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Ma peau malade

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J’ai honte de ma face. Je le sais, je ne devrais pas. Mais j’ai honte pareil. Ma peau boutonneuse, cicatrisée, craquelée, enflée, infectée, je la trouve dégueu. Ben oui. Je l’ai écrit. J’étais tannée de le dire juste devant mon miroir.

En fait, je le dis dès que je passe devant un miroir, mais je ne me regarde même plus dans la glace, sauf pour me badigeonner de fond de teint. J’ai beau dire à mes enfants de s’accepter comme ils sont, de se trouver beaux, de ne pas laisser le jugement des autres les affecter… je ne suis plus capable de m’en convaincre moi-même.

Après plus de trente ans à souffrir d’acné, je pense que j’ai le droit, hein, d’être à boutte?

J’ai tout essayé : les méthodes de nettoyage appropriées (pas trop souvent, juste assez, avec les bons produits non comédogènes), les produits en vente libre, les produits gardés secrets par le pharmacien, les traitements médicamenteux pendant six mois ou un an (ceux pour lesquels il faut signer des promesses de se protéger avec trois pouces de condoms parce qu’un bébé pondu pendant le traitement naîtrait avec un bras dans le front), les antibiotiques topiques, les antibiotiques oraux… Jusqu’à date, mon meilleur allié, c’est l’huile d’arbre à thé.

J’ai évidemment réduit le stress et l’impact des polluants extérieurs. J’ai modifié mon alimentation, je rencontre une nutritionniste, j’hydrate ma peau et je bois beaucoup d’eau. Contraception ou pas, ça revient, cette affaire-là. Pas mal trop vite! J’ai à peine le temps de réparer ma peau et mon estime après une crise acnéique que ça me saute à nouveau dans le visage, comme une vieille corneille frue dans un pare-brise sur l’autoroute. Ça démange, ça s’accroche. Je dois être attachante, mais je préférerais prendre mes distances avec ces bactéries-là. Mes complexes gonflent aussi vite que les bosses dures sur mon menton.

Depuis des mois que je me dis que je devrais bien écrire ce texte. Des mois que je me dis que je ne dois pas être la seule à vivre avec une maladie de peau qui persiste. L’acné, on dit souvent que c’est la bête noire des adolescents, mais rendu à l’âge adulte, personne n’en parle. Pas parce que ça n’existe pas, juste parce que c’est presque aussi tabou que le salaire qu’on gagne. Si on n’en parle pas, personne ne va le remarquer, n’est-ce pas…

Et là, j’ai décidé d’en parler. On ne devrait pas avoir à se cacher la face malgré notre acné. On ne devrait pas avoir honte de notre peau malade. On ne devrait pas hésiter à aller chercher de l’aide pour la soigner.

Ce n’est pas une maladie dangereuse, bien sûr. Mais elle laisse tout de même deviner des problèmes sous-jacents (stress, débalancement hormonal, intestins qui fuient, etc.). Sans compter ses effets secondaires : les traces évidentes qu’elle laisse sur la peau ad vitam eternam, l’estime personnelle en chute libre, le refus de sortir de la maison, le retrait (ou le rejet) social, l’augmentation du stress… et la roue tourne.

Si vous avez des super trucs qui ont sauvé votre face, on est preneurs!

Nathalie Courcy

 

À toi, mon ami malade

Tu es mon premier ami garçon.

Tu es mon premier ami garçon.

Le seul avec qui j’ai tout, tout partagé sans jamais te perdre pour autant.

Tu as vu le pire de moi, mais moi, je n’ai vraiment jamais vu le pire de toi.

Tu es depuis notre enfance ma personne préférée… celui qui reste à côté de moi et qui jamais ne me dérange ou ne me demande d’efforts.

Tu as toujours pris ma défense et tu t’es montré plus protecteur que ma propre famille dans des situations où j’avais peut-être même tort, tu ne m’as jamais rien demandé.

Je me rappelle encore m’être rendue chez toi sur mon petit vélo, toute contente… et être arrivée au bout de ta rue pour voir la police devant chez toi. Tu avais fait une colère, encore.

Ta mère devait m’annoncer que tu ne jouerais pas finalement, que ça avait mal tourné. Elle s’excusait (et moi aussi).
Le lendemain, tu arrivais chez moi en t’excusant… Tu ne comprenais pas ce qui était arrivé, mais ce n’était jamais ta faute et je te croyais.

Tu as commencé à tomber quand on était encore jeunes; tu tombais déjà au primaire, et tu te relevais déjà trop difficilement.

Quand on est rentrés au secondaire, tu devais déjà te déplacer avec trop de béquilles. Tu étais malade et je le savais.
Ça n’a pas été long que tu as commencé à voir tout en noir… Tous ceux qui voulaient ton bien, tu les voyais comme tes ennemis.

Sauf moi : je te reprenais, te comprenais et surtout, je t’aimais.

