Tag jouer

Je me sens triste parfois

<span style="margin: 0px; font-family: 'Times New Roman',serif; font

Oui, parfois, je me sens triste. Triste de ne pas pouvoir jouer avec mes enfants comme le font d’autres papas. Parce que j’ai des blessures physiques aux jambes et au dos, je n’ai pas la capacité de faire ce qu’un homme de mon âge devrait être capable de faire.

Je me rappelle quand ils étaient plus petits et qu’ils me demandaient de les prendre. Parfois, je devais leur dire que papa ne pouvait pas. D’autres fois, à un spectacle, lorsqu’ils voyaient d’autres enfants sur les épaules de leur père, ils voulaient faire la même chose. J’ai souvent préféré souffrir, juste pour faire plaisir à mes enfants. Ça peut être très difficile pour un jeune enfant de comprendre que son papa est blessé physiquement et intérieurement. Ma plus vieille était très jeune quand j’ai été libéré des Forces armées canadiennes. Mon deuxième se faisait bercer dans le ventre bien chaud de maman.

Oui, je me sens triste, aussi, de ne pas pouvoir faire tout ce que j’aimais faire avant. J’aimais courir et faire des poids et haltères. J’aimais aussi travailler sur ma maison et faire des rénovations. Maintenant, je dois engager du personnel pour le faire. L’armée a usé mon corps et il ne répond plus à la demande.

Parfois, je me sens triste de ne pas pouvoir accompagner ma femme partout où elle va. Souvent, soit je l’attends dans l’auto, soit je reste à la maison. À la maison, ça va beaucoup mieux depuis que je prends ma médication. Le travail d’équipe va très bien entre ma femme et moi. Quand il est question de sortir ensemble ou de faire des activités familiales, je me sens comme handicapé. En public, c’est la détresse et c’est incontrôlable. J’ai des symptômes graves qui me font souffrir terriblement.

Oui, je suis triste et j’aimerais tellement être comme tout le monde. Mais savez-vous quoi? Je me dis que mes enfants sont chanceux de m’avoir encore en vie. Je suis un bon exemple pour eux : ne pas baisser les bras et me battre. C’est ce que je vais faire. Ils auront besoin de moi. Pour ma femme, je crois que je suis un exemple de combattant et qu’elle apprécie beaucoup mes efforts quotidiens. Chaque jour, je me dis que ça ira de mieux en mieux.

Ma vie a été remplie d’obstacles et je n’ai jamais lâché. Je ne compte pas lâcher cette fois‑ci non plus. Je combats encore.

 

Carl Audet

 

 

Devenir un grand joueur de hockey : le rêve d’un ti-cul

C’est du haut des six ans de mon p’tit bonhomme que ce grand rê

C’est du haut des six ans de mon p’tit bonhomme que ce grand rêve lui est apparu. Après avoir donné le meilleur de lui‑même lors d’une partie, il a été nommé le joueur du match. Y’en fallait pas plus pour allumer un p’tit feu à l’intérieur de lui. Après la partie, le retour à la maison fut bien ordinaire… sauf pour lui. Avec la petite étincelle au fond des yeux, il est venu nous voir et nous a dit : « Maman, papa, je veux patiner avec les grands et je veux jouer au hockey plus souvent… »

Tout simplement, mais avec une détermination nouvelle dans les yeux.

Depuis qu’il est haut comme trois pommes qu’il joue au hockey. Plus jeune, il voyait son grand frère et voulait faire comme lui. Mais au bout de quinze minutes, il était tanné. Des fois, on était vraiment découragés, mais on y allait quand même. On courait les pratiques, les matchs, les tournois, les camps et j’en passe.

Malgré sa facilité, il avait une nonchalance incroyable. On lui demandait si c’était vraiment ce qu’il voulait et nous répondait que oui, mais nous montrait tout le contraire.

Et puis, il a eu cette partie. Il était partout. Il faisait des passes pratiquement les yeux fermés, se lançait à plat ventre pour bloquer les tirs, partait en échappée avec une facilité incroyable. Mon chum et moi, on s’est regardés et on n’en croyait pas nos yeux. Ce n’était pas notre p’tit gars ça ?!

