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Procrastination, quand tu nous tiens — Texte : Nancy Pedneault

Bon, ça y est, aujourd’hui, j’écris. Il y a vraiment longtemps que je n’ai pas publié de te

Bon, ça y est, aujourd’hui, j’écris. Il y a vraiment longtemps que je n’ai pas publié de texte. Alors, je prends le temps. Oh ! Il fait soleil dehors. J’écrirai après ma promenade extérieure.

Quelques jours plus tard, je m’assois confortablement. J’ai fait infuser mon thé préféré. Je suis prête à écrire. Si je commençais par un bon bain ? Avec mon thé, il me semble que l’inspiration sera au rendez-vous.

Le lendemain matin, je me rappelle que j’avais commencé un texte. Je devrais bien m’y remettre. Je suis sérieuse, je prends mon stylo et mon cahier. J’écris, pour vrai cette fois‑ci. Zut ! Mon stylo est à sec. Dans le tiroir de crayons, je cherche un stylo digne de ce nom. Au cours de ma recherche, je tombe sur mes crayons de couleur. Je me mets donc au dessin.

Finalement, dans ma voiture, en direction du travail, je repense à ce texte que je remets sans cesse à plus tard. C’est à ce moment que l’inspiration arrive (et je n’ai pas de crayon !) Mon texte portera sur mon pire défaut : la procrastination.

À toi qui te reconnais dans ce texte, je te souhaite une très bonne journée de la procrastination.

Nancy Pedneault

Sortir de sa zone de confort- un must! – Texte : Kim Boisvert

On entend toujours que c’est en sortant de sa zone de confort que

On entend toujours que c’est en sortant de sa zone de confort que la magie opère. Mais encore faut-il savoir où se trouve notre confort pour en sortir ! Depuis toujours, je suis plutôt aventurière. J’aime découvrir de nouveaux endroits, voyager sans luxe (2020 me permet de voyager de mon salon jusqu’à la poste, yeah #not), essayer des plats et de nouvelles manières de travailler. Par contre, à cause de mon trouble alimentaire, j’ai toujours éprouvé une certaine réticence face aux nouvelles disciplines sportives. Je me disais que je ne serais pas bonne, que la largeur de mon fessier fuckerait mon équilibre en ski et que les gens sur la piste cyclable me prendraient pour un imposteur. Pourtant, dans toutes les autres sphères de ma vie, je suis all in.

Quand j’ai décidé de m’attaquer à ma faible estime de moi en sport et de sortir de mon discours confortable de je-suis-pas-sportive-c’est-pas-pour-moi-bla-bla-bla, j’ai trouvé un événement que je ne me croyais pas capable de faire et je me suis inscrite. On doit prendre le taureau par les cornes, paraît. Eh bien lassez-moi vous dire que moi, le taureau, je lui ai chatouillé les couilles avant de le tirer par les cornes. Je m’étais inscrite à la Spartan Race, il y a de ça plusieurs années. En me donnant cinq heures pour la faire. T’sais, team 0 estime.

Ça n’a pas été facile. J’ai pleuré et plusieurs fois dans le trajet, je me suis dit qu’une fille comme moi, ça ne devait pas faire ça. Pourtant, lorsque j’ai terminé la course, que mes genoux ont flanché et que j’ai compris que j’avais réussi, c’est à ce moment, pour vrai, que je me suis promis de ne plus jamais m’interdire d’essayer. J’étais si fière ! C’était ça, la magie. Savoir que j’étais capable. Je l’ai fait en 2 h, 2 minutes et 4 secondes. Et ensuite, je me suis mise à la course. Et juste avant d’avoir mes jumelles, j’ai fait mon premier 10 km. Si je ne m’étais jamais inscrite à cette course un peu débile en 2013, je ne serais peut-être pas là où je suis. J’étais la seule qui se mettait des barrières. J’étais la seule qui m’arrêtait. Je mettais moi-même des bâtons dans mes petites roues avec des excuses bidon.

