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Pour toujours et à jamais reconnaissante

On ne se le cach

On ne se le cachera pas, élever des enfants est l’affaire d’une vie. Pour moi, c’est l’affaire de MA vie. Ce jour où ensemble, nous avons décidé de fonder une famille, c’était un choix logique. Nous étions tous les deux prêts, à l’aise financièrement, bien établis, car nous venions d’acheter notre nouvelle maison. Ton père était très malade et pour toi, tu espérais qu’il voit au moins un de ses petits-enfants avant de nous quitter. C’est début 2004 que cette décision changea nos deux vies à jamais. En septembre, après une de tes nombreuses visites au chevet de ton père, je t’ai appris que ça y était, j’étais enceinte. Le grand-papa était aussi enthousiaste que les futurs nouveaux parents. Cette nouvelle le rendait fou de joie. Malheureusement, après des mois voire deux ans d’attente, ce nouveau cœur n’a pas supporté le choc de la greffe. Ton père nous a quittés quelques heures après l’opération qu’il attendait autant que la venue de ce nouveau petit ange.

 

Pendant la gestation de ce petit être, tu as aussi perdu une personne que tu affectionnais énormément, ton grand ami André. Ce deuil fut très difficile pour toi. André, ce grand gaillard plein de vie qui animait nos soirées de sa bonne humeur, nous a quittés trop rapidement.

 

C’est en juin 2005 que notre premier petit miracle a vu le jour. Une magnifique petite fille éveillée et curieuse dont tu as été très fier pendant les six années que tu as passées auprès d’elle. Ta cocotte. Je t’entends encore murmurer ce petit mot doux…

 

En juillet 2006, une bonne nouvelle. Petit miracle numéro deux était en chemin. TON gars! Ou plutôt MON gars, car tu as toujours dit que cet enfant-là ne voulait pas être avec toi, juste avec sa mère. Un petit garçon souriant et plein d’énergie. Un petit garçon au caractère changeant, colérique à ses heures. Un petit garçon qui a veillé sur toi lorsque tu t’es blessé à la jambe. Un petit garçon qui finalement, t’aimait plus que tu ne pouvais l’imaginer. Ce petit garçon qui sera sûrement là pour veiller sur sa mère comme tu l’aurais voulu.

 

Lorsque tu nous as quittés en novembre 2011, je n’avais aucune idée de tout le travail que j’aurais à faire pour que ces deux petits miracles soient heureux et épanouis. J’ai eu et j’ai encore mes moments de découragement. Mes moments de doute et d’angoisse. Chaque jour passé auprès d’eux me garde près de toi. Chaque matin, quand je vais les réveiller pour l’école ou le camp de jour, je me sens remplie de bonheur. Leur beau sourire au réveil est ma raison d’être, ma raison d’exister. Et chaque soir, quand ils sont endormis et que je vais leur donner un bisou (oui, oui, même à dix et douze ans, je leur donne un bisou chaque soir) je remercie le ciel, je te remercie de m’avoir donné le plus beau de tous les cadeaux au monde. C’est pour cela que je te serai pour toujours et à jamais reconnaissante…

 

Annie Corriveau

 

 

Ma mère, ma précieuse

Ah maman ! Par où commencer ?

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Ah maman ! Par où commencer ?

J’aurais tellement de choses à te dire, à me faire pardonner, ou même à t’avouer…

Le jour où je suis née, tu as déposé un baiser sur le bout de mon nez, et tu as fait la promesse de faire tout en ton pouvoir pour qu’on ait une belle vie ensemble. C’était écrit dans le ciel que j’aurais la meilleure maman du monde. Et depuis ce jour, tu n’as jamais manqué à ta promesse.

Tu sais maman, j’étais trop petite pour m’en souvenir, mais je sais que tu as tout fait pour moi. Tu te levais en plein milieu de la nuit, morte de fatigue, mais tu me souriais quand même en me disant des mots doux. Tu accourais au moindre bruit, me consolais, me faisais rire, et j’en passe.

