obligation qui pousse quelqu’un à chercher absolument quoi donner à quelqu’un qui a tout. Si ton enfant a tout, déjà, ça ne donne pas un indice qu’il n’a pas besoin d’autres choses ? Que lui enseigne-t-on de l’amour inconditionnel et de la signification d’un cadeau, d’une célébration ? Que tant qu’il n’y a pas d’argent d’impliqué, ça ne vaut rien ? Que si ça ne flashe pas, que ça n’impressionne pas, que ce n’est pas neuf, ça ne sert à rien ?

Quand je lis une telle requête désespérée, j’ai déjà en tête l’image de papiers d’emballages arrachés à la va-vite et d’une moue déçue parce que le cadeau en dessous, c’est « juste ça ». T’sais, ce cadeau qu’on redonnera dans deux-trois ans sur une page de dons en spécifiant « encore dans son emballage, n’a jamais servi » ? Ça aussi, ça donne un indice : si ça n’a pas servi en trois ans, il y a peut-être des risques que l’autre enfant le laisse traîner dans le coin de sa chambre et que de l’argent a été dépensé pour rien… En tout cas.

Comme bien d’autres enfants, mes enfants ont reçu trop de jeux et de jouets. Trop de livres, aussi, mais ça, c’est une catégorie à part (je sais et j’assume, c’est subjectif). Plus ils vieillissent et plus je révise ma façon de faire et de penser. C’est graduel, pas comme si je les avais élevés en leur donnant une orange à Noël et un 25 cents à leur anniversaire… Je commence à diminuer le nombre de paquets et le montant associé. Je remplace progressivement par du fait main, par des moments en tête à tête, en famille ou entre amis. Je valorise plus le temps ensemble que le plastique cheap. J’aime mieux les amener magasiner un cadeau qu’ils aimeront vraiment et transformer cette sortie en expédition. J’aime mieux jumeler une petite surprise avec une activité connexion dont ils se souviendront. C’est un choix, consentant et préparé.

Si mon enfant a tous les vêtements dont il a besoin, je n’irai pas lui en acheter d’autres. Si le frigo déborde de nourriture, je ne retournerai pas tout de suite à l’épicerie sous prétexte que le mardi, c’est jour de commissions. Si l’étui de l’an dernier déborde de crayons à peine entamés, je ne m’élancerai pas au centre d’achats en quête de la boîte de 64 crayons fraîchement aiguisés. Vous voyez le pattern. Donc si mon enfant a déjà tout, je ne me casserai pas le bicycle pour lui trouver un cadeau à déballer, même si ça adonne que c’est sa fête. On fera autrement pour cette fois-là. Ça pourrait même être l’occasion parfaite pour découvrir en gang un jeu qu’on n’a pas encore usé ou une boîte de crayons qui ne font pas leur âge !

Ce que je donne généreusement, à profusion et sans compter, ce sont les câlins, les regards, l’oreille attentive, les rires. Ça, on n’en a jamais trop et ça ne traîne pas dans le coin de la chambre en prenant la poussière. En plus, les gestes de tendresse ont tendance à se reproduire : plus on en offre, plus il y en a !

Nathalie Courcy

Mon intensité dans ma déco d’Halloween 

Partage du Livre de Samuel

J’

Partage du Livre de Samuel

J’adore décorer, créer et confectionner. Plus précisément en fait, j’ai réalisé que j’aimais me dépasser. Mais seule et sans enfants, je ne le faisais que rarement. Depuis ta naissance, comme tu le sais, toutes les occasions sont bonnes pour s’amuser à créer un monde magique.

Certains diront que je suis un peu trop intense (comme ton papa hihi), mais j’ai la chance qu’il respecte mon intensité et je le remercie infiniment pour cela. Il m’aide même à tout installer, car c’est le pro de l’installation. On forme une super équipe, chacun avec ses forces.

L’émerveillement dans nos yeux, c’est pour lui son bonheur.

Depuis ton tout premier anniversaire, mon désir de faire de chaque événement une tradition et un souvenir inoubliable est monté en moi. Ton papa ne comprend pas pourquoi je fais cela, car ça me stresse tellement et parfois, j’y passe des heures. Bref, il n’a pas tort, mais la satisfaction, le dépassement, le résultat et le fait de te voir APPRÉCIER et AIMER autant les résultats, ça me comble de bonheur.

Parfois, c’est moi seule et d’autres fois, ce sont nos créations mutuelles. Plus tu vieillis, plus tu donnes tes idées et tu crées aussi toi-même énormément. Alors, mon intensité a amené en toi une belle complicité entre nous et a contribué à créer un garçon très artistique qui m’épate de plus en plus chaque jour.

Pour Halloween 2020, maman s’est dépassée dans tous les sens. À chaque pièce de la maison que tu as découverte, tu t’exclamais « Ohhhhhh wowwww! 😳 C’est crazy maman ! » Pour moi, ce sont mes bonbons et mon bonheur. Cela me fait oublier le temps que je mets à créer et mon stress à vouloir que tout soit parfait.

Chaque année, une pièce de plus s’ajoute à ma décoration. Cette année, le salon a aussi été envahi par madame intense et même une partie de l’escalier. La seule contrainte était que ce soit assez haut pour que papa qui mesure 6 pieds et 4 pouces ne soit pas dérangé par la déco lorsqu’il se promène dans la maison, car notre déco commence tôt et on l’enlève tard. Je me croise donc les doigts pour son approbation, car avec mon 5 pieds 3 pouces, il n’y a aucune difficulté pour ta maman. Prochainement, tu remplaceras déjà ton papa pour l’approbation de la hauteur, puisque déjà à 7 ans et demi, tu arrives à la hauteur de mon cou.