Tu as été transféré dans l’aile des « TC ». Tu faisais tes colères là bas régulièrement et c’était comme « normal ». Tu avais des amis comme toi qui faisaient eux aussi des colères et tu te sentais compris.

Tu te sentais respecté.

Tes parents t’ont mis à la porte, tu étais malade, ils le savaient, mais ne savaient plus comment t’aider si tu ne te soignais pas.

Les miens t’ont ouvert la nôtre.

Tu étais malade, ils s’en doutaient, mais ne comprenaient pas.

Tu habitais sous notre toit et tes colères, elles, elles grandissaient tout autant que tes excuses qui suivaient. On voulait te guérir, mais on a compris que c’était hors de notre contrôle.

Ils ont dû, à leur tour, te laisser aller.

Tu es parti.

Tu étais malade.

On le savait, tout le monde le savait.

Mais on t’aimait encore et pour toujours.

L’école a passé, mais tes colères elles, non.

Tu consommais, tu te faisais de plus en plus mal et te sentais incompris de tous.

Tu as commencé à t’isoler.

À fréquenter des gens pour habiller ton temps que tu avais toujours de plus en plus de mal à affronter seul.
Parfois, on ne se voyait pas pendant de longs mois. Mais chaque fois que tu revenais, c’était le grand retour, plein d’amour et d’émotions.

Rien ne se fait à moitié avec toi.

Autant tes colères sont grandes, autant tes bonheurs sont magiques.

Tu es mon ami, mon plus vieil ami, mais surtout mon meilleur ami.

Tu es souffrant en dedans et ça me blesse. Tu es l’oncle de mes enfants et le fils de ma mère, le frère de ma sœur et l’ami de mon chum. Grâce à toi, j’ai marié l’homme que j’aime. Jamais je ne te laisserai tomber parce que toi, jamais tu ne l’as fait non plus.

Tu as un enfant aujourd’hui.

Tu n’as pas de contact avec elle et j’ose croire que c’est temporaire. Je suis sûre que ce n’est pas définitif. Je sais comme tu l’aimes et comme tu es un bon papa pour elle.

Mais en ce moment, tu te guéris. Soigne-toi mon ami; elle t’attendra et tu seras tellement reconnaissant plus tard de l’avoir privée de son papa pour qu’il guérisse.

Tes démons dorment en ce moment.

Berce-les, chante-leur des chansons s’il le faut, mais garde-les endormis. Jamais ils ne te quitteront, mais j’espère tellement que tu les berceras pour toujours.

Je t’aime mon ami.

Tu es malade dans tous les sens, mais ta folie est aussi ta plus grande qualité.

Tu es mon ami fou et c’est parfait ainsi après tout. Je serai là si tu tombes.

Lisa-Marie Saint-Pierre

Mon festival

J’atte

J’attendais cette soirée avec impatience, genre…

Une soirée mère-fille au Festival d’été. Pour l’appâter, j’avais mis toutes les chances de mon côté. Un accès VIP, avec table, repas raffiné… et alcool à volonté. Genre.

Le lien avec notre fille, des fois, il suit la vague. Vaguement utile actuellement. Pour emprunter des produits de beauté ou, même, pour porter mon linge sans me le demander. Au fait, je cherche encore ma belle blouse blanche…

Ça m’a bien fait rire, quand j’ai constaté que presque toutes mes amies rendaient disponible leur laissez-passer sur Facebook. Du Rap, à décibels assourdissants, pas trop notre tasse de thé. Genre.

Ma fille voulait tout particulièrement voir la performance de Future. Elle se moque de moi, car je parle du groupe. Il est seul, Future. Elle n’a jamais imaginé que le futur, il serait si près, si loin.

Elle est prête à l’heure. Un exploit digne de mention Nous sommes chanceuses, un stationnement trouvé à moins de dix minutes à pied du site. Je me dis que les fans, du genre, la majorité n’est peut-être même pas encore réveillée… Genre.

Pour l’accès, vite fait. Ma fille avait juste oublié la fouille. Trop de trucs gênants dans son sac-sacoche-bandoulière. Notre table est très bien située. J’ouvre avec un verre de rosé. Elle boit de l’eau. Elle se partira plus tard avec le rouge. Quelle assurance, pour indiquer à la serveuse qu’elle a dix‑neuf ans. Je reste sa complice silencieuse. Il ne lui manque que deux mois pour avoir la majorité. Elle mange une portion qui me rassure. Elle aura au moins son « fond ».

Le temps d’un selfie ensemble, un souvenir forcé par maman. Genre.

Puis, après le dessert, ça dégénère. Elle me sert (et se sert) quelques verres en rafale. Elle doit aller aux toilettes. Au retour, je devrais alors normalement la perdre pour le reste de la soirée. Elle veut aller dans la foule, pour en profiter davantage. Elle a déjà sûrement quelques rendez‑vous précis avec ses ami(e)s. Genre.