En vieillissant, quand j’avais environ dix ans, lorsque tu devais me faire garder, tu allais me mener chez grand-maman (j’aimais tant y aller, je donnerais TOUT pour y retourner). Tu m’as élevée pas mal toute seule, je voyais mon père une fin de semaine sur deux. Bien sûr, j’avais une belle relation avec mon père, on se parlait de temps en temps, mais le plus gros de la « job », on va se le dire, c’est toi qui l’as relevé haut la main ! Tu te privais de tout pour que je ne manque de rien.

Rendue à l’adolescence, je t’en ai fait vivre de toutes les couleurs. Je te trouvais donc fatigante (« Ramasse ta chambre, sinon tu ne sors pas ! »), si le souper n’était pas prêt à 17 h en revenant de l’école, je te boudais (tu ne voulais pas que je mange de collations, de peur que je « scrappe » mon souper). Si je me chicanais avec mes amies ou avec mon copain, c’est toi qui écopais. Pourtant, tu étais la première à me tendre ton oreille ou à me donner ton épaule pour pleurer. Tu travaillais cinquante heures par semaine dans une usine, en plus de faire de l’overtime la fin de semaine pour que je puisse faire du patinage artistique ou bien jouer au soccer. À ton remboursement d’impôts, tu m’amenais magasiner parce que tu savais que ça me faisait plaisir (alors que je sais aujourd’hui qu’à mon remboursement d’impôt, j’en profite pour payer mes dettes). Mais toi, ça te faisait plaisir de me rendre heureuse. Tu n’avais pas des salaires de fous, mais tu me donnais de l’argent de poche pour que j’aille au restaurant avec mes amies ou que je puisse faire des petites sorties.

À ma première peine d’amour, tu as presque tout lâché pour t’occuper de moi. À travers les rendez-vous chez la psychologue et chez la travailleuse sociale (parce que je maigrissais à vue d’œil), tu faisais passer tes besoins et ta vie de couple en deuxième. Maman, si tu n’avais pas été là et si tu ne m’avais pas donné tant de forces, je ne serais jamais rendue où je suis maintenant. Tu me disais que peu importaient mes choix, tu serais toujours derrière moi, que tu m’aiderais à porter le poids de la terre entière s’il le fallait.

Rares sont les fois où tu m’as refusé quelque chose, mais je me rappelle que je n’aimais pas me faire dire non. Ma pauvre mère, si j’avais su tout ce que je sais aujourd’hui, il y a tellement de choses dont je t’aurais épargnée. Malheureusement, ce n’est pas comme ça que ça fonctionne. Ça me permet cependant aujourd’hui d’apprécier notre relation privilégiée et de prendre soin de toi à mon tour.

J’adore ces moments passés en ta compagnie, à seulement parler, à s’étendre au soleil, à dîner ensemble… Bref, chaque moment me rappelle combien je suis chanceuse de t’avoir et combien je t’aime !

Merci pour toutes ces fois où tu m’as tendu la main, merci pour toutes ces fois où tu as tout pris sur tes épaules, merci pour toutes ces fois où tu m’as simplement aimée !

Je t’aimais, je t’aime, et je t’aimerai.

Vanessa Lamoureux

Papa m’a donné la vie deux fois!

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Début de l’hiver 2014, mon père et moi sommes admis à l’hôpital pour une expérience qui allait changer nos vies à jamais. La mienne, puisque j’allais retrouver une qualité de vie perdue depuis des années et une santé si essentielle à mon bien-être quotidien. La sienne, parce qu’il s’apprêtait à poser le plus grand geste de générosité et d’altruisme qu’un humain puisse réaliser de son vivant. Le lendemain, au terme de deux interventions chirurgicales indépendantes et complexes, il allait me faire don d’un de ses reins pour me sauver la vie. Mon papa allait me redonner la vie pour une deuxième fois.