Qu’est-ce qu’il a bien pu manger ce matin‑là, j’en ai aucune mausus d’idée, mais maudit que j’aurais dû le noter ! On ne le reconnaissait pas. On voyait toute la volonté du monde dans un ti-cul de six ans.

« Maman, je veux jouer avec les grands ! »

Parce qu’il tripe lorsqu’il doit repousser ses limites. Il n’est pas toujours capable, mais maudit qu’il travaille fort et qu’il est beau à voir. Il fait de son mieux pis y’est ben fier.

Est-ce que c’est le meilleur ? Non. Mais ma job, c’est qu’il évolue avec les meilleurs. Trouver des coachs qui vont le pousser comme il aime être poussé. Trouver des cours où il peut aller triper avec « les grands ». Trouver des ligues où il sera à sa place.

Parce que dans le monde du hockey, des « vendeurs de chars », y’en a ! Y vont te faire croire que ton enfant a du talent quand ils veulent juste ton cash. Son évolution, ils en ont rien à foutre. Parce qu’à la minute où il ne fournira plus, il va être remplacé plus vite qu’un lancer frappé en pleines dents. Ben oui, même à six ans…

Mon but est de l’accompagner aussi loin qu’il voudra bien se rendre. Qu’il continue à triper à pratiquer ce sport aussi longtemps que possible. Et s’il continue à jouer dans une ligue de garage une fois adulte, ben ce sera mission accomplie pour moi. Parce qu’au fond, il jouera avec les grands, t’sais. Je n’y ferai pas d’accroire en lui disant qu’il jouera dans la Ligue nationale : les chances qu’il y arrive sont quasiment nulles. Je ne lui dirai pas non plus que c’est impossible, on sait jamais. En autant qu’il tripe avec sa gang de chums et qu’il ait toujours ses papillons dans l’ventre lorsqu’il part en échappée, c’est tout ce qui compte pour moi.

Je vais être là quand il va sortir de la chambre, les épaules bien droites de fierté après une belle victoire. Mais je serai aussi là lorsqu’il sera démoli par la défaite. Parce que c’est ça, la beauté du sport. On apprend que dans la vie, on ne peut pas toujours gagner, t’sais.

Je serai présente pour l’accompagner dans sa petite carrière de joueur de hockey. Je vais continuer de l’amener à gauche pis à droite pour ses pratiques, ses games, ses tournois pis tout le tralala. Pis je serai toujours la première à crier comme une folle dans les estrades : GO ! GO ! GO!

La hockey mom

Geneviève Dutrisac

Sérénité au parc

Dimanche après-midi. Début d’un printemps tant attendu. Des rayo

Dimanche après-midi. Début d’un printemps tant attendu. Des rayons chaleureux. Quelques heures de plein air sans se geler le bout du nez. J’observe mes enfants. Mon cœur se sent zen. Ma respiration est plus calme qu’elle l’a été depuis leur naissance. J’admire. J’absorbe leur joie d’exister. Leur joie d’être ensemble.

Ma grande Peanut vient de fêter ses quatorze ans. Et pourtant, elle nous accompagne au parc. Sans que j’aie eu à la tirer hors de son antre du sous-sol. Et pourtant, elle a marché avec nous toute l’après-midi, d’un kiosque à l’autre, sur la rue Principale qui se sucre le bec. Menoum, le trip de glucose à l’érable! Elle tenait la main de son petit frère. Elle offrait des câlins à cette marmaille qui est née après elle. Et maintenant, dans ce parc près de la rivière (que mes enfants surnomment « le parc de la nouille » pour une raison mystérieuse), je vois ma grande fille qui peint à l’aquarelle, installée à une table à pique-nique avec ses pinceaux chargés d’eau. Toujours prête au cas où une inspiration passerait dans le coin.

Ma belle Cocotte s’approche de ses douze ans. L’adolescence cogne à la porte. Mais ma foi qu’elle ne rentre pas dans le moule de l’ado détestable ou flanc mou! Elle rayonne comme un soleil sous le gril. Elle joue, elle rit, elle blague. Elle se moque gentiment de sa « vieille mère » qui perd pied sur un trottoir. Ne se retient pas pour éclater de rire quand cette même mère échappe toutes les oranges du rayon d’épicerie… et aide à tout ramasser. En étant solidement crampée.