On vient me chercher !

« Votre fille est malade ! » Quand j’arrive, elle est déjà prise en charge par la sécurité. C’est pas chic chic. Ses si beaux cheveux longs imbibés rouge vin. Ça sera un voyage forcé en skate géant. Type civière. Pas trop discret, comme moyen de transport. Les jours suivants, c’est une de ses plus grandes craintes : tous ceux qui la connaissent et que nous avons croisés. La honte. Genre.

La tente médicale. Tout un choc. Une vingtaine de lits, tous occupés. Des blessures de chute, coupures et intoxication en tout genre. Genre. Même une personne en crise dans une section isolée. Son délire ressemble à du Rap, on ne comprend rien des paroles.

Soluté branché. Ma fille a de la difficulté à garder le bras tendu. Ça ne coule pas. Il faudra même lui réinstaller l’aiguille. Le lendemain, sa première question : « C’est quoi, ça ? »… en me montrant les trois endroits des piqures.

Je suis extrêmement reconnaissante au personnel dévoué et attentionné. La sécurité. L’infirmière et le médecin. On m’a dit que les gens de la tente médicale sont tous bénévoles. Wow !

Je souhaitais passer une soirée privilégiée avec ma fille. C’est totalement réussi ! La réconforter et la calmer. Pendant plusieurs heures. Jouer mon rôle de maman, avec amour et tendresse.

Au souper, j’étais dos au spectacle. En fait, je n’ai pas vu grand-chose de toute la soirée. La tente médicale était également très proche de la scène. Les décibels, je les ai bien absorbés. Moi.

Je vous fais une confidence… Ce n’est pas si pire que ça, le Rap. Genre.

Eva Staire

 

 

Mon enfant est malade

« Mon enfant est malade ? L’ibuprofène sera mon allié pour q

« Mon enfant est malade ? L’ibuprofène sera mon allié pour qu’il passe au travers de sa journée… »

Je n’ai jamais trop eu à gérer ce type de parent. Heureusement. Ils sont peu à se soustraire à ce rôle lorsque leur enfant requiert le chevet une fois malade. Mais des histoires de la sorte, j’en ai entendu parler. Ce ne sont pas, malheureusement, que des ouï-dire… que des histoires racontées autour d’un feu de camp pour créer l’émoi.

En regardant les petits yeux vitreux de votre enfant ce matin-là, vous vous êtes demandé ce qu’il avait. Il fait de la fièvre. Pas une petite température qui s’élève et qui signifie une petite poussée dentaire ou un petit mal… non… quelque chose qui cloche. Vraiment. Vous vous êtes levé maintes fois cette nuit car il vous réclamait. Il pleurnichait, se retournait dans son lit tout en vous demandant un verre d’eau, puis n’en voulait plus. Vous murmurait entre deux sanglots qu’il n’était pas bien. Il a fini par se rendormir. Vous aussi. La nuit fut courte pour tous. Et là, la fièvre. Aucun autre symptôme qui se pointe. Juste votre fatigue, sa température et ses yeux vitreux.

Vous administrez un peu d’Ibuprofène pour qu’il tienne le coup toute la journée. Qu’il soit « juste » confortable pour passer au travers. Ce soir, après la journée de travail, on regardera ce qu’il a… s’il l’a toujours ! Ce n’est pas le matin que nous avons le temps de relativiser. Il y a le boss qui nous attend, des documents à remettre ou à présenter. Nos suppositions de maladies peuvent bien attendre. Le mal-être de notre enfant attendra. L’ibuprofène servira alors à cela.

Aucune collaboration de notre tout petit pour accélérer le pas. C’est qu’il nous retarde, ce matin ! Avec la courte nuit passée, difficile de rassembler nos esprits pour être à l’heure !

Arrivés au service de garde, on esquive un sourire à l’éducatrice en lui laissant notre petit trésor. Souhaitant qu’elle n’y voie que du feu. Espérant que la bonne humeur de notre enfant revienne à la vue des nombreux jouets qui s’offrent à lui, devant la disponibilité de son éducatrice, devant le bonheur des retrouvailles de ses copains de la journée, devant cette pièce remplie de comptines et de jeux qui l’attendent. Il va s’amuser… pourquoi s’inquiéter davantage.

On retourne à sa voiture. On a caché la mauvaise nuit à l’éducatrice. On a négligemment donné de mauvaises pistes sur la médication offerte pour soulager son état, son mal, ses maux. On pense à notre amour. On se sent coupable de ne pas avoir pris du temps, de ne pas avoir écouté son instinct de parent. On retourne à son travail, à ses préoccupations d’adulte. Notre enfant est entre bonnes mains. Tout ira bien. On jugera de la situation ce soir.