Merci à toi, champion. Grâce à toi, j’accepte de vivre avec mon intensité créative au lieu de la refouler. Tu es émerveillé et tu as même commencé à prendre les plis de maman (ou on pourrait dire sa qualité et son talent). Tu as également hérité de mon intensité et de mon souci du détail qui a du positif et du négatif. Je n’aime pas le mot négatif, mais disons plutôt un côté de notre personnalité qu’on doit équilibrer, puisqu’on s’arrête seulement lorsqu’on est entièrement satisfaits.

Voilà, j’avais envie de vous partager notre bulle, notre monde, nos idées et qui sait, notre intensité de vouloir VOUS dépasser. Mon but dans nos multiples créations est que ça coûte toujours le moins cher possible.

Je vous dévoile un secret. On a un sous-sol où on peut à peine circuler, car je garde tout. Pour mon fils, c’est sa caverne d’Ali Baba. Il adore descendre au sous-sol et chercher des trouvailles. Nous sommes bien choyés d’avoir papa Taschereau dans nos vies, car il nous accepte pleinement dans toute notre intensité, sauf parfois lorsqu’il va chercher quelque chose dans le congélateur et qu’il a de la difficulté à y arriver. Je vous laisse maintenant imaginer ce fameux sous-sol.

Si vous en avez envie, écrivez-moi. Une prochaine fois, je vais vous partager l’importance de l’anniversaire de mon garçon, pour lui et moi. Chaque année, il a un thème pour le gâteau. En 2020, la thématique était les Lego. En réalité, toutes les célébrations possibles sont pour moi une opportunité pour laisser aller mon imagination que ce soit Noël, la fée des dents ou le lapin de Pâque. Croyez-moi, je ne dépense pas beaucoup, je recycle et me réinvente chaque année. Les traditions sont très importantes pour nous.

Par curiosité, êtes-vous comme moi ?

En attendant, si vous avez envie, montrez-moi vos décorations d’Halloween.

Amusez-vous avec votre créativité et JOYEUSE HALLOWEEN !

Eugénie Miron

 

Voici une petite visite en photo.

Entrée

Salon

Salle à manger

Cuisine

Passage

Tu es toujours là!

Le mois de septembre a toujours été un mois très spécial chez no

Le mois de septembre a toujours été un mois très spécial chez nous. Le mois de septembre est non seulement le mois des changements mais chez nous, c’est le mois de l’anniversaire de mon défunt conjoint. Ça va faire bientôt huit ans qu’il nous a quittés, mais il est toujours bien présent dans ma tête et dans mon cœur. Pour Martin, son anniversaire était très important. Pour lui, nous n’avions pas une journée de fête mais une semaine de fête. J’imagine que quand on grandit avec une maladie, chaque fête devient une célébration de la vie!

2019 est une année extraordinaire pour nous. Cette année, une occasion d’affaires incroyable s’est présentée à moi. Mon garçon, mon bébé, a commencé le secondaire, nous avons beaucoup voyagé et ma fille, ma belle ballerine adorée, a enfin ses pointes en ballet classique.

J’ai toujours cru aux signes. Il y a quelques mois, on m’a proposé de faire un voyage en France pour participer à un Bootcamp avec les dirigeants de la compagnie que je représente ici au Québec. Étant seule avec deux cocos, un travail à temps plein, l’organisation est de mise.

La France a toujours été un pays que Martin aimait énormément. D’ailleurs, pour ses quarante ans, je lui avais offert un week-end à Paris. Malgré la maladie et les longues promenades que Paris exigeait, nous avons fait un magnifique séjour qui restera à tout jamais gravé dans ma mémoire. Ses yeux quand il voyait tous ces lieux extraordinaires valaient tout l’or du monde. Il a exploré tous les endroits qu’il avait toujours rêvé de voir.

Malgré la complexité de planifier un voyage comme celui‑là, tout s’est mis en place naturellement. J’ai dû annuler les congés que je prends chaque année, soit pour sa fête le 18 septembre et pour l’anniversaire de son décès le 27 novembre, afin de prendre congé pour ce voyage. Curieusement, comme s’il me disait de foncer dans cette aventure, tout s’est arrangé. J’ai trouvé une jeune fille extraordinaire qui viendra dormir à la maison pendant mon absence et grand-maman sera aussi là quelques jours.

Grâce à la technologie, je pourrai voir ma fille essayer ses premières pointes de ballet et je pourrai rester près d’eux.

Et comme un signe qu’il est toujours là, en courant près de chez moi un matin, un beau papillon blanc est venu se coller à ma joue! Tu nous manques toujours autant…

Annie Corriveau

Une soirée pyjama sans casse-tête

Ma fille vient tout juste d’avoir huit ans. Comme chaque année de

Ma fille vient tout juste d’avoir huit ans. Comme chaque année depuis son entrée l’école, nous lui proposons de souligner son anniversaire avec des amis de son choix. Cette fois, elle pouvait choisir : une grande fête en après-midi avec plusieurs amis ou une soirée avec dodo pour quelques amies privilégiées. Sans hésiter, elle a choisi d’inviter ses copines à dormir. Voici donc mes constats post-mortem de ce fameux party!

Les mots clés sont définitivement préparation et simplicité!