Mon beau bonhomme de sept ans joue. Bref, il fait exactement ce qu’il doit faire. Il joue, il court, il grimpe, il montre ses gros muscles pour pousser le tourniquet et se transforme en acrobate. Il invite son petit frère à le suivre, à l’imiter, à entrer dans son univers fictif. Il a eu des bouts difficiles, mon bonhomme. Par bouts, il était agressif. Il a eu des avertissements à l’école, des tête-à-tête avec la directrice de l’école. Mais là, il est redevenu mon Binou-zen-Dalaï Lama-mixé avec Ghandi. Et il joue.

Et mon mini, mon Chaton de cinq ans, il est… heureux, tout simplement. Mon Roger-bon-temps. Il croque dans une pomme, vient jaser avec sa maman. « Maman, tu sais, c’est Dieu qui a créé tout ça. Le soleil, les pommes, les arbres. Mon frère… » B’ah oui, pourquoi pas? Il joue, il sort de sa timidité et s’approche des autres. « C’est quoi ton nom? J’aimerais ça, être ton ami. On peut jouer ensemble? » Pas plus compliqué que ça. L’amitié version 5.0.

Ah! Voilà la grande qui sort de son monde d’arts et qui veut jouer, elle aussi. Elle donne un câlin à sa sœur : « Viens! On va aller se balancer! » En passant, elle en profite pour me montrer ses peintures, magnifiques, à la hauteur de tout le travail qu’elle met pour faire briller son talent. Et aussi pour me faire une caresse. Pour lover sa tête dans le nid de mon épaule. « Je t’aime, maman ».

Quatre heures après avoir passé la porte de la maison, je les appelle : « Mes amours? Ça va bientôt être le temps d’aller souper. Encore cinq minutes? » Aucune obstination. Aucune plainte. On a encore vingt minutes de marche à faire pour retourner à la voiture. Le long de la rivière glacée. Un blanc à perte de vue qui apaise. Comme si on se baladait sur un rayon lumineux. On placote. On rit, encore. On partage des câlins et des mots doux. Des anecdotes de « quand on était petits », comme si on venait de la même époque. Notre complicité nous rend sereins. Ensemble.

Le plus beau dans tout ça, c’est qu’on n’a pas fini! Un souper de cabane à sucre maison nous attend… à la maison. Et malgré tout le glucose ingéré pendant cette après-midi, j’ai le cœur zen et le cerveau serein : mes enfants vont bien. Mes enfants sont bien. Les montagnes russes des dernières années sont derrière nous, au moins pour un bout. Maman se sent arrivée.

Nathalie Courcy

Je suis un bon coach, soyons de bons parents…

<span style="margin: 0px; font-family:

J’ai un plaisir fou à coacher une de mes filles au soccer. J’adore ce sport qui est très mathématique et très stratégique, pour ceux et celles qui connaissent bien ce sport. Je suis un exemple pour ma fille et je suis certain qu’elle est fière de son PAPA qui est le coach de son équipe. En fait, dans son cœur, je suis le coach. Je partage ce titre avec trois autres PAPAS géniaux qui collaborent avec moi pour l’équipe. Naturellement, je suis le meilleur coach aux yeux de ma fille et je ne la contredirai pas, soyez en certains J.

 

Je ne suis pas pédagogue, mais j’ai un sapré bon sens de la pédagogie. J’ai toujours un profond malaise avec les parents des filles qui sont dans mon équipe et qui ne valorisent pas leurs enfants comme il se doit. J’en conviens, chaque enfant n’a pas une force égale dans tout. Par contre, je considère que la valorisation et l’encouragement sont beaucoup plus importants qu’un chariot de bêtises après une défaite ou une mauvaise pratique où les filles étaient un peu moins réceptives ou plus agitées. Chaque fille de mon équipe sortira de cette saison avec une fierté d’avoir accompli quelque chose. D’avoir évolué tout en s’amusant. À leur âge, la confiance se bâtit. Quelques parents ont souvent tendance à vouloir une réussite absolue pour leur enfant. Nous vivons dans un monde de performance, mais nous oublions souvent que dans la tête de nos enfants se retrouvent cinq lettres : « J-O-U-E-R ».