Puis le dîner passe. 15 h arrive. La sieste de votre enfant qui vient de prendre fin. Le téléphone sonne ou le texto arrive, bref, vous aviez fini par oublier. Non pas votre enfant, mais votre nuit et votre matinée désastreuses. L’éducatrice vous le rappelle pourtant. Votre petit ne va pas bien. Et oui, l’effet de l’ibuprofène s’est dissipé. Le décompte est bon. Ça fait huit heures. Et oui déjà. On doit quitter promptement… La journée était bientôt terminée de toute façon. Le temps de boucler les derniers trucs, de passer à la pharmacie ou à l’épicerie (la soirée sera longue, la nuit aussi probablement). Et nous sommes devant l’éducatrice à balbutier des « Ouin… il n’avait pas passé une super bonne nuit… »

Mais, qu’en est-il pour l’éducatrice qui a accueilli votre enfant ce matin-là ?

  • Bon matin à vous deux ! Oupidou ! Tu sembles avoir encore les yeux dans l’oreiller !

(Et oui, elle avait détecté, à ce même moment, qu’il avait passé une mauvaise nuit. Déjà !) Ces petits yeux‑là, elle les connaît. Malgré les couleurs qui changent, ces yeux-là, elle les a vus à maintes reprises, chez plein d’autres enfants. De petits yeux vitreux qui dégagent un « je ne me sens pas au top ! Mais la médication va tout calmer, va tout camoufler ! »  Ce petit rechignement-là aussi, elle le connaît. Cette petite crisette de vous voir partir au boulot tandis qu’il aimerait que vous restiez pour se lover dans vos bras. Elle connaît ça.

Toutefois, l’addition des constatations des deux minutes d’observations dans le cadrage de porte lui rappelle qu’elle devra être là pour votre enfant aujourd’hui. Qu’il en aura besoin. Que son expérience, sa patience, sa douceur lui seront salutaires. Elle préviendra les copains d’être conciliant avec votre enfant. Elle lui permettra de se retrouver seul, en jeu calme. Elle ne le forcera pas à se joindre aux amis lors des activités de groupe. Beaucoup trop bruyantes et énergisantes pour ce petit corps qui tient à peine le coup. Elle n’insistera pas pour qu’il avale « encore une bouchée pour être fort et grand ». Elle préparera son matelas en premier pour qu’il puisse enfin s’y retrouver. Elle s’assurera qu’il est bien, qu’il est confortable, qu’il est tranquille. Elle veillera sur lui. Votre enfant, elle le connaît aussi. Elle s’inquiète pour lui, comme vous.

Sa disponibilité envers votre trésor l’empêchera toutefois d’être aussi présente auprès les autres enfants. Cela l’obligera à revoir l’horaire de sa journée pour que votre trésor puisse bénéficier du meilleur d’elle. Le soir venu, elle passera à la désinfection en grande pompe pour éviter la contagion. Elle sait que les journées à venir seront des répétitions d’aujourd’hui. Tous y passeront assurément et elle aussi. Mais elle sera toujours au poste ! Toujours disponible ! Malgré le fait qu’elle aura puisé dans son énergie pour soutenir toute la marmaille avant que ce soit elle qui finisse par attraper le virus. À court d’énergie. Elle sera là !

Votre enfant a réussi à passer au travers, somme toute de façon relativement simple. Vous avez gagné à la loterie de ceux qui se relèvent facilement des microbes. Un vrai David contre Goliath ! Mais qu’en est-il pour son copain de jeux ? De la maman enceinte qui utilise le service de garde et qui ne peut prendre de médicaments pour soulager adéquatement ses maux ? Qu’en est-il de celui dont la santé est si fragile et pour qui chaque virus vire au cauchemar, l’obligeant à visiter l’hôpital presque à chaque fois ? Qu’en est-il de l’éducatrice qui devra peut-être prendre congé et se faire remplacer ou fermer le service de garde s’il s’agit d’un milieu familial ?

Quand vous agissez pour rendre « juste » confortable l’état de votre enfant pour qu’il soit en mesure de passer au travers de sa journée, votre envie de rendre confortable sa journée ne vous dit-elle pas qu’il serait mieux à la maison ? Vous endormez les maux, mais malheureusement, pas le processus de contamination. C’est important de prendre le temps de se poser des questions. Après la mauvaise nuit et avant de quitter pour le travail, le milieu de garde n’est malheureusement pas votre plan B comme celui exigé dans le contrat de service de garde.

Vous avez confiance en l’éducatrice de votre enfant. Vous l’avez choisie. Sa pédagogie, son environnement répondent en tous points aux valeurs que vous voulez transmettre à votre enfant. Pourtant, lorsqu’elle vous dit que votre enfant peine à suivre le groupe… dans ce moment-là, il importe aussi de lui faire confiance. Elle veille sur votre petit trésor comme sur la prunelle de ses yeux. Ces yeux-là, bienveillants, vous les connaissez pourtant. Vous espérez tellement de cette personne. Faites-lui confiance.