1- Le choix des ami(e)s

C’est le point de départ pour des conditions gagnantes. Ne vous laissez pas emporter par le nombre d’invités! Si j’avais écouté ma fille, nous aurions eu dix personnes minimum! Choisissez un nombre pair de personnes. Ainsi, vous éviterez les amis seuls ou les conflits d’association. Aussi, prenez le temps de vérifier avec votre enfant si les amis choisis sont ceux avec qui il s’entend vraiment bien. Un dodo, c’est plusieurs heures!

2- Planifiez la soirée

Le but ici n’est pas de s’improviser monitrice de camp de jour! Mais plutôt d’assurer la fluidité de la soirée. Bien que je sois en faveur des jeux libres et de l’improvisation, il demeure que plusieurs enfants lâchés lousses en plein party (souvent avec des sucreries et une plus grande latitude des règles), ça peut facilement virer au chaos. Alors, ayez au moins une structure en tête. Prévoyez quelques idées d’activités de courte durée nécessitant peu ou pas d’animation. Tout dépend de l’âge des enfants, ils se tannent vite et parfois, ce qu’on avait prévu ne fonctionne pas du tout!

Vous pouvez suggérer aux parents d’apporter l’oreiller de l’enfant ou tout autre objet avec lequel il a l’habitude de dormir. Ce sera rassurant pour lui au moment d’aller au lit. Soyez prévoyant, assurez-vous d’avoir le nécessaire pour installer tout le monde. Ce n’est pas le temps de chercher des oreillers au moment du dodo!

3- Acceptez le fait qu’ils vont se lever tôt

Il suffit qu’il y en ait un de la gang qui ouvre un œil et hop, la journée est commencée! Le joli troupeau se réveillera bien plus en forme que vous. Et probablement plus affamé que vous. Je vous affirme que vous pouvez déculpabiliser si vous ne leur faites pas un beau brunch digne d’une photo Instagram… Il est fort possible qu’ils mangent en quatrième vitesse pour retourner jouer.

4— Prévoyez la fin

Oui, ça prend une fin claire. Confirmez avec les parents l’heure de départ. Afin que l’expérience demeure agréable, il est mieux de ne pas trop étirer la sauce. Les enfants auront eu une grosse soirée et une courte nuit. Croyez-moi, vous n’avez pas envie de vivre le down de tout le groupe en même temps! De plus, votre enfant appréciera d’avoir son après-midi pour relaxer et découvrir ses cadeaux.

Bien sûr que rendu au dimanche soir après la fête de ma fille, je me suis retrouvée bien encastrée dans mon divan en mangeant les restants du gâteau. Mais oh! combien satisfaite! J’ai réalisé à quel point les enfants avaient passé du temps de qualité. Alors pour moi, c’était mission accomplie. Les enfants se côtoient souvent dans des contextes structurés comme à l’école ou dans les sports. Quel plaisir d’apprendre à se connaître dans des circonstances plus personnelles!

Cristel Borduas

La saga des gâteaux ratés

Vous assisterez dans les prochaines lignes à un gros trip d’autod

Vous assisterez dans les prochaines lignes à un gros trip d’autodérision. Et je suis pas mal certaine que ça va sonner une cloche à quelques parents…

Mes aînées sont nées dans la période pré-Etsy. Et heureusement pré-médias sociaux, parce que j’aurais vécu une honte incommensurable. Si on voulait gâter nos enfants pour leur naissance, leur anniversaire, leur baptême… on utilisait notre imagination et notre faible expérience en décoration de gâteaux.

Maintenant que vous comprenez le contexte, vous pouvez m’imaginer avec toute ma bonne volonté de nouvelle maman qui veut créer des souvenirs mémorables dans la tête de ma fille. Elle allait avoir un an. J’avais vu ma mère et mon frère faire des pièces montées magnifiques pour des mariages, des Calinours pour ma fête, des fusées sucrées, des berceaux en trois dimensions et en crémage. L’équation était facile : j’avais tout pour réussir un simple cœur en gâteau entouré de dentelle faite de graisse et de sucre en poudre!

Le cœur avait l’air d’un cœur, c’est déjà beaucoup! Mais le tout était… jaune. Ben oui, parce que moi, j’avais eu la chouette idée d’acheter de la graisse dorée. Bravo. En tout cas. Je m’étais dit qu’à un an, ma fille n’y verrait que du feu. Ou un gros motton couleur soleil.

Ce que je ne savais pas, c’est que cette catastrophe culinaire marquait le point de départ d’une longue suite de gâteaux moffés. Aucune de mes « créations » n’a ressemblé à ce que je voyais dans ma tête. La poupée Barbie avec les fesses dans le gâteau : pouet pouet pouet. La fleur : fanée. Le crémage en fondant fait maison : dur comme du béton. Et tachant pour les dents.

Sans compter le goût et la texture des gâteaux. Vous savez, le cerveau d’écureuil fatigué qui n’a pas dormi depuis l’accouchement… ça ne fait pas bon ménage avec les livres de recettes! Parce qu’évidemment, je ne voulais pas me contenter d’un gâteau en boîte et encore moins d’un gâteau acheté tout fait! Un peu de respect pour la mère-Etsy-avant-le-temps!

Je vous jure, les seuls gâteaux qui ont eu de l’allure dans la famille sont ceux que le papa a décorés : ce qui avait l’air d’un gâteau en gazon dans ma tête se transformait en méga chantier de construction avec un vrai gros Tonka en métal dessus, la pelletée de terre au chocolat interactive, le gros kit. Une autre année, il y avait un propulseur de balles intégré dans la pâte à gâteau. Le fun que les enfants ont eu!