Ce grand jour, il était attendu depuis longtemps. Mais à l’intérieur de moi, je ne l’espérais presque plus. Au moment précis où j’ai su que c’était vrai, qu’il allait me faire ce cadeau de vie, j’ai vraiment eu peur pour lui. J’étais inquiet pour sa condition future et pour les risques qu’il prenait pour moi. Je ne pensais plus à moi mais juste à lui. Allait-il hypothéquer sa vie pour tenter d’améliorer la mienne? Cette générosité inestimable me rendait mal à l’aise. J’étais incapable de m’imaginer toutes les répercussions positives que cette greffe allait avoir sur ma vie. J’étais au cœur de la maladie, je m’étais habitué à vivre avec des conditions très diminuées et c’était la vie que je connaissais depuis plus de sept ans. Je ne me rappelais même pas ce que c’était de vivre en santé. Ma vingtaine a été complètement affectée par les conséquences d’un virus bête attrapé quelque part sur la route de ma vie. Une situation anodine et non identifiable, mais avec de grandes conséquences : celles d’affecter mon système immunitaire et de développer une maladie auto-immune s’attaquant à ma fonction rénale.

Le diagnostic est tombé à la fin de l’automne 2006. Je n’avais que 23 ans et je vivais désormais avec une maladie affectant mes organes vitaux. Ma fonction rénale a diminué progressivement jusqu’à envisager une greffe rénale dans un futur inconnu. Étant à ce moment étudiant universitaire, j’étais forcé de remettre toute ma vie en perspective et surtout d’affronter l’épreuve que la vie m’envoyait avec courage, fierté et détermination. Au fil des années se sont succédé des rendez-vous réguliers avec des médecins spécialistes, des traitements médicaux et une médication régulière afin de ralentir la progression de la maladie. Malgré tous les efforts, le résultat allait être le même, j’allais avoir besoin d’un don pour me sauver. Un don de vie.

Au cours de ces années, malgré les embûches rencontrées et ma vie qui changeait, j’ai toujours affiché une énergie positive exemplaire. Une attitude qui me permettait de relativiser ce qui m’arrivait et surtout de ne pas m’apitoyer sur mon sort. Je faisais tout ce qu’il était possible de faire pour m’aider et surtout pour vivre le bonheur malgré la maladie. Être positif, voir la vie du bon côté, se parler, se convaincre, utiliser la force du mental, se mettre une face : ce sont tous des dictons qui fonctionnent si nous faisons les efforts de les appliquer vraiment. J’en suis l’exemple réel. C’est principalement grâce à ce que mes parents m’ont enseigné, aux valeurs qu’ils m’ont transmises et à l’énergie avec laquelle ils abordent la vie qu’aujourd’hui, je suis en mesure d’appliquer concrètement ce mode de vie. Que j’ai surmonté cette épreuve de ma vie.

Être parent, c’est énormément de responsabilités qui sont assurément sous-estimées ou incomprises au moment où le désir d’enfants fait surface. À l’occasion de la fête des Pères, je veux rendre hommage à l’homme qu’est mon papa. À travers la maladie que j’ai vécue, il m’a toujours soutenu mais surtout, il s’est maintenu en excellente condition physique avec l’idée qu’il pourrait peut-être faire une différence encore plus grande dans ma vie. Les années sont passées et lorsque la décision de procéder aux premières étapes de recherche d’un donneur compatible, il était prêt. Il était déterminé et n’avait qu’un objectif en tête. Pendant plus de quatorze mois, il a été soumis à une batterie de tests ainsi qu’à des examens physiques et psychologiques. L’objectif du personnel médical était de s’assurer que le donneur soit compatible, que le greffon soit de qualité et que le geste en soit un d’altruisme pur. Il a avancé d’étape en étape à travers le processus avec l’immense stress de ne pas pouvoir réaliser ce geste de me donner son rein. La question qui l’angoissait : est-ce que le personnel médical allait trouver quelque chose qui empêcherait le don? Étant l’homme fier, fort, positif et déterminé qu’il est et surtout grâce à son attitude irréprochable, il a réussi à atteindre son but ultime : être un donneur compatible pour moi son fils et ainsi m’offrir une vie meilleure grâce à la santé. Quel père!

