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Nos enfants feront mieux que nous…

Ce matin, ma fille de quatre ans vient se blottir contre moi. Elle a

Ce matin, ma fille de quatre ans vient se blottir contre moi. Elle a une petite larme à l’œil et me dit, comme pour se confesser : « Maman… Moi, je ne veux pas me marier… ». Ce n’est pas tant la confidence qui m’a touchée, que la culpabilité évidente qu’elle ressentait… Je lui ai répondu tout bonnement qu’elle ne serait jamais obligée de se marier si elle n’en avait pas envie. Je lui ai dit qu’elle avait absolument le droit de ne pas vouloir se marier plus tard. Elle m’a alors expliqué sa logique : « Mais toi, maman… tu t’es mariée! ».

Mon cœur, je me suis mariée parce que j’en ai eu envie, parce que j’étais amoureuse et que c’était important à ce moment-là. Je ne te demanderai jamais de faire comme moi. En fait, je te demande de faire tout en ton pouvoir pour être heureuse, et surtout pas pour imiter mes choix de vies. J’ai l’impression que c’est ce qu’il y a de plus beau dans la génération qui nous suivra… Ils auront réellement le choix.

Notre génération a été marquée par la compétitivité, par l’anxiété de performance, par le désir de vouloir toujours faire mieux que le voisin. On nous a appris à dépasser nos limites, pas à les écouter. On nous a appris à faire l’étalage de nos qualités et de nos bons coups, mais surtout à taire nos côtés les plus sombres. On nous a appris à nous montrer parfaits, jamais vulnérables.

Puis, la société a commencé à changer… On prône aujourd’hui l’acceptation des différences. On encourage ceux qui ont des difficultés à les accepter, à les montrer et à persévérer. On demande à nos enfants d’être ce qu’ils sont et de suivre leurs propres chemins. On leur apprend à être heureux, pas à être meilleurs.

Ils auront réellement le choix. Le choix d’évoluer, d’étudier, de voyager, de côtoyer, d’essayer, de tomber, d’apprendre de la vie. Je souhaite à mes enfants d’être heureux. Peu importe comment. J’espère qu’ils ne feront pas comme moi, juste pour faire comme moi. Imiter la génération précédente aveuglément est pour moi la preuve même de l’ignorance. Je veux mettre au monde de futurs penseurs, de futurs philosophes et par le fait même, de futurs épicuriens. Je veux mourir en sachant qu’ils auront fait mieux que nous.

Je veux que nos enfants se voient à travers des photos réelles et sans retouches. Parce qu’ils verront la vie telle qu’elle est et non pas telle qu’elle devrait être.

Je veux que nos enfants parlent de leurs sentiments, de leurs joies et de leurs peines. Parce que je veux qu’ils aient le droit de les ressentir, sans se juger eux-mêmes.

Je veux que nos enfants siègent au parlement en coton ouaté. Parce que je veux qu’ils sachent que ce qu’ils pensent a plus d’importance que ce qu’ils portent.

Je veux que nos enfants soignent les autres, sans rien attendre en retour. Parce que je veux qu’ils pensent au bien de la société avant celui de leur portefeuille.

Je veux que nos enfants enseignent la passion et l’humanité avant toutes les autres matières. Parce qu’ils seront alors aussi passionnés qu’intelligents.

Je veux que nos enfants accueillent l’humanité dans le besoin et ouvrent leurs portes sans jugement. Parce qu’ils vivront dans des petites maisons remplies d’amour et de souvenirs, et non pas dans de grandes maisons belles sur Instagram mais vides de sens…

Je veux que nos enfants fassent mieux que nous. Parce qu’ils seront heureux, peu importe comment.

Joanie Fournier

 

Mes rêves de petite fille

Je me revois, petite fille, mes cheveux châtains tressés derrière

Je me revois, petite fille, mes cheveux châtains tressés derrière mes oreilles et mon habit de jogging rose. Déjà, j’avais trois désirs dans la vie : devenir enseignante, me marier et devenir maman. Après tout, c’est ce que je connaissais des femmes que j’admirais : ma maman, ma grand-maman, mes tantes, mes cousines plus âgées, mes enseignantes. Des femmes que je voulais imiter.

Comment aurais-je pu vouloir devenir quelque chose d’autre? C’est ce que je connaissais. C’était un rêve rassurant. Dans ce temps-là, les femmes avaient encore des choix de carrière limités et des choix de vie encore plus restreints. Rester célibataire et sans enfants n’était presque pas pensable. Je me voyais donc devant une classe pendant le jour, puis le soir, au milieu de mes nombreux enfants avec mon gentil mari.

J’ai étudié et je suis devenue enseignante. Je me suis mariée et… j’ai appris après plusieurs années d’essais que j’étais infertile. Allo la déception! J’avais l’impression que la vie se moquait de mon rêve, alors j’ai invité cette vie dans le ring de lutte. Je l’ai prise à bras le corps et je lui ai fait comprendre que ce n’était pas elle, la boss de mes rêves. Et à ceux qui m’ont dit : « Peut-être que tu n’es pas due? », j’ai répondu : « Regardez-moi bien aller ».

Examens médicaux, prisesssss de sang, échographies, prise de température tous les matins, innombrables mois d’attente. Jusqu’à une première insémination qui a fonctionné. Un bébé! Puis un autre, et encore, et encore! Quatre enfants (cinq en comptant mon bébé-jumeau-décédé-dans-mon-bedon), pour une femme infertile : on peut dire que j’ai déjoué les pronostics! J’ai gagné mon pari et mon rêve.

Notre mariage faisait des envieux, j’enseignais à l’université, et j’avais mes bébés.

Le temps passait et rendait évident le fait que mon emploi entrait en compétition avec mon choix d’être maman. Vous savez ce que c’est : on enseigne toute la journée et les seize heures restantes, on prépare les cours suivants ou on corrige suite aux cours précédents. Mes enfants étaient exigeants, dormaient peu, crisaient beaucoup. J’ai décidé de mettre de côté l’enseignement pour pouvoir avoir une vie. Pour moi, pour mon couple et pour ma famille. J’ai opté pour un emploi que j’aime tout autant, mais qui me permet de laisser ma pile de dossiers au bureau le soir. Ma décision a été payante, mes enfants sont heureux et moi aussi.