Après quatre enfants, je ne me suis même pas améliorée. Fail!

Mais vous savez quoi? Les rires que mes gâteaux provoquent font partie du party de fête. Mes enfants appréhendent avec plaisir le moment où ils verront apparaître le gâteau concocté par leur maman.

Ma plus vieille raconte toujours à ses amis l’histoire de la méga boule disco 3D que je lui avais faite avec tant d’amour. La piscine où nageait un éléphant. L’iglou écrapou… et elle en parle avec tendresse parce qu’elle sait que tous ces gâteaux, à défaut de les faire avec du talent, je les ai faits avec amour. Et c’est ce qui compte! Bien plus que la photo publiée sur les réseaux sociaux.

Nathalie Courcy

Mes beaux sapins

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La première année d’un deuil, ce n’est pas jojo. Chaque fête, chaque anniversaire, chaque occasion de célébrer, en est une de se rappeler. Se rappeler ce qu’on a perdu, pleurer ce qu’on regrette. Imaginer la liste des « si » : et si ce n’était pas arrivé? Si je n’étais pas partie? Si la vie avait été différente?

La deuxième année d’un deuil, ce n’est pas tout le temps jojo non plus : une plaie qui se referme, ça gratte, ça pique, ça pétille, ça démange. Mais tout ça, c’est bon signe : ça guérit. Chaque fête, chaque anniversaire, chaque occasion de célébrer devient, petit train va loin, une occasion de célébrer nos progrès. Une larme en moins, un rire en plus, un souvenir plus serein, une étincelle dans le regard.

Novembre 2017 : moi, fraîchement déménagée après une séparation. Quatre enfants éplorés, déchirés entre deux maisons. Le chat un peu perdu au milieu des boîtes éventrées et de l’odeur du félin de l’ancienne propriétaire. Et Noël qui s’annonce… comment dire… pas très festif.

« Je suis vraiment désolée, les enfants. Cette année, je ne me sens pas la force de monter le sapin, de décorer pour Noël. On sera chez grand-maman le 24 de toute façon… »

Leur tristesse même pas dissimulée, mais exprimée doucement, sans reproches. Être si petits, et exprimer autant de compassion. L’écrire m’émeut autant que le vivre.

« Mais l’année prochaine, je vous le promets, ce sera différent. J’ai besoin de temps. Je suis tellement désolée… »

***

« Les enfants, je dois sortir ce soir, réunion de parents. Soyez sages! »

Ce soir-là, quand je suis revenue, ils avaient été très sages. Et très complices. Et très aimants.

J’ai ouvert la porte, doucement. La fée du sommeil était passée. Soulagement : je n’osais jamais les quitter depuis le déménagement. Je me trouvais déjà tellement dépouillée de mon temps avec eux…

J’ai ouvert la porte, doucement. J’ai entendu le silence. Et j’ai vu.

J’ai vu, au milieu du salon et des boîtes éventrées, un sapin. Tout monté, tout décoré. Magnifique. Rempli d’amour et de joie. La joie pure d’enfants et d’adolescents qui tenaient à vivre un Noël joyeux et « presque » comme d’habitude.

Le lendemain, ils m’ont raconté : à la seconde où ma voiture avait tourné le coin, ils s’étaient dépêchés de trouver les gigantesques boîtes contenant le sapin et les décorations. Ils avaient tout monté au rez-de-chaussée (ah! le travail d’équipe et la débrouillardise!). Ils avaient tout démêlé. Tout installé, en ordre de grandeur de branches et de couleurs de guirlandes. Ils avaient tout créé. Et ils avaient rangé tout le reste, « pour que maman n’en ait pas plus à faire ». Et ils s’étaient couchés en paix, heureux d’avoir respecté ma fatigue et leur désir d’être des enfants.

***

Alors cette année, j’ai attendu que le jour du Souvenir soit passé (par respect pour ceux qui se sacrifient pour préserver notre paix) et j’ai proposé :

« Gang! Ça vous tente? On met de la musique de Noël dans le piton et on décore le sapin! »

Ce à quoi ma plus vieille, qui avait tout orchestré l’an dernier, a répondu : « Ok, mais est-ce qu’on va pouvoir mettre la chanson ˝Noël, j’ai mal au cœur˝? » Et voilà, c’était parti : cinq enfants (je m’inclus là-dedans!) qui chantent à tue-tête en riant et en décorant le sapin.

Mon beau sapin, cette année, a une beauté tout aussi grande que celui de 2017, mais différente. Ces deux sapins trôneront dans mes souvenirs pour toujours, symboles du chemin parcouru et de l’amour partagé.

 

Nathalie Courcy

Fêtes d’amis zéro cadeau: seriez-vous capables?

Parlons fêtes d’amis. Je vais dire tout haut ici, je crois, quelque chose que beaucoup de pa

Parlons fêtes d’amis. Je vais dire tout haut ici, je crois, quelque chose que beaucoup de parents pensent tout bas : on est tanné des (insérez le gros mot de votre choix ici) des cadeaux de fêtes d’amis! Oui, oui, autant ceux que l’on donne que ceux que l’on reçoit à cette fameuse fête pour notre progéniture…

 

En fait, le terme « fête » ne convient plus vraiment. Événement grandiose, ce festival du fêté, l’apothéose de la célébration annuelle de notre petit humain que l’on adore seraient des expressions plus appropriées. J’ai eu droit à ma première fête d’amis avec mon fraîchement six ans cette année… en janvier… tout de suite après les fêtes de Noël. Vous comprendrez que l’inspiration pour des suggestions de cadeaux est partie en même temps que les lutins coquins. J’y suis allée avec des valeurs sûres et pas trop dispendieuses : Lego et coloriage. 