Il importe donc de toujours se poser la question à savoir si l’état de son enfant porte atteinte au reste du groupe qu’il côtoie et surtout… si un autre enfant était dans le même état que le sien et se retrouvait au service de garde… comment nous sentirions‑nous ?

Mylène Groleau

La fièvre

D’un coup, sans prévenir, tu ne files pas, tu respires rapidement, tes yeux sont vitreux, tu devi

D’un coup, sans prévenir, tu ne files pas, tu respires rapidement, tes yeux sont vitreux, tu deviens mou, tu ne manges plus, tu es chialeux, ta peau est si chaude… Je n’ai même pas besoin de prendre ta température, car je sais qu’elle est de retour… la fièvre…

Chaque fois, ce même moment de panique dans mon cœur de maman : mon bébé chauffe ! Son petit corps lutte contre une infection ! Qu’est-ce qu’il a ? Va‑t‑il se déshydrater, convulser ou mourir ? Mes battements cardiaques accélèrent, j’ai la nausée, je me garroche sur un médicament qui va faire tomber sa température. Je cours vers le téléphone : vite, il faut appeler la clinique !

Je sais pertinemment que ça peut ne pas être grave ! Les dents, un rhume, un virus quelconque… MAIS MON BÉBÉ EST MALADE ET MOI J’AI PEUR !

Parce que t’sais, ça se peut que ce soit dramatique ! Sur Internet, je découvre avec angoisse plein de maladies terrifiantes que mon enfant pourrait avoir !

Quand il finit par s’endormir, le souffle court et les joues si rouges, je n’ose pas fermer l’œil… je veille… je tourne en rond et je suis alerte…

Est-ce ça, l’instinct maternel ? Paniquer complètement quand mon petit chauffe ? Si c’est le cas, ce sentiment n’est-il pas primordial pour la survie de l’espèce ? Ça nous oblige à être à l’écoute de chaque alerte !

Pour mon cœur de maman, la fièvre, c’est une alerte ! Alors toi, médecin, infirmière, amie, conjoint, grand-mère… je n’ai pas besoin que tu me dises que ce n’est pas grave, qu’il faut attendre 48 heures, que je ne dois pas m’en faire… J’ai seulement besoin de ta main sur mon épaule, de ton écoute, de ta présence bienveillante. J’ai besoin de tu me croies…

Car quand une maman dit que son bébé ne va pas bien : elle ne se trompe pas…

 

Gwendoline Duchaine

 

Naufragés du système de santé

 

Ça s’est passé un vend

 

Ça s’est passé un vendredi soir. On est rentrés du cinéma et ma fille de seize ans a commencé à se sentir mal. Vraiment mal. Elle se tordait de douleur. Elle s’est mise à vomir. La douleur devenait de plus en plus forte. Elle avait le souffle coupé, la cage thoracique comprimée, des nausées, une barre dans le dos et des vomissements. Puis cette douleur aigüe dans le ventre…
– Je t’en prie, fais quelque chose, je vais mourir…

Alors, on a appelé le 9-1-1…
Les quinze minutes les plus longues de notre vie…
L’ambulance est enfin arrivée et avec elle, le soulagement d’être pris en charge. Les ambulanciers sont comme des anges apaisants, rassurants dans cette angoisse pesante…

Que se passe-t-il? Ma fille va-t-elle mourir? On a besoin d’un chirurgien? Pourquoi souffre-t-elle tant? Pouvez-vous nous aider? Est-ce son cœur? Son ventre? Son appendice? Son utérus?

Je vous assure que tous les scénarios sont passés dans nos têtes de parents apeurés…

L’ambulance arrive à l’hôpital…
On va nous aider maintenant…
L’infirmière… le triage…
Son cœur est ok, ouf...

P4-Civière… douleur 5/10…
Ça, c’est ce qui était écrit dans son dossier…

Dans les faits, notre adolescente pleurait de douleur, elle était si pâle, les nausées étaient si fortes. Elle n’allait vraiment pas bien et nous l’avons signalé plusieurs fois.

Mais t’sais, notre système de santé…
Des professionnels débordés et sollicités par tous, pour tout et rien…
Dans la salle d’attente, pleine de « bobologie », certains patients simulaient des malaises afin d’être réévalués… d’autres perdaient patience et haussaient la voix devant l’infirmière… un gardien de sécurité les forçait à revenir au calme…

Pendant ce temps, ma fille me suppliait…

P4-Civière
Dans les faits, elle n’a jamais eu de civière, car il n’y en avait plus de disponibles. Dans les faits, elle a seulement eu du Paracétamol pour sa douleur…

Savez-vous comment elle s’est sentie?
– Maman, l’infirmière ne me croit pas. J’ai mal. J’ai si mal.
Alors, on a insisté…

Notre fille a fini par recevoir un anti-inflammatoire et un anti-nausée.
Notre fille a attendu 12 heures et 34 minutes sur un fauteuil roulant en salle d’attente avant de voir un médecin…
Il a prescrit un bilan sanguin et une échographie.