 

Pour ma part, ma façon de coacher est de valoriser chaque amélioration et démontrer aux joueuses qu’il s’agit d’une petite victoire à chaque fois. Des défaites, elles en vivront toute leur vie. C’est en fait ce que je leur souhaite. « Mais il est fou ce mec! » Pas du tout. J’adore les défaites et nous devrions tous les aimer. Nous devrions tous les apprécier parce que c’est dans la défaite que l’on apprend, que l’on grandit. Dans l’analyse d’une défaite, on peut se corriger et voir où l’on a manqué à la tâche. J’affectionne particulièrement cette citation de Corneille : « À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ». Celui qui trébuche mais qui sait se relever sera plus fort que celui qui trébuche mais qui ne peut se relever à nouveau. J’adore cette analogie parce qu’elle est forte de sens. Dans le monde des affaires, les plus grands hommes et femmes d’affaires ont souvent connu plus d’échecs, de revers ou de défaites que de réussites, de victoires et de bons coups. Souvent, l’atteinte du sommet est difficile et ardue, mais y demeurer l’est encore plus.

 

Ma plus jeune fille est une fille très sportive. Elle adore bouger, courir, sauter et adore le sport en général. Elle adore J-O-U-E-R. Académiquement parlant, elle est excellente. Dès qu’elle arrive à la maison, elle veut jouer. Nous avons quand même une belle structure ou devrais-je plutôt dire, un bel encadrement qui lui permet de jouer lorsque ses devoirs sont faits.

 

J’ai eu la chance étant plus jeune d’avoir un coach bien à moi aussi. Mon PAPA était coach de mon équipe de hockey pee-wee, lors de deux années sabbatiques qu’il a prises. Je me souviens vaguement de cette période, mais je me souviens d’une chose, j’étais tellement fier que ce soit mon père le coach.

 

Soyons de bons parents. L’éducation n’est pas uniquement dans la droiture que nous inculquons à nos enfants à la maison. L’éducation se poursuit partout. Nous sommes à bâtir les adultes de demain. C’est notre image que nous laissons à nos enfants.

 

Je vous laisserai en vous disant ceci : personne n’a la science infuse, mais regardons, entendons et ressentons nos paroles, nos gestes et nos agissements. Soyons de bons parents pour nos enfants, ces futurs leaders qui guideront nos générations à venir…

 

Karl Wilky

Où est mon cœur d’enfant ?

Depuis que je suis maman, j’ai réalisé que mon cœur d’enfant

Depuis que je suis maman, j’ai réalisé que mon cœur d’enfant s’est enfui. Il ne m’a pas laissé d’indices de l’endroit où il se rendait. Je crois qu’il s’est bien caché.

Parfois, je trouve difficile de réaliser à quel point je suis ennuyante. Quand mon p’tit poulet me demande « Maman, viens jouer avec moi un tout petit peu », ma réponse tourne à la négative presque en tout temps. Je me trouve mille choses à faire autres que d’entrer dans le monde imaginaire des enfants. Comme faire la vaisselle, le ménage, dormir, m’écraser sur mon sofa, cellulaire à la main pour regarder Facebook sans arrêt sans savoir pourquoi. Surtout que le contenu ne change pas beaucoup. Je n’y trouve aucun plaisir. J’ai seulement l’impression que j’y suis accro sans trop savoir pourquoi. Avec ce même objet, je « m’amuse » à nourrir des vaches, à récolter du maïs dans une ferme virtuelle. Alors, pouvez-vous bien me dire pourquoi je suis incapable d’animer un cochon de plastique à la maison pour faire plaisir à mon garçon de trois ans ? Définitivement, ce n’est pas logique.