Éventuellement, j’ai aussi décidé de rompre mon mariage. J’ai vécu le rêve du p’tit-couple-bungalow-deux-voitures-dans-l’entrée, mais j’ai aussi vécu l’anti-rêve du couple qui se désintègre. J’ai préféré tourner le dos à cette union après des années à essayer d’y faire face. J’ai vécu mon rêve de petite fille, mais j’ai aussi su faire évoluer mon rêve et re-choisir le bonheur.

Par contre, mon rêve d’être entourée d’enfants, de les voir grandir, de les accompagner, de les soutenir et de les aimer contre vents et marées, ça, personne ne me l’enlèvera. Si j’avais eu à abandonner le navire, je l’aurais fait quand le quotidien avait des airs de tsunami. Et je ne l’ai pas fait. Capitaine Nathalie a gardé le gouvernail en main, et jamais je ne le lâcherai. Jamais je ne les lâcherai. Mes enfants grandissent, ils s’éloigneront au fil de leurs propres rêves et reviendront vers moi au fil de la vie qui va. Et je suis là, je serai là, et ils le savent.

Mon rôle de maman n’est ni facultatif, ni transférable, ni temporaire. C’est le rôle d’une vie, de ma vie. Ce n’est pas qu’un rêve, c’est une réalité. Merveilleuse.

Nathalie Courcy

 

Ma femme, celle qui m’a sauvé

Ma femme : la personne la plus importante pour moi. Si elle n’ava

Ma femme : la personne la plus importante pour moi. Si elle n’avait pas été sur ma route, je ne serais pas là pour vous écrire cet article. J’aurais sûrement fini comme d’autres frères d’armes.

Il fut un temps où je ne voulais plus rencontrer personne. J’étais vraiment désespéré. De mauvaise rencontre en mauvaise rencontre, je me préparais à vivre seul. Vivre seul dans ma maison canadienne en pierre, sur un vaste terrain boisé, avec mon chien.

Quelqu’un m’a conseillé un jour de placer une lettre sous mon oreiller. Cette lettre décrivait le type de personne que je voulais rencontrer et comment elle devait être. Je replaçais la lettre sous mon oreiller chaque fois que je changeais les draps de mon lit. Éventuellement, je n’y ai plus porté attention. C’était devenu une habitude. C’était ancré dans mon inconscient.

Comme vous le devinez certainement, un beau jour, j’ai rencontré celle qui devint ma femme. Je l’avais demandé dans ma lettre. Je me rappelle que j’avais demandé qu’elle aime les animaux, qu’elle m’accepte comme je suis et qu’elle n’essaie pas de me changer. Tout ce que j’avais demandé était là, devant moi, comme par magie.

Ma femme a changé ma vie pour le mieux. J’avais retrouvé ma sensibilité. Noël avait longtemps été un moment ennuyant dans ma vie. Un de mes frères s’était enlevé la vie le 3 décembre 1991, à l’âge de seize ans. Mon père était décédé le 26 décembre 1997, à l’âge de cinquante ans. Par la suite, Noël a toujours été un moment exécrable, et ce, pendant une dizaine d’années.

Cependant, lorsque j’ai connu ma femme, tout a changé. Elle m’a donné le goût de redécouvrir la joie de Noël. Le goût d’aimer et de vivre à nouveau, même plus que jamais.

Un jour, alors que je cherchais des cartes de Noël dans un magasin spécialisé, ma femme m’a vu en train de pleurer devant le présentoir de cartes. C’est alors que je lui ai expliqué que chaque fois que je lisais une pensée dans une carte, ça me faisait pleurer. Tout cela à cause des décès dans ma famille.

C’était devenu un gag lors de la remise des cadeaux. Tout le monde avait les yeux rivés sur moi pour me voir lire ma carte et pleurer. Et là, naturellement, tout le monde trouvait ça drôle ! C’était la même chose pour les films sentimentaux. Je devais me cacher le visage parce que j’avais les yeux pleins d’eau. J’étais devenu hypersensible. Tout cela parce que ma femme avait changé ma vie et avait fait de moi un homme heureux. Peut‑être aussi parce que j’avais une blessure en moi.

Lors de l’échographie de ma fille, je me retenais, mais j’avais encore le goût de pleurer. Elle était parfaite cette petite que j’avais créée avec ma femme ! Dans l’auto, j’ai éclaté en pleurs. Ma femme a pensé que j’étais déçu parce que c’était une fille. C’est seulement le fait que j’allais être papa d’une belle petite fille en santé. Je pleurais de joie. J’étais un papa déjà très fier et content ! J’allais être papa ! Ce que j’avais toujours désiré dans ma vie !

Et je vous épargne toutes les premières fois ! Oui, les enfants, ça nous change beaucoup.

Ma femme, je ne pourrai la remercier suffisamment pour tout ce qu’elle m’a apporté. Pour toute la joie qu’elle m’apporte. Pour tout le soutien qui n’est pas facile avec ma blessure. Je lui en suis très reconnaissant. Vraiment, merci mon épouse ! Je t’adore !

Carl Audet

Les saisons d’une orpheline

Mon papa. Il est mort quand j’avais sept ans. La même année que

Mon papa. Il est mort quand j’avais sept ans. La même année que mon cousin. Et que ma grand-mère. Ça fait trente-trois ans de ça. Oh my God! Je viens de révéler mon âge vénérable! (Ben non, je l’ai déjà écrit et je le dis ouvertement…)

Revenons à nos défunts.

Donc, mon papa. Il était tout jeune, trente-trois ans. Un beau pétard aux yeux et aux cheveux noirs. Policier, père de trois enfants, époux, frère, fils, ami. Il croyait en Dieu et en l’humain. Il écrivait un livre, Prière pour la vie. Il avait des projets. Il aimait la vie. Et il souffrait d’un cancer du cerveau depuis plus de deux ans.