Mon père Richard vous dira que pour lui, c’était naturel et que tous les parents agiraient ainsi. Ça fait partie de ce qui naît en nous le jour où l’on devient parent. Je vous confirme que c’est vrai maintenant que je suis papa.

Chose certaine, mon père est maintenant dans la catégorie de ceux qui sont passés à l’action. Il est un homme d’action et il l’a prouvé toute sa vie. Jamais je ne serai assez reconnaissant pour ce qu’il a fait pour moi ce matin d’hiver 2014. Mon père est un grand homme et j’ai l’immense privilège d’être son fils. Mon seul souhait maintenant est que l’on puisse continuer de partager nos vies ensemble pour de nombreuses années à venir…

Bonne fête des Pères Papa!

 

Marc-Antoine Lavallée

 

 

Grâce à vous, ils grandissent, ils réussissent!

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Les enseignants… on pourrait dire qu’ils ne font pas partie de la famille. Qu’ils n’ont pas de place à notre table. Mais entre nous, je crois qu’ils ont une importance capitale dans la vie familiale. Cette semaine, nous rendons hommage à nos enseignants passés, ceux qui enseignent à nos chères têtes blondes et à ceux que ceux-ci deviendront, ayant été touchés par la passion de leurs maîtres d’école.

Il faut avoir la patience, la passion, l’amour, le don de soi et être impliqué pour faire ce « travail ».

Nos enseignants sont des cultivateurs de rêves et d’encouragements. Nous leur demandons toujours un peu plus et ils se sacrifient toujours autant pour l’épanouissement de nos enfants. De « leurs » enfants. Je parlais à l’une d’entre elles il y a quelques mois et elle me disait que son métier, malgré ses exigences, était le plus beau métier du monde. Elle-même était mère comme la plupart des enseignantes, tôt ou tard. Elle me témoignait de l’amour qu’elle développait chaque année pour « ses » enfants de classe. De sa fierté devant leurs réussites, de ses chagrins devant leurs difficultés. Elle était touchée au cœur lors de retrouvailles les années passées. Voir « ses » petits devenus grands. Tout en ayant une nouvelle « portée » à propulser à la vie par ses enseignements.

D’autres enseignants deviennent cet ami avec qui l’enfant partage ses joies, ses expériences et ses rêves. Cet « ami » devient un moteur à propulsion pour l’estime de soi. Vous rappelez-vous ces sentiments que nous éprouvions envers certains de nos enseignants? La fin de l’année scolaire devenait à la fois une joie de la fin des cours… mais aussi un deuil. Nous perdions contact le temps d’un été avec cet ami, cet adulte qui nous valorisait. À la rentrée suivante, nous étions si excités de le revoir! Un peu tristounet de ne pas être à nouveau dans sa classe, dans son « monde »… Nous apprenions à connaître et aimer une nouvelle personne et l’histoire se répétait.

Bien entendu, nous avons eu des professeurs avec qui les liens ne se sont pas formés. Mais le principal est que nous en avons tous eu un ou une qui nous a tellement touchés que l’on s’en souviendra toute notre vie.

Je suis pour ma part écrivaine aujourd’hui, car deux d’entre eux, sans le savoir, m’ont donné la passion des mots, celle qui transcende l’être pour nous amener à voir plus loin, à rêver plus fort et à avoir cette envie de partager ce qu’on y voit. Merci à vous mes enseignants d’autrefois.

Sans vous, la société n’aurait pas de relève éduquée, autant sur le plan scolaire qu’humain.

Merci d’être ceux que vous êtes, merci de nous seconder, nous les parents, dans l’éducation de nos enfants, de « vos » enfants. Autrefois, nous disions que ça prenait un village pour élever un enfant… aujourd’hui… ça prend la passion de nos enseignants.