Je le sais que mes priorités ne sont pas au bon endroit. D’ailleurs, je me sens coupable chaque fois que je dis non. Mais, quand je m’assois pour jouer, je fige. Je n’embarque pas dans la game. Si je décide que je joue un peu avec les enfants, bien après deux minutes, je retourne vaquer à mes activités. Je n’espère pas jouer 24 heures sur 24 avec eux, car il est également bon de développer leur imagination en passant un peu de temps seul avec eux‑mêmes. Il faudrait simplement que je dose mieux le temps de jeu seul et celui avec maman.

Heureusement, le papa est formidable. Je confirme que lui, son cœur d’enfant est bien présent. Je vous l’avoue ici, je l’envie énormément. Avec lui, ça ne prend pas de temps pour qu’une ville de Playmobil prenne vie dans le sous-sol ou qu’une partie de hockey ait lieu avec intensité. Les yeux des enfants brillent quand il est assis avec eux.

Je ne sais pas quelles sont les barrières qui m’empêchent de redevenir une enfant pour un instant. Je ne sais pas pourquoi, je suis toujours mal à l’aise quand je joue. J’aimerais tellement retrouver mon cœur d’enfant. L’avez-vous vu ?

Karine Larouche

Gauche-Droite, le Manoir

Cet automne, j’ai eu le privilège de participer à un focus group

Cet automne, j’ai eu le privilège de participer à un focus group et de tester un jeu vidéo très intéressant : Gauche-Droite, le Manoir. Ce jeu de mémoire est maintenant disponible sur l’Apple Store et arrivera sur Android dans les prochains jours.

Gauche-Droite, le Manoir est né d’une idée originale de Karl Tremblay (chanteur des Cowboys Fringants). Il a travaillé avec la gang de Triple Boris (un studio de développement indépendant spécialisé en jeux vidéo et en applications mobiles, basé à Varennes).

IMG_4117

Dans ce jeu, le personnage principal Billy doit retrouver son chien Gigi qui s’est enfui dans un mystérieux Manoir. Il doit choisir entre deux portes : gauche ou droite. C’est simple, basique et vraiment difficile, car ça fait travailler la mémoire ! Il faut se souvenir de la séquence des portes. Quand il se trompe de porte, Billy voit toutes sortes de personnages, que ni les enfants ni les chiens n’apprécient (des légumes, un bain, un dentiste, des monstres…)

IMG_4119

Les décors, magnifiques, ont été créés sous la direction artistique de Valérie Dupras et nous aident au fur et à mesure des tableaux à nous souvenir des séquences. La musique est signée par Karl Tremblay, Marie-Annick Lépine (multi-instrumentaliste) Jérôme Dupuis-Cloutier (trompettiste). Ce jeu est une œuvre d’art de poche. C’est très agréable d’y jouer et c’est addictif ! On veut aller plus loin et trouver Gigi !

Gauche-Droite, le Manoir me rappelle les jeux simples de mon enfance, dont on se souvenait des séquences longtemps ! Il est, à mon sens, un excellent outil pour travailler sa mémoire.

Lancez-vous ! Allez-vous oser tester votre mémoire et mettre votre famille et vos amis au défi ?

Ouvrez grand vos yeux et vos oreilles, vous allez adorer Billy et son univers !

Gauche-Droite : Le Manoir par Triple Boris inc.

http://apple.co/2msHO1M

https://play.google.com/store/apps/details?id=com.tripleboris.leftright

Gwendoline Duchaine

Quand maman est malade…

Soyons franc, personne n'aime être malade. Quand on est parent, c'est encore pire! C'est comme si l