C’est long, deux ans, avec un crabe dans la tête. À la fin, il ne parlait plus, il déparlait à peine. Les neurones étaient en bouillie. Les fonctions vitales le lâchaient au fur et à mesure que la maladie se répandait dans son corps amaigri. Il ne bougeait plus. Il ne souriait plus.

Pendant cette période, j’ai peu vu mon papa. Les heures de visites des enfants étaient limitées, on était trop fatigants pour les malades. De toute façon, c’était pénible aussi pour les enfants bouleversés que nous étions. J’avais beau adorer mon père, je trouvais ça plate, aller à l’hôpital. C’était long. Il ne fallait pas faire de bruit. Et moi, ce que je voulais, c’était jouer des percussions sur les tuyaux de chauffage. Pour me désennuyer, une amie de la famille m’avait offert une bouteille d’eau gazeuse. Trois décennies plus tard, je déteste toujours autant l’eau gazeuse. Mauvais souvenirs associés.

Mais quand même, mon papa me manquait. Maman nous avait expliqué « les vraies affaires » : il ne s’en sortirait pas. Il est arrivé que des infirmières à l’âme empathique m’aient donné une permission spéciale : rendre visite à mon père un soir où les enfants n’étaient pas admis. J’ai dû jouer au ninja pour passer par l’escalier de secours sans me faire remarquer… C’était rassurant de savoir que je pouvais aimer mon papa malgré les règlements, malgré la maladie, malgré tout.

Mon dernier souvenir « normal » de lui, c’est une soirée avec la parenté, dans notre salon. J’étais assise sur ses genoux pendant qu’il buvait sa 50 entouré de ses frères et sœurs. L’hôpital (lire : ce qui était devenu sa résidence principale) lui avait accordé un congé spécial. La fois suivante où toute sa famille a été présente autour de lui, c’était aux soins palliatifs alors qu’il pleurait ses dernières larmes et expirait pour la dernière fois. Je n’y étais pas. J’étais trop petite.

J’avais sept ans. J’ai manqué une semaine d’école. Ma professeure a amené tous mes copains aux funérailles. Quand je les ai revus, c’était à notre Première Communion. Sur la photo de groupe, je ne souriais pas. J’étais trop stressée : je n’avais pas pu pratiquer avant la cérémonie. Et la messe avait lieu dans la même église que les funérailles.

Quinze ans plus tard, je me suis retrouvée dans une autre chapelle, cette fois pour me marier. J’avais demandé au prêtre la permission de lire une prière aux défunts dès le début de la cérémonie. C’était bizarre, mais essentiel pour moi. C’était ma façon de dire à mon papa, ma grand-maman, mon cousin, mon oncle décédé quelques mois plus tôt, et aussi à toutes les personnes aimées qui nous avaient quittés, qu’on les invitait eux aussi. Qu’on leur avait gardé une place dans nos pensées.

Cette journée-là, c’est mon frère et ma mère qui m’ont accompagnée dans l’allée jusqu’à mon futur mari. Vous dire la fébrilité qui m’habitait quand je suis entrée dans cette chapelle pleine à craquer! La veille, on avait déplacé chaque banc de quelques millimètres pour ajouter quelques places assises. Certains de mes amis étaient même debout à l’arrière. Quand on dit « bondé de monde », c’est l’image qu’on a en tête. On ne devait même pas être légaux en termes de sécurité tellement il y avait de l’humain au pouce carré.

Quand je suis arrivée à l’avant et que je me suis tournée vers l’assemblée, j’ai vu un vide bouleversant. Dans cette marée de monde cordé comme des sardines en conserve, il y avait un banc complètement vide, dans la première rangée, du côté de ma famille. Ce banc n’était pas réservé, mais personne n’avait osé s’y asseoir. Tout de suite, j’ai su que c’était la place que mon papa avait choisie pour assister à mon mariage. Il voulait être aux premières loges pour accompagner sa fille dans ce grand saut. Je sais qu’il y était, avec mon cousin, ma grand-mère, mon oncle…

La prière aux défunts a été très émouvante. Pour moi et pour les personnes présentes. Un silence de mort, pourrait-on dire. Mais je dirais plus « un silence de vie ». Ils étaient là. Ils étaient parmi nous. L’orpheline en moi s’est sentie un peu moins orpheline.

 

P.S.: Le lendemain de l’écriture de ce texte, j’ai regardé avec beaucoup de larmes et de «c’est tellement ça!» la vidéo de la chanson «La saison des pluies» de Patrice Michaud, scénarisée par Yan England. Maman, je te la dédie. Tu as été mon papa, toi aussi. https://www.youtube.com/watch?v=FovZ7AefAmo

 

Nathalie Courcy

Le top 5 des craintes les plus fréquentes durant la préparation d’un mariage

La demande a enfin été faite et vous êtes en pleins préparatifs

La demande a enfin été faite et vous êtes en pleins préparatifs de mariage. Vous investissez beaucoup de temps ou beaucoup d’argent, voire carrément les deux pour la plupart! Il est donc normal que vous vouliez que ce jour soit mémorable dans le bon sens du terme. Vous voulez que ce soit à la hauteur du temps et de l’argent investis. Reste que durant tout le processus des préparatifs, des craintes ou des questionnements s’installent. Même des cauchemars font leur apparition durant la nuit. Voilà un top 5 des craintes les plus fréquentes face à la journée du mariage.

1- Que le repas ne soit pas mangeable.

Qu’on le veuille ou non, le repas restera quelque chose dont le monde parlera entre eux suite au grand jour. Donc si les cuisiniers manquent leur shot à votre mariage, ce sera une grosse déception qui n’est à souhaiter pour personne. Notez ici qu’il est rare que cela arrive. La majorité des lieux de réception veulent être à la hauteur des attentes et ils tiennent à leur réputation.