Pendant que nous allions à l’écho, j’ai lu le dossier médical de mon enfant. L’infirmière a écrit plusieurs fois que ma fille dormait « paisiblement », avec son papa, en salle d’attente… sauf que son papa dormait à la maison avec nos deux autres enfants. C’est moi qui avais pris le relai. Son visage crispé de douleur n’avait rien de paisible. L’infirmière n’est jamais venue réévaluer notre fille… pendant douze longues heures…

Dans les faits, nous avons passé la nuit toutes les deux, sur des chaises, dans la salle d’attente. Par chance, j’ai toujours des sacs de couchage dans mon auto, ils nous ont permis de fermer un peu les yeux… Entre les allers-retours des patients, les appels des soignants dans l’interphone… je me suis sentie si seule… démunie face à la souffrance de mon enfant… sans filet dans ce système de santé… je me suis sentie oubliée… incomprise…

C’est quand les résultats de la prise de sang ont été connus que tout s’est accéléré…

Et quand le médecin est entré dans la salle d’auscultation… il a posé son regard sur ma fille, il a regardé le sol, a pris une grande respiration et m’a annoncé la nouvelle sans jamais me regarder dans les yeux. Les murs se sont mis à tanguer. Mon souffle s’est arrêté. J’ai senti le sang dans mes veines cesser de couler. Mon ciel bleu s’est couvert. Je me suis accrochée au visage blême de mon enfant…

J’ai posé toutes les questions qui me venaient là… sur le coup… sans me douter que j’allais en avoir des centaines d’autres quand nous serions parties…

D’autres prises de sang… quatorze tubes de sang… dans sa jaquette bleue, ma fille était malade… L’infirmière m’a disputée, car ce n’était pas la bonne carte d’assurance maladie sur les documents. Elle m’a renvoyée à l’accueil… J’étais une automate… les secrétaires me faisaient encore des reproches… Je ne comprenais rien. J’étais sous le choc et je me foutais pas mal de la paperasse…

Je n’ai ressenti aucune compassion. Je me suis sentie seule. Triste, paniquée et seule.

– Son foie est malade.
– Pourquoi?
– Ils ont fait plein d’analyses, il faut attendre…
– C’est grave?
– Oui.

Le médecin nous a alors relâchées, nous donnant rendez-vous dans trois semaines pour interpréter les résultats.

Trois semaines! C’est le bout du monde!
Trois semaines sans savoir… sans filet… naufragés de ce système de santé… nous sommes rentrées à la maison…

Les questions ont commencé à fuser dans nos têtes… et depuis, l’angoisse, chaque jour qui passe… l’angoisse de retourner dans cette ambulance et dans ce système de santé qui laisse un enfant souffrir pendant plus de douze heures sans soins… ce système qui nous laisse sans aucune réponse…

Naufragés… c’est ainsi que nous nous sentons… comme ces centaines de personnes qui traversent les portes des urgences des hôpitaux du Québec…

 

Gwendoline Duchaine

Dans la salle d’attente du médecin : j’observe

Assise dans la salle d’attente, enfouie dans mon gros chandail de

Assise dans la salle d’attente, enfouie dans mon gros chandail de laine doux, j’observe. Il y a toute sorte de gens ici. Certains semblent inquiets, d’autres, insouciants, se promènent et jouent avec leurs enfants. Il y en a qui portent un masque, alors les sièges autour d’eux restent vides malgré le nombre grandissant de personnes qui se présentent au comptoir.

J’observe.

Je n’ai rien d’autre à faire de toute façon. Observer et attendre.

Je me suis installée au bord de la fenêtre, près du radiateur, comme un mauvais élève dans une salle de cours ennuyante. Je peux ainsi admirer les petits flocons qui virevoltent au vent, prémices d’un long hiver qui s’installe. Je suis à mon poste et j’observe tout le monde.

De temps en temps, la petite sonnerie fait lever un patient. Il se dirige alors vers son diagnostic. La plupart se précipitent, comme si leur vie en dépendait. D’autres marchent tranquillement, le pas léger, satisfaits de voir enfin cette attente s’arrêter.

Il y a ce monsieur en face de moi, collé contre sa conjointe, les yeux d’un bleu étincelant qui flottent dans la brume. Son visage est recouvert d’un masque et quand il tousse, tout son corps se contracte, ses traits se durcissent et sa main serre un peu plus fort celle de sa voisine. Ils ont une cinquantaine d’années tous les deux, peut-être un peu moins. Ont-ils des enfants? Un travail? Il grelotte. Ça ressemble à la grippe, mais je m’amuse à imaginer d’autres maladies. L’enquête commencera bientôt avec le médecin…

Nous sommes tous là pour ça. Nous attendons pour savoir.