Plus tard, j’ai essayé le Budokon, la branche plus art martial du yoga. Lorsque j’ai vu que ce cours s’offrait désormais à mon studio de yoga, j’ai posé la question suivante sur leur post Facebook : « Est-ce qu’on doit être une yogi aguerrie ou on peut y arriver même si on n’arrive pas encore à se tenir sur les mains ? » Pourquoi j’ai demandé ça ? Aucune idée. Le manque de confiance, la peur d’une nouvelle discipline que je croyais réservée aux athlètes. Et savez-vous quoi ? J’ai A-DO-RÉ. Et j’ai été capable de faire facilement une figure que des femmes au ventre plat peinaient à faire. La magie est encore là, parce que je me permets de sortir de ma zone de confort.

Pour vous aider à commencer quelque part, je vous ai fait un outil qui servira de base : sortir-de-ma-zone-de-confort! Allez-y sans retenue, écrivez tout ce qui vous passe par la tête. Toutes ces activités dont vous rêvez, mais qui sont dans la case Ben-voyons-je-suis — pas-capable. Personne ne verra cette feuille, à part vous. C’est pour VOUS que vous le faites.

À toi qui ne te crois pas capable de faire du yoga, de faire de la course, de t’entraîner, de faire de la randonnée ou de la raquette, stp, ne t’écoute pas trop et essaie. Tu seras surprise de voir tout ce que t’es capable d’accomplir ! Et c’est vraiment exaltant de se découvrir de nouvelles activités, de nouvelles forces !

Bonne découverte, je crois en toi.

Kim Boisvert

Plus que 180 jours…

Ce matin, tu t’es levé et je t’ai posé la même éternelle que

Ce matin, tu t’es levé et je t’ai posé la même éternelle question que je te pose inlassablement tous les matins : « As-tu passé une bonne nuit? ». Et là, plutôt que ton grommellement d’ado pas encore bien réveillé habituel, j’ai eu droit à un « non, j’ai rêvé de l’école ».

Argh… et oui, la rentrée est dans moins de deux semaines… Pourtant, ce sera ta dernière rentrée, ça se fêterait presque, du coup! Je te vois déjà lever les yeux au ciel si je te dis que cela se fête… Pourtant, toi qui n’aimes pas l’école, qui ne l’as jamais aimée, j’aimerais que tu fêtes cette dernière ligne droite parce que même dans le négatif, il y a du positif… Mais là aussi, tu lèveras les yeux au ciel si tu lis cela.

Mon cher ado, mon ado doué! Tu as longtemps pensé que ta douance n’était pas un cadeau, tu le penses encore parfois… mais tu es aussi bien conscient de ta chance : tu apprends vite, trop vite parfois… enfin, quand tu veux bien apprendre! Tu me le répètes suffisamment : « Je n’apprends que si je suis motivé, si cela a du sens ». Alors moi, j’ai envie de te dire : « Regarde, plus que 180 jours », parce que dans presque 100 jours, tu vas faire ton choix pour le cégep, tu vas choisir ce qui te plaira, ce te motivera enfin! Les apprentissages prendront un sens et j’espère que tu t’épanouiras!

Je me souviens de cette visite à la prison d’Alcatraz lors de notre voyage en Californie. Tu suivais avec grand intérêt le discours (en anglais) du guide. Tu avais neuf ans. Il expliquait le règlement intérieur de la prison et tu m’as tiré par la manche pour me dire : « Je ne vois pas la différence avec le règlement de l’école ». Nous étions en vacances, nous découvrions de nouveaux lieux, une autre histoire et tu comparais la description d’une journée à Alcatraz à ta journée d’écolier! L’école, lieu de l’apprentissage (certes pas l’unique lieu), ne l’était pas pour toi. Pour toi, c’était le lieu où on s’assoit, où on ne bouge pas, où on écoute sans rien dire…