2- Que les invités ne veulent pas venir.

Planifier son mariage, c’est aussi faire la liste de ceux que vous voulez inviter et voir au jour J. Et si la majorité répondait qu’ils ne seront pas présents? Il est clair qu’on aime mieux ne pas y penser, mais ça reste une idée qui peut nous trotter dans la tête tant que nous n’avons pas reçu les réponses. Si on veut faire un party, ça prend du monde!

3- Qu’un fournisseur se désiste à la dernière minute.

Le cauchemar que j’espère ne pas vivre, c’est bien qu’un fournisseur se désiste à la dernière minute! Les fournisseurs principaux (salle/traiteur, dj/animateur, célébrant/église et photographe/vidéaste) sont un peu les piliers d’un mariage réussi. Ils nous guident beaucoup. Alors non, on ne veut pas se retrouver à chercher un nouveau fournisseur une semaine avant l’événement.

4- Que les invités s’ennuient.

Quand on pense à notre mariage, on s’imagine une soirée avec beaucoup de plaisir. On veut voir que nos invités s’amusent et qu’ils sont contents d’être là. Voilà pourquoi il est important de choisir un super dj/animateur. On peut prendre seulement un dj, mais souvent, ceux qui choisissent cette option recherchent aussi des idées de jeux pour la soirée, justement pour mettre un peu de piquant. Ce choix est vraiment personnel, mais d’une manière ou d’une autre, on veut que nos invités aient du plaisir ce soir là.

5- Être pris d’un malaise durant la cérémonie.

Même si plus tard, ça deviendrait probablement un moment très cocasse à se rappeler pour une bonne dose de rire, on ne veut ni tomber dans les pommes ni vomir à cause du stress. Le mieux est d’en rester aux tremblements que la majorité vivra au moment de la montée de l’allée.

Donc voilà, après avoir parlé avec des futures mariées, ce sont les cinq idées qui sont revenues le plus souvent. Mais bien évidemment, il aurait pu y en avoir tant! Reste qu’il faut profiter de chaque petit moment. Le mieux est d’essayer de rester ZEN et de prendre les choses comme elles viendront. Un mariage connaît toujours de petits imprévus et c’est correct aussi. Pourvu que ça reste juste de petits imprévus…

Mireille Coutu Lessard

Votre mariage à votre image

Ma sÅ“ur et son amoureux se sont mariés! Oui, je vous avais racontÃ

Ma sÅ“ur et son amoureux se sont mariés! Oui, je vous avais raconté que ma sÅ“ur avait annulé son mariage le printemps dernier. Eh bien, après avoir pris de belles vacances en famille… ils ont laissé mûrir l’idée de vivre un mariage à leur image. C’est donc dans une magnifique chapelle et dans la plus grande intimité qu’ils se sont dit OUI! Savoir mettre sur la glace un projet est plus sage que de le réaliser à tout prix. C’est le temps qui leur a permis de vraiment sentir leur désir de s’unir. C’est aussi ce temps qui leur a permis de donner à leur mariage une signification plus forte et plus grande que ce qui s’annonçait.

Ça m’a permis de finalement leur composer un mot tout spécial inspiré du magnifique film : Beauté cachée, dans lequel jouaient Will Smith et Kate Winslet.

L’Amour, le Temps, la Mort

Nous sommes ici, sur cette Terre, pour créer des liens!

Depuis tous les temps, l’Amour, le Temps, la Mort sont trois abstractions qui relient absolument tous les êtres humains sur cette Terre.

Nous désirons tous l’Amour.

Nous voulons plus de Temps.

Nous craignons la Mort.

Alors, comment vivre l’Amour sans craindre la Mort et sans gaspiller son Temps? J’ai un début de réponse à vous partager.

Pourquoi ne pas faire de votre Vie une quête? Cherchez à mourir avec l’esprit en Paix! Je suis curieuse de savoir ce que cela changerait. Imaginez comment cela transformerait votre réveil. Comment cela transformerait vos conversations? En quoi ce serait différent dans vos relations? Parce que si vous souhaitez mourir avec l’esprit en Paix, vous chercherez à vivre dans l’Amour. Si vous vivez dans l’Amour, vous verrez le bien en tout et chacun. Vous souhaiterez du bien à tous ceux que vous croiserez et vous laisserez votre ego de côté. Vous passerez votre Temps à faire ce qui vous importe. À faire ce qui est « ImporTemps ». Votre attention, ce temps que vous accordez à quelque chose, sera assurément attirée vers le bien, vers la beauté, vers votre potentiel, vers celui de vos enfants. Vous laisserez de côté vos jugements, les étiquettes, celles qui blessent. Elle est là, la beauté cachée que vous trouverez!

Cette beauté cachée, c’est votre cadeau de la Vie. C’est un lien profond entre vous qui se symbolise dans votre Mariage, dans votre Famille. Et aujourd’hui, vous en prenez conscience. Prenez le temps de vous observer et de chercher cette beauté cachée. Car elle se trouve derrière les futilités du quotidien, derrière des tensions teintées de fatigue, derrière des besoins en dormance qui créent des frustrations.

Elle est là, cette beauté cachée, dans votre famille, dans les liens qui vous unissent.

Assurez-vous de toujours voir cette beauté cachée, la vôtre, celle de l’autre, celle qui vous lie.

Longue vie à votre amour, ma sœur et mon beau-frère! Je vous aime!

 

Stéphanie Dionne

Oui, je le veux !

Cet été, Chéri et moi nous sommes mariés. Comme j’avais grande

Cet été, Chéri et moi nous sommes mariés. Comme j’avais grandement contribué à l’organisation du mariage de mon frère, je savais un peu dans quoi nous nous embarquions. Je crois sincèrement que les préparatifs font partie de cette belle et grande aventure et qu’il faut avoir du plaisir à préparer cette journée.