 

Donc, cette journée‑là, nous avions, en incluant le petit frère, neuf petits ninjas qui étaient bien heureux de se retrouver chez nous pour jouer plus qu’une heure consécutive à l’école. À la demande de notre fiston, il a ouvert un premier cadeau d’ami (Lego). Mes activités Pinterest ont alors pris le bord. Les enfants ont préféré faire des combats d’épées laser et des constructions. Je les ai suivis dans leurs intérêts. C’était le temps de la tarte (mon fils n’aime pas les gâteaux) et de la traditionnelle chanson. Fiston était aux anges de recevoir toute cette attention juste pour lui. Ensuite est venu le déballage de cadeaux à la chaîne. On a beau dire aux enfants de prendre le temps, ça ne marche pas. La curiosité de savoir ce qui se cache dans le paquet suivant l’emporte. Nous avons finalement terminé la fête dehors, puisque le beau temps était de notre côté (merci la vie!) Chaque enfant est reparti chez lui avec un petit sac à surprises, pour lequel j’avais beaucoup trop réfléchi, à savoir quoi donner et quel prix mettre.

 

Une semaine plus tard, lors d’une discussion chez des amis, le principe des cadeaux aux fêtes d’enfants est venu sur le sujet. Une maman (salut, Anie Rousseau!) a parlé de fêtes sans cadeaux. Ou à tout le moins, de vouloir une fête simplifiée qui va de pair avec nos préoccupations écologiques et dont le but est de se rassembler pour s’amuser ensemble, une fête d’AMIS, quoi. J’ai tout de suite aimé l’idée. Personnellement en tant que parent, je tiens à offrir à mes enfants un présent pour souligner leur anniversaire, et si la famille veut en donner aussi, c’est bien correct. Mais, que ses amis lui en donnent (х9 dans notre cas) et qu’on en donne en retour? Honnêtement, c’est zéro nécessaire. Cette maman a dit qu’on ne devait pas être juste une ou deux à le faire. Qu’on devrait partir un mouvement zéro cadeau! Plus de stress, plus de pression, plus de fête « gonflable ». Juste du gros bonheur amical. 

 

 Sur le chemin du retour, je me suis fait les réflexions suivantes : 

– Profitons donc du fait que les jeunes enfants n’ont pas accès à Pinterest. Ils ne savent pas ce qu’ils manquent au fond haha… deux ou trois ballounes, une guirlande, c’est en masse!

– Est-ce que mon fils se souvient de chaque cadeau reçu?

– Est-ce qu’il va encore jouer avec dans quelques semaines?

– Je suis certaine que mes petits cadeaux pour les invités sont déjà à la poubelle. J’aimerais être plus écoresponsable. 

– J’ai gaspillé trop d’énergie et de patience à chercher des idées d’activités et de décorations pour rien finalement. J’ai été impatiente avec mon enfant la semaine précédente parce que je lui préparais une belle fête. Belle ironie!

– Mon fils était super heureux de voir ses amis et de jouer en étant dans le moment présent. Il a de belles valeurs au fond, je ne dois pas être si pire que ça!

– Je n’ai pas envie qu’il perde ces belles valeurs. 

– Qu’est‑ce qui est important dans cette journée? Le bonheur de mon enfant. 

– Quels seront ses souvenirs d’anniversaires? L’ambiance et l’émotion ressentie cette journée‑là.

– Pourquoi et pour qui je prépare une grosse fête pleine de cadeaux? Pas mal parce que tout le monde le fait.

 

Bref, je veux que mon fils ait un anniversaire où son bonheur sera notre seule priorité. Qu’il puisse partager ses goûts et ses fous rires avec les personnes importantes pour lui. Je veux remplir sa tête de souvenirs heureux avec ce qui compte vraiment dans la vie : les amitiés précieuses. Si c’est peut-être trop drastique comme changement, pourquoi ne pas proposer de recevoir un cadeau usagé dont les invités ne se servent plus, comme un jouet ou un livre? Certains demandent aussi un petit montant qui servira à offrir un cadeau collectif et durable (comme un don à un organisme). De mon côté, ça mijote, je ne sais pas encore ce que je vais faire exactement, mais il me reste encore presque un an avant de prendre une

Alors, embarquez-vous dans le mouvement zéro cadeau

 

 

Krystal Cameron en collaboration spéciale avec Anie Rousseau

 

Et si on se disait qu’on s’aime tout simplement?

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J’en entends déjà plusieurs soupirer à l’approche de cette fête commerciale, comme plusieurs l’appellent. Plusieurs la fuient alors que plusieurs affectionnent particulièrement cette journée.

 

Bien entendu, chaque jour devrait en être un où nous disons aux gens qui nous entourent que nous les aimons. L’amour n’a pas de date, d’heure ou d’endroit précis. J’en conviens.

 

Sur les étalages des différents magasins, nous sommes submergés par la panoplie d’articles roses et rouges. Que ce soit du chocolat, des fleurs, des toutous, toute cette exposition peut donner certaines nausées. Encore une fête futile où dépenser de l’argent durement gagné. Mais ce fameux 14 février est-il vraiment nécessaire?