Soyons franc, personne n’aime être malade. Quand on est parent, c’est encore pire! C’est comme si le président des États-unis (Maman) tombait dans le coma (Oui, Oui, je viens de me comparer au président des États-Unis…mettons ça sur le dos de la fièvre). Bref, c’est ce qui nous arrive présentement. Je vous fais une histoire courte.
Vendredi dernier, Étienne est parti avec plusieurs personnalités afin de rendre visite à nos troupes (J’ai toujours eu beaucoup de respect pour les soldats, mais avec ce qu’il m’a raconté, mon respect s’est multiplié par 1 million. Mais ça, c’est une autre histoire!). Et vous connaissez les enfants, ils choisissent toujours ce moment bien précis pour tomber malade. J’ai donc dû gérer une Anna qui faisait 39 de fièvre et qui refusait de manger. Merci pieds-mains-bouche. Heureusement, ma mère s’est occupée du plus vieux pendant que je m’occupais de la petite malade. Comme elle se réveillait aux heures, bah.. mon système n’était pas très fort! Tout ça pour dire qu’à peine 24 h après le rétablissement d’Anna, j’ai à mon tour commencé à faire de la fièvre. Avec ça vient bien sûr les étourdissements, les maux de coeur, les bouffées de chaleur et j’en passe. Pour ma part, j’ai la chance d’avoir une maman et une grand-maman très présentes qui m’ont toujours aidée avec les enfants (Oui, Oui, je suis une petite nature souvent malade). Malheureusement, ce n’est pas tout le monde qui a la chance d’avoir de la famille proche. Alors on fait quoi dans ce temps-là? Parce que, soyons franc, on a beau vouloir être la wonder woman des films, celle qui s’occupe des enfants et qui travaille malgré un virus inconnu et, oh combien difficile pour le système, on réalise qu’un film, ça reste un film. Alors quand on a seulement envie de s’étendre par terre avec notre pyjama le plus grand et nos bas de laine, et de ne plus bouger de la journée. Nos enfants eux ont faim et ont besoin de…. MAMAN!!!!
Voici donc un petit guide de survie pour toutes les mamans malades, à bout de ressources (d’énergie, de nerf, de patience et j’en passe haha).

NOURRITURE
De un, même si vous ne mangez pas, eux ont besoin de manger. Voici quelques recettes faciles et rapides qui vous aideront.
1- Le grilled-cheese. Celui-là, on ne peut s’en passer! À la maison, on adore y mettre des petits morceaux d’oignons et des tranches de tomates! Vous pouvez aussi ajouter du sirop d’érable dessus, les enfants vont adorer!! Voici d’autres recettes qui pourraient vous plaire:
http://www.lapresse.ca/vivre/gourmand/cuisine/2014

2- La fameuse soupe LIPTON!!! On y ajoute des tomates et du jus de tomate avec des oignons On fait bouillir le tout et c’est succulent!! Vous pouvez aussi tout simplement ajouter des morceaux de poulet ou.. RIEN ( Tout dépendant de votre degré de maladie, vous pouvez seulement la déguster telle quelle.
3- Le potage. Ma mère et ma grand-mère ont le don de faire les meilleurs crèmes et potages au monde. Selon elles, vous pouvez simplement prendre pas mal tout ce qui est dans votre réfrigérateur ( fruits et légumes ). Mais comme je n’ai pas hérité de leur don culinaire, voici un bon site web pour des recettes complètes –>http://www.recettes.qc.ca/recette/potage-aux-carot…
ACTIVITÉS
Je sais, je sais. Vous n’avez envie que d’une chose, NE RIEN FAIRE, juste rien, laisser passer le temps et ne pas avoir à occuper vos enfants qui eux, ont beaucoup trop d’énergie. Alors, on fait quoi dans ce temps-là? Un dernier sprint et ils seront fin prêts à aller dormir… go go!!!
1- Du coloriage format géant. Sortez des feuilles blanches que vous allez coller avec du papier collant. Ça leur fera un immense espace afin de dessiner, et surtout, afin de ne pas faire de dessins sur la table et/ou le plancher. Il est à noter que toute forme de bricolage est une MAUVAISE idée. Rappelez-vous qu’il faut par la suite ranger et qu’il y aura des confettis et des brillants partout. Je répète, c’est une MAUVAISE IDÉE!
2- Les films, c’est toujours gagnant. Ça vous permet de dormir alors qu’il pense que, comme eux, vous écoutez attentivement La reine des neiges, dans l’espoir de savoir si Hans arrivera à sauver Anna. Entre vous et moi, la seule chose que vous espérez c’est que le marchand de sable arrive plus vite qu’à l’habitude et qu’il endorme vos petits amours.
3- Si rien ne fonctionne, il y a ce site qui contient une foule d’idée de jeux. Vous arriverez sûrement à en trouver des bons!! http://www.educatout.com/activites/themes/les-jeux

PRENEZ SOIN DE VOUS!
On ne le dira jamais assez, il faut aussi prendre soin de soi. Un bon bain chaud, des tylenols et.. des remèdes de grands-mères!
1- Grippe: J’aime beaucoup l’infusion de miel-gingembre et citron. Pour d’autres recettes voir cette page:http://www.sagesses-et-dietetiques.com/etats-gripp

 

2- La gastro: Du riz blanc, des bananes et du pédialyte. Si vous voulez, vous pouvez congeler vos bananes et les passer au mélangeur. Ça vous donnera une crème glacée faite entièrement de bananes. Ça fait changement de la banane habituelle!