Certains préfèrent investir plus d’argent, facilement entre une fois et demie et deux fois les dépenses totales, et ne pas se casser la tête. D’autres n’ont pas envie d’attendre d’avoir les moyens, croient qu’ils ne les auront jamais ou aiment simplement les grands projets. Les deux options sont aussi bonnes l’une que l’autre, tant que les mariés sont heureux !

Ce qu’il faut savoir avant de se lancer dans l’organisation d’un mariage avec un budget limité, c’est que ça prend du temps et de l’énergie. Beaucoup de temps. Économies et clé en main ne vont pas ensemble.

Si vous optez pour l’économie de sous en vous impliquant beaucoup, il faut tout de même être réalistes quant à la tâche à venir.

Essentiellement, il est important d’établir clairement, selon moi, quatre points.

D’abord, discuter avec votre tendre moitié à propos de sa conception de l’organisation et de la division des tâches avant de commencer tout ça ! Dans certains couples, la future mariée fait tout de A à Z ; pour d’autres, tout est effectué équitablement. Encore une fois, il n’y a pas de bonnes ni de mauvaises façons de faire, mais il peut y avoir plusieurs conflits ! Si un des deux croit que tout sera partagé alors que l’autre s’attend à simplement goûter des gâteaux, ça assombrit les préparatifs. Il est donc primordial d’avoir rapidement cette discussion. C’est sans compter les goûts et les préférences de chacun ! Vous entendre sur la thématique qui doit être choisie assez tôt dans les préparatifs vous orientera pour plusieurs étapes subséquentes.

Nous y sommes allés de nos talents respectifs. J’ai beaucoup plus bricolé que Chéri, mais il a découpé et tracé des lignes à n’en plus finir. Il a aussi été le gestionnaire de notre « to-do list » et du calendrier. Et, surtout, quand un sentait que ça devenait trop et qu’il avait besoin d’aide, il en parlait à l’autre avant d’exploser.

Il faut aussi établir un budget et le mettre à jour régulièrement pour le respecter au maximum. Nous avions fait un budget assez détaillé et y indiquions nos dépenses au fur et à mesure. Il était donc assez facile de voir pour quels éléments nous réussissions à économiser de l’argent et pour lesquels nous en mettions plus. Nous avons pu nous assurer de ne pas dépasser, nous avons même été en dessous de notre estimation initiale.

Il est possible d’économiser à plusieurs endroits selon vos goûts et vos préférences. Par exemple, la robe est-elle un élément important ? Certaines seront satisfaites et très heureuses avec une location ou une robe à moins de 500 $, d’autres veulent absolument leur robe de rêves et y mettront le prix. En ce qui concerne la décoration, avez-vous du temps et (un peu) de talent ? Pinterest est une réserve infinie d’idées et de modes d’emploi ! Le DJ, doit-il aussi animer ? Est‑ce important pour vous que la musique soit originale et recherchée ou les tops radiophoniques de l’heure vous conviennent-ils ? Si vous êtes ouverts, votre fleuriste peut vous proposer plusieurs choix de bouquets à différents prix, etc.

Ensuite, il faut avoir suffisamment de temps pour réaliser vos idées. Vous vous y prenez donc à l’avance ou vous faites un tri parmi les petits projets. Faire tous vos centres de table, dix-huit éléments de décoration, coudre votre robe, écrire tous les discours, élaborer le menu, faire les listes musicales, tout ça en moins de six mois en travaillant à temps plein avec les devoirs et les activités des trois enfants, c’est peut-être un peu trop intense pour que vous ayez du plaisir.

Pour notre part, on avait plein d’idées et quinze mois pour se préparer, dont sept mois pendant lesquels j’étais encore en congé de maternité. J’en ai profité pour commencer les éléments qui ne se perdraient pas. On a fait une liste de priorités ; ce qu’on voulait absolument et ce qu’on ferait seulement si on avait le temps. Mon « essentiel » a été les guirlandes de fanions. Je n’avais jamais utilisé de machine à coudre. On a acheté le tissu, découpé, j’ai cousu en masse, on a repassé… Est-ce que mes guirlandes sont parfaitement constituées ? Tous les fanions sont-ils identiques ? Non, mais ils étaient accrochés au plafond. Les imperfections ne paraissaient pas du tout ! Ça a vraiment été le gros morceau, celui qui nous a pris le plus de temps. Coût de mes sept guirlandes d’environ trente pieds : 250 $, environ quatre-vingts heures de travail pour moi et une autre trentaine divisée entre Chéri et mes demoiselles d’honneur. Si je les avais achetées, elles m’auraient facilement coûté près de 1000 $.

On a aussi fait les décorations de la table d’honneur, de la table d’accueil, de l’arche, de l’allée, nos menus en « 4 coins » et des centres de tables. Nos idées ont évolué en cours de route, certaines ont été mises de côté et certaines remplacées par des options plus simples.

Ayez une discussion honnête avec vos proches sur l’aide qu’ils sont en mesure de vous apporter. Si vous avez des attentes, exposez-les clairement. Certaines amies ont eu l’impression d’être de vraies esclaves lorsqu’elles ont été demoiselles d’honneur ; d’autres, au contraire, se sont senties bien seules et débordées en tant que mariées. Énoncez vos attentes à vos demoiselles d’honneur et autres proches impliqués et vérifiez auprès d’eux si ça leur semble réaliste.

Nous avons eu beaucoup d’aide ; par exemple, notre beau-frère d’amour a été un célébrant exceptionnel et a géré les moindres détails de la cérémonie. Il nous a aussi fait profiter de ses talents manuels en nous aidant avec les centres de table. Mes demoiselles d’honneur y sont allées selon leurs talents et disponibilités pour m’alléger la tâche bien souvent. D’autres membres de la famille et des amis ont aussi mis la main à la pâte par-ci par-là. Même les coups de main qui semblaient petits ou inutiles ont été précieux parce que, mis ensemble, ils ont fait une grande différence dans notre organisation.

Notre bilan ?