Heureusement, tu as croisé sur ton chemin des directions d’école qui ont accepté de prendre des risques pour ton parcours scolaire, des enseignants qui ont compris, qui ont vu ta douance sans que je l’évoque. Certains ont relevé le défi de « te nourrir », d’autres avaient des classes trop hétérogènes pour pouvoir répondre à ton besoin et à ceux de tes camarades qui eux, en arrachaient… Mais ces profs-là, tu les as appréciés, ils font partie du positif! D’autres t’ont trouvé immature à cause de ton saut de classe, n’ont pas voulu comprendre, mais ça aussi, ça fait partie de l’apprentissage de la vie.

Plus que 180 jours… C’est la fin du parcours aussi pour ton père et moi, à nous questionner si nous avons fait les bons choix : de t’avoir fait sauter une classe, de t’avoir envoyé à l’école malgré les maux de ventre du dimanche soir et du lundi matin, de t’avoir offert des journées de congé hors du calendrier scolaire (pause indispensable pour contrer les répétitions dans certaines matières et alléger les maux de ventre), de ne pas avoir osé te faire l’école à la maison… Nous y avons réfléchi au secondaire, nous nous sommes renseignés, car une commission scolaire offrait les cours de secondaire 4 et 5 à distance. Mais voilà… il fallait que tu aies plus de seize ans et que tu sois en échec scolaire… Tu allais avoir 14 ans et ton bulletin faisait pas mal d’envieux, donc exit la solution de finir le secondaire à distance! Pourtant, pour toi, il n’y avait aucune fierté à avoir un tel bulletin puisque tu n’avais pas vraiment travaillé pour l’avoir… C’est loin d’être simple de construire ton estime personnelle quand tu obtiens de beaux résultats sans t’être réellement forcé, de développer la notion d’effort quand on ne te propose pas de sortir de ta zone de confort intellectuel.

Plus que 180 jours… 1800 jours ont passé depuis le début de ton parcours scolaire… Quand j’y repense, je me dis qu’à date, les décisions prises ont été plutôt bonnes… Dans un peu plus de 180 jours, nous t’aiderons aussi à faire ton propre choix : continuer les études dans un domaine qui te plaît ou prendre une pause… parce que tu auras seize ans pendant l’été 2020 et que l’école ne sera plus obligatoire, tu nous l’as bien fait comprendre…

Eva Staire

Si tu pouvais parler à ton TOI quand tu avais 16 ans, que lui dirais-tu?

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Avoir 16 ans…


Te souviens-tu comment tu te sentais? Tu avais des boutons plein la face, les cheveux gras, de trop grosses fesses, un trop long cou, une haine sans limites envers tes parents, ton ciel était souvent sombre, tu manquais cruellement de confiance et tu te tenais tout bancal…

Tu avais tant de rêves inaccessibles, trop de passion pour trop de choses, tu aimais si fort et tu n’avais aucune idée de ce que tu voulais faire plus tard…

Je regarde mes ados évoluer et je me demande comment ils se sentent. Que puis‑je leur dire pour les aider? Qu’est‑ce qu’ils ont besoin d’entendre et qu’est‑ce qu’ils ne veulent pas entendre?

Si toi, maintenant, avec ton vécu et ton expérience, tu pouvais remonter le temps et aller dire un truc à ton TOI quand tu avais 16 ans… que lui dirais-tu?

 

Gwendoline Duchaine

 

 

La dégringolade scolaire de mon ado

Il y en a qui disent que ce n’est pas le chemin que tu prends qui

Il y en a qui disent que ce n’est pas le chemin que tu prends qui est important, mais bien l’endroit où tu arriveras. C’est une phrase qui a bien du sens. Mais quand vient le temps de l’appliquer à ton adolescent qui ne prend pas l’école au sérieux et qui semble se foutre de ses résultats scolaires, c’est une autre paire de manches.