 

Dépenser outre mesure en se sentant obliger d’acheter un cadeau à notre tendre moitié, à nos enfants ou à nos parents, est selon moi du superflu. Cependant, j’affectionne cette fête, car elle nous permet de nous arrêter, de profiter du moment présent avec ceux que nous aimons. Si ce fameux 14 février n’existait pas, aurions-nous ce réflexe de célébrer l’amour? Vous me direz que oui, un couple se doit de prendre du temps pour lui, rien que pour lui, et ce, plus d’une fois par année. Je vous l’accorde. Si vous êtes ce couple, cette famille, qui sait prévoir à l’horaire ces soirées, tant mieux. Cependant, le manque de temps semble un fardeau cruel à porter pour plusieurs petites et grandes familles. Dans le chaos quotidien, nous prenons moins le temps de nous arrêter, de faire de petites attentions. La Saint-Valentin nous ramène à l’essentiel. L’amour. Juste l’amour. Sans superflu.

 

Un souper aux chandelles, en amoureux, en famille, entre ami(e)s ou encore seul(e), sans pression. Dire « Je t’aime » plus souvent que je ne le ferais habituellement dans une journée dite normale. Fabriquer de petits jeux maison sous la thématique de l’amour et des cœurs avec les enfants. Nul besoin de consommer du chocolat à en avoir la nausée ou de se sentir dans l’obligation d’offrir une douzaine de roses à sa tendre moitié.

 

Si on s’aimait? Si on faisait juste ça? S’arrêter. Profiter. Apprécier. S’aimer.

S’aimer pour ce qu’on est vraiment. Pas pour du matériel. Juste du vrai. Juste du beau.

 

Maggy Dupuis

Quand on se retrouve plus de 100 autour d’une même tablée

Jadis, lorsque j’étais enfant, les réveillons du jour de l’An

Jadis, lorsque j’étais enfant, les réveillons du jour de l’An avaient lieu chez ma grand-mère. Je n’ai jamais eu le plaisir de connaître mon grand-père, décédé bien avant ma venue au monde. Puis, avec les familles grandissantes, les tantes et oncles ont pris la relève. La famille initiale de onze enfants se partageait les réceptions. Tantôt à Québec, tantôt à St-Hubert et à Sherbrooke. Ma grand-mère Alice nous cuisinait toujours ses galettes et son sucre à la crème. Je n’ai, malheureusement, jamais eu le gène de ses recettes traditionnelles.

J’ai donc grandi dans l’abondance des réceptions familiales. Rien de glamour ni de protocolaire. Des réunions de famille où la bonne humeur et le plaisir de se rassembler ont toujours été les points de base. L’amour que l’on ressent pour la famille est devenu tradition, perpétuité. Les bons repas ont toujours débuté par le bénédicité, autrefois dit par grand-maman et maintenant par ses enfants plus âgés.

Des onze enfants de la lignée de Paul-Émile et Alice se sont greffés des conjoints et conjointes. Puis, tour à tour, ces descendants ont fondé leur propre famille. Plus la famille de mes grands‑parents s’agrandissait, plus le besoin de se voir tous une fois l’an devenait important.

Nous sommes passés, à travers ces époques, à des tablées de cartes puis à des saynètes où on imitait Jeannette Bertrand, Sonia Benezra, Pôpa et Môman ou Les Bougons pour se remémorer les événements de l’année en cours. Des joutes d’impro aux parties de ballon‑balai interminables. Des chorales de cousines entamant des cantiques de Noël aux « blagues de mononcles ». Des quiz de télé ou des épreuves confrontant les hommes aux les femmes ou les familles entre elles afin de se mériter des prix loufoques. Des thématiques où tous embarquaient : des années westerns aux années 50.

La famille a vu quelques membres nous quitter. Le sentiment de leur perte nous touche encore profondément. Il n’est pas rare que, durant la soirée, lors de l’énumération de nos nombreux souvenirs, un petit groupe de personnes essuie une larme. Au début, on s’émouvait devant des diapositives vintages et maintenant, c’est devant de « modernes » montages des plus de cinquante années qui se sont cumulées.

Ma grand-mère nous a quittés promptement il y a eu vingt ans cette année. Le 1er mai 1997. Le premier jour du mois de Marie qu’elle aimait tant prier. Depuis, les festivités du jour de l’An ont toujours tenu bon. De son vivant, c’est elle qui remplissait non pas des bas, mais d’immenses sacs de Noël pour tous ses petits-enfants. À son départ, le relais a été pris par les grands-parents.

Avec les années, les nouveaux chums des cousines avaient pour initiation de faire le père Noël… Ce n’est pas n’importe qui qui se mérite une place dans la famille ! Nous avons bien ri de les voir se débrouiller avec les nombreux petits-enfants et arrière-petits-enfants et maintenant avec les arrière-arrière-petits-enfants de Paul-Émile et Alice. Au total, nous sommes actuellement un peu plus de 140 à nous côtoyer encore. On se connaît tous. Depuis le temps, les nouveaux greffés changent à l’occasion de prénoms, car trop nombreux, il est normal de les mêler. Vous aurez vite compris qu’aucune de nos chaumières ne peut accueillir tous ce petit monde.  Dès la fête passée, nous sommes à la recherche d’une salle offrant le plus de commodités possible pour la fête suivante.Vous aurez vite compris qu’aucune de nos chaumières ne peut accueillir tous ce petit monde.  Dès la fête passée, nous sommes à la recherche d’une salle offrant le plus de commodités possible pour la fête suivante.Vous aurez vite compris qu’aucune de nos chaumières ne peut accueillir tous ce petit monde.  Dès la fête passée, nous sommes à la recherche d’une salle offrant le plus de commodités possible pour la fête suivante. Vous aurez vite compris qu’aucune de nos chaumières ne peut accueillir tout ce petit monde. Dès que la fête est terminée, nous sommes à la recherche de la salle qui nous offrira lus de commodités possible pour la fête suivante.