C’est certain qu’il y a eu des moments plus stressants, mais nous avons vraiment apprécié l’organisation de notre journée et nous y avons pris plaisir. Et le jour J, nous étions si fiers de nous ! De voir tout ce que ces heures de travail ajoutaient et apportaient de plus personnel à notre mariage a contribué à le rendre encore plus magique ! Une amie exceptionnelle pour tout coordonner durant cette folle journée a aussi été bien précieuse. Nous n’avons aucun regret. C’est certain que si nous avions à le refaire, nous modifierions certaines choses, mais ce serait parce que nous avons plus d’expérience simplement. Il y a eu certains accrochages, mais ils étaient mineurs et n’ont en rien gâché notre journée. On se trouve bien chanceux !

Jessica Archambault

Ma sœur annule son mariage

Tout récemment, ma sœur m’a annoncé qu’elle avait annulé son

Tout récemment, ma sœur m’a annoncé qu’elle avait annulé son mariage prévu pour cet automne. Vous allez penser que c’est parce que son couple bat de l’aile. Au contraire, c’est parce qu’ils se sont écoutés, ils se sont parlé et ils ont choisi ensemble. Parce que le Mariage est malheureusement rempli de trop de conventions qu’on en oublie l’essentiel et qu’on plonge dans son organisation en y perdant tout son sens. Au bout du compte, le stress finit par ternir ce grand moment unique dans une vie avant même qu’on ait pu le vivre.

Au fait, le Mariage c’est quoi?

J’ai refusé d’en faire une étape de vie dictée par la religion bien que je me sois mariée devant l’Église catholique. J’ai réfléchi au sens que je souhaitais, que nous souhaitions lui donner. Et c’est ce que nous avons vécu. Une journée parfaite durant laquelle nous nous sommes laissé flotter et bercer par l’Amour qui avait grandi entre nous et en nous l’un pour l’autre. Il y a plus de dix ans maintenant, j’ai vécu le même processus que ma sœur : organiser mon mariage. On dirait que déjà à l’annonce de notre mariage, un peu tout le monde veut s’en approprier une partie.

Tout d’abord, tes amies trouvent ça ben cool de t’habiller en « crottée » pour te faire vendre des pénis en chocolat sur Grande Allée. Ben oui! Ça a ben du sens de tourner au ridicule ce que tu t’apprêtes à vivre comme le plus beau moment de ta vie. Après, je me suis sentie quand même obligée de leur dire « Merci! » parce qu’elles ont organisé un rallye dans la ville pour moi pis que je feelais cheap d’avoir trouvé ça ben poche comme soirée tellement que j’en avais pleuré. C’est maintenant bien loin de moi et déjà pardonné, mais encore cet été, j’ai croisé une gang de filles sur le bord du fleuve qui suivaient cet insignifiant rituel d’enterrement de vie de filles. Non, mais quand est-ce qu’on va juste arrêter de faire des choses parce que c’est censé être de même? Mais là, peut-être que je juge trop vite… (Je réfléchis) C’est drôle, je doute quand même que cette fille qui a dit OUI par Amour à la demande en mariage de son chum n’a pas au même moment rêvé de vendre des pénis en chocolat pendant que ses amies lui rappellent que ce ne sera pas toujours rose, tout en affichant un sourire qui me laissait perplexe. J’ai quand même des excuses à faire à ce propos. J’ai jadis aussi pris part à ce genre de mascarade. Quoiqu’à l’époque j’avais refusé de poursuivre avec la gang aux danseurs parce que ce n’était définitivement pas très cohérent avec mes valeurs dans le contexte du mariage. En y repensant bien aujourd’hui, je rêve de repenser ce rituel pour en faire un moment fort et laisser en souvenir à la future mariée le sentiment qu’elle ne sera jamais seule même dans les moments les plus difficiles. Que nous serons toujours là pour elle, quoi qu’il arrive.

Ensuite, ta famille te partage ses demandes. Vas-tu inviter ton oncle untel? Il a quand même participé à ton déménagement… Ils questionnent le menu, les cadeaux des invités et même le budget de ton mariage. Là, ça commence à faire! « NON! de NON! et Re-NON! »

Parce que je suis passée par là, voici mon message à tous ceux qui rêvent un jour de se marier.

« Soyez forts, soyez vrais. Refusez toutes les conventions et toutes les demandes de votre famille ou de vos amis qui ne sont pas EN COHÉRENCE avec le sens que vous souhaitez donner à votre Mariage, à votre Vie! »

Le Mariage, ce n’est pas une cérémonie, ce n’est pas une religion, ce n’est pas une simple fête. Le Mariage, c’est probablement l’engagement le plus fort et sincère que vous aurez l’un envers l’autre. C’est dans ce Mariage que vous rendrez votre Amour vivant, la vie durant. Et ça! Personne d’autre que vous ne peut vous dicter comment, avec quels mots et par quel rituel vous allez vous y engagez pour qu’il prenne tout son sens. Créez votre Mariage pour vous en faire un ancrage fort à votre image, qui vous unira et qui représentera tout l’Amour que vous avez l’un pour l’autre. C’est exactement ce que représente mon Mariage et je m’en sers chaque fois que je nous sens loin de ce que nous avions imaginé de notre vie ensemble.

Ne vous en faites pas pour ma sœur et son amoureux. Ils sont parents de deux enfants adorables. Ils habitent une maison qui est remplie d’Amour. Et ce projet a été une expérience forte enrichissante qui leur a permis de se questionner, de communiquer, de se donner le droit de douter, de se remettre en question et de s’ouvrir ensemble à ce qui leur ressemble et qui leur donne en ce moment un doux feeling d’avoir pris une BONNE DÉCISION! À mon avis, ils sont déjà mariés!

« Longue vie à vous deux, les amoureux. Vous avez traversé ensemble tant de moments aussi difficiles qu’exaltants. Au travers du temps, vous avez donné un sens à votre vie ensemble. Vous avez développé une complicité tendre et inspirante en plus d’une habileté hors du commun à communiquer. Vous avez pris racine près des vagues où votre Amour est né. Et c’est dans cette nature bordée par le vent salin du fleuve que vous élevez vos deux charmants enfants. Votre ancre est à l’eau et vous maintient au plus profond de votre Amour. »

Votre demoiselle d’honneur! En l’honneur de votre Amour.