 

Comme boisson? 12 onces de jus d’orange non sucré sans pulpe 20 onces d’eau bouillie 1/2 c. à thé de sel
Et n’oubliez pas qu’on est humain, quand ça ne va pas, il n’y a rien de mieux qu’un médecin pour nous aider à remonter la pente!

Alors à go, on remonte la pente!!! 🙂

PS : Merci maman d’être toujours là pour tes petits enfants.. et pour moi!! ♥︎

À chaque enfant, son sport

Le sport n’apporte que du positif…faux! Le sport qui NOUS convient n’apporte que du positif, n

Le sport n’apporte que du positif…faux! Le sport qui NOUS convient n’apporte que du positif, nuance très importante. Tranche de vie : J’ai un léger choc post-traumatique de mes cours d’éducation physique à l’école (j’avais la «shape» et l’endurance d’une quenouille). Je ne suis pas sportive de nature et je ne suis pas compétitive, aucun visou et ma tête est depuis toujours un aimant à ballon : mauvais mélange. Ce qui fait en sorte que dans un gymnase, je suis aussi gracieuse et à l’aise qu’un chevreuil qui essaie de traverser l’autoroute à l’heure de pointe. Alors pour les bénéfices que ce supplice m’a apporté…on repassera!

J’ai longtemps cru que le sport n’était pas pour moi. Jusqu’à ce que je trouve MON sport, celui qui convenait à mes aptitudes et à ma personnalité. Quand j’ai essayé le zumba…surprise! J’ai de la coordination! J’ai alors ressenti ce que le sport pouvait apporter (en plus d’une bonne forme physique). Parce qu’au-delà des bienfaits au niveau de la santé, il ne faut surtout pas oublier tout le côté émotionnel. On se fait des amis, on peut travailler la collaboration, le sentiment d’appartenance, l’empathie, l’esprit d’équipe, la tolérance à la frustration, attendre son tour, notre rapport à l’autorité, nos limites, l’humilité, l’autodérision, etc.

Alors, pour nos chers cocos, on doit faire la même chose et leur trouver le BON sport. Se baser sur leur personnalité pour l’associer à une activité. S’il est solitaire et calme, la natation est peut-être une bonne idée. S’il chante et aime la musique, la danse ou le zumba pourrait lui convenir. Elle aime grimper partout, elle va aimer l’escalade. Les enfants changent rapidement, un sport peut leur convenir pendant un temps et moins par la suite. Plus l’enfant va varier ses expériences, plus il va apprendre à se connaître et à savoir ce qu’il aime ou ce qu’il aime moins. On peut aussi se fier à l’âge de notre enfant: vers 2 ans le ballon est habituellement gagnant, vers 3 ans le tricycle par exemple.

Pour éviter le décrochage en cours de session, on peut généralement avoir un essai gratuit ou encore se pratiquer à la maison, assister à un cours, regarder des vidéos et en discuter avec notre enfant. On parle de nos attentes à notre enfant, on l’avise du nombre de cours et que dans un monde idéal, on termine ce que l’on commence. On reste à l’écoute de ses besoins. Après l’activité physique, on peut demander à notre enfant s’il est fier de lui, s’il pense qu’il aurait pu faire mieux, comment il se sent et ensuite on peut lui faire part de notre opinion. Notre attitude influence beaucoup sa perception.

Patin, soccer, hockey, frisbee, escrime, plongeon, course, trampoline etc…laissez aller votre imagination! L’important, c’est d’avoir du plaisir!

 

 

Crédit photo : Femmesactuelles.fr