Les réseaux sociaux nous aident à prendre des nouvelles de tout un chacun. Pour maintenir le lien, un groupe familial a pris naissance sur Facebook afin de mieux nous rejoindre. On y publie des photos d’antan, des souvenirs et des clips de ceux qui ne peuvent être présents lors du party traditionnel.

Cette année, c’est au tour de la Montérégie de recevoir. Je fais partie du comité. Je comptabilise les présences et j’ai le cœur gros de voir à quel point, faussement, j’ai toujours imaginé que ma grande famille serait immortelle. Les petits malaises prennent le dessus sur la fragilité des plus âgés, les empêchant du coup de se joindre à nous. Le groupe se restreint… loin des yeux, mais si près du cœur.

Tous ces instants passés auprès de cette famille m’auront montré l’importance des liens. À quel point il importe de se soutenir et de préserver l’unicité de la famille. Combien s’accueillir et être enclin au respect est bénéfique pour préserver ces traditions.  Comme le disait si bien le Petit Prince d’Antoine de St-Exupéry : « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible : c’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui rend ta rose si importante. »

À vous tous, en ce début d’année, je vous souhaite de bons et beaux moments en famille et des instants pour créer des traditions pour et avec vos enfants.

Mylène Groleau

Aux orties les traditions ! Texte: Ghislaine Bernard

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Qui s’oblige, mais je dis « s’oblige » littéralement, à certaines actions pendant le temps des fêtes ? Appréciez-vous réellement les traditions auxquelles vous participez ? Quelles sont-elles ?

Pour ma part, j’ai toujours adoré installer le sapin sur fond musical du temps des fêtes, au son des cantiques traditionnels et, depuis que je suis adulte, avec une bonne coupe de vin à portée de main. Nous finissons l’installation couchés sur le ventre, admirant notre chef‑d’œuvre en chantant « Mon beau sapin ».

En grandissant, les enfants participent de plus en plus à la décoration du sapin. J’ai toujours voulu avoir un « vrai » sapin qui parfumerait la maison, qu’on irait même, si je poussais un peu le plaisir, choisir et couper soi-même ! Comme dans l’temps !

Puis il y a les cadeaux… Oui, c’est vrai, je l’avoue humblement, le côté commercial de la fête de Noël est bel et bien présent ! Mais avouons-le : nous adorons voir les réactions des personnes qui nous sont chères lorsqu’elles découvrent le présent choisi avec soin. Je crois que le tout est de doser. Nous avons des « moyens » différents, allons-y pour ce qu’on « peut » et pas pour ce qu’on « veut »… sauf si on se prépare d’avance. Car il est bien connu que remplir les cartes de crédit pour Noël… ça fait des lendemains de veille moins plaisants.

Puis, le repas traditionnel. Dinde, ragoût, six-pâtes, tourtière (ou pâté à la viande, c’est selon 😛 ), les atacas et la non négligeable bûche de Noël !

Chez nous, nous dérogeons de la dinde… appréciant davantage le canard, les cailles.

(À mon père d’adoption qui me lit : non, je n’oublie pas les œufs farcis !)

La nouvelle génération ne va plus énormément à la messe de minuit, tradition d’une croyance qui a changé. Certains y vont par respect pour les aînés qui y tiennent. D’autres y vont par nostalgie ou par simple envie. Pour ma part, il y a bien quelques années que je n’y suis pas allée, je verrai cette année. J’ai quand même quelques reconnaissances à communiquer en haut lieu !

Maintenant, le vif du sujet :

Les OBLIGATIONS.

Quelles sont ces obligations que l’on s’impose et qui nous vident d’énergie physique autant qu’émotionnelle ?

Les voyages chez les uns et les autres, deux heures de route vers l’Est un soir pour conduire quatre en sens opposé le soir suivant ! Si vous êtes seuls ou deux adultes, passe encore. Mais s’il vous faut déplacer une armée incluant les présents, les plats partagés et autres nécessités pour les enfants, ça devient un tantinet plus compliqué et surtout plus éreintant.

Se réunir avec ceux qu’on aime n’est pas toujours facile au fil de l’année, alors nous faisons cet effort au moins une fois par année, tous ensemble. Mais si vous n’en aviez pas envie ? Le feriez-vous quand même ? La plupart d’entre nous répondent « oui » à cette question, car nous voulons faire plaisir et respecter ces belles traditions. Mais n’y a-t-il pas moyen de faire en sorte que l’obligation ne soit pas lourde ? Une visite abrégée et joyeuse ne vaut-elle pas mieux qu’une visite prolongée à reculons ?

Je suis partagée.

Une partie de moi rêve de ces Noëls d’antan, où les grandes familles se réunissaient, mangeant la boustifaille de l’hôtesse qui passait plusieurs heures, parfois même plusieurs jours dans les préparatifs. Où certains avaient un violon, un accordéon, un harmonica ou de simples cuillères. Les tables et les chaises étaient déplacées et le « party pognait » pour de vrai… On retrouvait du monde un peu partout le lendemain matin.

L’autre partie de moi est plus « pantouflarde » : j’ai envie de me coller avec les miens (et non pas de devoir repousser la main baladeuse de mon’oncle Untel ou de me sauver des becs à pincette d’une tante dont je ne me rappelle pas le nom !) J’ai envie de regarder un bon film ou de jaser simplement, avec une boisson chaude (alcoolisée ou pas) dans les mains. J’ai envie de rester dans ce petit monde à part et de profiter de cette pause tout simplement.