Au primaire, mon enfant réussissait très bien et ne devait pas trop étudier pour avoir de bonnes notes. Une fois au secondaire, ce fut un peu plus difficile, car il devait y avoir un peu d’efforts pour réussir, mais tout fonctionnait quand même correctement. Mais plus le secondaire avance, plus c’est difficile. HOUSTON, we have a problem! Notre ado n’aime pas l’école. Notre ado ne trouve aucune motivation à réussir à l’école. Notre ado ne prend pas cela au sérieux et ne semble pas comprendre qu’il va nuire à son avenir et à ses choix futurs malgré toutes les discussions qu’on a ensemble. Notre ado n’apporte pas ses devoirs et ses leçons à la maison, prétextant les avoir faits en classe alors que c’est souvent faux. Notre ado a des examens de reprise et ne s’y présente pas. Notre ado a des 0 % dans certains examens. Vous voyez un peu le portrait de la situation?

Mais pourquoi? Notre enfant est intelligent et très allumé. La réussite lui pend au bout du nez, car dès qu’il décide de s’appliquer et de mettre l’effort, tout lui réussit. Mais c’est là le problème, l’effort. Je sais que la paresse est le meilleur ami de l’adolescent, mais il y a tout de même des limites. Ses enseignants lui donnent des chances en offrant des examens de reprise, mais rien ne fonctionne. Quelques fois, nous sommes témoins d’un petit 15-20 minutes d’études à 21 h la veille d’un examen, car nous avons vraiment insisté. Comme c’est une étude de dernière minute sans trop de motivation et cela n’influence pas beaucoup le résultat du lendemain.

Parfois, je me dis que notre enfant doit probablement redoubler pour avoir l’électrochoc dont il a besoin. Mais même la possibilité d’échouer son année scolaire et de la refaire ne semble pas augmenter son rythme cardiaque. Et de toute façon, n’est-ce pas notre responsabilité en tant que parents de tout faire pour guider notre enfant, redonner vie à sa motivation et faire notre maximum pour éviter de perdre une année de scolarité?

Voici ce que je lui répète constamment, mais que j’ai envie de lui écrire :

–        La réussite ne dépend que de toi. Tu as tout ce qu’il faut pour réussir et tes rêves les plus fous sont possibles, car tu as la capacité et l’intelligence pour faire ce que tu désires

–        Ce que tu ne fais pas maintenant par manque de motivation ou par paresse, tu devras le refaire tôt ou tard.

–        Prends conscience que tes gestes d’aujourd’hui influenceront ta situation de demain. Ta vie adulte est en train tout doucement de se dessiner et c’est toi qui tiens le crayon.

–        Nous t’aimons et avons encore confiance en toi. Vas-y avec de petits défis. L’important est d’y mettre plus d’efforts et de concentration. L’effort est gage de réussite.

–        Nous n’accordons pas beaucoup d’importance aux résultats, mais plutôt à l’effort que tu y mets. Nous sommes là pour t’aider, t’encourager et t’épauler.

Je sais qu’il y a beaucoup de parents comme nous qui vivent la même situation. Je sais que nous nous sentons impuissants, voire coupables de ne pas trouver comment rectifier la situation. Dites-vous que nous ne sommes pas eux et ne pouvons décider pour eux. Il ne faut jamais abandonner puisque ce serait leur offrir le laissez-passer qu’ils attendent pour abandonner eux aussi. Dites-leur que vous les aimez et félicitez les petites réussites et les périodes d’effort.

 Commentez pour que les ados dans cette situation puissent vous lire afin de leur donner vos conseils.

Eva Staire

Quand il fait noir

Tu te lèves le matin et il fait encore nuit. Les jours sont si peti

Tu te lèves le matin et il fait encore nuit. Les jours sont si petits… Chaque journée on te vole un peu de lumière… Tu te diriges doucement vers la salle de bain. Tu pars travailler en laissant ta maison endormie. Dehors c’est noir.