Je t’aime, ma sœur!

Pour connaître mes 5 recommandations #Harmonie101 pour revenir à l’essentiel et organiser un Mariage à votre image, poursuivez sur La famille de ma vie – Coaching

Stéphanie Dionne

 

Mon mariage au soleil

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Il y a bientôt dix ans, mon homme et moi, on s’est dit oui en gougounes.https://static.xx.fbcdn.net/images/emoji.php/v8/f96/1/16/1f49c.png
Presque vingt ans en tout qu’on partage notre quotidien, mais un beau jour, il m’a fait la grande demande et bien entendu, j’ai accepté!

Isla Mujeres, janvier 2007, une partie de la plage et de la mer juste pour nous. Un moment magique et intime puisque nous avions fait le choix de vivre cette expérience tous les deux, sans invités…

Les circonstances ont probablement orienté notre choix de se diriger vers une destination soleil pour ce grand jour. J’avais perdu ma mère peu de temps avant et j’appréhendais tous les préparatifs du mariage sans compter LA fameuse journée… Devoir vivre tout cela en me rappelant sans cesse qu’elle n’y serait pas.

Il y avait cette réalité, mais il demeurait très évident que pour nous, la grande cérémonie, les décorations, les invitations, la grosse robe, ça ne nous ressemblait pas (surtout Rich en robe).

Bref, on avait envie de se dire tous les deux, dans un endroit spécial, qu’on s’aimait tellement qu’on avait envie de se dire oui pour la vie.https://static.xx.fbcdn.net/images/emoji.php/v8/f68/1/16/1f495.png

Et nous est venue l’idée d’un mariage sur la plage.
Une des meilleures idées que nous ayons eues à ce jour!
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Alors pour ceux qui hésiteraient, voici la liste de toutes les bonnes raisons pour aller de l’avant!

1— Possibilité de vivre ces instants à peu de frais (invités ou non).

2— Préparatifs simples : traduction des documents officiels en espagnol, puis en français au retour.

3— Choix qui se font via Internet (fleurs, musiciens, photographes, hôtel, repas), ce qui simplifie le processus. Nous y avons pris beaucoup de plaisir!

4— Effet de surprise! Jusqu’à notre arrivée, nous n’avions aucune idée des lieux, du déroulement… La surprise pour nous fut que tout a été bien au-delà de nos attentes.

5— La température : soleil et chaleur toujours au menu!

6— Robe de princesse non obligatoire; la mienne n’a coûté que 100 $! Bien entendu, on y va avec nos besoins; dans mon cas, j’ai eu un coup de cœur et par chance, c’était plus qu’abordable!

7— Vous êtes déjà à destination pour le voyage de noces, encore la tête dans les nuages 😍

8— Décor paradisiaque pour nos photos de mariage.

9— On décroche totalement du quotidien pour se consacrer uniquement à ce grand jour!

10— Le côté exotique !

Alors? Qui seront les prochains?

 

Karine Lamarche

 

Quand on a un modèle inspirant

J’ai envie de parler de mes parents. Parce qu’ils sont inspirants. Parce qu’ils nous ont toujo

J’ai envie de parler de mes parents. Parce qu’ils sont inspirants. Parce qu’ils nous ont toujours raconté leur histoire d’amour avec des étoiles dans les yeux,

Ils se sont rencontrés au cégep à l’âge de dix-sept ans. Ma mère ne voulait pas d’amoureux. Elle avait une vie bien remplie, plein d’amis et ça lui plaisait. Mais quand mon père l’a embrassée, elle a succombé…

Quand mon père s’est retrouvé au cégep de Trois-Rivières pour le football, ma mère allait le rejoindre patiemment toutes les fins de semaine, en train, avec le chat.

L’année de leurs dix-neuf ans en a été une importante : ils se sont mariés. Mon père a d’ailleurs perdu son alliance sur le terrain pendant un match. Ils nous ont raconté de nombreuses fois les lampadaires allumés ainsi que les joueurs et spectateurs sur le terrain pour la retrouver!

C’est aussi cette année-là que mon frère s’est installé dans le ventre de notre mère. Oups. Ce n’était pas prévu si tôt. Mais il était une si belle surprise! Un ami et coéquipier de mon père avait organisé une belle vague d’entraide. À chaque entraînement, mon père trouvait quelque chose pour le bébé à venir dans son casier, laissé par chaque joueur, à tour de rôle.

On a aussi eu le récit plein d’humour et d’amour de la première naissance. Une grève des autobus a presque empêché mon père d’arriver à temps. Il a finalement fait du pouce pour ne rien manquer! Le médecin a annoncé à mon père qu’il « sortirait » le bébé, que ce n’était pas compliqué, qu’il n’avait qu’à l’attraper comme un ballon de football. C’est grâce à lui que mon père l’a fait pour ses quatre enfants. À chaque accouchement, il nous « sortait » avec amour et était le premier à connaître notre sexe. C’est d’ailleurs grâce à eux que mon amoureux et moi avons fait de même à la naissance de notre bébé.

Deux ans plus tard, malgré le stérilet, c’était à mon tour de venir grandir dans le ventre de ma mère. Oups. Un peu plus rapide que prévu encore une fois, mais une autre belle surprise. Ma mère en était à sa dernière année de technique au cégep. Si elle manquait la session d’hiver, elle perdait un an. Elle s’est donc fait provoquer le 16 janvier pour pouvoir retourner à l’école. Mon père travaillait de nuit et prenait soin de nous le jour. Ma mère allait à l’école durant la journée et étudiait en me berçant la nuit. Mes parents sont des guerriers!

Cinq ans plus tard, à vingt-sept ans, après deux fausses couches, ma sœur est née. Finies les surprises! Elle était pleinement prévue et désirée!