 

Bonne semaine des enseignants!

Simplement, Ghislaine B.Surprenant

Nos aînés oubliés – Texte de Ghislaine

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Je n’ai pratiquement aucun souvenir de mes grands-pères, aucun de ma grand-mère paternelle. J’ai connu et aimé ma grand-mère maternelle. J’ai souvenir de sa joie de vivre du temps de ma jeunesse. Elle était de ces femmes qui allaient faire la fête et qui utilisaient leur propre maquillage pour nous maquiller lors des fêtes d’Halloween! Elle aimait chanter et avoir des admirateurs devant ses talents.

À vous la décrire ce soir, je me vois un peu en elle. Dans son exubérance, ses rires et ses mille et un projets. Je me rappelle cette fois où je m’étais brisé le poignet. Elle était venue avec moi pour la pose de mon plâtre. Elle avait de ces expressions qu’elle me sortait et que j’utilise à mon tour en souriant maintenant que je suis mère.

À la maison, nous lui disions tous «vous». Cela l’entourait d’une auréole de respect. Jamais il ne m’est même venu à l’esprit de lui témoigner la moindre impertinence.

Elle avait sa spiritualité et un côté enfantin bien à elle. Les années ont passé comme sa santé s’en est allée. Elle a habité en centre, chez une tante puis chez ma mère, où elle a terminé ses jours.

Lorsque nous parlons de nos familles, nous avons tendance à nous limiter aux deux dernières générations. Mais la famille, ce sont des parents, des enfants qui deviennent à leur tour des parents puis… des grands-parents. Nos aînés.

Qu’on se le dise, le temps passe vite, extrêmement vite. Aznavour nous le disait si bien : «Hier encore, j’avais vingt ans…» Je regardais l’actualité ces derniers jours et il est de notoriété que nos aînés n’ont pas tous les soins dont ils ont besoin. Pire, le respect le plus élémentaire qu’ils méritent de recevoir leur fait défaut.

Je ne répèterai pas ici les nombreux manquements dont il est question. À la limite, je n’ai pas l’ultime solution. Les préposés aux bénéficiaires font bien leur possible, voire plus. Ils accomplissent maintes tâches, même s’ils doivent se plier à toutes les obligations et restrictions imposées. Ils ont CHOISI ce travail par dévotion. Pour la majorité, ils y sont dévoués. Que dire des aidants naturels? Ou devrais-je dire nos aidants oubliés?

Nous accusons parfois nos aïeuls d’être froids, distants, colériques, parfois quelque peu capricieux. Mais à leur place… comment réagirions-nous?

Ils ont été ceux qui nous ont conçus, choyés, soignés. Ils ont bâti notre monde à la sueur de leur main. Ils ont traversé bien des épreuves, de la guerre à la Grande Noirceur. La montée de la syndicalisation, la modernisation de l’agriculture. La création de ministères, l’assurance maladie. La crise d’octobre en 1970, celle du pétrole en 1973. Les nombreuses réformes sociales, le féminisme. Les accords politiques non respectés, les référendums et j’en passe.

Qu’ils aient été pour ou contre tous ces changements, ils ont fait plus que leur part. Alors que leurs forces s’effritent, que leurs mains tremblent, maintenant que leur mémoire oublie et que leur corps s’affaisse, que faisons-nous?

Ils sont notre famille. Que pouvons-nous faire en mémoire de leurs réalisations certes, mais surtout en l’honneur du parchemin de leur vie, leur visage sillonné de leurs années? Par respect pour ce qu’ils sont aujourd’hui, prenons soin d’eux! À nous de faire en sorte que les inepties ne soient plus.

Si nous avons tellement de nos jours, c’est en partie grâce à eux. Est-ce tout ce qu’ils ont mérité, cette perte de dignité? Je me le demande. Est-ce tout ce que l’on peut faire pour eux après qu’ils ont tant fait pour nous?

Simplement, Ghislaine