Tu ne peux t’empêcher de penser que ton corps a besoin de repos, de se lever avec le soleil et de se coucher avec la lune. Sauf que la vie lui impose un autre rythme. Ton organisme est malmené chaque jour. Le temps passe et tu puises un peu plus d’énergie dans tes réserves. Tes collègues s’effondrent un par un en burn-out… tes amis sont usés, minés… tes enfants sont épuisés et chialent sans arrêt. La lumière du jour manque cruellement à tous…

Dans ton char, en route pour ta job, tu pousses un grand soupir, tu frottes tes yeux encore collés… tu relèves la tête… et là…

Le ciel est rouge ! Il n’est pas jaune, mauve ou rose, il est rouge ! Bouche bée, tu admires ce spectacle que t’offre le ciel. C’est grandiose ! Il s’embrase !

C’est ainsi que tu réalises que c’est seulement quand il fait noir qu’on peut voir la lumière… que ça valait la peine de te lever si tôt afin d’admirer le show ! Le jour qui se lève, flamboyant, est rempli d’espoir et surprises !

Même quand il fait noir, la vie est belle !

Courage à tous, l’automne est difficile pour beaucoup de gens. Alors, je vous donne une tape dans le dos ! Prenez le temps de voir le beau, écoutez-vous, respectez-vous, tendez la main, reposez-vous, bougez et surtout : souriez ! Pour donner et partager un peu de lumière !

Gwendoline Duchaine

 

Hey! Avez-vous vu passer ma motivation? S’entraîner à domicile avec Mon Gym en Ligne

Ben oui, toi! Je pense bien l’avoir oublié à Ottawa après mon d

Ben oui, toi! Je pense bien l’avoir oublié à Ottawa après mon dernier 21.1 km de course. J’ai derrière moi 4 demi-marathons et un hiver loadé de yoga chaud. Et maintenant….rien…Depuis le mois de mai j’ai échangé mes heures d’entraînement contre du fouerrage en règle combiné à un peu de trop de gin tonic et de resto sur la route. Bon après m’être laissé convaincre qu’une bonne pause ne fait pas de mal à personne, je commence à trouver que l’automne s’en vient pas mal vite.
Je sais…je suis un peu à l’envers de bien des gens…moi, mon entraînement doit être à son top l’hiver. Bizarre, hein?!?! Comment je vous expliquerais bien ça… c’est plus sécuritaire pour tout le monde! Plus sérieusement, l’entraînement fait partie de ma vie pour le bien-être physique c’est clair mais surtout pour la santé mentale. Alors plus mon corps est actif et moins mon hamster travaille. Résultat, tout le monde y gagne à la maison.
Mais là, j’ai perdu mes points de repères parce que la course ça ne me tente plus du tout et avec une réalité de vie de famille, c’est complexe d’aller au yoga aussi souvent que je voudrais. Je sens la routine de la rentrée scolaire qui me pousse dans le derrière et si je ne me fais pas une place rapidement, je risque de sauter mon tour! Je pensais donc me tourner vers l’entraînement à la maison. J’ai cherché…et cherché…parce qu’en plus d’être parfois intense, je suis très sélective. Honnêtement, les concepts qui te font croire que tout le monde peut avoir des abdos de feu qui défonceront le miroir en 25 minutes, j’embarque pas! Oh non! Moi, avoir l’impression que je suis toujours un temps en retard sur le gars qui sue même pas et que je dois butcher mon exercice pour arriver à passer au prochain. Non merci. On se rappellera que mon but n’est pas de me détruire complètement l’estime de soi en m’entraînant!
Puis, la vie m’a envoyé un beau message et je suis tombée sur MonGymEnLigne.com. Bon ok, vous allez dire encore une affaire d’entraînement pas possible que tu vas lâcher au bout de 2 semaines…heu, pense pas! C’est simple, c’est une formule adaptée à ma réalité qui tient compte de la personne je suis et ce que j’ai besoin. Mon premier pas fût une rencontre avec une entraineure. Et attention, par rencontre je veux dire une consultation via Skype sur ma pause au bureau! Même pas besoin de me déplacer! Cathy a pris le temps de bien comprendre mes objectifs, leurs fondements et les principaux obstacles. Elle m’a ramené à la réalité pour être certaine que mon plan n’était pas basé sur l’excitation du débutant! Elle m’a proposé sur le champ un plan d’action réaliste, adapté à mes intérêts et petits bobos. Je pouvais choisir parmi un large éventail de style et de durée de cours. J’ai même accès à un groupe privé sur facebook pour partager nos trucs et motivations! Le plus important pour moi, l’entraîneure demeure disponible en cours de route pour mes questions et ajustements.
Alors si comme moi tu as un peu d’équipement et d’espace à la maison. Si tu veux bouger et prendre du temps pour toi, Mon Gym en Ligne est une partie de la réponse. Que tu sois celle qui est complètement essoufflée en haut de l’escalier ou la punaise qui saute partout, tu trouveras ta place. Comment le savoir? Et bien du 1er au 10 septembre, tu auras l’occasion d’essayer les cours disponible sur la plate-forme avant de d’inscrire. Durant l’événement portes ouvertes, l’accès aux différents cours est gratuit!
Visite le site : Mongymenligne.com 
Aller!!! Qui commence avec moi? Parce que s’entraîner à la maison n’est pas nécessairement synonyme de solitude! N’hésitez pas à me partager vos trucs et réalisations!!!