Il y a ce jeune père qui tient sa petite fille contre son cœur. Il porte encore son manteau, sa tuque et ses mitaines alors qu’il est arrivé avant moi. Endormie, la fillette ne se doute pas que son papa, le regard dans le vague, évite tout mouvement afin de la laisser reprendre des forces paisiblement.

Il y a cet homme accoté contre le mur, les cheveux tout ébouriffés. Il bâille sans arrêt et ressemble à un petit animal perdu. Quand on vient ici, on ne prend pas le temps d’aller à la douche, de se coiffer ou de se raser… Nous sommes malades, alors nous pouvons rester mollement vêtus.

D’ailleurs, je ne sais pas pourquoi, dès que nous entrons dans une salle d’attente de médecin, nous nous sentons malades. Je me sens fatiguée et vidée alors que je suis en pleine forme! Mais on ne sait jamais : le médecin va peut-être me trouver quelque chose! Ils sont forts pour découvrir des maladies qu’on ne voulait pas avoir.

Il y a ce vieux monsieur, avec sa canne qui est coincée dans la chaise. Il se débat pour la libérer sous le regard éberlué d’un garçonnet. Quand il arrive enfin à se dégager, il se lève péniblement. Ses pantalons, beaucoup trop grands ne fermant plus sur son ventre beaucoup trop gros, glissent vers ses genoux. D’un geste rapide, l’homme les attrape au vol, nous évitant ainsi de voir ses dessous crasseux. Chaque pas pesant lui arrache un souffle rauque mais, contre toute attente, il avance doucement, un pas après l’autre, vers le bureau du médecin.

Il y a cette femme, seule, qui semble si triste. Quel âge peut-elle avoir? Parfois, elle essuie quelques larmes, le visage vide et pâle… Que s’est-il passé? Pourquoi est-elle là? Quelle nouvelle?

Certains lisent un livre, d’autres pitonnent sur leur tablette. Les enfants jouent, rient et parlent. Les adultes restent muets.

Et moi, j’observe.

Chacun a sa petite histoire, chacun vient ici pour une raison particulière, cassant sa tranquille routine de vie, pour se retrouver quelques heures auprès d’étrangers qui partagent le même sort : nous attendons le verdict. Nous nous regardons peu, mais lorsque nos yeux se croisent, la compassion se lit dans les visages, tout simplement.

On dirait qu’ici le temps s’est arrêté. Quand est-ce que, dans notre folle course de vie, nous prenons le temps de nous arrêter? Dans la salle d’attente du médecin. C’est ironique, non?

Nous subissons cette attente, sans lutter, dans la résilience.

J’observe.

Tous ces gens ont les yeux rivés sur l’écran au fond de la salle, guettant leur numéro. Parfois, l’infirmière appelle un patient. Fausse alerte. Elle ne saura pas nous dire ce que nous voulons savoir. Mais elle est attentionnée et gentille. Réconfortante. Son sourire est là pour nous dire que tout ira bien. Enfin, espérons.

La sonnerie me sort brusquement de mes pensées. Sur le tableau s’affiche : Numéro 16 — Porte 4.

Les regards se tournent vers moi lorsque je me lève. Ils observent. Que peuvent-ils faire d’autre?

Quand maman est malade…

Soyons franc, personne n'aime être malade. Quand on est parent, c'est encore pire! C'est comme si l

Soyons franc, personne n’aime être malade. Quand on est parent, c’est encore pire! C’est comme si le président des États-unis (Maman) tombait dans le coma (Oui, Oui, je viens de me comparer au président des États-Unis…mettons ça sur le dos de la fièvre). Bref, c’est ce qui nous arrive présentement. Je vous fais une histoire courte.
Vendredi dernier, Étienne est parti avec plusieurs personnalités afin de rendre visite à nos troupes (J’ai toujours eu beaucoup de respect pour les soldats, mais avec ce qu’il m’a raconté, mon respect s’est multiplié par 1 million. Mais ça, c’est une autre histoire!). Et vous connaissez les enfants, ils choisissent toujours ce moment bien précis pour tomber malade. J’ai donc dû gérer une Anna qui faisait 39 de fièvre et qui refusait de manger. Merci pieds-mains-bouche. Heureusement, ma mère s’est occupée du plus vieux pendant que je m’occupais de la petite malade. Comme elle se réveillait aux heures, bah.. mon système n’était pas très fort! Tout ça pour dire qu’à peine 24 h après le rétablissement d’Anna, j’ai à mon tour commencé à faire de la fièvre. Avec ça vient bien sûr les étourdissements, les maux de coeur, les bouffées de chaleur et j’en passe. Pour ma part, j’ai la chance d’avoir une maman et une grand-maman très présentes qui m’ont toujours aidée avec les enfants (Oui, Oui, je suis une petite nature souvent malade). Malheureusement, ce n’est pas tout le monde qui a la chance d’avoir de la famille proche. Alors on fait quoi dans ce temps-là? Parce que, soyons franc, on a beau vouloir être la wonder woman des films, celle qui s’occupe des enfants et qui travaille malgré un virus inconnu et, oh combien difficile pour le système, on réalise qu’un film, ça reste un film. Alors quand on a seulement envie de s’étendre par terre avec notre pyjama le plus grand et nos bas de laine, et de ne plus bouger de la journée. Nos enfants eux ont faim et ont besoin de…. MAMAN!!!!
Voici donc un petit guide de survie pour toutes les mamans malades, à bout de ressources (d’énergie, de nerf, de patience et j’en passe haha).