Ensuite, ils ont décidé que la vasectomie était ce qui convenait le plus à leur réalité. Nous étions cinq. Un beau chaos à gérer!

Et, à l’approche de la quarantaine, ils se sont dit que leur famille n’était finalement pas complète et ont eu envie de se relancer dans l’aventure. Mon père est donc repassé sous le bistouri pour une « dévasectomie ». À son rendez-vous pour vérifier si l’opération était réussie, ma mère était déjà enceinte. Notre mini-sœur est née le lendemain de ses quarante ans. Mon frère avait dix-neuf ans, j’en avais dix-sept et ma petite sœur, douze.

J’ai tellement de péripéties et de souvenirs remplis d’amour qui me viennent en tête!

Bien que ma mère soit douée pour nous raconter la vie comme dans un film, je ne vis pas pour autant dans un monde de licornes et d’arcs-en-ciel. Nous avons tous traversé une crise d’adolescence, nous avons eu nos chicanes et nos points de vue divergents. Nos parents ont dû travailler fort, se serrer la ceinture pour nous offrir le meilleur, comme bien des familles.

Ce que je trouve si beau dans l’histoire de mes parents, c’est justement le chaos, le moins beau, l’imparfait. Ils ont traversé des tempêtes et ne nous les ont jamais cachées. Ils se sont surtout toujours choisis et « rechoisis » au fil du temps et des épreuves. C’est un beau modèle. Grâce à eux, j’ai rapidement compris que l’amour peut être beau, grand et magique, mais qu’il faut aussi y mettre du sien et l’entretenir pour qu’il reste fort.

Je nous trouve chanceux d’avoir eu des parents amoureux et démonstratifs, qui se tenaient la main, se bécotaient et s’ennuyaient quand ils n’étaient pas ensemble. D’avoir appris que la famille est une priorité, qu’il faut en prendre soin. Je nous trouve aussi chanceux d’avoir eu des parents qui assumaient leurs failles et leurs imperfections, qui nous ont montré à les surmonter, à vouloir toujours devenir de meilleures personnes.

Je les trouve inspirants.

Attendre la grande demande… J’ai pu de patience !

Quand est-ce qu’il va bien se décider à me le demander? Me sembl

Quand est-ce qu’il va bien se décider à me le demander? Me semble que depuis le temps qu’on est ensemble y devrait avoir bougé un peu!!

Tsé la voisine est avec son chum depuis deux ans pis sont déjà en plein préparatif! Peut-être qu’il n’est pas sûr de vouloir faire sa vie avec moi….Je suis tellement contente d’être demoiselle d’honneur, mais il attend quoi le mien pour que je sois la mariée! J’veux pas me marier quand je vais être toute ridée, NON!!!!! Tout est déjà planifié dans ma tête, manque bien juste qu’il me le demande! Okay, les enfants, la maison, le chien…… me semble que ça devrait venir là…..

Si vous êtes comme moi, avec votre conjoint depuis des années et que vous souhaitez vous marier un jour, vous avez dû vous dire au moins deux phrases parmi celles-là. La majorité des femmes, (je dis bien la majorité, car certaines n’y tiennent pas), rêvent de monter l’allée avec leur belle robe blanche. Me semble que je ne tiens plus en place quand j’y pense. Treize années de patience sans demande.  Rien.  Nothing, Nada! J’ai souvent lâché des petites craques à mon chum. Je me souviens très bien du jour où il m’a dit: «  J’ai compris, chérie, tu vas voir, ça va venir plus vite que tu penses… » C’était il y a dix ans!!

L’an dernier, j’ai vraiment commencé à lui en parler plus sérieusement. Fini les craques ici et là, on passe au sérieux! On a quand même avancé à partir de ce moment. Il a compris que ça serait notre prochain projet. On sait qu’on s’aime autant après treize années et qu’on ne pourrait pas vivre l’un sans l’autre. De plus, je sais très bien que si mon chum ne m’a jamais fait de demande, c’est parce qu’il a ZÉRO voir même MOINS MILLE le sens de l’organisation et qu’une demande, ÇA S’ORGANISE !

Je n’attends alors plus de demande. Je crois seulement que ça va se faire parce que nous en sommes rendus là. On va skiper les fiançailles qui servent juste à faire patienter la fille pis passer directement aux vraies affaires. J’ai même pris les choses en main. Au moment où j’écris ces lignes, mon chum s’en doute un peu, mais… j’attends déjà les bagues! Oui oui, lui qui a toujours dit que quand on se marierait, il me laisserait toute l’organisation, il est dans la marde! Il s’en doute, car j’ai dû mesurer son doigt pour la grandeur du jonc! Pas très subtil mon affaire, hein!?! Mais bon,  j’ai été assez patiente.

Comme nous avons convenu que ça serait notre prochain gros projet de vie, je me suis dit qu’il y avait moyen de rendre ça plus concret en commençant tranquillement, mais sûrement. Non, je ne me marierai pas l’an prochain. Ça serait trop stressant financièrement en un an. De plus, c’est beaucoup d’organisation quand même! Voilà donc comment je vois ça : Tranquillement pas vite, certaines dépenses pourront être faites ici et là (de la décoration, figurine pour gâteau, coussins, etc…). En plus, en répartissant la dépense sur un plus long laps de temps, on peut continuer à rembourser les maudites dettes.

Alors messieurs, pensez-y bien. Voyez ça avec votre chérie plus sérieusement un soir en prenant un verre (pas trop quand même, il faut vous en souvenir le lendemain!). Mon chum pour sa part, va se mériter des air lousse en masse pour pouvoir jouer à son NHL17. Pendant ce temps là, moi j’irai en bas toute contente avec mes filles regarder sur le net où je peux trouver ce dont on aura besoin au plus petit prix. La madame étant contente et motivée sera probablement moins chiante et plus attentionnée ahah. Je devrai être patiente encore un p’tit bout, mais au moins je vois ça de manière concrète et juste ça fait mon bonheur. Je suis sûre que plusieurs aussi en seraient plus qu’heureuse!