 

Cristel Borduas

Passion à la puissance 1000!

« Tu ne peux plus dessiner » AAAAAAAAHHHH!!!! Pourquoi cette r

« Tu ne peux plus dessiner » AAAAAAAAHHHH!!!! Pourquoi cette réaction? Parce que c’est ma passion. Oui, passion. Une passion, c’est une activité, un animal ou autre qu’on adore à un point où si quelqu’un nous disait qu’on ne peut plus pratiquer cette activité, voir cet animal, etc., on pleurerait jusqu’à la fin de nos jours.
Mais à quoi ça sert? Je ne pourrais pas dire en quoi une passion est bénéfique pour vous, mais pour moi, je peux. J’ai plusieurs passions (eh oui, ça se peut!) et leurs effets sont quelque peu différents. La comédie musicale me donne un boost d’énergie, le dessin me calme ou m’anime selon la journée, et la lecture, c’est pareil. Par contre, toutes mes passions me donnent la motivation de me lever le matin et d’entamer la journée avec un sourire dans le visage, même si j’ai un examen de maths.
Une passion, ça peut aussi faire évoluer une personne. Par exemple, avant de faire mon premier camp de théâtre, j’étais la petite fille la plus gênée du monde. Cette passion a fait de moi une adolescente qui n’a pas peur de s’exprimer (et qui a tellement d’histoires à raconter que parler pourrait presque être une passion pour moi!). Ça peut aussi aider à combler le besoin d’appartenance d’une personne si elle fait une activité qui se fait en groupe, comme les cadets ou les scouts.
Une même passion peut être partagée par les membres d’une famille, ou pas. Ma grand-mère, ma mère et moi adorons l’art, mais malgré les années de cours d’échecs et les nombreux tournois, mon père n’a pas réussi à partager sa passion pour les échecs avec moi…

Une passion n’est pas éphémère. Ça peut même mener à une carrière. Même si je ne sais pas ce que je vais faire plus tard, l’espoir de devenir professeure d’art ou de théâtre me fait vivre avec bonheur!

La peur qui m’a empêchée de conduire pendant 13 ans

Lorsque j’étais petite, j’ai été victime d’un accident impl

Lorsque j’étais petite, j’ai été victime d’un accident impliquant un homme, quelques bouteilles et une voiture. S’en sont suivies de bonnes blessures, dont je vous épargnerai les détails scabreux.