Mais au final, je me dis : « Et si on disait “Aux orties les traditions !” » et que chacun de nous décidait de son vrai désir ? Si vous avez envie de manger de la pizza la veille de Noël, mangez-en ! Si vous voulez aller dans le Sud et en avez la chance, foncez ! Les fêtes de fin d’année sont à MON avis un temps pour faire plaisir aux autres, mais il ne faut pas s’oublier!

Il y a douze mois dans une année où nous pouvons faire des rassemblements autres si ceux de décembre et janvier nous pèsent. Le plus important à mon avis, c’est de se respecter dans nos choix et de respecter les autres.

Joyeux Noël selon VOS aspirations, chers lecteurs !

Simplement Ghislaine.

 

Préparer une fête d’ado et y survivre: c’est possible!

Quand nos enfants sont petits, c’est facile d’organiser une fêt

Quand nos enfants sont petits, c’est facile d’organiser une fête d’amis. Quand les enfants deviennent des ados ou des préados, là, c’est une autre histoire! Ils veulent une fête cool et une fête mémorable pour les ami(e)s, mais qu’en est-il des parents?

Ils sont trop jeunes pour qu’on leur laisse la maison, trop vieux pour qu’on les chaperonne. Un compromis est alors de mise!

–          Qu’en penses-tu si on te laisse le sous-sol au complet pour faire la fête?

–          Ok, mais on ferait quoi? Il ne faut pas que ce soit plate!

Sur ces sages paroles de préado-en-pleine-crise-existentielle, j’ai eu envie de donner des idées pour que ce ne soit pas « plate »!

D’abord, si votre enfant tient absolument à avoir une fête à la maison, il est essentiel de décorer la place!

Ballon, guirlandes, boule disco : ça fait fureur à tous coups!

Chips, bar à bonbons, liqueur : éléments de base! (On oublie le côté santé pour une fois dans l’année!)

Il y a plusieurs façons de faire une fête réussie. Voici quelques idées :

  • Avoir un thème: Chaque invité arrive habillé selon le thème. Chic, pyjama ou même en fluo avec les bracelets qui illuminent dans le noir! Fou rire assuré!
  • Faire une soirée films d’horreur: Après avoir dansé toute la soirée, on s’installe confortablement avec une montagne de couvertures et d’oreillers, on enfile nos pyjamas et on écoute des films d’horreur! (Ça peut aussi être une soirée de films quelconques!)
  • Faire une séance photo de style Photo Booth: Avoir un coffre rempli de costumes, grosses lunettes, perruques, cravates, boa, gants… et faire des photos d’amis déguisés! Avec les réseaux sociaux, c’est facile de les envoyer ensuite aux invités! Pas besoin de les imprimer!
  • Faire une soirée beauté: Les filles préados adorent (en général) les soirées beauté. Toutes en robe de chambre, manucure, masque de beauté, petite sangria sans alcool, musique relaxante pour donner l’effet « spa », lumières multicolores et le tour est joué! On peut même ajouter le jeu « Maquillage à l’aveugle »… On maquille notre amie en gardant nos yeux fermés! Ça donne toujours de drôles de résultats!
  • Faire des colliers et des bracelets : Il y a des compagnies qui se déplacent à domicile pour faire des soirées de création! Ça peut être une belle alternative!
  • Soirée animaux exotiques : Là aussi, il y a des compagnies qui se déplacent pour faire découvrir des animaux exotiques tels que des serpents ou des tarentules! Oseriez-vous?
  • Soirée Karaoké : Qui n’a jamais rêvé de devenir une superstar?
  • Souper meurtre et mystère : Il y a des versions pour ados!
  • Soirée de jeux: On oublie les jeux de société! Ici, je parle de jeux qui donneront certainement le fou rire aux invités. a) Le jeu de mime, Fais-moi un dessin, le jeu de la boulette (mimer, fredonner une chanson, interpréter une personne connue, etc.), le jeu Heads Up : faire découvrir le nom qu’on a de collé dans le front juste en répondant oui ou non! b) Ou encore des jeux du style : Avoir les mains dans le dos, un bol de farine devant nous et avec notre bouche, le premier qui trouve le bonbon dissimulé dans la farine. Avoir une boîte de papier mouchoir accroché dans le dos avec des billes dedans, le gagnant est le premier qui réussit à faire tomber toutes les billes. Avoir une corde attachée autour de la taille et au bas, une pomme est attachée et le but est de faire avancer un objet avec la pomme en donnant des coups de bassin. Des courses de poches de jute : embarquer dedans et sautiller jusqu’à une ligne d’arrivée. Marcher avec une pomme sur la tête sans la faire tomber ou encore marcher avec un œuf dans une cuiller sans la faire tomber! Les gagnants des jeux reçoivent des prix!

Des jeux comme ça, il y en a à la tonne! Si vous avez de l’espace dans le sous-sol, c’est une soirée agréable garantie!

Au fond, c’est à votre préado/ado de créer sa soirée! Faites-lui confiance. Laissez-lui l’espace demandé et laissez-le être créatif, c’est la clef de la réussite! Le thème qu’il choisira lui fera plaisir, car ce sera son choix!

Et vous, chers parents, relaxez! Laissez-les s’amuser au sous-sol et dégustez votre coupe de vin au son des fous rires!

Bonne fête!

Tania Di Sei