NOURRITURE
De un, même si vous ne mangez pas, eux ont besoin de manger. Voici quelques recettes faciles et rapides qui vous aideront.
1- Le grilled-cheese. Celui-là, on ne peut s’en passer! À la maison, on adore y mettre des petits morceaux d’oignons et des tranches de tomates! Vous pouvez aussi ajouter du sirop d’érable dessus, les enfants vont adorer!! Voici d’autres recettes qui pourraient vous plaire:
http://www.lapresse.ca/vivre/gourmand/cuisine/2014

2- La fameuse soupe LIPTON!!! On y ajoute des tomates et du jus de tomate avec des oignons On fait bouillir le tout et c’est succulent!! Vous pouvez aussi tout simplement ajouter des morceaux de poulet ou.. RIEN ( Tout dépendant de votre degré de maladie, vous pouvez seulement la déguster telle quelle.
3- Le potage. Ma mère et ma grand-mère ont le don de faire les meilleurs crèmes et potages au monde. Selon elles, vous pouvez simplement prendre pas mal tout ce qui est dans votre réfrigérateur ( fruits et légumes ). Mais comme je n’ai pas hérité de leur don culinaire, voici un bon site web pour des recettes complètes –>http://www.recettes.qc.ca/recette/potage-aux-carot…
ACTIVITÉS
Je sais, je sais. Vous n’avez envie que d’une chose, NE RIEN FAIRE, juste rien, laisser passer le temps et ne pas avoir à occuper vos enfants qui eux, ont beaucoup trop d’énergie. Alors, on fait quoi dans ce temps-là? Un dernier sprint et ils seront fin prêts à aller dormir… go go!!!
1- Du coloriage format géant. Sortez des feuilles blanches que vous allez coller avec du papier collant. Ça leur fera un immense espace afin de dessiner, et surtout, afin de ne pas faire de dessins sur la table et/ou le plancher. Il est à noter que toute forme de bricolage est une MAUVAISE idée. Rappelez-vous qu’il faut par la suite ranger et qu’il y aura des confettis et des brillants partout. Je répète, c’est une MAUVAISE IDÉE!
2- Les films, c’est toujours gagnant. Ça vous permet de dormir alors qu’il pense que, comme eux, vous écoutez attentivement La reine des neiges, dans l’espoir de savoir si Hans arrivera à sauver Anna. Entre vous et moi, la seule chose que vous espérez c’est que le marchand de sable arrive plus vite qu’à l’habitude et qu’il endorme vos petits amours.
3- Si rien ne fonctionne, il y a ce site qui contient une foule d’idée de jeux. Vous arriverez sûrement à en trouver des bons!! http://www.educatout.com/activites/themes/les-jeux

PRENEZ SOIN DE VOUS!
On ne le dira jamais assez, il faut aussi prendre soin de soi. Un bon bain chaud, des tylenols et.. des remèdes de grands-mères!
1- Grippe: J’aime beaucoup l’infusion de miel-gingembre et citron. Pour d’autres recettes voir cette page:http://www.sagesses-et-dietetiques.com/etats-gripp

 

2- La gastro: Du riz blanc, des bananes et du pédialyte. Si vous voulez, vous pouvez congeler vos bananes et les passer au mélangeur. Ça vous donnera une crème glacée faite entièrement de bananes. Ça fait changement de la banane habituelle!

 

Comme boisson? 12 onces de jus d’orange non sucré sans pulpe 20 onces d’eau bouillie 1/2 c. à thé de sel
Et n’oubliez pas qu’on est humain, quand ça ne va pas, il n’y a rien de mieux qu’un médecin pour nous aider à remonter la pente!

Alors à go, on remonte la pente!!! 🙂

PS : Merci maman d’être toujours là pour tes petits enfants.. et pour moi!! ♥︎

Aidons la recherche pour les maladies infantiles

Impossible de rester de glace face à cette vidéo. On ne devrait jamais avoir à dire au revoir à

Impossible de rester de glace face à cette vidéo. On ne devrait jamais avoir à dire au revoir à nos enfants. C’est la perte la plus tragique qui soit. Ce qui est bien, c’est que avons tous le pouvoir d’aider à changer les choses. 5

N’oubliez jamais, cet enfant malade pourrait être celui de votre sœur, votre frère, vos amis… ou encore votre propre enfant!

 

Crédit photo www.blog.parent-employeur-zen.com