Chez moi, mes parents ne conduisaient pas. Du coup, durant mon enfance, je n’ai pas pris place bien souvent dans une voiture. Rendue adulte, j’ai voyagé parfois comme passagère. Mais je dois vous l’avouer, j’étais morte de trouille à chaque fois! Pire, le traumatisme le plus profond de mon accident aura été une peur panique, quasi viscérale, de conduire à mon tour.

En 2003, j’ai pris mon courage à deux mains, je suis allée faire mon examen théorique et je l’ai réussi du premier coup.

Oui, je suis suffisamment vieille pour avoir eu la « chance » de ne pas devoir suivre de cours « obligatoires » comme c’est le cas aujourd’hui…

Par la suite, chaque année, je renouvelais mon permis « d’apprenti ».  Je devais prendre mon temps, j’avais peur.  Cela aura duré treize ans!

Treize années où j’ai été incapable de conduire. Je savais le faire, mais mon corps entier se braquait. J’avais soudainement le Nil qui coulait dans mon dos!  Les dents me grinçaient et le cou me barrait! J’avais tellement peur! Les jointures blanchies à serrer le volant si fort. J’étais incapable de détacher ne serait-ce que mon petit doigt pour mettre mon clignotant!  Mon corps entier me disait qu’il était terrifié et tétanisé!

Durant ces treize années, je suis devenue mère, trois fois.  Comblée.  Mon époux étant sur la route, être piétonne n’était pas toujours aisé.  Alors, j’essayais de passer par-dessus mon traumatisme, sans succès.

Un jour, mon fils ainé m’a demandé pourquoi je ne conduisais pas. Je lui ai raconté. Il m’a écouté, empathique, comme il sait si bien l’être.  Il m’a même fait un gros câlin! Puis, me regardant droit dans les yeux, il me lança :

– Maman, tu as peur. Mais tu nous dis toujours qu’on doit passer par-dessus nos peurs! Pourquoi tu ne le fais pas ?

Dans ses yeux bleus, l’interrogation était complète et il avait bien raison! Alors, je lui ai répondu tout bonnement :

– Tu as raison mon chaton, on peut toujours combattre nos peurs, alors je vais conduire! Ça va me prendre du temps, mais je vais le faire! Je te le promets!

À partir de là,  je me suis forcée à conduire. Chaque fois que je prenais le volant, mon époux à mes côtés, les enfants restaient calmes. Puis, de temps en temps, une des trois petites voix chuchotait: « Bravo maman té bonne! »

À quelques reprises, en arrivant à destination, je suis sortie de la voiture, en laissant mon homme s’occuper des enfants, me sauvant toute tremblante. Je me sauvais pour pleurer. J’avais si peur! Chaque fois,  je revenais et mes trois amours m’entouraient de leurs beaux mots. Les mêmes mots que je leur répétais depuis leur naissance: « Bravo, je suis fière de toi, continue!  N’abandonne pas! »

Le 25 juillet dernier, je l’ai fait! Après treize ans et bien des pleurs, JE L’AI FAIT !  Mes enfants m’ont aidée, plus que quiconque, à passer cette peur. Aujourd’hui, je conduis, encore nerveuse, mais en contrôle.

Ce matin, mes deux ainés étaient à l’école. Nous étions, mon plus jeune et moi, en route pour faire quelques achats. Tout en conduisant, j’ai appuyé sur le bouton de la radio. Cela n’a l’air de rien, mais je n’ai jamais réussi à conduire avec la radio ouverte! Une seconde plus tard, mon petit homme de quatre ans me lance tout bonnement :

– Hey maman, tu as ton permis de radio ?!?

– Bha oui chéri d’amour, maman continue sa route.

Je n’arrive pas encore à sortir de ma ville, mais ça viendra…  Promis !